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  • Législatives: 14% pour le Front National

    LCP - Le 10 juin 2012 à 23h50 , mis à jour le 10 juin 2012 à 23h51, par Astrid de Villaines


     

    Le parti de Marine Le Pen demeure la troisième force politique. Il pourrait obtenir de 0 à 2 sièges.

    Le Rassemblement Bleu marine ne rassemble pas autant que prévu. Au premier tour des élections législatives, le FN obtient 14% des suffrages, soit moins que son score historique de 1995 (15%) et du score de Marine Le Pen à la présidentielle (17.9%). A Hénin-Beaumont, la présidente du FN s’en sort très bien. En tête du premier tour avec 42.36% des voix, elle élimine son principal adversaire Jean-Luc Mélenchon. Au second tour, elle affrontera le socialiste Philippe Kemel (23.5% des voix).

    Très bon score aussi pour la nièce de la Présidente du parti, Marion Maréchal Le Pen (34.63%) qui se retrouve à la première place devant le candidat UMP Jean-Michel Ferrand (30.03%).

    Dans le Gard, l’avocat Gilbert Collard arrive en tête avec 34.57% des suffrages. Il affrontera au second tour la socialiste Katy Guyot et l’UMP Etienne Mourrut qui a déclaré qu’il "hésitait" à concourir au deuxième tour…

    Le porte-parole du FN, Florian Philippot, s’est qualifié pour le second tour dans la 6e circonscription de Moselle. Il a éliminé le député UMP sortant Pierre Lang et affrontera le candidat du PS Laurent Kalinowksi au second tour.

    Dans la 3e circonscription du Var, Bruno Gollnisch se maintient au second tour avec 24.12% des voix, il affrontera le PS et l’UMP au cours d’une triangulaire.

    Dimanche soir, les dirigeants du FN se sont dit très satisfaits, Marine Le Pen estimant que son parti avait "résisté remarquablement". Quant à Florian Philippot, il avait déjà assuré que "un député du Rassemblement Bleu Marine vaudra 50 ou 100 fois un autre député".

    Lundi à 17h30, le FN tiendra son bureau national, juste après-celui de l’UMP qui doit trancher l’épineuse question des duels FN/PS. Jean-François Copé a assuré que les candidats UMP se maintiendraient partout où ils sont qualifiés et qu’il n’y aura "pas d’alliance avec le FN".

  • Bientôt le tout premier concert de Wagner en Israël... ? Eh bien non

    TEL AVIV (NOVOPress) — Il y a quelques jours le site Meteor Magazine d’actualités israéliennes en français, titrait un article Bientôt le tout premier concert de Wagner en Israël…?” :

    S’il n’y a pas de changement de dernière minute, dans environ deux semaines, la musique de Richard Wagner sera jouée dans l’État d’Israël.

    Le concert, prévu pour le 18 Juin à l’Université de Tel Aviv, présentera les œuvres d’un homme dont le nom est corrélé à l’Allemagne nazie. Il y a eu une interdiction sur les œuvres du compositeur depuis 1938 – un boycott par les Juifs qui a tenu bon jusqu’à ce jour.

    Au cours des trente dernières années, un certain nombre de tentatives ont été faites pour produire des concerts de Wagner. Mais toutes ont rencontré une opposition extrême, et ont provoqué la colère du public en général, et en particulier celle de dizaines de milliers de survivants de l’Holocauste.

    Le concert prévu actuellement inclura une section entière des œuvres du compositeur – quelque chose que personne n’a jamais osé tenter.
    [...]

     

    Eh bien non, Wagner n’a pas été joué, le grand quotidien israélien Haaretz, a annoncé que le concert a été annulé devant les protestations.

    On remarquera que Karl Marx, contemporain de Wagner (né à cinq années d’écart, mort la même année) auteur d’un pamphlet violemment antisémite, n’est pas interdit en Israël…
    Un privilège, comme d’autres, du marxisme malgré les près de 100 millions de morts (1) qu’il a causés ?

    (1) “Le Livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression” livre d’un collectif d’universitaires avec en particulier l’historien Stéphane Courtois.

     

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • La France vient de perdre quatre nouveaux fils dans l'absurde guerre d'Afghanistan

     

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Marine Le Pen exprime ses condoléances les plus attristées à leurs familles et a une pensée particulière pour leurs camarades blessés. C’est toute la nation aujourd’hui qui pleure ses soldats.

    En toutes circonstances, nos soldats doivent être soutenus. Mais il est de la responsabilité du dirigeant politique de ne pas engager des guerres pour rien, de ne pas suivre docilement des intérêts qui ne sont pas les nôtres.

    La guerre d’Afghanistan aura taché de sang le drapeau français. Il n’est pas admissible que l’UMP et le PS depuis des années refusent le retrait que nous réclamons, et François Hollande ne tient pas sa promesse de campagne, ne prévoyant qu’un départ partiel de nos troupes fin 2012.

    C’est dans les semaines et les mois qui viennent qu’il faut agir, en nous retirant intégralement de cette guerre sans but ni stratégie.

  • Les quatre militaires tués hier

    Publié le 10.06.2012, 08h55

    (SIRPA.)

     
    Trois des quatre soldats tués hier en Afghanistan appartenaient au 40e régiment d’artillerie (RA) de Suippes (Marne) et le quatrième au groupement interarmées des civilo-militaires (GIACM) de (Rhône).

    Le maréchal des logis-chef Stéphane Prudhom (32 ans) s’était engagé en 1999 au 2e régiment de hussards de Sourdun avant de rejoindre le 40eRA de Suippes.

    Il avait à son actif déjà plusieurs « opex », comme le Kosovo, la Côte d’Ivoire, le Tchad et déjà l’Afghanistan pour une première mission en 2006. Pacsé, il était père de deux enfants âgés de 3 ans et 1 an.


    Le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau (26 ans) s’était engagé à Saint-Maixent en 2010. Il rejoint le 40e RA, où il est affecté à la batterie de renseignement du régiment. Célibataire, il effectuait en Afghanistan sa première opération extérieure.


    Le brigadier Yoann Marcillan (24 ans) s’engage directement au 40e régiment d’artillerie (RA) de Suippes en 2007.

    Célibataire, ce soldat servait pour la première fois en Afghanistan après avoir déjà effectué une mission au Kosovo, il y a trois ans, en 2009.


    L’adjudant-chef Thierry Serrat (46 ans) du GIACM en était à son troisième séjour en Afghanistan, où il avait déjà servi en 2008 et 2010.

    Il s’était engagé à 18 ans à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent avant de rejoindre le 35e régiment d’artillerie parachutiste de Tarbes, puis la direction du personnel militaire de l’armée de terre et enfin le GIACM en août 2008.

    Marié, il était père de deux enfants de 20 et 18 ans.

    Le Parisien

  • Villiers-le-Bel: deux jeunes à scooter blessés lors d'un contrôle de police auquel ils tentaient d'échapper

    L'accident "n'a pas été provoqué par une course-poursuite". Deux jeunes hommes ont été blessés, dont l'un "sérieusement", samedi, dans un accident impliquant leur scooter et une voiture de police lors d'un contrôle à Villiers-le-Bel. Le jeune grièvement blessé a été transporté par hélicoptère à Paris pour y être hospitalisé tandis que le second a été hospitalisé sur place.

    Il était 16h25, samedi, quand quatre policiers dans un véhicule de la BAC banalisé repèrent deux jeunes hommes "non casqués" sur un scooter, circulant dans le quartier Puits La Marlière. "Constatant" la présence de policiers, les jeunes font "demi-tour sur le trottoir", a expliqué le commissaire de police Eric Heip. "Le véhicule de la BAC décide de suivre le scooter [...] puis les policiers le perdent de vue" et le scooter "surgit entre deux voitures et vient heurter le véhicule de la BAC à l'avant-gauche".

     

    TF1 News

  • Hollande a rendu hommage aux 99 pendus de Tulle

     

    Hollande rend hommage aux 99 pendus de Tulle, le 9 juin 2012.
     Hollande rend hommage aux 99 pendus de Tulle, le 9 juin 2012. © TF1-LCI

    François Hollande a présidé samedi les cérémonies d'hommage aux 99 pendus de Tulle, massacrés par les nazis le 9 juin 1944 en représailles à une attaque de résistants, dont il veut faire un de ses rendez-vous annuels et rituels de chef de l'Etat.

    Après une première cérémonie devant la "stèle des martyrs" qui commémore le souvenir de ce massacre, M. Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler, avec les familles des victimes, des écoliers et une foule d'habitants de la ville, a parcouru à pied le kilomètre qui sépare le lieu de la pendaison à celui de l'inhumation, où il a assisté à un nouvel hommage.

    Le 9 juin, trois jours après le débarquement allié en Normandie, les occupants nazis ont ordonné la rafle de plus d'un millier d'hommes habitant Tulle en représailles à une attaque de résistants contre la garnison allemande de Tulle qui s'était soldée par la mort de 40 soldats.

  • Accident de Villiers-le-Bel...

    01h14

    Valls s'est rendu au chevet du jeune blessé

     

     

    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est rendu samedi soir au chevet du jeune homme "sérieusement" blessé, en heurtant une voiture de police lors d'un contrôle dans l'après-midi à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), a-t-on indiqué place Beauvau.



    M. Valls "s'est rendu ce soir à la Salpêtrière au chevet du jeune blessé, sérieusement atteint, pour rencontrer sa famille, sa mère notamment, et s'enquérir de son état", a-t-on précisé au ministère de l'Intérieur. "Le ministre de l'Intérieur suit avec attention les suites de l'accident", a-t-on ajouté, précisant que M. Valls s'est entretenu avec le maire de Villiers-le-Bel, Didier Vaillant (PS), et le préfet du Val d'Oise, Pierre-Henry Maccioni.

    TF1 News - 10/06/12

  • Auschwitz : seulement trois footballeurs allemands se sont déplacés

    8 juin 2012

    En effet le week-end dernier,  seulement  trois membres de l’équipe nationale de football se sont déplacés pour visiter les vestiges du camp d’Auschwitz. L’équipe s’est rendue en Pologne pour l’Euro 2012 et une visite était programmée pour toute l’équipe.

    Le Président du « Conseil central des Juifs d’Allemagne », Dieter Graumann, a critiqué dimanche la Fédération allemande de football (DFB), en disant que « la possibilité d’influencer des centaines de milliers de jeunes a été manquée. »

    L’équipe de football d’Angleterre, elle, se rendra en entier au camp d’extermination.

     

    Contre-Info.com

    Merci à Oléa

  • Impôts: ce que la gauche mijote pour écraser les classes moyennes !

    Par Cécile Crouzel Publié le 08/06/2012 à 12:26  

     

    François Hollande et Jean-Marc Ayrault veulent faire de leur réforme fiscale le symbole du quinquennat.
    François Hollande et Jean-Marc Ayrault veulent faire de leur réforme fiscale le symbole du quinquennat.

     

     

    Martine Aubry a prévenu : les hausses d'impôts que prépare le gouvernement seront «énormes». Épargne, patrimoines et hauts revenus devraient donc fournir l'essentiel de l'effort d'assainissement des finances publiques. Voici le détail de la facture.

    Un vrai coup de massue. Si la gauche gagne les législatives, elle déclinera le programme fiscal défendu par François Hollande pendant la campagne présidentielle. Un programme qui prévoit pas moins de 11,8 milliards d'euros de hausses d'impôts pour les ménages! Pour redresser les comptes publics, le PS préfère utiliser d'abord l'arme fiscale. Les économies dans les dépenses ne sont pas absentes de sa feuille de route, mais elles sont modestes et peu précises. En cela, François Hollande ne se démarque pas de la politique traditionnelle de la gauche française. Le théorème est le suivant: les coupes dans les dépenses sont censées pénaliser davantage les Français les plus fragiles, tandis que les hausses de prélèvements, telles que calibrée s par le PS, pèseraient sur les plus aisés.

    François Hollande fait passer la pilule des taxes supplémentaires en parlant de «réforme fiscale», au service de la justice. Pourtant, ailleurs en Europe, des dirigeants de gauche n'ont pas hésité à faire l'inverse, en taillant dans les charges publiques et en réformant le système social. Le chancelier Gerhard Schröder, qui a redressé la compétitivité de l'Allemagne, était social-démocrate. En France même, Didier Migaud, ancien élu PS et premier président de la Cour des comptes, prône une action vigoureuse sur les dépenses. L'Inspection générale des finances - l'élite des hauts fonctionnaires de Bercy - vient de publier un rapport sans appel: 3,9 milliards d'euros de coupes dans les dépenses sont nécessaires chaque année pour atteindre l'équilibre des comptes promis à la Commission de Bruxelles, qui a fait de l'assainissement des finances publiques des États membres son cheval de bataille.


    Crédits photo : vtreboutte

     

    L'audit demandé par François Hollande à la Cour des comptes, et qui sera rendu fin juin, servira peut-être de prétexte au gouvernement pour une inflexion l'amenant à un ralentissement plus marqué des dépenses. Mais que les contribuables n'aient pas de fausses espérances: ils n'échapperont pas au train fiscal. Martine Aubry s'est chargée de le leur rappeler cette semaine: «Il y a d'autres moyens que de réduire les dépenses, a déclaré la patronne du PS. Il existe d'énormes marges de manoeuvre en faisant rentrer des impôts complémentaires»... «Énormes», donc. Les contribuables vont être rapidement fixés.

    Le Parlement devrait voter en juillet un projet de loi de finances rectificative reprenant les mesures les plus emblématiques du programme Hollande (tranche à 75 %, ISF...). Les hausses d'impôts restantes seront inscrites dans le projet de loi de finances pour 2013, qui sera examiné à l'automne.Mesure phare de la campagne, la taxation à 75 % des revenus dépassant 1 million d'euros, est économiquement dangereuse. Le risque d'une accélération des exils fiscaux est réel (voir page 34). Un scénario d'autant plus affligeant que cette mesure est purement politicienne. La taxe à 75 % ne figurait pas dans le programme originel de François Hollande, qui se contentait de prévoir une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu (IR) à 45 % pour les revenus annuels supérieurs à 150.000 euros par part. À ce niveau de taxation, la France restait dans la moyenne européenne. Cette nouvelle tranche verra d'ailleurs bien le jour. Las, à un moment crucial de sa campagne en février, François Hollande a voulu donner un coup de barre à gauche... Et le nouveau gouvernement se retrouve maintenant à devoir mettre en musique cette taxe à 75 % aux effets potentiellement dévastateurs. En effet, si rien n'était fait, cette imposition excessive pourrait toucher non seulement les dirigeants de grandes entreprises mais aussi les patrons de PME. La combinaison de la taxe à 75 % et de l'alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail, autre promesse PS, fait que, en théorie, un chef d'entreprise verrait le fruit de la vente de sa société, s'il dépasse 1 million, taxé à 75 %. Conscient qu'un tel prélèvement est inacceptable, l'entourage de François Hollande a toujours déclaré qu'il mettrait en place des systèmes de lissage pour éviter un tel choc. Il en serait de même pour les sportifs et les artistes. Bref, il est fort possible que la taxe à 75 % soit peu à peu vidée de sa substance.

    Côté symbole, le PS ne peut pas passer à côté d'une hausse de l'ISF

    En outre, l'équipe Hollande a laissé entendre lors de la campagne qu'il rétablirait le plafonnement Rocard. Ce plafonnement est tout simplement l'ancêtre, moins avantageux, du bouclier fiscal. Un bouclier fiscal qui a été supprimé par l'ancienne majorité de droite, qui le voyait comme un boulet électoral... Ce plafonnement Rocard stipule que la somme de l'impôt sur le revenu, de l'ISF et de la CSG-CRDS ne peut pas dépasser 85 % des revenus d'un ménage. En le remettant en service, le PS espère avoir trouvé la parade au risque que la taxe à 75 % soit jugée contraire à la Constitution, car confiscatoire.Rien ne dit toutefois que cela suffira. Car l'écart entre le dernier taux d'imposition du revenu - 75 % - et l'avant-dernier - 45 % -, restera considérable. «En fonction des modalités qui seront retenues, cela peut soulever des questions au regard de principes constitutionnels tels la progressivité de l'impôt ou son caractère non confiscatoire», estime Nicolas Jacquot, avocat chez Arsene Taxand. Du coup, d'autres spécialistes de ces questions vont jusqu'à imaginer un scénario plus cynique. «Je pense que certains socialistes, qui savent les dangers économiques de la taxe à 75 %, parient que le Conseil constitutionnel l'annulera. Elle aura servi de mesures de campagne, sans voir le jour», confie l'un deux.Côté symbole, le PS ne pouvait pas non plus passer à côté de l'ISF.

    Martine Aubry veul lutter contre ceux «qui ont tant de privilèges aux dépens des autres».
    Martine Aubry veul lutter contre ceux «qui ont tant de privilèges aux dépens des autres».Crédits photo : Denis ALLARD/REA/Denis ALLARD/REA

     

    En 2011, la gauche a bataillé ferme contre l'allégement de l'impôt sur la fortune mené par Nicolas Sarkozy. Lors de sa campagne, François Hollande a promis de revenir sur cette réforme honnie. Le projet de loi de juillet devrait donc prévoir que les taux d'imposition s'échelonneront à nouveau de 0,55 à 1,8 %, en lieu et place des deux taux actuels de 0,25 et 0,5 % (lire page 39). En gros, l'ISF serait multiplié par deux. Seule consolation: les ménages qui étaient tombés à l'ISF dans les années 2000 du fait de l'envolée de l'immobilier et en étaient sortis grâce à la réforme Sarkozy n'y retomberont pas. Le seuil d'entrée restera fixé à 1,3 million d'euros de patrimoine. La détermination du gouvernement est telle qu'il veut absolument relever l'ISF dès 2012. Et ce, même si cela pose des problèmes juridiques et techniques qu'il faudra probablement résoudre par une taxe ou une majoration exceptionnelle.

    Vers une réduction du plafond du quotient familial

    Malheureusement pour les contribuables, la note fiscale de la nouvelle majorité ne se limitera pas à la taxation à 75 % et à l'ISF. Du coup, les ménages de la classe moyenne supérieure seront eux aussi pénalisés. Notamment via la chasse aux niches fiscales. Sur ce point, l'actuel gouvernement veut frapper plus fort que son prédécesseur, initiateur de la lutte. Ainsi, conformément au programme de campagne, les niches fiscales dans leur ensemble devraient être plafonnées à 10.000 euros par an, contre 18.000 euros majorés de 4 % du revenu actuellement. Cette toise est en fait assez basse et risque de rogner certaines niches, comme celle sur l'emploi à domicile. Une niche qui sera en outre rabotée. Le crédit d'impôt devrait passer de 50 à 45 % des rémunérations versées. Les familles avec enfants apprécieront... Pour les plus aisées d'entre elles, ce sera même la double peine. En effet, François Hollande a promis pendant la campagne d'abaisser de 2336 à 2000 euros le plafond du quotient familial (plafond par demi-part). Une mesure destinée à financer la hausse de l'allocation de rentrée scolaire, qui vient d'être actée.

    Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac préparent la réforme fiscale promise par François Hollande.
    Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac préparent la réforme fiscale promise par François Hollande.Crédits photo : Pascal SITTLER/REA/Pascal SITTLER/REA

     

    D'après l'Institut de l'entreprise, un think tank indépendant qui a évalué les promesses des candidats à la présidentielle, la perte moyenne pour les 950.000 foyers concernés par cette mesure sur le quotient serait de 360 euros par an. Par ailleurs, toujours en matière d'impôt sur le revenu (IR), la nouvelle équipe compte rendre moins avantageuses les déductions pour frais professionnels dits au réel. Et surtout, aligner la taxation du capital sur celle du travail. Cela signera la fin des prélèvements forfaitaires pour les plus-values immobilières et mobilières (19 %), les dividendes (21 %) et les intérêts (24 %). Concrètement, les ménages imposés au taux marginal d'IR de 30 %, 41 %, 45 % et 75 % y perdront. Soit tous ceux gagnant plus de 26.420 euros par an et par part. En revanche, les avantages fiscaux offerts par l'assurance-vie après huit ans de détention (taxation à 7,5 %) seront préservés. C'est bien l'une des seules mesures fiscales favorables aux ménages, avec le retour de l'indexation du barème de l'IR sur l'inflation (la non-indexation ayant provoqué une hausse de l'IR de 2,1 % cette année).Pour le reste, les Français se verront même davantage taxés au moment des héritages. Les abattements sur les droits de succession devraient passer de 159.000 à 100.000 euros par enfant. Le programme PS, qui sera décliné en juillet, est donc loin de ne viser que les Français très aisés. La refiscalisation des heures supplémentaires frappera même surtout les ouvriers. Entre le slogan affiché de la justice fiscale etla réalité, il y a quelques écarts...

    Le Figaro

  • Houla (Syrie) : encore une bavure médiatique ou une manipulation calculée ?

     

    Une polémique s’est ouverte à la suite de l’utilisation mensongère récente par la BBC d’une photographie prise il y neuf ans en Irak. Le coup est classique, Polémia l’a déjà traité lors de sa première cérémonie des Bobards d’Or en 2010.

    Néanmoins, ce qui vient de se passer avec la célèbre chaîne britannique va au delà de la négligence du journaliste de service, puisque, non seulement on décèle des intérêts financiers, mais encore, on soupçonne quelques connivences sinon quelques complicités entre journalistes et politiques pour soutenir une propagande au bénéfice ou au contraire aux dépens d’un Etat souverain. Comme le dit David Duke : « Les mass-médias mondialistes remuent ciel et terre pour qu’il y ait la guerre en Syrie, tout comme ils l’ont fait en Libye et en Iraq. »

    Auteur : emcee - le 08 Juin 2012

    Polémia

  • Policiers poignardés à Molenbeek par un islamiste venu de France

    http://www.rtl.be/info/votreregion/bruxelles/884235/policiers-poignardes-a-molenbeek-ils-ne-comprennent-rien-a-l-islam-

    + VIDEOS

     

    09/06/12

  • Tourcoing: une dame de 60 ans séquestrée, frappée et aspergée d'essence par son cambrioleur

    Une femme âgée de 60 ans a été victime d’une très violente agression à son domicile, le lundi 4 juin, à Tourcoing (Nord). La sexagénaire a été surprise par un homme, le visage dissimulé sous une cagoule, qui est parvenu à pénétrer chez elle en forçant une fenêtre. Après l’avoir frappée à la , à plusieurs reprises, avec la crosse d’une arme de poing, l’agresseur a tenté de l’étrangler.

     


    Déchaîné, l’inconnu a ensuite apergé la victime d’essence en lui disant qu’elle « allait cramer » et qu’elle servirait d’«exemple pour les suivantes». La sexagénaire a enfin été jetée dans l’escalier de sa cave, où l'agresseur lui a attaché les mains et les pieds avec du fil électrique.

     

    Le cambrioleur a fouillé entièrement le domicile. Terrorisée et choquée, la victime a tout de même réussi à se défaire de ses liens avant d’aller trouver refuge chez une voisine, tandis que son agresseur prenait la fuite. Rapidement prise en charge par les secours, elle s'est vue prescrire dix jours d’interruption totale de travail (ITT).

    En charge des investigations, les enquêteurs de la Sûreté départementale du Nord ont prélévé divers traces sur les lieux de l’agression avant d’identifier un suspect. Déjà connu pour des faits de violences sur des femmes, l’auteur présumé de cette agression, âgé de 47 ans a finalement été interpellé, le jeudi 7 juin, avant d’être placé en garde à vue.

     

    LeParisien.fr - 09/06/12

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • La Russie manifeste sa supériorité balistique nucléaire intercontinentale - 7 juin 2012

    Alors que l’Assemblée générale de l’ONU se réunissait pour débattre de la situation en Syrie et que les puissances occidentales et du Golfe durcissaient leur menaces de guerre, jeudi 7 juin 2012, la Fédération de Russie a procédé à deux lancements de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).

    Les troupes balistiques stratégiques russes (RSVN) ont effectué un tir d’essai réussi d’un missile balistique intercontinental Topol, ont rapporté ce vendredi les médias russes.

    Le porte-parole des RSVN, le colonel Vadim Koval, a déclaré que le missile, tiré jeudi depuis le site de lancement de Kapustine Iar dans la région d’Astrakhan au sud de la Russie, avait atteint sa cible au Kazakhstan avec la précision requise.

    A la base le Topol ne comprend qu’une seule ogive de 550 kilotonnes mais les dernières versions peuvent en emporter jusqu’à six et sa portée est évaluée à 11.000 kilomètres.

    Quelques heures plus tard, les habitants de Palestine/Israël, de la Jordanie, du Liban, de la Syrie, de la Turquie, de l’Arménie et de Chypre ont observé un phénomène inconnu dans le ciel, interprété par les uns comme un ovni, et par d’autres comme un signe apocalyptique.

    Les observations des témoins laissent penser qu’il s’agissait d’un tir de missile balistique intercontinental de dernière génération Boulava R-30.

    Celui-ci, d’une portée de 8 000 km peut être doté de dix ogives nucléaires hypersoniques de 100 à 150 kilotonnes chacune à trajectoire indépendante. Ses caractéristiques de vol et ses contre-mesures électroniques hyper-sophistiquées sont très en avance techniquement sur celles de leurs rivaux états-uniens au point que le bouclier antimissile que l’OTAN est en train d’édifier est déjà totalement dépassé.

    Le Boulava R-30 a été tiré depuis l’un des nouveaux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de 4e génération de classe Boreï, c’est-à-dire soit le Alexandre Nevsky, soit le Yuri Dolgorukiy dont les entrées en service étaient officiellement annoncées pour juin et juillet 2012 et dont au moins un exemplaire serait donc en ce moment même dans les eaux de la Méditerranée.

    En l’absence de démonstration de force identique par le Pentagone dans les prochains jours, le test réussi des derniers Topol et Boulava met fin à l’équilibre balistique mondial au profit de la Fédération de Russie.

     

    http://www.voltairenet.org/7-juin-2012-la-Russie-manifeste-sa http://www.voltairenet.org/7-juin-2012-la-Russie-manifeste-sa    

     


    ALTERINFO.COM - 09/06/12


     

  • L'homme sur la phototographie - Par Michel Geoffroy

    Le « changement » se niche partout. Y compris dans la photo officielle du nouveau président de la République, prise par Raymond Depardon dans les jardins de l’Elysée.

    La nouvelle photographie a été annoncée comme un grand événement. C’est « un moment d’histoire », a déclaré le directeur de cabinet du président. Certains se contentent de peu.
    Que voit –on en effet sur cette photographie ?
    Rien. Ou beaucoup de choses, au contraire.

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    Un homme dans un parc

    On voit d’abord un homme dans un parc, vêtu d’un complet sombre.

    L'homme sur la photographie - Par Michel Geoffroy

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir

    L’Elysée étant pris sous un angle inhabituel, on ne sait pas au premier regard que l’on a affaire au premier personnage de l’Etat. On voit au loin deux vagues bâtisses et, à gauche, des étoffes qui pendent : trois couleurs et quelque chose de moins identifiable à côté (c’est, semble-t-il, le drapeau de l’Union européenne).

    Est-ce le château de Moulinsart ? Est-ce une publicité pour le catalogue de Relais et Châteaux ? On ne sait pas bien. Tout est flou et loin. Fuyant même.

    Et le parc en arrière plan est désert : pas de fleurs, pas d’animaux, pas d’enfants qui courent, pas de garden-party. Rien que de l’herbe. Un ennui sidéral se dégage de ce parc. Il n’y a qu’un arbre, à droite de la photographie : il se situe en arrière-plan, éclairé, alors que l’homme est dans un clair-obscur. Il n’a manifestement pas eu la chance de passer de l’ombre à la lumière comme J. Lang en 1981 : lui, il y est resté.

    Un homme tronc

    L’homme est pris en « plan américain », il a les jambes coupées. Mauvais présage.

    L’homme nous regarde mais son corps est orienté de trois quarts vers sa gauche, comme s’il allait bouger : ses mains, assez grosses d’ailleurs par rapport à son visage, ne sont donc pas au même niveau, ce qui fait bizarre. Dans un western, on pourrait penser qu’il va dégainer, mais il est désarmé.

    Aurait-il un bras plus court que l’autre, comme Guillaume II ? La photo donne l’impression que l’homme voudrait avancer ou nous dire quelque chose, mais qu’il ne le peut pas. Il reste muet et figé. Comme paralysé dans son élan.

    Un homme banal

    Cet homme pourrait être n’importe qui : le responsable du marketing d’une grande multinationale, un cuisinier renommé, un notaire ou le cousin machin. Rien dans la photographie ne nous indique sa fonction, sinon son sous-titre : « François Hollande, Président de la République Française ». Française : il faut préciser, en effet ; il pourrait être élu au Bundestag ou aux Cortes, le décor serait le même. C’est à cela qu’on reconnaît habituellement « l’art contemporain » : il faut que quelqu’un décode l’œuvre, sinon personne ne comprend le « geste » de l’artiste !

    La légende nous éclaire : voilà un président « normal ». C’est un Français banal, mais qui habite dans un château et qui doit s’enquiquiner toute la journée dans son grand parc désert ; un milliardaire qui s’ennuie, comme le dessinateur Sempé savait les croquer. On comprend qu’il n’ait pas envie de rire, surtout s’il pense aux impôts et aux charges qu’il va devoir bientôt payer.

    Suivez son regard

    Son directeur de cabinet croit nécessaire de nous indiquer qu’il a le regard « tourné vers la France, avec à la fois beaucoup d’attention, beaucoup d’humanité et beaucoup de vigilance ».

    On a, en effet, besoin de cette explication pour comprendre qu’il s’agit d’un homme politique. Mais un examen plus attentif de la photographie montre que, compte tenu de son orientation, l’homme ne nous fixe pas vraiment : il vise notre épaule droite et au-delà. Son regard passe donc au-dessus de nous. Mais que regarde-t-il ? L’horizon électoral ? La crise financière qui revient ? Les entreprises qui vont fermer ? Les futurs cortèges de « partenaires sociaux » ? On ne sait pas trop.

    Une posture inconfortable

    A l’évidence son sourire est indéfinissable. Il ne respire ni la joie de vivre ni la grande santé. L’inclinaison vers le bas de ses yeux n’arrange rien. Le propriétaire des lieux a le front dégagé, mais il a l’air préoccupé, crispé même. Comme s’il ne savait que faire.

    Avancer ? Mais il ne le peut pas puisque ses jambes sont coupées : c’est un homme tronc qui nous regarde. Pivoter vers sa gauche ? Il irait encore plus dans l’ombre : vers le côté obscur de la force politique, en quelque sorte. Pivoter vers sa droite ? Difficile dans la position où il se tient : il va se faire un tour de reins. Reculer ? Mais il va se perdre dans ce grand parc désert et lugubre ! La photo nous montre qu’il se tient déjà dans une posture bien inconfortable !

    Objectif atteint

    Il paraît qu’il a fallu prendre 200 clichés avant d’arriver à celui-là. Les autres devaient être pires, sans doute ! Ce portrait tranche assurément avec celui de ses prédécesseurs et sur ce plan l’objectif de communication est atteint.

    Ce portrait n’exprime pas, en effet, la solidité des institutions ni la grandeur de l’Etat comme au temps d’un De Gaulle ou d’un Mitterrand. Non : dénué de tous les symboles de l’autorité républicaine, le personnage paraît au contraire flotter dans sa photo, comme si ce rôle était trop vaste pour lui. Sans ses jambes, il manque d’assise.

    Le portrait n’exprime pas vraiment non plus le mouvement ni les lendemains qui chantent : c’est une photographie qui ne se veut pas pausée, mais qui n’en est pas moins figée.

    La photo n’exprime pas, enfin, la détermination qu’on attendrait de la part du capitaine quand la tempête menace. L’homme a l’air gentillet, mais ses bras sont ballants et ses mains ouvertes. Il ne tient rien, il ne s’appuie sur rien, il ne désigne rien. Il est là, c’est tout : enfoncé jusqu’à mi-cuisses dans ce parc, déjà englué dans la réalité.

    C’est à sa manière, un portrait qui inquiète.

    Michel Geoffroy

    Source : Polémia.

    Image : Photo officielle de François Hollande, Président de la République.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • La Russie veut organiser une conférence internationale sur la Syrie avec la participation de l'Iran

    Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ce samedi 9 juin lors de sa conférence de presse consacrée à la Syrie.

    Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ce samedi 9 juin lors de sa conférence de presse consacrée à la Syrie.
    REUTERS/Sergei Karpukhin
    Par RFI

    La Russie veut organiser au plus vite une conférence internationale sur la Syrie, pour mettre en œuvre le plan de Kofi Annan. C'est le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui l'a annoncé lors d'une conférence de presse à Moscou, ce samedi 9 juin. Il a rappelé le refus de la Russie d'avaliser au Conseil de sécurité toute intervention militaire en Syrie. Par ailleurs, le ministre russe des Affaires étrangères insiste pour que l'Iran puisse participer à la conférence que veut organiser son pays, une perspective que certains Occidentaux refusent catégoriquement.

     

    Il sera difficile pour la diplomatie russe de réunir autour de la table les représentants de l'Iran et ceux des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Il y a quelques jours à Istanbul, Washington, Paris et Londres avaient déjà refusé d'associer Téhéran à une conférence internationale sur la Syrie. Les Etats-Unis et le Conseil national syrien, principale coalition de l'opposition, ont accusé l'Iran de fournir une aide militaire au régime de Damas.

    Au-delà de ce point de litige, la Russie ne cède rien sur le fond : pas question pour Moscou d'autoriser, au Conseil de sécurité des Nations unies, un recours à la force contre le régime de Bachar el-Assad. Une éventuelle intervention armée en Syrie, a dit Sergueï Lavrov, risque de créer une zone d'instabilité de la Méditerranée au Golfe, et de favoriser une confrontation entre sunnites et chiites dans la région.

  • Législatives Gard - Débat: le député centriste Yvan Lachaud en difficulté !

    http://www.nationspresse.info/?p=172329#comments

     

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  • Quatre soldats français tués en Afghanistan

    Par lefigaro.fr Mis à jour le 09/06/2012 à 17:25 | publié le 09/06/2012 à 10:43  

    Dans la vallée de Tagab, en février dernier.
     
    Il y a en outre cinq blessés, dont trois graves, dans les rangs français. Les talibans ont revendiqué l'opération. Le ministre de la Défense se rend sur place dès dimanche.

    Quatre soldats français ont été tués ce samedi matin dans la province afghane de la Kapisa (est de l'Afghanistan) lors d'une attaque d'insurgés, ont indiqué dans un premier temps l'Otan et la police afghane. L'information a ensuite été confirmée par l'Élysée qui a précisé qu'il y avait également cinq blessés, dont trois graves. Les victimes appartiennent «au 40e régiment d'artillerie de Suippes (Marne) et du 1er Groupement inter armées des actions civilo militaires de Lyon», a ajouté la présidence de la République.

    «A travers ce drame c'est toute la France qui est touchée aujourd'hui», a déclaré François Hollande, qui s'associe «avec la plus vive émotion à la douleur des familles.» Le chef de l'Etat a demandé au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian de se rendre sur place dès dimanche.

    Selon le porte-parole de la police en Kapisa, Ahmad Ahmadzaï, l'attaque s'est produite «contre un convoi de troupes françaises» dans le district de Nijrab. Ce dernier indique qu'en outre trois civils afghans ont été blessés.

    Selon les éléments communiqués par les autorités afghanes, l'attaque a été perpétrée par un homme, «déguisé en femme portant la burqa», qui s'est «approché des troupes françaises qui patrouillaient». Il aurait alors déclenché un engin explosif qu'il portait sur lui. Selon l'agence Reuters, l'attaque a été revendiquée par les talibans.

    » Le constat d'échec de dix ans de stratégies successives

    La dernière attaque en date contre des soldats français avait eu lieu à Taqab, non loin de Nijrab, lieu de l'attaque de ce samedi 9 juin.

     

    Fin mai, François Hollande s'était rendu en Afghanistan visiter les troupes françaises présentes dans le pays et expliquer le retrait. Il avait indiqué que ce retrait des troupes françaises se ferait de manière «ordonnée» et «coordonnée» avec les alliés de la coalition de l'Otan d'ici la fin de l'année.

    La dernière attaque meurtrière contre des troupes françaises en Afghanistan remonte au mois de janvier dernier où là encore 4 soldats avaient été tués dans la Kapisa. L'ex-chef de l'État, Nicolas Sarkozy, avait alors annoncé la suspension des opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française. Un soldat afghan étant impliqué dans cette attaque: il avait tiré sur les Français alors que ceux-ci étaient désarmés et en train de courir.

    Quatre-vingt-sept soldats français sont morts en Afghanistan depuis le début du déploiement de la force multinationale fin 2001. Fin janvier, la France comptait 3600 soldats sur place, principalement à Kaboul et dans l'est du pays.


    L'UMP a condamné cet attentat le qualifiant «d'acte de barbarisme» (sic). «L'UMP condamne cet acte de barbarisme sans nom: rien n'est plus odieux et plus lâche qu'un attentat kamikaze», déclare dans un communiqué le secrétaire général du parti, Jean-François Copé. L'attentat a été revendiqué par les talibans.

    Pour Martine Aubry, première secrétaire du PS, «c'est une nouvelle tragédie qui endeuille toute la France. Le Président de la République a su trouver les mots justes pour exprimer le soutien du peuple français aux familles des victimes et à leurs proches et pour dire toute notre admiration devant le courage de notre armée.(...) la France doit se rassembler dans l'hommage national décidé par le président de la République.»

    «La France vient de perdre quatre nouveaux fils dans l'absurde guerre d'Afghanistan. (...) La guerre d'Afghanistan aura taché de sang le drapeau français. Il n'est pas admissible que l'UMP et le PS depuis des années refusent le retrait que nous réclamons, et François Hollande ne tient pas sa promesse de campagne, ne prévoyant qu'un départ partiel de nos troupes fin 2012. C'est dans les semaines et les mois qui viennent qu'il faut agir, en nous retirant intégralement de cette guerre sans but ni stratégie», a déclaré Marine Le Pen, présidente du Front national.

     

     

  • Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

    HARMONIE DU SOIR

     

    Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
    Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
    Valse mélancolique et langoureux vertige !

    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
    Valse mélancolique et langoureux vertige !
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
    Du passé lumineux recueille tout vestige !
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
    Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

     

    Les fleurs du mal

     

     

  • L’Allemagne s’oppose à une intervention militaire en Syrie - 09/06/2012

     

    L’Allemagne s’oppose à une intervention militaire en Syrie




    Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a réaffirmé l’opposition de Berlin à une éventuelle intervention militaire étrangère en Syrie en mettant l’accent sur le fait que ce type de mesure risquerait d’embraser la totalité du Proche-Orient.

    Au cours d’une rencontre à Doha le 4 juin 2012 avec l’émir du Qatar, Westerwelle a déclaré que le plan de paix de Kofi Annan est la meilleure option pour la solution de situation créée en Syrie. Il a également exprimé l’opposition de Berlin à la position de certains gouvernement occidentaux et arabes, dont le Qatar lui-même, qui prônent l’intervention militaire en Syrie.

    « Nous nous devons d’éviter une guerre qui pourrait mettre le feu à toute la région. Vu la situation extrêmement complexe et dangereuse existant en Syrie, il ne faut pas créer de fausses perspectives et croire que nous pourrions parvenir à une solution rapide au moyen d’une intervention militaire », a-t-il déclaré avant d’entamer un périple de cinq jours au Proche-Orient.

    Après le Qatar, Westerwelle s’est rendu aux Émirats arabes unis, où il a eu des entretiens avec son homologue émirati, Abdulah Shaikh bin Zayed Al Nahyan.

    À Abou Dhabi, le chef de la diplomatie allemande a mis l’accent sur l’importance de la prévention des troubles qui ont lieu en Syrie et qui commencent à déborder les frontières de ce pays. Il a rappelé notamment que les affrontements liés à l’affaire syrienne ont déjà gagné le Liban, où plusieurs personnes ont trouvé la mort au cours des heurts entre des pro et des anti-Al Assad.
     

    http://www.voltairenet.org/L-Allemagne-s-oppose-a-une http://www.voltairenet.org/L-Allemagne-s-oppose-a-une    

     

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