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  • Comment les leçons d’antiracisme accentuent l’intolérance chez les élèves en « suscitant leur animosité à l’égard des autres cultures »

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    Une étude néerlandaise arrive à la conclusion que les débats touchant à des préoccupations ethniques sensibles peuvent être contreproductifs.
    Le ministre de l’Education [du Royaume-Uni] Michael Gove se trouve sous le feu des critiques pour avoir envisagé de mettre un terme à l’enseignement de sujets multiculturels aux adolescents.

    Une importante étude a révélé hier que les enfants à qui l’on donne des cours d’antiracisme à l’école ont davantage tendance à être intolérants hors de leur classe.

     


     

    Selon cette étude, accuser les élèves blancs de racisme est source d’animosité et discuter de questions ethniques sensibles comme les crimes d’honneur c’est dépeindre sous un mauvais jour les enfants appartenant à des groupes minoritaires.

    L’enquête souligne que les enfants qui vivent dans des quartiers mixtes sont souvent dénués d’hostilité envers les autres groupes raciaux.

    Mais, en revanche, elle constate que « lorsqu’en classe on accorde davantage d’attention à la société multiculturelle, l’effet de libéralisation que ce contact positif exerce dans les classes sur les attitudes xénophobes des jeunes diminue. »

    Cette étude réalisée aux Pays-Bas arrive en pleine controverse sur la place du multiculturalisme – qui reproche à la Grande-Bretagne son racisme historique et exige d’elle qu’elle encourage les cultures minoritaires – dans les programmes et l’enseignement national des écoles britanniques.

    Le secrétaire à l’Education Michael Gove s’est trouvé sous le feu des critiques d’universitaires de gauche pour avoir envisagé de stopper l’enseignement aux adolescents de sujets tels que « la grande diversité culturelle, sociale et ethnique de la Grande-Bretagne du Moyen Age au XXe siècle et sa contribution à la formation de l’identité de la Grande-Bretagne ».

    Au lieu de cela, à l’avenir les élèves auront davantage de cours d’histoire de la Grande-Bretagne.

    L’étude néerlandaise, publiée dans la European Sociological Review (Revue d’histoire sociologique), se fonde sur une enquête menée auprès de 1.444 élèves âgés de 14 et 15 ans dans dix écoles de la ville de Nimègue.

    Les adolescents, issus de différentes classes et origines raciales, et de capacités scolaires distinctes, ont été interrogés sur leur attitude vis-à-vis de ceux qui ont des origines ethniques différentes et sur l’enseignement multiculturel de leur école.

    L’étude a retenu que les garçons avaient tendance à être plus intolérants que les filles vis-à-vis d’autres groupes, et que l’intolérance la plus marquée se trouvait chez ceux qui se réclamaient d’une forte identité religieuse ou ethnique, chez ceux provenant des milieux turc ou marocain, et chez ceux dont les résultats scolaires étaient les plus faibles.

    Mais elle affirme que l’enseignement du multiculturalisme exerce un « effet négatif inattendu ».

    Elle ajoute: «L’impact du contact inter-ethnique positif dans les classes disparaît ou même s’inverse lorsqu’il est davantage mis l’accent sur le multiculturalisme pendant les cours. Parler de discrimination et des us et coutumes des autres cultures pendant les cours affecte indirectement les attitudes xénophobes des jeunes. »

    Le rapport ajoute que l’animosité chez les groupes minoritaires pourrait provenir de discussions sur des sujets comme les crimes d’honneur ou l’excision. Cette animosité pourrait aussi avoir pour cause une « approche unilatérale du racisme dans un rapport délinquant-victime ».

    Les conclusions font écho aux points de vue de Ray Honeyford, directeur d’école à Bradford, qui a été chassé de son emploi il y a près de 30 ans pour avoir affirmé que l’enseignement multiculturel était nocif aux élèves.

    M. Honeyford disait que les performances des élèves étaient freinées par «la notion de ce programme multiracial imposé par les autorités, et le fait de faire dans les classes, de la couleur et de la race, des questions importantes et cruciales ».

    Patricia Morgan, auteur d’ouvrages sur la famille et l’éducation, a déclaré hier : «Si mettez le nez des enfants dans leur racisme supposé, ils n’aiment pas cela.
    On accuse les élèves de choses qu’ils n’ont ni pensées ni faites. Le multiculturalisme tente de manipuler les pensées, les croyances et les émotions des enfants, cela revient à les endoctriner, et ça ne marche pas. C’est contreproductif.
    Cette étude montre que lorsque les gens essaient de manipuler les esprits des enfants, ça leur retombe dessus. »

    Steve Doughty,
    Correspondant affaires sociales

    Mail Online
    26 avril 2013

    Titre original :
    How anti-racism lessons INCREASE pupil intolerance by ‘causing animosity to other cultures’

    Traduction pour Polémia : René Schleiter

    Source : Polémia– 11/05/2013.

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Bad Reichenhall : un livre revient sur un "épisode tragique" de la 2ème DB de Leclerc

     

    BadReichenhallLe 8 mai 1945, douze Waffen SS français sont fusillés par d'autres soldats français, appartenant à la 2ème DB du général Leclerc. L'affaire se passe non loin de Bad Reichenhall, une bourgade bavaroise au sud de l'autoroute Munich-Salzbourg. L'affaire est connue des spécialistes, mais elle l'est peu et mal, en général rapidement évoquée dans les biographies de Leclerc. Pour la première fois, un livre très bien documenté est entièrement consacré à cet "épisode tragique". Il va faire grincer des dents. Ce fut le cas des miennes...

    Disons le d'entrée : les préférences des deux auteurs ne sont pas, loin s'en faut, celles du "pacha" de ce blog, admirateur inconditionnel de l'épopée de la France libre. Eric Lefèvre fut un proche collaborateur de l'écrivain d'extrême-droite Jean Mabire et Olivier Pigoreau est un jeune journaliste passionné par le PPF de Doriot. Ils n'aiment visiblement guère les gaullistes de la France libre et sont plus attirés par le destin des 15.000 Français qui revêtirent volontairement l'uniforme nazi. Mais, pour y avoir consacré deux ans d'enquête, ils connaissent l'épisode de Bad Reichenhall mieux que quiconque. Et les faits sont là, assurémment dérangeants.

    Au pied du nid d'aigle d'Hitler, les combats ont cessé la veille. La guerre est finie. Le PC de Leclerc est installé à Bad Reichenhall. Des soldats américains, qui les avaient fait prisonniers, viennent déposer douze hommes, des Waffen SS, dans la rue où est installé l'état-major de la 2ème DB. Stupeur chez les Français : ces SS sont, eux aussi, français - issus de la Division Charlemagne ! Leclerc passe les voir quelques minutes et une altercation a lieu. Alors qu'il leur demande s'ils n'ont pas honte de porter l'uniforme allemand, l'un des prisonniers fait remarquer au libérateur de Paris qu'il porte bien, lui, l'uniforme américain. C'en est trop. Leur destin est scellé. Dans l'après-midi du 8 mai, ils sont fusillés par la 4ème compagnie du Régiment de marche du Tchad (RMT), dans une clairière proche de Bad Reichenhall. Les corps sont abandonnés là et ne seront inhumés que trois jours plus tard par l'armée américaine.

    Qui sont-ils ? Seuls cinq des douze ont pu être identifiés. Leur vie, chaotique et misérable, est longuement racontée dans le livre : tous sont des volontaires, parfois issus de la LVF, qui voulaient combattre le "bolchevisme" au nom de "l'Europe nouvelle". Dans quel cadre juridique ont-ils été fusillés ? Apparemment, cela n'a pas été une question trop longtemps débattue. S'agit-il d'une méprise, de la mauvaise compréhension d'un ordre ? Les auteurs n'y croient pas et il pointe la responsabilité directe du général Leclerc. D'autres historiens contesteront sans doute leur interprétation, mais ils devront le faire à partir des éléments avancés dans ce livre.

    Après guerre, cette affaire a fait l'objet de plusieurs enquêtes, dont une confiée à la Gendarmerie nationale. Enquêtes enterrées pour ne pas porter atteinte à la mémoire de Leclerc, concluent les auteurs. Les circonstances de la mort du Maréchal en 1947 sont évoquées, notamment parce qu'un "scénario", auquel les auteurs n'adhèrent pas, expliquerait l'accident de l'avion de Leclerc par un sabotage d'un proche d'un SS français fusillé à Reichenhall...

    L'endroit de la fusillade est devenu un lieu de pelèrinage pour les nostalgiques du IIIème Reich ; on apprend ainsi que Franz Schonhuber, leader (aujourd'hui décédé) des Republikaner allemands, un temps allié du Front national, en fut l'un des plus actifs promoteurs.

    On accusera sans doute les auteurs de ressortir une histoire "nauséabonde" à des fins politiques. Peu importe : l'historien ou le journaliste ne doit pas se demander quelle cause sert tel ou tel fait qu'il relate- et qu'il faudrait, c'est selon, exposer ou bien taire - , mais uniquement de savoir si les choses sont vraies ou fausses. Et, en l'occurrence, elles semblent vraies.

    L'image de Leclerc en ressort-elle salie, abîmée ? Philippe de Hauteclocque n'était pas un saint. C'était un homme, avec ses faiblesses - ses péchés, aurait dit ce grand chrétien - au premier chef desquels la colère et pas mal d'orgueil. Ce que montre surtout ce livre, c'est d'abord que la guerre n'est jamais une jolie chose, même si la cause pour laquelle on la fait est, sans l'ombre d'un doute, la bonne.

    Eric Lefèvre et Olivier Pigoreau "Bad Reichenhall. 8 mai 1945. Un épisode tragique". Editions Grancher. 28,50 euros

    Secret Défense - Un blog de Libération - 30/06/10

  • Un responsable local du FN agressé à l'occasion d'un rassemblement à Nantes

     ...Un rassemblement était organisé pour commémorer Jeanne d'Arc © Photo PO

    C'était ce matin, vers 10h30. Une trentaine de membres du FN venait déposer une gerbe de fleurs au pied de la statue, pour commémorer Jeanne d'Arc, devant l’église Saint-Donatien à Nantes.

    Gauthier Boucher, responsable local du FN, s'y rendait quand il a été agressé.

    Drapeau bleu, blanc, rouge à la main, il marchait vers le lieu du rendez-vous quand il a vu cinq personnes, aux visages masqués, débouler. Le jeune homme, âgé de 25 ans, a aussitôt fait demi-tour. Mais un coup de poing lui a été porté au niveau du visage.

    Moins de deux heures plus tard, Gauthier Boucher racontait déjà son agression sur sa page facebook : "Près de l'église Saint-Donatien de Nantes, avant d'arriver à l'hommage pour Jeanne d'Arc, accueilli aux cris de "Nazis raus!", "Bleu-Blanc-Rouge, t'as rien à foutre ici !", "Cours !" par cinq gauchistes. Dans la foulée l'un me poursuit et me frappe la tête contre une vitre de voiture, dent ébréchée et un peu de sang. Dépôt de plainte ce jour", pouvait-on lire.

    Ses agresseurs n'ont pas pu être rattrapés.

     

     Presse Océan 12/05/13

  • Après la loi Taubira, la polygamie

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    Posté le 11 mai 2013 à 13h42 | Lien permanent|

    Les hypocrites qui s'indignaient quand certains (comme le cardinal Barbarin) indiquaient il y a quelques mois que, à partir du moment où l'on redéfinit le mariage, il n'y a plus de limite, peuvent ravaler leur indignation. A Mayotte, la population demande désormais la légalisation de la polygamie :

     Michel Janva

    Le Salon Beige

  • Manuel Gaz est-il le nouveau maquereau des Femen ?

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    On peut se poser la question après la lamentable provocation de ces prostitués, ce dimanche matin à Paris.
    Juste après que le Renouveau français ait terminé son hommage devant la statue de Sainte Jeanne d’Arc et avant que d’autres ne prennent le relais, les quelques « militantes » (en réalité salariées) « féministes » (en réalité capitalistes et libertaires) ont déployé seins nus une banderole du haut de l’hôtel Regina, avec un slogan débile en anglais (!).

    Ce qui est le plus lamentable dans cette affaire, c’est que tout le monde était au courant de ce projet, depuis la veille au soir, mais que la police d’une part n’a pas voulu l’empêcher, et d’autre part a protégé les prostituées des manifestants nationalistes mécontents (matraques et jets de gaz lacrymogène à l’appui), et elles ont ainsi pu rester un bon moment perchées sur leur balcon.

    A quoi joue la police ?!
    La collusion entre elle et ces activistes stipendiées ne fait maintenant aucun doute.
    Seront-elles poursuivies pour les divers délits dont elles se sont rendues coupables ce matin (trouble à l’ordre public, atteinte à la pudeur, etc.) ? Gageons que non.
    Devront-elles rembourser l’intervention des pompiers venus les déloger avec leur échelle ? Gageons que non.

    Le milliardaire mondialiste Soros, soupçonné de financer les Femen, a-t-il le bras assez long pour diriger la préfecture de police ?

    Précisons par ailleurs que la sécurité de l’hôtel Regina s’est aussi opposée aux nationalistes (voulant les livrer à la police) et a protégé les Femen. Hotel Regina : 01 42 60 31 10.

    Contre-info.com - 12/05/13

    NdB: Quand on pense que la police de Valls a gazé des enfants, des femmes, des personnes âgées, qu'elle n'a pas hésité à frapper de jeunes Français qui manifestaient pacifiquement en faveur de la Famille, on a envie de vomir !

    Qul dégoût ce Paris livré avec complaisance à l'obscénité et aux insultes basses de prostituées étrangères! Quelle tristesse par un matin de printemps! 

  • Les Femen injurient impunément les nationalistes place des Pyramides

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    http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/12-05-2013/les-femen-injurient-les-nationalistes-place-des-pyramides

  • La pédocriminalité sataniste en France et en Belgique

     

    Parlons des abus sexuels rituels, en l’occurrence commis contre des enfants, mais les adultes, surtout les jeunes femmes, ne sont pas épargnés. Ce type de violence s’inscrit dans le cadre de rituels « magiques » ou « religieux », dérivés du satanisme. Mais le satanisme est lui-même instrumentalisé par certaines catégories de personnes de pouvoir. Le but ? Il y en a plusieurs, comme améliorer le contrôle mental des populations, créer un climat de terreur grâce à des personnes sous contrôle, ou tout simplement compromettre des personnes clé.

    Petite compilation sur l’existence des abus sexuels de type rituel, en France et en Belgique.

     

    Pour David Shurter, une victime du réseau pédophile US lié à l’affaire Franklin, dont on a déjà parlé, le lien entre le satanisme et la CIA s’appelle MK Ultra, du nom de ce projet militaire qui visait à contrôler mentalement la population [1]. Pour cela, des expériences illégales ont été menées durant des années, officiellement jusque dans les années 70, lors desquelles ont faisait prendre des drogues aux cobayes, on les mettait sous électrochocs, tout en les traumatisant de toutes les manières possible, afin de les rendre malléables.

    Il est rejoint en cela par Ted Gunderson, un ancien agent du FBI qui s’est penché sur la question.

    Lire la suite de l’article sur dondevamos.canalblog.com

    E&R

  • Communisme, RDA: la première vie d'Angela Merkel

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    11/05/2013 – 09h00
    BERLIN (via le site de Lionle Baland) - Qui est vraiment la Chancelière fédérale allemande Angela Merkel (59 ans, membre de la CDU) ? Un nouveau livre intitulé « La première vie d’Angela M. » éclaire les citoyens sur le sujet. Il est écrit par Ralf Georg Reuth du quotidien Bild et Günther Lachmann du quotidien die Welt.

     

    Communisme, RDA : la première vie d’Angela Merkel

    Communisme, RDA : la première vie d’Angela Merkel

    L’ouvrage est consacré à la vie d’Angela Merkel en République démocratique allemande (RDA) à l’époque du communisme, à sa jeunesse et à son parcours professionnel. Les auteurs prouvent que la chancelière allemande a été plus proche qu’elle ne le reconnaît du système en place en RDA. Selon ces journalistes, en tant que membre de l’élite scientifique de la RDA imprégnée par l’influence soviétique, elle a dû être consciente des objectifs du système et a développé un comportement conforme aux attentes de celui-ci.

    Lorsque Angela Merkel était active au sein de l’Académie des sciences de la RDA, elle était cadre politique, par exemple en 1981 en tant que secrétaire du FDJ (le mouvement de jeunesse communiste) pour l’agitation et la propagande. Elle était de plus active au sein de la direction du syndicat de l’Académie des sciences

    Lors de la fin du communisme, Angela Merkel, en tant que communiste réformatrice, était opposée à la réunification. Elle était favorable à un socialisme démocratique au sein d’une RDA indépendante.

    Angela Merkel a joué un rôle actif dans le cadre du début de la démocratie en RDA en tant que communiste réformatrice et ne s’est pas engagée en faveur de la réunification : une image de la chancelière conservatrice – Angela Merkel s’est présentée comme étant entrée en politique en décembre 1989 aux côtés des démocrates-chrétiens - qui n’est pas très conforme à celle désirée par son parti.

    Crédit photo : ESMT via Wikipédia (cc).

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  • D’après une étude au niveau international, les musulmans souhaitent très majoritairement l’application de la charia

    D’après une étude au niveau international, les musulmans souhaitent très majoritairement l’application de la charia

     
     

    10/05/2013 – 16h00
    WASHINGTON (NOVOpress) – D’après une étude monstre de quatre ans du Pew Research Center, une majorité de musulmans dans le monde estime que la charia doit avoir force de loi.

     

    Sur le thème « Religion, politique et société », cette enquête de terrain, qui s’est échelonnée de 2008 à 2012, fait ressortir que la conformité à la loi islamique fait consensus auprès du panel représentatif de 38.000 sondés issus de 39 pays.

    On y apprend notamment que dans les pays où les tribunaux religieux tranchent les litiges et rendent la justice, les justiciables musulmans sont unanimes à souhaiter s’en remettre aux prescriptions de la charia pour arbitrer les affaires familiales et foncières.

    Pour ce qui est de la question des châtiments corporels, ceux-ci sont pleinement approuvés, notamment au Bangladesh, en Égypte, en Afghanistan et dans les territoires palestiniens.

    Au sein du foyer, l’étude observe que les femmes comme les hommes partagent le même point de vue sur la notion d’obéissance que doit l’épouse à son mari. Une opinion qui prévaut dans tous les pays, et plus particulièrement en Irak, Maroc, Tunisie, Indonésie, Afghanistan et Malaisie.

    Sur le plan de la polygamie, les avis varient mais 87% des sondés du Niger la jugent par exemple moralement acceptable.

    Enfin, l’étude constate également que les musulmans sondés ne transigeront jamais avec les actes immoraux que sont la prostitution, l’homosexualité et l’alcool.

    Julien Lemaire

    Crédit photo : DR

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  • Syrie : Israël joue avec le feu islamiste – Par Jean Bonnevey

    Syrie : Israël joue avec le feu islamiste – Par Jean Bonnevey

     
     

    Ils sont nombreux les “idiots utiles” des fous d’Allah

    Il est évident que Tel Aviv s’inquiète à juste titre de l’implication de l’Iran dans le conflit syrien et d’un éventuel renforcement du Hezbollah libanais. Il n’en reste pas moins que son intervention militaire directe dans cette guerre civile la transforme en déflagration régionale. Israël prend des risques et joue avec le feu. A quoi servirait d’affaiblir les chiites radicaux du Liban si la conséquence est la prise du pouvoir à Damas par des sunnites fanatiques et proches de la mouvance Al-Qaïda. On pourrait reprendre la formule « ni Allal, ni casher » adaptée de celle de Churchill sur la destruction de l’Allemagne nazie renforçant la menace soviétique: « on a tué le mauvais cochon ».

     

    Syrie : Israël joue avec le feu islamiste - Par Jean Bonnevey

    Raids israéliens

    Selon un nouveau bilan, au moins 42 soldats ont été tués et le sort d’une centaine d’autres est inconnu à la suite du raid israélien“, a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Un premier bilan faisait état de 15 morts. Selon Rami Abdel Rahmane, les trois sites visés par les Israéliens “comptent 150 hommes, mais on ignore si tous s’y trouvaient lors du raid“. Les autorités syriennes n’ont, jusqu’à présent, donné aucun bilan officiel, mais le ministère des Affaires étrangères dans une lettre à l’ONU avait affirmé que “cette agression avait causé des morts et des blessés et des destructions graves dans ces positions et dans des régions civiles proches“. L’opposition syrienne s’inquiète donc elle aussi de l’intervention israélienne.

    Le retour des armes chimiques

    La Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie, mandatée par l’ONU, a affirmé lundi qu’elle «n’avait pas obtenu de résultats permettant de conclure que des armes chimiques ont été utilisées par les parties au conflit». «En conséquence et à ce jour la Commission n’est pas en mesure de commenter davantage ces allégations», ajoute un communiqué qui apparaît comme un désaveu des déclarations dimanche à la presse d’un de ses membres, le procureur suisse Carla del Ponte, qui a parlé d’usage de gaz sarin par les rebelles.

    Syrie : Israël joue avec le feu islamiste - Par Jean Bonnevey

    Carla del Ponte

    Del Ponte, qui dans ses précédents mandats, notamment en tant que procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), s’était faite remarquer par des déclarations radicales aux médias, avait affirmé dimanche soir à la chaîne de télévision publique suisse du Tessin, avoir vu un rapport sur «des témoignages recueillis concernant l’utilisation d’armes chimiques, en particulier de gaz neurotoxique, par les opposants et non par le gouvernement».

    L’idole des traqueurs de criminel de guerre ne devient plus crédible quand elle témoigne en défaveur des « gentils auto-proclamés » !
    Y aurait-il une justice internationale elle aussi politisée ?

    Pour Damas, les raids israéliens prouvent que les rebelles sont «les outils d’Israël à l’intérieur» du pays. Et «la communauté internationale doit savoir que la situation dans la région est devenue plus dangereuse après l’agression», a déclaré le ministre de l’Information Omrane al-Zohbi. «Le gouvernement syrien confirme que cette agression ouvre largement la porte à toutes les possibilités», a-t-il ajouté. La télévision syrienne a annoncé en soirée que «les missiles étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation», sans plus de précisions.

    Dans sa lettre à l’ONU, Damas a accusé l’État hébreu d’appuyer les rebelles, notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda. De son côté, l’Armée syrienne libre (ASL, rebelles) a estimé que ses opérations n’étaient «pas liées aux raids israéliens ou à autre chose» tandis que la Coalition de l’opposition a condamné le raid israélien mais accusé le régime d’être responsable de l’affaiblissement de l’armée qu’il utilise «contre la population». L’Iran a aussitôt répliqué par la voix du commandant de l’armée de terre, le général Ahmad-Reza Pourdastan, qui s’est dit prêt à «entraîner» l’armée syrienne.

    Il n’y a pas qu’Israël bien sûr qui joue avec le feu.

    Jean Bonnevey, 09/05/2013

    Source : Metamag. Reproduit avec son aimable autorisation.

    Crédit photo en Une : Israel Defense Forces, via Wikipédia, (cc). Crédit photo Carla del Ponte : UN Photo Geneva, via Flickr, (cc). Crédit de la carte : DR.

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  • Milan : Mada Kabobo, le clandestin « inexpulsable » qui tue les passants à coups de pioche

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    11/05/2013 – 21h30
    MILAN (NOVOpress) - Un mort, quatre blessés, dont deux grièvement, massacrés à coups de pioche. On trouve parmi eux tous les âges et presque toutes les situations : un employé de supermarché de 24 ans qui rentrait du travail, un jeune homme de 19 ans qui vendait des journaux avec son père, un ouvrier de 50 ans, un retraité de 64 ans, un chômeur de 40 ans qui vivait avec sa vieille mère : leur seul point commun est d’être tous Italiens de souche. Ce sont les victimes faites ce matin dans les rues de Milan par Mada ‘Adam’ Kabobo, clandestin ghanéen de 21 ans.

     

    Kabobo s’est acharné sur les malheureux avec une particulière férocité, continuant à les frapper alors qu’ils étaient déjà à terre. L’un d’entre eux, décédé à l’hôpital, a eu la boîte cranienne éclatée de quatre coups de pioche. Le Ghanéen a dépouillé ses victimes de leurs téléphones portables et de leurs portefeuilles « mais, selon les enquêteurs, il est peu probable, compte tenu de son extrême violence, que son mobile ait pu être le simple vol ».

    Les journaux italiens rappellent les étapes de ce qu’Il Messaggero appelle « l’histoire migratoire de Mada Adam Kabobo ». Il est arrivé en Italie en 2011, ayant apparemment débarqué dans les Pouilles avec un bateau de clandestins. Il a fait l’objet d’un signalement photographique et a reçu un avis d’expulsion.

    Milan : Mada Kabobo, le clandestin « inexpulsable » qui tue les passants à coups de pioche

    Bari

    Détenu au centre d’identification et d’expulsion de Bari, il a participé en août à la révolte immigrée qui a dévasté la ville (photo ci-contre). Le bilan avait été de 98 blessés parmi les policiers, les pompiers, des automobilistes qui passaient et avaient été attaqués à coups de pierres, et les passagers d’un autobus pris d’assaut. On avait frôlé, déjà, un massacre puisque les immigrés s’apprêtaient à mettre le feu à l’autobus, où se trouvaient encore le chauffeur et trois femmes, si un policier n’était pas courageusement intervenu tout seul pour les en empêcher. Le gouvernement italien avait alors capitulé devant les émeutiers et promis d’examiner leurs demandes d’asile politique.

    Quoiqu’il ne parle pas l’italien mais seulement « des bribes d’anglais », Mada Kabobo a donc demandé l’asile – quelle association immigrationniste s’est chargée de rédiger sa demande ? Il a obtenu en 2012 « un permis de séjour temporaire, prévu par la loi justement pour ceux qui sont en attente d’une décision quant à leur statut de réfugié ». La commission régionale chargée d’examiner son dossier a ensuite rejeté sa demande et son permis de séjour a automatiquement expiré.

    « Kabobo, cependant, comme beaucoup d’autres immigrés auquel l’asile est refusé, dépose un recours au tribunal contre la décision. En conséquence, “pour des raisons de justice”, quoique en situation irrégulière sur le territoire italien, il devient de fait “inexpulsable” puisqu’il ne peut pas être éloigné du territoire avant que son cas n’ait été tranché juridiquement. Entre temps, il collectionne une petite série de délits qui vont des atteintes au patrimoine au vandalisme et à la résistance violente à agent de la force publique. »

    Il est contrôlé à plusieurs reprises par la police, en particulier dans la région de Milan mi-avril, sans aucune conséquence. Il ne semble pas avoir eu de domicile fixe et il ne fait pas partie des immigrés officiellement recensés et aidés par la municipalité de Milan. « On ne peut cependant exclure, écrit Il Messaggero, qu’il ait pu profiter des services humanitaires d’autres organisations ou associations qui assurent un soutien aux immigrés non-européens ».

    Crédit photo dans le texte : DR.

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Anti-corrida: en finir avec ces actes de barbarie - 11/05/13

    NdB: En finir, oui, avec ces actes de barbarie, mais sans oublier l'abattage rituel halal et casher, encore plus cruels que la corrida.

    J'ai assisté à de nombreuses corridas à Arles et à Nîmes: spectacles magnifiques, mais évidemment cruels. Cependant le taureau peut se battre, porter de coups au torero, et il est rapidement achevé à la fin, foudroyé par un coup de poignard dans la nuque. 

    Vu également et posté sur le blog des vidéos montrant ce qu'est l'abattage rituel: pour moi, cet abattage sans étourdissement préalable, égorgement au couteau et longue agonie tandis que l'animal est saigné encore vivant pendant de longues minutes, est infiniment plus cruel et barbare qu'une mise à mort dans l'arène.

    Ceci dit, je suis pour l'interdiction des corridas en France.

     

     

  • Photos placardées à Villeneuve d'Ascq : quand l'inaction conduit à l'exaspération populaire

     

     
    Communiqués / 10 mai 2013

    Communiqué de Presse de Florian Philippot, vice-président du Front National

    La décision d’habitants de Villeneuve d’Ascq de placarder les photos de leurs cambrioleurs présumés témoigne de l’exaspération croissante des Français devant la montée continue de la délinquance.

    L’inaction des pouvoirs publics conduit au pourrissement d’une situation devenue insupportable, et très logiquement à l’exaspération populaire.
    Ce qui se passe dans cette ville du Nord doit alerter l’ensemble des responsables politiques empêtrés dans le laxisme depuis des années, aussi bien à l’UMP qu’au PS.

    La multiplication des campements de Roms partout en France se poursuit alors que le peuple français demande dans l’indifférence générale leur démantèlement.
    Des réseaux criminels nomades étrangers pillent la France mais rien ne change, au contraire.
    Pire, du fait des règles de l’Union européenne, dès janvier 2014 il sera presque impossible de renvoyer chez eux les Roms clandestins.

    Le laxisme doit cesser, la France doit retrouver des frontières face à la criminalité. C’est la condition indispensable du retour à l’ordre, à la tranquillité et à la sérénité dans l’ensemble de notre pays.

  • John Kerry dit avoir une "preuve solide" de l'usage d'armes chimiques par Damas

     
     
    Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a indiqué vendredi que son pays pensait détenir une "preuve solide" de l'usage d'armes chimiques par le régime syrien. Pour la Turquie, qui dit s'appuyer sur des examens médicaux, cela ne fait aucun doute.
     
     La fameuse ligne rouge de Barack Obama a-t-elle été franchie ? Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a déclaré vendredi 10 mai que les États-Unis pensaient détenir une "preuve solide" de l'utilisation de ces armes par le régime syrien.

    Au cours d'un dialogue avec des internautes organisé par Google+, la télévision NBC News et le département d'État, John Kerry a dénoncé les "choix terribles qu'a faits le régime [du président syrien Bachar al-Assad] par sa volonté de tuer entre 70 000 et 100 000 personnes de son propre peuple, d'avoir recours à des gaz pour lesquels nous pensons avoir la preuve solide de leur utilisation".

    Un pas supplémentaire

    Ces propos du chef de la diplomatie américaine, tout juste rentré d'une tournée à Moscou et à Rome centrée sur la Syrie, marquent un pas supplémentaire dans les déclarations de l'exécutif américain sur le dossier des armes chimiques dans ce pays en guerre.

    La Maison Blanche avait en effet jugé lundi "hautement probable que quelque utilisation d'armes chimiques que ce soit en Syrie (soit) le fait du régime" syrien et non des rebelles. Le président Barack Obama avait promis fin avril une réévaluation des "options" américaines sur la Syrie s'il est prouvé que Damas a utilisé des armes chimiques, mais a mis en garde dans l'intervalle contre des décisions prises sans avoir "tous les éléments" en main.

    La Turquie est formelle

    Pour le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, cela ne fait aucun doute : la Syrie a utilisé des armes chimiques et a "franchi depuis longtemps" la ligne rouge fixée par les États-Unis, a-t-il estimé vendredi sur NBC News. Son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré le même jour, lors d'une visite à Amman (Jordanie), que des examens menés en Turquie sur des victimes de la guerre en Syrie indiquent que des armes chimiques ont été utilisées. D'autres tests seraient en cours pour le confirmer.

    La question des armes chimiques ne cesse de faire l'objet de déclarations depuis plusieurs semaines. Le régime syrien et les rebelles s'accusent mutuellement d'en avoir fait usage. Le 5 mai, la magistrate Carla del Ponte, membre de la commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'Homme en Syrie, a pointé du doigt les insurgés. Elle a aussitôt été désavouée par l'ONU, qui a indiqué ne pas détenir de preuve formelle.

     

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    France 24 - 10/05/13

  • Villeneuve d'Ascq: des habitants affichent les photos de leurs voleurs en pleine rue

    Dans la commune de Villeneuve-d'Ascq dans le département du Nord, des habitants scotchent les portraits de leurs prétendus cambrioleurs sur des panneaux dans les rues d'un quartier touché par une hausse des cambriolages.

    Les habitants du quartier de Triolo dans la commune de Villeneuve-d'Ascq (Nord) en ont ras-le-bol des cambrioleurs. Ils ont donc décidé d'afficher des photos de leurs présumés voleurs dans les rues de leur quartier, selon le quotidien régional La Voix du Nord.

    "Individus recherchés pour une série de cambriolages sur le secteur du Triolo", peut-on lire sur l'une des affiches scotchées sur un panneau de signalisation. A côté d'une brève description physique de ces "individus", deux photos prises avec des téléphones portables.

    A l'origine de cette "chasse à l'homme", deux riverains qui ont été cambriolés. A plusieurs reprises, alors qu'ils promenaient leur chien, ils ont aperçus plusieurs jeunes hommes, reconnus sur une vidéosurveillance après un cambriolage, rôder autour des maisons. Les deux habitants les ont alors pris en photo avec leur téléphone afin de placader leur visage dans tout le quartier.

    Parallèlement, ils distribuent des tracts pour alerter le voisinage. "Sept cambriolages en un mois dans quatre allées de notre quartier... Combien depuis deux ans et combien encore?", indique leur tract, posté dans les boîtes à lettre.

    Le travail "des autorités"

    "Je les comprends, a réagi Maryvonne Girard, la première adjointe du maire. Ils sont arrivés à un tel niveau d'exaspération... Mais il y a des lois. C'est aux autorités de tout faire pour rechercher ces gens-là", a expliqué l'élue dans la Voix du Nord. La police a prévu de leur demander d'enlever leurs affiches, restées placardées pendant trois jours.

    Une initiative du même genre avait été repérée à Bordeaux, où des riverains exaspérés avaient décidé de placarder des affiches invitant à photographier les revendeurs de drogues, dans le but de les poster sur Facebook. "Prenez les dealeurs du quartier en photo et postez-les sur Facebook", pouvait-on lire sur les affiches. Si l'efficacité de cette initiative citoyenne n'a jamais été prouvée, la médiatisation de l'affaire avait, elle, fait disparaitre les vingt dealeurs qui zonaient dans le quartier.

    TF1 - 10/05/13

    NdB: Un camp de roms se trouve non loin...

  • Les Blancs fuient Londres: ils sont désormais minoritaires !

    Etienne Lahyre
    Haut fonctionnaire.

    Ça se confirme : David Cameron change de cap et de braquet. Dans le traditionnel discours du trône, prononcé par le souverain mais préparé par le Cabinet du Premier ministre, Elizabeth II a affiché la volonté du gouvernement conservateur de mieux contrôler l’immigration : limitation de l’accès aux soins et aux prestations sociales des immigrés bénéficiant de titres de séjour de courte durée, facilitation de l’expulsion des délinquants étrangers, implication des propriétaires qui devront s’assurer de la régularité du séjour en Grande-Bretagne de leurs locataires étrangers… Voilà de quoi répondre aux attentes des électeurs UKIP (Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni).

    Après deux ans de mandat et une politique libérale-conservatrice aussi prévisible qu’infructueuse, Cameron opère exactement le même tournant que Sarkozy en 2009 lorsque celui-ci lança le débat sur l’identité nationale.

    Le parallèle franco-britannique ne s’arrête pas là : des statistiques rendues publiques et commentées par le Daily Mail montrent que les Britanniques blancs quittent massivement les zones où ils sont devenus minoritaires. Depuis 2001, plus de 600.000 Blancs ont quitté Londres : alors que 58 % des Londoniens étaient blancs en 2001, ils ne sont plus que 45 % en 2011. En France, le géographe Christophe Guilluy décrit un phénomène identique : les anciens quartiers populaires des grandes villes et leurs proches banlieues se vident de leurs populations blanches, qui préfèrent la relative quiétude des zones rurales ou péri-urbaines.

    Les conséquences politiques de ces mouvements sont particulièrement sensibles : métropoles et banlieues immigrées sont devenus des fiefs inexpugnables de la gauche, où la droite parlementaire et le FN sont en chute libre. À l’élection présidentielle de 2012, Paris a majoritairement voté en faveur du candidat de gauche pour la première fois de l’histoire de la Ve République. Alors que la droite avait gagné la totalité des vingt arrondissements parisiens aux élections municipales de 1989, l’est parisien est désormais ingagnable pour elle, la gauche y obtenant régulièrement près de 70 % des voix.

    Cette fuite des Blancs (« White Flight ») s’accélère particulièrement dans les zones où ils sont progressivement devenus minoritaires, dans les zones où les us et coutumes n’ont plus rien de britannique ou d’européen. Dans ces quartiers où un ordre politique et social parallèle s’est substitué à l’État de droit et la culture nationale.

    Face à cela, les élites mondialisées proposent une analyse et une réponse erronées : à leurs yeux, c’est l’économie et elle seule qui mène le monde ; le retour de la croissance et la baisse du chômage entraîneront mécaniquement un reflux des tensions identitaires. Elles plaquent sur l’Europe du XXIe siècle leur diagnostic (déjà simpliste et parcellaire) de la « montée des périls » dans les années 1930, exclusivement due selon elles à la crise économique de l’époque. En oubliant les bouleversements migratoires et démographiques considérables intervenus en Europe depuis la deuxième moitié du XXe siècle et leurs conséquences en matière de cohésion et d’identité nationales.

    Les post-nationaux refusent de voir le monde tel qu’il est : avant d’être un homo œconomicus, un facteur de production ou un consommateur, l’homme est d’abord un animal politique et social, membre d’une communauté et attaché à sa culture spécifique. La coexistence entre groupes, quels qu’ils soient, est systématiquement le fruit d’un rapport de force. Dès lors que des communautés sont façonnées par des valeurs et des cultures trop éloignées, elles ne peuvent pas cohabiter pacifiquement de manière durable : les sociétés européennes désormais multiculturelles sont devenues multiconflictuelles. En niant les frontières pour instaurer, disaient-ils, la paix universelle, en voulant construire de toutes pièces un « citoyen du monde » (superbe oxymore, soit dit en passant) déraciné, les mondialistes sont devenus les docteurs Frankenstein de la guerre de tous contre tous.

    Etienne Lahyre, le 10 mai 2013
     
    BOULEVARD VOLTAIRE