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  • Gbagbo exige le départ de l'Onuci et de la force française

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    Laurent Gbagbo a exigé samedi le départ "immédiat" de Côte d'Ivoire des Casques bleus de l'Onuci et de la force militaire française Licorne, alors que la communauté internationale le somme de céder le pouvoir au plus vite à son rival Alassane Ouattara.

    Après l'élection controversée du 28 novembre, Gbagbo et Ouattara, reconnu président par l'ONU et la France notamment, se disputent le pouvoir. Leur duel a déjà débouché jeudi sur des violences ayant fait au moins onze morts et des scènes de guerre à Abidjan et dans l'intérieur du pays.

    "Le président de la République de Côte d'Ivoire vient de demander le départ immédiat de l'Onuci (quelque 10.000 Casques bleus, ndlr) et des forces françaises (environ 900 hommes) qui la soutiennent", selon un communiqué du gouvernement Gbagbo lu à la télévision d'Etat RTI.

    Il a accusé l'Onuci, "agent de déstabilisation", d'avoir transporté et fourni des armes pour l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), alliée à Ouattara.

    "La récréation est terminée!", a déclaré de son côté Charles Blé Goudé, leader de la jeunesse pro-Gbagbo, illustrant le durcissement de son camp, de plus en plus isolé sur la scène internationale mais qui garde les commandes du pays.

    "Nous allons défendre la dignité et la souveraineté de notre pays jusqu'à la dernière goutte de notre sueur", a affirmé le chef des "jeunes patriotes" et ministre de la Jeunesse de Gbagbo.

    "Je demande à tous les Ivoiriens de s'apprêter à livrer ce combat", a poursuivi celui qui fut le fer de lance de violentes manifestations anti-françaises en 2003 et 2004 et reste soumis à des sanctions de l'ONU.

    Dans l'après-midi dans le quartier pro-Gbagbo de Yopougon, il a réuni plusieurs centaines de partisans très remontés qui criaient: "Licorne dehors!", "Onuci dehors!"

    Blé Goudé a promis d'effectuer une tournée dans Abidjan pour "appeler les "patriotes", avant vendredi, à libérer totalement la Côte d'Ivoire".

    "Gbagbo ne partira pas et ne partira jamais", a-t-il juré, accusant le président français Nicolas Sarkozy et l'ONU de préparer "un génocide".

    Autre signe d'une montée de la tension: une patrouille de l'Onuci, puis le siège même de l'opération à Abidjan, ont essuyé dans la nuit de vendredi à samedi des tirs d'"hommes armés vêtus de tenues militaires et voyageant dans un véhicule civil", a annoncé l'Onuci.

    La demande par Gbagbo du départ des "Forces impartiales" n'"engage" pas la Côte d'Ivoire car il "n'est pas" le président, ont répliqué les FN.

    Le camp Ouattara a appelé les siens à rester "mobilisés" malgré l'échec d'une tentative de marche sur la RTI et le siège du gouvernement, aux mains du chef de l'Etat sortant.

    La marche a été réprimée dans le sang jeudi par les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Gbagbo et le bilan de cette journée se situe entre 11 et une trentaine de morts, manifestants, FN et FDS, selon diverses sources.

    Après avoir été ville morte vendredi, Abidjan était samedi à l'image du grand marché du quartier populaire de Koumassi (sud): l'activité avait repris, même si l'affluence n'était pas celle d'un samedi juste avant Noël.

    L'ONU, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ainsi que l'Union européenne et les Etats-Unis - qui ont brandi la menace de sanctions - ont haussé le ton vendredi pour obtenir le départ de Gbagbo.

    Nicolas Sarkozy a prévenu que Gbagbo devait partir "avant la fin de la semaine". Sinon, il figurera "nommément" avec son épouse Simone sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'UE, a-t-il dit.

    Quinze mille Français vivent en Côte d'Ivoire.

    En visite vendredi à Abidjan, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, avait remis à Gbagbo une lettre du président en exercice de la Cédéao, le chef de l'Etat nigérian Goodluck Jonathan, lui demandant de quitter le pouvoir "immédiatement".

    AFP. 18/12/10

  • USA: le Sénat approuve l'abrogation du tabou gay dans l'armée, Obama se félicite

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    (Cliquez  sur la photo pour la voir en totalité)

    Les élus ont adopté le texte par 65 voix contre 31.

    Au total huit élus républicains ont voté pour la mesure, malgré la forte opposition de la majorité des sénateurs de leur camp.

    Ce vote final intervient après un premier vote procédural samedi matin qui avait ouvert la voie à l'abolition de la loi dite "Don't ask, don't tell" (Ne rien demander, ne rien dire) qui oblige les gays et lesbiennes de l'armée à taire leur orientation sexuelle sous peine d'être renvoyés.

    "Aujourd'hui le Sénat a réalisé une avancée historique vers la fin d'une politique qui mine notre sécurité nationale et viole les idéaux que défendent nos hommes et femmes en uniforme et pour lesquels ils risquent leur vie", avait réagi le président Obama dans un communiqué après le premier vote samedi.

    En mai, la Chambre avait approuvé l'abolition de cette loi, glissée dans un vaste projet de loi de finance pour le Pentagone, mais la semaine dernière le Sénat l'avait rejetée.

    Des élus des deux camps avaient ensuite déposé un nouveau projet de loi indépendant, c'est-à-dire qui n'était pas inséré dans un autre texte. La Chambre des représentants avait approuvé ce nouveau texte mercredi par 250 voix contre 175.

    Après la promulgation de la loi, il faudra toutefois plusieurs mois avant son entrée en vigueur, le temps pour les forces armées de se préparer à l'arrivée de soldats ouvertement homosexuels dans ses rangs.

    AFP. 18/12/10

     

     

  • La Norvège laisse entendre la reconnaissance d'un Etat palestinien

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    Tor Wennesland

    Israël a sévèrement condamné la Norvège, jeudi 16 décembre 2010, pour le changement arbitraire de sa législation diplomatique qui vient de donner à la représentation palestinienne à Oslo le nouveau titre de « délégation diplomatique » (au lieu de « délégation générale »).
     
    Naor Gilon, qui dirige la division Europe de l'Ouest au ministère israélien des Affaires étrangères, a convoqué le chargé d'affaires norvégien à Tel-Aviv, Mr. Tor Wennesland, lui indiquant que cette mesure n'est pas acceptable et peut nuire au processus de paix.
    « Si les Palestiniens commencent à penser qu'ils peuvent atteindre de quelconques réalisations nationales sans négociations avec Israël, ils ne reprendront jamais les pourparlers de paix », a déclaré Naor Gilon au diplomate norvégien. Le chargé d’affaire a déclaré que, contrairement aux rapports des médias, la Norvège n'a pas reconnu un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967 et que le changement du statut de la délégation palestinienne à Oslo est « tout simplement un geste symbolique, sans conséquences pratiques »…
     
    Photo (Mr. Tor Wennesland) : D.R.
     
    Source : Haaretz
     
    CRIF - 17/12/10
  • Des centaines de personnes à des Assises contre l'islamisation de l'Europe

    Des centaines de personnes, un millier selon les organisateurs, ont applaudi samedi les discours contre l'islam qui se sont succédé lors d'un colloque organisé à Paris par le mouvement d'extrême droite Bloc Identitaire.

    Toute la journée, dans l'Espace Charenton (XIIe arrondissement) des intervenants venant de plusieurs pays d'Europe se sont succédé à la tribune, en dénonçant les "dangers" que ferait courir la religion musulmane sur les pays du Vieux continent.

    Dans la matinée, environ 200 militants de gauche manifestaient pour protester contre ces "assises", non loin de l'Espace Charenton.

    "Le message, c'est de montrer que l'islam est une menace pour la laïcité et pour les valeurs de la civilisation européenne", a affirmé à l'AFP Fabrice Robert, le leader du Bloc Identitaire, un parti concurrent du FN qui souhaite avoir un candidat à la présidentielle de 2012.

    "Le problème n'est pas qu'il n'y a pas assez de mosquées, mais qu'il y a trop de musulmans", a-t-il ajouté, qualifiant la journée de "véritable succès".

    La foule était composée d'hommes et femmes de tous âges. Des jeunes aux crânes rasés et portant des écharpes du Paris SG se trouvaient aussi dans la salle.

    "Invité de marque" de la journée, Oskar Freysinger, porte-drapeau de l'UDC suisse, qui a fait approuver deux référendums en douze mois contre les minarets et pour l'expulsion des délinquants étrangers, a été reçu comme un héros et ovationné par le public.

    Dans son discours, il a dénoncé le "dogme" et "la religion" du "multiculturalisme", affirmant qu'"il n'y a qu'en Europe qu'on ne veuille croire que tout le monde est gentil si on est gentil avec lui".

    Si la laïcité a été brandie à de nombreuses reprises par les intervenants, certains faisaient clairement la distinction entre la chrétienté et la religion musulmane, et les références aux "valeurs" de l'Occident se sont multipliées.

    "Une mosquée n'est pas une église, car ce n'est pas seulement un lieu de prière mais aussi un centre politique", a lancé René Marchand, présenté comme un écrivain et journaliste.

    Lors de la contre-manifestation, la députée PS de Paris, Sandrine Mazetier, a appelé à ne pas se laisser "voler l'idée même de République".

    "La laïcité, ce n'est pas la haine, pas la persécution de la majorité sur la minorité", a-t-elle ajouté.

    Des militants du NPA, du Parti de gauche, de SOS Racisme, de la LDH et d'Attac comptaient notamment parmi les participants qui ont martelé leur opposition à l'événement aux cris de: "C'est le Pen et les fachos, c'est pas les musulmans qui sont de trop".

    Le maire de Paris avait demandé l'interdiction de ce colloque et le préfet de police avait mis "solennellement en garde" les organisateurs contre tout risque de dérapage.

    AFP. 18/12/10

  • Haïti: Paris affrète deux avions pour aller chercher des enfants adoptés

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    Enfants haïtiens en cours d'adoption en France - (Cliquez sur la photo)

    Deux avions ont été affrétés pour transférer de Haïti en France des enfants en cours d'adoption par des familles françaises, a annoncé samedi la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie.

    Au total, 318 enfants, dépourvus de passeport mais bénéficiant d'un laisser-passer consulaire exceptionnel, devraient être concernés par cette venue en France. Ce laisser-passer a été rendu possible par un échange de lettres gouvernementales entre la France et Haïti.

    "Les enfants seront acheminés par notre ambassade, avec le soutien des autorités haïtiennes et de la Mission des Nations unies en Haïti (Minustah), dans des conditions sécurisées jusqu'à un point de regroupement où les attendront les familles". Tous rejoindront ensuite l'aéroport de Port-au-Prince, a précisé Michèle Alliot-Marie.

    "Durant le retour vers la France, les enfants et leurs familles d'accueil seront accompagnés de membres du Centre de Crise du MAEE, du Service de l'Adoption Internationale (SAI) et d'un encadrement médico-psychologique adapté à la situation et à l'âge des enfants".

    "A l'arrivée à Paris, familles et enfants seront accueillis par un dispositif de personnels médicaux et de représentants des différentes administrations qui faciliteront les premières formalités des familles adoptantes sur le territoire national", a-t-elle ajouté.

    Jeudi, le collectif SOS Haïti enfants adoptés avait demandé à la France d'affréter des avions pour évacuer en urgence des enfants, en faisant valoir que l'épidémie de choléra continuait de progresser en Haïti où une crise politique s'est ajoutée à la difficile reconstruction du pays meurtri par le séisme du 12 janvier.

    AFP. 18/12/10

  • Un 52ème militaire français tué en Afghanistan

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    Le capitaine Benoît Dupin

     Un militaire français a trouvé la mort dans la nuit de vendredi à samedi au cours d'une opération en Afghanistan, a annoncé l'Elysée dans un communiqué, ce qui porte à 52 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001, dont deux en moins de 24 heures.

    "Le président de la République présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur", poursuit le texte.

    Vendredi un autre militaire français, le capitaine Benoît Dupin, était décédé lors d'une opération dans la vallée d'Alhasay (nord-est de Kaboul), victime de tirs d'insurgés alors qu'il menait une mission de reconnaissance.

    "Le chef de l'État réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité. Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan", ajoute le communiqué de l'Elysée.

    De son côté, le ministre de la Défense Alain Juppé adresse dans un communiqué "ses plus vives condoléances à la famille du défunt et à ses proches" et "rend hommage à l'héroïsme de ce soldat, tombé au combat".

    Il renouvelle en outre "sa confiance à tous les militaires français déployés sur le sol afghan".

    La vallée de Bedraou est située dans la province de Kapisa, à l'est de Kaboul.

    AFP. 18/12/10

  • Qui est-ce? 121

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  • Carla Bruni-Sarkozy: "Je veux en faire plus"

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Avant le traditionnel arbre de Noël de l’Elysée, hier après-midi, l’épouse du chef de l’Etat était à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine) pour une distribution de jouets aux enfants malades.

    Vous étiez hier matin en visite à l’hôpital de Garches…
    -SARKOZY.

    C’est un centre pionnier assez unique en France qui va de la réanimation à la rééducation de patients très lourds. J’étais dans une unité où les enfants sont victimes de graves problèmes neurologiques, d’insuffisances motrices. Ils passent parfois de longues années à l’hôpital. Notre fondation a donné 75 000 € pour rénover une salle d’accueil, une salle de projection de films et des équipements d’accompagnement.

    Vous avez d’autres projets ?
    Ma fondation, qui a aussi pour objectif l’accès à la culture aux personnes les plus fragilisées, va bientôt lancer une campagne contre l’illettrisme. C’est un thème encore un peu tabou, alors que le phénomène touche 3 millions d’adultes en France. On doit en parler davantage. C’est un handicap, une gêne qui freine les personnes concernées et les empêche de s’adresser aux associations qui pourraient les aider. Mon travail consiste à discuter avec le comité exécutif de la fondation et de sélectionner des projets auxquels nous pouvons apporter une aide financière ou un coup de projecteur.

    Vous revenez à un rôle plus classique ?
    J’ai envie de me sentir utile. J’ai envie d’en faire plus, de faire connaître le travail de ceux qui œuvrent tous les jours pour la fondation ou les programmes humanitaires auxquels je suis associée. C’est bien aussi de donner un sens à cette fonction de première dame. Première dame, c’est une position somme toute un peu curieuse parce qu’elle ne vient pas directement de moi, mais du fait que je sois mariée avec le président de la République. Il est difficile dans la situation qui est la mienne d’avoir un rôle politique. A travers l’humanitaire, je peux aider les autres sans me retrouver dans une situation d’antagonisme. On a un rôle, une influence, une puissance de tir qu’on doit mettre au service des gens. Je m’inscris dans la tradition des autres premières dames françaises. A la fin du mandat de mon mari, j’aimerais qu’on dise que j’ai fait des choses utiles et pas seulement de la représentation ou de l’accompagnement.

    Aurez-vous votre mot à dire pour 2012 ?
    Ce n’est pas moi qui vais me mêler de ça. C’est trop difficile, trop personnel pour que j’intervienne. Mais je suivrai mon mari, quoi qu’il fasse.

    Le Parisien - 16/12/10

    NdB: Le titre et la fonction de "Première dame" n'existent pas dans la Constitution française!

     

  • Côte d'Ivoire: l'ultimatum de Sarkozy à Gbagbo

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    La pression s'intensifie sur Laurent Gbagbo. Le président sortant de Côte d'Ivoire doit se plier sans délai au verdict des urnes sous peine d'encourir des sanctions européennes et d'avoir affaire au tribunal pénal international, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy. Le chef d'état français veut voir Gbagbo quitter le pouvoir "avant la fin de la semaine".

     

    Trois jours. C'est ce qu'il reste à Laurent Gbagbo pour quitter un poste qu'il occupe "en violation de la volonté du peuple ivoirien", a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil européen.

     Le président de la République a appuyé cette déclaration avec des menaces: Laurent Gbagbo doit se plier sans délai au verdict des urnes "avant la fin de la semaine" sous peine d'encourir des sanctions européennes et d'avoir affaire au tribunal pénal international, a ajouté le chef de l'Etat.

    Même tonalité à Washington, qui a signifié à Gbagbo qu'il disposait d'un "temps limité" pour quitter le pouvoir. Alors le président ivoirien sortant et son épouse "ont leur destin entre leurs mains" et savent à quoi s'en tenir. Mais cet ultimatum peut-il contraindre réellement celui que les Ivoiriens surnomment le "boulanger d'Abidjan" en raison de sa capacité à rouler tout le monde dans la farine?

    Nicolas Sarkozy a en tout cas annoncé que Laurent et Simone Gbagbo, la "dame de fer" du régime, seraient "nommément sur la liste des sanctions" européennes s'ils n'accédaient pas aux exigences de l'Union. Les ministres des Affaires étrangères européens ont décidé lundi d'imposer des sanctions ciblées contre Laurent Gbagbo et ses proches, qui refusent de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 28 novembre. Les visas vers l'Union européenne de ces personnes seraient interdits et leurs avoirs gelés.

    Menaces de procès

    Le Conseil européen a confirmé vendredi dans ses conclusions la détermination de l'UE à prendre de telles mesures "contre ceux qui continueraient à faire obstruction à la volonté souveraine exprimée par le peuple ivoirien". Le Conseil a rappelé aussi que la Cour pénale internationale (CPI) peut poursuivre les personnes responsables d'actes de violence, comme ceux qui ont fait jeudi au moins une vingtaine de morts à Abidjan, selon un porte-parole du président sortant.

    Nicolas Sarkozy a lui-même rappelé cette possibilité et souligné que c'était à Laurent Gbagbo de choisir l'image qu'il voulait laisser dans l'Histoire: "Est-ce qu'il veut laisser l'image d'un homme de paix? Il est encore temps mais le temps presse et il doit partir. Ou est-ce qu'il veut laisser l'image de quelqu'un qui a fait tirer sur des civils parfaitement innocents? Et, dans ce cas-là, il y a des juridictions internationales comme la Cour pénale."

    L'armée, un pion essentiel dans la résolution de la crise

    Au-delà des menaces, l'Union européenne tente aussi de déstabiliser le pouvoir en place en sapant les soutiens de Gbagbo. Les dirigeants de l'UE ont donc appelé l'armée à se placer sous l'autorité du président élu, Alassane Ouattara. Ce "transfert de puissance" mettrait sûrement un terme à la crise et chaque partie le sait très bien. Ainsi, après les heurts violents de jeudi, le Premier ministre de Ouattara, Guillaume Soro, indiquait que les tirs sur la foule avaient été l'œuvre de la garde républicaine et de mercenaires libériens. Selon lui, les chefs de la gendarmerie et de la police avaient refusé de "participer au massacre". S'il est quasiment acquis que la tête de l'armée suivra Gbagbo, les sous-officiers, des jeunes ivoiriens comme les autres, peuvent être sensibles aux appels du camp Ouattara. C'est en tout cas le pari que fait ce dernier et ses soutiens internationaux.

    Reste que les militants de l'ancien Premier ministre ont perdu une bataille ce vendredi. Les appels à reprendre la marche vers la Radio télévision ivoirienne (RTI) entamée jeudi et vers le palais du Premier ministre ont fait chou blanc après les violences de la veille. Les rues d'Abidjan étaient calmes ce vendredi, selon un reporter de l'agence Reuters, et seuls quelques tirs se sont faits entendre à Cocody, théâtre des plus violents affrontements la veille.

     L'armée a pris position aux principaux carrefours de la ville et bloque l'accès à l'hôtel du Golf où est installé Alassane Ouattara et son gouvernement. L'échec de ses partisans semble montrer que Laurent Gbagbo contrôle fermement l'appareil militaire.

    Le JDD. 17/12/10

  • Mosquée d'Epinay-sur-Seine (93) fermée: mobilisation musulmane!

    La mosquée est fermée depuis jeudi 18 novembre par décision de la Grande Mosquée de Paris qui gère le lieu de culte depuis octobre dernier. Sommés par la Mosquée de Paris et la mairie de partir, l’ancien imam, qui était présent tous les vendredis depuis plus de 15 ans, et ses partisans, n’entendent pas céder leur place.

    Écoutez bien le discours, c’est édifiant !


    NPI - 17/12/10

     

  • L'Apocalypse le 31 décembre 2012? Il existe un refuge dans un petit village de l'Aude

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    Pic de Bugarach, 1231m - (Cliquez sur la photo)

    Au pied de l'imposant pic de Bugarach, les habitants sont d'ordinaire stoïques face aux touristes à la recherche d'ovnis. Mais ils redoutent désormais un afflux des tenants de l'Apocalypse qui viendraient échapper à la fin du monde prédite fin 2012.

    "On est inquiets, on peut voir sur internet que des illuminés prévoient la fin du monde pour le 21 décembre 2012 et que Bugarach serait l'endroit où il faudra être" pour se sauver, ajoute-t-il.

    La toile fourmille de théories sur l'apocalypse qui surviendrait alors: inversion des pôles, fin du calendrier maya ou collision entre la Terre et une mystérieuse planète. Fait rare, la Nasa, l'agence spatiale américaine, s'est même sentie contrainte de démentir en 2009 la fin du monde.

    Certaines théories désignent le pic de Bugarach comme une des "montagnes sacrées" qui seraient épargnées. "Internet est capable de toutes les folies et nous, à 200, on ne va pas pouvoir résister", dit le premier magistrat, un ancien éleveur de 67 ans, qui craint la venue de centaines, voire de milliers de personnes.

    Habitué aux rumeurs, le village accueille déjà de nombreux tenants de l'ésotérisme, relate le maire, montrant les amulettes, cailloux mystiques et autres bijoux que la municipalité a fait ôter de la montagne.

    Certains croient que le pic ou pech, point culminant du massif des Corbières avec ses 1.231 m d'altitude, est un "garage à ovnis" abritant dans ses entrailles des moyens de locomotion pour extraterrestres. D'autres pensent qu'ici, non loin des châteaux cathares, ils trouveront le Saint-Graal ou le trésor des Templiers.

    "Au début, ma clientèle était constituée à 72% de randonneurs. Aujourd'hui, j'ai 68% de "visiteurs ésotériques", témoigne Sigrid Benard, gérante depuis six ans de la Maison de la nature, l'une des rares structures d'hébergement.

    Menacée par l'exode rural après la Seconde Guerre mondiale, la localité avait retrouvé un second souffle après 1968 avec l'arrivée de "néo-ruraux" porteurs d'une philosophie et d'un savoir-faire agricole différents. Aujourd'hui, sur neuf familles d'éleveurs, huit ne sont pas originaires de la commune, à l'instar du maire lui-même.

    "Ces gens ont été assimilés, ont boosté l'économie locale", explique le premier adjoint Gilbert Cros. Le village abrite aussi de nombreuses résidences secondaires achetées par des Européens.

    La municipalité date du début des années 2000 l'apparition des "utopistes".

    "Toutes ces absurdités, on n'en avait jamais entendu parler auparavant", dit M. Cros, qui se lamente d'une "mauvaise image de marque" donnée au village.

    Ces arrivants "achètent des maisons isolées, où ils organisent des stages", dit le maire qui dénonce "toute une économie parallèle".

    De l'autre côté du pic, à Camps-sur-l'Agly, Neli Busch, agricultrice d'origine allemande qui tient également des chambres d'hôtes, évoque une flambée des prix immobiliers: "les ésotériques raflent tous les terrains agricoles" et les "jeunes ne peuvent pas s'installer".

    Les signes tangibles d'une accélération des arrivées en prévision de 2012 sont difficiles à mesurer, même si la municipalité dit recevoir davantage de demandes d'informations sur les biens à louer ou à vendre.

    "Depuis un an que je suis là, je n'ai pas encore vu une seule soucoupe volante", confie un agent de l'Etat sous couvert d'anonymat.

    AFP. 16/12/10

  • Rachmaninoff joue Chopin - Sonate n°2

    17/12/10

  • Pour le plaisir

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    (Cliquez sur la photo)

  • Le Congrès américain opposera son veto à toute reconnaissance d'un Etat palestinien

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    Il n’est pas question pour le Congrès américain de reconnaître l’existence d’un Etat palestinien sans accord avec Israël.
     
    C’est ce qu’ont décidé, dans la nuit de mercredi 15 à jeudi 16 décembre 2010, les élus de la Chambre des Représentants, dans une résolution officielle dans laquelle ils ont clairement exprimé leur opposition à cette démarche unilatérale. Suite à cette décision, les Etats-Unis opposeront leur veto à toute proposition visant à faire entériner l’existence d’un tel Etat lors d’un vote au Conseil de Sécurité de l’Onu.
    CRIF - 16/12/10
  • ALFRED DE MUSSET (1810-1857)

    Une soirée perdue

    J'étais seul, l'autre soir, au Théâtre Français,
    Ou presque seul ; l'auteur n'avait pas grand succès.
    Ce n'était que Molière, et nous savons de reste
    Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste,
    Ignora le bel art de chatouiller l'esprit
    Et de servir à point un dénoûment bien cuit.
    Grâce à Dieu, nos auteurs ont changé de méthode,
    Et nous aimons bien mieux quelque drame à la mode
    Où l'intrigue, enlacée et roulée en feston,
    Tourne comme un rébus autour d'un mirliton.
    J'écoutais cependant cette simple harmonie,
    Et comme le bon sens fait parler le génie.
    J'admirais quel amour pour l'âpre vérité
    Eut cet homme si fier en sa naïveté,
    Quel grand et vrai savoir des choses de ce monde,
    Quelle mâle gaieté, si triste et si profonde
    Que, lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer !
    Et je me demandais : Est-ce assez d'admirer ?
    Est-ce assez de venir, un soir, par aventure,
    D'entendre au fond de l'âme un cri de la nature,
    D'essuyer une larme, et de partir ainsi,
    Quoi qu'on fasse d'ailleurs, sans en prendre souci ?
    Enfoncé que j'étais dans cette rêverie,
    Çà et là, toutefois, lorgnant la galerie,
    Je vis que, devant moi, se balançait gaiement
    Sous une tresse noire un cou svelte et charmant ;
    Et, voyant cet ébène enchâssé dans l'ivoire,
    Un vers d'André Chénier chanta dans ma mémoire,
    Un vers presque inconnu, refrain inachevé,
    Frais comme le hasard, moins écrit que rêvé.
    J'osai m'en souvenir, même devant Molière ;
    Sa grande ombre, à coup sûr, ne s'en offensa pas ;
    Et, tout en écoutant, je murmurais tout bas,
    Regardant cette enfant, qui ne s'en doutait guère :
    " Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
    Se plie, et de la neige effacerait l'éclat."

    Puis je songeais encore (ainsi va la pensée)
    Que l'antique franchise, à ce point délaissée,
    Avec notre finesse et notre esprit moqueur,
    Ferait croire, après tout, que nous manquons de coeur ;
    Que c'était une triste et honteuse misère
    Que cette solitude à l'entour de Molière,
    Et qu'il est pourtant temps, comme dit la chanson,
    De sortir de ce siècle ou d'en avoir raison ;
    Car à quoi comparer cette scène embourbée,
    Et l'effroyable honte où la muse est tombée ?
    La lâcheté nous bride, et les sots vont disant
    Que, sous ce vieux soleil, tout est fait à présent ;
    Comme si les travers de la famille humaine
    Ne rajeunissaient pas chaque an, chaque semaine.
    Notre siècle a ses moeurs, partant, sa vérité ;
    Celui qui l'ose dire est toujours écouté.

  • 118 et 120: identifiés!

    118 - Joseph Marie JACQUARD, né à Lyon en 1752, mort en 1834 à Oullins. Inventeur du métier à tisser semi-automatique.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Marie_Jacquard 

    120 - Joseph Ignace GUILLOTIN (1738-1814) Médecin, inventeur de la guillotine.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Ignace_Guillotin

    BRAVO à tous les gagnants!

    Le jeu continue!

     

     

     

  • Le lunetier Alain Afflelou dans le collimateur de la justice

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Sources :"challenges.fr"

    On lui reproche "d'avoir encaissé des commissions occultes : du liquide et un virement en Israël".
    Revue de Presse : "Alain Afflelou dans le collimateur de la justice.

     D’après Libération, le lunetier a été entendu en septembre comme témoin assisté par un juge d’instruction de Nanterre, en marge de l’affaire de la Climadef, l’usine de chauffage de la Défense. Alain Afflelou aurait aidé financièrement les deux hommes qui ont remporté l’appel d’offres pour la concession de ce marché public gigantesque, en l’échange de commissions occultes.

    “On lui reproche, écrit le quotidien, en marge d’un investissement officiel de 11 millions d’euros dans l’usine de chauffage de la Défense, d’avoir encaissé en 2001 au moins 238.000 euros de commissions occultes: du liquide remis sous enveloppe au Fouquet’s et un virement en Israël”. L’avocat du lunetier dénonce des “mensonges”.

    Alain Afflelou est un opticien et homme d’affaires français, né le 1er janvier 1948 à Sidi bel-Abbès près d’Oran (en ex Algérie française). Il est le fondateur et dirigeant de la chaîne de magasins d’optique qui porte son nom. Il fait partie des français les plus fortunés avec 100 millions d’euros en 2010.

    Alain Afflelou,de son vrai nom Alain Lefilou, est issue d’une famille de confession juive originaire de Mascara en Algérie. Ses parents étaient boulangers à Sidi-Bel-Abbès. En 1962, à l’indépendance de l’Algérie, il part en exil avec ses parents en France comme des centaines de milliers de pieds noirs, avec sa sœur Eliette et son frère Maurice. Sa famillle s’installe à Bordeaux.

    Ayant vécu avec l’ancienne coco-girl Alexandra Lorska pendant 9 ans, avec laquelle il a un fils Anthony (1991), il s’est remarié le 12 décembre 2002 à l’ex-mannequin néerlandais Rosalie van Breemen dont il est divorcé depuis juillet 2008. Il a dû changé de nom afin d’entreprendre l’ouverture de son enseigne, connu sous le nom de Alain Afflelou.

    Alain Afflelou a été fait Chevalier de la Légion d’honneur le 3 avril 2007.

    En 1972, après avoir été diplômé de l’école supérieure d’optométrie de Paris, il ouvre son premier magasin à Bordeaux, à l’âge de 24 ans. En 1978, il crée la chaîne de magasins d’optique qui porte son nom, via un réseau de franchises. Grand communiquant, il est parvenu à imposer sa marque dans le paysage français de l’optique, notamment grâce à une publicité autour de sa personne. À la date du 6 novembre 2007, le fonds d’investissement Bridgepoint Capital, par l’intermédiaire de la société 3 AB Optique Financement, est propriétaire de 96,08 % de Afflelou.

    ALLIANCE - 16/12/10

     

     

  • Tsahal abat un O.V.N.I. près du réacteur nucléaire de Dimona

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    Photo: Ariel Jerozolimski , JPost

    Les avions de chasse de l'armée de l'air israélienne ont abattu jeudi un objet volant non identifié qui volait au dessus du réacteur nucléaire de Dimona.

    Selon Tsahal, l'objet sans pilote possédait un moteur, et volait dans l'espace aérien fermé. L'armée de l'air a immédiatement réagi et a décidé d'intercepter l'objet.

    Tsahal examine à présent les circonstances de cet incident.

    JERUSALEM POST - 16/12/10

     

  • Baromètre/Marine Le Pen: 33% d'opinions favorables

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    La dernière enquête de décembre 2010 réalisé par Paris Match Ifop, révèle que la cote de popularité de Marine Le Pen, personnalité politique, enregistre une croissance continue battant même les records de son père !

    Avec 33 % (+6) de bonnes opinions favorables, Marine Le Pen bat Jean-Marie Le Pen qui avait atteint un plus haut à 31 % dans ce baromètre. Le Président du Front National, en hausse lui aussi, enregistre 25 % (+4 %) d’opinions favorables.

    La vice présidente du Front National s’échappe du peloton de queue des 50 personnalités analysées pour réaliser une véritable ascension progressive depuis plusieurs mois. Elle passe de la 48e place à la 40e doublant sur son passage, les « Le Maire, Montebourg, Mélenchon, Woerth, Peillon, Wauquiez, Morano, Dupont-Aigan et Laurent ».

    Le tableau de bord Paris Match – Ifop a été réalisé sur un échantillon de 958 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.  Voir le baromètre

    NPI - 16/12/10