- Page 19
-
-
Moscou : une prière islamique au pied du Kremlin à la veille de Noël - 07 01 14
Aujourd'hui, 20:46 0
© Photo : RIA Novosti
-
Voeux de Marine Le Pen à la presse
-
Valls apostrophé à Aulnay
-
Dieudonné sera bien sur scène jeudi soir à Nantes assure son avocat
Le préfet de Loire-Atlantique a signé mardi l'arrêté d'interdiction du spectacle, «le Mur», prévu jeudi soir à Nantes. Mais, apparemment, il en faudra plus pour empêcher Dieudonné de monter sur scène.
Pour Me Mirabeau, ce type de situation est tout à fait «habituelle». «À chaque fois que mon client commence sa tournée, certaines mairies et certains préfets prennent des arrêtés visant à l'interdire, souligne l'avocat. Comme à l'accoutumée, mon confrère Jacques Verdier attaque ces arrêtés et obtient toujours gain de cause.»
Il explique n'avoir «aucune inquiétude». «Il y a peut-être un peu plus de commentaires et un peu plus de battage médiatique autour de cette tournée, concède-t-il. Mais dans le monde juridique dans lequel j'évolue, rien n'a changé.»
En marge d'un déplacement à Versailles (Yvelines), l'ancien maire de Nantes, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, avait assuré n'avoir «aucun doute» sur l'arrêté qui devait être pris. La manifestation prévue à Nantes à l'appel de la famille Klarsfeld a par conséquent été annulée. «Dieudonné interdit à Nantes. Manif annulée of course. Merci à Hollande, Valls, Serge, Beate et à tous ceux qui se sont mobilisés», a tweeté Arno Klarsfeld.Le Parisien - 07 01 14 -
"Quenelle": une vitrine parisienne fait polémique !
Mardi matin, l'une des boutiques parisiennes de l'enseigne Diesel, avenue de l'Opéra (Ier), a dû subitement fermer ses portes après de multiples menaces de mort. En cause : la posture «étrange» d'un de ses mannequins en vitrine. D'après des photos diffusées sur les réseaux sociaux, le modèle féminin reproduit une «quenelle», geste ultra controversé, associé au salut nazi inversé.
En pleine affaire Dieudonné, il n'en fallait pas moins pour que l'histoire dégénère rapidement. «Il s'agit d'un malentendu, explique-t-on au siège de Diesel. Le mannequin qui a été installé dans la vitrine du magasin de l'Avenue de l'Opéra à Paris n'est en aucun cas associé à la quenelle. Il s'agit de la simple «posture» d'un mannequin pré-moulé, représentant une femme avec un bras orienté vers le bas, destiné à présenter un sac à main», poursuit François Ridoret, le directeur de la communication de la marque de vêtements, joint par le parisien.fr.
Sauf que depuis lundi, des sites associés à la communauté juive diffusent la photo de la vitrine, crient au nazisme et accusent la responsable de la boutique d'avoir volontairement placé le mannequin dans cette position. « Il n’y a pas d’erreur, le responsable de cette boutique Diesel a volontairement positionné son mannequin en vitrine pour faire ce signe antisémite», écrit sur son site Europe Israël.
Du côté de Diesel, c'est l'effroi et la consternation. « En trente-cinq ans d'existence, l'enseigne a toujours eu le plus grand souci de respecter toutes les religions et communautés. On comprend le climat de tension actuel, avec cette affaire Dieudonné, mais de là à voir des quenelles partout, ça devient de la paranoïa ! Nous nous sommes fait traiter de nazis par ces illuminés. C'est juste grotesque ! », précise Diesel, qui a décidé, de retirer les mannequins litigieux, « par souci d'apaisement ».
LeParisien.fr - 07 01 14
-
Cour d'assises : un Aixois jugé pour avoir tenté de tuer son fils âgé de quatre ans
Aix-en-Provence / Publié le Lundi 06/01/2014 à 06H41Farid Aoudeche, 45 ans, a agi dans le cadre d'un violent conflit avec son ex-épouse
La scène d'une rare violence s'était déroulée sur le parking d'un jardin d'enfants, aux Milles, à Aix-en-Provence avec plusieurs parents d'élèves comme témoins.Photo Sophie Spitéri
Un père de famille est jugé par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour avoir tenté de tuer son fils, âgé de quatre ans, en le jetant à plusieurs reprises sur le capot d'une voiture. Farid Aoudeche, 45 ans, a agi dans le cadre d'un violent conflit avec son ex-épouse. Le 24 février 2012, sur le parking d'une école primaire d'Aix-en-Provence, des parents d'élèves assistent à une scène d'une grande violence. Un témoin a d'abord cru que c'est un pantin que l'homme propulsait plusieurs fois sur un véhicule.
Un autre, expert automobile, n'avait fait qu'entendre et décrivait le bruit comme celui d'une bûche jetée sur un pare-brise. L'enfant retrouvé inerte et ensanglanté ne souffre aujourd'hui d'aucune séquelle autre que psychologiques. Aucune lésion céphalique, aucune fracture de la boîte crânienne en raison de l'encore grande malléabilité osseuse d'un enfant de cet âge.Les jurés vont s'immerger dans la personnalité de ce père de famille qui reconnaît ces violences mais conteste avoir eu l'intention de tuer de son fils. À la mère de l'enfant, Farid Aoudeche aurait lancé, en prenant le garçonnet par la main : "Regarde-moi bien, le petit tu ne le reverras plus jamais". Une mère de famille, présente devant l'école, atteste avoir entendu cette menace.
Durant son transport à l'hôpital, l'enfant avait expliqué avoir été étranglé avant d'être projeté sur le pare-brise. Dans ses premières dépositions, l'accusé avait lui-même déclaré : "Je lui ai mis les mains sur son cou, j'ai serré les mains, je voulais l'étouffer". De même, le père assurait : "Je l'ai jeté sur le pare-brise deux ou trois fois, je ne pensais pas qu'il s'en sortirait, je suis parti car je pensais qu'il était mort". Quelques instants après les faits, Farid Aoudeche était été retrouvé dans son véhicule stationné sur le parking d'une grande surface ; il s'était entaillé la gorge avec un tesson de bouteille mais sans mettre ses jours en danger, selon l'accusation."Un débordement émotionnel"
"Il n'avait pas d'intention homicide, plaidera son avocate Me Florence Brunet-Humbert. Il ne conteste pas les faits mais ne les explique pas". Les médecins experts, sans diagnostiquer de maladie mentale, ont retenu "un moment de débordement émotionnel ayant pu conduire à ce passage à l'acte". D'où leur conclusion d'une altération, au moment des faits, du discernement et du contrôle de ses actes par Farid Aoudeche. Que ce père ait pu s'en prendre à son fils pour faire du mal à sa mère est "le signe d'une grande frustration installée depuis plusieurs mois", selon Me Brunet-Humbert.
Un an après la naissance du petit garçon, le couple avait divorcé, une procédure dite par consentement mutuel, établissant la résidence de l'enfant chez la mère avec un droit d'hébergement du père un week-end sur deux et la moitié des vacances. Il semblerait que Farid Aoudeche n'ait pas supporté que son ex-épouse noue une relation sentimentale avec un autre homme. Les SMS qu'il lui envoyait en témoignent : "Si tu l'emmènes vivre avec un autre que son père, ça n'ira jamais" ou encore "Je veux pas voir grandir mon fils avec un autre homme, je préfère crever que de vivre ça. Trop dur, j'arrive pas". La mère de l'enfant affirme avoir subi des violences et des insultes avant même la naissance de l'enfant ; le père exhibe, lui, une main courante déposée pour non-présentation d'enfant, évoquant des entraves à son droit d'hébergement. Verdict demain soir.
La Provence
-
Dieudonné, un nouveau Chevalier de la Barre ?
Dieudonné est grossier, irrespectueux, mais talentueux, ceci n’excusant pas cela. En 1765, en Picardie, trois jeunes freluquets s’illustrèrent par quelques blasphèmes que l’Église et le pouvoir entendirent réprimer avec la dernière sévérité. La liberté d’expression n’avait pas alors cours. On embastillait pour une plaisanterie ou une irrévérence ! Voltaire s’interposa. On connaît le mot qui lui est attribué, resté fameux: « je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». En Picardie, Voltaire sauva deux têtes, la troisième périt de façon atroce. C’était celle du Chevalier de La Barre. Nous étions alors à la fin de la monarchie !
Madame Taubira est garde des Sceaux, mais publie dans Le Huffington une tribune d’une rare violence. Il était déjà surprenant qu’une garde des Sceaux étale ses opinions au grand jour, comme le ferait un éditorialiste. Moi qui croyait qu’elle était avant tout la garante du fonctionnement de la « justice » (métonymie par laquelle on désigne les institutions judiciaires promulguant des jugements de droit). À ce titre, Christiane Taubira sort de la réserve naturellement attachée à sa fonction. Avec elle, la « justice » court le risque de partialité !
Que dit en substance Christiane Taubira? Qu’avec Dieudonné (car, sans être nommé, c’est bien de lui dont il s’agit !), la démocratie est parvenue à l’extrême limite du tolérable ! Selon elle, l’humoriste menacerait la France du retour d’un fascisme semblable à celui de l’Allemagne de 1933, qu’elle évoque non sans lyrisme indigné. « Comment faire face à cette nouvelle épreuve pour la démocratie ? » dit-elle, feignant la coupable indulgence. Cette seule menace justifie à ses yeux un sursaut de la démocratie : « …elle doit être capable de se défendre. La liberté d’expression doit demeurer le principe. Ce principe ne peut servir de paravent à des ignominies. Ce qui relève du débat public doit être débattu. Ce qui relève de la Justice doit être sanctionné. Ces ignominies sont des délits. Elles sont matière pour la Justice. »
« Ses provocations putrides testent la société, sa santé mentale, sa solidité éthique, sa vigilance. Il nous faut y répondre, car la démocratie ne peut se découvrir impuissante face à des périls qui la menacent intrinsèquement. Il faut donc descendre dans l’arène, disputer pied à pied, pouce par pouce l’espace de vie commune, faire reculer cette barbarie ricanante, la refouler, occuper le terrain par l’exigence et la convivialité », dit-elle encore. Quant à ceux qui auraient le malheur de « s’esclaffent devant le talent stérile » de Dieudonné, la ministre les voue aux gémonies du crétinisme. Ils ne sont « qu’esprits irresponsables ou incultes ou pervers ». Qu’on se le dise !
Christiane Taubira demande rien moins que la création d’un instrument juridique de répression de « l’ignominie ». Elle demande, en quelque sorte que l’on applique à Dieudonné la sévérité subie par le chevalier de La Barre, oubliant en cela la plus élémentaire leçon de Voltaire. À quoi pense-t-elle ? Une loi martiale ? Une cour de justice discrétionnaire, flanquée d’une police politique, laquelle ne serait pas sans rappeler les tristement célèbres Stasi ou KGB ?
Qui cependant définira ce qu’est l’ignominie ? Dieudonné œuvre-t-il vraiment pour le retour des « heures les plus sombres » comme tente de nous le faire croire la ministre ? Ailleurs, d’aucuns (nombreux) trouvent ignominieux les blasphèmes proférés à l’encontre des représentations chrétiennes (Avignon, ou encore les spectacles de Castelucci donnés au théâtre – gavé de subventions publiques – du Rond-Point). Évoquons encore l’insupportable dérision – ignominieuse – dont le monde politique fait l’objet de la part des « Guignols de l’info », dérision qui discrédite la politique – et donc la démocratie. Ces ignominies (non répertoriées mais patentes) feront-elles l’objet de la même sévérité de la part de madame Taubira ?
La liberté d’expression, je le crains, ne se découpe pas en tranches, en quartiers ou en morceaux ! À vouloir le tenter, Christiane Taubira n’ouvre-t-elle pas une boîte de Pandore dont elle ne soupçonne pas les dangers ? Et que penser d’un État dont les représentants élus passent leur temps à se mêler de débats de société que la démocratie leur impose de garantir en impartialité ?
> Rolland Goeller anime un blog.
NOUVELLES DE FRANCE
-
Henri ROUSSEAU (1844-1910)
Le Rêve
La Guerre
Soir de carnaval
La Charmeuse de serpents
-
Alain Juppé interdit le spectacle de Dieudonné à Bordeaux
Alain Juppé a demandé l’interdiction du spectacle de Dieudonné, prévu le 26 janvier à Bordeaux. Le maire de Bordeaux a officialisé cette demande dans un communiqué diffusé ce lundi en fin d’après-midi.
La décision d’Alain Juppé intervient après que Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls ont « finalisé » ce lundi matin lors d’un entretien à Matignon la circulaire qui a été transmise aux préfets.
Le premier magistrat bordelais estime que toutes les conditions énumérées par la circulaire Valls « sont remplies à Bordeaux » : « En conséquence, j’interdis la tenue du spectacle prévu le 26 janvier prochain et demande au préfet de m’assister dans la mise en œuvre de cette mesure », écrit Alain Juppé.
Lire la suite de l’article sur sudouest.fr
Voir aussi, sur E&R : « Affaire Dieudonné : la circulaire de Manuel Valls aux préfets »
-
Leonarda, suite et fin ?
06/01/2014 – 14h50
PARIS (NOVOpress) - C’est demain mardi que le tribunal administratif de Besançon devra statuer une fois pour toutes sur le sort de la famille rom la plus célèbre de France, expulsée du territoire en octobre dernier. Si cet ultime recours ne marche pas, « c’est simple, on va tous se tuer », prévient Leonarda, qui n’en est plus à une tentative de chantage près. L’adolescente, en dépit de son faible niveau scolaire, maîtrise désormais toutes les ficelles pour forcer l’apitoiement : « Depuis que les journalistes sont partis, plus personne ne s’occupe de nous ! Personne de France ne nous a appelés ; on dirait qu’on est comme des animaux dont tout le monde se fout », se lamente-t-elle.« Ici, c’est pas la vie en rose comme en France ! Si vous n’avez pas d’argent, il n’y a pas de Restos du cœur, pas de Sécu pour vous soigner », dit-elle encore. La famille Dibrani prétend ne pas avoir mangé depuis trois jours. Le père, qui avait fait croire que ses enfants nés en Italie étaient kosovars, afin d’obtenir le droit d’asile, se plaint de « tous les mensonges qu’on a dits sur lui ». Les enfants, qui brillaient déjà par leur absentéisme en France, passent leur journée devant la télévision car ils n’ont « pas envie » d’aller à l’école. Reste à espérer que la justice rejette leur demande d’un titre de séjour « vie privée et familiale » et referme définitivement cette affaire Leonarda qui n’a que trop monopolisé l’espace médiatique et judiciaire. Comme le rappelle maître Claisse, avocat du préfet du Doubs : « Ce sont des milliers d’euros dépensés, des centaines d’heures de mobilisation de tous les services et près d’une vingtaine de décisions de justice allant toutes dans le même sens. »
Crédit photo : DR
-
Les Etats-Unis frappés par un froid mortel
Les Etats-Unis frappés par un froid mortel par lemondefrUne vague de froid polaire, inédite depuis vingt ans, s'est abattue sur New York, le nord-est et le centre des Etats-Unis, lundi 6 janvier, accompagnée de neige et de pluie. Dans toute cette région, les températures ressenties devraient atteindre des records, allant parfois jusqu'à - 50 °C.
Parti du nord des Etats-Unis et du Canada voisin, le froid s'est étendu à la région du Midwest et menace même des régions plus au sud, traditionnellement épargnées, comme le Tennessee et l'Alabama. Des chutes de neige étaient attendues du Missouri à la région des Grands Lacs, selon les services météorologiques américains : « Combinées à des vents en rafales, ces températures vont tomber en ressenti à des niveaux potentiellement mortels, aussi bas que - 51 °C par endroits. » Il devrait faire plus froid à Atlanta qu'à Anchorage, la plus grande ville de l'Alaska, selon la chaîne de télévision CNN.
A ces températures polaires, des lésions graves de la peau surviennent après quelques minutes d'exposition seulement, ont rappelé les autorités, qui ont multiplié les appels à la prudence. La population a été mise en garde contre les risques de voitures bloquées et de routes gelées en raison d'éclatement de canalisations d'eau sous l'effet du gel, et dans plusieurs villes les habitants ont été invités à rester chez eux et à faire des réserves de nourriture.
UNE DIZAINE DE MORTS DANS LE PAYS
Des milliers de vols ont été retardés ou annulés, comme à l'aéroport international O'Hare de Chicago, l'un des plus fréquentés, ou à New York dimanche. Selon le site Flightaware, plus de quatre mille deux cents vols en direction ou au départ des Etats-Unis ont enregistré des retards dimanche.
Dans le Colorado, un Etat situé à la limite de la zone touchée par la vague de froid, un avion d'affaires transportant trois personnes s'est écrasé à la mi-journée à l'atterrissage sur l'aéroport d'Aspen, faisant un mort.
Parmi la dizaine de morts à déplorer, celle d'un ouvrier employé au salage des routes vendredi, écrasé par un tas de sel de 30 mètres dans la région de Philadelphie, et une femme de 71 ans souffrant de la maladie d'Alzheimer, morte de froid après s'être égarée dans l'Etat de New York.
Des milliers de vols ont été retardés ou annulés, comme à l'aéroport international O'Hare de Chicago, l'un des plus fréquentés, ou à New York dimanche. Selon le site spécialisé Flightaware.com, plus de 4 200 vols en direction ou au départ des Etats-Unis ont enregistré des retards dimanche. | REUTERS/HODA EMAM
LE CANADA ÉGALEMENT TOUCHÉ
Le Canada affronte aussi des températures glaciales, et des chutes de neige allant jusqu'à 25 centimètres étaient annoncées près de Toronto, avec des températures sous les - 30 °C dans l'est de l'Ontario, le Manitoba ou la Saskatchewan, avec - 36 °C à Regina, la capitale de cette province. Les températures ressenties y étaient de - 48 °C.
A l'inverse, les températures polaires qui avaient été enregistrées la semaine dernière dans la province de Québec ont fait place à un thermomètre au-dessus de zéro, mais avec des pluies verglaçantes provoquant des perturbations significatives dans les transports.
LE MONDE - 06 01 14
Qu'on ne nous parle plus de "réchauffement climatique dû à l'activité humaine" !
-
Le profanateur de l'église Ste-Odile n'est pas un fou
Le curé, l'abbé Christian Malcor, raconte :
"Il y avait deux personnes dans l'église samedi vers 13h30 au moment des faits. Selon leurs témoignages, un homme s'est approché de l'autel alors qu'une d'entre elles était en train de prier. Il a retiré la corde de sécurité qui emmène au chœur de l'église. Il a d'abord saisi une planche avec laquelle il a cassé et mis par terre les candélabres. Ensuite, avec une violence rare, il a tapé avec le poing contre le tabernacle. Une des deux personnes présentes a crié "police" et a appelé le 17 faisant ainsi fuir le profanateur. Alors que les deux témoins sont sortis pour chercher de l'aide, l'homme est alors de nouveau entré dans l'église. C'est là que le cierge pascal a été cassé, que le baptistère a été ouvert, que la vasque d'eau bénite a été projetée au sol et qu'une statue de Sainte Thérèse a été cassée en tombant de son socle.
Le profanateur a ensuite réussi à prendre la fuite...
Oui, les deux témoins l'ont vu sortir, les mains dans les poches, tranquille. Ils l'ont suivi jusqu'au boulevard Berthier mais l'ont ensuite perdu de vue. Je me trouvais dans un bâtiment voisin de l'église quand ces personnes m'ont averti. La police est arrivée une heure plus tard sur place pour faire les constatations et relever les empreintes.
Y a-t-il eu une description précise de cet homme ?
Il s'agit d'un individu âgé de 25-30 ans. Il avait les cheveux noirs, mesurait environ 1,80 mètre, portait un jogging gris et un blouson. Selon eux, il était dans un premier temps calme et a ensuite fait preuve d'une grande violence avant de repartir tranquillement. Il n'a semble-t-il rien dénoncé ou revendiqué et il était dans son état normal, a priori ni alcoolisé, ni sous l'emprise d'une quelconque drogue. C'était un homme déterminé.
Selon vous, il ne s'agit donc pas d'un acte de démence, l'église était visée...
Quand on attaque un autel dans une église, que l'on tape sur un tabernacle, quand on jette l'eau bénite et qu'enfin on casse un cierge pascal, je ne crois pas que l'on puisse parler d'un acte de démence. Il s'agit là de symboles chrétiens du baptême et de l'eucharistie qui sont très forts, ça n'est pas n'importe quoi.
[...] Le problème aujourd'hui est qu'il n'y a plus de respect pour certaines personnes et pour leurs convictions. Les personnes, comme cet homme recherché ou comme les militantes Femen qui se sont introduites dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et dans l'église de la Madeleine pour y commettre des dégradations et insulter l'église s'arrêteraient-elles ? Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris a dénoncé les "voix importantes qui sont restées muettes" à l'égard des actions des Femen, il a raison. Il faut dénoncer publiquement ces actes, retrouver leurs auteurs, et les condamner fermement. J'espère que la plainte que j'ai déposée dimanche aboutira."
-
Dieudonné contestera toute interdiction en justice - 06 01 14
C'est ce qu'a indiqué son avocat, Jacques Verdier.
Dieudonné contestera devant la justice administrative toute décision d'interdiction de son spectacle, a indiqué lundi l'avocat du polémiste, Jacques Verdier.
"Bien sûr il y aura un référé et mon client agira immédiatement contre cette décision qui est visiblement déjà prise", a dit l'avocat, après la publication d'une circulaire du ministre de l'Intérieur Manuel Valls appelant les préfets à interdire la tenue des spectacles de Dieudonné, qui doit entamer jeudi à Nantes une tournée.
OUEST-FRANCE
-
Les arguments du ministre Valls pour interdire un spectacle
Extrait de la circulaire de Manuel Valls pour faire interdire certains spectacles (cliquer sur l'image pour la lire sans bords coupés) :
Il ne s'agit pas ici d'interdire les spectacles christianophobes ou scatologiques, portant atteinte à la religion catholique ou à la dignité humaine. Il s'agit uniquement et seulement du spectacle de Dieudonné. Pour l'instant. D'ailleurs, la fin de cette circulaire (page 3) mentionne les comportements antisémites ou antimusulmans. Pas les comportements anticatholiques. C'est un aveu.
Le Salon Beige
-
Action pénale contre Manuel Valls pour discrimination contre les chrétiens
06 janvier 2014
Par l'Agrif :
"Dans sa directive de ce 6 janvier 2014 adressée aux préfets à propos de Monsieur Dieudonné, Monsieur Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes, donne pour instruction de « susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants ».
On est proprement stupéfait de constater qu’est exclue explicitement de cette directive la prévention du racisme et des actes anti-chrétiens.
Cette discrimination est aussi significative qu’intolérable en une période où les attaques contre les chrétiens ne cessent de se multiplier, et notamment à Paris où deux profanations abominables ont été récemment perpétrées dans l’église Sainte-Odile et l’église de la Madeleine. Mais manifestement Monsieur Manuel Valls n’a cure de ce que font les Femen ou le dévastateur de Sainte-Odile. Il se rend donc lui-même coupable d’une odieuse discrimination envers les chrétiens et enjoint ses préfets de discriminer de même.
Pour lui, à l’évidence, les chrétiens et leurs lieux de culte ne doivent manifestement pas être protégés à l’instar des autres communautés. L’ AGRIF entend saisir la Cour de Justice de la République et a confié cette procédure à son avocat maître Jérôme Triomphe du barreau de Paris."
Le Salon Beige
-
Espagne : déchaînement d’antichristianisme de la part des partisans de l’avortement
Depuis que le gouvernement espagnol a osé remettre en cause l’avortement, l’Espagne assiste à un déchaînement de provocations antichrétiennes.
Comme l’annonçait Médias-Presse.Info ce matin, la Fraternité de la Résurrection de Séville a été la première à informer, par les réseaux sociaux, que « des vandales » avaient mis le feu dimanche matin à la porte principale de l’église Santa Marina.
L’attaque incendiaire a eu lieu vers les 5 heures et a rempli l’église de fumée. Les voisins ont appelé les autorités et les pompiers sont rapidement arrivés à maîtriser les flammes.
Mais l’incendie de l’église Santa Marina n’est pas le seul témoignage d’antichristianisme constaté cette semaine à Séville. Les nuits précédentes, d’autres églises (San Marcos et Santa Paula) avaient été taguées de slogans pro-avortement et de menaces d’incendie.
Sur un des murs de la chapelle des Douleurs, une inscription disait : « Pour nos morts, le feu ! », tandis que près du couvent de Santa Paula, on lisait : « Mon corps, ma décision. Avortement libre » et « Solidarité avec les anarchistes », « Avortement libre » à San Marcos. Des slogans pro-avortement ont été également placés sur les murs d’un collège religieux et d’une maison d’un ordre religieux.
Par ailleurs, le prêtre de l’église San Jacinto a fait connaître le vol de sa statue de l’Enfant Jésus. Le vol a été constaté vendredi dernier à l’issue de la messe.
Dans les prochains jours, la paroisse de San Julian, dont dépend l’église incendiée, organisera un acte de réparation.
E&R
-
Dieudonné risque un an de prison ferme
Publié le : lundi 6 janvier 2014
Pierre-Olivier Sur, bâtonnier du barreau de Paris, le 6 janvier 2014 sur Europe 1
E&R
-
La fin de la pensée unique ? C’est bien ce qui les inquiète !
6 janvier 2014Il y a ceux qui se vautrent dans la démagogie la plus crasse, par bêtise ou mauvais calcul. C’est le cas du maire socialiste de Kingersheim (Haut-Rhin), Jo Spiegel, qui vient d’annoncer qu’il renonçait à sa médaille de chevalier de la Légion d’honneur qui lui avait été décernée le 1er janvier. Et ce explique-t-il, car «le fossé ne cesse de se creuser entre les représentants et les représentés, entre le haut et le bas, entre ceux qui sont promus et ceux qui ne le sont pas ».
Egalitarisme bien crétin, qui l’empêche de comprendre que ce que les Français refusent de manière croissante c’est une classe politicienne UMPS qui s’entête à garder son catastrophique logiciel euromondialiste. Au nom duquel, en 2013, notre pays a atteint un nouveau triste record d’insécurités multiformes, de chômage, de faillites et de liquidations d’entreprises. Ce ne sont pas les distinctions que refuse la France d’en bas, mais le fait que celles-ci soient souvent (pas toujours) dévoyées de leurs sens originel, attribuées à tort et à travers, à des coquins et des copains. Ce qui ne saurait être le cas, quand même, de Beate et Serge Klarsfled qui ont été respectivement promus ce 1er janvier commandeur et grand officier de la Légion d’honneur, au nom des services inestimables, éminents qu’ils ont rendu à la nation française, cela va sans dire.
Il y a ceux qui font dans le comique involontaire et la confusion mentale, comme l’ex ministre UMP Chantal Jouanno, désormais ralliée à l’UDI, nous expliquant sur BFMTV, commentant la querelle sur la quenelle, qu’«il ne faut pas baisser les bras (sic), surtout face à la montée du Front National».
Il y a ceux qui sont gênés aux entournures, comme la journaliste et essayiste directrice de Causeur, Elisabeth Lévy. Une personnalité médiatique souvent de bon sens dans ses jugements sur la dérive ultralibérale, libertaire de la gauche boboïsée et qui déjà, dans son livre Les maitres censeurs (paru en 2002), énonçait bien des vérités sur la pensée unique, et notamment sur la diabolisation du FN.
Invitée du journal de France Culture le 3 janvier, Mme Lévy a bien compris que le vœu de Manuel Valls d’interdire les spectacles de Dieudonné était aussi stupide et infondé en droit que celui du «député des Français de l’étranger » (sic), Meyer Habib (UDI), qui a annoncé le 30 décembre, sur son compte Facebook, qu’il allait présenter un texte de loi « pour que soit pénalisé (le geste) de la quenelle ».
«Il faut parler aux spectateurs de Dieudonné a-t-elle déclaré (…), comment avons-nous laissé s’installer l’idée qu’il était intelligent, raisonnable, admissible, respectable d’être contre le Système ? C’est sacrément con d’être contre le Système (…). On est dans un pays non-démocratique pour pouvoir s’opposer au système de façon aussi stupide ?(…) C’est quoi le Système ? C’est le Système démocratique que nous avons collectivement adopté ? C’est quoi ? ».
Pourtant, Elisabeth Lévy ne peut affirmer que ce Système est « démocratique » et « collectivement adopté » sans se renier. Elle a trop souvent pointé le mépris de la caste au pouvoir pour le peuple, notamment sur les questions touchant à l’identité et à la souveraineté nationales. Elle a pareillement souligné les conséquences d’un totalitarisme bruxellois qui a conduit l’UMPS à imposer aux Français la constitution européenne qu’ils avaient rejeté par référendum en 2005. Elle ne saurait être dupe. Mais voilà, Mme Lévy, et elle n’est pas la seule (les journalistes aussi se confient en off…) est condamnée à une certaine schizophrénie, coincée entre ce qu’elle sait et ce qu’il est convenu de dire afin de ne pas aller trop loin dans la dénonciation… du Système nourricier.
Il y a ceux aussi qui, hommes d’église, conspuent le FN et ses électeurs, mais ne réagissent pas quand le groupuscule baptisé Femen, hébergé par la gauche au pouvoir, se réjoui du vandalisme occasionné à l’église parisienne Saint-Clothilde. Ou qui n’ont pas (encore ?) annoncé leur venue à la Marche pour la vie à Paris le 19 janvier, contrairement à Mgr Aillet , Mgr Cattenoz et Mgr Benoît-Gonnin.
C’est le cas de Claude Dagens, ci-devant évêque d’Angoulême et membre de l’Académie française, ce qui ne l’empêche pas de faire preuve d’un manichéisme et d’un simplisme outrancier.
Ce fut déjà le cas il y a quelques mois lorsque Mgr Dagens s’était piqué de géopolitique et expliquait à propos de la Syrie qu’«il faut faire très attention à ne pas diaboliser tous les djihadistes»! Une affirmation qui horrifie l’écrasante majorité des Syriens, alors que les combats font désormais rage en Syrie entre anciens alliés combattant le régime laïc de Bachar el-Assad. Notamment depuis vendredi entre rebelles pro-américains et un groupe affilié à Al-Qaïda, les combattants de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). C’est cette même milice djihadiste qui s’est emparée cette semaine de la ville irakienne de Fallouja et a revendiqué un attentat suicide au Liban dans un fief du Hezbollah.
Mgr Dagens est partisan d’une intervention militaire de la France et des États-Unis, alliés à ces deux pays hautement christianophiles et démocratiques que sont l’Arabie saoudite et le Qatar, pour renverser le régime syrien. Sur les ondes de Radio Notre-Dame, le 13 septembre dernier, il avait aussi violemment attaqué le patriarche melkite catholique Gregorios III Laham, lui reprochant d’avoir noué une alliance avec Bachar el-Assad.
Mgr Dagens avait nié avec véhémence l’attaque du village chrétien de Maaloula par des miliciens anti Assad, affirmant qu’il s’agissait d’«une opération de propagande qui reconstruit l’histoire et qui l’instrumentalise en essayant de faire croire que la guerre et les violences qui se déroulent actuellement en Syrie seraient d’ordre confessionnel ».
«Gravement et publiquement mis en cause », Gregorios III Laham lui avait répondu : «Vous n’imaginez sans doute pas combien vos paroles diffamatoires ont blessé – et mis en danger – la communauté melkite si cruellement éprouvée depuis tant d’années. Quel contraste avec la sollicitude du pape François et la solidarité spirituelle si touchante de mes frères dans l’épiscopat et de tant de Français anonymes !».
Le 29 décembre, dans le JDD, Mgr Dagens s’en est pris cette fois à l’opposition nationale : « J’entends de la part du Front National un discours qui ne fait pas appel à des valeurs mais qui fait appel à la peur, peur de l’inconnu, des inconnus, des gens qui viennent d’ailleurs. Il est évident que le Front National draine les mécontentements actuels en tout domaine. Il draine, au nom d’un discours populiste, le discrédit des politiques ordinaires et une volonté de récupération d’un catholicisme intransigeant. Je ne me résigne pas à ce phénomène. À nous de prendre nos responsabilités.»
Le prenant au mot, le secrétaire départemental du FN en Charente, Christophe Gillet, a conseillé à Mgr Dagens de prendre les siennes. A savoir de se concentrer sur une tâche essentielle, la perte d’influence du catholicisme, des valeurs helléno-chrétiennes au sein de notre société.
« Ce n’est pas seulement le FN que vous stigmatisez a encore relevé le cadre frontiste dans une lettre ouverte, mais l’ensemble des électeurs du FN. (Nos) adhérents n’ont pas peur des gens venus d’ailleurs (…). Ils se rebellent contre la dictature des minorités, contre un totalitarisme qui ne veut pas dire son nom, contre la pensée unique ».
C’est en effet la vraie ligne de fracture constate Bruno Gollnisch. D’un côté ceux qui acceptent ce credo mondialiste du Système, qui fait figure de pensée unique, par conviction, lâcheté, compromission, intérêt ou confort. De l’autre, la masse sans cesse grandissante des résistants, des dissidents, aux avant-postes ou dans l’ombre, la France des invisibles, des oubliés, des outragés qui ne veulent plus courber l’échine. Une France qui se rappellera dans les urnes au bon souvenir de la nomenklatura dans quelques mois. Cela commence à faire beaucoup du monde, c’est bien ce qui les inquiète !
Blog de Bruno GOLLNISCH
-
Sur le Mur pour la Paix, on efface la "Quenelle"
Au Mur pour la Paix, sur le Champ-de-Mars, lundi à Paris, nettoyage d'une inscription "Quenelle" -le salut de reconnaissance de Dieudonné dans lequel ses détracteurs voient un