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  • Guerre d'Algérie: le maire de Nice refuse de célébrer les accords d'Evian - 23/02/2013

     

    Guerre d'Algérie: le maire de Nice refuse de célébrer les accords d'Evian




    Le député-maire UMP (droite) de Nice (sud-est) Christian Estrosi a annoncé vendredi que sa ville n'organiserait aucune cérémonie le 19 mars, jour du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie au lendemain des accords d'Evian de 1962. Une loi du 6 décembre a institué le 19 mars comme "journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc". Christian Estrosi a réuni vendredi de nombreuses associations de rapatriés d'Algérie et d'anciens combattants pour leur annoncer son rejet de la commémoration. Une circulaire du préfet du département a demandé cette semaine aux maires "le pavoisement (ndlr, mettre des drapeaux) des bâtiments et des édifices publics" le 19 mars. Elle évoque aussi l'organisation d'une cérémonie au chef-lieu du département. "Je ne me plierai pas aux recommandations de cette circulaire et que la ville soit pavoisée. De la même manière, aucune cérémonie ne sera organisée dans la ville le 19 mars", a déclaré le maire de Nice devant un public conquis. "La signature des accords d'Evian, respectés unilatéralement par la France, marqua le début d'enlèvements et du massacre de plus de trois mille civils européens et soixante mille harkis", a-t-il souligné.
     
    ALTERINFO

  • Floride: elle roule avec un hibou coincé sous le capot

    Une automobiliste de Floride a découvert sous le capot de sa voiture un passager clandestin plutôt original : un hibou. L'oiseau était coincé là depuis la veille, alors qu'elle roulait à près de 100 km/h sur l'autoroute. Il est sain et sauf.

    Au volant de son 4X4 sur une autoroute de Floride, une Américaine a percuté ce qu'elle pensait être un petit animal. Dans l'obscurité de la nuit, Coney Williaws continue sa route, arrive à destination et laisse sa voiture pour la nuit. A sa grande surprise, une famille est attroupée autour de sa voiture le lendemain. Ce qu'ils observent : des grands yeux jaunes cachés derrière la calandre.

    C'est un hibou, coincé sous le capot du véhicule depuis la veille. "J'ai conduit à 60 miles par heure (96 km/h) et il n'a jamais bougé", réalise alors Coney Williaws. L'Américaine appelle le service de protection des animaux de Floride. Un agent parvient à libérer l'oiseau. Apparemment, il est en forme et ne souffre d'aucune blessure.

  • La météorite n’a pas apporté une nouvelle forme de vie sur Terre

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    Svetlana Kalmykova, Rédaction en ligne
    23.02.2013, 14:14, heure de Moscou
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    Photo : EPA

    Les chercheurs ont présenté les premiers résultats de l’étude des fragments de la météorite retrouvés dans la région de Tcheliabinsk. L'analyse chimique a confirmé leur origine extraterrestre.

    L’équipe de recherche a retrouvé une cinquantaine de petits fragments de la météorite de taille de quelques millimètres dans le lac Tchebarkoul (région de Tcheliabinsk). A l'aide d’appareils ultra-sensibles, ils ont réussi à identifier le type du corps céleste. Il n’y a aucun doute qu'il s'agit d'une météorite classique en pierre, explique à La Voix de la Russie Viktor Grokhovski, le chef de l'expédition de l'Université fédérale de l'Oural pour la recherche des météorites.

    « Il s'agit d'une météorite pierreuse typique appelée « chondrite ordinaire ». Elle est composée d'un ensemble standard de minéraux avec l’olivine, le pyroxène, la troïlite et la kamacite. Ces composantes nous font comprendre de quel type de météorite il s’agit et qu’il s’agit bien d’une météorite. Ces combinaisons d’éléments ne sont pas présentes sur Terre ».

    Les chercheurs ont réfuté les rumeurs non scientifiques qui ont été publiées sur Internet. Notamment sur le fait qu’une nouvelle forme de vie est arrivée sur Terre sous la forme de bactéries ou de virus. Cela est impossible, disent les experts. Les fragments trouvés confirment que tous les composés minéraux sont très stables et il ne s’agit pas de la chondrite carbonée, qui pourrait contenir des composés organiques.

    Evidemment, pour une étude détaillée il faut prendre des fragments plus importants, dont l’un serait tombé dans le lac de Tchebarkoul en formant un trou dans la glace d’environ huit mètres de diamètre. Cependant, les chercheurs n’ont pas réussi à retrouver l’objet même.

    Selon Mikhaïl Nazarov, le vice-président du Comité sur les météorites de l'Académie des sciences de Russie, l’analyse de la météorite est comparable aux expéditions interplanétaires. La météorite de Tcheliabinsk permettra de comprendre comment fonctionne le monde et comment est construit le système solaire.

    « Les météorites se sont formés à des stades très précoces de la formation du système solaire, avant les planètes, et ils nous donneront l’information sur les processus qui s’y sont produits ».

    Une autre question à laquelle les scientifiques devront répondre, c’est pourquoi la météorite pesant environ 10.000 tonnes n'a été repérée par aucun observatoire spatial au sol. On n’a pu la détecter seulement lorsqu’elle est entrée dans les couches basses de l’atmosphère. La boule de feu se dirigeait vers la Terre à une vitesse d'environ 30 kilomètres par seconde, explique Mikhaïl Nazarov.

    « On ne l’a pas vu dans l’espace, car elle est trop petite en comparaison avec d’autres astéroïdes. Si nous l’observons à son entrée dans l’atmosphère, il faut prendre en compte que son vol ne prend que 30 secondes. Pendant ce temps on ne peut que prédire où elle peut tomber et quel choc cela risque de produire. Cependant, il est presque impossible de prendre des mesures préventives et évacuer la population ».

    Les travaux de reconstruction après les dégâts causés par la météorite continuent dans la région de Tcheliabinsk. L'onde de choc a cassé les vitres dans de nombreux bâtiments. L’accident n’a pas fait de victimes, mais des milliers de personnes ont été blessées par des éclats de verre et de matériaux de construction. Environ 40 personnes restent toujours dans les hôpitaux.

    Le ministre russe des Situations d'urgence Vladimir Putchkov suppose que la météorite de Tcheliabinsk pourrait inciter les chercheurs à créer des technologies de surveillance de la trajectoire des objets célestes de petite taille. Il attend également des propositions des chercheurs sur les mesures à prendre pour minimiser l'impact de la pluie de météores sur les villes.

    Par ailleurs, la société suggère de réintégrer à nouveau dans le programme scolaire les cours d’astronomie, pour que la population puisse comprendre la raison de la chute des astéroïdes et ne croit pas à aux spéculations sur ce phénomène.

    La Voix de la Russie

     

  • L'ONU évoque "des atrocités" dans le nord du Mali - 22/02/2013

     

    L'ONU évoque "des atrocités" dans le nord du Mali


    L'ONU a fait état vendredi "d'informations terrifiantes" sur des "atrocités" commises dans le nord du Mali. Il n'a pas précisé qui sont les auteurs de ces violences. Le CICR a pour sa part affirmé que la situation "n'est pas du tout stable".

    Un porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a mentionné des assassinats, enlèvements, viols et le recrutement forcé d'enfants.

    Depuis l'intervention française le 12 janvier, l'ONU a recensé 16 000 personnes déplacées supplémentaires, a-t-il indiqué. Il a ajouté que des besoins humanitaires urgents existent dans les domaines de la santé, de l'éducation et de l'alimentation.

        Situation instable

    Les agences de l'ONU se sont aussi inquiétées de la présence de mines et d'engins non explosés qui entravent l'acheminement de l'aide. Quelque 700 000 enfants ont dû interrompre l'école et une école sur trois ne fonctionne pas dans le nord. Toutes les écoles sont fermées à Kidal, a précisé une porte-parole de l'UNICEF.

    Pour le chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Mali et Niger, la situation au Mali n'est "pas du tout stable". Selon lui, les attaques suicides risquent de perdurer, et la "situation actuelle n'est pas propice au retour des populations".

    La rébellion touareg, qui collabore avec l'armée française dans le nord-est du pays, a d'ailleurs été vendredi la cible d'un attentat suicide qui a fait cinq morts, dont deux kamikazes, et plusieurs blessés dans les rangs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et parmi les civils.

        Combats à Gao

    Cette région montagneuse des Ifoghas, entre Kidal et Tessalit, sert de refuge à de nombreux islamistes armés liés à Al-Qaïda traqués par l'armée française depuis plusieurs semaines. Mais elle est aussi le berceau des Touareg.

    A Gao, des soldats maliens, appuyés par des forces françaises, ont tiré à l'arme lourde vendredi sur la mairie où s'étaient retranchés la veille des islamistes armés. Selon l'armée française, entre quinze et vingt islamistes ont été tués au cours des combats de jeudi.


    (ats / 22.02.2013 17h27)
     

    http://www.romandie.com/news/n/L_ONU_que_des_atrocitquot_dans_le_nord_du_Mali_RP_220220131825-13-324488.asphttp://www.romandie.com/news/n/L_ONU_que_des_atrocitquot_dans_le_nord_du_Mali_RP_220220131825-13-324488.asp

    ALTERINFO

     

     

  • Subir les « maîtres » mondialistes: une fatalité? Par Bruno Gollnisch

     

    brisons nos chaînes

    En dessous de la ceinture. Les politiciens français se sont livrés ces dernières heures à une série de déclarations qui ne relèvent pas le niveau général. Pour avoir eu le front de s’opposer au parachutage de la bobo antifrontiste Nathalie Kosciusko-Morizet pour les municipales à Paris en 2014, Rachida Dati, maire UMP du VIIe arrondissement et député européen, a été copieusement insultée par Claude Goasguen. C’est ce même monsieur qui expliquait en mars 2011 que « Le FN est un parti de primates et l’on ne discute pas avec les primates. » M. Goasguen préfère en effet discuter avec les gens bien nés avec lesquels il use également d’un langage assez outrancier. Président du groupe parlementaire d’amitié France-Israël, le très atlantiste Goasguen avait déjà fait sensation en mars 2008, en décrivant les Palestiniens comme «un peuple sauvage de terroristes épouvantables ». Tout en finesse Claude…D’après Le Canard enchaîné, lors d’un déjeuner récent, Claude Goasguen aurait apostrophé Mme Dati : « Ne ramène pas dans la capitale tes mœurs du 9-3 », aurait lancé Claude Goasguen. Réponse de l’intéressée : « Tu te prends pour quoi pour me parler sur ce ton ? Tu t’y crois autorisé parce que j’ai refusé de coucher avec toi? ». Ambiance garantie aussi au PS avec la sortie du livre de la très progressiste Marcela Iacub, juriste et chroniqueuse argentino-française au quotidien Libération, évoquant sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn. Un portait assez crapoteux et au vitriol de l’ex directeur du FMI et de ses turpitudes, dont les détails ont filtré dans la « grande » presse, à la grande fureur de DSK, mais qui n’épargne pas non plus une « autorité morale » comme Anne Sinclair. Sur le couple DSK-Sinclair, Marcela Iacub ne fait pas dans la langue de bois: «J’ai compris à quel point elle (Anne Sinclair, NDLR) est convaincue qu’elle et son mari appartiennent à la caste des maîtres du monde» . «Elle m’a dit la phrase que je rapporte dans mon livre: Il n’y a aucun mal (à obtenir une faveur sexuelle) d’ une femme de ménage. Pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs».

    Un mépris du « petit peuple »que l’on retrouve dans les propos du PDG du fabricant américain de pneus Titan International, Maurice Taylor, sur les ouvriers français, même si ses réflexions sur la nocivité de la CGT et les atermoiements du gouvernement ne sont pas toutes irrecevables. Pour le reste, le Secrétaire général du FN, Steeve Briois, a pointé justement « le mépris des patrons des grandes multinationales apatrides pour les ouvriers français et en particulier pour ceux de l’usine Goodyear d’Amiens », désignés « comme du bétail oisif, interchangeable avec les travailleurs du monde entier (…) Le made in France ne doit pas être ce gadget médiatique dont Arnaud Montebourg essaye de se servir comme caution morale ».

    Marine Le Pen a dénoncé plus largement avec force hier soir sur France 2, la folle politique euromondialiste qui frappe les Français, nos entreprises et notre outil économique. Un discours qui a fait mouche comme l’atteste un indicateur plutôt fiable: les demandes d’adhésion au FN ont triplé dans les heures qui ont suivi par rapport à leur rythme habituel…

    M. Montebourg a beau jouer à la vierge effarouchée, Thomas Wieder sur le site du quotidien Le Monde le 16 février, rapportait les propos de François Hollande lors de son déplacement en Inde qui mettent à bas sa posture alter-protectionniste en carton pâte. « Rendant un hommage tout particulier aux grandes familles d’industriels indiens, explique ce journaliste, M. Hollande a été très clair: Vous n’avez pas une fenêtre : toute la porte (de la France) vous est ouverte, a-t-il ainsi lancé. Sur les craintes que peut susciter la place de l’Etat dans l’économie française, le président s’est également voulu très rassurant: Aux chefs d’Etats et de gouvernement de créer le meilleur environnement (…), mais c’est à vous, chefs d’entreprise, et seulement à vous de définir ce qu’il y a de mieux pour vos économies, et nous vous faisons confiance».

    « On se disait en l’écoutant que l’on était loin des discours des socialistes français sur le juste échange. Encore plus loin des sorties d’Arnaud Montebourg contre Lakhsmi Mittal. Et l’on comprit que ce n’était en ce lieu que le président Hollande évoquerait la possibilité de nationalisations temporaires en France… Quelques heures plus tôt, pourtant (…) M. Hollande était venu remettre à Amartya Sen, Prix Nobel d’économie 1998, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur (…), ce grand humaniste qui a passé sa vie à dénoncer les impasses du libéralisme classique (…). Vous nous avez appris, en revisitant l’héritage d’Adam Smith, que l’économie ne se réduisait pas à la logique du marché mais qu’elle était une science morale», a rappelé M. Hollande.

    « A des journalistes qui l’accompagnaient dans son avion pour Bombay, le président confiait son émotion d’avoir ainsi décoré un auteur dont il avait enseigné les théories à Sciences Po. Cela sonnait comme un retour aux fondamentaux. Des fondamentaux sur lesquels il n’était manifestement guère opportun de s’attarder, quelques minutes plus tard, dans le grand hôtel de la capitale économique du pays. »

    Un bel exemple du double langage d’un socialisme, certes intrinsèquement internationaliste et qui s’est couché devant le monde de la finance mondialiste. Socialistes français qui refusent de donner à l’entreprise privée française la protection à laquelle elle a droit contre la concurrence déloyale, par la remise en place de barrières douanières protégeant raisonnablement nos productions nationales des importations venant de pays pratiquant des salaires 20 à 30 fois inférieurs aux nôtres, et dont les ouvriers, vendus au capitalisme apatride par les régimes qui les exploitent, sont dépourvus de toute protection sociale.

    Bruno Gollnisch relevait dans son livre « Une volonté un idéal », que « le caractère destructeur du libre-échange dans le système capitaliste n’avait d’ailleurs pas échappé au XIXème siècle à Karl Marx. Contrairement aux socialistes humanistes de son époque, celui-ci estimait que, quelque contestable que celui puisse être au plan moral, il convenait paradoxalement de faciliter la tâche de la bourgeoisie triomphante, ou au moins de ne pas l’entraver, dans la mesure où son rôle unificateur préparait l’avènement de la Révolution mondiale. »

    C’est ainsi que Karl Marx était résolument pour le libre-échange comme il l’écrivait dans son Discours sur le libre-échange (1848) : En général, de nos jours, le système protecteur est conservateur, tandis que le système du libre-échange est destructeur. Il dissout les anciennes nationalités et pousse à l’extrême l’antagonisme entre la bourgeoisie et le prolétariat. En un mot le système de la liberté commerciale hâte la révolution sociale. C’est seulement dans ce sens révolutionnaire que je vote en faveur du libre-échange. »

    « Nous qui voulons conserver, et non pas détruire, réunir et non pas opposer, devons tracer une autre voie économique poursuit Bruno Gollnisch, qui n’est ni celle de ce libéralisme ni celle du collectivisme, l’un et l’autre destructeurs, quoique selon des modalités différentes.» Alors certes, « le commerce international peut être source d’enrichissement, s‘il est fondé sur les principes d’équilibre, d’harmonie et de réciprocité, dont l’Etat doit être le garant –et rien de plus.»

    « La diversité des activités économiques doit être recherchée par priorité , avant l’accroissement de la production et l’abaissement des coûts. Si ces principes étaient méconnus, il est à craindre que demain les intérêts des multinationales, les doctrines du mondialisme et les ambitions de certains dirigeants internationaux – tels que ceux que nous côtoyons dans les institutions de l’Union européenne- ne réalisent l’œuvre de Révolution destructrice à laquelle Marx aspirait. Q’un certain capitalisme apatride réalise ce que n’ont pu les masses endoctrinées par l’idéologie communiste serait un surprenant paradoxe ; l’Histoire en a vu bien d’autres. » Une Histoire qui s’écrira sans les Français, et toujours plus à leur détriment, si nos compatriotes ne sortent pas du jeu mortifère consistant à donner les clés du pouvoir en alternance aux mondialistes de droite et aux mondialistes de gauche.

  • Un fragment de la météorite transporté à Moscou

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    MOSCOU, 22 février - RIA Novosti
     

    Un fragment de la météorite tombée vendredi dernier dans la région de Tcheliabinsk (Oural méridional) a été transporté ce matin à Moscou pour une expertise approfondie, a annoncé à RIA Novosti Mikhaïl Nazarov, chef du laboratoire d'analyse des météorites auprès de l'Académie des sciences de Russie.

    "Nous ne l'avons pas encore déballé, nous sommes en train de déterminer le plan de recherche. Ce n'est que le premier fragment, ce n'est pas tout ce que nos collègues ont retrouvé. Avant tout, nous allons cataloguer [le corps céleste], mesurer son poids et le photographier", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

    L'examen du fragment prévoit une analyse pétrographique. En outre, les chercheurs ont pour mission d'établir le type de la météorite et sa composition isotopique. Une fois recueillies, les données seront transmises à l'International Meteor Organization (IMO) pour que le corps céleste soit inclus dans le registre.

    Vendredi 15 février, une météorite s'est désintégrée au-dessus de l'Oural méridional et du nord du Kazakhstan, faisant des blessés légers et des dégâts dans les régions russes de Tioumen, de Kourgan, d'Ekaterinbourg et de Tcheliabinsk. Selon les dernières informations, plus de 1.500 personnes ont été blessées et près de 7.400 immeubles endommagées par l'explosion de la météorite.

  • Qui est Esther Benbassa ?

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    Turque, israélienne et française

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Esther_Benbassa

    Esther Benbassa, née le 27 mars 1950 à Istanbul, est une universitaire et intellectuelle française, spécialiste de l'histoire du peuple juif et de l'histoire comparée des minorités, et une femme politique du mouvement Europe Écologie-Les Verts.

    Biographie

    Née à Istanbul dans une famille descendante de Juifs expulsés d'Espagne en 1492, installés dans les Balkans et toujours hispanophones, Esther Benbassa a émigré en Israël à l'âge de quinze ans et est arrivée en France en 1972. Elle a été naturalisée française en 1974, ce qui fait d'elle une trinationale. Élève d'écoles congréganistes (Sainte-Pulchérie à Istanbul et Saint-Joseph à Jaffa), elle a fait son cursus d'études supérieures d'abord en Israël puis en France. (Wikipédia)

  • Vers une loi encadrant la liberté d’expression sur Internet ? Un projet monstrueux

     

     

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    La sénatrice Esther Benbassa propose de réfléchir à une loi qui encadrerait Internet, remettant en cause celle sur la liberté de la presse de 1881.

    Selon la collaboratrice parlementaire d’Esther Benbassa, la sénatrice a fait cette proposition au Sénat lors des débats en séance sur la proposition de loi relative à la suppression de la discrimination dans les délais de prescription prévus par la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet. La ministre Najat Vallaud-Belkacem aurait approuvé cette idée sans lui confier officiellement une mission.

    Mais selon Médiapart, la sénatrice écologiste Esther Benbassa a été chargée d’animer un groupe de réflexion dont les travaux devraient déboucher sur le dépôt, à la rentrée prochaine, « d’une loi nouvelle sur la liberté de l’internet ».

    Peut-on tout dire sur Internet et de n’importe quelle manière ? Jusque-là, il était difficile de répondre à cette question. Le web est mondial et, selon l’endroit d’où l’on publie et où se trouvent les serveurs qui hébergent les informations, la loi ne s’applique pas de la même manière. Pour preuve, l’affaire des tweets antisémites ou homophobes qui sont légaux aux États-Unis, où se trouve Twitter, et interdits en France par le code pénal.

    Les dérapages des tweets antisémites ou homophobes qui sont légaux aux États-Unis, où se trouve Twitter, et interdits en France par le code pénal, et qui viennent de se régler devant les tribunaux, ont conduit le gouvernement à lancer une réflexion sur la liberté d’expression sur Internet.

     

    « Domestiquer » la liberté d’expression en ligne

    Parmi les pistes de réforme évoquées, figure une réforme en profondeur de la loi sur la liberté de la presse de 1881. En touchant à ce texte sacro-saint, il s’agit de :

    « Faciliter la répression des propos sur les réseaux sociaux, ou encore l’obligation pour chaque site ou plateforme de se doter d’un « directeur de la publication » responsable devant la loi de tous les contenus publiés. »

    Sur son blog, la sénatrice ne cache pas cette intention même si elle tente de rassurer les défenseurs de la liberté du Net :

    « Il n’est pas question de limiter [la liberté], mais d’en tracer prudemment les contours, comme il est déjà en général d’usage dans la presse. »
    Quant au premier amendement de la Constitution américaine sur lequel s’appuient les réseaux sociaux pour expliquer qu’ils ne peuvent, ni ne veulent, filtrer certains propos, Mme Benbassa répond par les différences culturelles avec l’Europe.
    « Nous ne sommes pas élevés de la même façon qu’aux États-Unis. On n’a pas la même société, on n’a pas la même vision. Nos enfants ne sont pas éduqués dans cette liberté d’expression. Nous n’avons pas su la domestiquer comme les Américains l’ont fait. C’est pour cela que nous avons besoin de légiférer. »
    Face à cet aveu d’échec de la société française, la sénatrice ne dit pas si elle compte proposer un cours pour apprendre aux jeunes à mieux utiliser cette liberté.

    Sources: Mediapart / 01net / Le Journal du Siècle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Royaume-Uni: le député écossais George Galloway ne reconnait pas Israël

     

    (VF)

    George Galloway, membre de la Chambre des Communes au Royaume-Uni, a été filmé, faisant des commentaires susceptibles d'offenser les Israéliens. Le député, âgé de 58 ans, a claqué la porte, lors d'un débat à l'Université d'Oxford, après qu'un des interlocuteurs ait confirmé qu'il venait d'Israël.

     

    George Galloway, député du Parti du Respect :

    "Vous avez dit "nous", êtes-vous Israélien?"


    Eylon Aslan-Levy, étudiant israélien :

    "Je le suis, oui."


    George Galloway, député du Parti du Respect :

    "Je ne discute pas avec les Israéliens. J'ai été induit en erreur, désolé."

    "Je ne reconnaît pas Israël, et je ne débat pas avec les Israéliens."

     

    L'écossais Galloway est un personnage très controversé de la politique britannique, il a été élu député de Bradford West en mars de l'année dernière, après avoir obtenu une victoire écrasante lors des élections partielles.

     

    En 1994, Galloway avait salué le "courage" et la "force" du dirigeant irakien d'alors, Saddam Hussein, à la télévision nationale. En 2005, il a dû témoigner devant le Sénat américain pour réception présumée de paiements illicites du programme de l'ONU "Pétrole contre nourriture".

     

    Ces commentaires de Galloway suivent les remarques controversées faites par le parlementaire David Ward, le mois dernier, qui a accusé "les Juifs" de commettre des atrocités contre les Palestiniens, choisissant de faire cette déclaration provocante lors de la Journée commémorative de l'Holocauste.

    Jewish News One - 22/02/13

  • La démission de Benoît XVI n'est pas due à un "lobby gay"

    Lire l'article: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/22/01016-20130222ARTFIG00500-la-demission-de-benoit-xvi-n-est-pas-due-a-un-lobby-gay.php

    + VIDEO

     

     

  • Policiers tués sur le périphérique: "c'est un crime!"

    VIDEO: http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/policiers-tues-le-chauffard-avait-passe-la-nuit-a-boire-de-la-vodka-7844740.html

    Le conducteur du 4X4 responsable de la mort de deux policiers jeudi sur le périphérique parisien avait passé une nuit "arrosée" dans une boîte près des Champs-Elysées. Il avait 1,4 g alcool par litre de sang.

    "Quand vous percutez à 150 km/h un véhicule qui roule à 20 km/h devant vous, muni d'un gyrophare, sérigraphié police, sans chercher à vous arrêter, a priori vous avez quand même certaines intentions". Pour le procureur de Paris, il y a peu de place au doute : le chauffard qui a percuté la voiture des policiers causant la mort de deux d'entre eux, jeudi matin sur le périphérique, l'a fait "délibérément".


    Ils étaient deux à bord de cette Range Rover noire, qui avait été prise en chasse par les autorités. Le conducteur du 4X4, âgé de 22 ans, était ivre et sans permis. Précisément, il conduisait avec 1,4 gramme d'alcool par litre de sang. C'est presque trois fois la limite légale.

    Selon leurs premières déclarations, le conducteur et son passager de 21 ans avaient "passé une soirée et une nuit arrosées dans un établissement de nuit", consommant "pas mal de vodka", a précisé le procureur. Le conducteur avait déjà été condamné à huit reprises, dont cinq fois pour des délits routiers (conduite sans permis et en état d'alcoolémie) et avait effectué deux séjours en prison. (Lire : Policiers tués à Paris : le chauffard inculpé pour homicide volontaire)

    Course-poursuite

    Un troisième policier était toujours dans un état grave ce vendredi matin. Le chauffard et son passager ont été placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête de flagrance ouverte pour "homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, tentative et complicité de ce crime". Le 4X4 avait été loué à une société de location de voiture de luxe, qui fait "l'objet d'une enquête" de le part de la police, a précisé le directeur de la PJ parisienne, expliquant que depuis plusieurs mois, la police parisienne relevait "un certain nombre (...) d'identité de conducteurs de véhicules de luxe". "Et lorsque nous avons une inadéquation entre le profil du conducteur et le montant de la location de ces véhicules, nous ouvrons une enquête", a-t-il précisé. (Voir : Valls ému lors de sa visite aux policiers de la BAC)

    Selon les premiers éléments de l'enquête, la Range Rover avait été prise en chasse par une première équipe de la BAC à la porte Maillot en raison de multiples infractions au code de la route. Les fuyards ont semé leurs poursuivants avant de percuter par l'arrière une autre voiture de la BAC, qui avait été alertée. Celle-ci roulait sans doute lentement pour tenter de bloquer la Range Rover.

     

     

     

     

     

  • Les bla-blas dangereux de Taubira sur la récidive

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    A l’initiative de la ministre de la , magistrats et experts ont travaillé pendant trois mois pour tenter de prévenir la récidive. Le résultat de cette « conférence de consensus » a été remis hier soir au Premier ministre sous la forme d’une série de recommandations. nous présente en exclusivité les grandes pistes de travail issues de cette concertation.

     
      
    En quoi cette conférence diffère- t-elle des précédentes approches sur la récidive?
    CHRISTIANE TAUBIRA.
    C’est une démarche inédite dans le monde de la justice. La récidive est un sujet difficile sur lequel il était nécessaire de s’entendre sur les évaluations, les expériences existantes. Avec pour objectif de ne pas seulement lutter contre celle-ci, mais aussi de la prévenir. Je prétends qu’il est possible, sur un objectif aussi ambitieux, de réunir des personnalités publiques et de sensibilités différentes qui travaillent en toute indépendance. Nous l’avons fait. C’était un pari risqué, mais indispensable pour mieux protéger les Français : une personne qui récidive, c’est une nouvelle victime.


    Quelles recommandations sont les plus significatives?
    La création d’une peine de probation. Elle permettrait au juge de prononcer un certain nombre de contraintes lourdes en lieu et place d’une peine d’incarcération. La personne condamnée pourrait par exemple avoir pour obligation d’indemniser la victime pour qu’elle prenne conscience de la gravité de son acte et de la nécessité de réparer le préjudice. Le juge pourrait également exiger une formation, la recherche d’un emploi, ou limiter la liberté d’aller et venir. Ces contraintes peuvent déjà être prononcées, mais elles constituent une alternative à l’incarcération, et en cas de manquement, la personne condamnée risque l’emprisonnement. Si une telle proposition était retenue, il s’agirait d’une peine en soi.

    La prison n’a donc aucun effet dissuasif selon vous?
    La prison est nécessaire, mais elle ne peut pas être la seule peine de référence, justement parce qu’elle est créatrice de récidive. La grande ruse a consisté à faire croire qu’une fois en prison, la société était débarrassée pour toujours d’un délinquant ou d’un criminel. C’est oublier qu’un jour ou l’autre, il sortira. Je travaille sur le long terme, pour que la réinsertion devienne une priorité, car elle seule permet de prévenir la récidive.

    Une des préconisations est la fin des peines de prison automatiques pour les récidivistes, les peines planchers…
    Ce dispositif concerne principalement les atteintes aux biens et frappe généralement des personnes marginalisées. Les peines prononcées sont souvent courtes, empêchant un véritable travail de réinsertion. C’est un cocktail idéal pour créer de la récidive. Par ailleurs, les juges n’ont pas besoin d’un tel dispositif pour prononcer un emprisonnement si nécessaire. Je préfère que l’on se concentre sur le fait que la peine, quelle qu’elle soit, soit exécutée dans des délais rapides pour être la plus efficace possible.

    Le rapport recommande également la fin des sorties de prison sans accompagnement…
    Il faut en finir avec ces sorties « sèches ». Les délinquants incarcérés sont totalement désocialisés à leur libération. La plupart du temps, ils n’ont pas de logement, pas d’emploi et ne savent pas comment effectuer les démarches pour se réinsérer. Le jury propose qu’un aménagement de peine soit prononcé d’office peu avant la fin de l’incarcération, sauf cas exceptionnels. Cet accompagnement, qui s’appliquera pour tous les délinquants emprisonnés, est très utile pour réinsérer le détenu. Ce n’est pas pour autant une dispense de peine : s’il ne respecte pas les obligations de cette libération conditionnelle, il pourra de nouveau être incarcéré.

    Certaines infractions pourraient-elles ne plus être punies de prison?
    Les gouvernements précédents ont rendu passibles de prison certains délits qui relevaient de la contravention. C’est le cas de certains délits routiers : ils représentent 42% des jugements prononcés par nos tribunaux correctionnels ! Il ne s’agit pas de dépénaliser tous ces délits, mais certains pourraient faire l’objet d’un traitement différent, comme la médiation. Une réflexion doit être menée, en tenant compte de la gravité des faits.

    Et le suivi des délinquants sexuels ?
    Les cas difficiles sont rares, même s’ils sont insupportables. Ces personnes sont souvent malades. Je préfère que l’on améliore l’efficacité de mesures déjà existantes, comme le suivi sociojudiciaire ou la surveillance de sûreté — qui comprennent des obligations de soins —, à la prison à vie que constitue la rétention de sûreté.

    Fixerez-vous des objectifs en termes de baisse de la récidive?
    Le courage politique nous le dicte. Je veux pouvoir mesurer les résultats de ce que nous déciderons de mettre en place. J’utiliserai les recommandations du jury de consensus comme base d’une large concertation avec les syndicats, institutions et personnalités publiques concernés par cette question, dont découlera un projet de loi que j’espère présenter avant la fin du semestre.

    Que répondez-vous aux critiques de l’UMP qui évoque une « culture de l’excuse » et une « impunité institutionnalisée » ?
    Je note que de nombreuses personnalités UMP, dont des maires et des sénateurs, ont participé à cette conférence de consensus. Je m’en félicite. Certains de ceux qui critiquent sont un peu dans le radotage. Ces slogans ne sont plus de mise. Mais je ferai avec : le débat et la controverse ne me dérangent pas.

    Le Parisien - 22/02/13


  • Marcela Iacub: " Le pire ennemi de la femme, c'est l'enfant"

    Marcela Iacub était récemment, dans le cadre du débat sur l’homoparentalité, l’invité de l’émission Ce Soir ou Jamais, et de France Info : Dénonçant le « principe naturaliste » selon lequel un enfant aurait besoin d’un père ou d’une mère, elle s’écrie sur le plateau : « C’est ridicule ! Hitler et Mussolini sont tous nés d’un couple hétérosexuel (…) Les mots Père et mère vont être substitués par le mot Parents. » Et sur France Info, étant interrogé sur son écrit : »Le pire ennemi d’une femme, c’est l’enfant, c’est la famille« , et répondant à la question du journaliste qui lui demande : « Vous avez un enfant ? », elle répond : « J’ai un chien ».

    Ridicule, pensez-vous ? Ce sont simplement les dernières implications du féminisme qui, rejetant tout « principe naturaliste », autrement dit l’existence d’un ordre naturel et de normes morales objectives qui en découleraient, ne jugent le bien et le mal qu’à l’aune des intérêts individuels et égoïstes, sans recherche d’un épanouissement authentiquement humain qui supposerait en effet l’existence d’une nature humaine.

    Contre-info.com - 22/02/13

    Marcela Iacub est née en 1964 à Buenos Aires

  • Deux policiers tués sur le périphérique, le troisième dans le coma... Malamine Traoré n'aurait pas freiné avant de percuter la voiture de la BAC

     

    Les deux policiers décédés jeudi matin dans un choc effroyable sur le périphérique parisien, après avoir été percutés par un Range Rover, sont Cyrille Genest, 40 ans depuis le 13 janvier et son co-équipier Boris Voelkel, 32 ans. Le troisième policier gravement blessé est Fred Kremer, 34 ans. Ce dernier se trouve dans le coma.

    Le conducteur de la voiture qui n'aurait pas freiné avant de percuter la voiture de police, selon une source proche de l', se nomme Malamine Traoré, déjà impliqué dans des vols et petits trafics de stupéfiants. Son passager, Mehdi Bensassou, est inconnu des services de police. Selon les premières informations, ils étaient ivres et le conducteur roulait sans permis.

    L'accident s'est produit peu avant 6 heures du matin, sur le périphérique intérieur entre la porte de Clignancourt et la porte de la Chapelle, provoquant des embouteillages monstres.

    Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls a présenté «ses condoléances aux familles et aux proches des policiers et souhaite que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de ce drame», a indiqué le porte-parole du ministère. Quant au maire de , , il a exprimé sa «très vive émotion» et a assuré «l'ensemble des policiers qui servent à Paris, et en particulier les équipes des BAC, de (son) total soutien dans l'exercice difficile de leur métier».

     

    LeParisien.fr

                       
  • Marcela Iacub raconte son entrevue avec la femme de Dominique Strauss-Kahn

     

     

    Une semaine avant la parution de son livre Belle et Bête (Stock), dans lequel elle raconte sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn, l’essayiste Marcela Iacub donne une interview exclusive au Nouvel Observateur, en kiosque ce jeudi. Pendant la rédaction de son livre, elle a rencontré l’ex-épouse de DSK, Anne Sinclair. Extraits.

    « Je suis allée rendre visite [à Anne Sinclair] pendant que j’écrivais le livre, sous un prétexte quelconque [...]. Elle a été très gentille, mais j’ai compris à quel point elle est convaincue qu’elle et son mari – car je rappelle qu’ils n’ont toujours pas divorcé – appartiennent à la caste des maîtres du monde. »

    « Elle m’a dit la phrase que je rapporte dans le livre  : “Il n’y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage.” J’ai failli lui répondre que sucer, ce n’est pas le travail d’une femme de ménage comme passer l’aspirateur, qu’il faut demander ce genre de choses à une pute, etc. Mais, pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs, entre les dominants et les dominés et c’est normal. »

    Lire le reste de l’article sur tempsreel.nouvelobs.com

    E&R

  • Benoît XVI : une renonciation qui fait débat

     

    Par Léon Saint-Quay

     

    La démission du pape Benoît XVI le 11 février dernier a provoqué les réactions les plus diverses, en particulier parmi ceux qui ont noté que la renonciation à la souveraineté pontificale est extrêmement rare. Souvent, les papes règnent jusqu’à leur mort, même si elle est précédée par de longs et substantiels problèmes de santé, à l’instar de Jean-Paul II.

    De nombreuses voix font part de leurs doutes sur la véracité des raisons officielles de la renonciation.

    L’ ITCCS, une association aux accents très anticatholiques, assure que c’est une de leur récente plainte déposée contre Ratzinger relative à sa prétendue passivité au regard d’abus perpétrés contre des mineurs qui a provoqué sa fuite, en vue d’éviter le scandale [1].

    Cette interprétation, que rien ne supporte à ce jour, est à prendre avec beaucoup de précautions.

    La lecture donnée par Pierre Jovanovic mérite pour sa part d’être entendue. Au-delà d’éléments concordants avec son analyse de l’Apocalypse de Jean présentée dans ses ouvrages, Jovanovic nous rappelle certaines pressions faites sur le pape, le Saint-Siège et son institution financière, l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), par l’oligarchie bancaire [2].

    En 2012, la banque JP Morgan a dénoncé le manque de transparence de la banque du Vatican. Après avoir publiquement affiché ses suspicions en dépit des règles de confidentialité du métier, JP Morgan a clôturé son compte au sein de l’IOR le 30 mars 2012 [3].

    De même, début janvier 2013, la banque d’Italie a ordonné à la Deutsche Bank, qui gère les paiements monétiques du Vatican, de désactiver les terminaux électroniques. Cet ordre a entre autres été officiellement motivé par le non respect de l’IOR d’un certain nombre de règles internationales de transparence permettant de lutter contre le blanchiment d’argent [4].

    Assez étonnement, les paiements par cartes ont été réactivés au lendemain même de l’annonce de la renonciation de Benoît XVI. L’IOR, qui clame procéder à des réformes au sujet de la transparence depuis des années, aurait donc subitement réussi en un mois à remplir ses obligations [5] ?

    Les cotés obscurs, certes avérés, de l’IOR sont-ils vraiment ce qui préoccupent les banques, ou ces dernières sont-elles motivées par une mainmise progressive sur les actifs colossaux du Saint-Siège ? (Jovanovic parle par exemple de 80 tonnes d’or.)

    Benoît XVI était considéré comme un pape de conciliation et d’ouverture. Ses allégeances étaient cependant jugées insuffisantes par des milieux juifs orthodoxes et des médias ultra-sionistes [6]. Peut-être que de la même manière, aux yeux de l’oligarchie bancaire, son « ouverture » était insuffisante, et les puissances d’argent auraient ainsi déployé différents moyens de pression pour lui indiquer la sortie.

    Pour finir sur une note plus légère et ajouter encore plus de symbolique à cette affaire, notons que le 15 février 2013, un certain Ernst von Freyberg a été nommé à la présidence de l’IOR. Cet homme d’affaire allemand porte le même nom que le général néo-zélandais qui avait inutilement détruit l’abbaye du Monte Cassino en février 1944, avec toute la délicatesse qui caractérisait souvent la « libération » alliée [7]...

    Notes

    [1] http://itccs.org/2013/02/16/roman-church-admits-the-popes-guilt-joseph-ratzinger-to-evade-justice-and-hide-out-in-the-vatican-for-his-own-legal-immunity-and-protection/

    http://itccs.org/2013/02/13/pope-benedict-resigned-to-avoid-arrest-seizure-of-church-wealth-by-easter/

    [2] http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/le-pape-benoit-xvi-aurait-il-ete-37953

    [3] http://uk.reuters.com/article/2012/03/19/uk-vatican-bank-idUKBRE82I0P820120319 (lien en anglais)

    [4] Ces allégations officielles sont énoncées dans plusieurs médias et sur Wikipedia.

    [5] http://www.egaliteetreconciliation.fr/Reprise-au-Vatican-des-paiements-par-carte-bancaire-16416.html

    [6] http://jssnews.com/2013/02/11/benoit-xvi-les-juifs-et-israel/

    [7] http://www.egaliteetreconciliation.fr/15-fevrier-1944-la-destruction-de-l-abbaye-du-Monte-Cassino-par-les-Allies-16466.html?var_mode=calcu

    E&R

     

  • Le prix de la paix pour celui qui n’a pas commencé la guerre

     

     
    Oksana Tsenner, Rédaction en ligne
    20.02.2013, 17:48, heure de Moscou
           

    станислав петров дрезденская премия

     
    Photo : RIA Novosti

    L’officier soviétique Stanislav Petrov a reçu le prix de la paix de Dresde pour avoir évité la guerre nucléaire le 26 septembre 1983. C'est le troisième prix international qu'il reçoit.

    À cette époque, Stanislav Petrov était l’officier de garde dans le poste de commandement Serpoukhov-15, se trouvant à 100 km de Moscou. À ce moment-là, la guerre froide était à son apogée : trois semaines auparavant un avion de transport coréen Boeing-747 avait été abattu par l’URSS. Le poste de commandement recevait des informations en provenance du système informatique d’alerte antimissile précoce. Le 26 septembre, lorsque Stanislav Petrov était en service, le système a indiqué des tirs de missiles à partir d’une base américaine. Toutefois, après avoir analysé la situation (les tirs ont été effectués à partir d’un seul endroit et il s’agissait de missiles balistiques intercontinentaux ou ICBM) le lieutenant-colonel Stanislav Petrov a décidé que c’était une fausse alerte. Il a pris la responsabilité sur ses épaules pour le monde entier et il a eu raison. Stanislav Petrov a partagé les souvenirs de cet acte héroïque avec La Voix de la Russie.

    Ce n’était pas un acte héroïque. Je ne faisais que mon travail. Je ne me sens pas héros.

    Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous alliez recevoir le prix de Dresde ?

    Pour être honnête, je n’en revenais pas. En deux ans, j’ai reçu deux prix en Allemagne, j’ai battu tous les records…

    Qu’aurait-il pu se passer si vous aviez agi autrement ce 26 septembre ?

    Lorsqu’un échange de tirs commence entre deux pays, celui qui l’a entamé sera détruit 27 minutes plus tard : dès que l’autre pays s’apercevra qu’il est attaqué, il va envoyer des missiles à son tour.

    Et si vous aviez décidé qu’il ne s’agissait pas d’une fausse alerte ?

    Je ne sais pas dire ce qui se serait passé, vu que je sais ce qui s’est passé réellement.

    Lors de la remise du prix, vous avez détruit le mythe du bouton rouge, grâce auquel il serait possible de riposter.

    Le bouton était là, il a été prévu par le fabricant de la télécommande.

    Est-ce qu'une situation similaire pourrait arriver aujourd’hui ?

    Ce n’est plus possible, car des mesures nécessaires ont été prises. Les officiers de garde évaluent la situation et les satellites d’alerte précoce désactivent le lancement du missile.

    Vous voulez dire que les systèmes d’alertes précoces sont pratiquement infaillibles ?

    C’est probablement un mythe. Un système infaillible n’existe pas.

    Qu’avez-vous ressenti ce 26 septembre en tant que simple homme et pas officier ?

    Une vague d’émotions. Lors des entraînements on s’attend à cela et même si la sirène retentit on n’est pas vraiment surpris. Ici, c’est le silence total, tout le monde travaille tranquillement et voilà qu’elle hurle tout d’un coup ! Il ne faut pas être cardiaque. J’étais abasourdi, étourdi, déconcerté, mais pas paniqué. Pourtant, il y avait de quoi.

    La Voix de la Russie

    NdB: Que s'est-il passé réellement ce jour-là ?