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  • Costa Concordia: des rescapés français contre l'indemnisation forfaitaire proposée

    Une association française de rescapés du naufrage du Costa Concordia ont refusé, ce vendredi, l'indemnité forfaitaire de 14.000 euros proposée par la compagnie maritime.

     
    Costa propose 3.000 euros de remboursement de frais plus une indemnité forfaitaire de 11.000 euros
    Costa propose 3.000 euros de remboursement de frais plus une indemnité forfaitaire de 11.000 euros SIPA/Pier Paolo Cito/AP

    Pour eux, le compte n'y est pas. Les membres de la Fédération nationale des victimes d'accidents collectifs (Fenvac)  –qui regroupe 70% des 462 rescapés français du naufrage– ont dénoncé ce vendredi l'accord conclu entre Costa Concordia et une association italienne qui prévoit d'allouer une somme forfaitaire de 14.000 euros à chaque passager en guise d'indemnisation. Costa propose en effet de rembourser le prix de la croisière ainsi que l'argent et les objets perdus durant le naufrage à hauteur de 3.000 euros et de verser 11.000 euros pour le préjudice subi. Un arrangement que dénonce la Fenvac, qui demande à la compagnie de  « garantir une procédure d'indemnisation équitable et transparente, qui prenne en compte la réalité » ainsi que les « difficultés » et les « souffrances » des passagers.

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    Erreur manifeste d'appréciation

    Dans une lettre à Costa Croisière France, l'association française dit « regretter amèrement d'avoir appris par la presse ce matin (vendredi), et donc contrairement à ce qui avait été convenu, la proposition d'indemnisation faite pas Costa ». Et de poursuivre: « Cette indemnisation forfaitaire (...) heurte les principes de la réparation intégrale et de l'individualisation des préjudices subis, principes reconnus par les tribunaux ».

    Pour l'association, c'est « une erreur manifeste d'appréciation de ramener cet accident à un simple litige commercial dont la solution résulterait dans un accord avec des associations italiennes de consommateurs, d'ailleurs parfaitement inconnues des victimes françaises ». La Fenvac prie « instamment » la compagnie Costa d'organiser à ses frais une réunion d'information afin qu' « en toute transparence, les modalités de la proposition d'indemnisation soient exposées, sous tous leurs aspects et dans toutes leurs conséquences » et qu'une réponse « puisse être apportée à toute question posée par les victimes.

    Actu France-Soir - 28/01/12 

  • Un jeune Allemand sur cinq ne sait ce qu'est Auschwitz

    Environ un cinquième (21%) des Allemands âgés de 18 à 29 ans, ne savent pas qu'Auschwitz était un camp d'extermination, selon un sondage rendu public mercredi par le magazine Stern.
     
    Sur l'ensemble des personnes interrogées, tous âges confondus, le chiffre tombe à 10%, selon cette étude réalisée à l'occasion de la journée internationale à la mémoire des victimes du génocide des juifs en Europe par les nazis, le 27 janvier.
     
    Par ailleurs, environ un tiers de l'ensemble des sondés (31%) ne sait pas où situer Auschwitz.
     
    Le sondage montre également que 40% des Allemands souhaiteraient pouvoir tirer un trait sur le passé, un chiffre en nette diminution par rapport à une précédente enquête, en 1994, qui montrait que 53% étaient dans cet état d'esprit.
     
    Et s'ils restent dans leur majorité intéressés par leur passé, 65% des Allemands estiment cependant ne pas avoir de responsabilité particulière à l'égard d'autres peuples en raison de leur histoire.
    La date du 27 janvier marque l'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz par l'armée rouge en 1945.
     
    Le sondage a été réalisé par l'institut Forsa les 19 et 20 janvier sur un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population allemande. (belga)

     
     
    25/01/12
  • Yannick Noah: " Oui je voterai pour Monsieur Hollande"

    Damien le 28 janvier 2012 à 10:05

     Le chanteur s’est confié vendredi à la chaîne de télé InfoSportPlus. Il a d’abord rappelé qu’il donnerait bien sa voix au candidat socialiste lors de la présidentielle. «Oui, je voterai pour Monsieur Hollande, j’espère qu’il sera président».

    Puis l’ex-tennisman devenu chanteur a répliqué à ceux qui l’accusent d’être parti vivre aux Etats-Unis pour des raisons fiscales: «Je ne suis pas un gars qui se planque et qui va cacher son fric, c’est faux. C’est très désagréable d’entendre ça (…). Je kiffe ce pays, mon fils (le basketteur Joakim, NDLR) joue pour la France».

    Source : France-Soir

     

    Yannick Noah votera pour Hollande »
     
     
    Défrancisation - 28/01/12
  • Sarkozy n'annoncera pas sa candidature dimanche selon Le Monde ...

    Le chef de l'Etat n'a pas l'intention de profiter de son passage à la télévision dimanche soir pour annoncer sa candidature, selon ''Le Monde''.

     
    Pas d'annonce de la candidature Sarkozy ce dimanche
    Pas d'annonce de la candidature Sarkozy ce dimanche SIPA

    Ce ne sera pas pour dimanche soir. Nicolas Sarkozy n'a pas l'intention d'annoncer sa candidature à l'élection présidentielle lors de son intervention télévisée ce dimanche soir, croit savoir ce samedi le journal Le Monde, qui cite des sources de l'Elysée.

    En revanche le chef de l'Etat devrait annoncer un certain nombre de mesures, dont une hausse de la TVA de 1,6 point, ajoute le quotidien, qui tient cette information « de plusieurs sources ». La TVA à taux normal passerait donc à 21,2 %, un record en France et devrait entrer en vigueur dans l'année.

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    Le taux réduit resterait inchangé et il n'y aura pas de hausse du taux de la CSG, selon Le Monde.

    28/01/12

    Qu'il dégage !

  • TVA sociale: Sarkozy opte pour 1,6% de plus - et la CSG augmentée...

    Le président annoncera dimanche une hausse de la TVA à 21,2%. La CSG sera aussi augmentée.

    Les premières fuites faisaient état d'une hausse de 2%, ce serait finalement 1,6%, selon plusieurs sources gouvernementales. Nicolas Sarkozy devrait annoncer dimanche, lors de son intervention télévisée, une augmentation de la TVA de 1,6 point. Les sources gouvernementales n'ont par ailleurs pas précisé si cette hausse de 1,6 point toucherait, au-delà du seul taux normal de 19,6%, ceux à 7% voire à 5,5%, qui concerne les produits de première nécessité.

    Le président de la République annoncerait par ailleurs une légère hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine et de placement. Côté TVA, le taux normal atteindrait alors un record en France : 21,2 %. Le taux réduit resterait, quant à lui, inchangé.

    Nicolas Sarkozy, qui fête ses 57 ans samedi, s'exprimera dimanche à 20 heures 10 sur six chaînes de télévision pour dévoiler des "mesures fortes et structurelles", selon les termes de François Fillon, dans la foulée du "sommet social" du 18 janvier avec les partenaires sociaux. Une taxe Tobin à la Française devrait également être annoncée.

    La TVA sociale, objet de polémique

    L'objectif de cette TVA sociale reste inchangé : alléger le coût du travail en faisant financer par les consommateurs une partie de la protection sociale, actuellement à la charge des seuls employeurs et travailleurs. Il s'agit de baisser les cotisations sociales et d'augmenter, en compensation, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Un point de TVA en plus rapporte à l'Etat 7 milliards d'euros supplémentaires.

    Ce projet est dénoncé par les syndicats et l'opposition, qui accuse le gouvernement de vouloir, par sa "TVA antisociale", faire payer tous les Français, particulièrement les moins favorisés, à la place des entreprises. La majorité vante en retour sa TVA "emploi" ou "antidélocalisations" comme seul remède possible face à la perte de compétitivité de la France.

    28/01/12

  • Merkel participera personnellement à la campagne de Sarkozy

    La Chancelière allemande Angela Merkel a annoncé samedi qu'elle participerait personnellement à la campagne électorale de Nicolas Sarkozy.

     
    "Bon anniversaire Monsieur le président, et bonne chance!", a lancé Angela Merkel dans un message à Nicolas Sarkozy
    "Bon anniversaire Monsieur le président, et bonne chance!", a lancé Angela Merkel dans un message à Nicolas Sarkozy SIPA/CHINE NOUVELLE/SIPA

    La Chancelière allemande Angela Merkel a apporté samedi son soutien au très probable candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy, dans un message lu à la tribune du Conseil national de l'UMP, à Paris, par Hermann Gröhe, secrétaire général de la CDU. « Elle vous souhaite, Monsieur le président Sarkozy, bonne chance pour l'élection d'avril », a-t-il dit, en allemand. La Chancelière, qui bénéficie d'une très bonne image en France, a d'ores et déjà prévu de participer personnellement à la campagne de Nicolas Sarkozy, pas encore déclaré officiellement.

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    "Bon anniversaire, M. le président"

    Elle « se réjouit d'avance des rencontres prévues (…) dans le cadre de la campagne présidentielle », a assuré Hermann Gröhe. Et de conclure le message de la Chancelière, en français dans le texte: « Bon anniversaire Monsieur le président, et bonne chance! ». Nicolas Sarkozy fêtait ce samedi son 57e anniversaire, à la veille d'une intervention télévisée qui devrait être décisive pour la campagne présidentielle.

    « Angela! Angela! », ont scandé les jeunes UMP. « M. Hollande, aucune de vos vagues déclarations n'apportent de réponse aux problèmes urgents de notre époque! », a lancé M. Gröhe à l'adresse du candidat PS. « Il y a des leaders politiques qui sont moins applaudis quand ils parlent en français que vous en allemand », a répliqué le patron de l'UMP Jean-François Copé, devant une salle ravie.

    Actu France-Soir - 28/91/12

  • "Ahmadinejad vote Le Pen"

    Le bruit court que certains membres de la communauté juive vont voter pour Marine Le Pen. Cette intention nous parait choquante pour de nombreuses raisons. 

    Richard Prasquier

     « Jean-Marie Le Pen "considère que l'Iran a le droit à l'atome comme tout le monde, c'est une nation souveraine »

    En voici une supplémentaire!

     Nous vous proposons de prendre connaissance des déclarations de Jean-Marie Le Pen à Public Sénat, le 24 janvier 2012. Le président d’honneur du Front National, le père de Marine Le Pen, son mentor et son gourou en politique étrangère, trouve parfaitement acceptable la possession de l’arme nucléaire par les mollahs fanatiques qui gouvernent l’iran.

     En effet, interrogé sur des sanctions renforcées contre l'Iran, soupçonné de vouloir se doter de la bombe nucléaire, Jean-Marie Le Pen a dit les trouver "parfaitement inutiles et donc nuisibles".

     "L'Europe utilise 20% du pétrole iranien, l'Iran a des clients qui sont tout prêts à prendre ces 20% et même au-delà" et "je ne crois pas du tout que (l'Europe) dissuadera la Chine ou l'Inde d'acheter du pétrole iranien", a-t-il dit.

     Interrogé sur ce qu'il ferait face au programme nucléaire iranien, le dirigeant du FN a répondu: "Je ne fais rien" car "il n'est pas démontré qu'il est à vocation militaire".

     Jean-Marie Le Pen "considère que l'Iran a le droit à l'atome comme tout le monde, c'est une nation souveraine".

     Ahmadinejad vote Le Pen.

     
    Le Crif - 27/01/12
  • Voeux de Nicolas Sarkozy aux autorités religieuses - Discours intégral

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Palais de l'Elysée -- Mercredi 25 janvier 2012

     

     Oui, il est réconfortant de voir réunis, sous un même toit et dans une même assemblée, les représentants de tous les cultes qui se pratiquent en France.

     Oui, il est réconfortant d'entrer dans cette salle et d'entendre dialoguer des hommes qui ne pratiquent pas le même culte, qui ne puisent pas leur foi nécessairement aux mêmes sources, mais qui ont tous en commun de croire et de prier.

     Le calme et la sérénité qui règnent dans cette assemblée montrent que la République a permis de construire les conditions d'une coexistence pacifique, harmonieuse, amicale entre les religions, sans être, pour autant, jamais intervenue dans le débat religieux lui-même.

     Il est loin, en effet, le temps où rois et empereurs convoquaient conciles ou consistoires pour sommer les autorités religieuses de se mettre d'accord sur des articles de foi qui enflammaient les esprits.

     Non seulement la République se défend d'intervenir dans le domaine religieux, mais la République sera toujours prête à défendre ceux qui seraient agressés ou menacés parce qu'ils croient, parce qu'ils prient ou parce qu'ils témoignent publiquement de leur foi.

     De même, la République s'interposerait immédiatement si des croyants venaient à s'affronter. Non seulement la République s'interposerait, mais elle serait implacable à l'encontre de tous ceux qui tenteraient, ne serait-ce qu'une seule fois, de rallumer sur le territoire de la République le brasier de la haine religieuse.

     Cette haine ravageuse fut à plusieurs reprises au bord d'emporter la France. Que les choses soient claires : elle ne le fera plus.

     J'ai pu le constater au mois d'octobre dernier, en visitant dans le Gard le Musée du Désert, que je voulais visiter depuis fort longtemps, M. le Président, et qui est bouleversant. Ce musée montre ce que cette haine de la foi de l'autre peut produire. J'ai vu les marques que ces violences faites aux consciences laissent sur la mémoire collective d'un peuple et jusque dans la physionomie d'un paysage. En France, cette haine est morte et la République ne la laissera jamais renaître.

     Je l'ai dit à maintes reprises: la liberté de conscience est peut-être le bien le plus précieux que garantissent nos lois républicaines.

     Chaque agression contre un lieu de culte, chaque profanation d'un cimetière, doivent être considérées comme une atteinte à la liberté de conscience car chaque agression, chaque profanation, chaque insulte ne sont rien d'autre qu'une menace directe adressée à une communauté de croyants.

     La République doit assurer à chaque citoyen le droit -- c'est un droit - de pratiquer le culte de son choix.

     Chacun doit pouvoir pratiquer dans la dignité, et c'est la raison pour laquelle, avec Claude Guéant, nous avons souhaité qu'il soit mis un terme aux prières de rue et que les Musulmans puissent accomplir leur devoir religieux dans des conditions convenables. La prière n'offense personne, la prière n'agresse pas, la prière n'insulte pas, mais c'est offenser ceux qui prient que de les faire prier dehors, au beau milieu de la voie publique !

     Chacun doit pouvoir pratiquer le culte de son choix.

     A ce propos, je me félicite que les agressions contre les symboles religieux aient été quasiment contenues en 2011, même si je reste préoccupé par leur nombre et par ce qu'elles révèlent de bêtise, de haine de l'autre, et donc de dégoût de soi, chez ceux qui commettent de tels actes.

     Les cimetières chrétiens et les petites chapelles isolées de nos campagnes sont l'objet d'agressions revendiquées par des « satanistes », l'imbécillité qui se cache derrière ce genre d'inscriptions permet de penser que ces gens ne savent évidemment pas de quoi ils parlent. Monsieur le Cardinal, cher André Vingt-Trois, si vous m'en donniez l'autorisation, je dirais même qu'ils ne savent pas ce qu'ils font, ce qui est la caractéristique de l'imbécillité profonde.

     Ces profanations sont inacceptables.

     Les cimetières juifs, les cimetières musulmans sont, eux, victimes d'actes authentiquement racistes et authentiquement xénophobes. Chacune de ces profanations est indigne mais j'ai été tout particulièrement scandalisé qu'au cimetière de Carcassonne, on ose profaner les tombes de soldats musulmans morts pour la France, sur les champs de bataille de la Grande Guerre. On a osé inscrire des injures raciales et des slogans nazis sur la tombe de soldats qui ont donné leur vie pour notre pays ! C'est inacceptable. Ceux qui ont fait cela doivent être attrapés et châtiés.

     Monsieur le Recteur de la Grande Mosquée de Paris, Monsieur le Président du Conseil Français du Culte Musulman, sachez-le bien, ceux qui ont insulté vos morts ont insulté l'armée française, ils ont donc insulté la France, oui la France tout entière. Profaner la tombe d'un spahi algérien ou d'un tirailleur marocain tombé sur la Marne, en Artois ou à Verdun, c'est exactement comme profaner la tombe du soldat inconnu. C'est une insulte au souvenir de cette immense armée des morts auxquels nous devons la liberté d'être Français. Cette insulte ne restera pas sans réponse.

     A Lille, c'est une synagogue qui a été à de multiples reprises la cible de dégradations. J'ai bien dit une synagogue, comme si ces lieux de cultes sacrés pour les Juifs ne devaient pas l'être pour nous tous. Ces lieux sont sacrés pour les Juifs parce que c'est là que se célèbre l'Alliance à travers la lecture de la Torah, mais depuis la « Nuit de Cristal » ces lieux devraient être sacrés pour tous ceux qui ne peuvent pas voir une synagogue profanée sans frémir. Souvenons-nous que cette nuit-là, les flammes qui s'échappaient des synagogues incendiées annonçaient celles plus terrifiantes encore de l'Holocauste. Monsieur le Grand Rabbin, Monsieur le Président du Consistoire, chaque insulte badigeonnée sur l'une de vos synagogues est pour chaque Juif comme le retour des menaces du passé et pour chacun de nous, une insulte à la mémoire de la Shoah.

     C'est insupportable, c'est impardonnable.

     Alors, je le sais, l'insulte est parfois plus insidieuse et ne tombe pas sous le coup de la loi. Il lui arrive, en effet, de prendre une forme plus mondaine, ce qui ne la rend pas pour autant plus subtile.

     La liberté d'expression n'exclut pas le respect de l'autre, de son intimité, de sa conscience. Je dirais d'ailleurs à l'inverse que l'irrespect n'induit pas forcément le talent.

     Et que l'on ne vienne pas invoquer Voltaire pour tout justifier. Voltaire n'avait pas simplement du talent, il avait du génie et en plus du courage, ce qui le place bien évidemment à des hauteurs hors d'atteinte pour chacun.

     L'ironie, même grinçante, n'est pas l'insulte, c'est d'ailleurs ce qui la protège de la vulgarité et la tient éloignée de la haine. Sachons faire les différences.

     Cette année, le Christianisme semble avoir été une cible. Je vous suis donc très reconnaissant, Monsieur le Cardinal, de la retenue avec laquelle vous avez réagi. En ouvrant, à deux battants, les portes de votre cathédrale, là où certains auraient tant aimé en découdre, vous avez démontré que les Catholiques français ne vivaient pas dans un camp retranché et qu'à la provocation, ils savaient répondre par la communion.

     Cette reconnaissance pour votre retenue et votre modération, permettez-moi, Éminence, de l'élargir à tous ceux qui sont présents aujourd'hui à vos côtés.

     Notre pays traverse de graves difficultés, il est confronté à une crise économique et à des difficultés sociales qui peuvent à tout moment alimenter les pires réflexes communautaires ou identitaires dont les religions que vous représentez se trouveraient immédiatement prises en otages. Nous l'avons vu avec l'affaire du voile intégral quand une infime minorité a tenté d'identifier avec le message de l'Islam une coutume récente, incompatible avec les valeurs de notre pays, avec la conception que nous nous faisons -- et c'est bien notre droit ! - de la dignité de la femme. Une coutume qui, de l'avis de tous les théologiens, n'a rien d'un dogme.

     Ni la République, ni les Musulmans de France ne sont tombés dans le piège grossier qui leur était tendu par une poignée d'extrémistes, nous devons nous en féliciter.

     Aussi, je veux dire combien j'apprécie la façon dont chacun de vous tient en respect la provocation sous quelque forme que ce soit et d'où qu'elle vienne.

    Je veux vous dire combien j'apprécie ce dialogue interreligieux que vous avez su construire et qui vous fait honneur.

     Ce dialogue permanent entre vous, sous la protection muette de la République, c'est peut-être la plus belle expression de cette laïcité à laquelle nous sommes tous attachés.

    Ce dialogue interreligieux porte un autre nom, au fond : tolérance.

     A cet égard, permettez-moi de saluer l'initiative du CRIF et de la Grande Mosquée de Paris qui a permis de réunir le 17 janvier dernier, dans la salle d'apparat de la Grande Mosquée, une cinquantaine de représentants des communautés juive et musulmane pour préparer un programme de dialogue et d'échanges à partir de commissions thématiques.

     Je veux aussi saluer le très beau projet de travailler à la construction d'un Mémorial au Cardinal Lustiger en Israël. L'image est forte, l'image est belle.

     Si, en cette nouvelle année j'ai un vœu à formuler, c'est que ce dialogue que vous nouez les uns avec les autres, vous ne le limitiez pas aux seuls échanges œcuméniques, mais que vous ne cessiez de l'entretenir avec la société tout entière. Vous savez que c'est un sujet qui me passionne depuis bien longtemps.

     Cette richesse spirituelle qui vous anime, cette profondeur de pensée que vous incarnez, ces valeurs que vous portez, ont vocation à s'adresser à ceux qui ne franchissent jamais les portes de vos églises, de vos mosquées, de vos synagogues ou de vos temples.

     Notre société est en proie à une crise qui n'est pas simplement une crise économique, qui est une crise morale, qui est une crise du matérialisme.

     Aucune société ne peut se contenter de vivre de consommation et de distraction sans courir le risque de la perte de sens.

     L'année qui s'annonce sera une année d'intense débat. Je ne peux que vous inviter, comme l'a fait récemment la Conférence des évêques de France, non pas à descendre dans l'arène politique, mais à faire entendre votre voix dans le débat public.

     Dites à la société ce que vous avez à lui dire, elle peut l'entendre. Le titre de votre dernier ouvrage, Éminence, que j'ai lu, Quelle société voulons-nous ?, ouvre d'ailleurs ce débat d'une façon parfaitement à propos.

     La France est, comme chacun le sait, une République laïque et sociale. Ce principe est d'ailleurs inscrit noir sur blanc dans le préambule de notre Constitution. Certains seraient bien inspirés de relire de temps en temps le texte de notre Loi fondamentale ! Revenir au texte, cela leur éviterait de se donner la peine de chercher à y faire inscrire ce qu'elle contient déjà ! Sauf à vouloir mettre un terme au statut particulier de l'Alsace et de la Moselle, hérité d'une histoire par ailleurs bien douloureuse.

     Pourquoi revenir sur un consensus politique vieux de près d'un siècle ? Pourquoi prendre le risque de raviver une querelle religieuse qui a divisé les Français pendant des décennies jusqu'à menacer la République elle-même ? Notre pays a besoin, plus que jamais, d'unité et de rassemblement.

     Je refuse toute vision intégriste de la laïcité, d'ailleurs je refuse tous les intégristes, donc l'intégrisme de la laïcité qui consisterait à exclure de la sphère publique toute référence culturelle ou intellectuelle à la religion.

     Une société laïque, c'est une société qui a décidé de séparer les églises de l'Etat pour que d'un côté, l'État n'ait pas à rendre compte de ses choix aux Églises, et pour que, de l'autre, les Églises ne dépendent pas de l'État pour vivre et s'organiser. Voilà la laïcité, la République laïque.

     Cela ne veut pas dire que les Églises, dans la mesure où elles respectent la Loi, sont interdites de parole, et cela ne veut pas dire que votre parole ne doit pas dépasser l'enceinte de vos lieux de culte. Singulière conception de la démocratie : chacun aurait donc droit à la parole sauf vous!

     Il va sans dire qu'aucun appel à la haine ou à l'humiliation ne relève du message religieux. Si certains le pensent, le croient ou le professent, ils doivent savoir qu'ils trouveront face à eux l'État, la justice et la force protectrice de la loi.

    Je ne laisserai personne instrumentaliser la religion pour saper les fondements de notre société et de notre contrat social, et je sais que je vous trouverai toujours à mes côtés dans ce combat.

     La transcendance que vous servez dans vos vies et dans vos sacerdoces n'a rien à voir avec la haine, n'a rien à voir avec le rejet de l'autre, c'est même tout le contraire.

     C'est pour cette raison que j'ai la conviction que ce que vous avez à dire de la vie, de l'amour, de l'argent, de la science, de la mort, intéresse tous ceux qui, croyants ou non-croyants, cherchent à donner du sens à leur vie et à leur action.

     Ainsi, comment imaginer qu'avec la profonde expérience des sentiments humains qui est la vôtre, ce que vous pensez de la famille ne puisse pas parler à la société tout entière ?

     Il y aurait une étrange schizophrénie pour la France à sauvegarder avec autant de passion son patrimoine religieux et à considérer, dans le même temps, que les religions n'ont plus rien à lui dire, plus rien à lui apporter, plus rien à lui transmettre.

     Nous avons fait un effort considérable pour sauver un patrimoine religieux qui est le patrimoine de tous les Français. Ainsi plus de 44 cathédrales, qui sont la propriété de l'État, ont pu bénéficier de travaux de restauration qu'elles attendaient depuis trop longtemps, et ce malgré la crise.

     Alors certes, le poids de l'Histoire donne un avantage à l'Église catholique et plus généralement aux anciennes religions concordataires. Mais je tiens à signaler qu'à Mayotte, la Mosquée de Chingouni, qui date du milieu du XIXème siècle, a elle aussi bénéficié de mesures de protection et que le ministère de la Culture a autorisé, à Paris, des travaux à la Grande Mosquée qui permettent d'adapter ce monument classé à la pratique quotidienne du culte.

     Quant au passionnant chantier de fouille d'Ennezat, dans le Puy de Dôme, il est en train de mettre au jour la plus grande nécropole médiévale juive d'Europe occidentale, prouvant ainsi une nouvelle fois, l'ancienneté des racines juives de la France que j'avais tenu à saluer l'an passé au dîner du CRIF.

     Personne, à ma connaissance, ne conteste que les grandes religions aient participé à la construction de nos identités culturelles, qu'elles soient individuelles ou collectives. Alors pourquoi se priveraient-elles d'alimenter aujourd'hui les grands débats qui animent nos sociétés?

     Aucune religion n'imposera jamais en France ses dogmes et ses préceptes à ceux qui souhaitent s'en extraire. Mais rien ne peut interdire à l'idée de transcendance de s'inviter dans notre société.

     Cette concorde et cette harmonie, qui président en France aux relations entre les différents courants religieux qui irriguent le corps social, sont une formidable garantie de paix.

     Cette garantie est malheureusement loin d'être assurée partout dans le monde.

     J'en terminerai par là. Je sais que l'élan de liberté qui souffle sur les pays arabes, emportant, les uns après les autres, des régimes qui n'étaient pas à l'écoute de leurs peuples, inquiète tous ceux qui sont attachés au pluralisme, à la diversité culturelle et religieuse, et tout simplement à la liberté.

     Il y a aujourd'hui parmi nous des représentants des communautés chrétiennes d'Orient. Je sais leur préoccupation, je connais leur angoisse pour leurs frères vivant en Irak, en Égypte et, bien sûr, en Syrie.

     L'année dernière, j'avais, ici même, dit l'indignation de la France devant les attentats meurtriers d'Alexandrie et de Bagdad qui avaient pris pour cibles des églises et des fidèles en prière à des dates choisies dans le calendrier liturgique chrétien pour leur haute valeur symbolique.

     Derrière ces victimes, ce sont des fidèles, c'est une religion, le Christianisme, qui ont été visés, c'est un principe, celui du respect des minorités, qu'on veut abattre.

     Depuis de nombreuses années, certains groupes extrémistes cherchent à effacer du Proche et du Moyen-Orient une présence chrétienne pourtant aussi ancienne que le Christianisme lui-même.

     On n'efface pas l'Histoire avec le sang des innocents.

     Les Chrétiens font partie de l'Histoire de l'Orient, il ne peut être question de les arracher à cette terre.

     Au-delà, c'est encore au Nigeria que nous avons eu récemment à déplorer des actes de violence inacceptables.

     La vigilance du Ministre d'État, Alain Juppé, est constante et cette vigilance de notre diplomatie ne se limitera pas au nécessaire respect des droits des minorités religieuses. Car ces droits sont partie intégrante d'un système démocratique : les « printemps arabes » tiendront leurs promesses si les minorités -- toutes les libertés, toutes les minorités -- sont respectées. La victoire de la liberté sur les régimes autocratiques en place auparavant sera gâchée si le groupe le plus nombreux tente d'écraser les autres sur les plans politique, idéologique et religieux.

     Ces pays ont besoin de toutes leurs forces pour faire face aux immenses défis qui les attendent. Et ce ne serait pas en s'épuisant dans des combats intérieurs qu'ils pourraient les relever.

     Aussi, en ce début d'année, c'est plein d'espérance pour vous et les fidèles auxquels vous consacrez vos vies que je veux vous adresser mes vœux les plus sincères et les plus chaleureux.

     Un de mes prédécesseurs, François Mitterrand, dans ses derniers vœux aux Français déclara, - alors que l'homme, François Mitterrand, touchait au terme de sa vie - : « je crois aux forces de l'Esprit ».

     Pour ma part, j'ai la profonde conviction que cette force que vous mettez dans vos vies au service de l'Esprit, la France en a besoin.

     Je vous remercie.

  • UE: la Hongrie au banc des accusés

    27 janvier 2012

    Toute l’après-midi du 18 janvier 2012, la Hongrie a été en accusation au Parlement européen, nouveau juge du Bien et du Mal dans l’Union européenne.

    Elle a en effet adopté une Constitution et plusieurs lois « cardinales » (on dirait chez nous « lois organiques ») dans lesquelles, paraît-il, toutes les « valeurs » de l’Europe sont violées. Quelles valeurs ?

    Il paraît qu’il y a une référence à Dieu. Cela se trouve dans au moins un tiers des Constitutions du monde. Il est vrai que la Constitution commence par l’ancien adage « Dieu bénisse les Hongrois » et qu’elle fait remonter l’origine de la nation hongroise au baptême du roi Saint-Etienne en l’an Mil. Quelle horreur pour nos Eurocrates de tous bords ! Ils ne sont pas choqués par les « God bless America » qui sont l’ordinaire ponctuation des discours politiques américains. Ni par l’inscription qui figure sur chaque billet de banque aux USA : « In God we trust« . Ni par la devise de S.M. la Reine Elizabeth : « Dieu et mon droit ». Ni par les Constitutions de tous les pays musulmans commençant par « Au nom d’Allah, le tout-puissant, le miséricordieux ». Non. Mais ces pauvres Magyars ! « Cachez, cachez ce Dieu que nous ne saurions voir » leur crie-t-on de partout, en feignant de voir dans ces quelques phrases la marque d’une intolérance inacceptable à l’égard d’abord des autres religions. Sauf que la Constitution hongroise dit explicitement (dans son préambule) qu’elle reconnaît aussi les valeurs de celles-ci. J’attends avec intérêt que la Constitution d’un Etat musulman nous dise la même chose : « l’Etat reconnaît la valeur des religions autres que l’Islam« . Voilà un vaste champ d’actions pour nos professeurs de démocratie…..

    Il paraît aussi qu’on y met à mal l’autonomie octroyée par les Traités européens aux Banques centrales. Il paraît encore qu’on y garantit la protection de la vie innocente dès la conception. C’est si conforme aux valeurs de l’Europe que c’était déjà un principe de droit romain : « infans conceptus pro nato habetur » (l’enfant conçu est tenu pour né). Il paraît enfin qu’on y proclame l’importance de la famille comme résultant – horreur ! – de l’union d’un homme et d’une femme.

    Faut il donc en conclure que les nouvelles « valeurs » de l’Europe de Bruxelles sont 1. l’athéisme, 2. l’avortement, 3. l’homosexualité, 4. l’absence de contrôle des banques centrales ? Sans doute…. Et nombre de groupes politiques ne se sont pas privés de la proclamer haut et fort.

    S’agissant de la Constitution, il faut rappeler que la Hongrie vivait jusque là sous le régime d’un texte de 1949 – autrement dit d’une Constitution imposée par le communisme, qui s’était emparé par force du pays et y faisait régner la terreur, et qu’elle est le dernier pays de l’ancien bloc de l’Est à avoir réformé sa loi fondamentale. La Constitution communiste ne gênait pas nos « démocrates ».

    La Hongrie est aussi sous le feu parce que l’âge de la retraite des juges passe de 70 à 62 ans, ce qui, il est vrai, permettra de renouveler partiellement le personnel judiciaire. Cette disposition est jugée discriminatoire. Discrimination ? Mais si tout le monde est à la retraite au même âge, où est la discrimination ?

    On accuse également M. Orban (le Premier Ministre hongrois) d’avoir, par l’une des « lois cardinales« , garanti la stabilité de l’emploi de certains hauts fonctionnaires, quels que soient les changements politiques de gouvernement. Mais dans tout autre pays on se féliciterait de la protection des agents publics contre les abus du système des dépouilles – le « spoil system« .

    Le gouvernement français, par la voix d’Alain Juppé, a joint sa voix au concert des pleureuses. Il représente un pays, la France, dans lequel les juges constitutionnels sont nommés – ce que l’on reproche à la Hongrie -, le patron de la télévision publique désigné par le Président de la République (gage d’indépendance sans doute), les candidatures à la présidence de la République filtrées (par les parrainages) et dans lequel les millions d’électeurs nationaux ne disposent pas d’un seul député ou sénateur pour les représenter dans ce que l’on ose appeler la représentation nationale ! Pourrait-on suggérer au gouvernement français de balayer devant sa porte ?

    Les reproches pleuvent, parfois parfaitement contradictoires. D’un côté le gouvernement hongrois manquerait à la laïcité avec sa loi sur les Eglises ; de l’autre il réduirait injustement la liste des organisations religieuses subventionnées. Il n’y en aurait plus que 14 au lieu de 300. En Hongrie, il suffisait en effet auparavant que cent personnes se disent relever d’un même culte organisé pour prétendre au statut d’Eglise et donc à certains droits spécifiques et subsides. Toutes ces organisations ne sont pas interdites, contrairement à ce qu’on laisse entendre. Elles peuvent redemander le statut d’Eglise si elles remplissent les critères, désormais plus sérieux, prévus par la nouvelle loi. En attendant, elles deviennent de simples associations. Au vu du nombre important d’organisations concernées et de la grande tolérance de la loi précédente, on ne peut s’empêcher de penser qu’on peut trouver parmi elles des cultes fantaisistes voire de véritables sectes. Ce qui donne un aspect à la fois cocasse et inquiétant aux indignations parlementaires. Bref !

    On exige de la Hongrie, qui pourtant n’est pas dans l’euro, qu’elle restaure l’indépendance de la banque centrale ! En réalité : que l’on vienne à une situation dans laquelle le peuple hongrois, à travers le pouvoir politique qu’il a élu, n’aurait plus aucun pouvoir sur sa banque nationale. Et c’est vraiment un spectacle amusant que de voir la gauche et l’extrême-gauche, dans une touchante unanimité, se joindre au chœur pour réclamer cette « indépendance », véritable carte blanche donnée aux technocrates et financiers qui les dirigent de faire sans aucun contrôle ce qui leur semble bon. Il est extravagant de dénier aux dirigeants hongrois élus tout droit de regard sur leur monnaie nationale, le florin (ou forint).

    Le bal des tartuffes bat son plein.

    Les communistes qui opprimèrent la Hongrie pendant 50 ans prétendent prendre la défense de la démocratie.

    Dans son discours, Daniel Cohn-Bendit met en garde contre les dérives à la Castro ou à la Chavez et déclare textuellement que s’il a tort (de penser qu’il y a un problème démocratique en Hongrie), il demandera pardon à M. Orban. Mais Dany, quand je t’ai connu à Nanterre en 1968, toi et les tiens, vous étiez tous pour les Castro et les Chavez (l’équivalent de l’époque), pour la victoire des Nord-Vietnamiens et celle des Khmers rouges. Quand donc as-tu demandé pardon ?

    Les libéraux belges Verhofstadt et Michel donnent des leçons de démocratie à la Hongrie alors que le premier était Premier Ministre de la Belgique lorsque le Vlaams Blok, principal parti d’opposition flamand, fut de facto interdit par persécution judiciaire. Le second s’est illustré par la répression contre les nationaux et la promulgation de lois « liberticides » qui ont servi de base à ces procédures. Le culot de ces deux personnages – ou leur inconscience – ne connaît pas de bornes !

    J’entends l’ancien maoïste portugais Barroso, aujourd’hui président de la Commission européenne reconverti dans l’ultra-libéralisme, expliquer à quel point c’est respecter la démocratie que mettre sous surveillance l’ensemble des lois d’un Etat membre, y compris sa Constitution, et le sommer de les modifier sous peine de sanctions financières (qui viennent d’être autorisées sous le couvert, il est vrai, de la procédure dite « de déficit excessif »).

    Qu’on s’en félicite ou pas, le gouvernement de M. Orban a obtenu 54 % des suffrages et puise dans ce résultat sa légitimité. Et les près de 17 % obtenus par mes amis du mouvement Jobbik, pourtant dans l’opposition, s’ajoutent à la protestation contre ces ingérences à répétition. Faut-il rappeler qu’il n’y a pas qu’en Hongrie qu’une majorité simple de voix donne une super-majorité au Parlement, grâce à un mode de scrutin inéquitable ? A cette aune, il y a belle lurette que la France aurait dû se retrouver au ban des nations.

    Et tout ce dégueulis à prétention universaliste est le fait de forces politiques qui n’ont pas bronché quand le peuple hongrois a été écrasé par les chars soviétiques.

    Face à ce tribunal presque entièrement voué à sa condamnation, le Premier Ministre hongrois n’a pas été très combatif. Il a rappelé cependant, sans être contredit, que Bruxelles n’avait pas d’objections sur la Constitution, mais seulement sur deux dispositions transitoires en cours de modification et qu’il acceptait de discuter du reste.

    Mais tout cela est de la poudre aux yeux. Le fond du problème, comme l’ont répété à satiété les nombreux orateurs, tient à l’esprit du texte : l’importance donnée aux racines chrétiennes du pays, à l’identité de la Nation, au rôle fondamental de la famille… Suprêmes abominations pour une caste politique qui rêve d’un homme « européen » nouveau sans racines, sans Histoire, sans spiritualité, sans identité autre que l’appartenance à l’espèce humaine ; des individus et groupes interchangeables, mûrs pour le mondialisme matérialiste et mercantile.

    Le pire, c’est que visiblement la plupart des intervenants – à l’instar de cette députée communiste qui a fini par l’avouer à la fin du débat -, n’ont pas lu la Constitution hongroise et se sont fondés, pour participer à la curée, sur des commentaires médiatiques généralement partisans. Le texte est pourtant depuis longtemps disponible en anglais sur le site internet de l’assemblée nationale hongroise, la plupart des lois « cardinales » expliquées et disséquées sur la toile….

    Mais il est vrai qu’il n’y a pas de procès inique efficace sans ignorance crasse et bêtise haineuse.

    Blog de Bruno Gollnisch

  • La négation de l'Holocauste ne sera pas punie aux Pays-Bas

    Face à la recrudescence de l’antisémitisme aux Pays-Bas, un député proposait de criminaliser la négation de l’Holocauste. Le gouvernement est hostile au projet, au nom de la sacro-sainte liberté d’expression. Une position qui contraste avec la récente adoption, en France, de la loi pénalisant la négation du génocide arménien. (…)

    Mais la liberté d’expression est un fondement du modèle néerlandais, élaboré au cours des siècles par des communautés religieuses d’abord (luthériennes, catholiques, calvinistes), politiques ensuite (libéraux, socialistes) qui, à travers le respect absolu de l’opinion d’autrui, ont pu maintenir la cohabitation de groupes souvent antagonistes. (…)

    « La liberté d’expression vaut-elle aussi pour les racistes? », se demandait déjà en 2009 le politologue néerlandais Meindert Fennemal. Il y dénonçait le climat de tensions communautaires et la tentative de certains d’étouffer le débat au nom des droits de l’homme ou de la liberté religieuse.

    C’est la justice néerlandaise qui a répondu à la question le 23 juin 2011: elle acquittait en effet Geert Wilders de tous les chefs d’accusation – que ce soit la discrimination ou l’incitation à la haine. Wilders avait, selon la cour, exprimé son opinion sur une religion – l’islam, qu’il avait traité de « religion fasciste » – et non pas discriminé ou appelé à la haine contre un groupe de personnes.

    Source : My Europ, Merci à Sancho

    Défrancisation - 27/01/12

  • Naufrage du Concordia: la version du capitaine dévoilée

    La déposition que Francesco Schettino, le capitaine du Costa Concordia, a faite aux policiers italiens a été révélée. Il se défend notamment d'avoir refusé de remonter sur le navire.

     Francesco Schettino, le capitaine du Costa Concordia
    Francesco Schettino, le capitaine du Costa Concordia SIPA/OLYCOM (Photo non datée)

    Placé en résidence surveillée pour homicide involontaire, Francesco Schettino, le capitaine du Costa Concordia, se défend d'avoir abandonné le navire pour sauver sa vie. Des déclarations qu'a pu consulter Sud Ouest. Plusieurs passages de la déposition du capitaine devant les policiers italiens sont consultables sur le site Internet du journal.

    Cliquez ici !

    « Quand je me suis approché de la proue, j'ai vu qu'il y avait deux rochers. L'un était signalé sur le radar et la carte. Mais il y en avait un autre. Le deuxième était plus proche du bateau » explique-t-il confirmant qu'il s'était dérouté et avait rasé l'île du Giglio pour faire plaisir au maître d'hôtel natif du lieu. On lui reproche également d'avoir abandonné le navire pour sauver sa vie au mépris de celle de ses passages. Là encore le capitaine se défend et affirme être tombé puis nie avoir refusé de remonter sur le navire : « Si la capitainerie m'avait donné un hélicoptère, je serais remonté à bord  » s'emporte-t-il.

    "Si j’étais resté sur le bateau, finalement j'aurais été le héros"

    Et de poursuivre: « Je suis monté sur la chaloupe mais je ne suis pas vraiment monté, c’était aussi pour la pousser. C’était inévitable car le bateau s’enfonçait et allait nous écraser. J'ai glissé. D'autres personnes ont glissé dans l'eau car il n'était plus possible de rester sur le bateau. Si j’étais resté sur le bateau, finalement j'aurais été le héros, mais des personnes seraient mortes sur le bateau. Mon inquiétude, c’étaient les personnes sur la chaloupe qui n'arrivait pas a être mise à l'eau », affirme-t-il enfin.

    Actu France- Soir - 27/01/12

  • Hommage à Louis de Funès (1914-1983)

     

    Communiqué d’Alexandre Simonnot

    Rendons hommage à Monsieur Louis de Funès, rappelé à Dieu il y a, aujourd’hui, 29 années.

    Carlos Luis de Funès de Galarza, connu sous le pseudonyme de Louis de Funès, restera, incontestablement, l’un des plus grands acteurs de tous les temps et de toute l’histoire.

    Parti de rien, courant le cachet, il était un véritable bourreau de travail. Gagnant au départ sa vie en faisant du piano-bar puis des petits rôles, il deviendra l’acteur français le plus populaire de son temps. Comique extraordinaire, véritable génie de la pitrerie, il spécialisera son jeu et ses mimiques en interprétant avec une excellence inégalable les personnages les plus odieux et tyranniques. Bourré de talents, pianiste virtuose, Louis de Funès était également un danseur exceptionnel. Tout son jeu d’acteur était musical et rythmé.

    Rappelé à Dieu le 27 janvier 1983, Louis de Funès continue, dans le temps, à faire rire des millions de téléspectateurs à chacune de ses apparitions. Il suffit de l’apercevoir pour se mettre à rire.

    Méticuleux, maniaque, incroyablement anxieux, il n’hésitait pas à répéter plus de quatre heures tout seul sur un plateau avant l’arrivée des techniciens et autres acteurs. Dans son travail acharné, il n’y avait aucune place pour le hasard ou l’imparfait. Animé d’une grande pudeur et d’une profonde humilité, il voulait que ses films puissent être vus par tous et notamment les jeunes enfants.

    S’il était encore parmi nous, il aurait beaucoup à apprendre à certaines sommités nullissimes du cinéma français qui pensent être drôles alors qu’elles nous font rire par pitié.

    Louis de Funès était aussi un profond et fervent catholique. Très attaché à la Tradition, il n’hésita point à soutenir celle-ci notamment en aidant de sa grande générosité l’action de Monseigneur Ducaud-Bourget lors des premières années de l’occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

    Patriote et royaliste convaincu, il n’aurait manqué pour rien au monde les commémorations de la mort de Louis XVI tous les 21 Janvier. Après lui avoir administré les derniers sacrements, l’abbé Maurice, son confesseur, déclara : « Louis de Funès entre dans la joie de Dieu »…

    Pour toute cette joie que vous nous procurez, pour tous les éclats de rire que vous ne cessez de nous donner dans ce monde toujours plus triste, pour vos grimaces, vos pitreries, vos danses, vos colères incontrôlables, pour tous les fous rires que vous ne cesserez jamais de provoquer, nous vous disons avec beaucoup de reconnaissance, d’affection et de gratitude : merci Monsieur de Funès !

  • Les Noirs et les Arabes présentés comme des singes libidineux à la une d'un journal ukrainien

     
     
    Ce photomontage odieux a été publié par un journal ukrainen de la ville de Ternopil. Notre Observateur, un étudiant congolais qui vit dans cette localité, nous raconte que cet incident est révélateur du racisme dont il est victime au quotidien.
     
    "Nova Ternopil" a publié cette photo en illustration d'un article sur une bagarre qui aurait éclaté dans un bar local. Selon le journal, des "Arabes" et des "Africains" se battaient pour obtenir les faveurs d'une prostituée ukrainienne. Au premier plan du photomontage, on voit une jeune femme femme entourée de singes. En arrière plan, on aperçoit un groupe d'étudiants noirs qui prennent un verre. Des jeunes gens qui n'ont rien à voir avec l'altercation décrite dans l'article.
     
     
    Nous cherchons à joindre des responsables de "Nova Ternopil" afin qu'ils commentent leur publication. Nous publierons leurs réactions dès que nous  les aurons recueillies.
     
     
     
    La une de "Nova Ternopil". Le rond rouge, ajouté par FRANCE 24, pointe le groupe d'étudiants qui, d'après notre Observateur, n'a aucun lien avec l'incident. Photo : Beckhs Love
    Contributeurs

    "J'ai vu des étudiants ukrainiens qui riaient en lisant le journal"

    Beckhs Love est un étudiant conglais de l'université de technologies Ivan Puluj à Ternopil. Il vit en Ukraine depuis quatre ans.
     
    Le responsable des étudiants étrangers de l'université m'a convoqué dans son bureau hier. Il m'a montré la une du journal. J'ai été vraiment choqué. Je n'en croyais pas mes yeux.
     
    Le responsable m'a dit que c'était affreux, mais m'a demandé de rester calme. Selon lui, ce n'était que de la provocation et il fallait que je demande aux étudiants étrangers de ne pas s'énerver. Il m'a demandé ça à moi parce que je parle ukrainien et que je joue un rôle de coordinateur pour la communauté des étudiants étrangers.
     
    Il s'avère que le journal a simpement réutilisé une vieille photo et l'a retouchée. On ne sait pas comment ils ont obtenu ce cliché.
     
    Sur le campus, j'ai vu des étudiants ukrainiens qui riaient en lisant le journal. Je me suis approché et je leur ai dit : "Vous trouvez ça drôle ? Ça donne une bonne image de votre pays à l'approche de l'Euro [l'Ukraine co-organise l'Euro 2012 de football]  ? Vous n'êtes plus en Union soviétique !"
     
    Je ne comprends pas pourquoi ils nous donnent des visas pour venir étudier ici s'ils ne veulent pas de nous. Je vais dire aux gens dans mon pays de ne plus envoyer leurs enfants en Ukraine. Ici, on est mis à l'écart. On reste entre Africains et très peu d'étudiants ukrainiens nous parlent. Et en dehors de l'université, c'est encore pire. La nuit, c'est même dangereux pour nous de sortir. On se fait insulter tout le temps. Il n'y a pas très longtemps, je me suis fait agresser en rentrant du supermarché. Mais quand j'en ai parlé à la police, on m'a simplement menacé de me renvoyer chez moi.
     
    Il est difficile pour nous de faire valoir nos droits ici. Mais nous essayons d'avoir un rendez-vous avec le directeur du journal qui a publié le photomontage, pour qu'il puisse s'expliquer.
     
     
     
    Photo : Guy Germain

    Beckhs love

    FRANCE 24 - 27/01/12

  • Marine Le Pen en Autriche

     

    Communiqué du service de presse de Marine Le Pen

    Marine Le Pen se rend à Vienne ce vendredi 27 janvier, à l’invitation du Parti autrichien de la liberté (FPÖ) et de l’Alliance européenne pour la liberté (EAF). Elle rencontrera sur place différentes personnalités politiques ainsi que des leaders de mouvements patriotiques en Europe. Elle se rendra ensuite à l’Assemblée nationale d’Autriche où elle sera reçue par l’un de ses présidents ainsi que par le groupe parlementaire du FPÖ.

    Marine Le Pen a adhéré à l’Alliance européenne pour la liberté en octobre dernier. Cette plateforme paneuropéenne a été fondée fin 2010 et malgré son opposition à l’Union européenne, telle qu’elle se construit aujourd’hui, a été reconnue par le Parlement européen. Les membres de cette Alliance sont issus des rangs des mouvements à la pointe du combat patriotique et souverainiste aujourd’hui. Sont représentés par exemple le FPÖ autrichien de Heinz-Christian Strache, l’UKIP britannique de Nigel Farage, ainsi que d’autres mouvements originaires de Suède, de Flandres, de Malte, et d’autres à venir. Cette invitation démontre le rayonnement politique et médiatique de notre candidate au-delà de nos frontières et dont de plus en plus de Français se rendent compte aujourd’hui.

    À l’issue de cette journée, Marine Le Pen se rendra au bal du palais impérial du Hofburg, à l’invitation de Heinz-Christian Strache, président du FPÖ.

  • Marine Le pen et Louis Aliot visitent l'Assemblée nationale autrichienne

     

    En déplacement en Autriche ce jour, Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle de 2012, visite l’Assemblée nationale autrichienne suite à l’invitation du Dr. Martin Graf, IIIe président du Parlement. Marine Le Pen est accompagnée de Louis Aliot, porte-parole et Directeur de campagne chargé du Pôle Rassemblement national et de Ludovic de Danne, conseiller politique aux Affaires européennes.

    L’Autriche, un pays démocratique qui, à la différence de la France, est une Nation où le peuple peut choisir des députés et sénateurs du Mouvement national FPOe, un parti politique situé à 28 % dans les sondages.

  • Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n° 263

    • La hausse du « chômage officiel » de 6 % en 2011 en France
    • Économie : de nouvelles banques dégradées par les agences de notation cette semaine
    • La présentation des 60 engagements du candidat du PS pour la France
    • Quelle différence y a-t-il entre le projet du PS et la politique de Nicolas Sarkozy pendant cinq ans
    • La hausse de François Bayrou dans les sondages est-elle réelle ou artificielle ?
    • Les parlementaires du Nouveau Centre lâchent Hervé Morin pour Nicolas Sarkozy
    • Hervé Morin et le Débarquement
    • Selon Étienne Pinte, on ne peut pas être catholique et voter FN
    • International : conflit ouvert entre la France et la Turquie suite au vote de la loi sur la reconnaissance du génocide arménien
    • L’agression de jeunes militants parisiens devant la Sorbonne
    • Le problème des 500 signatures avec une manifestation annoncée devant le Sénat
    • Les événements du week-end : Jean-Marie Le Pen dans les Bouches-du-Rhône et le Val-d’Oise. Marine Le Pen en meeting à Perpignan.

    27/01/12

  • A Stiring- Wendel, des forges au Front

    Un clocher, des maisons sages. Mais sous les toits de ce village tiré à quatre épingles, un filet de rage. Le (12%). Le prix du gaz. Le lustre perdu des forges de Wendel, l’ancien fleuron industriel bâti par la famille qui a donné son nom à Stiring-Wendel. Les nuages aussi font grise mine sur cette ville engloutie dans le Warndt, massif forestier entre la et l’Allemagne.

     

    Et la tentation de donner leurs voix au démange nombre de ses 12 600 habitants. Il y a cinq ans, 22,54% des électeurs ont franchi le cap en misant sur Jean-Marie Le Pen. Un score deux fois plus élevé que la moyenne nationale.

    « Ce sont les seuls qu’on n’a pas essayés », justifie Mireille. Devant la Chaumière, l’air givré picote les narines. A l’intérieur du bar, c’est la perspective du second tour de l’élection présidentielle qui lui monte au nez. « Même si elle passe le premier, elle ne gagnera jamais », enrage cette mère de famille. La colère l’étouffe : « J’en ai marre de la diabolisation! On n’est pas des fachos. Je suis pour la préférence nationale. Je veux que le droit protège les Français, et alors? Les immigrés, ils viennent chez nous et ne paient pas d’impôts. » Une affirmation fausse qui n’embarrasse pas cette veuve de 44 ans, elle-même non imposable! « Mais moi, c’est pas pareil », balaie-t-elle, en agitant sa crinière prune.

    « Gluckauf! » lance Pierrot, en saluant chacun de ses camarades de comptoir. Une tradition sur ces terres où les employés avaient l’habitude d’ôter leur chapeau en une révérence pour saluer les maîtres des forges. En francique, le patois mosellan, il raconte sa chasse matinale qui le captive plus que la course à l’Elysée. « Ils s’insultent et promettent, c’est tout. J’ai cru que Sarkozy pourrait améliorer les choses. Mais rien n’a changé. Il n’y a plus de civisme », souffle le sexagénaire. Acquiescement de la petite assemblée. « Avec Marine, ça peut changer, poursuit-il. Elle peut être élue. Elle est moins agressive que le vieux. Une main de fer dans un gant de velours. »

    Sur une colline arborée de la ville, Romain, 48 ans, soupire : « Dominique Strauss-Kahn était le meilleur. Mais il a fait trop de conneries en Amérique. » Alors ce mineur en préretraite écoute d’une oreille toute neuve le discours frontiste. « Les immigrés, c’est nous qui sommes allés les chercher. Mais le problème, c’est qu’ils veulent imposer leur culture, regrette-t-il. Quand je vais au Maroc, je visite leurs mosquées. Eux, ils n’aiment pas nos églises. » Aucun doute sur le bulletin qu’il déposera dans l’urne. Même s’il trouve « stupide » la sortie de l’euro prônée par Marine Le Pen, il votera FN. « Pour dire stop. Stop à l’Europe aussi. On est trop nombreux. Je n’ai rien en commun avec les Grecs ou les Portugais, explique-t-il. Et puis on passe notre temps à payer des impôts. Y’en a marre. »

    Un peu plus loin, Bernard, 54 ans, tire sur sa cigarette : « Je ne sais pas pour qui voter. J’aurais préféré que Martine Aubry soit la candidate socialiste », commence-t-il. Ouvrier au chômage, il a « toujours voté à gauche », comme ses parents. Mais en avril, son bulletin pourrait changer de couleur. Radicalement. « Nos voitures crament. Les vieux se font emmerder. Je n’aime pas Le Pen, mais je n’ai rien contre le fait qu’elle fasse un quinquennat. Histoire de faire le ménage. Il est en panne, le Kärcher de Sarko! François Hollande et lui, c’est du pareil au même. Si elle est au second tour, je voterai pour elle. »


    Le Parisien 27/01/12 

  • Jardins secrets

    Les mouettes tournoient dans le ciel gris

    Un chat roux saute du muret

    Marche dans l'herbe à pas comptés

     

    Dans la toison des feuilles rêches

    J'ai pris un moineau brun pour un rat

    Mais il s'est envolé soudain

    Soulageant mon coeur

     

    Platane qui cache ta sève

    Sous ton écorce

    Tu ne me trompes pas

    Cet été tu seras à nouveau un grand feu vert

     

    Mais l'automne reviendra

     

    Gaëlle Mann

    27 janvier 2012