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  • Un récit bizarre: la joggeuse aurait été enlevée sans violence par un cycliste...

    Le mystère demeure sur les circonstances de la disparition de Marine Arcolle, une jeune femme de 18 ans originaire de Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne. Partie faire un jogging vers 10h45, dimanche, elle a été retrouvée vivante douze heure plus tard. Entendue par les enquêteurs, elle a expliqué avoir fait l'objet d'un enlèvement, mais sans violence. Une version qu'elle a répétée lundi après-midi alors qu'elle était à nouveau interrogé par les gendarmes. Sa déclaration a également été confirmée «par les expertises effectuées cette nuit qui établissent l'absence de lésions physiques ou d'actes à caractère sexuel», a expliqué André Ribes, le procureur adjoint de Meaux. «Aucune hypothèse n'est écartée pour le moment», a toutefois précisé une source proche du dossier.

    Deux enquêteurs en civil sont venus lundi vers 14h30 au domicile familial de la jeune femme, qui est repartie avec eux la tête dissimulée par un foulard. Menée à Crécy-la-Chapelle (Seine-et-Marne), où se trouve la brigade de gendarmerie, puis sur les lieux de l'agression présumée à Saint-Germain-sur-Morin, l'audition, qui visait à «vérifier ses déclarations», a pris fin peu après 19 heures. «Elle va faire son footing, elle est abordée par un cycliste qui la menace avec un couteau et la séquestre en l'obligeant à marcher à côté de lui pendant plusieurs heures, et elle a ensuite pu s'échapper», selon la version de la jeune femme racontée par une source proche du dossier.

    A la mi-journée, le procureur adjoint de la République a de son côté précisé qu'un témoin affirmant avoir vu la jeune femme dimanche avant 20 heures, trois heures et demie avant qu'elle ne soit retrouvée, devait être entendu. «Hier (dimanche, ndlr) vers 19h45, à la tombée de la nuit, j'ai vu une jeune femme blonde avec un sac à dos (...) qui marchait seule dans un champ devant chez moi le long de mon grillage», a expliqué l'homme à l'AFP.

    Le Figaro - 11/10/10

  • Netanyahou veut échanger un "gel" des colonies contre l'allégeance à Israël "Etat du peuple juif"

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/israel-le-gouvernement-adopte-l-allegeance-a-l-etat-juif-pour-les-nouveaux-citoyens-1534869

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a publiquement proposé lundi un gel de la colonisation en échange de la reconnaissance d'Israël comme "Etat du peuple juif", un marché aussitôt rejeté par les Palestiniens comme "sans rapport avec le processus de paix.

    "Si la direction palestinienne dit sans ambiguïté à son peuple qu'elle reconnaît Israël comme l'Etat-nation du peuple juif, je serai prêt à réunir mon gouvernement pour demander un nouveau moratoire sur la construction" dans les colonies juives de Cisjordanie occupée, a déclaré M. Netanyahou devant le Parlement israélien.

    "J'ai déjà transmis ce message via des canaux discrets et maintenant je le dis en public", a précisé M. Netanyahou lors d'un discours retransmis en direct à la télévision à l'ouverture de la session parlementaire.

    Il a assuré ne pas faire de cette question "une condition aux pourparlers", mais estimé qu'il s'agirait d'une "mesure d'établissement de la confiance" envers la population israélienne, qui témoignerait de la sincérité de la volonté de paix des Palestiniens.

    "Cette question n'a pas de rapport avec le processus de paix ni avec les obligations qu'Israël n'a pas remplies. Nous la rejetons aussi bien en bloc que dans le détail", a immédiatement rétorqué le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat.

    Les Palestiniens ont rejeté à plusieurs reprises l'exigence de M. Netanyahou portant sur le caractère juif de l'Etat, arguant qu'ils reconnaissent Israël depuis un échange de lettres de reconnaissance en septembre 1993 entre le président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin.

    Ils y voient également une négation du droit au retour des réfugiés palestiniens chassés de leur terre lors de la création d'Israël en 1948.

    Cette revendication israélienne est apparue récemment dans les négociations de paix, sous Ehud Olmert, le prédécesseur de M. Netanyahu, qui en a fait une des clauses fondamentales d'un éventuel accord avec les Palestiniens. L'Etat hébreu n'avait jusqu'alors jamais posé cette condition à l'établissement de relations diplomatiques avec d'autres pays, y compris avec les Etats arabes signataires auxquels il est lié par un traité de paix.

    Israël est sous intense pression internationale, en particulier américaine, pour consentir à renouveler le moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie qui a expiré le 26 septembre, faute de quoi le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a prévenu qu'il ne continuerait pas les négociations.

    Les Palestiniens affirment que la poursuite de la colonisation préjuge du résultat des pourparlers et compromet la viabilité de leur futur Etat.

    La Ligue arabe a avalisé vendredi la position de M. Abbas, mais accordé un délai d'un mois aux Etats-Unis pour lever cet obstacle aux négociations de paix directes lancées le 2 septembre à Washington.

    M. Abbas a déclaré aux dirigeants arabes réunis à Syrte (Libye) qu'Israël avait "abrogé de fait les accords d'Oslo" de 1993 sur l'autonomie palestinienne, a dit M. Erakat, confirmant que le président palestinien avait présenté des alternatives aux négociations directes avec Israël.

    M. Abbas a exposé plusieurs options: demander à Washington de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967, porter la question devant le Conseil de sécurité de l'ONU, ou demander à l'Assemblée générale de l'ONU le placement des territoires occupés sous tutelle internationale.

    AFP. 11/10/10

    NDB La France, Etat-nation du peuple chrétien...

     

     

  • Roger Holeindre: " Pourquoi je soutiens la candidature de Gollnisch à la présidence du Front National"

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    Je connais Bruno Gollnisch depuis longtemps déjà. Depuis l’époque où, avec une poignée d’étudiants, il tentait de s’opposer à la mainmise gauchiste à Nanterre-droit, y conduisant une résistance pacifique mais résolue aux violences des séides de Cohn-Bendit et de Krivine.

    Ils n’étaient pas nombreux alors, les jeunes patriotes indignés par le drame algérien. Ni les spécialistes de l’Extrême-Orient qui soutenaient mon action pour le Sud-Vietnam libre en butte à l’agression communiste.

    Il fut en 1980 mon interprète bénévole au Japon, où je préparais un livre de reportage sur l’Extrême-Orient. J’y ai apprécié ses grandes compétences et sa connaissance de ce pays.

    De retour en France, jeune doyen de faculté, il n’a pas hésité à répondre à notre appel, quelles qu’en soient les conséquences sur sa carrière.

    Avec lui, j’ai siégé à l’Assemblée Nationale, dans le groupe que présidait Jean-Marie Le Pen, dont il fut l’un des députés les plus brillants et les plus combatifs.

     Officier supérieur de réserve de la Marine, il a toujours manifesté son estime et son appui au Cercle National des Combattants que je préside. Il a aussi la confiance de nombreux responsables de la cause des Nations en Europe et même au-delà.

    Ses qualités intellectuelles et morales sont reconnues par tous. Je partage la quasi totalité de son programme qui certes, diront certains, est celui des convictions que nous avons toujours défendues. Mais je sais par expérience qu’il le défendra sans jamais dévier de la ligne droite, avec un calme et une volonté sans faille. Ce n’est pas la simple répétition de positions anciennes. Il a montré qu’il était capable d’en trouver les applications et formulations nécessaires à notre époque.

    Je souhaite que cette élection interne du Front National se passe le mieux du monde et que chacun exprime son opinion et ses idées sans anathème ni violences verbales.

    Nous sommes des hommes et des femmes de France qui n’ont qu’un seul but : sauver notre pays. Je ne suis donc pas choqué le moins du monde par ses appels à la réconciliation des patriotes, pourvu que ce soit dans un cadre précis et dans le respect d’une discipline nécessaire à notre dur combat. J’ai autant confiance à cet égard dans sa loyauté et sa détermination que dans son amitié qui n’a jamais manqué.

    Roger Holeindre

    Premier Vice-Président du Front National

    NPI - 11/10/10

     

  • Bruno Gollnisch: "Maurice Allais s'en est allé, mais se idées continueront à être portées par le Front National"

    Communiqué de Bruno Gollnisch, député européen, vice-président du Front National (Affaires étrangères & programmatiques)

    Homme de bien, toujours préoccupé par le service de la nation, et par la volonté d’améliorer le sort des hommes, Maurice Allais était le plus grand économiste de France. Il a consacré sa vie entière à la recherche ; ses travaux économiques avaient comme finalité de remettre l’économie au service de la société. Il connaissait ce bouillonnement constant commun à tous les grands esprits. Bien des années après son départ à la retraite, il enseignait avec la même passion, et poursuivait l’achèvement de sa pensée économique.

    Le Front national s’honore d’être le seul mouvement politique qui a combattu pour l’application des théories économiques de Maurice Allais. Nous saluons la mémoire du seul prix Nobel d’économie français, le courage de l’homme qui a dénoncé le mondialisme et l’ultra-libéralisme, qui a milité pour la réforme d’un système financier mondial irresponsable et qui rappelait la nécessité d’un protectionnisme moderne pour sauvegarder notre agriculture et notre industrie. Il avait pour l’Europe de Bruxelles la même aversion que nous, notamment contre le traité constitutionnel européen.

    Je n’oublie pas non plus que Maurice Allais s’était à l’époque opposé à ce « crime d’État » qu’avaient été les accords d’Evian, l’abandon de nos compatriotes d’Algérie de toutes confessions.

    Maurice Allais s’en est allé mais ses idées continueront à être portées par le Front National.

    NPI - 11/10/10

  • La joggeuse aurait été enlevée par un homme casqué... puis aidée par un gitan...

    Les enquêteurs cherchent désormais à savoir ce qu’il s’est passé.

    La jeune fille évoque un enlèvement, précise le parquet ce lundi matin, une thèse qui pourrait être infirmée par le témoignage d'un voisin.

     Selon BFM, la joggeuse aurait expliqué avoir profité du sommeil de son ravisseur pour s'échapper. La chaîne de télévision précise que l'homme était casqué. Une fois libérée, la joggeuse aurait été aidée par un gitan qui l'aurait rapprochée de son domicile, poursuit BFM.

    11/10/10

  • Félicitations pour le 35 et le 38!

    35 - Joseph Raymond McCarthy, sénateur du Wisconsin (1908-1957)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_McCarthy

    38 - Brigitte Fossey, âgée de cinq ans, dans le film de René Clément "Jeux interdits", sorti en 1952.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_Fossey

    Un grand bravo pour vous encourager à identifier le 37! Ce fut un héros et son nom ne doit pas rester dans l'oubli!

    Bonne chance et merci à tous!

  • La jeune joggeuse disparue retrouvée vivante

    Un après-midi d'angoisse pour ses parents, et puis le soulagement : Marine, 18 ans, portée disparue depuis le matin alors qu'elle faisait son jogging, a été retrouvée vivante aux alentours de 23h30, hier soir, non loin de chez elle. C'est une patrouille de gendarmes qui l'a découverte, alors qu'elle regagnait son domicile par ses propres moyens.

      Aucune hypothèse n'est à exclure, y compris celle d'un enlèvement. 

     Un vaste dispositif de recherche avait été déployé depuis le début d'après-midi, dimanche, dans le secteur de Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne, après que ses parents ont signalé sa disparition. Marine, étudiante en prépa HEC à Paris, avait quitté le domicile familial dans la matinée, vers 10h45, en tenue de sport.

    Inquiets de ne pas la voir revenir, vers 13 heures, ses parents avaient alerté les gendarmes de Crécy-la-Chapelle. «Avant de partir, elle a déclaré à ses parents qu'elle allait faire un jogging puis elle n'est plus revenue», avait déclaré le procureur adjoint de République de Meaux, André Ribbes.

    Le Parisien - 11/10/10

  • 38 : Qui est-ce? - 35 et 37: deux autres photos!

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    35 (une autre photo de la même personne)

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    37 (une autre photo de la même personne)

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    38

  • Décès de Maurice Allais, 99 ans, prix Nobel d'économie en 1988

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    Paris, palais de l'Elysée, le 14 mars 2005. Jacques Chirac avait élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur l'économiste Maurice Allais, prix Nobel d'Economie en 1988 et physicien de renom.

    (Cliquez sur la photo)

    Devenu en 1988 le premier lauréat français du prix Nobel d'économie, Maurice Allais, ingénieur général honoraire des mines, est décédé samedi à l'âge de 99 ans. Ce prix avait récompensé «ses travaux de pionnier sur la théorie des marchés et l'utilisation efficace des ressources», selon la Banque de Suède.

     

     

    Ses travaux ont essentiellement porté sur le développement de l'économie mathématique, notamment dans le domaine de la théorie de l'équilibre général, de la théorie du capital, de la théorie des choix, et de la théorie monétaire Pionnier des analyses monétaires macrodynamiques, l'économiste, qui dénonçait les excès du libéralisme, notamment l'endettement, a fait autorité pour ses études théoriques du risque, illustrées par son célèbre paradoxe: «moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient».

    Plusieurs livres sur la mondialisation et l'Europe

    Né à Paris le 31 mai 1911, major de Polytechnique (1933), ingénieur des mines et ingénieur-docteur de l'université de Paris, il avait enseigné l'analyse économique à l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris (1944-1988). Il avait été également professeur d'économie théorique à l'Institut de statistique de l'université de Paris (1947-68), et à l'Institut des hautes études internationales de Genève (1967-1970). A partir de 1970, il avait dirigé le centre Clément-Juglar d'analyse monétaire de l'université de Paris-X. Maurice Allais avait parallèlement été directeur de recherche au CNRS à partir de 1954.

    Il était l'auteur de nombreuses études d'économie théorique et appliquée, et d'une quarantaine de livres, dont plusieurs sur la mondialisation et l'Europe, comme «Erreurs et impasses de la construction européenne» (1992), ou «Nouveaux combats pour l'Europe: 1995-2002» en 2003.

    Maurice Allais était Grand officier de la Légion d'honneur, médaille d'or du CNRS (1979), Grand officier de l'Ordre national du mérite.

    Le Parisien - 10/10/10

  • Disparition inquiétante d'une joggeuse de 18 ans en Seine-et-Marne

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    C'est l'inquiétude à Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne. Une jeune joggeuse n'a pas donné signe de vie depuis le milieu de la matinée dimanche, selon le site du Parisien et plusieurs sources contactées par l'AFP. Partie vers 10 heures pour son jogging, la jeune fille de 18 ans n'était toujours pas revenue vers 13 heures. Ses parents ont alors alerté les gendarmes, selon Le Parisien. "Avant de partir, elle a déclaré à ses parents qu'elle allait faire un jogging puis elle n'est plus revenue", a déclaré le procureur adjoint de République de Meaux, André Ribbes.

    Un dispositif de 180 gendarmes a été déployé dans la soirée. Selon Le Parisien, plusieurs brigades cynophiles participent aux recherches. "Les chiens qui suivent la piste de la disparue depuis son domicile perdent sa trace au milieu d'un chemin", écrit le site du journal.

    Des plongeurs sont également en alerte dans la zone située non loin du parc Disneyland Paris, où passe un cours d'eau. Des cavaliers de la Garde républicaine se tiennent également prêts à intervenir demain matin si le jeune fille n'était pas retrouvée, a précisé la gendarmerie. Etudiante en prépa HEC à Paris, la jeune fille vit chez ses parents.

    Un avis de recherche a été lancé par la gendarmerie:

    La jeune fille, Marine, a disparu le 10/10/2010 entre 10h15 et 10h30 à Saint-Germain-sur-Morin (77). Elle mesure 1,68 m et pèse 50 kilos. Ses cheveux sont blonds, longs et attachés. Au moment de sa disparition, elle était vétue d'une veste polaire noire, d'un pantalon noir et chaussée de baskets raining. Elle portait également une paire de lunettes larges de couleur marron. Toute personne disposant de renseignements est priée de prévenir la Gendarmerie 01.64.71.71.00 .

    LCI - 10/10/10

  • Nissan: 600 manifestants pour la libération de René Galinier

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    Le 9 octobre à Nissan-lez-Ensérune

    (Cliquez sur la photo)

    C’est en désespoir de cause que j’ai demandé dans une lettre au président Sarkozy de faire ce qui est dans ses moyens pour que René Galinier soit libéré sous contrôle judiciaire. » Ainsi s’exprime Pierre Cros, maire PRG de Nissan-lez-Ensérune, lorsque s’ébranle la marche silencieuse, au départ de la cave coopérative. Deux mois après son incarcération, près de 600 personnes se sont rassemblées pour réclamer la sortie de prison du "papy tireur".

    Beaucoup de participants avaient lu, le matin même, dans Midi Libre, des éléments à charge inédits livrés par l’avocate des deux cambrioleuses roms touchées à bout portant. Pour autant, les amis de René Galinier n’en démordent pas. 

    Pour eux, c'est une cause humanitaire.« Il est vieux, malade, il a eu une vie irréprochable, il est aimé de tous, il ne mérite pas d’être en prison. Il a commis un acte de peur qu’il regrette, ça s’arrête là, maintient Jean Pons, président du comité de soutien nissanais, au bord des larmes. Ce que dit l’avocate n’engage qu’elle. Je n’ai pas à juger l’acte, ce sera à la cour d’assises de le faire. »

    De son côté, l’avocat de Galinier, Me Bousquet, s’emploie, devant les caméras, à réfuter les accusations de racisme : « Galinier n’a pas tiré sur des Roms en tant que tels. Elles auraient été norvégiennes, ce serait pareil. » Tout faire pour dépolitiser l’affaire, c’est mieux pour son client.

    « Les faits sont graves, admet Thierry, en tête du cortège, mais de là à le garder en prison, à son âge et avec un cancer. Ce qui est arrivé aux cambrioleuses, on va dire que ce sont les risques du métier. » Pour Gunther, viticulteur allemand et nissanais, le problème, c’est l’administration : « Plusieurs mois de détention pour une personne âgée sans que rien ne se passe, c’est trop long, il faut une décision claire et rapide, même s’il doit être condamné. »

    Après la traversée du village, le cortège s’arrête devant le lieu du drame, la maison de Galinier. Devant le portail, une urne collecte les dons pour assurer la défense. Le fils de René Galinier prend la parole, et excuse sa mère qui a préféré rendre visite à son époux. Il lit une lettre envoyée par son père : « Je suis bouleversé par toutes ces personnes qui me soutiennent. Je n’ai jamais été raciste, et je n’ai rien à faire de mes soi-disant défenseurs qui ne me connaissent pas, et ne font qu’affaiblir mon camp. » Me Bousquet annonce qu’il va adresser une troisième demande de libération à la chambre d’instruction. Rapidement et sans bruit, la manifestation se disperse.



    Les amis de Galinier contre la "récupération extrêmiste


    La manifestation était organisée par le comité de soutien, exclusivement composé de Nissanais. Dans le cortège, des étrangers au village n’étaient pas les bienvenus : les identitaires d’extrême-droite, qui ont fondé un comité de soutien national « parasite ». Pas nombreux (moins de 20 militants), mais visibles en queue de cortège.

    Sans autorisation des organisateurs, ils avaient leur propre banderole, tenue par de jeunes skinheads en béret basque. Quand il s’en aperçoit, Pierre Cros, maire de Nissan, dont l’oncle a été décoré de l’Ordre des Justes, veut quitter le cortège. Jean Pons le retient, puis s’énerve : « Ils s’en moquent de Galinier ! Ils veulent qu’il reste en prison pour qu’on parle d’eux ! » Il remonte le cortège et affronte verbalement Richard Roudier, président de la Ligue du Midi. Le ton monte. On ne peut les chasser, on en reste là. « Roudier, il vaut pas une merde ! », lâche plus tard le président du comité de soutien. Après la manifestation, les identitaires haranguent, sur la place du village, un public restreint. Quelques slogans sur les « victimes françaises », contre la « racaille », et puis s’en vont.

    Midi Libre - 09/10/10

     

     

  • "Galinier doit rester en prison": l'avocate de Marina explique pourquoi

    Avocate au barreau de Béziers, Me Mélanie Braudard défend Marina, 21 ans, qui a été grièvement blessée le 5 août dernier à Nissan-lez-Ensérune (Hérault), en cambriolant un retraité. L’incarcération de ce dernier, René Galinier, 74 ans, provoque la forte mobilisation d’un comité de soutien qui manifeste aujourd’hui. Pour l’avocate, qui révèle des détails inédits sur les faits, la détention du mis en examen est parfaitement justifiée.

    Qui sont les deux voleuses de René Galinier ?

    Ma cliente, Marina, est une Serbe de 21 ans, qui vivait en Italie avec ses parents. Il y a deux ans, elle est partie avec un jeune homme. La seconde, Sanela, qui n’a pas d’avocat, est une Roumaine née en Italie, qui n’a que onze ans et est toujours hospitalisée à Montpellier.

    Elle mesure 1,60 m, mais comme Marina, ce sont de tout petits gabarits. On ignore tout de leur vie ici, ces filles ont été lâchées par tout le monde.


    Comment se sont déroulés les faits ?

    Elles sont entrées par effraction chez ce monsieur, après avoir sonné à plusieurs reprises : c’était pour vérifier qu’il n’y avait personne à l’intérieur, ce qui montre qu’elles n’avaient pas l’intention de s’en prendre à quiconque. M. Galinier s’est rendu compte de leur présence, il a appelé les pompiers pour les informer que deux femmes rentraient chez lui. A partir de là, au lieu de sortir et d’attendre les gendarmes, il va chercher le fusil et les cartouches, et leur tire dessus. Tout s’est joué en deux minutes : il rentre dans la première pièce, il tire, fait trois pas en arrière, et tire sur la seconde jeune fille. Puis il recharge son fusil avant de sortir en enjambant Marina.

    Dans quel état étaient-elles ?

    Les gamines étaient complètement éventrées, avec les intestins dans les mains, à ramper en dehors de la maison. Les coups de fusil ont été tirés à moins de deux mètres : elles ont été éventrées l’une et l’autre. De l’estomac au pubis, tout a été emporté. Les deux victimes disent que chacune a aussi été frappée d’un coup de crosse à la tête, ce qui a été constaté à l’hôpital pour la plus jeune. Pour quelqu’un qui affirme avoir eu très peur, le geste est significatif. Marina est sortie fin septembre de l’hôpital, et est repartie avec ses parents en Italie.

    Psychologiquement, comment réagit-elle ?

    Elle a eu très peur, elle ne s’est jamais doutée en entrant dans la maison que ça pourrait finir comme ça. Elle n’a plus du tout envie de rester dans la région. Sa plus grande peur est de revoir M. Galinier.

    Que pense-t-elle de la mobilisation en faveur de René Galinier ?

    Je ne lui en ai pas parlé, car, je pense que se dire qu’on s’est fait tirer comme un lapin et que tout le monde trouve ça légitime, c’est dur à écouter. On n’est pas au Far-West, et le droit à l’autodéfense n’existe pas. Elles n’ont jamais été menaçantes. Il n’y a pas de légitime défense dans ce dossier, car la riposte n’est pas proportionnée à l’attaque. Là, c’est un carnage.

    Le placement en détention, c’est l’application de la loi. Qui a-t-il de plus grave qu’une double tentative d’homicide volontaire ?

    On est passé tout près d’un double meurtre, et la valeur la plus protégée par la loi, c’est celle de la vie humaine. Compte tenu de la gravité des faits, c’est une évidence : il doit rester en détention.

    Comprenez-vous les réactions de soutien à René Galinier ?

    Faut-il débattre de ce que vaut la vie de deux petites Roms ? Si ça avait été celle de deux gamins du village, je suis par certaines que les déclarations n’auraient pas été les mêmes. Ce climat s’intègre dans un contexte qui dépasse ce dossier, qui entraîne énormément de dérives populistes. Je comprends qu’il soit âgé et que la détention ne soit pas facile, mais la loi s’applique à tout le monde pareil. Il y a beaucoup de gens qui sont intervenus sans avoir connaissance du dossier, et contrairement à ce pensent beaucoup de gens, le prévenu, c’est bien M. Galinier.


    Manif à Nissan. Le comité de soutien à René Galinier organise une manifestation cet après-midi, à 14 h 30, à partir de la cave coopérative de Nissan-lez-Ensérune. Par ailleurs, la Ligue du Midi a annoncé jeudi, qu’une cinquantaine de rassemblements seraient mis en place le 16 octobre en France, notamment à Nîmes, Montpellier et Béziers. Un autre rassemblement sera organisé dans un mois, lors d’une prochaine demande de libération de René Galinier.

    Midi Libre - 08/10/10



  • Salaires dans les cabinets ministériels: les plus élevés atteignent 15.117 euros par mois chez Baroin!

    Ces données chiffrées proviennent des réponses de chaque ministère aux questions écrites de l'élu de l'Aisne, René Dosière,  parues cette semaine au Journal officiel et publiées dimanche par le Journal du Dimanche et Le Parisien.

    "Ces salaires sont vraiment très élevés. C'est même plus que le ministre quand il ne cumule pas avec un mandat électif! Et c'est sans compter les avantages en nature comme la voiture de fonction et le chauffeur", déclare M. Dosière.

    Globalement, la moyenne des trois plus gros salaires s'élève à 11.235 euros par mois dans les cabinets des ministres et 9.970 euros par mois dans ceux des secrétaires d'Etat. Cela représente, souligne l'élu, une somme annuelle de 4.625.762 euros pour les 114 collaborateurs les mieux rémunérés des cabinets des 38 membres du gouvernement, Matignon compris.

    Dans le peloton de tête, le cabinet de M. Baroin devance celui du Premier ministre François Fillon (14.086 euros mensuels en moyenne) et celui de la ministre de l'Economie Christine Lagarde (13.948 euros). Loin derrière, en queue de classement, figure le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement, Henri de Raincourt, où la moyenne est quasiment divisée de moitié (8.183 euros).

    "Bien qu'élevées, les rémunérations des conseillers du gouvernement restent très inférieures à celles accordées par l'Elysée. En 2008, la moyenne des cinq rémunérations de contractuels les plus élevées s'élevait à 16.479 euros net par mois, soit près de 50% de plus que la moyenne des ministères", note M. Dosière.

    AFP. 10/10/10

  • Affaire Kerviel: "La Société Générale a menti au tribunal" - La banque avait récupéré 1,7 milliards d'euros

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-economique/jerome-kerviel-1-7-milliards-d-euros-recuperes-1532847

    "La Société Générale doit rembourser les Français", a exigé Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR, souverainiste), en estimant que "le contribuable n'a pas à payer les risques de la spéculation financière".

    "Au moment où on rabote les niches fiscales pour les jeunes mariés et les classes moyennes, les Français seront heureux d'apprendre que le Trésor public a offert une déduction de 1,69 milliard à une banque qui a déjà largement profité de la générosité du gouvernement depuis deux ans", ajoute M. Dupont-Aignan.

    AFP. 10/10/10

  • Le Danube envahi par les boues rouges: une catastrophe sans précédent en Hongrie

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    Le flux toxique issu d'une usine d'aluminium a atteint vendredi le deuxième plus grand fleuve d'Europe. 

    Les boues rouges ont atteint vendredi le beau Danube bleu. Le flux toxique a commencé à s'écouler dans le deuxième plus grand fleuve d'Europe, après la Volga, vers 8h30, par l'un de ses affluents, le Raab. Les premiers poissons morts ont été vus sur le grand fleuve, a confirmé le chef régional des Services anticatastrophes, Tibor Dobson : «Nous avons constaté des pertes de poissons sporadiques là où le Raab se jette dans le Danube.»

    Les boues avaient auparavant détruit tout l'écosystème de la Marcal, une petite rivière située à proximité de l'usine d'aluminium où s'est produit l'accident industriel, qui a fait quatre morts. Le premier ministre hongrois, arrivé sur place, a découvert un paysage de cauchemar dans l'odeur âcre de la décomposition de centaines de kilos de poissons morts.

    La crainte d'un désastre similaire dans le Danube lui-même était vendredi à l'ordre du jour. L'Union européenne et des responsables écologiques redoutent une catastrophe environnementale qui affecterait une demi-douzaine de pays si la coulée contaminait le Danube. Selon la Commission internationale de protection du Danube (ICPDR), cet accident industriel majeur pourrait causer des dommages durables aux hommes ainsi qu'à la faune et à la flore du fleuve.

     

    Écosystème détruit 

     

    Le pire n'est cependant pas sûr. Tout dépendra d'un facteur bien connu des étudiants en chimie, le pH, le potentiel hydrogène, qui mesure la concentration en acides et en bases. Selon les Services des eaux, le taux alcalin, c'est-à-dire le taux de bases dans l'eau, avait atteint 9,4 vendredi à midi, contre environ 9 plus tôt dans la matinée, au confluent de la rivière Raab avec le Danube. Mais il était redescendu plus tard dans la journée à 8,4, puis 8,04, après que le flux toxique eut rejoint le cours principal du fleuve. La normale est de 8 et le maximum de 14. La baisse du taux alcalin est dû au fort débit du Danube, qui dilue les boues, explique Éric Thibaud, écotoxicologue à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), établissement public français qui suit de près les événements.

    Reste un autre danger, à moyen et long termes, mais beaucoup moins visible. «Nous ne connaissons pas la composition exacte des boues, ni quelles quantités de métaux toxiques elles contiennent, précise Éric Thibaud. Des métaux toxiques tels que le chrome, le fer ou le cadmium, par exemple, pourraient contaminer les poissons, et ensuite ceux qui les consommeraient.» Les remèdes sont artisanaux. Vendredi, les autorités continuaient à déverser dans les eaux du plâtre et des acides, afin de réduire le niveau de toxicité de l'eau en rééquilbrant le pH.

    Pour la rivière Marcal, située à proximité des lieux de l'accident, le sort en est jeté. «L'écosystème complet de la rivière Marcal a été détruit, car le taux alcalin très élevé a tout tué», a déclaré Tibor Dobson. Après un tel désastre, la vie ne pourra renaître qu'après trois à cinq ans dans la rivière, estime le directeur de l'organisation de protection de la nature WWF à Budapest, pour qui l'ampleur de la catastrophe écologique reste encore difficile à cerner. «Nous avons cru que le volume d'eau de la Raab allait diluer la pollution, mais malheureusement cela n'a pas été le cas, explique-t-il. Nous espérons quand même que la branche principale du Danube va s'en tirer sans trop de dégât» grâce à son volume d'eau nettement plus important, a-t-il ajouté. Selon Gabor Figeczky, il faudra attendre les résultats des analyses, qui seront connues au plus tard aujourd'hui.

    L'accident, dont les causes restent à élucider, a fait quatre morts, dont une petite fille de 14 mois, et plus de 150 blessés, selon un nouveau bilan officiel. Trois personnes sont toujours portées disparues. 

    Avec AFP et AP - Le Figaro - 10/10/10

  • BRAVO pour le 36!

    Vous avez reconnu facilement Orane Demazis (1894-1991), la célèbre Fanny de Marcel Pagnol!

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Orane_Demazis

    Mais il reste à identifier le 35, au nom très connu, et le 37 qui fut un héros!

    Bon courage à tous et à toutes!

    Et merci de participer à Qui est-ce?

     

     

  • 35 - 36 - 37 - Qui est-ce?

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  • Le médecin aixois accusé de racisme veut réhabiliter son honneur

    "Cette affaire a été montée de toute pièce par Monsieur Mazoir. C'est un fabulateur", explique calmement au Post, l'ophtalmologiste accusé d'avoir tenu des propos racistes à l'un de ses clients.

    Dans cette histoire, c'est la parole d'un homme contre un autre. Deux versions s'affrontent : celle de Mohamed Mazoir, un ingénieur de 35 ans dénonçant les propos racistes que l'ophtalmologiste de sa fille de 6 ans aurait tenus à leur encontre. Et celle du praticien, qui réfute en bloc les accusations que Mohamed Mazoir a tenues auprès de plusieurs médias nationaux.

    "C'est un homme bien organisé, il a dépêché des caméras devant mon cabinet. Il a même rédigé des communiqués à destination des médias. Mais tout cela est faux", maintient l'ophtalmologiste.

    Une version que confirme au Post, le procureur adjoint de la République d'Aix-en-Provence. Le parquet assure "qu'au regard des témoignages recueillis, les faits rapportés paraissent infondés".

    "J'ai été en contact avec les policiers qui m'ont affirmé qu'après plusieurs auditions de témoins, j'étais blanchi", affirme au Post le médecin.

    Mais il ne compte pas en rester là. "Je suis victime dans cette affaire, mon nom sali, ma famille est en pleurs, et je reçois des lettres de menace", nous confie ému le praticien.

    "J'ai porté plainte dès jeudi auprès du commissariat. Je veux réhabiliter mon honneur, mais je sais bien que cette histoire va me coller à la peau. Elle me suivra toujours", ajoute-t-il avec amertume.

    Contacté par Le Post, l'ophtalmologiste a accepté de revenir sur les faits:

    Quelle est votre version des faits ?
    "M. Mazoir a totalement inventé du début jusqu'à la fin cette histoire. C'est un fabulateur. Au départ c'est un monsieur qui est pressé, qui n'accepte pas d'attendre. Il a fait pression devant mes collaborateurs pour passer devant les autres. Quand il a commencé à crier, je suis sorti de mon bureau pour le calmer et le rassurer en lui demandant d'attendre. Je lui ai proposé de partir s'il ne voulait pas attendre. Comme j'ai refusé de le prendre immédiatement, il est parti. Pour finalement revenir dix minutes après, alors que j'étais en consultation avec un patient et ses deux enfants.
    C'est là qu'il est entré dans le cabinet en m'accusant de racisme. Il a crié très fort, mon patient a tenté de le calmer. J'ai été contraint de le mettre à la porte."

    Connaissiez-vous Mohamed Mazoir ?
    "C'est quelqu'un que j'ai déjà eu au cabinet, il était venu avec sa fille. Donc si j'étais vraiment raciste comme il le dit, je ne l'aurais pas accepté dès le premier jour. Mais la visite s'était très bien passée."

    En savez-vous plus sur le profil de cet homme ?
    "Je ne sais rien sur lui personnellement. Cependant, j'ai pu lire dans un article du Nouvel Observateur que ce genre d'histoire lui est déjà arrivée. Il a accusé son ancien patron de racisme. Il semble y avoir un problème pathologique chez cet homme. C'est un fou déséquilibré."

    Que pensez-vous des accusations de Mohamed Mazoir ?
    "Je trouve tout cela très injuste. Monsieur Mazoir est un homme isolé qui se sert du racisme pour faire monter son histoire. Mais tout cela a été bien trop loin. Ce qu'il a fait est très grave. Il a alerté toute la France. C'est un homme bien organisé, il a dépêché des caméras devant mon cabinet, il a même rédigé des communiqués à destination des médias. C'est une aberration, tout est calculé."

    Quelles ont été les répercussions de ces fausses accusations ? "Psychologiquement c'est très difficile pour ma famille, mes proches et pour moi. Quand ma femme a vu l'information circuler dans les médias, elle m'a appelé en pleurs."

    Avez-vous reçu des soutiens ?
    "J'ai reçu beaucoup de soutien de la part de mes patients et de mes confrères. Mais rien du conseil de l'Ordre des médecins et des syndicats de médecins. Ils ont peur de se mouiller."

    Que comptez-vous faire maintenant ?
    "J'ai d'ores et déjà porté plainte. Je me suis rendu spontanément au commissariat pour apporter ma version des faits jeudi. Les policiers m'ont rapporté que j'étais blanchi dans cette affaire. Par ailleurs, Roselyne Bachelot a réagi sur cette affaire en demandant ma radiation à vie du corps des médecins. J'espère qu'elle va m'apporter son soutien maintenant que la vérité a éclaté."

    Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ?
    "Je suis mal, cette affaire va me coller à la peau. Elle me suivra toujours."

    LE POST - 09/10/10

  • VIDEO "C'est une invention pure et simple" déclare le médecin accusé de racisme par Mohamed Mazoir

    http://www.dailymotion.com/video/xf4gyh_quot-c-est-une-invention-pure-et-s_news

    08/10/10

  • Jeux vidéo: de la niaiserie comme l'un des beaux-arts

    Dans un article récent paru dans le Monde daté du 3 octobre, Jean Clair dénonce brillamment les « traders » du marché de l’art contemporain. « La mutation s'est faite à l'occasion des transformations d'un marché de l'art qui, autrefois réglé par un jeu subtil de connaisseurs, directeurs de galeries d'une part et connaisseurs de l'autre, est aujourd'hui un mécanisme de haute spéculation financière entre deux ou trois galeries, une maison de ventes et un petit public de nouveaux riches ». Objet de spéculation, entreprise de potlatch pour oligarques en quête de reconnaissance culturelle, recyclage de liquidités et de symboles, ce territoire aux limes indéfini allie les fumisteries les plus grossières aux stratégies mercantiles les plus patentes.
    Ainsi la combine actuelle pour donner du lustre à l’insignifiance est-elle d’organiser une rencontre improbable entre ce que la patine du temps a consacré comme valeurs artistiques, ce que l’on nomme la high culture, le patrimoine reconnu comme tel, et ces produits au goût vulgaire, kitch, parfois douteux et répugnant, flirtant autant avec l’infra conscient le plus marécageux et la superficialité infantile de la production de masse actuelle. L’association entre les noms de Takashi Murakami et Versailles, le palazzo Grassi et Jeff Koons, en attendant d’autres joyeuses sauteries, n’a pas été sans provoquer des sursauts d’indignation, qui paraissent malheureusement assez vains si l’on considère que c’est finalement tout le legs patrimonial qui est aujourd’hui livré à l’avidité marchande. Mais il est vrai que l’objet d’art en soi, en ce qu’il attire tous les désirs de beauté et d’âme, ainsi que les cadres prestigieux de notre Histoire, ont de quoi rendre sensible la question de l’édulcoration de l’art, de sa banalisation et de sa survie dans un monde où la laideur est reine.

    Cette laideur hante surtout d’ailleurs les circuits virtuels de ce qu’il est convenu d’appeler la nouvelle convivialité, laquelle bien sûr ne saurait être qu’une parodie, au même titre que la poupée gonflable en guise d’aventure galante. La « toile » est donc devenue cette demeure d’une araignée monstrueuse, mondiale, qui ronge les cervelles, les énergies et les cœurs. Le domaine absolu de l’artifice, qui se pare outrageusement des vertus de l’authenticité. Le Diable n’aurait pas fait mieux.

    Les jeux vidéo sont tristes à mourir, avec leur univers de pacotille, leurs zombis mimant grotesquement la vie, leur violence hyperbolique pour adolescents masturbateurs, leurs plongées dans des boyaux opaques où se mêlent fantasmes destructeurs et amoralisme tranquille. Le jeu vidéo ne pouvait qu’obtenir un immense succès dans un univers qui juxtapose la propreté aseptisée du calvinisme à la puanteur du caca refoulé. Et les écrans sur lesquels heurtent les fronts plissés engendrent autant de profits que la pornographie électronique.

    Il ne lui manquait plus que de s’investir dans le marché de l’Art, avec un grand A. La galerie parisienne Arludik (on notera l’écriture phonétique, qui dénote chez ces gens une imagination potache assez pitoyable, et l’inévitable « ludique », traduction la plus manifeste de la débilité moderne – faut qu’ça décoiffe ! Faut s’marrer ! Connards !) s’y emploie à l’occasion d’une exposition de toiles qui ont servi d’illustrations de base à un jeu vidéo intitulé Assassin’s Creed. Chaque toile est vendue entre 500 et 2000 €. C’est un début. L’agent en mal de « coups » ne manquera pas dans ce domaine encore relativement vierge d’Ambition (avec un grand A).

    Car, de façon plaisante, l’argumentation visant à justifier une telle entreprise ne manque pas de piquant. On remarquera que le jeu vidéo est loin d’obéir aux critères dogmatiques d’une abstraction qui s’est imposée dans l’après-guerre comme l’unique manière de concevoir l’art. L’adolescent actuel n’aurait certes pas supporté de décharger son adrénaline sur des magmas à la Pollock ou même des jets de lumière à la Kandinsky. Le goût de l’adolescent est resté à peu près celui de l’art pompier du 19e siècle, et son imagination ne saurait aller plus loin. D’ailleurs, à y regarder de plus près, le contenu même des jeux qui nourrit la fable est de la même facture : l’intrigue de Assassin’s Creed, mimant à sa façon le modèle du « choc des civilisations » dont se nourrit le délire atlantiste, ne met-il pas aux prises les Templiers et la secte des Assassins ?

    Mais ce n’est pas encore là qu’on atteint la bêtise dans sa plus grande profondeur. Car au fond, la Chanson de Roland use du même manichéisme. Mais il est vrai que notre chef d’œuvre médiéval est transfiguré par la langue enluminée de (peut-être) Turold, tandis que le jeu vidéo n’est qu’un fatras d’images besogneuses, aussi pesantes que la prose d’un Bernard Henri Levy. Ce qui n’est pas peu dire.

    Comme les théoriciens (les promoteurs ?) de l’Art contemporain, pour vendre leur camelote, comme des larrons menteurs, n’en sont pas à une palinodie près, ils invoquent maintenant les mânes de la Renaissance. Car le jeu vidéo, fatalement, ne pouvant être que figuratif, ils effectuent un virage à 180 degrés. Cet art méprisé, condamné, voué aux gémonies, le voilà qui renaît de ses cendres, pour la plus grande gloire du dieu dollar. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! Non seulement on redonne hypocritement de la valeur à la représentation de la figure humaine (même dégradée), mais on invoque le Grand Art, celui de la Renaissance, pour justifier ce changement acrobatique de ligne idéologique et mercantile. Voilà que les designers qui conçoivent ces jeux sont assimilés aux « auteurs » du quattrocento, à Leonard et à d’autres. On argue, pour produire ce grotesque rapprochement, de la méthode de travail utilisée. En effet, les artistes de la Renaissance produisaient leurs œuvres dans des ateliers, et il est parfois difficile de démêler dans une création ce qui est de la main du maître et de ce qui est de l’exercice d’un élève et disciple.

    Toutefois, au-delà des apparences qui trompent, il faut rappeler, pour disqualifier une telle prétention, quel était le projet humaniste des artistes de la Renaissance Leur foi dans la transmission artistique, leur croyance en une hiérarchie des valeurs, leur adhésion à l’idée intransigeante d’une Beauté transcendante, leur aristocratisme sans concession, sont très éloignés du souci industriel actuel, pour qui le succès est l’unique valeur, comme aussi bien le cours de bourse et le marché, et qui s’inspire, dans son style, son goût et ses aspirations, de tout ce qu’une société de masse secrète de plus lourd, de plus bête et de plus grossier.
    Claude Bourrinet

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    VOXNR - 09/10/10