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  • A la recherche d'un temps perdu

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    (Cliquez sur la photo)

     

    Lorsqu'un commissaire-priseur pénètre en juin dans un appartement parisien inoccupé depuis des dizaines d'années pour faire un inventaire, il pense pénétrer dans le château de la Belle au bois dormant, où le temps s'est figé en 1900: il y trouvera un chef d'oeuvre du peintre Boldini.

    Dans ce décor recouvert d'une épaisse couche de poussière, il va découvrir à défaut d'une belle endormie, un trésor : une toile magnifique du peintre italien Giovanni Boldini, très en vogue au 19ème siècle. Cette toile vient d'être adjugée à Paris pour un prix record mondial de 2,1 millions d'euros.

    "Il y avait une odeur de vieille poussière, on adore ça", a raconté à l'AFP Me Olivier Choppin-Janvry, qui a fait la découverte. Dans cet appartement de 140 mètres carrés, aux plafonds à caissons, avec une cuisine encore équipée d'une immense cuisinière à bois surmontée de sa hotte et d'un évier en pierre, rien n'avait changé depuis des lustres.

    La dernière habitante de l'appartement, petite-fille de la femme qui a servi de modèle à Boldini, était partie vivre dans le sud de la France, avant la deuxième guerre mondiale et avait fermé l'appartement, pour ne plus jamais y revenir.

    Cette femme vient de décéder à l'âge de 91 ans, après avoir payé pendant 70 ans toutes les charges de l'appartement, situé dans un immeuble sur cour, non loin de l'église de la Trinité, à Paris.

    Le tableau de Giovanni Boldini (1842-1931) était accroché dans le salon et représente une superbe femme, Marthe de Florian, nimbée dans une robe du soir en mousseline rose pâle.

    En reconstituant l'histoire, à partir des nombreux documents trouvés dans l'appartement, "c'était des gens qui ne jetaient rien", les experts sont arrivés à la conclusion que Mme de Florian était ce qu'on appelle à l'époque "une demi-mondaine" ou une cocotte. Actrice de théâtre, Marthe de Florian - un nom d'emprunt-- était d'une beauté exceptionnelle.

    Cette femme avait de nombreux admirateurs qu'elle recevait dans son appartement. "Elle classait les lettres d'amour de ses amants, par expéditeur, en petits paquets retenus par des rubans de couleur différente", raconte un expert qui s'est occupé de l'inventaire.

    Dans ses tiroirs, on a aussi retrouvé des cartes de visite d'hommes politiques de l'époque, comme Clemenceau, Waldeck-Rousseau, Doumergue ou Deschanel.

    Lorsque le commissaire-priseur a découvert le tableau, il a eu un doute sur son authenticité et a demandé à un expert de l'examiner.

    "Aucun livre de référence consacré à Boldini ne faisait mention de ce tableau, qui n'avait jamais été exposé", a indiqué Marc Ottavi, l'expert consulté. Il tombe cependant sur une carte de visite de Boldini, avec quelques mots faisant comprendre qu'il faisait partie du cercle des amoureux de Mme de Florian. "Nous avions le lien, et j'étais sûr à ce moment-là que c'était bien un Boldini de très belle facture", a-t-il ajouté.

    L'équipe de Marc Ottavi a cependant continué ses recherches et a fini par trouver une mention de ce tableau peint en 1898, lorsque Mme de Florian avait 24 ans, dans un livre publié en 1951 par la veuve du peintre.

    Pour le portrait de Mme de Florian, le prix de départ a été fixé à 300.000 euros. "Nous avions 10 personnes au téléphone et des intéressés dans la salle", raconte M. Ottavi.

    Très vite, le tableau est monté à 1,3 million d'euros, et a finalement été adjugé à un amateur en salle pour 1,7 million d'euros, ce qui aboutit à un prix frais compris de 2,1 millions d'euros, un record mondial pour l'artiste.

    "C'était un moment magique, on voyait que l'acquéreur aimait le tableau, il a payé le prix de la passion", a ajouté M. Ottavi.

    AFP. 07/10/10

     

     

  • Le récit d'anciens camarades de classe d'Anne Frank en passe d'être publié

    Six anciens camarades de classe d'Anne Frank ayant survécu à l'Holocauste relatent leurs souvenirs dans un ouvrage dont les droits internationaux étaient négociés jeudi au Salon du livre de Francfort.

    "C'est un livre très simple et emprunt (sic) de dignité, qui rencontre un fort intérêt" lors de ce salon, le plus important du monde dans le secteur de l'édition, a déclaré à l'AFP Robert Walsh, l'agent littéraire qui en détient les droits.

    Sur les 21 élèves de la classe d'Anne Frank au Lycée juif d'Amsterdam, onze ont survécu à la Seconde Guerre mondiale, et six sont encore en vie, a-t-il ajouté.

    L'un d'eux, Theo Coster, s'est caché pendant la guerre, avant de s'installer à Tel Aviv et de devenir concepteur de jeux et gadgets. A 80 ans, il s'est mis à recueillir les témoignages des cinq autres octogénaires survivants, aux Pays-Bas, en Israël et au Brésil.

    "Ils connaissaient tous Anne Frank et s'en souviennent", a ajouté M. Walsh. Ils relatent leur vie en clandestinité ou leur déportation mais n'apportent pas d'éléments nouveaux sur la vie d'Anne Frank, a-t-il précisé.

    M. Walsh n'a pas voulu préciser pour quelle somme les droits du livre, une adaptation d'un documentaire réalisé par Theo Coster et déjà en vente aux Pays-Bas, étaient négociés, parlant seulement d'une "belle somme".

    Des accords ont déjà été conclus pour la France, l'Italie et le Portugal et des négociations sont en cours pour une traduction en anglais.

    Anne Frank, cachée avec sa famille et quatre autres juifs ont été dénoncés puis arrêtés le 4 août 1944, et envoyés dans des camps de concentration. Anne Frank mourut du typhus en 1945 au camp de Bergen Belsen (nord de l'Allemagne).

    Son journal, devenu l'un des ouvrages les plus lus au monde, avait été découvert par une amie de la famille, Miep Gies, peu après le passage des nazis.

    Une quizaine d'anciens camarades d'école primaire et du lycée d'Anne Frank s'étaient déjà réunis fin 2009 pour évoquer leurs souvenir dans une émission de télévision néerlandaise.

    AFP. 07/10/10

     

  • VIDEO Obama perd son sceau présidentiel

    http://www.youtube.com/watch?v=a6zu8D05ECY

    05/10/10

    Le précieux sceau du président des Etats-Unis est tombé avec fracas du pupitre de Barack Obama pendant que celui-ci prononçait un discours.

    « Ca va, vous savez tous qui je suis ! », a plaisanté le chef de l'état, déclenchant les rires de l'assistance. « Mais je suis sûr qu'en ce moment précis il y a quelqu'un en coulisse qui est vraiment nerveux, vous ne croyez pas ? Il se liquéfie », a-t-il ajouté en riant également, faisant allusion à la personne qui avait accroché le sceau de façon aussi peu solide. Et de reprendre le fil de son discours sur un « Où en étions-nous… »

    L'incident s'est produit à mi-parcours de l'intervention de Barack Obama au « Sommet des femmes les plus puissantes » organisé par le magazine « Fortune » au Carnegie Mellon Auditorium.

    (AP) Le Soir.be - 06/10/10

  • Israël spécialiste de la guerre électronique

    Ses as de l'informatique peuvent frapper les centres de contrôle du monde entier.

    La récente attaque des systèmes informatiques iraniens par le virus Stuxnet a attiré l'attention sur une unité israélienne spécialisée dans la guerre électronique, connue sous le nom d'unité 8 200. Constituée à l'origine pour écouter les télécommunications adverses, cette branche de l'Aman, les services de renseignements militaires israéliens, a depuis les années 1990 étendu son domaine d'action à la guerre informatique.

    À cette époque, un informaticien du Shin Beth, les services de renseignements intérieurs, parvient, pendant un exercice de sécurité, à pénétrer dans le système informatique d'un important dépôt de carburant au nord de Tel-Aviv. La décision est alors prise de se prémunir contre d'éventuelles attaques de ce type, mais aussi d'étudier les nouvelles possibilités d'offensives informatiques. Le système de conscription israélien offre à l'armée un vivier important de spécialistes. L'unité 8 200 s'est pendant longtemps intéressée essentiellement aux linguistes, et se met à recruter dans les programmateurs et ingénieurs informatiques.

    En décembre 2009, le général Amos Yadlin, commandant de l'Aman, avait annoncé pendant une conférence organisée par l'Institut d'études de sécurité nationale à Tel-Aviv, que le champ de bataille informatique faisait partie intégrante de la doctrine israélienne de défense. «Nous sommes totalement autonomes sur ce plan, et ne dépendons d'aucune assistance ou technologie étrangère. C'est un domaine qui est parfaitement connu par les jeunes Israéliens, dans un pays récemment baptisé la “nation des start-up”», avait expliqué ce général d'aviation, ancien de l'escadrille qui avait mené le raid contre la centrale nucléaire irakienne d'Osirak en 1980.

     

    Curieuse panne

     

    «Le cyberespace offre à de petits pays et à des individus une puissance jusqu'alors réservée aux grands États. Le potentiel existe pour appliquer des frappes… capables de compromettre les centres de contrôles militaires et économiques de puissances étrangères, sans limites géographiques», avait-il conclu.

    La rumeur veut que de jeunes pirates informatiques aient été enrôlés dans l'unité 8 200. Les passerelles créées entre cette branche des services de renseignements et les entreprises informatiques israéliennes sont plus certaines. Les anciens de l'unité 8 200 sont nombreux à travailler dans le secteur informatique israélien, qui compte parmi les plus performants du monde, notamment dans le domaine des programmes antivirus.

    Selon le magazine Jane's, spécialisé dans les questions de défense, le mystérieux raid de septembre 2007 contre des installations secrètes syriennes, attribué à l'aviation israélienne, aurait été précédé par une curieuse panne informatique des systèmes de radars et de DCA syriens.

    Des indices découverts dans les algorithmes du programme Stuxnet, ayant infecté, entre autres, les systèmes informatiques iraniens, feraient référence à l'héroïne biblique Esther. Les liens éventuels entre cette offensive virtuelle et Israël ne seront sans doute jamais prouvés, mais la suspicion des milieux du renseignement est forte.

    Le Figaro - 06/10/10

  • Pour mieux vendre en France, Mohamed doit s'appeler "Alexandre"

    Un jeune a porté plainte pour discrimination à l'encontre de l'entreprise où il effectuait son stage. Celle-ci lui aurait demandé de changer de prénom quand il démarchait au téléphone des clients. Un «délit pénal», assure l'avocat du lycéen. L'entreprise conteste les faits.

    «Je suis français, né en France et je veux vivre avec mon vrai prénom comme tout le monde». Un lycéen prénommé Mohamed, en stage dans une société de livraison des Ardennes, a porté plainte cette semaine pour discrimination contre sa direction. Ses employeurs, assure-t-il, lui aurait demandé de se présenter par téléphone aux clients sous le prénom «Alexandre», plus vendeur selon eux que «Mohamed».

    Tout commence lorsque le jeune homme, élève en terminale comptabilité au lycée d'Etion, à Charleville, accepte un stage d'un mois à Tournes comme commercial au sein de la société Maximo, chargée de la vente et livraison de produits alimentaires à domicile. Jusqu'ici, plusieurs élèves ont déjà effectué des stages dans cette entreprise, sans jamais rencontrer le moindre problème. La mission de Mohamed est simple : il doit proposer au téléphone des promotions aux clients de l'enseigne.

    Mais, rapidement, selon lui, son prénom dérange. «J'avais préparé mon argumentaire ainsi : 'Service clientèle, bonjour. Mohamed à l'appareil', quand le directeur adjoint est venu vers moi pour me dire : 'Mohamed, ce n'est pas courant. Tu vas t'appeler Alexandre, ça passe mieux'», rapporte le jeune homme. Choqué par la demande, le lycéen se plaint auprès du directeur local de l'entreprise. Dans la foulée, assure-t-il, il est mis à la porte.

     

    L'entreprise conteste les faits

     

    «Le directeur auprès duquel je me suis plaint m'a remercié comme si j'étais en tort. Ma dignité a été rabaissée», explique le jeune homme, bien déterminé à aller jusqu'au bout de son action en justice. Son avocat, de son côté, se montre confiant, dénonçant un «délit pénal». «Le fait de demander à quelqu'un de changer ou de franciser son prénom parce qu'il a une consonance étrangère, c'est une discrimination fondée sur les origines et sur le patronyme. C'est passible du tribunal correctionnel pour le représentant de l'entreprise qui s'est rendu coupable de cet agissement», a ainsi assuré Xavier Médeau sur Europe 1.

    Contacté par lefigaro.fr, les dirigeants de Maximo, l'entreprise aujourd'hui mise en cause, contestent farouchement les faits. «Lors de la découverte du poste de télévendeur, le stagiaire a suivi le script habituel d'appel clients. Il est d'usage dans la profession que les télévendeurs changent leur prénom, ce qui leur permet de préserver leur identité et ainsi d'éviter de s'exposer personnellement», affirme la société, qui précise qu'elle se réserve le droit de demander réparation en justice pour atteinte portée à l'image.

     

    Un précédent jugé

     

    Difficile de dire si cette pratique est courante dans le monde du travail. Contactée par lefigaro.fr, la Halde indique qu'elle ne dispose pas de chiffres exacts sur la question. D'une façon générale, tient-elle toutefois à rappeler, l'origine reste le principal motif de discrimination au sein de l'entreprise, avec 28% des discriminations enregistrées en 2009 (Rapport annuel 2009 de la Halde).

    En matière de justice, il existe toutefois un précédent. Le 10 novembre 2009, la cour de Cassation a en effet jugé que «demander à un salarié de changer de prénom» s'apparentait à une forme de discrimination. Dans cette affaire, qui se déroulait à Marseille, il s'agissait déjà d'un homme prénommé Mohamed, à qui son entreprise - une maison de retraite - avait conseillé d'utiliser plutôt le prénom «Laurent». L'employé avait accepté, avant de se rétracter, deux ans plus tard, et de saisir la justice.

    Dans son arrêt (consultable ici), la cour de Cassation avait estimé qu'au regard des articles L. 1132 1 et L. 1134 1 du code du travail, «le fait de demander au salarié de changer son prénom de Mohamed pour celui de Laurent est de nature à constituer une discrimination à raison de son origine». L'employé s'était vu verser de la part de son entreprise 2500 euros de dommages et intérêts.

    Le Figaro - 06/10/10

  • Le "beau geste" de la SocGen

    La banque française Société générale exclut de réclamer l'intégralité des 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts infligés par la justice à son ancien trader Jérôme Kerviel.

    La Société générale aura pris son temps. Après s'être félicitée que le «préjudice moral et financier exceptionnel subi par la banque et ses salariés» ait été reconnu par le jugement prononcé aujourd'hui à l'encontre du trader Jérôme Kerviel, la banque vient de retourner «sa veste».

    La banque vient de faire savoir qu'elle excluait de réclamer l'intégralité des 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts infligés par la justice à son ancien trader Jérôme Kerviel, selon les déclarations de la directrice de la communication du groupe, Caroline Guillaumin.

    «Il n'est pas question de réclamer de telles sommes à un homme seul. Est-ce qu'on a l'intention d'aller endetter Jérôme Kerviel sur 177.000 années ? La réponse est non», a-t-elle déclaré sur France Info. «On est totalement ouverts à trouver une solution à la fois dans l'intérêt de nos actionnaires et de nos salariés et en prenant compte la situation de Jérôme Kerviel», a-t-elle ajouté.

    Caroline Guillaumin a toutefois précisé que la Société générale attendrait le résultat de l'appel interjeté par le trader reconnu coupable mardi d'une perte de trading de 4,9 milliards d'euros et condamné à trois ans de prison ferme. Et d'ajouter : la question des dommages et intérêts se posera à la fin de cette procédure. La banque pourrait ainsi chercher à récupérer tous les gains que Jérôme Kerviel pourrait tirer de cette affaires, notamment les droits d'auteur sur la pulication de son livre , intitulé , L'engrenage mémoire d'un trader, et ceux qui proviendraient d'une éventuelle adaptation de son livre.

    Le Figaro - 06/10/10

  • La presse étrangère juge la peine de Kerviel excessive

    La presse étrangère est unanime et juge excessive la condamnation de l'ancien trader de la Société Générale à cinq ans de prison dont trois ferme et à des dommages-intérêts colossaux de 4,9 milliards d'euros.

    Les journaux anglo-saxons usent de comparaisons différentes pour illustrer l'ampleur de la condamnation infligée à Jérôme Kerviel. Ainsi, Businessweek indique que les observateurs sont «choqués» par le montant exigé qui «équivaut à 20 Airbus A380», écrit le journal avant d'ajouter que «personne ne s'attend à ce qu'il paie une telle somme». Le blog du Wall Street Journal estime que l'ex-salarié de la banque française mettra près de 180.000 années à rembourser la somme avec son salaire actuel. Un des blogs du New York Times avance quant à lui que seuls quatre personnes en France sont en mesure de s'acquitter d'une telle somme.

    Par ailleurs, il est précisé, dans le Financial Times, que l'ancien trader paiera bien plus longtemps la sanction financière que la condamnation à deux ans de prison. Un avocat londonien compare la peine à «des chaînes qui entraveront l'ex-trader pour le reste de sa vie».

     

    Quid de la responsabilité de la banque ?

     

    En outre, la presse anglo-saxonne se montre surprise par l'absence d'inculpation retenue contre la banque. Le Financial Times évoque la surprise d'un avocat basé à New York et Paris face à la très grande clémence accordée à la Société Générale. Ce dernier estime qu'il «est encore plus surprenant que la SocGen n'écope d'aucune peine et que l'intégralité de la culpabilité repose sur les épaules d'un seul homme».

    Le Wall Street Journal note de son côté que beaucoup attendait que la sanction soit partagée entre la banque et le trader. Un blog du Telegraph souligne le contraste entre, d'un côté, les banques qui sont à l'origine de la crise après avoir profité de la bulle du crédit qu'elles ont largement alimenté et qui ont repris leurs activités et retrouvé leur santé antérieure à la crise et les déboires que l'ancien trader connaît aujourd'hui.

     

    Les Etats-Unis sont fréquemment plus sévères

     

    La condamnation de Jérôme Kerviel apparaît toutefois comme étant moins sévère au regard des standards américains. John Coffee, professeur à l'université de droit de Columbia, souligne que «la sanction est particulièrement sevère au regard des standards européens, et moins si l'on considère les standards américains où la condamnation à dix ou vingt ans de prison pour des fraudes en cols blancs n'est pas une exception.»

    La sévérité des sanctions et l'opprobe liée à une condamnation n'empêchent pas les anciens traders de refaire leur vie. Outre-Rhin, le Handelsblatt s'intéresse ainsi à l'avenir de Jérôme Kerviel, se demandant s'il connaîtra le même avenir que Nick Leeson, qui avait ruiné la Barings Bank en 1995. Le quotidien économique allemand rappelle que cet ancien trader vit désormais en Irlande, où il préside le club de football de Galway et est invité à donner des conférences. «Il peut ainsi parler de ses thèmes de prédilection : l'argent et le risque», conclut le Handelsblatt.

    La question n'est pas encore d'actualité. D'autant que Jérôme Kerviel a fait appel de la décision prononcée hier.

    Le Figaro - 06/10/10

  • BRAVO!

    La photo n° 31 était bien celle d'Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes  (30 octobre 1886 - 22 septembre I914)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain-Fournier

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    Voici une autre photo de l'écrivain, prise elle aussi en 1913

    Félicitations à Abad et à Bogomir!

  • Il se filme en train de brûler le Coran, il est poursuivi pour incitation et provocation à la haine raciale

    Un homme, Ernesto Rojas Abbate, qui s'était filmé en train de brûler un exemplaire du Coran puis d'uriner dessus pour éteindre les flammes a été cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour incitation et provocation à la haine raciale, selon le parquet. Il risque cinq ans de prison pour ces images diffusées en direct sur Internet puis sur des sites de partage de vidéo.  Cet homme de trente ans, sans emploi, "ne donne aucune explication particulière", a dit à Reuters le procureur adjoint, Gilles Delorme. 

    C'est Abdelaziz Choukri, délégué général de la Grande mosquée de Strasbourg, qui a prévenu les autorités lundi non sans avoir d'abord dialogué avec cet habitant de Bischheim, une ville de la banlieue de Strasbourg, dont les coordonnées apparaissaient sur les images.  "Il revendique son geste. Il dit qu'il n'est pas d'extrême droite mais qu'il est en France et qu'il peut brûler le Coran, comme il peut brûler le livre de Winnie l'ourson, sans être inquiété", a-t-il relaté. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a annnoncé qu'il allait déposer plainte contre l'auteur de ce qu'il qualifie de "gestes ignobles et honteux" et de "provoocation lourde de conséquence". Le CFCM se dit dans un communiqué "profondément indigné par cet acte abject et inqualifiable qui constitue un véritable délit d'incitation à la haine, à l'intolérance et à la division, et un mépris total pour les valeurs de la République." 

    Sur cette vidéo que Reuters a visionnée, le trentenaire installé dans son salon se pare d'un masque de diable, le retire, déchire des pages du Coran, fait un avion avec l'une d'elles qu'il lance sur deux boîtes dressées comme les tours jumelles de New-York et finit par brûler le livre saint de l'Islam sur son balcon avant d'uriner dessus.
    Selon Abdelaziz Choukri, d'autres vidéos du même auteur seraient visibles sur la toile, qui s'en prennent aux gens du voyage et aux juifs. 

    La révélation de ces faits est intervenue le jour même où le maire de Strasbourg, le socialiste Roland Ries, appelait à la mobilisation après une douzaine d'actes antisémites et antimusulmans, ainsi que l'incendie d'une église protestante, qui ont touché l'agglomération depuis le début de l'année.

    Le Figaro - 05/10/10

    NDB La vidéo a été supprimée à la demande d'Abdelaziz  Choukri

  • Les élèves musulmans envahissent les écoles privées catholiques

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    Des élèves musulmans au collège privé catholique de Saint-Mauront à Marseille

    Le nombre d'élèves de confession musulmane est en hausse dans ces établissements privés, où ils se retrouvent même parfois en majorité. L'enseignement catholique distribue à ses enseignants un manuel de «bonne conduite».

    Dans un lycée catholique, un groupe d'élèves de Terminale refuse d'aller à la piscine pendant le Ramadan sous prétexte qu'ils risquent d'avaler de l'eau. Invoquant une raison d'ordre médical, leurs parents réclament une dispense d'activités sportives. Malaise du côté du corps enseignant : ces activités donnent lieu à une évaluation qui compte pour l'obtention du baccalauréat. Autre lieu, autre scène : une école primaire catholique accueille plus de 200 élèves. Parmi eux, environ 70% sont de confession musulmane. Or, le chef d'établissement décide d'installer une crèche dans le hall pendant l'Avent. Un parent musulman exige alors le retrait de celle-ci, «un musulman ne pouvant pas entendre que Jésus est Fils de Dieu.»

    Les écoles catholiques ne savent pas toujours quelle attitude adopter face à l'islam. Et ce d'autant qu'elles y sont de plus en plus confrontées avec un nombre d'élèves musulmans en hausse ces dernières années. Ils sont même devenus majoritaires dans certaines écoles, notamment à Villeurbanne (Rhône), Marseille ou Mantes-la-Jolie (Yvelines). Un phénomène récent sur lequel a décidé de se pencher le Secrétariat général de l'enseignement catholique (SGEC) en partenariat avec le Service pour les relations avec l'islam (SRI) de la Conférence des évêques. Pendant deux ans, des chefs d'établissements et des experts ont ainsi planché sur cette question. Résultat : un dossier intitulé «Musulmans en école catholique» et chargé d'apporter des conseils pratiques et des outils théoriques aux enseignants. La direction de l'enseignement catholique le diffuse depuis la rentrée auprès de ses équipes éducatives.

     

    «Rester ouvert sans se renier»

     

    Quelles raisons poussent aujourd'hui certains parents musulmans à se tourner vers les écoles catholiques ? La loi, déjà. Elle les y autorise depuis 1959, au motif qu'aucun établissement catholique sous contrat ne peut refuser un élève à cause de sa religion. «Ils pensent aussi que dans ce type d'établissement, au moins, on parlera de Dieu aux jeunes. D'autres y voit également une formation de bon niveau pour leurs enfants», explique Pierre Robitaille, l'animateur du groupe de travail sur les «Musulmans en école catholique» pour la SGEC. Parmi les cinquante premiers lycées du Palmarès Figaro 2010 figurent en effet 80% d'établissements privés, alors même que ceux-ci ne représentent que 20% de l'effectif général. Sans compter que le privé est un bon moyen de contourner la loi de 2004 sur les signes religieux à l'école puisque celle-ci ne s'applique qu'au public.

    Dans le dossier, seize fiches pratiques sont donc mises à disposition des enseignants pour leur permettre de mieux appréhender la religion musulmane et d'en comprendre les mécanismes : «Vocabulaire islamique élémentaire», «Fêtes et évènements en Islam», «Place traditionnelle de la femme en société musulmane» ou encore «Le voile islamique». En plus, le rapport aborde quatorze cas concrets déjà rencontrés dans des écoles et y apporte des «pistes de réflexion et d'action».

    Car le défi de l'enseignement catholique ici est bien de parvenir à rester ouvert à tous sans pour autant se renier. «La foi doit s'exprimer, mais on ne cherche pas pour autant à faire du prosélytisme, prévient Pierre Robitaille. Attention toutefois, si l'ouverture aux autres compte, les enseignants doivent aussi être prudents afin d'éviter que certaines situations ne deviennent ingérables». En témoigne ce geste d'une directrice qui a proposé à des lycéens musulmans une salle pour prier, afin qu'ils évitent de se faire mouiller par la pluie dans la cour de l'école. Ils l'ont transformée en salle de prière et y invitent parfois des personnes extérieures à l'établissement pour prier avec eux. Depuis, la directrice ne parvient plus à utiliser cette pièce pour d'autres activités.

    «L'idée est que les élèves d'autres confessions religieuses pratiquent plutôt leur religion à l'extérieur de l'école, avec des exceptions pour les internats. Dans ces derniers, on peut mettre des salles polyvalentes à la disposition des jeunes, mais elles ne doivent pas se transformer en salle dédiée à la prière, souligne l'animateur du groupe de travail sur «Les Musulmans à l'école». Nous avons une mission d'Eglise. Nous ne sommes pas un self des religions !»

    Le Figaro - 05/10/10

  • 31 - Qui est-ce?

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  • "Extrême-droite sarko-compatible: la preuve par Galinier"

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    Souvenons-nous. Le 5 août dernier, René Galinier, un paisible retraité de Nissan-lez-Ensérune, tire, en état de légitime défense, sur deux jeunes romanichelles qui cambriolaient sa demeure.

    Son arrestation et son incarcération soulèvent une vive et légitime émotion dans le village dont il est une personnalité appréciée et respectée. Immédiatement, ses amis constituent un comité de soutien qui est, de manière significative, domicilié à la mairie de Nissan.

    Le site Nations presse info – considéré habituellement comme un média proche du FN – ne tarde pas à donner au tragique fait divers une audience nationale. Marine Le Pen est la première personnalité politique à prendre position dans cette affaire et à s’étonner du sort réservé au malheureux retraité. La conséquence de cela est que les adhésion au comité de soutien affluent de toute la France et que René Galinier devient pour beaucoup l’incarnation tant de l’échec de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy que du parti pris de certains magistrats que Marine Le Pen dénoncera comme « guidés par des motivations politiques » et rendant « une justice partisane qui se montre impitoyable envers certains citoyens et indulgente avec les criminels. »

    Il y a donc péril pour l’UMP tant locale que nationale et une nécessité d’agir pour mettre un terme à la colère populaire qui gronde, à défaut de pouvoir étouffer l’affaire.

    C’est ce qui a été fait et il est piquant de constater que les dirigeants de l’Union des maquereaux et des pourris, en bon libéraux qu’ils sont, ont externalisé l’affaire en la confiant à un groupuscule d’extrême droite qui s’est reconverti, depuis quelques temps, en société de service spécialisée dans ces bases besognes.

    Ainsi, les responsables du comité de soutien à René Galinier ont bientôt vu se présenter à eux, Richard Roudier, un individu qui, lors des dernières régionales, était à la tête d’une petite liste d’extrême droite - la Ligue du Midi - dont le but avoué était de faire chuter celle dirigée par France Jamet sous la barre fatidique des 10 %. L’homme fut éconduit. C’était malheureusement peine perdue, sorti par la porte l’individu rentra par la fenêtre ! Ainsi, de sa propre initiative, quelque jours plus tard il créait un « Comité Galinier » concurrent et, avec une demi-douzaine de membres du Bloc identitaire - une organisation qui n’hésite plus à vanter dans ses communiqués et sa presse les mérites de députés qui, comme Christian Vanneste ou Lionnel Luca, ont en charge au sein de la mission d’endiguer le renouveau électoral du Front National - organisait une manifestation devant la prison où René Galinier est incarcéré. La manipulation était engagée… Allait suivre plusieurs papiers dans Minute, un hebdomadaire connu pour ses liens étroits avec l’aile droite de l’UMP, et un buzz incessant sur le net relayé par une pseudo-agence de presse Novopress, liée à cette mouvance, le tout avec un but unique, faire oublier le comité officiel de soutien à René Galinier et imposer l’idée que le seul groupe de soutien au retraité était le « Comité Galinier » créé par ces harkis de la droite umpiste.

    C’est donc en toute logique que ce fameux comité organisait une visite de Richard Roudier au retraité prisonnier avec un député UMP, « issu de l’immigration », Élie Aboud, par ailleurs président de l'antenne de Béziers du club « Génération France » fondé par Jean-François Copé.

    L’affaire était bouclée et Nicolas pouvait dormir tranquille, l’affaire Galinier était sous contrôle des siens.
    Christian Bouchet - Editorial
     
     
    VOXNR - 05/10/10 
  • "La petite mosquée dans la prairie" débarque sur le service public

    VIDEO http://www.youtube.com/watch?v=P3f9fPfRAsE

    « La petite mosquée dans la prairie » fait son retour sur les petits écrans français dès ce lundi 4 octobre. Du lundi à vendredi à partir de 17h, les téléspectateurs pourront suivre les saisons 1 et 2 de la série canadienne sur France Ô.

    Déjà diffusée sur Canal + et en Belgique, les aventures de la petite communauté musulmane, installée à Mercy, ville rurale des prairies canadiennes.

    NPI - 05/10/10

  • René Galinier reste en prison

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    Prison de Béziers

     Par crainte de troubles à l'ordre public et pour sa sécurité personnelle, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier a refusé, ce après-midi, la demande de remise en liberté de René Galinier, emprisonné à Béziers. Le 5 août dernier, ce retraité de 74 ans avait tiré sur deux cambrioleuses entrées par effraction dans son domicile à Nissan-lez-Enserune.

    Pour la cour d'appel, « le maintien en détention est l'unique moyen de mettre fin au trouble exceptionnel et persistant de l'ordre public, provoqué par la gravité de l'infraction, les circonstances de sa commission et l'importance du préjudice ».

     Autre argument invoqué par les magistrats montpelliérains à l'appui de leur décision : « Une mise en liberté pourrait aussi susciter l'incompréhension dans l'ethnie d'origine des victimes et faire craindre des représailles à l'égard du mis en examen. »

    Cette décision a fait l'effet d'une bombe au sein du comité de soutien local qui attendait avec impatience la sortie de prison du retraité. « Nous sommes  abasourdis pour ne pas dire atterrés, confie Jean Pons, le président. Ils le maintiennent en prison malgré un état de santé fragile et bien que l'avocat général ait requis sa libération. René Galinier est devenu un otage de l'Etat. Jusqu'à présent, on nous avez demandé de rester calme. Mais là, les limites ont été atteintes et dépassées. L'heure de l'action a sonné.  »  Une manifestation pourrait être organisée samedi à Béziers.

    Un fait divers qui a mobilisé tout un village

    Le cas de René Galinier a suscité une vive émotion dans la région. Alors qu'il faisait la sieste dans son pavillon, le retraité entend du bruit. Selon son avocat, dans une interview accordée à Midi Libre, « il a vu une main passer et s'est levé sans bruit ». Le propriétaire aurait alors tenté d'appeler les secours mais aurait d'abord téléphoné aux pompiers. « Il leur a dit : appelez vite les gendarmes, on va commettre une infraction chez moi ». Pendant ce temps, l'effraction est commise, un volet est crocheté et des personnes entrent chez lui. « Il prend alors le fusil qui est dans la penderie, va chercher des vieilles cartouches dans un tiroir et rappelle la gendarmerie. » Ne voyant venir personne, il aurait selon son défenseur « paniqué et tiré », blessant les deux cambrioleuses âgées d'à peine plus de 15 ans et originaires des pays de l'Est.

    Un comité de soutien, particulièrement actif, s'était monté à l'occasion. Il n'a cessé de faire parler de lui depuis.

    Le Midi Libre - 05/10/10

  • Les Facs s'attaquent aux fautes d'orthographe - Que de perles!

    C’est un constat unanime : trop d’étudiants sont fâchés avec l’orthographe et, plus globalement, avec le français. Une vingtaine d’universités proposent désormais des cours de rattrapage.

    Retour aux fondamentaux! Accents oubliés, phrases sans verbe, participes passés massacrés… Les lacunes des étudiants sont telles que 19 universités (sur 84) lancent en cette rentrée des programmes de remise à niveau. A Amiens, Brest, Dijon, Le Havre, Nanterre, -XI (Orsay) ou Grenoble, ces dispositifs permettent aux 1re année de reprendre les bases de français pendant une trentaine d’heures, par petits groupes.

      
    n’hésite pas à parler de « bataille de l’orthographe ». « La communication écrite et orale est une des conditions nécessaires pour réussir son cursus et trouver un bon travail. Or le niveau des étudiants est très hétérogène. On constate pour certains de vraies difficultés à l’écrit et un manque d’autonomie à l’oral », analyse la ministre de l’Enseignement supérieur, qui appelle toutes les universités à se lancer dans des « programmes de consolidation ».

    Eviter d’amères désillusions sur le marché du travail

    Ce rattrapage commence généralement par un diagnostic. Beaucoup de facs organisent des tests, comme l’UBS (Bretagne-Sud) à partir d’aujourd’hui. « C’est une petite dictée de dix minutes, que passeront les 700 néo-étudiants inscrits en lettres et en sciences humaines. Les 150 qui ont fait le plus de fautes bénéficieront de notre dispositif de remise à niveau. » D’autres s’appuient sur les résultats du bac. A Paris-VI (Pierre-et-Marie-Curie), ceux qui ont eu moins de 7/20 à l’écrit et de 10 à l’oral de français (200 étudiants cette année) sont envoyés dans les ateliers d’expression écrite et orale. « Ça ne sert à rien de se lamenter, il faut agir. Depuis quinze ans, c’est une vraie dérive », plaide Patrick Porcheron, vice-président de la meilleure fac scientifique de France. « Si encore ce n’était qu’un problème d’orthographe ! Mais cela va bien au-delà : les mots sont employés de travers et les phrases construites sans queue ni tête. Un bêtisier permanent ! »
    Comme lui, de nombreux universitaires prennent le taureau par les cornes pour éviter à leurs étudiants d’amères désillusions sur le marché du travail. « A ce niveau d’études, les lacunes que nous constatons ne sont plus acceptables, s’étonne Bruno Sire, patron de Toulouse-Capitole, qui dispense des cours de culture générale aux 1re année de droit. Notre but, c’est d’en faire des juristes capables de rédiger des contrats. Que diront les entreprises de nos étudiants s’ils sont illisibles? »

    Les perles!

    Être xénophobe, c’est quoi ? L’an dernier, un quart des étudiants de -XIII n’ont pas su répondre au quiz proposé par la fac. Et un homicide ? « Pour beaucoup, c’est un meurtre à domicile », soupire Michel Mathieu-, qui y enseignait les lettres jusqu’à l’an dernier. Sporadique ? Un « drogué du sport », ont jugé les adeptes de l’anglicisme.

    Quant à la gérontologie, certains l’ont définie comme l’étude des... fossiles. « On peut en rire, mais au fond, c’est très grave pour leur avenir car au-delà de l’orthographe, on parle de compréhension de mots évidents », poursuit le prof retraité. Les principales lacunes des jeunes adultes ont trait à la grammaire et à la conjugaison. « Cette génération ne connaît pas le participe passé. Pour les livres que j’ai lus, c’est rare d’avoir le s », constate Bernard Fripiat, coach en orthographe . Les accords, mal maîtrisés, leur font mélanger futur et conditionnel, écrire « rosent » au lieu de roses au pluriel, mettre un s à mille... « Comme ils ont du mal à conjuguer envoyer, ils biaisent et écrivent plutôt je vous fais parvenir », poursuit-il.

    Le Parisien - 04/10/10

    

     

     

     

     

     

  • Le Vatican critique le choix du Nobel de médecine

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    Robert Edwards, 85 ans

    Le président de l'Académie pontificale pour la vie, qui s'occupe pour le Vatican des questions éthiques et de défense de la vie, a vivement critiqué le choix de Robert Edwards, "père" de la fécondation in vitro, pour le Prix Nobel de médecine 2010.

    "Sans Edwards, il n'y aurait pas un marché où sont vendus des millions d'ovocytes" et "il n'y aurait pas dans le monde un grand nombre de congélateurs remplis d'embryons", a déclaré à l'agence Ansa Mgr Ignacio Carrasco de Paula.

    "Dans le meilleur des cas, ceux-ci attendent d'être transférés dans des utérus mais plus probablement ils finiront par être abandonnés ou par mourir", a ajouté Mgr Carrasco de Paula, en estimant que "c'est un problème dont est responsable le nouveau Prix Nobel",  Le président de l'Académie pontificale a aussi déclaré à l'agence italienne que "sans Edwards la procréation assistée ne serait pas dans l'état de confusion dans lequel elle se trouve, avec des situations incompréhensibles d'enfants nés de grand-mères et de mères porteuses".

    Une déclaration écrite plus nuancée de Mgr Carrasco a ensuite été diffusée dans laquelle il reprend certains passages de ses déclarations à l'Ansa mais pas tous, en particulier celui où il rend Edwards responsable de la mort de millions d'embryons. Mgr Carrasco a en outre souligné s'être exprimé à titre personnel, pas au nom du Vatican, et en réponse aux sollicitations des médias.

    Le Figaro - 04/10/10

     

     

  • VIDEOS Visite du Maréchal Pétain aux confréries musulmanes - Edouard Drumont

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    Entrevue de Montoire-sur-le-Loir le 24 octobre 1940 - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    http://www.ina.fr/video/AFE85000991/visite-du-marechal-petain-aux-confreries-musulmanes.fr.html

     

    http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/AFE86001467/hommage-a-drumont-a-l-institut-des-questions-juives.fr.html

     Vidéos publiées par Le Figaro le 04/10/10

    Le Figaro - 04/10/10

  • Tramway suisse!

    Tramway-suisse.PNG

    (Cliquez sur la photo)

  • BRAVISSIMO

    à tous ceux qui ont donné les bonnes réponses!

    27 - Lewis Carroll  (1832-1898) http://fr.wikipedia.org/wiki/Lewis_Carroll

    28 - Nicolas Copernic (1473-1543) http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Copernic

    29 - Henri de La Tour d'Auvergne, viconte de Turenne (1611-1675 -mort au combat), Maréchal général des camps et armées du roi. 

     http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_La_Tour_d'Auvergne,_vicomte_de_Turenne

    30 - Michel-Ange (autoportrait) - 1475-1564 -

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel-Ange

    Toutes mes félicitations et tous mes remerciements à ceux qui ont participé à Qui est-ce?

    Les visages oubliés doivent sortir de l'ombre.

    J'espère que ce jeu vous a divertis.

    Je l'arrête momentanément pour ne pas vous lasser!