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  • Dieudonné à Nantes: la famille Klarsfeld appelle à manifester

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    Alors que doit donner jeudi un spectacle au Zénith de Nantes (Loire-Atlantique, la famille Klarsfeld appelle à manifester pour en demander l'interdiction au nom des Fils et filles des déportés juifs de . Serge et Beate Klarsfeld, le couple de "chasseurs de nazis", et leur fils seront eux-mêmes présents sur place mercredi à 18 heures pour dénoncer les dérapages antisémites répétés de l'humoriste.

     

     

     

    Plusieurs maires des villes se trouvant sur le chemin de la tournée qu'il entame début janvier à Nantes ont demandé que ses spectacles soient interdits: outre Nantes, Marseille, Limoges en début de semaine, puis Nancy et Metz jeudi ou encore Tours vendredi. En début de semaine à Nantes, entre 4.500 et 5.000 places avaient été vendues sur les 6.000 disponibles, selon la direction du Zenith.



      Arno Klarsfeld a appelé les Français à manifester contre tous ses spectacles. «Il est légitime et normal, a-t-il expliqué, quand quelqu'un tient des discours antisémites et dit que pas assez de juifs ont été gazés dans les chambres à gaz, que des gens se lèvent pour manifester». «Les gens qui vont voir Dieudonné y vont pour entendre casser du juif, il fédère les antisémites de tous bords, qu'ils soient islamistes, d'ultra-gauche ou du noyau de l'extrême-droite, a-t-il encore estimé. Ses spectacles sont donc des meetings politiques à caractère antisémite».

    Arno Klarsfeld a, en outre, «remercié Manuel Valls pour ses prises de position». Le ministre de l'Intérieur étudie depuis la semaine passée la possibilité de faire interdire les spectacles de Dieudonné à la suite de propos antisémites contre le journaliste de France Inter Patrick Cohen, sur lesquels le parquet de Paris a ouvert une enquête. Plusieurs fois été condamné pour des propos jugés racistes ou antisémites, Dieudonné doit à l'Etat 65.000 euros issus de ses amendes, dont plus de 37.000 euros en condamnations définitives qu'il n'a pas réglées. «L'organisation frauduleuse d'insolvabilité est punie par la loi», a rappelé la ministre de la Justice Christiane Taubira dans une tribune publiée par le Huffington Post.

    Selon une source judiciaire, l'humoriste a déposé plainte mardi au commissariat du XIe arrondissement pour «menaces réitérées de destruction du théâtre de la Main d'Or», où il se produit à Paris, et «menaces de violences». L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

     

    LeParisien.fr - 04 01 14

  • Galette des rois : les petits brestois privés de couronne

      

    04/01/2014 – VIDÉO FRANCE3 - La ville de Brest a décidé de retirer dans les écoles de la ville les couronnes, qui accompagnent traditionnellement la galette des rois. La référence serait trop chrétienne. Source : bretagne.france3.fr Le Maire de Brest est François Cuillandre, membre du Parti socialiste.

  • Les champs de mort de Gaza, des champs d'expérimentation de nouvelles armes ?

    Cliquer: http://www.alterinfo.net/Les-champs-de-mort-de-Gaza-des-champs-d-experimentation-de-nouvelles-armes_a98249.html

  • Pour la première fois, des Roms voteront

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    Villeurbanne (Rhône)

    Catherine Lagrange | Publié le 3 janv. 2014, 07h00

     
     
    Villeurbanne (Rhône), hier. Calin (en vert) et sa femme Marianna voteront en mars. (LP/Catherine Lagrange.)
     

     

          
    Avec une centaine de Roumains, Calin, Gabriella, Sorin et Mirella campent dans un bidonville installé le long du périphérique à Villeurbanne. En mars, c’est dans cette ville qu’ils iront voter aux municipales puis en mai pour les européennes. Ils sont vingt-deux à avoir pris, lundi (veille de la clôture des inscriptions), le chemin de la mairie pour aller s’inscrire sur les listes électorales. La loi accorde ce droit aux citoyens européens, et ils seront les premiers Roms, en à en profiter.

    Calin, 27 ans, père de trois enfants, vit depuis dix ans en , passant de campements en squats au gré des expulsions. Dans un français approximatif appris aux cours dispensés au centre social du quartier, il dit vouloir voter « pour être mieux intégré ». « Je voudrais un travail dans le bâtiment, ou le ménage, ou éboueur… je peux tout faire », répète celui qui dit vivre « de la manche » et des dons de nourriture, de vêtements et même de bois de chauffage déposés par les automobilistes qui s’arrêtent le long du périph. Il ne sait pas encore pour qui il votera, mais assure qu’il étudiera les propositions de tous les candidats. Marianna, 25 ans, sa femme, ira voter elle aussi pour que ses enfants, scolarisés à Villeurbanne, aient « une meilleure vie ». Florin, qui fait traduire ses propos par un camarade, attend aussi beaucoup de ce vote : « J’espère qu’on attirera l’attention des élus, mais je ne sais pas si ça suffira. »

    Une attestation de domicile

    Pour obtenir cette carte d’électeur, ils ont dû produire une copie de leur carte d’identité et une attestation de domicile. Ils l’ont obtenue de la mairie en tant que bénéficiaire de l’aide médicale d’Etat (AME). Et en remercient aujourd’hui le maire, sans savoir que celui-ci, Jean-Paul Bret (PS), a signé le 29 septembre avec quinze élus une tribune soutenant la politique de Manuel Valls favorable au retour des Roms en Roumanie!

    Ces Roumains ont été accompagnés dans leurs démarches par le Mrap, l’association antiraciste. Jean-Philippe, militant du Mrap, y voit « une façon de démontrer symboliquement aux pouvoirs publics que les Roms sont des citoyens à part entière et qu’il faut cesser de les considérer comme des espèces de pions qu’on déplace entre la France et la Roumanie pour faire de la politique du chiffre qui n’est pas assumée. »
     
    Le Parisien
     
    NdB: Pour voter en France, il semble donc qu'il ne soit pas nécessaire de savoir parler français... De toute manière, ne sachant ni lire ni écrire, ils voteront pour qui on leur dira de voter.

  • La mort prochaine d'Ariel Sharon, un non événement

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    L’ancien premier ministre de l’entité sioniste Ariel Sharon se trouve actuellement dans un état critique.

    En soi, ce n’est pas une information importante: ce criminel non repenti était de toute façon hors d’état de nuire depuis le début de son état comateux il y a un peu plus de huit ans.

    L’information vraiment intéressante au moment de l’annonce de son décès sera la liste des chefs d’Etat e de gouvernement qui se fendront d’un message de condoléances ou d’hommage à l’intention de la famille de cet assassin et des autorités sionistes.

    Il faudra regarder aussi attentivement la teneur de ces messages, en particulier de celui qu’adressera éventuellement François Hollande ou un de ses ministres.

    On n’oubliera pas en  l’hommage rendu par M. Hollande à l’occasion du décès de cet autre criminel non repenti qu’était Yitzhak Shamir, un terroriste à l’idéologie très proche de celles incarnées par les régimes fascistes en Italie et en Allemagne jusqu’en 1945.

    Le boulot de (re)dorage de blason a commencé et c’est un ancien du Betar qui s’y colle.

    http://mounadil.wordpress.com/ 

    ALTERINFO - 04 01 14

  • La campagne contre Dieudonné vue par Diana Johnstone pour le magazine américain Counter Punch

     


    Tribune libre Mounadiloun

    Diana Johnstone

    Diana Johnstone

    Un bon article très remarqué de Diana Johnstone sur les développements autour du geste de la quenelle popularisé par l’humoriste Dieudonné.

    L’article est publié par Counter Punch, un magazine américain de gauche, c’est-à-dire extrémiste dans la terminologie politique en vigueur aux Etats Unis, pays où dominent traditionnellement un centre gauche et un centre droit.

    Je n’en ferai pas de commentaires même si ce n’est pas l’envie de le faire qui manque.

    La tentative de museler Dieudonné M’Bala M’Bala

    la Bête Noire [en français dans le texte, NdT] de l’establishment français

    par DIANA JOHNSTONE à Paris, Counter Punch (USA) 1er janvier 2014 traduit de l’anglais par Djazaïri

    Les médias traditionnels et les politiques commencent la nouvelle année avec une résolution partagée pour 2014 : museler définitivement un comédien franco-africain qui devient trop populaire auprès des jeunes gens.

    Entre Noël et la Saint-Sylvestre, ce n’est personne d’autre que le Président de la République, François Hollande qui, lors d’une visite en Arabie Saoudite pour de (très grosses) affaires commerciales, a déclaré que son gouvernement devait trouver un moyen d’interdire des spectacles de l’humoriste Dieudonné M’Bala M ‘ Bala, ainsi qu’a appelé à le faire le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls.

    Le leader du parti conservateur d’opposition, l’UMP Jean-François Copé, a fait immédiatement chorus en apportant un «soutien total» à la réduction au silence de l’incontrôlable comédien.

    Au milieu de ce choeur médiatique unanime, l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur a écrit en éditorial que Dieudonné est «déjà mort,» lessivé, fini. La rédaction débattait ouvertement de la meilleure tactique entre essayer de le faire emprisonner pour «incitation à la haine raciale», l’annulation de ses spectacles sur la base de potentielles «menaces de trouble à l’ordre public,» ou l’exercice de pressions en menaçant les communes de diminuer le montant des subventions pour la culture si elles l’autorisent à se produire.

    L’objectif de Manuel Valls, le patron de la police nationale, est clair, mais le pouvoir tâtonne quant à la méthode.

    La quenelle a un effet dévastateur sur Manuel Valls

    La quenelle a un effet dévastateur sur Manuel Valls

    Le cliché méprisant qui est constamment répété est que «Dieudonné ne fait plus rire personne.»

    En réalité, c’est le contraire qui est vrai. Et c’est là le problème. Dans sa récente tournée dans les villes françaises, des vidéos montrent de grandes salles archi-combles pliées de rire devant leur humoriste préféré. Il a popularisé un geste simple qu’il appelle la «quenelle.» Ce geste est imité par des jeunes gens dans toute la France. Elle veut dire tout simplement et à l’évidence : on en a marre.

    Pour inventer un prétexte pour détruire Dieudonné, la principale organisation juive, le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, équivalent français de l’AIPAC) et la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), qui jouit de privilèges particuliers dans le droit français (la journaliste parle du droit de se porter partie civile, NdT) ont sorti une histoire extravagante pour qualifier Dieudonné et ceux qui le suivent de «nazis.» La quenelle n’est selon toute évidence qu’un geste grossier signifiant à peu près «dans ton cul» avec une main placée en haut de l’autre bras pointé vers le bas pour préciser la longueur de la quenelle.

    Mais pour le CRIF et la LICRA, la quenelle est «un salut nazi à l’envers». (On n’est jamais assez «vigilant» quand on cherche un Hitler caché)

    Comme quelqu’un l’a remarqué, un «salut nazi à l’envers» peut tout aussi bien être considéré anti-nazi. Si encore le geste a quelque chose à voir avec Heil Hitler. Ce qui n’est manifestement pas le cas.

    Mais le monde des médias reprend cette affirmation, en signalant tout du moins que «certains considèrent la quenelle comme un salut nazi à l’envers. » Peu importe si ceux qui pratiquent ce geste n’ont aucun doute sur ce qu’il veut dire : N…e le système !

    Mais jusqu’à quel point le CRIF et la LICRA sont-ils «le système» ?

    La France a un grand besoin de rire 

    L’industrie française est en train de disparaître, avec des usines qui ferment les une s après les autres. L’imposition des citoyens à faibles revenus est à la hausse, pour sauver les banques et l’euro. La désillusion vis-à-vis de l’Union européenne est de plus en plus forte. Les règles de l’UE empêchent toute action sérieuse pour améliorer l’état de l’économie française. Pendant ce temps, les politiciens de gauche et de droite continuent leurs discours creux, émaillés de clichés sur les «droits de l’homme» – en grande partie comme prétexte pour aller à la guerre au Moyen-Orient ou pour des diatribes contre la Chine et la Russie. Le pourcentage d’opinions positives sur le président Hollande a dégringolé à 15%. Pourtant les gens votent, avec pour résultat les mêmes politiques, décidées par l’UE.

    Pourquoi alors la classe dirigeante concentre-t-elle sa vindicte sur «l’humoriste le plus talentueux de sa génération » (ainsi que le reconnaissent ses confrères, même quand ils le dénoncent)?

    La réponse en bref est probablement que la popularité montante de Dieudonné auprès de la jeunesse illustre un accroissement de l’écart entre générations. Dieudonné fait rire aux dépends de l’ensemble de l’establishment politique. Ce qui a eu pour conséquences un torrent d’injures et de démarches pour interdire ses spectacles, le ruiner financièrement et même le faire aller en prison. Les attaques verbales fournissent le contexte propice à des agressions physiques contre lui. Il y a quelques jours, son assistant Jacky Sigaux a été agressé physiquement en pleine journée par plusieurs hommes masqués devant la mairie du 19ème arrondissement – juste en face du parc des Buttes Chaumont. Il a déposé plainte.

    Mais quelle protection peut-on espérer de la part d’un gouvernement dont le ministre de l’intérieur, Manuel Valls – en charge de la police – a promis de trouver les moyens de faire taire Dieudonné ?

    Cette affaire est importante mais il est pratiquement certain qu’elle ne sera pas traitée correctement dans les médias hors de France – exactement comme elle n’est pas traitée correctement dans la presse française qui est la source de presque tout ce qui est rapporté à l’étranger. Les problèmes liés à la traduction, une part de malentendus et de contrevérités ajoutent à la confusion.

    Pourquoi le haïssent-ils ?

    Dieudonné M’Bala M’Bala est né dans la banlieue parisienne il y a 48 ans Sa mère était une blanche originaire de Bretagne, son père était un Africain originaire du Cameroun. Ce qui devrait faire de lui l’enfant-modèle du «multiculturalisme» que l’idéologie dominante de la gauche affirme promouvoir. Et durant la première partie de sa carrière, en duo avec son ami juif Elie Semoun, il était exactement ça : il faisait campagne contre le racisme, concentrant ses attaques sur le Front National allant même jusqu’à se présenter aux élections municipales contre une candidate du Front National à Dreux, une cité dortoir à environ 90 kilomètres à l’ouest de Paris où il réside. Comme les meilleurs humoristes, Dieudonné a toujours ciblé les événements de l’actualité, avec un engagement et une dignité peu courants dans la profession. Sa carrière était florissante, il jouait dans des films, était invité à la télévision et travaillait désormais en solo. Très bon observateur, il excelle dans des imitations assez subtiles de divers types de personnalités et groupes ethniques, des Africains aux Chinois.

    Il y a dix ans, le 1er décembre 2003, en tant qu’invité dans une émission de télévision traitant d’actualité intitulée «On ne peut pas plaire à tout le monde,» un nom tout à fait approprié, Dieudonné était arrivé sur le plateau sommairement déguisé en «converti au sionisme extrémiste», suggérant aux autres de «rejoindre l’axe du bien israélo-américain. ». Cette mise en cause relativement modérée de « l’axe du mal » de George W. Bush semblait complètement dans l’air du temps. Ce sketch se terminait par un bref salut «Isra-heil». On était loin du Dieudonné des débuts mais l’humoriste populaire avait été néanmoins salué avec enthousiasme par les autres comédiens tandis que le public présent sur le plateau lui avait fait une standing ovation.

    C’était dans la première année de l’attaque américaine contre l’Irak à laquelle la France avait refusé de s’associer, ce qui avait amené Washington à rebaptiser ce qu’on appelle là-bas « french fries » (belges en réalité) en «freedom fries» .

    Puis les protestations ont commencé à arriver, concernant particulièrement le geste final vu comme posant une équivalence entre Israël et l’Allemagne nazie.

    « Antisémitisme ! » criait-on même si la cible du sketch était Israël (et les Etats Unis et leurs alliés au Moyen Orient). Les appels se multipliaient pour interdire ses spectacles, le poursuivre en justice, détruire sa carrière. Dieudonné a essayé d’expliquer que son sketch ne visait pas les Juifs en tant que tels mais, à la différence d’autres avant lui, il n’a pas présenté d’excuses pour une offense qu’il considère ne pas avoir commise.Pourquoi n’y-a-t-il pas eu de protestations de la part des Africains dont il s’est moqué ? Ou des Musulmans, ou des Chinois ? Pourquoi une seule communauté a-t-elle réagi avec autant de rage ?

    A commencé alors une décennie d’escalade. La LICRA entama une longue série d’actions en justice contre lui (« incitation à la haine raciale »), les perdant au début mais ne relâchant pas la pression. Au lieu de céder, après chaque attaque Dieudonné a poussé plus avant sa critique du « sionisme », Dans le même temps, Dieudonné était graduellement exclu des studios de télévision et traité comme un paria par les médias grand public. C’est seulement la profusion récente sur internet d’images montrant de jeunes gens en train de faire le geste de la quenelle qui a poussé l’establishment à conclure qu’une attaque frontale serait plus efficace que d’essayer de l’ignorer.

    L’arrière-plan idéologique

    Pour essayer de comprendre la signification de l’affaire Dieudonné, il est nécessaire d’appréhender le contexte idéologique. Pour des raisons trop complexes pour qu’on les présente ici, la gauche française – la gauche dont la préoccupation principale était autrefois le bien-être des travailleurs, l’égalité sociale, l’opposition aux guerres d’agression, la liberté d’expression – n’existe pratiquement plus. La droite a gagné la bataille décisive de l’économie avec le triomphe de politiques qui favorisent la stabilité monétaire et les intérêts du capital financier international (le « néolibéralisme »). Comme prix de consolation, la gauche jouit d’une certaine prééminence idéologique basée sur l’anti-racisme, l’anti-nationalisme et l’engagement en faveur de l’Union Européenne – et même de l’hypothétique « Europe sociale » qui s’éloigne à grands pas pour rejoindre le cimetière des rêves disparus. En fait, cette idéologie coïncide parfaitement avec une mondialisation fondée sur les exigences du capitalisme financier international.

    En l’absence de toute véritable gauche sociale et économique, la France a sombré dans une sorte de «politique de l’identité » qui fait à la fois l’éloge du multiculturalisme et réagit avec véhémence contre le «communautarisme », c’est-à-dire l’affirmation de n’importe quel particularisme jugé indésirable. Mais certains particularismes ethniques sont encore moins les bienvenus que d’autres. Le voile islamique a été d’abord interdit dans les écoles, et les demandes pour le faire interdire dans l’espace public se font de plus en plus pressantes. Le niqab et la burqa, quoique rares, ont été interdits par une loi. Des controverses éclatent sur la nourriture halal dans les cantines, les prières sur la voie publique, tandis que des caricatures raillent régulièrement l’Islam. Quoi qu’on puisse penser de tout ça, la lutte contre le communautarisme peut être vue par certains comme dirigée contre une communauté en particulier. Dans le même temps, les dirigeants politiques français ont pris la tête de ceux qui appellent à la guerre dans des pays musulmans comme la Libye et la Syrie tout en affichant leur dévotion pour Israël.

    En même temps, une autre communauté fait l’objet d’une sollicitude de tous les instants. Ces vingt dernières années, alors que la pratique religieuse et l’engagement politique ont considérablement décliné, l’holocauste, appelé Shoah en France, est devenu progressivement une sorte de religion d’Etat. Les écoles commémorent la Shoah chaque année, elle domine de plus en plus dans une conscience historique en recul sous les autres aspects tout comme nombre d’approches en sciences humaines. En particulier, de tous les événements de la longue histoire de France, le seul protégé par une loi est la Shoah.. La loi dite Gayssot prohibe tout questionnement sur l’histoire de la Shoah, une interférence absolument sans précédent avec la liberté d’expression. En outre, certaines associations comme la LICRA, se sont vues accorder le privilège de pouvoir poursuivre des individus en justice sur la base de « l’incitation à la haine raciale » (interprétée de manière très large et inégale) avec la possibilité d’encaisser des dommages et intérêts au nom de la « communauté insultée ». En pratique, ces lois servent surtout à poursuivre «l’antisémitisme» présumé et le «révisionnisme» par rapport à la Shoah. Même si elles sont souvent rejetées par les tribunaux, de telles actions en justice participent du harcèlement et de l’intimidation. La France est un des rares pays où le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre la colonisation israélienne peut aussi être attaqué devant les tribunaux pour «incitation à la haine raciale.»

    Organisation violente, la Ligue de Défense Juive (LDJ), illégale aux Etats Unis et même en Israël, est connue pour avoir saccagé des librairies ou frappé des individus isolés, parfois âgés. Quand les agresseurs sont identifiés, la fuite en Israël est une bonne porte de sortie. Les victimes de la LDJ n’inspirent jamais dans l’opinion publique quoi que ce soit de comparable à l’indignation publique massive quand un citoyen juif est victime d’une agression gratuite. Par ailleurs, les politiciens se rendent au dîner annuel du CRIF avec le même zèle que ceux des Etats Unis pour aller au dîner de l’AIPAC -pas pour financer leurs campagnes électorales mais pour prouver la bienveillance de leurs sentiments.

    La France possède la plus importante communauté juive d’Europe occidentale, une population qui a en grande majorité échappé à la déportation pendant l’occupation allemande au cours de laquelle les immigrés juifs avaient été expulsés vers les camps de concentration. En plus d’une communauté juive établie depuis très longtemps, il y a beaucoup de nouveaux venus originaires d’Afrique du Nord. Tout cela contribue à une population aux succès très dynamiques, très présente dans les professions les plus visibles et les plus populaires (le journalisme, le show business ainsi que la science et la médecine entre autres)

    De tous les partis politiques français, le Parti Socialiste (en particulier via le Parti Travailliste de Shimon Peres qui est membre de l’Internationale Socialiste) est celui qui a les liens historiques les plus étroits avec Israël. Dans les années 1950, quand la France combattait le mouvement de libération nationale algérien, le gouvernement français (via Peres) avait contribué au projet israélien de production d’armes atomiques. Aujourd’hui, ce n’est pas le Parti Travailliste qui gouverne Israël mais l’extrême droite. La récente visite amicale faite par Hollande à Benjamin Netanyahou a montré que la dérive droitière de la vie politique en Israël n’a absolument pas tendu les relations – qui semblent plus étroites que jamais.

    Il n’empêche que la communauté juive est très petite en comparaison du grand nombre d’immigrés arabes venus d’Afrique du Nord ou des immigrés noirs originaires des anciennes colonies françaises en Afrique. Il y a quelques années, Pascal Boniface, un intellectuel de renom membre du PS, avait prudemment averti les dirigeants du parti que leur biais en faveur de la communauté juive pourrait finir par causer des problèmes électoraux. Cet avertissement qui figurait dans un document d’analyse politique avait provoqué un tollé qui lui avait presque coûté sa carrière.

    Mais le fait demeure : il n’est guère difficile pour les français d’origine arabe ou africaine d’avoir le sentiment que le «communautarisme » qui a vraiment de l’influence est le communautarisme juif.

    Les usages politiques de l’holocauste

    Norman Finkelstein a montré il y a quelques temps que l’holocauste peut être exploité à des fins pour le moins dénuées de noblesse : comme extorquer des fonds à des banques suisses. La situation en France est cependant très différente. Il ne fait guère de doute que les rappels constants de la Shoah fonctionnent comme une sorte de protection pour Israël contre l’hostilité que génère le traitement infligé aux palestiniens. Mais la religion de l’holocauste a un autre impact politique plus profond qui n’a pas de relation directe avec le destin des Juifs.

    Plus que toute autre chose, Auschwitz a été interprété en tant que symbole de ce à quoi mène le nationalisme. La référence à Auschwitz a servi à donner mauvaise conscience à l’Europe, et notamment aux Français si on tient compte du fait que leur rôle relativement marginal dans cette affaire [Auschwitz] avait été une conséquence de la défaite militaire et de l’occupation du pays par l’Allemagne nazie. Bernard-Henri Lévy, l’écrivain dont l’influence s’est accrue dans des proportions grotesques ces dernières années (il a poussé la président Sarkozy à la guerre contre la Libye), avait commencé sa carrière en soutenant que le «fascisme» est l’authentique «idéologie française». Culpabilité, culpabilité, culpabilité. En faisant d’Auschwitz l’événement le plus significatif de l’histoire contemporaine, un certain nombre d’écrivains et de personnages publics justifient par défaut le pouvoir croissant de l’Union Européenne en tant que remplacement indispensable des nations européennes intrinsèquement «mauvaises.» Plus jamais Auschwitz ! Dissoudre les Etats nations dans une bureaucratie technocratique libérée de l’influence émotionnelle de citoyens qui pourraient ne pas voter correctement. Vous vous sentez français ? Ou allemand ? Vous devriez en éprouver de la culpabilité – à cause d’Auschwitz.

    Les Européens sont de moins en moins enthousiastes devant l’UE car elle ruine leurs économies et leur retire tout contrôle démocratique sur elles. Ils peuvent voter pour le mariage gay, mais pas pour la moindre mesure keynésienne et encore moins socialiste. La culpabilité pour le passé est néanmoins supposée maintenir leur fidélité à l’égard du rêve européen.

    Les fans de Dieudonné, si on en juge par les photos, semblent être en majorité des hommes jeunes, âgés entre 20 et 30 ans. Ils sont nés deux bonnes générations après la seconde guerre mondiale. Ils ont passé leurs vies à entendre parler de la Shoah. Plus de 300 écoles parisiennes arborent une plaque commémorant le sort funeste d’enfants juifs déportés dans les camps de concentration nazis. Quel peut bien être l’effet de tout ça ? Pour beaucoup de ceux qui sont nés longtemps après ces terribles événements, il semble que tout le monde est supposé se sentir coupable – si ce n’est pas pour ce qu’ils n’ont pas fait, alors c’est pour ce qu’ils auraient été supposés avoir fait s’ils en avaient eu la possibilité [s'ils avaient vécu à l'époque, NdT].

    Quand Dieudonné a transformé Chaud Cacao, une vielle chanson «tropicale» un peu raciste, en Shoah Ananas, le refrain a été repris en masse par les fans de Dieudonné. J’ose croire qu’ils ne se moquent pas de la véritable Shoah mais plutôt de ceux qui leur rappellent tout le temps des événements qui sont supposés les faire se sentir coupables, insignifiants et impuissants. Une bonne partie de cette génération en a assez d’entendre parler de la période 1939 – 1945 alors que son propre avenir est sombre.

    Personne ne sait quand s’arrêter 

    Dimanche dernier, Nicolas Anelka, un footballeur très connu d’origine afro-belge [la famille d'Anelka est en fait originaire des Antilles, NdT] qui évolue en Angleterre a fait une quenelle après avoir marqué un but – en signe de solidarité avec son ami Dieudonné M’Bala M’Bala. Suite à ce geste simple et à la base insignifiant, le tumulte a atteint de nouveaux sommets.

    A l’Assemblée Nationale française, Meyer Habib représente les «Français de l’étranger» – dont 4 000 Israéliens d’origine française [plus de 78 000 inscrits sur les registres électoraux en réalité, NdT]. Lundi dernier, il a twitté «La quenelle d’Anelka est intolérable ! Je vais déposer une proposition de loi pour punir ce nouveau salut nazi pratiqué par les antisémites.»

    Meyer Habib

    Meyer Habib

    La France a adopté des lois pour « punir l’antisémitisme » [aucune de ces lois ne concerne exclusivement l'antisémitisme, NdT]. Le résultat est à l’opposé. De telles dispositions tendent simplement à confirmer la vieille idée selon laquelle «les juifs dirigent le pays» et participent à la montée de l’antisémitisme. Quand de jeunes français voient un Franco-israélien essayer de transformer en délit un simple geste, quand la communauté juive se mobilise pour interdire leur humoriste préféré, cela ne peut que faire monter l’antisémitisme et même encore plus rapidement.

    Il reste que dans cette escalade le rapport de forces est très inégal. Un humoriste n’a pour armes que des mots et des fans qui pourraient bien se disperser quand la situation va se corser. De l’autre côté se trouvent l’idéologie dominante et le pouvoir de l’Etat.

    Dans ce genre de conflit, la paix civile dépend de la sagesse et de la capacité de ceux qui ont le plus de pouvoir à faire montre de retenue. S’ils n’agissent pas en ce sens, alors cela pourrait être un jeu sans vainqueurs.

    http://mounadil.wordpress.com/

    Source Article from http://reseauinternational.net/2014/01/03/la-campagne-contre-dieudonne-vue-par-diana-johnstone-pour-le-magazine-americain-counter-punch/

    ALTERMEDIA

  • "Quenelle": Valls bien entouré à Millau le 21 septembre 2013

     

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    Une photo du ministre de l'Intérieur entouré de jeunes réalisant le geste controversé circule sur les réseaux sociaux.

    La photo date du 21 septembre 2013. À l'époque, la «quenelle» n'est encore un geste dont seuls les fans de Dieudonné, ou presque, connaissent l'existence. À Millau, des jeunes en ont profité pour poser en toute impunité au côté de Manuel Valls.

    Le ministre de l'Intérieur était en déplacement dans l'Aveyron pour inaugurer le nouveau Parc des Sports de la ville, à l'invitation du maire Guy Durand. Une «fête populaire» ouverte à tous les habitants avait alors été organisée, en présence du ministre. C'est à cette occasion que les cinq jeunes ont pu approcher Manuel Valls et se faire prendre en photo en réalisant discrètement le geste de la quenelle.

    Yahoo!Actu

  • Marseille : des coups de couteau au visage en pleine rue

     

     
    Marseille / Publié le Samedi 04/01/2014 à 05H59
     

    Un sans papiers est soupçonné d'avoir agressé une jeune femme en pleine nuit, rue Sainte, le 20 décembre.

    Faits Divers - Justice - Actualités - Marseille : des coups de couteau au visage en pleine rue
     

    Olga tourne le dos au box. Elle ne supporterait pas de croiser le regard de Mohsen Msali, un Tunisien sans papiers, soupçonné de l'avoir agressée, en pleine nuit, rue Sainte, le 20 décembre. Une agression dont la jeune fille porte une vilaine cicatrice sur la pommette droite ; la blessure a nécessité vingt-cinq points de suture. Magistrats et avocats s'accordent vite à reconnaître que la procédure de comparution immédiate n'est pas adaptée à ce dossier "qui sort de l'ordinaire". Le procureur Jean-Yves Lourgouilloux considère ainsi qu'"il y a plus de points d'interrogation que de réponses". Finalement, Mohsen Msali a été présenté, hier en fin de journée, à un juge d'instruction pour une mise en examen, pour tentative de meurtre, semblait se diriger le parquet.

    Le Tunisien qui dit être né à Sfax en 1980 a été interpellé jeudi dans un supermarché. Depuis l'agression d'Olga, à minuit le 20 décembre, tous les policiers marseillais étaient à la recherche de cet agresseur qui avait laissé tomber sur les lieux son portable contenant ses photos. La nuit des faits, Olga remontait la rue Breteuil pour s'engager rue Sainte, lui venait en sens inverse. Sous la menace d'un couteau, il n'aurait pas demandé de l'argent, juste lancé : "Reste tranquille, j'ai une arme. Viens avec moi !" Une main s'était serrée sur le bras de la jeune femme, frappée au ventre avec un objet que le prévenu dit être un coupe-ongles. Un passant avait mis l'agresseur en fuite. Mohsen Msali conteste la possession d'un couteau. Il explique être arrivé d'Italie avec 600 €, avoir vécu dans la rue. Peu avant l'agression d'Olga, il assure s'être fait dérober ses affaires et son argent : "J'étais énervé, ivre, j'avais peur que mes agresseurs me retrouvent, peur de la police n'ayant pas de papiers". À propos des faits, il évoque "un malentendu" : "Je lui ai demandé mon chemin. Elle a fait mine de m'ignorer, elle avait des écouteurs sur les oreilles. Je lui ai dit : 'Excuse-moi, je veux parler avec toi.' Ce qui m'a énervé, c'est qu'elle m'a ignoré, j'ai pris ça pour du mépris". Deux semaines plus tard, Olga apparaît toujours aussi terrorisée.

    L'instruction aura à vérifier l'état de santé psychique du prévenu, savoir avec quelle arme ont été causées les blessures (coupe-ongles ? couteau ?) et rechercher d'éventuels antécédents, l'identité du prévenu n'étant que celle qu'il a lui même donnée. Me Philippe Daumas, partie civile pour Olga considérait en outre comme insuffisante la qualification de violences aggravées.

    La Provence

  • Irak, 10 ans après Saddam : la ville de Fallouja est aux mains d’al-Qaïda

     

    Lors de son simulacre de procès, Saddam Hussein avait averti ses bourreaux occidentaux sur les risques incalculables qui menaçaient la paix suite à la déstabilisation de l’Irak. Dix ans après, tout le monde peut se rendre compte comme il avait raison.

    Une décennie après la chute de Saddam Hussein grâce aux bons offices de l’administration US et de ses valets occidentaux et saoudiens, on apprend que le gouvernement irakien mis en place par Washington a perdu le contrôle de la ville de Fallouja, qui est actuellement aux mains de combattants liés à al-Qaïda.

    Fallouja serait sous le contrôle total d’al-Qaïda en Irak dont les cousins en Syrie, le Front al-Nosra, continue à être soutenu par les pays hostiles au régime laïc de Bashar al-Assad, tels que l’Arabie saoudite et… la France de François Hollande !

    Plusieurs groupes armés islamistes liés à la nébuleuse al-Qaïda contrôlent aussi, depuis jeudi, plusieurs secteurs de Ramadi, situé à 100 km à l’ouest de Bagdad.

    Les villes de Fallouja et de Ramadi avaient été des bastions de l’insurrection après l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Dix ans après la destruction de l’Irak par la volonté des idéologues néo-conservateurs occidentalistes, force est de constater que ce pays est devenu un nid de vipères islamistes qui, demain, sera une menace évidente pour non seulement l’ensemble des pays de la région qui ne sont pas wahhabites, mais aussi et surtout pour les pays du continent européen.

    NPI

  • A propos du pape « marxiste »

     

    Sur le site Benoît et moi on trouvera la traduction d’un article de Vatican Insider intitulé Pape "marxiste", les dollars des philanthropes américains en péril.

    On sait que de nombreux membres de la droite américaine ont vivement réagi à l’exhortation apostolique Evangelii gaudium, certains accusant le pape d’être « marxiste ». Et l’on sait la réaction du pape : « Je ne suis pas marxiste, mais j’ai rencontré de nombreux marxistes qui sont des gens très bien. »

    A priori il n’y a rien de plus, dans la dénonciation par François des excès du capitalisme, que ce qu’il y avait chez Jean-Paul II ou Benoît XVI. Sauf toutefois qu’il y a son insistance quasi quotidienne sur la « mondialisation de l’indifférence », « les périphéries », « les pauvres », les « marginalisés », « l’Eglise pauvre pour les pauvres », etc.

    Donc les riches sont méchants. Et on lit dans l’exhortation apostolique: « La culture de la prospérité a rendu les riches incapables de ressentir de la compassion pour les pauvres. »

    Une phrase qui ne passe pas chez les riches Américains catholiques qui donnent des sommes considérables pour la lutte contre la pauvreté et pour les œuvres de l’Eglise en général. Et, dit l’article, « si les robinets des philanthropes catholiques américains se fermaient, il serait très difficile de les remplacer, pour financer des activités visant à aider les pauvres »…

    A propos du pape « marxiste », Benoît et moi cite un propos du livre Le Pape François, Je crois en l'homme :

    « Il est vrai que j'étais, comme toute ma famille, un catholique pratiquant. Mais mon esprit n'était pas exclusivement tourné vers les problèmes religieux, je m'intéressais aussi à la politique, même si cela ne dépassait pas le plan intellectuel. Je lisais Nuestra Palabra, Propositos, une publication du Parti communiste. (...) Ces lectures ont contribué à ma formation politique, mais je n'ai jamais été communiste. »

    Etrange confession : comment peut-on considérer que la lecture habituelle de publications communistes peut contribuer à la formation politique, alors qu’il s’agit d’une déformation permanente, fondée sur le mensonge par principe ?

    On remarque que la citation est coupée. Dommage, car voici ce qu’il y a dans la parenthèse : « et j’adorais les articles du dramaturge Leonidas Barletta, qui appartenait au monde de la culture ».

    Propos encore plus étrange. Pourquoi souligner cette évidence qu’un dramaturge appartient au monde de la culture ?

    Parce que Leonidas Barletta n’appartient pas seulement au monde de la culture. C’est le créateur du « Théâtre du peuple », en 1930. Il appartenait au « groupe de Boedo », qui, lit-on ici, « veut changer la société et faire une révolution inspirée de l’expérience bolchevique ».

    C’était un théâtre « très militant », confirme le dramaturge Roberto Cossa : « Le plus important, c’était l’influence de gauche et surtout du Parti communiste. Le Parti communiste n’avait pas d’influence en Argentine. Le seul secteur où il avait de l’influence, c’était le secteur culturel. »

    Et c’est de cela que se nourrissait le jeune Bergoglio, c’est ainsi que, selon ses propres termes, il se « formait »…

    Blog d'Yves Daoudal

  • Et Yahvé dit : vous avez le droit

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    Le rabbin Nuchem Rosenberg, le seul membre de la communauté de Satmar qui a osé dénoncer les exactions dont étaient victimes les enfants, a été récemment attaqué à l’eau de Javel au beau milieu de Brooklyn
    (Photo : Christian Storm)

     

    New York : dans les bains traditionnels de l’orthodoxie juive, les enfants sont systématiquement violés

    Le rabbin Nuchem Rosenberg – 63 ans, et doté d’une barbe grise – s’est récemment assis avec moi pour m’expliquer ce qui, selon lui, constituait un « viol d’enfants en série » dans les communautés juives fondamentalistes. Il s’est raclé la gorge et m’a prévenu  : « Je vais être cru. »

    Nuchem fait partie des hassidim de Satmar, un mouvement juif orthodoxe bien implanté à Brooklyn. Il a repéré et dénoncé les mikvés qui ne respectaient pas la Torah. Le mikvé est un établissement de bains rituel où les juifs pratiquants se rendent afin de se purifier. Les dévots juifs doivent se laver dans ces bains à de nombreuses occasions  : les femmes s’y rendent après leurs menstrues, et les hommes y font une apparition avant les fêtes religieuses, type Roch Hachana ou Yom Kippour. Beaucoup de dévots s’y purifient aussi avant et après l’acte sexuel, de même qu’avant le chabbat.

    Lors d’une visite à Jérusalem en 2005, le rabbin Rosenberg s’est rendu dans l’un des bains du quartier le plus pieux de la ville, Méa Shéarim. Il raconte  :

    « J’ai ouvert une porte qui donnait sur un bain de vapeur. Il y avait de la buée partout, j’y voyais à peine. Je me suis frotté les yeux et j’ai alors vu un vieil homme de mon âge, avec une longue barbe blanche, assis dans la vapeur. Sur ses genoux, face à lui, se tenait un enfant qui devait avoir dans les 7 ans. Le vieil homme était en train de le sodomiser. »

     

    Lire la suite de l’article sur vice.com

    E&R

  • Ébranler les hommes

    Tribune

     

    Par Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

     

    Il est triste, infiniment triste, d'achever une année sur les pitreries obscènes d'un antisémite multirécidiviste. Faut-il que son talent soit stérile pour qu'il n'ait d'autres motifs pour faire s'esclaffer des esprits irresponsables ou incultes ou pervers, qu'une tragédie, un génocide, un indicible drame, de ceux dont on sait qu'on ne guérira pas, car rien ne nous consolera jamais des enfants dont la destinée s'est interrompue, brusquement ; et avant même cette violence de la mort industrielle, qui ne distingue pas, frappe sans rien connaître de ses victimes, la violence de l'arrachement, de la malnutrition, de la maladie, du désarroi, de cet inconnu irrationnellement hostile, la violence de la révélation de parents démunis qui ne peuvent protéger que par l'amour. 

    CRIF

  • Espagne : gauchistes et musulmans tentent d’interdire une commémoration de la Reconquista

    Publié le 3 janvier 2014

     

     

    03/01/2014 – 14h05
    GRENADE (NOVOpress) - La fête multi-centenaire de la Toma (conquête), qui célèbre la conquête de Grenade (“Reconquista”) par les armées chrétiennes des Rois Catholiques en 1492 est un moment fondateur de la ville.

    La conquête de Grenade est l’aboutissement d’un long conflit de dix années. La disparition du dernier bastion musulman de la péninsule hispanique connaît un retentissement considérable. Quatre jours après la prise effective de la ville et de ses forteresses, les souverains espagnols entrent triomphalement dans Grenade le 6 janvier 1492, jour de l’Épiphanie, par l’une des portes principales de la ville, la Porte d’Elvira. On fait dire la messe dans la mosquée des convertis, consacrée par le nouvel archevêque Hernando de Talavera sous le nom emblématique de Saint Jean des Rois.

    Cette année l’extrême gauche espagnole et leurs alliés musulmans ont tenté de bloquer ces festivités jugées trop nationalistes et islamophobes. La procession a été sifflée et injuriée et il s’en est suivi un face à face tendu avec les habitants qui brandissaient une banderole « Fiers de la Reconquista ».

  • Art dit « contemporain » : arrêtons de financer le glauque et les escrocs

     

    bruno-gollnisch-iphoneL’Agrif de Bernard Antony s’en était félicitée à juste titre, le 21 novembre dernier, «après 5 ans de procédure et grâce au talent de son avocat maître Jérôme Triomphe », l’Alliance a obtenu «la très ferme condamnation de l’exposition atroce l’Infamille et du Frac de Lorraine ». «Le TGI de Metz a condamné ce Frac Lorraine au nom de la protection des mineurs contre des spectacles d’une grande brutalité, portant gravement atteinte à la dignité humaine. Le TGI a déclaré le Président du Frac responsable de l’exposition, condamné le Frac à régler à l’AGRIF un euro symbolique, et 3000 euros plus les dépens. »

    Les Frac, rappelons-le, sont les Fonds régionaux d’art contemporain, des Fonds régionaux d’acquisitions culturelles,  que  Jack Lang a créé en 1982. Un réseau financé par les contribuables, très majoritairement pour promouvoir l’art « moderne » le plus déraciné et contraire à l’identité européenne. Dans le cas qui nous intéresse ici,  le FRAC de Lorraine reçoit 700 000 euros de la Région et 500 000 euros de l’Etat…

     Une victoire qui est aussi celle de l’élue régionale FN Françoise Grolet. Elle  fut la première à réagir à cette exposition scandaleuse que le président socialiste Jean-Pierre Masseret n’a pas voulu interdire, lui a-t-il répondu à l’époque, pour ne pas passer pour un «censeur». Les élus de « droite » UMP avaient préféré quant à eux, regarder ailleurs…« L’Infamille », exposition (gratuite et ouverte aux mineurs) située dans les locaux du Frac Lorraine,  dans  le bel hôtel St Livier à Metz, fut visitée par Françoise qui en livra un compte-rendu éclairant.

     « Dans une salle, l’artiste Gina Pane se taillade les lèvres au rasoir à côté d’un corps nu féminin (sa mère ?). Dans la deuxième salle, deux écrans présentent l’artiste Patty Chang en train d’embrasser sur la bouche sa mère et son père, tous pleurent à chaudes larmes, en fait le film est passé à l’envers et ils sont en train de régurgiter un oignon.»

     «Dans la troisième salle, consacrée à Eric Pougeau, trente-trois mots affichés au mur  (…). Florilège des premières phrases : «Nous allons faire de vous nos putes… vous violer… vous sodomiser et vous crucifier… vous coudre le sexe… vous tuer par surprise… vous pendre et baiser vos cadavres… filmer votre mort… ». Françoise Grolet s’était épargnée la visite de deux autres salles, où des artistes exposaient  «des vidéos mettant en scène des incestes…».

     Cette victoire judiciaire a été saluée par l’élue FN : «j’ai confiance dans la justice de mon pays quand elle pose clairement les limites de ce qu’on peut dire ou pas. J’appelle le peuple français à son tour, lors des élections de 2014, à juger aussi sévèrement les élus qui dilapident leurs impôts, et se font complices de la dégradation de notre société. Les Lorrains et les Messins peuvent compter sur notre vigilance pour défendre la famille, cellule de base de notre société, et l’utilisation judicieuse de l’argent des citoyens».

     Une même volonté exprimée notamment par le directeur de campagne de la liste FN-RBM pour les élections municipales à Reims,  Jean-Claude Philipot. Cela lui a valu une attaque en règle de l’Union-Ardennais le 2 décembre dernier. Le frontiste a en effet osé écrire au sujet des « peintures » exposées par  le  Frac de Champagne-Ardenne qu’il s’agissait de « pseudos œuvres qui pourraient parfois être réalisées par un enfant de 5 ans voire par un animal auquel on aurait mis de la peinture sur les pattes et la queue »…

     « Autant de réalisations poursuit-il, qui viennent engraisser les artistes gauchistes petits copains des uns, ou simplement adulés par les autres (…). Pseudo œuvres d’art (…) dont vous ne voudriez pas dans votre jardin mais devant lesquelles les bobos de la gauche caviar ou plus simplement les snobs s’extasient pour faire moderne et se distinguer de ce peuple qu’ils méprisent et qui trouve affreux  ces machins.» « Mais, au fait, des  œuvres  de ce type sont même installées dans nos rues de Reims (…) Cf les espèces de totem de Christian Lapie disposés en plusieurs endroits de Reims par la municipalité Hazan ».

    Et l’article de L’Union de citer ce commentaire à côté de la plaque de la directrice du Frac, Florence Derieux : «Ce sont des gens (du FN-RBM, NDLR) qui agitent la peur de l’autre et l’intolérance comme arguments de vote. Ils ne changent pas ». « L’intolérance à fleur de peau! » affirme lui aussi le quotidien.  « Le vocabulaire de Jean-Claude Philipot est violent. Le vernis du nouveau style du FN ne tient pas longtemps.(…). N’en déplaise à ceux qui voudraient le faire passer pour un parti normal. Faut-il se réjouir de tels dérapages ? »(sic).

     Le 7 décembre Les Inrocks s’arrêtait sur les propos de Jean-Claude Philippot et la victoire remportée par l ’Agrif et le FN dans l’affaire du Frac Lorraine évoquée plus haut. L’article mis en ligne estimait que les arguments contre l’escroquerie budgétivore d’un certain art contemporain « prennent ici appui sur une relecture toute personnelle d’une histoire de l’art qui aurait sombré dans la décadence avec le mouvement dadaïste (on vous passe les détails), sont les mêmes resservis d’années en années par les détracteurs de l’art contemporain et les fractions extrémistes. Rien de nouveau sous le soleil donc.»

     «(…) Alors on a vraiment changé au FN ? Pas vraiment, si l’on se réfère aux très nombreuses attaques menées depuis des années contre l’art contemporain par des groupuscules d’extrême droite, toutes liées de près ou de loin au FN » ( ???).

     Et les Inrocks de dresser l’’inventaire de la nébuleuse réactionnaire, citant notamment, « la pétition en ligne, contre l’exposition Takashi Murakami (en 2010) au Château de Versailles», «dans laquelle les nombreux signataires  dénonçaient la pollution visuelle, le désordre mental et la vulgarité érigée en prétendue œuvre d’art.» Pétitionnaires «ancrés dans une droite ultraréactionnaire, proche du FN» s’inquiétait gravement Jean-Jacques Aillagon, «à l’époque le Président du Château de Versailles.»

     « Sans oublier les newsletters intempestives (sic)  de Nicole Esterolle, animatrice depuis 2010 du blog Le Stroumpf Emergent qui, dans sa dernière missive postée à l’occasion du Congrès du Cipac, la Confédération des professionnels de l’art contemporain réunie fin novembre à Lyon, dénonçait la volaille bureaucratique caquetante à tout va, asservie aux grands réseaux d’intérêts de pouvoir et d’argent, a complètement dévoyé ou détruit les bons mécanismes de reconnaissance et de légitimation qui ont fait notre patrimoine artistique ».

     Bruno Gollnisch approuve et se félicite de ce sursaut, lui qui bataille pareillement depuis des années contre cette mafia des cultureux qui sont à l’Art véritable ce que les chaines de restauration rapide américanomorphe sont à la gastronomie.

     Nous le notions il y a quelques années sur ce blog, ce prétendu «art contemporain », cette culture à la mode reflètent la pathologie d’une civilisation en déclin. «Art contemporain» qui ne prospère que grâce au matraquage idéologique médiatique, à  l’application proprement subversive, au domaine de l’esthétique et de l’Art du principe Tout égale tout. Un véritable terrorisme intellectuel, relayé et pratiqué par un microcosme parisien érigé en intelligentsia, et qui prétend régenter, selon ses fantasmes,  l’ensemble des goûts de la communauté populaire.

     Nous rapportions les propos d’E. Marsala qui notait  à propos de « la grande mystification de l’art contemporain» que ce qui «distingue fondamentalement » celui-ci de « toutes les formes artistiques antérieures, c’est qu’il n’existe pas sans un copieux discours justificatifs sur ses dogmes, ses rites et ses divinités principales.»

     «Un Caravage, un Titien, un David, un Courbet n’avaient pas  à être expliqués pour s’imposer à tous, Courbet n’avaient pas à être expliqué pour s’imposer à tous, non seulement comme de l’art, mais comme des chefs-d’œuvre. En revanche sans ces discours grotesquement érudits sur l’intention de l’artiste, sa vie, son parcours, ou sa place supposée dans l’histoire de la modernité, un urinoir de Duchamp, une conserve de caca de Piero Manzoni, un aspirateur de Jeff Koons ou une armoire à pharmacie de Damien Hirst ne sont rien d’autres qu’un urinoir, une boîte à merde, un aspirateur et une boîte à pharmacie »…

    Eh bien dans le mesure du possible, le FN fera en sorte que ces faquins, grotesques, prétentieux et vides qui tapent les Français au portefeuille,  cèdent la place à des artistes authentiques, talentueux et « modernes ». Car il y en a, écartés par ce Système des circuits de légitimation, et qui œuvrent loin des coteries car ne se soumettant pas à l’idéologie nihiliste dominante.

    Bruno Gollnisch

  • Une exécution qui dépasse les limites de l'horreur ?

    Corée du Nord : Kim Jong-Un aurait ordonné que son oncle soit dévoré par des chiens

    Cette affaire a créé une onde de choc dans le monde entier, selon le journal Asiareport qui relate les faits d'une incroyable brutalité.

    D’après le rapport, contrairement aux exécutions précédentes de prisonniers politiques qui ont été menées par des pelotons d’exécution avec des mitrailleuses, Jang a été déshabillé et jeté dans une cage, avec ses cinq plus proches collaborateurs. Ensuite, 120 chiens, affamés pendant trois jours, ont été lâchés pour chasser leurs proies jusqu’à ce qu’elles soient complètement dévorées. C’est ce qu’on appelle « quan jue », ou l’exécution par des chiens.

    L'exécution suivie en direct par le leader suprême

    Il semblerait toujours selon ce rapport que l'exécution ait duré une heure et qu'elle ait été suivie en direct par le leader suprême Kim Jong Un et 300 autres membres officiels. Jang Song-Thaek, oncle par alliance du jeune dirigeant Kim Jong-Un, a été arrêté, jugé lors d'un procès express et exécuté le 12 décembre, accusé de complot et de corruption. L'oncle du dirigeant nord-coréen et officieux numéro deux du régime a été exécuté parce qu'il tentait de prendre le contrôle des très lucratives exportations de charbon, a avancé lundi le chef des renseignements sud-coréens.

    Jang Song-Thaek, 67 ans, a servi de mentor à Kim Jong-Un lorsqu'il a pris la succession de son père Kim Jong-Il décédé en décembre 2011. Kim Jong-Un, âgé d'une trentaine d'années, ne semble avoir aucun problème dans le contrôle du pouvoir, deux ans après son arrivée à la tête du pays. L'exécution expresse de ce très haut responsable, fait politique le plus notable en Corée du Nord depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un, a entraîné une purge dans le cercle des proches de l'homme tombé en disgrâce.

     

    Yahoo!Actu - 03 01 14

  • Taubira et la LICRA veulent faire payer à Dieudonné ses amendes pour "incitation à la haine raciale"

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    PARIS (Reuters) - L'Etat doit faire régler à Dieudonné M'Bala M'Bala ses amendes, estime la ministre de la Justice, Christiane Taubira, et la justice vérifie si l'humoriste a organisé son insolvabilité.

    Dieudonné, auquel le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'est attaqué en le qualifiant de "raciste et antisémite", a été condamné sept fois pour incitation à la haine raciale.

    Mais des associations de lutte contre le racisme dénoncent le fait qu'il ne paye pas ses amendes, à l'instar de la Licra, qui a porté plainte en 2011.

    A la suite de cette plainte, le parquet de Paris a ouvert il y a plusieurs mois une information judiciaire pour organisation frauduleuse d'insolvabilité et blanchiment d'argent, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

    Christiane Taubira écrit dans une tribune publiée vendredi sur le site d'informations Huffington Post qu'"il revient aussi à la Justice de veiller à l'exécution de ses décisions".

    Répondant aux accusations de manoeuvre de la part de l'humoriste pour éviter de payer les amendes, elle ajoute que "l'organisation frauduleuse d'insolvabilité est punie par la loi (...) et si elle est avérée, elle doit faire l'objet des diligences nécessaires".

    "Le Trésor public doit être en mesure de procéder, par tous moyens de droit, au recouvrement des sommes dues au regard des décisions de justice", poursuit la ministre de la Justice.

    Pour le président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), Alain Jakubowicz, "il a manifestement organisé son insolvabilité, de façon délibérée, pour échapper à ses créanciers qui ne sont pas seulement les associations mais également et surtout l'Etat".

    "Les condamnations remontent à six, sept, huit ans", a-t-il ajouté sur I>TELE, jugeant "incompréhensible qu'on ait laissé autant d'années des amendes dues au Trésor public impayées".

    L'avocat de Dieudonné, Me Sanjay Mirabeau, a quant à lui assuré sur BFMTV qu'"il n'a jamais eu l'intention de se soustraire aux obligations que lui imposaient les décisions de justice".

    Manuel Valls, qui a reçu le soutien de François Hollande, a annoncé étudier les possibilités juridiques pour faire taire Dieudonné en raison de "risques de troubles à l'ordre public", car une mesure générale d'interdiction s'avère complexe.

    Jean-Baptiste Vey et Gérard Bon, édité par Eric Faye

    Yahoo! Actu - 03 01 14

  • Louis Aliot (FN) invité de Sud Radio : « Nous avons engrangé 50.000 adhérents supplémentaires ! »

     

    Louis Aliot 3

    Le vice-président du Front National, Louis Aliot, chargé de la formation et des manifestations, était l’invité de Sud Radio ce matin. Il s’est exprimé au sujet des futures échéances pour les élections municipales en mars et les européennes en mai.

    Il a aussi réagi à un sondage qui relève que 42 % des Français pourraient choisir de voter pour une liste du Front National.

     

     

  • Hommage à Antoine tué par une racaille : le père fustige le FN !

     

     

    Un rassemblement en hommage à la mémoire d'Antoine, poignardé dans la nuit du Nouvel an dans les jardins du Trocadéro à Paris, a eu lieu ce vendredi. Le Front national était présent. Le père du jeune homme dénonce une "récupération" politique.

                   
    Maxence Kagni
    Le 03/01/2014 à 20:41
        

     

    Le jeune homme a été tué alors qu'il tentait de s'opposer au vol d'un sac à main. (Capture BFMTV)

    Le jeune homme a été tué alors qu'il tentait de s'opposer au vol d'un sac à main. (Capture BFMTV)

     

    Sa mort a provoqué une vive émotion. Vendredi a lieu un rassemblement en hommage à Antoine, 20 ans, qui a été poignardé lors de la nuit du Nouvel an dans les jardins du Trocadéro. Celui-ci a été tué alors qu'il tentait de s'opposer à une tentative de vol du sac à main de son amie.

    Organisé par Wallerand de Saint-Just, le candidat Front National à la mairie de Paris, ce rassemblement n'a pas manqué de créer la polémique. Le père du jeune homme a vivement dénoncé l'initiative tandis que Nathalie Kosciusko-Morizet a refusé de se rendre à cette marche après en avoir fait la promotion sur Twitter.

    "Surtout pas avec le Front National"

    Interrogé par BFMTV, le père d'Antoine a vivement critiqué l'initiative du Front National: "Je me dissocie totalement de cette marche", a-t-il indiqué. Même s'il n'en veut pas à ceux qui ont cru que le rassemblement était organisé dans le seul but de rendre hommage au jeune homme, le père d'Antoine a fustigé l'attitude de Wallerand de Saint-Just.

    "Ce n'est pas du tout comme ça que je vois le deuil de mon fils, surtout pas avec le Front national. Ni avec aucun autre parti de toute manière." "Vous savez mon fils ne vas pas revenir", a déploré le père d'Antoine.

    NKM a refusé de se rendre au rassemblement

    Nathalie Kosciusko-Morizet avait assuré, jeudi, la promotion du rassemblement sur son compte Twitter, rapporte LeLab.fr. Mais la candidate UMP à la mairie de Paris a finalement fait machine arrière dès le lendemain, regrettant une "manipulation" et une "récupération" du Front national".

    Contacté par Le Lab, Wallerand de Saint-Just n'a pas été tendre avec la candidate UMP: "Elle est complètement niaise, tout le monde le sait que c'est moi qui l'ai organisé, ce rassemblement." Il a par ailleurs affirmé que la marche était "simplement quelque chose pour ne pas laisser passer cette affaire dramatique".

    A quelques mois des élections municipales, les esprits s'échauffent donc autour de ce fait-divers particulièrement sensible. Le père d'Antoine, lui, semble bien loin de cette agitation pré-électorale: il a annoncé sa volonté d'"enterrer tranquillement" son fils. Et il annonce souhaiter simplement pouvoir "essayer de faire son deuil".

    BFMTV