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  • Mario Borghezio, député européen, arrêté par la police suisse pour avoir voulu assister à la conférence Bilderberg

     

    10/06/2011 – 10h20
    SAINT MORITZ (NOVOpress) –
    Le Groupe de Bilderberg, une des plus puissantes associations mondialistes, tient sa réunion annuelle à Saint Moritz à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche.

    Mario Borghezio (photo) s’est rendu à l’hôtel Suvretta House, où se tient la réunion de ceux qu’il appelle « les maîtres du monde » et a demandé à assister à la réunion en présentant son passeport et sa carte de député européen. Mais il a été évacué manu militari par le service d’ordre, avant d’être arrêté par la police suisse.

    « La police suisse », a déclaré le député européen à l’agence de presse italienne ANSA, « nous a mis en état d’arrestation et est en train de nous emmener au poste ». Auparavant, a-t-il précisé, « la sécurité de la réunion nous a traités avec brutalité. J’ai le nez en sang. J’ai l’intention de porter plainte auprès des autorités suisses. »

    « Le traitement qu’on m’a fait subir », a ajouté Mario Borghezio, « alors que je demandais juste à assister, me confirme qu’il s’agit d’une réunion très importante, appelée à prendre des décisions essentielles sans aucun contrôle populaire. Il est évident que le Groupe de Bilderberg est une société secrète, comme le pensent énormément de gens, qui souhaite qu’on en sache le moins possible sur elle. »

    10/06/11


  • La bactérie Eceh provient des graines germées de haricot, de tournesol et de soja

    Le doute semble être définitivement levé sur l’origine de la bactérie tueuse allemande. Des graines germées élevées dans une exploitation bio de Basse-Saxe sont bel et bien à l’origine de la crise alimentaire qui a frappé l’Allemagne mais aussi toute l’Europe, provoquant la mort déjà de 31 personnes.

      «En remontant la piste de ce que les malades avaient mangé, on a identifié que les graines germées de haricot rouge Azuki, de tournesol et de soja comme étant les vecteurs de la bactérie», explique ce vendredi midi Frédéric Vincent, porte parole des questions de santé et de consommation à la commission européenne. «Ce sont des végétaux que l’on retrouve dans les salades, les sandwichs ou que l’on mange tel que. Il semble que ces produits n’ont pas été exportés hors d’Allemagne».

    Outre-Rhin, ces graines germées ont surtout été consommées dans des restaurants de la région de Hambourg. «Au départ, on a cherché à savoir ce que les gens avaient mangé. En fait, il fallait se demander où ils avaient mangé. C’est comme ça que l’on a pû arriver aux graines germées», poursuit Frédéric Vincent. «A l’avenir, on sait que les questionnaires permettant de trouver la source d’une contamination alimentaire devront être plus précis. Ca n’est qu’en réinterrogeant les malades qu’on est parvenu à ce résultat. Tout un groupe de Suédois de 20 personnes était ainsi passé dans un de ces restaurants où ces graines étaient servies. C’est notamment grâce à eux que l’on a réussi à désigner les responsables de la bactérie et non pas par le biais des analyses microbiologiques».


    Source Le Parisien - 10/06/11

  • Une majorité de Français favorable à l'intervention de l'armée dans les "quartiers"

     

    Selon un sondage sur un échantillon de 1.013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, les Français seraient très majoritairement favorables à l’intervention de l’armée dans les « quartiers ».

    Près des trois quarts des Français (74 %) ont le sentiment que la délinquance a augmenté en France au cours des derniers mois, ce qui constitue une progression spectaculaire (+15 points en moins d’un an et +31 points par rapport à la mesure faite en 2007). 44 % jugent qu’elle a même beaucoup augmenté et 30 % que cette hausse est relative. Pour 22 % des personnes interrogées, elle est restée stable, tandis que seul 1 % des interviewés a ressenti une baisse. Le sentiment de progression de la délinquance croît parallèlement à l’âge des Français, et concerne ainsi 80 % des personnes âgées de 50 à 64 ans et des retraités. La proximité partisane révèle également des clivages notables, 84 % des sympathisants de droite partageant le constat d’une hausse (dont 92 % des soutiens du FN), contre 65 % à gauche. En revanche, il convient de souligner qu’aucune différence significative ne se fait jour entre les communes rurales et urbaines ni entre la région parisienne et les autres régions.

    Dans ce contexte, et faisant écho au débat lancé par un élu de région parisienne la semaine dernière, les Français se montrent majoritairement favorables (57 %, dont 24 % de « tout à fait d’accord ») à l’intervention de l’armée pour rétablir l’ordre dans certains quartiers, mais expriment également de fortes réticences quant à l’efficacité de la démarche et au symbole porté par la militarisation de zones sensibles.

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    NPI -10/06/11

  • "Il va falloir s'intéresser au passé de DSK"

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    Mes Kenneth Thompson et Douglas Wigdor - (Cliquez sur la photo)

    L’heure est à l’offensive pour le duo d’avocats de Nafissatou Diallo, la plaignante dans l’affaire DSK. Kenneth Thompson et son associé, Douglas Wigdor, n’ont pas l’intention de se laisser impressionner par « l’argent, le pouvoir et l’influence » de Dominique Strauss-Kahn, le violeur présumé de la femme de chambre.

     

    L’ancien ministre, ex-directeur général du FMI et ex-maire de Sarcelles (Val-d’Oise), doit faire face à sept chefs d’inculpation et risque jusqu’à 74 ans de détention devant la justice américaine. Quelques jours après que Kenneth Thompson – l’une des figures emblématiques de la lutte contre les discriminations à New York – eut pris la parole lundi dernier, à la suite de l’audience au cours de laquelle DSK a plaidé non coupable, c’est au tour de Douglas Wigdor, 42 ans, ancien procureur à Long Island, de poursuivre l’attaque.

    Ce tandem d’avocats a été choisi par le procureur général de New York, Cyrus Vance Jr., pour défendre la femme de chambre, témoin protégé, afin de la soustraire à un éventuel arrangement avec la défense. C’est dans son cabinet, sur la 5e Avenue, que Douglas Wigdor, yeux bleu acier perçants, calme olympien, nous reçoit au 5e étage d’un immeuble victorien à l’intérieur moderne. Seul signe personnel : les photos en noir et blanc de ses enfants derrière son bureau. Un avocat formé dans les meilleures universités catholiques à Washington, « déterminé » à répondre coup pour coup aux allusions de la défense de DSK. Douglas Wigdor, fin tacticien du droit comme du base-ball – qu’il pratique comme coach d’une équipe –, a déjà fait condamner la Bank of America pour discrimination et est réputé pour être un spécialiste de la défense des victimes de harcèlement sexuel. Thompson et Wigdor, c’est le tandem des jeunes loups face aux barons du barreau que sont Brafman et Taylor, choisi par DSK. Le combat ne fait que commencer.

    Comment se porte votre cliente aujourd’hui ?
    Douglas Wigdor.
    Il est effectivement temps que l’on se préoccupe de son sort au lieu de parler de son agresseur. Cette mère est évidemment terrifiée, bouleversée. Elle est entrée en dépression après ce qui s’est passé dans cette suite au Sofitel. J’ai rencontré une femme traumatisée qui traverse une période très difficile. Elle est aujourd’hui incapable de reprendre son travail et surtout d’exercer à nouveau son métier de femme de chambre. Elle vit avec l’angoisse de se retrouver face à un agresseur. Nous ferons tout pour protéger l’ensemble de ses droits de victime.

    Connaissait-elle Dominique Strauss-Kahn ?
    Absolument pas. Elle ignorait tout de lui. Qui il était, ses fonctions, ses ambitions. C’est un inconnu total pour elle.

    En France, certains évoquent l’hypothèse d’un complot pour piéger cet homme…
    C’est parfaitement risible. Cette femme est à mille lieux d’imaginer ou de pouvoir participer à ce type de projet. Cela ferait sans doute un bon film mais cette idée est totalement ridicule. Vous imaginez un service de renseignements recruter cette femme et la jeter dans les bras de cet homme ? Cela n’a aucun sens, aucun lien avec la réalité des faits.

    Vous avez lancé un appel pour retrouver d’autres éventuelles victimes présumées de M. Strauss-Kahn, avez-vous eu des retours ?
    Je peux déjà vous confirmer que nous avons reçu plusieurs coups de téléphone évoquant ces cas. Je ne peux vous dire combien car c’est confidentiel. Je regrette néanmoins vivement que l’avocat de Tristane Banon n’ait pas souhaité entrer en contact avec nous. J’avoue ne pas bien comprendre sa position. Nous aurions pu juste avoir une conversation informelle à propos de cette affaire. Cette attitude n’a pas de sens.

    Vos adversaires ont lancé des détectives pour décrédibiliser votre cliente, que faites-vous de votre côté ?
    Je ne souhaite pas évoquer cela non plus. Mais quand on parle d’agression sexuelle, de viol, si vous avez plus d’une femme qui vient témoigner de ce qu’elle a enduré, il sera bien difficile de mettre en cause la crédibilité de cette victime. Il est temps que l’on se pose la question du passé de cet homme. Il va falloir rechercher toutes les autres victimes partout dans le monde, et je suis certain qu’elles sont nombreuses. C’est un homme qui a passé sa vie à voyager, notamment en Afrique. Il a aujourd’hui 62 ans et ce n’est sans doute pas la première fois qu’il se livre à cela.

    Avez-vous déposé plainte au civil ?
    Ce n’est pas encore d’actualité. L’affaire criminelle doit d’abord suivre son cours.

    Source Le Parisien - 10/06/11

     

     

  • Qui est-ce? n°18

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  • L'exemple Battisti

    Incarcéré à la prison de haute sécurité de Papuna depuis son arrestation en 2007 à Rio de Janeiro, l’écrivain d’extrême gauche Cesare Battisti a retrouvé hier  la liberté après que la Cour suprême du Brésil a rejeté son extradition réclamée par la justice italienne.   Silvio Berlusconi a exprimé aujourd’hui  « la vive amertume » de l’Italie,  où il a été condamné par contumace en 1993 à la réclusion à perpétuité pour quatre meurtres et complicité de meurtres à la fin des années 1970, crimes dont il se dit bien évidemment innocent. Ex membre du groupuscule Prolétaires Armés pour le Communisme (PAC), il avait cessé toute activité terroriste depuis la fin des années 70, Battisti  avait fui la France en août 2004 pour échapper à la décision de l’extrader vers son pays pour y être jugé.

     C’est au nom de la fameuse   Doctrine Mitterrand, laquelle n’a jamais eu aucune valeur juridique, soit  l’engagement pris en 1985 de ne pas extrader les anciens militants italiens d’extrême gauche ayant rompu avec la violence, que  cet homme trouva un  sanctuaire en France.

     Loin d’être le pur idéaliste décrit par ses soutiens français, il y a quelques années – Fred Vargas, l’ensemble de l’extrême gauche,  François Bayrou ou encore  Dominique Strauss Khan s’étaient   prononcés   pour sa non extradition  vers son pays-, Cesare  Battisti devait  aussi répondre de son implication dans  de sordides affaires de droit commun.  Pour lesquels il peut difficilement se retrancher  derrière « le combat  politique » ou les  « manipulations » dont les PAC auraient été l’objet.  Il lui est reproché notamment  le meurtre  d’un joaillier, dont il avait également  blessé le fils, devenu  paraplégique,  inculpé d’ « association de malfaiteurs »,  de  « recel » et  pour une soixantaine de  braquages.

      La justice italienne l’accuse aussi de  l’assassinat  d’un gardien de prison,  d’un membre des services de renseignements italiens et d’avoir fait  partie du commando qui fit irruption au siège du Mouvement Social Italien (MSI) de Mestre en février 1979, attaque  au cours de laquelle fut tué  un militant de ce mouvement nationaliste, Lino Sabbadin.  

     Il ya trois ans, c’est une autre activiste d’extrême gauche,  Marina Petrella qui bénéficia de la mobilisation des grandes consciences françaises. Ancienne  des Brigades rouge,  Petrella avait  été condamnée en 1992 à la perpétuité en Italie  pour complicité dans le meurtre d’un commissaire à Rome onze ans auparavant. Elle jouissait elle aussi  de l’asile en France  au nom de  cette même  « Doctrine Mitterrand ».

     Le 3 juin 2008, un décret du gouvernement français autorisa   l’extradition de Mme Petrella vers l’Italie. C’était sans compter sur la mobilisation très médiatique de Carla Bruni et de sa sœur Valeria Bruni-Tedeschi, qui fut efficace en ce qu’elle déboucha finalement sur la non extradition de cette femme.  Officiellement pour « raison de santé » annonça l’épouse de Nicolas Sarkozy en octobre de cette même année.

     Ce qui déclencha une mini-crise diplomatique entre l’Italie et notre pays, l’indignation des associations transalpines de victimes du terrorisme d’extrême gauche. « L’esprit de 68 » avec lequel le candidat Sarkozy prétendait vouloir rompre lors de sa campagne présidentielle  de 2007 montrait ici qu’il avait encore de beau reste au sommet de l’Etat… 

     La question qui est posée par le cas Petrella comme par le dernier rebondissement de  cette affaire Battisti ,  est aussi en effet  celle,  plus générale,  des « tendresses » du microcosme   pour les  criminels gravitant dans l’orbite de l’extrême gauche.  Les milieux progressistes ont une conception du pardon des fautes et de la justice singulièrement à géométrie variable.  Il est vrai que  nous vivons toujours sous  le règne du deux poids, deux mesures, à l’aune d’une  haine politique qui sous-tend encore largement la vision du monde de nombreux faiseurs et « leaders » d’opinion, et qui explique le traitement « à part » dont est victime en France même le Mouvement national.

    Rappelons encore,  que  les appels à la clémence de nos « grands humanistes » n’ont jamais  retenti  en faveur des militants d’extrême droite. Notamment ceux  qui, lors des « années de plomb » en Italie, et à l’instar des activistes d’extrême gauche, ont été  emprisonnés dans des conditions, il s’agit de ne pas l’occulter, faisant peu de cas de la dignité humaine.

    A ce sujet,  les témoignages et les épreuves subies par  des figures de l’ultra-droite radicale, d’un  Gabriele Adinolfi ou d’un Georgio Freda,  sont  particulièrement  éclairants.

    Blog de Bruno Gollnisch - 09/06/11

     

     

  • L'assassin d'extrême-gauche Cesare Battisti ne sera pas extradé vers l'Italie. Il est sorti de prison.

      
     

    09/06/2011 BRASILIA (NOVOpress) – Mauvaise nouvelle pour les familles des victimes de la terreur rouge en Italie. Le terroriste d’extrême-gauche Cesare Battisti est sorti hier matin de prison près de Brasilia après que la Cour suprême du Brésil a rejeté son extradition vers l’Italie. Un de ses défenseurs, Luis Roberto Barroso, a indiqué aux journalistes que Battisti « n’avait aucune intention de quitter le Brésil ». A l’issue d’un débat houleux, les juges de la Cour suprême avaient jugé par six voix contre trois que l’Italie ne pouvait contester la décision souveraine de l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva de ne pas extrader Battisti.

    Rome a aussitôt réagi en évoquant « une énième humiliation pour les familles de ses victimes » et entend contester cette décision devant la Cour internationale de Justice de La Haye. «Le gouvernement continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir, y compris au sein de l’UE, pour faire en sorte qu’un vulgaire assassin, qui avait masqué jusqu’à présent ses délits derrière la lutte politique, puisse être finalement emprisonné dans son pays» a déclaré de son coté la ministre de la Jeunesse, Giorgia Meloni.

    Pour rappel Battisti a été condamné en Italie en 1993 par contumace à la réclusion à perpétuité pour quatre meurtres et complicité de meurtres à la fin des années 1970. En fuite, l’ex-militant a trouvé refuge pendant quatorze ans en France profitant de la bienveillance de François Mitterrand et de ce que tout le showbizz français compte de défenseurs de la gauche terroriste la plus dure. Il a été arrêté en 2007 à Rio de Janeiro puis incarcéré à Brasilia.

  • Anne Sinclair à Paris en toute discrétion...

    Anne Sinclair de retour à Paris ? D'après une information de Voici.fr, confirmée par RTL, l'ex-journaliste vedette de TF1 a pris l'avion cette nuit de New York pour «un bref séjour» dans la capitale française.

     
    Depuis le 16 mai, jour de l'inculpation de DSK pour crimes sexuels présumés sur une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de Manhattan, elle n'avait pas quitté les Etats-Unis, restant en permanence au côté de son mari. D'après un correspondant de RTL sur son compte twitter, Anne Sinclair aurait également été aperçue vers 8 heures ce jeudi à l'ambassade américaine de Paris, «tête baissée, traits tirés».

    Anne Sinclair avait déclaré, au lendemain de l'arrestation de son époux, ne pas croire «une seule seconde aux accusations» portées contre lui. Depuis vingt ans qu'elle partage la vie de Dominique Strauss-Kahn, la journaliste, riche héritière du marchand d'art Paul Rosenberg, a toujours été un soutien sans faille pour lui. Et c'est grâce à sa fortune personnelle que l'ancien patron du FMI a pû être libéré sous caution et régler l’essentiel du coût astronomique de la procédure judiciaire : frais d'avocats, location d'une luxueuse résidence de 600 m² mise sous surveillance en plein coeur du quartier de Tribeca...  


  • " Je parierais qu'il y aura un accord avant le procès DSK"

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    Me Alan Dershowitz

    INTERVIEW - Le célèbre pénaliste américain Alan Dershowitz commente la ligne de défense adoptée par Dominique Strauss-Kahn.

    Me Alan Dershowitz, qui fut en 1985 l'avocat de Claus von Bülow avant de défendre plus récemment Mike Tyson ou O. J. Simpson, est l'un des plus célèbres pénalistes américains.

    LE FIGARO. - Vous parlez de «stratégie d'illusion» pour qualifier la défense de DSK. Qu'entendez-vous par-là ?

    Alan DERSHOWITZ.- La défense cherche à faire croire qu'elle a un dossier très solide et affirme des choses qu'elle ne sera jamais en mesure de prouver comme si elles étaient vraies, tout en sachant qu'elles seront fortement contestées. Elle soutient par exemple qu'il y a bien eu ce déjeuner au restaurant à l'heure des faits et que la chronologie de la police est fausse. Les avocats de la défense font cela tout le temps...

    C'est du vent, de l'exagération plutôt que du bluff. Autre exemple: dans les affaires de viol, la loi new-yorkaise interdit d'évoquer au tribunal la vie sexuelle de la plaignante. Eh bien, la défense pourra le faire dans la presse pour lui faire comprendre qu'elle est en mesure de détruire sa réputation. Il faut s'attendre à beaucoup de manœuvres de ce genre. L'objectif est de faire mûrir l'idée qu'un accord reposant sur le paiement d'une grosse somme d'argent est préférable à un procès.

    Justement, ira-t-on jusqu'au procès ?

    Je parierais qu'il y aura un accord avant le procès car il est dans l'intérêt des deux parties - défense et plaignante - de ne pas aller jusque-là. Si l'avocat de la plaignante engage une procédure civile, il devra viser DSK en personne. Or c'est surtout la femme de l'ex-directeur général du FMI qui possède l'argent et il sait très bien que dans plusieurs années, il sera toujours en train de courir après la somme réclamée. DSK, en effet, peut très bien se déclarer insolvable. Or, s'ils passent un accord, la plaignante obtiendra 2 ou 3 millions de dollars immédiatement. Dans l'affaire O. J. Simpson, la famille de son épouse n'a pas reçu un centime et ne touchera jamais rien. On ne connaît pas les arrangements financiers du couple Strauss-Kahn-Sinclair, mais il est notoirement difficile de récupérer l'argent après avoir gagné un procès civil.

    Qui sait par exemple si le couple ne décidera pas de divorcer? Anne Sinclair pourrait ainsi garder toute sa fortune et les avocats de la plaignante ne pourront jamais récupérer leur argent. L'avocat de la défense n'a aucun intérêt non plus à aller jusqu'au procès, car ce serait aussi horrible pour DSK que pour la plaignante et le dossier du procureur semble sérieux. Il a donc tout intérêt à ce que la victime finisse par ne pas vouloir témoigner. Si elle refuse, c'est fini, le dossier est clos. Dans cette relation triangulaire, le procureur est l'intrus. Les deux autres parties ont des intérêts communs entre elles mais pas avec lui. Reste à savoir si elles seront capables de trouver un accord sans se voir accusées de faire obstruction à la justice.

    Concrètement, comment sceller un tel accord sans faire obstruction à la justice ?

    C'est possible par l'intermédiaire d'un parent qui ne relève pas de la juridiction new-yorkaise. Les membres de la famille de DSK à Paris, par exemple, n'en relèvent pas. S'ils essaient de passer un accord directement avec l'avocat new-yorkais, celui-ci pourra être accusé d'obstruction. Mais ils peuvent négocier directement avec la famille de la plaignante hors de l'État de New York ou en Guinée. C'est un ballet extrêmement délicat à mener. Dans l'affaire Kobe Bryant (un joueur de basket-ball représenté en 2004 par l'avocat de DSK, Ben Brafman, NDLR), cela avait réussi parce que l'accord avait été conclu avant l'inculpation par le «grand jury».

    Avez-vous déjà passé un accord avec l'avocat d'une plaignante avant le procès ?

    Non, moi je suis un trial lawyer. Je ne passe pas d'accord, je vais au procès.

    Comment le procureur peut-il empêcher qu'un tel accord soit trouvé ?

    Il ne peut pas empêcher la famille de passer un accord. Tout ce qu'il peut faire, c'est menacer d'ouvrir une enquête pour obstruction à la justice. Il peut dire: «Si jamais j'entends parler d'un accord explicite ou implicite sur un échange d'argent dans le but d'acheter le silence de la victime, vous irez en prison». Chacun risque alors jusqu'à cinq ans de prison. Mais il est tout de même difficile pour le procureur d'empêcher cet accord. Dans cette affaire, il faut reconnaître qu'il a réussi un coup de maître en inculpant très rapidement DSK. C'est inhabituel. Dans l'affaire Kobe Bryant, l'inculpation par «grand jury» avait pris du temps et, entre-temps, les deux parties avaient conclu un accord financier.

    L'intérêt de l'avocat de la plaignante n'est donc pas que justice soit faite, ni de coopérer avec le procureur malgré ses affirmations de lundi ?

    Il peut vouloir que justice soit faite, mais au bout du compte, l'argent est plus important. Quand il a dit qu'il coopérait avec le procureur, c'était juste un message à la défense pour lui dire qu'il attendait une offre. S'il coopérait vraiment, il n'aurait pas jugé utile de le préciser. Pour l'instant, on entend beaucoup de messages envoyés de part et d'autre. Pour citer Shakespeare, c'est «un récit plein de bruit et de fureur qui ne signifie rien» en termes de preuves. Du point de vue de la victime, il vaut mieux se retrouver avec 2 ou 3 millions de dollars sur son compte en banque plutôt que risquer de tout perdre.

    Dans sa demande de discovery de pièces au procureur, la défense a demandé si d'autres accusations contre DSK étaient susceptibles d'être produites. A-t-elle des raisons de s'inquiéter ?

    Dans certains cas, vous pouvez en effet prendre en compte le passé sexuel de l'accusé. Il est possible par exemple d'utiliser l'affaire Tristane Banon. Celle-ci n'aura même pas besoin de venir à New York. Il suffit que DSK témoigne à son propre procès pour que le procureur lui pose une question sur cette affaire, ou sur toute autre affaire. Si cela arrive, il n'aura aucune chance d'être acquitté. Or il sera probablement obligé de témoigner car il ne peut espérer gagner un procès où il affirmerait que l'autre personne était consentante, s'il ne raconte pas sa version des faits.

    La défense demande également à ce que les conversations et messages postérieurs à l'arrestation sur téléphone portable, iPad et ordinateur ne soient pas utilisés. Quelle sera l'attitude du juge ?

    Les conversations avec son avocat ne pourront pas être utilisées, mais toutes les autres le pourront. Sauf peut-être celle avec son épouse, si elle bénéficie d'une «exclusion». Les deux grandes questions dans cette affaire sont de savoir si la victime va témoigner ou non, et quel type d'éléments à charge le procureur pourra apporter sur l'agressivité sexuelle passée de DSK.

    Source Le Figaro - 09/06/11

  • Toulouse 9 juin 721 - Le devoir de mémoire: Reconquista!

    Le vendredi 27 mai 2011, les occitans de l’association Cœur toulousain ont commémoré la bataille de Toulouse du 9 juin 721 et rendu hommage au duc Eudes d’Aquitaine et à leurs ancêtres qui ont arrêté l’invasion des Sarrazins. Hommage par une marche aux flambeaux dans les rues de Toulouse.

    Réunis Place du Capitole, 50 toulousains identitaires ont rallumé la flamme de la mémoire et de la fierté. Flambeaux, drapeaux occitans et toulousains, banderole, fumigènes jaunes et rouges, le cortège s’est déplacé sur les boulevards jusqu’au monument aux morts où les discours se sont tenus.

    Méconnue voire oubliée, la bataille de Toulouse revêt un caractère décisif et historique quant à l’arrêt de la progression des Sarrasins dans notre pays. Alors que l’Espagne est conquise et la ville de Narbonne soumise, les musulmans sont aux portes de Toulouse. Le duc Eudes leur inflige une défaite si effroyable que cette date resta jour de deuil pour l’Islam et fit l’objet d’une commémoration universelle de Cordoue à Damas jusqu’au XIe siècle. Cette bataille est capitale, car elle a donné à Charles Martel le temps de bâtir l’armée qui arrêtera définitivement (ou tout au moins jusqu’à notre époque) la progression de l’invasion musulmane en Europe de l’Ouest, à Poitiers en 732.

    Les Occitans ont rappelé l’honneur et le courage de leurs ancêtres, en ce temps où les médiocres sont considérés comme des héros.

    Ils sont venus affirmer leur identité et leur histoire, et leur volonté de rester « maitres chez nous ».

    Cette première édition de la marche aux flambeaux en hommage aux héros du 9 juin 721 est une réussite et marque un réveil identitaire à Toulouse comme partout en Europe.

    La Reconquista a commencé, Toulouse l’a scandé haut et fort dans ses rues.

    A l’année prochaine pour une deuxième édition de cette marche aux flambeaux toulousaine, populaire et identitaire.

    NOVOPRESS France - 09/06/11

     

  • Affaire Ferry: Me Collard va écrire au roi du Maroc

    Au nom d'une association marocaine, l'avocat demande l'intervention de Mohamed VI dans l'affaire du ministre français pédophile.

     
    Me Gilbert Collard
    Me Gilbert Collard SIPA

    Une plainte contre X va être déposée en France par l'association marocaine « Touche pas à mes enfants » par le biais de son avocat Me Gilbert Collard. Surtout, l'avocat va écrire une lettre au roi du Maroc, Mohamed VI, pour que toute la lumière soit faite sur le ministre pédophile dénoncé par Luc Ferry. « C'est nécessaire à la démocratie marocaine que la vérité sorte dans ce dossier et c'est indispensable pour la démocratie française qu'on sache exactement ce qui s'est passé et si les plus hautes autorités ont dissimulé l'affaire », tempête Me Collard.
    Le philosophe et ancien ministre de l'Education nationale, Luc Ferry, a mis le feu aux poudres et déclenché une polémique en faisant allusion sur le plateau de Canal + à « un ancien ministre qui s'est fait poisser (attraper) à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons (...) Probablement, nous savons tous ici de qui il s'agit ». Il avait même affirmé tenir cela des « plus hautes autorités de l'Etat » et notamment d'un Premier ministre. Mais, interrogé par la police parisienne, le même Ferry aurait refusé de donner les identités du ministre pédophile ainsi que de ces « autorités de l'Etat » qui savaient et qui n'ont rien fait.
    Aussi, des associations marocaines ont décidé de mettre la pression sur le philosophe en portant des plaintes. La première à agir « Touche pas à mes enfants » avait saisi le parquet général de Marrakech « qui a aussitôt ouvert une enquête », nous confirme Najia Adib, la présidente de l'association, contactée hier. Mais « Touche pas à mes enfants » ne compte pas s'arrêter là. Elle va déposer plainte dans les jours qui viennent à Paris. « Et nous allons citer le nom de Luc Ferry dans la plainte pour qu'il soit entendu comme témoin par un magistrat. Cet homme est détenteur d'informations concernant un crime. Il doit dire ce qu'il sait ! »

    Source France-Soir - 09/06/11

  • Critiquée par les Français de New York: "prétentieuse et arrogante"

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    Ce n’est visiblement pas du côté de ses compatriotes à New York qu’Anne Sinclair pourra se tourner pour trouver du réconfort.

    Les langues commencent à se délier dans la communauté française de New York et le moins qu’on puisse dire c’est qu’Anne Sinclair n'y fait pas l’unanimité.

    Invitée d’honneur du 12e Gala annuel du Lycée Français de New York, l’ancienne journaliste est loin d’avoir laissé un bon souvenir aux 1100 invités présents.

    Selon des professeurs interviewés par RTL.fr, le discours qu’a prononcé l’épouse de DSK était « improvisé, maladroit voire blessant pour des Français vivant aux Etats-Unis ». Même son de cloche du côté des parents d’élèves : une maman, Isabelle, ne mâche pas ses mots à l’écart de l’ex-future première dame de France : « Elle était prétentieuse, arrogante. Voilà, je suis là et je m’impose ». À la question de savoir si elle éprouve de la compassion pour Anne Sinclair, la réponse fuse, sans équivoque : « Oh non ! Non ! Pas du tout ! Elle l’a choisi, elle le mérite, c’est tout. On assume »

    Ironie du sort, Anne Sinclair avait reçu ce soir là le prix Charles-de-Ferry-de-Fontnouvelle récompensant sa contribution à la vie de la communauté franco-américaine.

    Une contribution dont les Français de la grosse pomme se passeraient bien désormais.

    P.S.B

    Source Voici.fr - 07/06/111

  • Affaire Tron: les plaignantes témoignent à visage découvert

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    Eva et Virginie, soutenue par Marie - (Cliquez sur la photo)

    Deux semaines après leur plainte pour harcèlement sexuel visant Georges Tron, le député-maire UMP de Draveil (Essonne) qui nie l’intégralité des faits, Virginie, 34 ans, et Eva, 36 ans, témoignent pour la première fois à visage découvert.

    Ces deux anciennes employées de mairie, longuement auditionnées le 26 mai par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles, racontent « vivre au jour le jour ». Elles ont reçu le soutien de Marie, l’une des anciennes assistantes parlementaires de Georges Tron, contraint de quitter son poste de secrétaire d’Etat à la Fonction publique après la révélation de l’affaire. « Moi aussi, je me suis fait masser les pieds. Mais j’ai refusé les avances de Georges Tron, raconte Marie, auditionnée mardi par les policiers. Il m’a jetée. Alors, j’ai contacté Eva et Virginie. L’affaire nous réunit. »

    Comment vous sentez-vous depuis le dépôt de votre plainte ?
    EVA. Je suis épuisée mais libérée. La machine judiciaire est en route. Je me sens combative. Avant, j’avais honte et peur de parler. Maintenant, c’est fini. Mais je n’ose toujours pas sortir. J’ai peur qu’on m’agresse, qu’on me dise des choses ignobles.
    VIRGINIE. J’étais tellement mal que je suis allée mardi voir un magnétiseur. J’avais l’impression de me trimballer un sac de plomb depuis 2006. Là, je retrouve une forme de légèreté. Hier, pour la première fois depuis quinze jours, je suis sortie faire des courses.

    Comment se sont passées vos auditions devant les policiers ?
    EVA. Ça a été comme une thérapie. Les policiers ont été formidables. En 2009, lorsque j’avais voulu porter plainte, on m’avait dissuadée. « Tu vas t’en prendre plein la gueule. Tu t’attaques à un puissant. » Devant les enquêteurs, c’était la première fois que notre parole était entendue, qu’ils nous considéraient comme des présumées victimes.
    VIRGINIE. Moi, j’en ai pleuré.

    Que leur avez-vous dit ?
    EVA. J’ai raconté le rituel de Georges Tron. Il me convoquait dans son bureau, fermait sa porte capitonnée à clé. Je devais m’asseoir face à son bureau, en silence et les yeux fermés. Ensuite il s’asseyait à côté de moi. Il me prenait le pied, le massait puis le portait à sa bouche. Il me disait : « Décrispez-vous. Décroisez les jambes. » Il me plantait les doigts partout « pour dégager les fluides ». Il ne me déshabillait jamais. Au final, il remontait sa main dans ma culotte… Je ressortais par la petite porte.
    VIRGINIE. Je leur ai tout dit, tout ce que je taisais depuis tant d’années.

    Avez-vous reçu du soutien ?
    EVA. On a plus de soutien de femmes que d’hommes, à l’exception de François-Joseph Roux, ancien bras droit de Georges Tron, qui, lui, m’a entendue. Je me suis sentie trahie par un vieux copain à moi, convoqué comme témoin à la police judiciaire. Il m’a dit : « J’ai un poste à haute responsabilité. Je ne me mouillerai pas pour toi. » Il m’arrive aussi d’avoir peur. Hier, j’ai été suivie. J’ai prévenu la gendarmerie.
    VIRGINIE. Des soutiens et des menaces… Une enseignante est venue me dire « bravo. Tenez bon ! »Mais il y a aussi cette personne malveillante qui a fait un blog avec mon nom trafiqué. Certains médias ont raconté des choses affreuses.

    Comment vos familles vivent-elles cette affaire ?
    EVA. Mon couple avait volé en éclats à cause de Georges Tron. Mes parents souffrent. Mon père a été entendu par la PJ. Il est ressorti de son audition de six heures, blanc comme un linge et laminé. Il découvre ce que j’ai subi. J’ai dû briefer mon petit garçon de 6 ans : « On va peut-être te dire des choses horribles sur moi à l’école ou ailleurs. N’écoute pas ! Dis-toi que tu dois être fier de ta maman. Qu’elle a été courageuse. »
    VIRGINIE. Ma mère n’arrête pas de pleurer. J’ai deux fils de 9 et 13 ans. Que personne ne s’en approche ! Georges Tron a bousillé ma famille.

    Comment envisagez-vous l’avenir ?
    EVA. Je suis au chômage. Je vais porter plainte pour licenciement abusif de la mairie. Je veux que Georges Tron et sa rabatteuse (NDLR : une maire-adjointe est également mise en cause) soient condamnés. Après, j’aimerais retrouver une vie tranquille, ouvrir un café littéraire, organiser des expos…
    VIRGINIE. Pour se reconstruire et tourner la page, il faut que Georges Tron se retrouve dans le box des accusés aux assises pour répondre des viols qu’il nous a fait subir. Ensuite, je reprendrai ma vie. J’ai envie de déménager, ouvrir une boutique.
     
     
    Source Le Parisien - 09/06/11
     
    NdB: Je suis désolée pour cette publicité sonore qui s'inscruste: je ne peux absolument rien faire pour l'éliminer.
     

     

  • Tristane Banon n'ira pas témoigner contre DSK

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    Tristane Banon et son avocat, Me David Koubbi

    Tristane Banon, qui a accusé Dominique Strauss-Kahn d'avoir tenté de la violer, ne compte pas s'associer à la procédure américaine visant l'ex-patron du FMI. Interrogé mercredi par BFM-TV, Me David Koubbi, son avocat a décliné l'offre à la délation faite la veille sur France 2 par Me Kenneth Thompson, avocat de la femme de chambre du Sofitel.

    « Il y a deux dossiers à l'évidence et chaque dossier doit être traité isolément, selon les lois du pays qui est concerné », a déclaré Me Koubbi.

    Kenneth Thompson, le nouvel avocat afro-américain de la femme de chambre du Sofitel de New York, s'était montré offensif lors du journal de 20 heures de France 2 :

    « S'il y a quelque part des femmes qui ont été abusées par Dominique Strauss-Kahn, qu'elles soient en France ou en Afrique, je leur demande, s'il vous plaît, appelez-moi, contactez-moi. Car nous voulons les aider, leur parler. »


     

    Ecrivain et journaliste, Tristane Banon avait raconté chez Thierry Ardisson avoir été victime d'une agression à caractère sexuel commise par l'ancien ministre socialiste, en février 2002 à Paris. Sa mère, Anne Mansouret, vice-présidente PS du conseil général de l'Eure (par ailleurs blogueuse sur Rue89), l'avait dissuadée de porter plainte.

    « Je pense que là, il va y avoir plainte, et en fait non »

    L'élue PS a affirmé récemment en avoir parlé alors à François Hollande, alors premier secrétaire du PS, qui ne se le rappelle pas. Et à Laurence Rossignol, alors en charge du droit des femmes au PS qui, elle, lui avait conseillé de porter plainte.

    Cette dernière a moyennement apprécié de se retrouver embarquée dans cette galère DSK, en pleine campagne des sénatoriales :

    « Moi à l'époque, je conseille de porter plainte. Il ne se passe rien. La fille se lâche à la télé, je pense que là il va y avoir plainte, et non.

     Après le 15 mai, elles font le tour des rédactions pour re-raconter l'histoire et finalement, disent qu'elles n'iront pas témoigner à New York.

     Si on me demande de témoigner en France, j'assumerai mes responsabilités. Mais je ne vais pas porter plainte à sa place, ni participer à la procédure américaine alors qu'elles ont annoncé qu'elles y renoncent. »

     « Un chimpanzé en rut »

    Sur le plateau de « 93, Faubourg Saint-Honoré », l'émission qu'animait alors Thierry Ardisson sur Paris Première, Tristane Banon décrit Dominique Strauss-Kahn comme un « chimpanzé en rut ».

    Au lendemain de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, la jeune femme avait annoncé par la voix de son avocat, qu'elle envisageait de déposer plainte pour « tentative de viol », crime dont le délai de prescription est de dix ans. Mais le 20 mai, Me Koubbi prévenait :

    « Ma cliente et moi refusons d'être instrumentalisés par la justice américaine. Si elle souhaite le concours de Tristane Banon, ça lui sera catégoriquement refusé. »

     Selon sa mère, la jeune femme serait actuellement très déstabilisée et vivrait mal la responsabilité qu'on voudrait lui faire porter. Elle n'a, pour le moment, toujours pas porté plainte.

    Source Rue89 - 08/06/11

  • Buste de Jules César retrouvé à Arles dans le Rhône

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    Jules César  (100 av. J-C -  44 av. J-C)

    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Buste en marbre retrouvé en 2007 dans les limons du fleuve. Seul portrait, avec celui du musée de Turin, considéré comme réalisé de son vivant.

     

  • Attentat de la rue Copernic: l'extradition d'Hassan Diab approuvée

    L'ordre d'extradition d'Hassan Diab, le professeur canadien d'origine libanaise accusé de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic en 1980, a été approuvé lundi. L'attentat à la bombe avait fait quatre morts et une quarantaine de blessés.


    Photo: Reuters

    Robert Maranger, un juge de la Cour supérieure de Justice de l'Ontario, a signé l'ordre, ce qui rend possible le transfert de Diab vers la France, où il pourrait être jugé pour meurtre. Le juge a cité l'accord d'extradition entre la France et le Canada, mais a également relevé que le dossier français d'accusation était "faible" contre cet homme de 57 ans, et que les chances qu'il soit déclaré coupable étaient minimes.

    Diab a toujours proclamé son innocence, et affirmé qu'il était victime d'homonymie. Selon ses avocats, des tampons sur son passeport prouvent qu'il n'était pas à Paris au moment de l'explosion, qui s'était produite le soir de Souccot dans la rue, juste devant la synagogue. Les enquêteurs indiquent de leur côté que son écriture apparaît sur le registre d'un hôtel, mais sa défense a vigoureusement nié ce fait.

    L'engin a explosé juste avant que la synagogue ne se remplisse de fidèles. S'il avait explosé trente minutes plus tard, il y aurait eu un très grand nombre de victimes.

    Diab a publié un communiqué via son avocat, René Duval, indiquant qu'il n'était pas coupable et qu'il ferait appel de la décision. "Je suis innocent des accusations portées contre moi", a-t-il déclaré.

    Source Jerusalem Post - 08/06/11

  • Le représentant congolais à l’ONUG : « Les immigrés africains en Italie sont les ordures de l’Afrique »

     
     
    Le représentant congolais à l’ONUG : « Les immigrés africains en Italie sont les ordures de l’Afrique »

    08/06/2011
    Milan (NOVOpress)Serge Boret Bokwango, membre de la mission permanente du Congo à l’Office des Nations Unies à Genève (ONUG), a publié une lettre ouverte, reproduite hier soir sur le site d’information italien Julienews, où il s’exprime sans ménagements sur les immigrés présents en Italie du Sud – et dont le nombre, via Lampedusa, ne cesse d’augmenter.

    « L’Italie du sud », écrit-il, « ne reçoit pas seulement les ordures du nord mais aussi celles de l’Afrique (les immigrés africains, marchands ambulants et mendiants dans les rues) ».

    « Les Africains qu’il m’arrive de voir en Italie », poursuit le diplomate congolais, « tandis qu’ils vendent tout et n’importe quoi et qu’ils se prostituent, représentent l’ordure de l’Afrique. Ces hommes, marchands ambulants sur les plages et dans les rues des villes, ne représentent en aucun cas les Africains qui vivent en Afrique et qui se battent pour la reconstruction et le développement de leurs patries. Eu égard à cet état de fait, je me demande pourquoi l’Italie, les autres pays d’Europe et les états arabes autorisent et tolèrent la présence de ces individus sur leur propre sol national. »

    Bokwango conclut ainsi : « J’éprouve un fort sentiment de honte et de rage vis-à-vis de ces Africains immigrés qui se comportent comme des rats qui infestent les villes. J’éprouve aussi de forts sentiments de honte et de rage vis-à-vis des gouvernements africains qui favorisent le départ en masse de leurs déchets vers l’Italie, l’Europe et l’Arabie. »

    « Ordures », « rats », « déchets », « ne pas tolérer leur présence sur le sol national »… Imaginez les réactions si un homme politique italien avait tenu de tels propos. Imaginez si un homme politique français – non, vous avez raison, c’est inimaginable.

    Source : www.julienews.it

    NOVOPRESS - 08/06/11

  • Pédocriminels protégés