Dominique Ouattara
Pour comprendre qui est un homme, il est souvent utile de s’intéresser à… sa femme. Nicolas Sarkozy en est un bon exemple. Alassane Ouattara aussi, et l’on comprend mieux, au pedigree de son épouse Dominique, pourquoi l’hyper-classe a choisi ce haut fonctionnaire du FMI comme président de la Côte d’Ivoire.
Dans le quotidien belge Le Soir, Colette Braeckman nous explique qui est Dominique Ouattara.
« Dominique Ouattara, née Novion voici 56 ans, soutient son mari (…). Alors qu’elle était encore Dominique Folloroux, épouse d’un Français, l’ambitieuse et ravissante jeune femme prit, en 1979, les rênes de la société immobilière Aici, gérant les propriétés immobilières du vieux président Houphouët-Boigny et de son collègue Omar Bongo du Gabon. Comment la présidente d’honneur de la Chambre syndicale des syndicats immobiliers de Côte d’Ivoire n’aurait-elle pas rencontré le jeune et brillant Premier ministre du « Vieux », Alassane Ouattara, chargé de remettre le pays sur la voie de la rigueur et de « faire atterrir » la dévaluation du CFA ?
C’est à Neuilly, en 1990, que le maire de l’époque, un certain Nicolas Sarkozy, célèbre leur mariage et le couple aura deux enfants. Par la suite, Dominique Ouattara, qui est aussi très proche des milieux israéliens, progresse dans le monde des affaires : en 1996, la PDG du groupe Aici devient présidente de la société qui gère l’Institut Jacques Dessange, basé à Washington ; et deux ans plus tard, elle acquiert les franchises de « Jacques Dessange » aux Etats-Unis. Salons de coiffure, instituts de beauté, le groupe acquiert une envergure internationale.
Villa à Neuilly et dans le Midi, relations dans la jet-set internationale, le couple Ouattara est riche, très riche, (…). Alors que Simone Gbagbo, élue du quartier populaire d’Abobo, se concentre sur l’action politique, Dominique Ouattara crée la fondation Children of Africa dont son amie, la princesse Ira de Fürstenberg, sera la marraine (…). Cette année, délaissant provisoirement ses affaires, Dominique, blonde et radieuse, a mené campagne aux côtés d’ADO : devenir Première dame est la dernière étoile qui manque au palmarès de celle qui comptait, en 2000 parmi les 40 femmes d’affaires les plus importantes du monde.«
Et encore Colette Braeckman ne nous dit pas tout. En effet, le bimestriel Flash, se fait l’écho d’autres détails dont la presse africaine fait ses choux gras en comparant Dominique Ouattara à Carla Bruni : « Née à Constantine, elle est arrivée en Côte d’Ivoire, à vingt ans, comme l’épouse d’un professeur du lycée technique d’Abidjan qui aurait pu sans mal être son père. Resta-t-il longtemps son mari ? On ne le sait pas exactement. Ce qu’on sait par contre, c’est qu’elle fut très vite soupçonnée d’être le « deuxième bureau » (terme par lequel on désigne la maîtresse en Afrique francophone) du ministre de l’enseignement Bamba Vamoussa, puis du gouverneur de la Banque central des États de l’Afrique de l’Ouest, Abdoulaye Fadiga. Tout ceci semble avoir facilité grandement son ascension sociale et, dès 1979, elle créa AICI, une société de gestion de biens, s’occupant, entre autre, du patrimoine immobilier du président ivoirien. Dans l’entourage d' Houphouët-Boigny, elle fit la connaissance d’Alassane Ouattara dont elle devint … la maîtresse, avant de l’épouser en octobre 1990. »
Loïc Baudoin
http://www.nationspresse.info/
NPI - 27/12/10