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Manif pour tous à Paris et en province: "nous serons toujours là" - 05/05/13
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Israël frappe la Syrie pour la 2ème fois en trois jours: bombardements de la banlieue de Damas
Israël attaque Damas pour la deuxième fois en... par euronews-fr -
Israël agresse la Syrie avec la complicité de la "communauté internationale" - 300 morts
(vidéo amateur)
Au mépris du droit international et sans se soucier de la moindre formalité, l’Etat sioniste attaque la Syrie :
« de fortes explosions ont frappé la banlieue de la capitale syrienne tôt ce dimanche, annonce la télévision d’Etat. Ces roquettes israéliennes ont ciblé un centre de recherche militaire. Les explosions ont été entendues près du mont Qasioun à Damas. La zone abrite le centre militaire de recherche de Jamraya. »
Une agression qui aurait dû soulever l’indignation de la « communauté internationale », mais il n’en sera évidemment rien : Israël est au dessus des lois et sous le prétexte d’assurer sa défense, peut tout faire. En l’occurrence violer le territoire d’un pays souverain, tuer près de 300 soldats syriens sans compter les blessés.Le plus notable (mais pas étonnant) dans cette affaire, c’est la coalition entre Israël et les terroristes islamistes qui sévissent en Syrie, soutenus par l’Occident.
Par ailleurs, le site syrien Dampress rend public les noms de deux pilotes de l’appareil israélien qui a participé au raid contre la banlieue de Damas.
Les sources sionistes ont reconnu avoir perdu contact avec Shamoel Azar et Esson Gary alors qu’ils survolaient la Syrie.Contre-info.com - 05/05/13
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Derrick interdit : et si on fermait Volkswagen ?
Horst Tappert, le célèbre Inspecteur Derrick, a donc appartenu à la Waffen SS. Aussitôt l’information révélée, la ZDF, qui produisait la série, a décidé de suspendre toute rediffusion de cette série vendue dans une centaine de pays ce qui en fait, semble-t-il, la série non-américaine la plus diffusée au monde. Quant à la chaîne néerlandaise Omroep Max, elle a décidé de déprogrammer la série, tout comme France 3…
Reste quelques questions. Si Derrick doit disparaitre des écrans de la chaîne publique allemande au nom de la dénazification, il faudrait que nos voisins d’outre-Rhin fassent plus. Ils devraient, par exemple, fermer Volkswagen, fondée sous l’impulsion de Hitler, et qui fournissait les Kübelwagen à la Wehrmacht et à la SS.
Ils devraient aussi exiger la fermeture de ThyssenKrupp, leader européen de l’acier, puisque les deux familles Thyssen et Krupp finançaient le parti nazi et fabriquaient l’acier des chars et des balles qui semaient la terreur partout en Europe.
Il faudrait également dissoudre BMW et Mercedes, ces deux sociétés ayant fabriqué, entre autres joyeuseries, les moteurs des Focke Wulf 190 et des Messerschmitt BF-109, les deux chasseurs les plus produits par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sans oublier, cela va de soi, la quasi-totalité de l’industrie chimique allemande qui fabriqua à cette époque une vaste gamme de produits, de l’essence synthétique au Zyklon B.
Enfin, si on bannit Horst Tappert des écrans, ne devrait-on pas également interdire la diffusion des « Carmina Burana », Carl Orff ayant été le « compositeur officiel » du régime nazi, interdire les livres de Günther Grass, Prix Nobel de littérature, qui fut lui aussi membre de la Waffen SS, et bannir Heidegger des cours de philo de terminale, celui-ci ayant été adhérent au NSDAP ?
Mais, peut-être qu’interdire Derrick d’écran cinq ans après sa mort devrait valoir à ceux qui pratiquent cette censure d’un nouveau genre la médaille de la Résistance…
Philippe David, le 4 mai 2013BOULEVARD VOLTAIRE -
Marine Le Pen acclamée chaleureusement à Villeneuve-sur-Lot !
Marine Le Pen en déplacement dans le Lot-et-Garonne a rendu visite aux habitants de Villeneuve-sur-Lot, l’ancien fief de Jérôme Cahuzac. La présidente du Front national est venue soutenir Etienne Bousquet Cassagne, 23 ans, candidat à la législative partielle.
04/05/13
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Marseille brûle-t-il ?
04/05/13
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Trois jeunes hommes arrêtés pour avoir poignardé un policier à Paris
Un policier du commissariat de Nanterre (Hauts-de-Seine) a été passé à tabac et poignardé la nuit dernière à Paris. Le gardien de la paix, âgé d'une trentaine d'années, n'était pas en service quand l'agression a eu lieu, vers 1 heure 30 du matin, rue de Rivoli dans le centre de la capitale. Il venait de passer une soirée entre amis et raccompagnait deux copines en voiture.
Un peu avant le croisement de la rue de Rivoli avec celle des Lavandières-Sainte-Opportune, le policier est pris à partie par trois jeunes hommes se trouvant dans une autre voiture. Le conducteur lui aurait reproché une queue de poisson. Le ton est vite monté. Le gardien de la paix a fini par mettre pied à terre et s'est présenté comme policier face aux trois hommes. Cela ne les a pas calmés. Leur énervement s'est mué en accès de violence
Après quelques coups, l'un des trois hommes aurait jeté un manteau sur la tête du fonctionnaire pendant qu'un autre sortait un couteau qu'il a planté à trois reprises dans le haut du corps de la victime. Le policier a été touché au foie et au poumon. Après une première opération au cours de la nuit, il a été de nouveau opéré samedi dans l'après-midi.
Interpellés sur les Champs-Elysées
Au moment de descendre de voiture, le policier avait demandé à ses amies de noter l'immatriculation de la voiture des jeunes excités. Du coup, une fois l'alerte donnée et le numéro de plaque et le signalement du trio diffusés sur les ondes, une équipe de la CRS a arrêté les trois hommes sur les Champs-Elysées. Ils sont originaires de Sarcelles (Val-d'Oise).
L'enquête, pour tentative d'homicide sur agent de la force publique, a été confiée à la 1re Division de police judiciaire (DPJ). Samedi en fin d'après-midi, les trois agresseurs étaient toujours interrogés en garde à vue.
Pour le syndicat Alliance 92, le «sentiment d'impunité» explique que ces jeunes gens osent s'en prendre de la sorte à un de leurs collègues. «C'est un acte de haine contre la police», s'indigne le syndicat.LeParisien.fr - 04/05/13
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Mur de séparation : lettre ouverte des Palestiniens chrétiens au pape François
- Publié le : lundi 29 avril 2013
- Source : romandie.com
« Nous sommes menacés de voir la plupart de nos terrains confisqués par l’occupant militaire israélien qui a déjà commencé à construire le fameux mur annexant la terre palestinienne chrétienne », écrivent les représentants de la ville chrétienne de Beit Jala, près de Bethléem, dans une lettre ouverte au pape.
Les signataires accusent les autorités israéliennes de vouloir séparer Bethléem et les régions avoisinantes de Jérusalem et de nos lieux saints.
« Votre Sainteté, votre élection nous a apporté l’espérance que les choses changeraient. Nous avons encore espoir », poursuit la missive envoyée au moment où le pape s’apprête à recevoir cette semaine le président israélien Shimon Peres - un des principaux auteurs de la politique israélienne de colonisation en Palestine occupée, selon le texte.
La justice israélienne s’est prononcée la semaine dernière en faveur de la construction du mur de séparation dans la vallée palestinienne de Crémisan, près de Bethléem. Une commission spéciale d’appel, statuant sur les confiscations de terre, a rejeté les recours présentés par les propriétaires fonciers de Crémisan et par la Société Saint-Yves de Jérusalem, une association catholique de défense des droits de l’Homme qui représentait les religieuses d’un couvent salésien également affectées par le tracé du mur.
Depuis plus d’un siècle, les Palestiniens chrétiens de Beit Jala, à proximité de Bethléem en Cisjordanie occupée, cultivent les coteaux de Crémisan, célèbres pour leur vignoble - qui produit le vin de messe de Terre sainte - et leur communauté monastique salésienne.
Mais la construction de la barrière israélienne, que les Palestiniens ont baptisé « mur de l’apartheid », doit séparer Bethléem, Beit Jala et les villages voisins de la vallée de Crémisan qui va basculer du côté israélien de la clôture.
Les Palestiniens de la région sont convaincus que le tracé du mur a pour objectif de les spolier de leurs terres. Ils accusent Israël d’avoir programmé l’annexion des zones limitrophes de Bethléem afin de séparer cette ville palestinienne de Jérusalem, distante de seulement cinq kilomètres.
La plainte des agriculteurs de Crémisan, un vallée pittoresque de 170 hectares, remontait à 2006. Les plaignants n’ont plus comme seul recours que de saisir la Cour suprême israélienne.
Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré la barrière illégale et exigé son démantèlement, de même que l’Assemblée générale de l’ONU. Israël excipe de raisons sécuritaires pour justifier sa construction.
« Construire le mur dans la région de Bethléem (...) est une attaque contre le tissu social palestinien et la présence palestinienne chrétienne », a affirmé à l’AFP Nabil Chaath, un dirigeant de l’OLP et du Fatah (nationaliste).
« Séparer Bethléem de Jérusalem pour la première fois dans l’Histoire, spolier les Palestiniens, la plupart chrétiens, de leurs terres pour bâtir et étendre des implantations coloniales, des murs et des check-points israéliens, est un crime cruel qui diminue encore les chances de paix basée sur deux États » (palestinien et israélien), a estimé M. Chaath.
E&R
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UKIP le parti anti-européen et anti-immigration réalise une forte percée au Royaume Uni
Publiée le 4 mai 2013
http://fr.euronews.com/ Le parti de l'indépendance UKIP a réalisé une forte percée lors des dernières élections municipales au Royaume-Uni. Cette formation anti-européenne et anti-immigration remporte un quart des suffrages dans les circonscriptions disputées. Au total, 147 conseillers ont été élus contre huit en 2009. Nigel Farage, le chef de file de ce quatrième parti du pays, s'en réjouit: "Les gouvernements britanniques précédents nous ont engagés dans l'union politique européenne sans concertation. Et maintenant, 75% de nos lois sont élaborées ailleurs. La majorité d'entre nous voulons que notre pays nous revienne. Nous voulons faire du commerce avec l'Europe, être les amis de l'Europe, mais nous refusons d'être gouvernés par les institutions de Bruxelles".
Et lors de l'élection législative partielle à South Shields, dans le nord de l'Angleterre, les conservateurs de David Cameron ont connu une défaite cuisante : ils ont été devancé par UKIP, arrivé en deuxième position, juste après les travaillistes. Le Premier ministre britannique assume ces résultats :"Je comprends que des électeurs qui nous ont soutenus par le passé ne nous ont pas soutenus cette fois-ci. Ils veulent que nous allions plus loin, que nous fassions plus pour ceux qui travaillent dur, que nous trouvions des solutions à leurs problèmes, sur le coût de la vie et la situation économique. Nous devons nous en préoccuper, nous nous en préoccupons déjà, mais on doit faire mieux."
David Cameron, au vu des bons résultats de UKIP, a manifestement changé de ton à l'égard des anti-européens. Lui qui les traitait jadis de "barjots et de racistes refoulés" regrette aujourd'hui ces paroles. Il veut aujourd'hui attirer ces électeurs vers le parti conservateur, en vue des élections législatives nationales de 2015. -
War Raok : « Réveiller les peuples-patrie »
« Réveiller les peuples-patrie » : Dans son éditorial, Padrig Montauzier rompt, comme de coutume, avec la pensée unique. Loin du mainstream médiatique de la presse bretonne, il évoque l’identité des peuples européens : « Le principe de respect des cultures nous fait condamner l’assimilation des peuples par colonisation et substitution planifiée des populations. Ce que nous refusons pour les ethnies d’Europe nous le refusons aussi pour les peuples du monde… Nous sommes opposés à l’immigration extra-européenne comme au néo-colonialisme économique et culturel qui l’accompagne. Contre la dépersonnalisation et le déracinement des peuples de culture, nous voulons un dialogue fécond des civilisations. Nous refusons donc le mondialisme et son projet de métissage universel des peuples et des cultures, caricature inversante d’une réelle solidarité humaine. Nous prônons la relance de la démographie de nos peuples. Nous rejetons le misérabilisme et refusons de gémir sur des maux nés en partie de notre faiblesse. »
War Raok ouvre le dossier de l’islamisation de la Bretagne dénonçant au passage ces maires qui courtisent l’islam: « Terre des enclos paroissiaux, des clochers de granit ciselés comme de la dentelle des calvaires [la Bretagne] sera-t-elle d’ici moins d’une génération demain une terre de mosquées, de minarets s’inscrivant dans le ciel breton ? »
L’actualité sociétale est également abordée avec une longue étude intitulée « Le mariage, la famille voilà l’ennemi…» rappelant que le régime socialiste hait l’esprit d’indépendance lié à l’héritage de tout enracinement. De son côté Thibault Isabel met en lumière un autre aspect du monde actuel : « L’épuisement consumériste de la civilisation occidentale ».
On trouvera également dans ce numéro la seconde partie de l’étude consacrée à « la vision des anciens celtes », ainsi qu’un article sur « la Bretagne réelle », de Jacques Quatreboeufs, la plus ancienne revue politique de l’Emsav qui parut durant 43 ans et accueillit aussi bien Olier Mordrel que Morvan Marchal ou Jean Merrien parmi près de 700 contributeurs.
War Raok BP 80337 35203 Rennes Cedex 2. Sur internet : War Raok.
Crédit photo : DR.
[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]
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Loi Taubira: la police de la pensée, voilà l'ennemi !
Scène d’anthologie, mardi 23 avril 2013, place des Invalides, à l’issue de la manifestation contre la loi Taubira :
Une jeunesse ardente prend à partie des journalistes (?) de Canal+ qui courent se réfugier derrière les CRS. Difficile de mieux souligner l’alliance des médias et du pouvoir. La connivence entre la police de la pensée et la police tout court, comme dans les régimes totalitaires les plus perfectionnés. Jean-Yves Le Gallou fait le point sur les responsabilités des médias dans la loi Taubira.
Polémia.
1-Faire accepter la loi Taubira dans l’opinion n’est pas une mince affaire
Il s’agit, selon Madame Taubira, d’un « changement de civilisation » – en tout cas d’une rupture avec les traditions millénaires du mariage, chrétien bien sûr, mais aussi romain. Le tout pour complaire à la minorité d’une minorité : 100.000 couples homosexuels, 10.000 enfants vivant dans ces couples (moins de 1 pour 1.000 enfants). Pourtant, selon la tradition républicaine la loi traite des affaires générales, pas des cas particuliers. Et l’Etat n’est pas responsable du bonheur privé. Et « on ne change pas la société par décret » (Crozier), ni la civilisation par la loi.
2-Pour imposer à l’opinion la loi Taubira et le mariage homosexuel, il a donc fallu un intense effort de persuasion
Bien plus que le gouvernement ce sont les médias qui s’en sont chargés : des médias qui, en l’occurrence, n’ont pas été des moyens d’information mais des organes de propagande. Tous les instruments de la désinformation ont été utilisés.
3-Et d’abord la novlangue
Les médias ont complaisamment relayé l’appellation de « mariage pour tous », changeant ainsi le sens du mot « mariage » initialement défini comme l’union d’un homme et d’une femme. Au demeurant, le mariage pour tous – au nom de l’amour – ne sera pas pour tous : on ne sache pas que le père pourra épouser la fille, la mère, le fils, ou le frère, le frère !
4-La séquence émotion ensuite
Le jour où la loi Taubira fut présentée en conseil des ministres Le Parisien fit toute sa une sur « Raphaëlle heureuse avec deux mamans ». Pourquoi un tel choix ? « Jérémie étouffé par deux mères abusives » aurait été un sujet ni plus ni moins anecdotique.
5-Le syllogisme diabolisant
L’homophobie est un délit. Etre contre le mariage des homosexuels, c’est de l’homophobie. Donc ceux qui sont contre la loi Taubira sont des délinquants et des salauds. Ainsi les adversaires de la loi sont en permanence mis en accusation dans les médias par une rhétorique culpabilisante.
6-Le débat déséquilibré
L’un des premiers débats eut lieu sur Direct 8 : cinq harpies favorables à la loi Taubira – dont Ferrari, Bachelot et Pulvar – mirent sur le gril un maire rural, défenseur du mariage d’un homme et d’une femme et passant pour la première fois à la télévision. Dans un tel combat inégal le malheureux fut pulvarisé !
7-Le faux débat
Autre variante du débat biaisé : le faux débat, le débat entre compères d’accord sur l’essentiel. C’est la spécialité des matinales radiophoniques : L’Express contre Le Point, Le Nouvel Observateur contre Marianne.
8-Les fausses fenêtres
Mettre sur le même plan et hors de tout contexte des événements radicalement différents. France Info présenta ainsi les événements du dimanche 23 avril 2013 :
- - Manifestation des anti Taubira : 270.000 personnes selon les organisateurs, 45.000 selon la police, soit six fois moins (sous-entendu, ils n’étaient pas bien nombreux…) ;
- - Manifestation pro mariage gay : la Place de la Bastille, « noire de monde » ; pas mal avec 3.500 personnes (toujours selon la police), cela fait une personne pour 10 mètres carrés. Noir de monde, vous dis-je !
- - Et, dans la foulée, la répétition des « quatre agressions homophobes » des quinze derniers jours.
9-Orchestration et sidération
Chaque jour en France 1.000 plaintes pour violences contre des personnes sont déposées, soit 15.000 tous les quinze jours. Bien peu de ces agressions sont médiatisées. Mais les quatre agressions – en deux semaines d’avril 2013 – dont se déclarèrent victimes des couples homosexuels ou des bars gays firent l’objet de répétitions en boucle et sur tous les médias dans le but de sidérer l’opinion.
10-La technique du bon vieux bobard
Dans trois cas sur quatre (à Paris, Bordeaux ou Nice), le caractère homophobe des agressions reste à démontrer : à Paris et à Bordeaux, les victimes des contusions ignorant tout d’agresseurs qui n’ont pas revendiqué leurs actes ; à Nice, c’est le caractère… francophobe de l’agression commise par des étrangers qui ne fait aucun doute. La prudence s’imposait donc. D’autant qu’en 2004 la prétendue agression homophobe hypermédiatisée de Sébastien Nouchet s’est révélée une supercherie – une supercherie qui a tout de même permis le vote de la loi Perben criminalisant « l’homophobie ». Le bobard médiatique est un puissant adjuvant législatif !
Savoir retirer une loi
En 1968, le gouvernement Pompidou renonça à la loi Peyrefitte de réforme des universités. En 1986, le gouvernement Chirac renonça aux lois Devaquet (université) et Chalandon (code de la nationalité). En 1994, le gouvernement Balladur accepta de vider de tout contenu la réforme de la loi Falloux. En 2006, le gouvernement Villepin renonça au CPE (Contrat première embauche).
Pourtant il y eut alors moins de manifestants dans les rues et (sauf en 1968) moins de contestations dans l’ensemble du pays. Comment se fait-il donc que le gouvernement actuel n’envisage pas de renoncer à la loi Taubira ?
Loi Taubira ? Un effet de la tyrannie médiatique
L’explication est simple : la loi Taubira est soutenue par le premier pouvoir, le pouvoir médiatique, le pouvoir sur les esprits. Si Hollande renonçait à la défendre, son geste d’apaisement serait interprété comme une trahison par la classe médiatique ; car les valeurs cosmopolites qu’elle porte la conduisent à promouvoir la dénaturation du mariage. Il est donc normal que les journalistes se sentent plus proches (dans la narration des incidents comme dans les comptages des manifestants) des CRS que des manifestants car les CRS défendent un pouvoir qui est sous l’influence directe des médias. Pour les médias la police est sympa lorsqu’elle est mise au service de la police de la pensée.
Contester de manière ludique et pédagogique le pouvoir médiatique
La question qui se pose est donc la suivante : le temps n’est–il pas venu de s’attaquer à ce qui est, au-delà des apparences, le premier pouvoir, le pouvoir médiatique ?
Et d’inventer des formes nouvelles de contestation aussi ludiques que pédagogiques.
Le Mur de Berlin est tombé, le mur des médias tombera. A condition de s’en occuper…
Jean-Yves Le Gallou
PolémiaPrécisions. Certains journaux («Le Figaro», «Valeurs actuelles») ont fait preuve d’un certain pluralisme dans l’information, y compris sur les querelles de chiffres. De leur côté, certaines chaînes d’infos (BFM TV par exemple) se sont efforcées de couvrir largement les événements.
En revanche Canal+ n’est pas une chaîne d’infos c’est de la haine sans infos.
Dans la lutte contre la tyrannie médiatique, il est permis de choisir ses cibles avec discernement.Voir aussi :
Du bidonnage Nouchet à la prétendue agression « homophobe » du 7 avril 2013 ou comment faire passer une loi en manipulant un fait divers ?
La Tyrannie médiatique de Jean-Yves Le Gallou
Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte
Désinformation et bobards sur les prétendues agressions homophobesSource : Polémia.
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Comment les prédateurs sexuels utilisent le procès d’Outreau contre la parole des enfants
Le juge Burgaud
Monsieur Lazare Zylbergleitt a évoqué le principe fondateur du syndicat de la magistrature et la sanction du juge Burgaud. La sanction de ce juge est souvent estimée trop légère par rapport aux faits qui lui sont reprochés. En réalité la vérité est beaucoup plus complexe et noire que celle qui a été présentée par la quasi totalité des médias.Pour s’en convaincre il suffit d’étudier deux ouvrages que toutes les institutions taisent le plus soigneusement du monde.
Le premier « Outreau, la vérité abusée, 12 enfants reconnus victimes » émane de la brillante experte d’Outreau, Marie-Christine Gryson Dejehansart. Le vrai visage du procès est décrit avec minutie et montre les méthodes visant à briser la parole des experts et déstabiliser la parole des enfants.
Le second émane de Jacques Thomet, (ancien rédacteur en chef à l’AFP) journaliste au grand courage qui a réétudié tout le procès d’Outreau et décrit les incroyables zones d’ombre cachées au public. Après deux ans d’étude, cet ouvrage est un réquisitoire accablant sur ce procès. Son livre » Retour à Outreau, contre-enquête sur une manipulation pédocriminelle » est censuré par toute la presse (comme celui de l’experte d’Outreau).
Un autre journaliste d’investigation, Serge Garde, a lui aussi creusé l’affaire et a réalisé un film avec d’autres humanistes défenseurs des enfants. Ce film « Outreau l’autre vérité » n’est passé que dans quelques salles en France. Ce qu’il révèle est aussi accablant. Le juge Burgaud va probablement demander sa réhabilitation tant les élements en sa faveur apparaissent aujourd’hui clairement.
Il n’est pas impossible que ce procès rebondisse un jour.
Un chroniqueur judiciaire donne raison à cette nouvelle analyse mais tient à rester anonyme car il a peur de s’attirer des ennuis. D’autres tentent tout pour décrédibiliser les critiques mais refusent tout face à face avec ceux qui remettent en question certains aspects du jugement.C’est le cas des avocats de la défense. Sur le site de « Médiapart », il est possible de trouver les arguments de Marie-Christine Gryson Dejehansart qui critique la presse qui a été unanime à lui refuser son droit de réponse alors qu’elle a été diffamée, insultée dans les médias de façon scandaleuse (Le Canard Enchaîné a participé au lynchage avec stupidité). Il faut savoir que dans les affaires de pédocrimalité, il n’est pas rare que les vrais humanistes s’attirent les pires ennuis. Une femme médecin a d’ailleurs rédigé un livre éloquent à ce sujet. Il s’agit de Catherine Bonnet auteur du livre »l’enfance muselée ». Elle explique que dès que les enfants se disent victimes de crimes sexuels en réseaux, les défenseurs des enfants sont attaqués, diffamés, condamnés et parfois interdits de travailler. Cette humaniste a reçu le soutien de deux cents professionnels honnêtes (avec pétition), eux aussi condamnés pour avoir dénoncé des crimes sexuels à l’égard des enfants.
En ce qui concerne le Syndicat de la Magistrature, je n’ai pas trouvé une seule ligne en faveur des associations de défense des enfants. D’une façon générale, la gauche judiciaire ne parle jamais de tous ces dénis de justice exposés sur le site « Donde Vamos (les autres politiques non plus d’ailleurs).
Le procès d’Outreau est utilisé aujourd’hui par beaucoup de prédateurs et d’avocats défenseurs des pédocriminels pour tenter de nier la parole des enfants réellement victimes.
Le pourcentage des enfants qui mentent dans ce genre d’affaire est très faible (entre 3 et 6% d’après tous les psys internationaux). Beaucoup d’enfants sont donc abandonnés à leurs agresseurs.
Le grand public ignore encore ce drame caché mais de plus en plus de spécialistes connaissent aujourd’hui le dessous des cartes. L’avenir dira si les vérités encore étouffées sortiront un jour pour donner naissance à une nouvelle justice équilibrée.
En attendant, la quasi totalité de nos institutions inspirent aujourd’hui une méfiance grandissante et ce n’est pas la presse, dans sa quasi totalité, qui fera renaître cette confiance.
Un journaliste indépendant, Olivier Bonnet, a donné une formule pour les affaires sensibles:
Pouvoir+justice+médias = circulez il n’y a rien à voir. Il semble bien que cette analyse soit partagée par un nombre grandissant de citoyens informés.
Hervé Jean
RIPOSTE LAÏQUE
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VIDEO - Convoi italien de Solidarité Kosovo à la télévision serbe
03/05/2013 – 19h30
BELGRADE (NOVOpress) – Après un convoi humanitaire espagnol parti en 2012 du nord de Madrid, ce sont en avril 2013 des Italiens qui se sont associés à l’ONG française Solidarité-Kosovo pour apporter de l’aide aux Serbes du Kosovo en butte à la persécution des musulmans albanais.L’aide humanitaire de 25m3, récoltée en Italie, composée essentiellement de matériel scolaire, sportif, de jouets et de vêtements a été distribuée dans neufs enclaves et sept écoles au profit des Serbes les plus nécessiteux.
Le séjour humanitaire de Solidarité Kosovo a, comme à l’accoutumée, suscité l’intérêt des médias serbes qui ont relayé et salué la mobilisation de l’association et des bénévoles turinois à l’occasion du premier convoi en provenance d’Italie. Voici le reportage qu’a consacré la télévision serbe à une séance de distribution dans l’école élémentaire du village montagneux de Paralovo. Sous-titré en français.
Pour aider Solidarité Kosovo, c’est ici.
Crédit photos : Solidarité-Kosovo.
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Mariage homo: un millier de personnes manifestent à Strasbourg
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Trierweiler coûte 236 906 euros par an à la France
Selon les services du Premier ministre, cinq collaborateurs sont affectés au service de Valérie Trierweiler : « deux agents contractuels et trois fonctionnaires mis à disposition de la présidence de la République ». La facture pour le contribuable s’élèverait à 19 742 euros par mois soit 236 906 euros par an. Pour justifier cette dépense, Matignon estime que Carla Bruni-Sarkozy, « coûtait » trois fois plus cher au contribuable. La différence réside cependant dans le fait que cette dernière était mariée civilement au chef de l’État.
On peut légitiment s’interroger sur le statut de Valérie Trierweiler. Cette dernière n’est aucunement liée juridiquement à François Hollande. Elle n’est pas mariée au chef de l’État et pas même liée contractuellement avec lui par un Pacs. Elle n’est que, comme l’affirmait le député Bernard Debré, « la maîtresse du Président ». « Madame Trierweiler, première dame autoproclamée (…) n’est que la maîtresse du président de la République », avait-il déclaré. Une indignation partagée par de nombreux Français, dont un des héritiers du groupe Casino, Xavier Kemlin, qui a porté plainte pour « détournement de fonds publics ». « Je trouve absolument scandaleux que nos impôts servent à loger, nourrir, entretenir, payer le personnel et les déplacements d’une dame avec qui on n’a aucun lien juridique en tant que contribuables », avait-il lancé.
À l’heure où tant de Français subissent les effets de la crise, il semble indécent de dilapider ainsi les finances publiques. En quoi l’Elysée peut justifier la nécessité d’entretenir du personnel pour répondre aux besoins d’une femme qui n’a aucune légitimité sociale à accompagner le chef de l’État dans son rôle et qui n’occupe aucun poste à l’Élysée… pas même un emploi fictif ?
Nouvelles de France
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S.O.S Solitude
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Contre l'immigration, une solution: la faillite !
Ils n’étaient donc pas venus par amour de la paëlla, des courses de taureau ou de Cervantes… Et ils ne se sentaient aucune solidarité avec le peuple qui leur avait offert l’hospitalité.
« Minute » l’avait annoncé dans son édition du 16 mai 2012: avec une crise ravageant autant son industrie que son système social – à quelque chose, malheur est bon – l’Espagne tenait apparemment le bon bout pour régler ses problèmes d’immigration.
La preuve par la récente publication des statistiques officielles, publiées la semaine dernière: plus de 40.000 immigrés ont plié bagage rien que pour l’année 2011. Il n’y a pas encore lieu de crier victoire, mais c’est une première historique depuis que l’Institut national des statistiques (INE) mesure le nombre d’étrangers vivant dans le pays: les flux de l’immigration s’inversent. « La tendance est réelle, estime Andreu Domingo, sous-directeur du Centre d’études démographiques de Barcelone et spécialiste des questions migratoires. Une partie s’explique par les naturalisations, certes. Mais la crise provoque une chute brutale des arrivées et une accélération des départs. »
Entre 2000 et 2010, les immigrés étaient passés de 924.000 à 5,7 millions
Le changement est d’autant plus radical que l’Espagne battait tous les records d’arrivées ces dernières années. En 2007 et en 2008, elle a été le pays qui a reçu le plus grand nombre d’immigrés au monde après les Etats-Unis. L’immigration expliquait 90 % de l’augmentation globale de la population vivant en Espagne. Entre 2000 et 2010, le nombre d’immigrés est passé de 924.000 à 5,7 millions.
206.000 départs en 2012 !
La situation est aujourd’hui totalement inversée. Le nombre d’immigrés a encore chuté en 2012, avec pas moins de 206.000 départs ! Cette baisse est particulièrement notable chez « les populations originaires de pays extérieurs à l’Union européenne » (c’est joliment dit).
Apparemment, l’explosion du chômage, à plus de 26 %, et la hausse des prix de l’immobilier poussent les étrangers à fuir le pays. A la conjoncture économique, s’ajoutent les mesures d’austérité – gel des salaires, suppressions de nombreuses aides sociales et hausse des taxes – qui rendent le pays beaucoup moins « attractif ».
D’autant que, d’après les experts, « l’économie parallèle et la solidarité familiale ne suffisent plus » à faire vivre ces familles.
Une chose est certaine, cette inversion des flux migratoires prouve que les étrangers viennent par intérêt dans nos pays, dans le cadre de ce que le démographe Jean-Paul Gourévitch appelle « l’immigration à la carte ».
L’exemple espagnol, avec son chaos, nous prouve aussi que, pour lutter efficacement contre l’immigration, il suffit de mettre en place les conditions d’une crise « artificielle » pour les étrangers, en coupant les pompes aspirantes que sont les aides sociales. Privés de perfusion économique, des immigrés partiront d’eux-mêmes.
L. H.
Article de l’hebdomadaire “Minute” du 2 mai 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.
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Quelques réflexions sur un 1er mai - Par Bruno Gollnisch
Directeur de la rédaction du Figaro magazine, Guillaume Roquette dans son éditorial sur France Inter ce matin, pointait l’échec retentissant, quasi historique, de la mobilisation syndicale de ce 1er mai, placée notamment sous le signe de la lutte contre le Mouvement national par le nouveau patron de la CGT. 100 000 manifestants répartis dans 328 cortèges dans toute la France, soit moins de 300 manifestants par défilé (« une salle de cinéma »). Une mobilisation trois fois plus faible que le chiffre officiel de la participation à la moins étoffée des manifestations nationales contre le « mariage pour tous »… M. Roquette notait encore que les vrais « dirigeants syndicaux » étaient maintenant Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, tous deux contempteurs de la « mondialisation ».
Mais avec beaucoup plus de cohérence, affirme-t-il, pour la présidente du FN, puisque le Mouvement national dénonce, contrairement au Front de Gauche, deux des manifestations contemporaines les plus problématiques de cette mondialisation en France, à savoir « l’immigration et l’euro ».
Précisons cependant à Guillaume Roquette comme à ses confrères, adeptes trop souvent du raccourci facile, que le FN n’est pas un adversaire de la mondialisation, phénomène aussi vieux que celui des premiers commerçants phéniciens, ce qui serait un non sens, aussi stupide que de s’opposer au fait qu’il fasse jour à midi.
Non, le FN est entré en résistance contre le mondialisme, ce qui n’est pas la même chose, contre cette idéologie qui refuse de minorer et de combattre les effets pervers de ladite mondialisation, au nom de la volonté de faire table rase des Etats nations, des frontières, des protections nationales, des peuples enracinés.
S’arrêtant sur le discours frontiste de ces derniers mois et l’allocution de Marine, un article publié hier sur le site du quotidien Les Echos, indique que « La tonalité dominante du FN a bougé ». « Elle était identitaire et centrée sur l’immigration. Elle est désormais sociale et souverainiste. Elle s’adresse aux petits et rassure par la nation. »
C’est là de notre point de vue une analyse partiale, tronquée puisque la préoccupation identitaire n’est pas antinomique, bien au contraire avec les préoccupations souverainiste et sociale. La cohérence du FN, pointée plus haut par Guillaume Roquette commande en effet de « penser globalement national » dans l’établissement du diagnostic pour guérir la France des maux qui l’assaillent.
Si le spécialiste es « extrême droite », Jean-Yves Camus a repris une formule popularisée en son temps par le candidat Jean-Marie Le Pen se l’appliquant à lui-même, en affirmant que la présidente du FN avait tenu hier « un discours de troisième voie », le politologue Sylvain Crépon, interrogé hier sur RFI, notait ainsi que la problématique de l’immigration restait bien une thématique centrale du FN.
Il est à cet égard révélateur, et Les Echos comme d’autres médias l’ont relevé que, tout au long du défilé frontiste de ce 1er mai, « où se côtoyaient trois générations, avec Jean-Marie Le Pen, sa fille Marine Le Pen et (le député) du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen, très applaudie, des slogans tels que Bleu blanc rouge, la France aux Français, On est chez nous ou France Marine Liberté étaient repris avec ferveur. »
D’ailleurs Bruno Gollnisch le rappelait hier au micro de France 24, la raison de l’audience grandissante de Marine Le Pen et du ralliement croissant au programme national, populaire et social du FN est simple : « Nous avons posé les bons diagnostics concernant l’euro, le chômage, l’immigration. Les Français se rendent compte aujourd’hui que nous avons aussi les bonnes solutions ».
Vice-président du FN en charge de la stratégie et de la communication, Florian Philippot n’a pas dit autre chose au journaliste de l’agence Reuters : « Nous sommes plus entendus, plus écoutés que jamais par les Français. » « Les sondages l’ont montré, Marine Le Pen arrive en tête chez les salariés et les ouvriers, parce qu’ils ont compris qu’avec nos propositions nous sommes les seuls à même de les sortir de la nasse économique et sociale dans laquelle nous sommes ».
Dans son discours très pugnace prononcé hier, c’est bien sous le signe de la résistance à la dissolution de la France, par le haut dans l’euromondialisme, par le bas dans l’immigration de peuplement, que Marine a mis en perspective le combat du FN. Et de citer l’écrivain et authentique résistant et patriote Maurice Druon, «l’unité se dissout quand la grandeur s’efface»
Une unité dont doit, dont sait aussi faire preuve le Front National dans son entreprise de conquête du pouvoir. La grande famille frontiste n’est pas une maison divisée contre elle-même. Au FN, les talents ne s’opposent pas, mais ils s’accumulent car ils sont tous nécessaires, au service d’un dessein politique « qui dépasse de loin nos petites personnes » comme l’a souvent souligné Bruno Gollnisch.
Contrairement à ce que sous-entend un article mis en ligne sur le site de l’hebdomadaire Marianne, Marine n’a pas besoin de « l’applaudimètre » entendu devant la tribune Place de l’Opéra , pour « savoir quels sentiments de gratitude ils (les frontistes, NDLR) portaient à Jean-Marie Le Pen en le saluant au son de merci Jean-Marie , quel respect ils portaient à Bruno Gollnisch (…) en l’acclamant. »
Relevons enfin que si quelques médias on cru relever une mobilisation plus faible des militants et sympathisants nationaux dans la rue cette année, Le Point indique justement qu’il était « difficile de faire aussi bien en pleines vacances scolaires et en cette année sans élection », qu’au lendemain du premier tour de la présidentielle 2012.
Sans même parler du fait que BFM-TV retransmettait en temps réel l’allocution de Marine, en démultipliant l’audience, tandis que des milliers d’électeurs frontistes ont été abreuvés de manifestations ces derniers temps avec leur forte participation aux manifs contre le mariage et l’adoption par les couples homosexuels.
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L'ex-grand rabbin Bernheim encore soupçonné de plagiat !
Alors qu'il a démissionné début avril après avoir reconnu un mensonge sur son CV, ainsi que plusieurs plagiats, l'ex-grand rabbin de France Gilles Bernheim est soupçonné d'une nouvelle imposture.
Cette fois, il s'agirait d'un texte publié dans un numéro spécial de la revue du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en mars 2006. L'ex-responsable religieux aurait utilisé le témoignage du poète et académicien Pierre Emmanuel* pour décrire la vie de son père sous l'Occupation.
Selon le site de Marianne qui a effectué un comparatif entre les deux auteurs, Gilles Bernheim emprunte des paragraphes entiers du récit de Pierre Emmanuel pour raconter l'histoire de son père, caché par des résistants à Dieulefit, petit village de la Drôme qui accueillit également l'académicien. Dans le texte signé de sa main, «Des mots sur l’innommable. Réflexions sur la Shoah», le «Je» du poète devenu académicien est en fait remplacé par «mon père».
Il y évoque «cet admirable village français, dont le nom est à lui seul une promesse, et qui fut, dans l’extrême division des consciences, une image de l’unité de la patrie». Sauf qu'au lieu d'y venir en «juillet 1940» lorsque le romancier «Pierre Jean Jouve le poète s’y était installé», «mon père - accompagné de sa famille - y vint en juillet 1943», etc. Certains extraits n'ont même subi aucune correction. Le scandale de plagiat dans lequel est embourbé Gilles Bernheim ne semble donc pas terminé.
* Qui est cet homme? de Pierre Emmanuel, 1947, éditions L.U.F.LeParisien.fr