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  • Dépénalisation du cannabis: " la question se pose sérieusement" selon Vincent Peillon

    Lire: http://www.leparisien.fr/politique/depenalisation-du-cannabis-la-question-se-pose-serieusement-selon-peillon-14-10-2012-2232165.php

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  • Désobéissons à l’Union européenne !

     

    Le 29 mai 2005, à la suite d’un débat politique d’une rare intensité, le peuple français refusait à 54,68 % le projet de Traité constitutionnel pour l’union européenne (TCUE) qui lui était soumis par voie référendaire. Durant la campagne, le caractère ultralibéral de la construction européenne apparut au grand public, et la sanction fut sans appel : en dépit d’une incroyable propagande politico-médiatique, le peuple rejeta cette orientation. Le 1er juin de la même année, les Pays-Bas enfonçaient le clou en dégageant une large majorité contre le TCUE (61,60 %).

    Que reste-t-il de ce double événement sept ans plus tard ? Le souvenir d’une formidable victoire dans les urnes, mais d’une victoire gâchée. Ni les partis politiques, ni les syndicats, ni les associations comme Attac (Association pour la taxation des transactions financières et l’aide aux citoyens) – en pointe dans la lutte pour le Non – n’ont su traduire ce refus en un mouvement de transformation. La situation s’est même terriblement dégradée depuis 2005.

    Un nouveau texte, le traité de Lisbonne, qui reprend scrupuleusement les dispositions du TCUE, fut ratifié par vingt-sept Etats. Dans le seul pays qui s’est risqué à prendre la voie référendaire, l’Irlande, les citoyens ont refusé le traité par 53,40 % des voix le 12 juin 2008. Balayant d’un revers de main le suffrage universel, le gouvernement a fait revoter le peuple. A force de propagande et de concessions, le Oui l’emporte lors du deuxième scrutin. Ainsi la démocratie a-t-elle été rayée de la carte européenne. Les conventions internationales sur les droits de l’Homme ne sont plus que des morceaux de papiers déchirés, comme la déclaration universelle de 1948 qui stipule en son article 21 que la « volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. »

    Le traité de Lisbonne, qui renforce les orientations ultralibérales de l’Union européenne, est donc entré en vigueur en décembre 2009. Il reprend, à peu de différences près, le projet du traité pour la Constitution européenne.

    Dès le départ, le libéralisme économique a imprégné la « constructions européenne ».

    Mais durant les premières décennies de l’après-Seconde Guerre mondiale, les grands pouvoirs économiques durent concéder aux peuples nombre d’acquis sociaux. Depuis le tournant conservateur des années 1980 et l’avènement de la mondialisation, cette construction européenne n’est rien d’autre que la mise en œuvre du néolibéralisme à l’européenne : ce qu’il faut nommer l’eurolibéralisme.

    A la suite de l’Acte unique de 1986-1987, qui institue un grand marché communautaire, la mise en place de mesures s’inspirant des thèses économiques néolibérales, parfois même jusqu’à la caricature, s’est accélérée. Au niveau social, dans chacun des Etats membres, on assiste à un creusement des inégalités, à la destruction des systèmes de protection et des services publics, au maintien volontaire du chômage à un haut niveau ou à une très forte précarisation de l’emploi.

    Sur le Plan économique, les politiques européennes produisent la délocalisation des industries dans les pays à bas coût de main-d’œuvre, hors de l’Union européenne et chez les derniers entrants dans l’union. La course de l’innovation que l’Union soutient activement est un échec retentissant puisqu’elle n’empêche pas la désindustrialisation. Malgré les gesticulations de ses représentants aux tribunes des Nations Unies, comme au sommet de Copenhague sur le climat en décembre 2009, sa politique environnementale est inexistante. Quant à ses politiques monétaires et budgétaires, la crise qui a débuté en septembre 2008 a révélé leur véritable fonction : interdire toute mesure contraire aux intérêts des transnationales et des marchés financiers.

    Les politiques eurolibérales ont conduit de nombreux pays à accumuler les déficits et les dettes publics :

    en interdisant la taxation des capitaux, des profits des grandes entreprises, l’Union européenne empêche les Etats de faire face au besoin croissant de financement, notamment dans les domaines de la santé, des retraites, de l’éducation ou de l’environnement. Les gouvernements, quand ils ne sont pas acquis à ces mesures, sont contraints de procéder à des privatisations, de faire payer le citoyen ou de réduire le service public, trois options qui reviennent sensiblement au même. S’ils ne consentent pas à pratiquer « l’austérité », celle-ci leur est de toute façon imposée par les marchés financiers qui ne leur accordent des prêts que s’ils adoptent l’orthodoxie budgétaire. Plus la dette et les déficits d’un Etat sont importants, plus l’emprunt est nécessaire, plus celui-ci est coûteux (assorti de taux exorbitant, qui mettent à mal la possibilité même de remboursement), et plus l’austérité est douloureuse. […]

    Les citoyens perçoivent de mieux en mieux la frénésie ultralibérale de l’Union européenne, qui permet aux banques ayant provoqué la crise de prospérer grassement, qui impose l’austérité aux peuples tout en laissant détruire l’emploi grâce aux politiques de libre-échange. Le mythe de l’Europe protectrice a vécu. L’absence de solidarité entre Etats renforce le pouvoir de prédations des marchés financiers. Les citoyens ont conscience d’être abandonnés, laissés à la merci du FMI et de ses politiques de rigueur ou à celle des investisseurs chinois rachetant le port de Pirée pour assurer le développement de leur commerce à l’international.[…]

    Les élections se ressentent des conséquences de l’eurolibéralisme.

    Puisque les politiques européennes s’imposent aux Etats, que les compétences de l’Union européenne sont de plus en plus étendues, les électeurs semblent trouver de moins en moins utile de voter pour des députés nationaux.[…] Cette déliquescence de la démocratie témoigne du rejet qu’inspirent non seulement les politiques européennes, mais aussi la conversion, unanime dans toute l’Europe, de la gauche social-démocrate à l’eurolibéralisme. L’échec de la « gauche de gouvernement », qui entend pratiquer l’alternance, mais ne propose aucune alternative, ne surprend pas. Pourquoi en serait-il autrement, alors qu’elle accepte la construction européenne ultralibérale et ne fait quasiment rien pour s’y opposer ?

    Alors que le Non au TCUE aurait dû aboutir à l’élaboration de solutions concrètes et immédiates pour sortir de l’eurolibéralisme, il n’en a rien été. Ni les syndicats, ni les partis opposés à l’actuelle construction européenne, ni les altermondialistes n’ont transformé le mouvement de refus en mouvement de construction. Bien peu, en réalité, ont fait l’effort de s’affranchir du confortable idéal européen, de dénoncer l’imaginaire d’une Europe qui protège, qui apporte la paix, pour enfin regarder l’Union européenne telle qu’elle est. Et examiner les moyens de sortir de cet édifice qui prive les peuples de leur destin.

    La forteresse ultralibérale « Union européenne » est totalement verrouillée.

    Ses Etats membres ont consenti à lui transférer toujours plus de leur compétence et de leur souveraineté, partant du principe que l’austérité se justifie mieux lorsqu’elle est réclamée par un pouvoir supranational. L’édifice très sophistiqué qu’ils ont contribué à bâtir s’est doté d’un ordre juridique qui ne repose sur aucune légitimité populaire, qui prétend planifier une politique invariable, qu’elle que soit la situation, et qui ne laisse plus aucune place pour d’autres politiques économiques, sociales ou environnementales. Il montre ensuite que les propositions des partis politiques « de gouvernement », qui se résument toutes plus ou moins à changer l’Union européenne de l’intérieur, sont voués à l’échec. Voulue par le grand patronat et ses représentants traditionnels de la droite libérale, puis par des socio-démocrates qui ont trahi le peuple, l’Union européenne est devenue l’horizon indépassable de la gauche, des partis écologistes, des libéraux et conservateurs de droite. C’est dire si l’épidémie s’est largement répandue.

    Les valeurs républicaines françaises peuvent-elles s’accommoder de cette destruction de la souveraineté populaire ?

    La France doit se soustraire au Diktat eurolibéral et, comme elle le fit au XVIIIème siècle, entraîner un maximum d’Etats dans la construction d’un projet émancipateur et internationaliste. En outre, la France ne dispose pas simplement d’une culture républicaine et d’une tradition révolutionnaire, mais également d’un poids politique et économique qui lui permet d’envisager cette rupture.

    Alors, le débat se résume-t-il à un schéma binaire : sortir purement et simplement de l’Union européenne ou accepter l’eurolibéralisme ? Non. Il existe en fait une autre option, qui permettrait de changer le cours des choses, radicalement et rapidement. Il s’agit de restaurer la primauté du droit national sur le droit communautaire pour rendre au peuple sa souveraineté perdue. Cette initiative courageuse se nomme la désobéissance européenne. C’est ce sujet absolument tabou qu’il faut imposer dans les campagnes électorales, dans les médias, dans la rue, pour donner un nouvel espoir. Car la désobéissance européenne est tout simplement le seul moyen de sortir de l’eurolibéralisme et de reprendre le débat public là où nous l’avons laissé le 29 mai 2005. »

    E&R

  • L'affaire Lamblin vue par la chaîne suisse RTS

    Les répercussions de l'affaire de blanchiment présumé concernant l'élue EELV Florence Lamblin sur la place financière de Genève.

  • Municipales en Belgique: le séparatiste flamand Bart De Wever gagne Anvers

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    Bart De Wever

     

    Créé le 14-10-2012 à 20h50 - Mis à jour à 20h50

     

    ANVERS, Belgique (Sipa) — Les élections municipales de dimanche en Belgique ont vu le chef du parti séparatiste flamand N-VA Bart De Wever s'imposer à Anvers, le deuxième plus grand port d'Europe.

    Le chef du parti séparatiste a aussitôt appelé le Premier ministre belge, le francophone Elio Di Rupo, à accorder plus d'autonomie à la Flandre néerlandophone.

    "Nous voulons donner aux Flamands le gouvernement qu'ils souhaitent à tous les niveaux. C'est pourquoi j'en appelle à Elio Di Rupo et aux hommes politiques francophones. Prenez vos responsabilités", a-t-il lancé. Le chef du N-VA (Nouvelle Alliance Flamande) a ajouté qu'il comptait oeuvrer à une percée plus large encore pour les séparatistes lors des législatives de 2014.

    Après le dépouillement de 80% des bulletins, Bart De Wever était en tête avec 36,4% des voix contre 29,5% au maire sortant, le socialiste Patrick Janssens. Ce dernier a concédé sa défaite.

    Bart De Wever n'avait pas caché qu'il espérait que ce scrutin ait un impact national. Il s'agissait pour lui du sort des 6 millions de néerlandophones, sur les 11 millions de Belges, qui reprochent au Premier ministre Elio Di Rupo de leur imposer une pression fiscale trop importante, privant ainsi la région flamande de ses propres ressources.

    Ce gouvernement n'est pas "soutenu par les Flamands", a-t-il dit. "Travaillons à une réforme qui donne aux Flamands et aux francophones le gouvernement qu'ils méritent", a-t-il lancé dans son discours de victoire.

    Le parti indépendantiste N-VA avait déjà connu une première poussée lors des législatives du 13 juin 2010. C'est d'ailleurs notamment à cause du poids de ce parti, arrivé en tête en Flandre, que la Belgique était restée sans gouvernement pendant une durée record de 541 jours.

    Les tentatives pour constituer une coalition avaient longtemps été paralysées par les exigences du parti flamand qui réclamait le plus d'autonomie possible pour les régions dans le cadre de la réforme de l'Etat. Bart De Wever a fini dans l'opposition face au socialiste francophone, le Premier ministre Elio Di Lupo, fervent défenseur de l'unité belge, qui a pris en juin 2011 la tête d'un gouvernement de coalition.

    cc/AP-v/sb

    Le Nouvel Observateur

  • François Hollande et le mythe de Gorée

     

    Le président de la République, en tournée en Afrique pour en finir avec ce qu’il restait de l’influence française, est allé en pèlerinage sur l’île de Gorée. Ce lieu, dans la mythologie moderne, est sensé constituer un haut lieu de l’esclavage des Noirs par les Blancs chrétiens (et uniquement eux, alors que les Noirs eux-mêmes, les Juifs et les Arabes sont oubliés).

    L’africaniste Bernard Lugan, sur le site Boulevard Voltaire, rappelle la réalité de l’histoire de cette île.

    « Quand François Hollande cautionne le mythe de Gorée

    A Gorée, la tête couverte de cendres et sacrifiant à la sempiternelle et de plus en plus lassante repentance, François Hollande a donc fait l’inévitable visite de la « Maison des esclaves ».

    Or cette célébrissime bâtisse dans laquelle auraient été gardés prisonniers des centaines de milliers, voire des millions de malheureux, ne fut pas une « esclaverie ». De plus, elle semble n’avoir été construite qu’en 1783, soit plusieurs dizaines d’années après la fin du commerce esclavagiste européen dans cette Sénégambie où la seule traite encore pratiquée à l’époque l’était à destination de l’Afrique du Nord et du monde arabo musulman…
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    Contre-info.com

  • Marine Le Pen invitée de Post-Scriptum par France 3 Nord Pas-de-Calais


    Marine Le Pen, invitée de Post-Scriptum sur... par France3Nord-Pas-de-Calais

  • Blocus de Gaza: Israël met en garde la Finlande - 13.10.12

     

    Blocus de Gaza: Israël met en garde la Finlande




    HELSINKI (Sipa) — Israël a prévenu le gouvernement finlandais que des mesures pourraient être prises contre le bateau humanitaire qui se dirige vers la bande de Gaza, s'il tentait de forcer le blocus maritime du territoire palestinien, a fait savoir samedi Risto Piipponen, porte-parole du ministère des Affaires étrangères finlandais.

    "Israël a prévenu qu'il agirait pour empêcher ce bateau d'atteindre la terre, s'il tente de briser le blocus naval de Gaza", a expliqué M. Piiponen. "Nous avons répondu qu'il s'agissait d'une embarcation civile, et nous les avons appelés à faire preuve de modération dans toute action qu'ils pourraient entreprendre", a-t-il ajouté.

    Les forces armées israéliennes n'ont pas précisé si elles stopperaient l'embarcation, mais elles ont prévenu qu'elles continueraient d'assurer "les restrictions maritimes autour de la Bande de Gaza, mises en place pour empêcher les transferts d'armes".

    Le trois-mâts "L'Estelle", battant pavillon finlandais, a quitté Naples le 7 octobre avec 20 militants pro-palestiniens à son bord, ainsi que du ciment, des ballons de basket, des instruments de musique et du matériel d'éclairage de théâtre, à destination de la bande de Gaza. Il a été affrété par le comité suédois "Un bateau pour Gaza", qui milite pour la fin du blocus maritime de la bande de Gaza par l'état d'Israël.

    En 2010, neuf militants pour la plupart de nationalité turque avaient été tués dans l'intervention des forces israéliennes contre une flottille pro-palestinienne qui tentait de forcer le blocus de Gaza.

    cs/AP-v/sb

    (Sipa / 13.10.2012 19h34)
     

    http://www.romandie.com/news/n/Blocus_de_Gaza_Israel_met_en_garde_la_Finlande_RP_131020121959-14-258661.asp http://www.romandie.com/news/n/Blocus_de_Gaza_Israel_met_en_garde_la_Finlande_RP_131020121959-14-258661.asp    

    ALTERINFO.NET


     

     

     
  • Le Journal de Syrie 13 octobre 2012

  • Lille sud: la mosquée ouvre ses portes pour mieux faire connaître l'islam

    Lire: http://www.liberation.fr/depeches/2012/10/13/la-mosquee-de-lille-sud-ouvre-ses-portes-pour-mieux-faire-connaitre-l-islam_853058

  • Hollande : plus de Françafrique, “il y a la France, il y a l’Afrique”...

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    Drapeaux africains brandis à la Bastille

     

    13 octobre 2012

     

        

    13/10/2012 – 17h50
    KINSHASA (NOVOpress) — Phrases “choc” pour François Hollande à l’occasion du sommet de la francophonie qui se tient à Kinshasa les 13 et 14 octobre. “Le temps de la Françafrique est révolu : il y a la France, il y a l’Afrique, il y a le partenariat entre la France et l’Afrique, avec des relations fondées sur le respect, la clarté et la solidarité”, a-t-il déclaré vendredi, de passage à Dakar.

    Un discours de rupture, voire même de paradoxe pour qui se souvient des très nombreux drapeaux africains brandis lors du second tour de l’élection présidentielle française.

    Philippe Vardon, membre de la direction du mouvement identitaire, a immédiatement réagi aux propos du Président de la République : “François Hollande prétend en finir avec la Françafrique, mais ne contribue-t-il pas chaque jour à créer un peu plus l’Afrance ? Dans ce nouveau siècle, c’est bien la présence africaine en France qui s’apparente à une nouvelle forme de colonisation.”

    Crédit photo : Rodrigo Sepùlveda Schultz via Flickr (cc)

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

     

    NdB: Je crois qu'il a fait aussi encore beaucoup de "repentances" ! Pour la traite négrière, pour la colonisation...

     

     

     

     

  • Diversité - Meaux : la loi de la violence règne à l’école Alain-I

     

     

    Réputée école la plus difficile du département, l’élémentaire Alain-I, dans le quartier de Beauval, est le théâtre, depuis la rentrée, de violences sans précédent de la part d’écoliers.

    FAUSTINE LÉO | Publié le 12.10.2012, 04h47

    
Meaux, école Alain-I, le 10 septembre. 
Des animateurs de la mairie seront présents durant les récréations afin d’aider à apaiser le climat dans l’enceinte de l’école où, mardi, un assistant d’éducation a été agressé par une vingtaine d’élèves.

    Meaux, école Alain-I, le 10 septembre. Des animateurs de la mairie seront présents durant les récréations afin d’aider à apaiser le climat dans l’enceinte de l’école où, mardi, un assistant d’éducation a été agressé par une vingtaine d’élèves. | (LP/Arnaud Journois.)

     
    Enfants qui sortent de classe de leur propre chef, qui crient en , qui se roulent par terre lorsqu’il faut rentrer en classe, insultes, coups entre élèves, intolérance à toute autorité, insultes, coups et menaces de à un adulte… Ce devait être une école pilote à la rentrée des vacances d’automne. Mais, pour le moment, le pilote va droit dans le mur. A l’école élémentaire Alain-I, classée en zone d’éducation prioritaire au cœur du quartier de Beauval, qui concentre de nombreuses difficultés sociales, à Meaux, les enseignants devraient être en train de mettre en place une expérience innovante permettant, en répartissant les écoliers par groupe de niveau et non par classe, de rattraper les retards d’apprentissage. Il n’en est plus question. Mardi, un assistant d’éducation a été agressé par un groupe d’une vingtaine d’élèves pour avoir pris le ballon à un groupe d’enfants qui refusaient d’arrêter de jouer après la fin de la récréation. Il a porté plainte pour violences et menaces de mort.

    « Il faut que cela redevienne une école, pour le moment c’est un souk, déplore un animateur du centre social Aragon voisin. On aimerait bien comprendre pourquoi à l’école Alain-II, juste à côté, tout se passe bien. » « Alain-I est l’école la plus difficile du département, confirme Eric Sueur, secrétaire départemental du Snuipp, principal syndicat représentant les enseignants du premier degré. Pour l’instant, les professeurs tentent de transformer les enfants en élèves. Mais c’est une vraie poudrière. » La situation n’est pas nouvelle, elle perdure depuis trois ans. Pour redonner un nouveau souffle, toute l’équipe enseignante a été changée cette année. « Cette année, les enfants sont les plus anciens dans l’école », pointe Eric Sueur.

    « Ils testent les adultes pour voir jusqu’où ils peuvent aller, déplore une maman qui estime à une vingtaine le nombre d’éléments perturbateurs. L’un montre ses fesses à toute la classe, des petits frappent des plus grands, insultent les maternelles à travers la grille… On va finir par avoir besoin de CRS. Il faut qu’ils s’en aillent pour que le calme revienne. »

    Une option qu’envisagerait l’inspection académique, qui a commencé par organiser une réunion avec les parents, lundi. Elle devrait aussi mettre en place un accompagnement personnalisé d’une quinzaine d’écoliers. Dès hier, l’équipe mobile d’intervention, une unité de l’inspection qui intervient en cas de conflit dans les collèges, a investi les lieux. Pour aider à l’apaisement, la mairie va mobiliser des animateurs du service jeunesse durant les récréations. Pour que les élèves se réapproprient les lieux, ils devraient participer à la décoration de l’école tandis que des travaux de réfection dans l’établissement sont planifiés. Des associations doivent aussi intervenir pour favoriser le respect et la citoyenneté.

    Les professeurs, « une équipe soudée », selon le Snuipp-FSU, ne souhaitent pas s’exprimer, attendant de constater l’efficacité des moyens mis en place. Silence aussi du côté de l’inspection académique qui se borne à déclarer qu’elle « travaille avec l’équipe pour que l’école retrouve un fonctionnement normal ».

    Le Parisien

     

    Où JF Copé met-il ses enfants à l'école ?

     

     

  • Un avocat tient des propos racistes lors d'une audience à Nîmes

     

    le Samedi 13 Octobre 2012 à 11:29

     

    Quatre ans de prison, dont un an assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve. Une peine jugée excessive par maître Jean-Pierre Cabanes pour son client, chauffard alcoolisé accusé de violences contre des gendarmes. Argument de défense? "C'est un des rares Maghrébins qui paie des impôts", déclare l'avocat. Des propos racistes qui font grand bruit à la cour d'appel de Nîmes.

    À droite, Jean-Pierre Cabanes, avocat spécialisé en droit pénal, ancien bâtonnier © Maxppp

    Dans un département touché par la montée des actes racistes ces derniers mois, la cour d'appel de Nîmes se serait bien passée de cette polémique. Lors d'une audience mardi devant la Chambre des appels correctionnels de Nîmes, Jean-Pierre Cabanes, avocat depuis plus de 40 ans, dérape.

    "Un des rares Maghrébins qui paie des impôts"

    Alors que son client avait été condamné à trois ans de prison par le tribunal correctionnel de Nîmes pour excès de vitesse, conduite en état d'ivresse et violences sur gendarmes, le parquet avait relevé appel réclamant une peine de quatre ans. Des réquisitions jugées sévères par Me Jean-Pierre Cabanes durant la nouvelle audience mardi. L'avocat, ancien bâtonnier de Nîmes, rappelle que son client est un père de famille respectable, avant d'ajouter : "La défense ne vient pas discuter quoi que ce soit. Il paie des impôts, c'est un des rares Maghrébins qui paie des impôts". Des propos rapportés par MidiLibre qui ne passent pas inaperçus.

    Des propos diffamatoires et racistes

    Le lendemain, SOS racisme s'empare du dossier et se dit scandalisée des propos de l'avocat, "relevant de la diffamation raciale". L'association écrit dans un communiqué de presse qu'il est "inadmissible que de tels propos racistes aient été tenus dans une enceinte républicaine par un auxiliaire de justice".

    Jean-Pierre Cabane se défend pourtant de tout racisme : "ma belle-fille est franco-marocaine, mes petits-enfants sont issus du mélange des races, j'ai une clientèle d'origine immigrée majoritaire". Des arguments peu convaincants et qui pourraient bien amplifier le malaise.

    Communiqué de presse de la Bâtonnière de Nîmes

    Suite à une réunion avec les principaux intéressés, la Bâtonnière de Nîmes assure dans un communiqué que ces propos n'étaient animés "d'aucune intention malveillante". Pour la fin de l'histoire, le prévenu a finalement été condamné à quatre ans de prison, dont 18 mois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve.

    FRANCE INFO

  • Conférence de Jacob Cohen: "Dieu ne repassera pas à Bethléem"


    Jacob Cohen - conférence de Marseille par culture-libre

     

    A écouter attentivement

     

    E&R - 13/10/12

  • Une élue écolo de Paris mise en examen dans une affaire de blanchiment d'argent

     

    le Samedi 13 Octobre 2012 à 06:24 mis à jour à 14:10

     

    Adjointe écologiste au maire du XIIIe arrondissement, Florence Lamblin figure parmi les 17 personnes interpellées en France lors du démantèlement d'un réseau de blanchiment de fonds, liés à un trafic de drogue. Une perquisition à son domicile a permis de retrouver plusieurs dizaines de milliers d'euros, en liquide. Neuf personnes, pour l'instant, ont été mises en examen pour blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs.

    Une élue parisienne figure parmi les 17 Français interpellés dans le cadre de ce trafic de drogue © Radio France Franck Cognard

    C'est "l'une des plus importantes affaires de blanchiment de ces dernières années", à en croire une source proche du dossier. 20 suspects, au total, ont été arrêtés mercredi et plusieurs millions d'euros saisis, en espèces et biens de valeurs.

    Vingt suspects donc : trois en Suisse, les responsables présumés du réseau de blanchiment ; et 17 en France, soupçonnés d'être membres du réseau de trafic de stupéfiants, des blanchisseurs et des bénéficiaires des remises d'espèces. Parmi eux, une dizaine de "cols blancs" parisiens. Dont cette adjointe écologistes au maire du XIIIe arrondissement de Paris, chez qui plusieurs dizaines de milliers d'euros en liquide ont été retrouvés.

    Neuf mises en examen pour l'instant

    Neuf personnes au total ont été mises en examen ce samedi. Huit, dont l'élue, Florence Lamblin, ont été placés sous contrôle judiciaire, après versement d'une caution allant de 80.000 à un million d'euros. La neuvième est en détention provisoire, car soupçonnée d'être impliquée dans le trafic de stupéfiants.
    Il reste huit autres suspects qui doivent être présentés au juge dans la journée.

    En Suisse, deux hommes ont été placés en détention ; deux frères, suisses d'origine marocaine, qui auraient participé au recyclage de l'argent collecté en France par un troisième frère.
    La troisième personnes arrêtée a été remise en liberté.

    Contactée par France Info, Florence Lamblin nie toute implication dans cette affaire. Son avocat parle d'erreur judiciaire. "On ne parle d'elle que parce qu'elle est élue", constate Me Jérôme Boursican.

    Sans attendre son dénouement, le maire du XIIIe arrondissement lui a demandé sa démission : "Au regard de la gravité des faits et constatant la mise en examen de Florence Lamblin, je lui ai demandé, sans préjuger de la suite judiciaire, de se mettre en retrait de ses fonctions d'élue", fait savoir Jérôme Coumet. Florence Lamblin a obtempéré dans la matinée.

    Huit tonnes de cannabis

    A l'origine de ce coup de filet, une enquête de février dernier qui a mis au jour un important réseau d'importation de cannabis entre le Maroc, l'Espagne et la région parisienne. A l'époque, le réseau avait déjà importé plus de huit tonnes de cannabis, pour un montant estimé à 40 millions d'euros.

    Les millions d'euros tirés de la revente étaient blanchis via "une machinerie complexe", selon le parquet. Les sommes transitaient sur les comptes suisses de ces délinquants en "col blanc", avant de partir pour des comptes à l'étranger appartenant aux organisateurs du trafic.

    France Info

  • Bourrage de crânes : le prix Nobel de la paix décerné à l’UE !

     

    La manœuvre est tellement grossière que l’on pourrait presque en rire. Alors que les peuples européens subissent quotidiennement les conséquences des calamiteux traités de Maastricht, Amsterdam, Lisbonne, Nice, que la confiance et l’estime des citoyens dans les institutions supra-nationales et mortifères de l’UE ne cessent de baisser, le sulfureux et partial comité Nobel vient de décerner le Prix de la Paix à…. L’union Européenne ! Une petite piqûre de communication juste avant une « cure » d’austérité annoncée, ça ne mange pas de pain.
    Quant aux technocrates/ploutocrates de Bruxelles, ils ne cessent plus de se féliciter de cette décision, voir : ici, ici, ici, ici, ici etc..

     

    Contre-info.com

  • France: 12 millions d'immigrés et d'enfants d'immigrés

    sans-titre.png carte immigration.png

    le 12 octobre 2012 à 11:49

    Au total, plus de 7 millions de personnes nées à l’étranger résident en France. (…) Depuis 1975 le nombre d’Algériens a augmenté de 28%, pour atteindre 710.000 en 2008. L’immigration marocaine a presque triplé.

    Selon l’étude «Immigrés et descendants d’immigrés en France», publiée ce mercredi par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), plus de 5,3 millions d’immigrés vivaient en France en 2008, les deux tiers natifs de pays hors UE. Leurs descendants sont près de 6,7 millions, soit 11% de la population. Au total, plus de 7 millions de personnes nées à l’étranger résident en France. (…)

     

    La moyenne 2005-2010 des premiers titres de séjour délivrés à des étrangers est de l’ordre de 190 000 par an. Hormis les étudiants (environ 60.000 en 2010), il s’agit de «migration familiale» (85.000), de migrants économiques (20.000) et d’environ Lire la suite…

    Défrancisation

     

    NdB: En janvier 2012, la France comptait 65 350 000 habitants (source Wikipédia)

  • Procès des tournantes: "Je vis en plein cauchemar", raconte Nina

    Reconnue victime de viols collectifs à l'issue d'un procès qui a duré trois semaines, Nina, 29 ans, témoigne son désarroi et son incompréhension face au verdict. "J'ai cru que c'était une blague", affirme-t-elle. "Ma mère aussi, quand je le lui ai dit."

    Dans la nuit de mardi à mercredi, la cour d'assises du Val-de-Marne a reconnu coupable quatre des 14 accusés de l'avoir violée. Ils ont été condamnés à des peines allant de 3 ans avec sursis à 1 an ferme. Dix autres ont été acquittés.

    Les faits remontent à treize ans. Des deux plaignantes, Nina et Aurélie, seule Nina a été reconnue victime.

    Plus accusées que victimes

    Aujourd'hui, elle ne comprend pas la faiblesse des peines prononcées.

    "Depuis que j'ai eu le verdict, je vis en plein cauchemar."

    Comme Aurélie, sa co-plaignante, qui a témoigné sur BFMTV s'être sentie "plus accusée que victime", Nina se sent humiliée. "J'aimerais qu'on me respecte en tant que femme. Les avocats des autres [de la défense], ils ne m'ont pas respectée."

    Le parquet a d'ores et déjà fait appel du verdict.

    BFM TV - 12/10/12

     

  • Nobel de la pauix à l'UE: une "plaisanterie tardive" selon un eurodéputé britannique

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    Bruxelles, 12 octobre 2012 - RIA Novosti

     

    La décision du Comité Nobel norvégien d'attribuer le prix Nobel de la paix 2012 à l'Union européenne ressemble à une "plaisanterie tardive", a estimé vendredi le Britannique Martin Callanan, leader du Groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR) au Parlement européen.

    "Il y a vingt ans, une telle récompense aurait paru servile, mais toutefois plus justifiée, alors qu'aujourd'hui, elle est bel et bien déplacée", a déclaré M.Callanan, cité sur le site du groupe parlementaire ECR.

    Et d'ajouter avec sarcasme que c'était sans doute une récompense pour la paix et l'harmonie dans les rues d'Athènes et de Madrid.

    "Le prix Nobel de la paix a déjà été déprécié autrefois suite à son attribution au président américain nouvellement élu Barack Obama. Décorant aujourd'hui l'Union européenne, le Comité Nobel ne fait que compromettre l'excellent travail effectué par les détenteurs mérités de ce prix", a conclu le député avec amertume.

    Le prix Nobel de la paix 2012 a été décerné vendredi à l'Union européenne pour ses efforts appelés à unir l'Europe et à la muer "d'un continent de guerre vers un continent de paix". Or, ce Nobel est effectivement attribué sur fond de désunion des Etats européens, dont la solidarité est actuellement mise à rude épreuve.

    La décision du Comité Nobel s'est aussi attiré des critiques virulentes de la part du célèbre eurosceptique Nigel Farage, chef du Parti de l'Indépendance du Royaume-Uni (UKIP).

    "Il ne faut pas être particulièrement perspicace pour constater que le projet de monnaie européenne unique a provoqué un acharnement et la division au sein de la société européenne. L'Espagne est au bord de la faillite. Le peuple ne mange pas à sa faim en Grèce, il ne passe pas une semaine sans de nouvelles manifestations de protestation dans les capitales européennes contre la "troïka" (Commission Européenne - Banque centrale européenne -Fonds monétaire international)", lit-on dans la déclaration de M.Farage, publiée sur le site de l'UKIP.

    L'UKIP prône l'indépendance du Royaume-Uni vis-à-vis de Bruxelles et souhaite que le pays quitte l'Union Européenne actuellement empêtrée dans la crise de la zone euro.