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  • La Russie, pays clé pour Total malgré les tensions avec l’Europe

     

     

     

      
     
     

     

    Le patron de Total, Christophe de Margerie, a été tué dans un accident d’avion près de Moscou alors qu’il quittait la Russie, un pays dont le pétrolier français ambitionne de faire sa première source de production d’hydrocarbures d’ici 2020.

    Le groupe, présent en Russie depuis 1991, y affiche déjà une production de 207 000 barils équivalent pétrole par jour (bep/j) en 2013.

    Elle est issue du champ de Kharyaga, dans lequel Total détient une participation de 40% et de sa présence au capital de la société Novatek (18%), qui produit plus de 10% du gaz russe, selon les données communiquées par le groupe français.

    Total est par ailleurs associé à Novatek, ainsi qu’au Chinois CNPC, dans le projet Yamal LNG de construction d’une usine géante de liquéfaction de gaz naturel, en Sibérie.

    Total détient 20% de ce projet, contre 60% pour son partenaire russe et 20% pour CNPC.

    Les tensions entre la Russie et l’Europe nées de la crise ukrainienne n’ont pas réduit les ambitions de Total dans ce pays, à l’image de tous les géants mondiaux du pétrole.

    Le groupe français doit certes revoir le financement du projet Yamal pour faire face aux sanctions économiques prises par les États-Unis qui ont coupé tout accès à des financements en dollar, mais les opérations n’ont pas été interrompues et le projet devrait démarrer comme prévu en 2017, estimait fin septembre le directeur financier du groupe Patrick de La Chevardière.

    En mai dernier, au moment où les relations entre la Russie et l’Europe étaient au plus mal, le pétrolier français s’est également associé au russe Lukoïl pour explorer et exploiter les immenses réserves de pétrole de schiste du gisement de Bazhenov en Sibérie occidentale.

    D’autres projets sont actuellement en développement, comme celui autour du champ de gaz à condensats de Termokarstovoye, d’une capacité estimée par Total de 65 000 bep/j et dont la production doit démarrer en 2015.

    Total est également associé à Gazprom dans le projet d’exploitation du gisement gazier géant de Chtokman, en mer de Barents, pour lequel les deux groupes cherchent une solution rentable d’exploitation.

    Alors que la Russie est un pays clé de la stratégie de développpement de Total, Christophe de Margerie, également coprésident du conseil économique franco-russe, s’était à plusieurs reprises exprimé contre une position trop sévère vis-à-vis de la Russie. Début septembre, il avait ainsi jugé que les sanctions étaient une voie sans issue et qu’il fallait privilégier un dialogue constructif avec Vladimir Poutine.

    Lundi soir, dans sa dernière allocution publique à Moscou devant des hommes d’affaires et le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, Christophe de Margerie avait estimé qu’elles étaient à la fois injustes et improductives.

    Il a rappelé que la stratégie du groupe n’a absolument pas changé. Nous sommes engagés envers la Russie.

    Le président russe, Vladimir Poutine, a déploré mardi la perte d’un vrai ami de la Russie, à l’origine de plusieurs grands projets communs qui ont jeté les bases d’une coopération fructueuse entre la Russie et la France dans le domaine énergétique pour des années.

    E&R

  • Florian Philippot sur France Info: "La France doit défendre ses proprs intérêts et ne pas s'agenouiller devant l'Allemagne"


    Le FN accuse les ministres de "s'agenouiller... par FranceInfo

  • Mort de Margerie: un chasse-neige et les aiguilleurs du ciel dans le collimateur

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-de-margerie-un-chasse-neige-et-les-aiguilleurs-du-ciel-dans-le-collimateur-21-10-2014-4230831.php

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  • Le PDG de Total décédé dans un accident d'avion à Moscou

    Le Vif

    21/10/2014 à 06:35

    Source: Belga

    Le PDG du groupe pétrolier français Total, Christophe de Margerie, 63 ans, est décédé dans le crash d'un avion privé à l'aéroport de Vnoukovo, près de Moscou, survenu dans la nuit de lundi à mardi.

     

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    Christophe de Margerie © Belga

     

    "Le groupe Total confirme avec une grande émotion et une profonde tristesse que son président-directeur général Christophe de Margerie est décédé cette nuit peu après 22h (heure de Paris) dans un accident d'avion, à l'aéroport de Vnoukovo de Moscou, à la suite d'une collision avec un engin de déneigement", a-t-il indiqué dans un communiqué, précisant que l'accident avait fait au total cinq morts.

    Les agences russes et les autorités de l'aéroport ont quant à elles fait état de quatre morts. "Il y avait un passager enregistré dans l'avion, le Français Christophe de Margerie. Les trois membres d'équipage étaient également de nationalité française. Ils sont tous morts", a affirmé l'agence TASS citant une source aéroportuaire. Christophe de Margerie est devenu le patron de Total en 2007, après avoir été à la tête de son pôle exploration et production depuis 1999. Il a prit part lundi dans l'après-midi à une réunion consacrée aux investissements étrangers en Russie avec le Premier ministre russe Dmitri Medvedev dans sa maison de campagne près de Moscou, selon le quotidien russe Vedomosti.

    L'aéroport de Vnoukovo a précisé dans un communiqué que l'avion, un jet Falcon-50, s'est écrasé alors qu'il s'apprêtait à décoller pour Paris, avec à son bord un passager et trois membres d'équipage. "Pendant le décollage à 23H57, il y a eu une collision avec une déneigeuse de l'aéroport. En conséquence de l'accident, le passager et tous les membres d'équipages sont mort", indique le communiqué. L'aéroport a précisé que la visibilité était de 350 mètres au moment du crash, au cours duquel le conducteur de la déneigeuse n'a pas été blessé, ajoutant avoir envoyé ses services de secours sur les lieux, qui "ont immédiatement commencé à éteindre le feu qui s'était déclaré". Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère des Situations d'urgence, qui a confirmé l'accident, a déclaré ne pas être en mesure de communiquer sur l'identité de ces victimes.

    L'accident fait l'objet d'une enquête de la part du Comité intergouvernemental d'aviation, qui enquête sur tous les accidents aériens en Russie, ainsi que de la part de l'agence fédérale d'aviation russe. Le directeur de l'agence, Alexandre Neradko, a pris en charge personnellement l'enquête, a indiqué Interfax. L'aéroport de Vnoukovo a été fermé temporairement pour déblayer les lieux de l'accident, mais ses vols ont repris normalement à 01H30 du matin. L'aéroport de Vnoukovo est l'un des trois aéroports internationaux de Moscou. Situé au sud-ouest de la capitale russe, il dispose notamment d'un terminal pour les vols d'affaires.

  • Le PDG de Total décède dans le crash de son jet privé à l’aéroport de Moscou

     

    Le président du groupe Total, Christophe de Margerie, serait décédé vers minuit ce mardi 21 octobre dans le crash de son Falcon 50 à l’aéroport de Moscou, annonce les site d’informations russes Life News et Russia Today.

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    C’est lors du décollage en partance pour Paris, aux alentours de 00h10 (heure de Moscou), qu’un signal de détresse aurait été déclenché.

    Les pilotes auraient signalé un incendie sur l’un des moteurs et des dommages sur le fuselage, et auraient donc décidé de faire demi-tour. Quelques minutes plus tard, le jet privé du PDG de Total aurait heurté sur la piste un véhicule de type chasse-neige au niveau du train d’atterrissage, faisant un violent atterrissage, prenant feu après s’être renversé.

    Il semblerait que quatre personnes se trouvaient à bord (dont trois membres d’équipage). Selon Life News, les secouristes ont retrouvé les quatre corps dont celui du PDG de Total.Les premières images de la carcasse de l'avion du PDG de #Total, Christophe De Margerie

    L’aéroport de Vnukovo a indiqué avoir suspendu tous ses vols pour le moment, selon le site Russia Today. Alors que les premières informations relayées par la presse russe font état de 4 corps retrouvés sur le lieu du crash, les premières sources officielles citées par ces mêmes médias russes indiquent qu’un cinquième corps aurait également été retrouvé, probablement le conducteur du véhicule qui a heurté l’avion au moment du décollage.

    « Une enquête criminelle a été ouverte pour violation des règles de sécurité après le crash d’un jet à l’aéroport de Vnukovo », a indiqué à l’agence Ria Tatyana Morozova, une responsable des autorités aériennes.

    Ni Total ni le Quai d’Orsay n’ont pour l’instant confirmé ces informations.

    Christophe de Margerie était est directeur général de Total depuis le 13 février 2007.

    Les conditions météo étaient très mauvaises ce lundi au dessus de Moscou et pas moins de 18 avions ont été déroutés vers d’autres aéroports moscovites, selon Itar-Tass.

    Sources : Russia Today / Life News / Itélé / Le Journal du Siècle

  • Pierre-Auguste RENOIR (1841-1919)

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    Le déjeuner des canotiers (1880 à 1881)

  • Poutine avertit Obama

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    Lundi, 20 Octobre 2014
     
     
    Mickael - Fondateur de News360x
     
    Dans une entrevue aujourd’hui avec Politika, un journal serbe, le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré qu’il est inutile et dangereux pour les Etats-Unis et ses marionnettes européennes de faire chanter la Russie et que la nation « exceptionnelle » et ses vassaux doivent tenir compte des risques qui sont inhérents aux litiges agressifs entre des pays lourdement armés avec des armes nucléaires. Poutine a noté qu’Obama a pris une attitude hostile envers la Russie dans son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, le 24 Septembre, notamment quand Obama a déclaré que la Russie était l’une des trois menaces qui pèsent sur le monde avec l’État islamique et le virus Ebola. Le président Poutine a déclaré que les actions unilatérales et punitives prises contre la Russie peuvent provoquer une crise, et que si l’objectif de Washington était « d’isoler notre pays, c’est un objectif absurde et illusoire. »



    Voici quelques-unes des déclarations du président Poutine :

    « Comment pouvons-nous parler de désescalade en Ukraine, tandis que des décisions de nouvelles sanctions sont introduites presque simultanément avec les accords sur le processus de paix ? »

    « Avec des sanctions à l’encontre des secteurs entiers de notre économie, cette approche n’est rien d’autre qu’hostile. »

    « Nous espérons que nos partenaires vont réaliser la futilité de tentatives de chantage contre la Russie et se rappeler quelles conséquences la discorde entre les grandes puissances nucléaires pourraient engendrer pour la stabilité stratégique. »

    Si nous ne mourons pas d’explosions nucléaires, de radiations, et d’hiver nucléaire, cela sera grâce à l’humanité et au bon sens – manquant à Washington – du président de la Russie.

    Regardez autour de vous. Les économies et les marchés boursiers de la civilisation occidentale sont en recul. Des autorités publiques stupides et incompétentes ont exporté le virus Ebola aux Etats-Unis. Et que fait Washington ? L’énergie du gouvernement « exceptionnel » est axée sur la lutte contre l’État islamique, une créature créée par Washington lui-même, et sur la ​​diabolisation de la Russie.

    Durant l’histoire de l’humanité, un pays sur la terre, a-t-il jamais été aussi mal gouverné que les Etats-Unis ?

    Les Etats-Uniens doivent comprendre que leur gouvernement n’est pas simplement incompétent et immoral, mais qu’il incarne le Mal. Washington se cache derrière un langage moral mais il est lui-même dépourvu de conscience morale. Il n’y a pas de Mal dont Washington ne soit capable. Ceux qui soutiennent Washington supportent le Mal.



    notes

    Source :Paul Craig Roberts, Le-Blog-Sam-La-Touch

    Dr Paul Craig Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor pour la politique économique et rédacteur en chef adjoint du Wall Street Journal. Il était chroniqueur pour Business Week, Scripps Howard Nouvelles Service et Creators Syndicate. Il a eu de nombreux postes universitaires. Ses chroniques sur internet ont eu un succès dans le monde entier. Les derniers livres de Roberts sont The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West and How America Was Lost.

    source

    news360x.fr :: lien

    VOXNR

  • Vladimir Poutine voulait-il partager l'Ukraine dès 2008 ?

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    VARSOVIE (Reuters) - Le président russe, Vladimir Poutine, a proposé en 2008 au Premier ministre polonais de l'époque, Donald Tusk, de se partager l'Ukraine, à en croire une interview du président du Parlement polonais, Radoslaw Sikorski, diffusée lundi par le site internet américain Politico.

    Lundi soir, sur son compte Twitter, Radoslaw Sikorski, qui était jusqu'au mois dernier le chef de la diplomatie polonaise, affirme toutefois que certains de ses propos n'ont pas été rapportés avec exactitude. "Certains mots ont été interprétés de façon exagérée", écrit-il.

    Selon l'interview diffusée par Politico, Vladimir Poutine a fait cette proposition de partage de l'Ukraine lors d'une visite de Donald Tusk à Moscou il y a six ans.

    "Il voulait que nous participions à cette partition de l'Ukraine (...) C'est une des premières choses que Poutine a dites à mon Premier ministre, Donald Tusk, quand il s'est rendu à Moscou."

    Vladimir Poutine "a continué en disant que l'Ukraine était un pays artificiel, Lwow une ville polonaise et que nous pourrions régler ça ensemble", ajoute Radoslaw Sikorski dans cette interview datée du 19 octobre.

    Pour Ewa Kopacz, qui a remplacé Donald Tusk comme Premier ministre en septembre, "si une telle proposition a été faite par Poutine, alors c'est scandaleux".

    "Aucun Premier ministre polonais ne participerait à une chose aussi honteuse que la partition d'un autre pays", a-t-elle dit à la chaîne de télévision TVP.

    Avant la Seconde Guerre mondiale, la Pologne comprenait des territoires qui sont aujourd'hui dans l'ouest de l'Ukraine, dont plusieurs grandes villes comme Lwow - Lviv en ukrainien.

    Selon Radoslaw Sikorski, qui accompagnait Donald Tusk à Moscou en 2008, le Premier ministre polonais n'a pas répondu à la proposition de Vladimir Poutine lors de cette conversation qui était enregistrée. "Mais nous avons très clairement fait savoir que nous ne voulions rien avoir à faire avec ça", a-t-il souligné.

    (Wiktor Szary, Guy Kerivel pour le service français)

    Yahoo! Actu - 20 10 14

    NdB: Poutine n'a sans doute jamais fait cette déclaration imprudente! Et pourquoi Sikorski n'en parle-t-il qu'aujourd'hui?

  • La Suède à la recherhce d'un sous-marin mystérieux qui serait ni russe ni néerlandais

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-Suede-a-la-recherche-d-un-sous-marin-mysterieux-28626.html

    + VIDEO et CARTE

  • Zapping télé: Jean-Marie Le Pen a de la sympathie pour Eric Zemmour, clash chez Ruquier entre Léa Salamé et Mélenchon, etc...


    Jean-Marie Le Pen a "de la sympathie" pour Eric... par lezapping

    20 10 14

  • Pas-de-Calais: 6 mois de sursis pour un ado de 19 ans déguisé en clown menaçant...

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    Sa petite blague avait déclenché un vent de panique vendredi soir à Douvrin (Pas-de-Calais). En comparution immédiate pour violences avec préméditation et violences avec arme, un habitant de 19 ans a été condamné ce lundi par le tribunal de Béthune à six mois de prison avec sursis assortis de 105 heures de travail d’intérêt général, selon la Voix du Nord. 

    Ce jugement a valeur d'avertissement et d'exemple alors que les apparitions de personnes grimées et menaçantes semblent se multiplier dans la région depuis plusieurs jours. Le coupable, qui prépare un CAP et se destine à la boucherie, est le premier à avoir été traduit en dans le Nord/Pas-de-Calais

    Vers 22 heures vendredi, cet ado était sorti de chez lui maquillé et armé d'un morceau de bois qu'il agitait comme une arme. <btn_noimpr> Il avait d'abord effrayé un enfant de 6 ans avant de se diriger vers un parc de la commune où un groupe d’ados était en train de discuter.
     
     


    Une course-poursuite s'en était suivie avec le gérant d'une friterie qui avait dégainé un pistolet à billes pour faire fuir l'agresseur. Il sera lui jugé plus tard pour port d'arme prohibé.

    Une autre affaire se dégonfle

    Parmi les nombreux cas de clowns malfaisants signalés à la police dans le nord de la , celui d'Arras (Pas-de-Calais) semblait peu plausible dès le début de l'.

    Une fillette de 12 ans avait déclaré vendredi soir avoir été agressée par un clown dans le centre-ville. Alertés, les sapeurs-pompiers s'étaient portés à son secours. Mais son témoignage a depuis été contredit par cinq témoins selon le parquet de la ville.



    LeParisien.fr

    NdB: Cet "ado" a 19 ans, il est donc majeur!

  • Des clowns effrayent les enfants dans le nord de la France

    20/10/2014 à 14:44

    Source: L'Express

    Dans le nord de la France, des clowns arpentent villes et villages pour effrayer les habitants, surtout les enfants. Et s'en vanter ensuite sur les réseaux sociaux. Une interpellation a eu lieu vendredi. Le phénomène inquiète les pouvoirs publics.

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    © iStock

     

    Après les défis qui consistaient à boire cul-sec une bouteille d'alcool ou se jeter à l'eau sur simple demande d'un "ami", une nouvelle occupation fleurit sur Facebook: se déguiser en clown et effrayer les habitants de sa ville. Cette "plaisanterie" est pour le moment concentrée dans le nord de la France, de la Picardie au Nord-Pas-de-Calais.

    La Voix du Nord répertorie des dizaines de cas, sans toujours savoir s'il s'agit d'une rumeur. Le clown se présente généralement à l'entrée d'une école ou d'un collège pour faire peur aux enfants. Plus grave, il brandit parfois une arme. Ainsi, le 16 octobre, à Liévin (Pas-de-Calais), des écoliers affirment avoir vu quatre clowns avec une tronçonneuse les guetter depuis la grille avant de s'enfuir en voiture.

    Samedi dernier, la Voix du Nord affirmait que la direction départementale de la sûreté publique (DDSP) du Nord avait relevé 27 cas rien que pour la journée de jeudi et sur le seul territoire du Nord.

    Un phénomène mondial

    L'idée de se déguiser ainsi pour faire peur à la population n'est pas née dans le Nord. Loin de là. En 2013, un Anglais avait suscité la paranoïa à Northampton, à 100 kilomètres de Londres. Il apparaissait régulièrement vêtu en clown et portant des ballons à la main. Mais lui ne pourchassait pas ses victimes.

    La figure du clown tueur est également un motif récurrent du cinéma et de la littérature d'horreur, dont la principale figure s'incarne dans le héros du livre de Stephen King, Ça.

     

  • A Marseille, "le trafic de drogue générerait 10 à 12 M€ par mois" (2)

     

     
    Marseille / Publié le Lundi 20/10/2014 à 14H58 - mis à jour à 18H34
     

    Deux reporters de "La Provence" ont sillonné les cités, se faisant passer pour des "clients" pour mieux comprendre le marché de la drogue

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    À Marseille, rien qu'à la Police Judiciaire 70 enquêteurs, épaulés par la quarantaine de leurs collègues de la Brigade de recherche et d'intervention, analysent, surveillent, décomposent le trafic qui génère des millions d'euros chaque mois dans la cité phocéenne.

    Infographie Sébastien Bagnis

     

    Dans le cadre de notre enquête sur les trafics de drogue dans les cités de Marseille, voici un nouvel éclairage avec l'analyse de la police judiciaire marseillaise qui estime que le trafic de stupéfiants "générerait 10 à 12 millions d'euros par mois".  

    Pour rappel, le premier volet concernait le reportage réalisé par La Provence au coeur même des réseaux installés dans les quartiers nords de la ville.


    Le 18:18 - OM : le Vélodrome, une forteresse... par LaProvence
     


    Cette guerre est sans fin. Les politiques le savent, les enquêteurs aussi, les dealers surtout le savent. Oui mais voilà, même perdue d'avance, la police s'affaire à la mener tous azimuts, à remporter quelques batailles au prix de mois d'enquête, pour contenir le phénomène et préserver au mieux santé et sécurité publiques quand des milliers de consommateurs s'approvisionnent chaque jour dans les cités de Marseille.

    Des fonctionnaires en tenue et leurs collègues de la Bac qui tentent de gêner le ronron des vendeurs, "les charbonneurs", aux enquêteurs de la sûreté départementale et ceux de la Police Judiciaire qui eux s'acharnent à taper plus haut, et faire tomber des têtes de réseaux, rapidement remplacées, tous les niveaux de la police sont impliqués dans cette guerre aux dealers présentée comme l'enjeu numéro un, puisqu'à l'épicentre de la délinquance générale. Le patron de la police nationale, Jean-Marc Falcone, en visite à Marseille jeudi, l'a encore rappelé aux services.

    À Marseille, rien qu'à la Police Judiciaire 70 enquêteurs, épaulés par la quarantaine de leurs collègues de la Brigade de recherche et d'intervention, analysent, surveillent, décomposent le trafic qui génère des millions d'euros chaque mois dans la cité phocéenne. Le directeur interrégional de la Police Judiciaire, Christian Sainte, son adjoint, Fabrice Gardon et Sébastien Lautard, chef des stups, ont accepté, de faire le point en exclusivité pour La Provence.

    La Castellane et le reste du monde

    A Marseille, le trafic de drogue générerait 10 à 12 M€ par mois - 2
     

     

    Cette immense cité enclavée du 16e arrondissement constitue depuis des années ce qui se fait de mieux -- ou de pire, c'est selon -- dans le trafic marseillais. Six réseaux y cohabitent en bonne intelligence, autour d'un deal mythique, celui de la Tour K. En 2013, la Police Judiciaire a démantelé l'un d'eux, saisissant des documents comptables évoquant des chiffres d'affaires allant jusqu'à 50 000 euros par jour.

    Actuellement, entre 2500 et 3000 clients se fourniraient quotidiennement dans cet ensemble HLM qui bénéficie de son emplacement à la sortie de l'autoroute du littoral, un accès facile pour Vauclusiens et Alpins notamment. "Il y a une cinquantaine de guetteurs, qui travaillent en 3-8, et donc 24 heures sur 24. Même si le deal cesse de fonctionner entre 4h et 8h, les choufs restent pour éviter que la police ne rentre", assure la PJ. Alors que la Castellane tient le haut du panier, les trafics d'une dizaine d'autres cités tournent aussi à plein régime, avec 1500 à 2000 clients par jour : Font-Vert, Bassens, Air Bel, Frais-Vallon, Plan d'Aou, les Oliviers, Picon-Busserine, la Paternelle, Campagne-Levêque...

    Un cran en dessous, avec 500 clients quotidiens environ, on retrouve les deals du Castellas, de la Solidarité -- récemment mis à mal par la Police Judiciaire --, Val Plan, le parc Kalliste, la Savine, la Bricarde, La Maurelette, la Viste et Félix Pyat. Par un calcul, évidemment approximatif, basé sur la fourchette basse de ces données, on peut alors considérer le trafic marseillais brasse au moins 20 000 clients par jour...

    D'où vient cette drogue ?

    Pour satisfaire les besoins de cette masse de clients, les patrons de la PJ estiment que trois tonnes de cannabis par mois doivent être acheminées. Les caïds marseillais se servent majoritairement en produits marocains, via l'Espagne.

    "On trouve rarement une équipe qui fait tout, de l'approvisionnement à la vente. Désormais il y a des spécialistes des contacts au Maroc, d'autres du transport etc. Récemment, on a même eu un Français qui s'était installé en Espagne et qui proposait une formule 'All Inclusive' : il prêtait un appartement sur place aux chefs de réseaux marseillais, il remplissait lui-même les caches aménagées des voitures et proposait un chauffeur qui remontait toute la came à Marseille. Zéro risque pour les dealers !"

    De vrais chefs d'entreprises, mais sans code du travail

    Les patrons de deals, à la manière de PDG, gèrent de véritables entreprises tenues d'une main de fer : trouver des partenaires pour l'approvisionnement, placer des gérants de confiance, recruter guetteurs, charbonneurs, coupeurs et conditionneurs, nourrices et garder l'oeil sur tous ces employés pour éviter les "carottages", et ambitions incontrôlées.

    Les punir le cas échéant, ne s'appuyant ni sur un code du travail ni sur des juges prud'homaux, mais plutôt sur la peur et s'il le faut une rafale de Kalachnikov. "Chaque jour, les chefs de réseaux passent dans la cité pour remettre en place ceux qui déraillent", précise la PJ. S'ils ont une main de fer pour ceux qui sont à leur service, les caïds savent aussi se montrer plus que généreux avec les habitants de la cité. "Certains achètent le silence en distribuant des survêtements de sport aux minots, des téléphones neufs à des pères de famille en galère, aident certaines familles pour mieux qu'elles soient à leur merci si besoin. En 2012, durant l'été, ils avaient même installé des piscines gonflables à Val Plan et Bassens pour faire plaisir aux gosses !"

    Ils savent aussi fidéliser leur clientèle : "Au Castellas, il y a peu, les vendeurs faisaient un petit pack 'shit, feuilles OCB et briquet' ! Et puis dans certaines cités, certains mettent carrément en place des panneaux avec les différentes résines de cannabis et herbes avec le prix". Enfin, ces patrons savent s'adapter aux envies de leur clientèle : "On a vu un gros retour de la cocaïne ces derniers mois : plus un point de deal n'en propose pas désormais. Comme cette drogue s'est démocratisée, ils se sont rapidement adaptés", poursuit la PJ. Enfin, les patrons ne laissent pas leur place, acquise de haute lutte, comme ça.

    Même écroués, ils tentent de garder la maîtrise. "Quand on arrive à les incarcérer, il y a trois solutions : soit ils parviennent à placer des mecs à eux et gèrent depuis leur cellule, soit une équipe se propose de reprendre le point de deal contre un bail, soit il y a une OPA hostile et là ça finit en règlement de comptes", détaille la PJ.

    Les stups, épicentre de la délinquance

    "Dans une affaire à la Maurelette, on avait interpellé des clients : il y avait un coursier, une infirmière, un vendeur automobile, un chirurgien et un dentiste !", sourit l'un des patrons de la PJ.

    Parce que se droguer est devenu commun, parce qu'à 50-60 euros le gramme de coke et à 10 euros la barrette de shit (trois joints maximum), certains y laissent leurs aides sociales, d'autres leurs économies, et puis il y a ceux qui volent et braquent pour une dose. "Certains font des arrachages de colliers pour se faire 50 euros et acheter du shit, d'autres braquent un commerce ou des gens à leur domicile et investissent dans de plus grosses quantités pour les revendre et faire des bénéfices. Une majorité de faits de délinquance sont au final reliés aux stups", assurent les trois limiers.

    Alors que faire ?

    "Lutter, non pas pour éradiquer le trafic, mais le contenir. Leur vie n'est pas enviable, ils brassent du fric mais l'angoisse de se faire carotter, celle d'être tué et enfin celle d'être écroué est permanente. Reste que la prison ou la mort sont des risques qu'ils ont intégrés. Ce qui leur fait mal c'est quand on saisit tout ce qu'ils ont acquis grâce à la drogue..."

    La Provence

  • Marseille : reportage au coeur des cités de la drogue

     

    Marseille / Publié le Lundi 20/10/2014 à 07H08 - mis à jour à 10H56
     

    Deux reporters de "La Provence" ont sillonné les cités, se faisant passer pour des "clients" pour mieux comprendre le phénomène.

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    A la cité les Micocouliers, la vente se fait "sur la place publique", devant une épicerie...

    Photo Patrick Nosetto

     
     

    Un reportage sur les trafics dans les cités de Marseille. Un de plus. Quel intérêt ? C’est vrai que tout semble avoir été dit sur les marchés florissants de la drogue. Mais cette fois, nous avons décidé d’approfondir. Ou plutôt d’élargir en allant au contact des trafiquants, en jouant les acheteurs pour mieux les approcher et comprendre. Bassens, Castellas, Micocouliers, Paternelle, Lauriers, Solidarité et Castellane. Combien sont-ils par réseau ? Règnent-ils sur la cité ? Puis que proposent-ils ? À quel prix ? Reportage...

    Par où commencer ? Le trafic est si florissant. Les dealers sont partout. Cap sur le 15e. Notre périple débute par une cité tristement réputée. Bassens où les guetteurs sont aux aguets lorsqu’ils aperçoivent notre véhicule. Alors qu’on décide de sortir à deux, c’est le blocage. Un jeune d’environ 17 ans s’interpose et lance : "Oh, vous faites quoi là ? Si c’est pour toucher (acheter, dans le jargon du deal), il y en a un qui reste dans la voiture, l’autre qui y va, c’est la règle.

    L'ambiance est tendue

    Sous bonne escorte, on s’avance vers un hall d’entrée, où se tient un autre jeune. "Tu veux quoi ? On a du bon shit. C’est qui lui là-bas dans la voiture, c’est ton père ? T’es jamais venu toucher ici toi", indique-t-il, partagé entre instinct commercial et méfiance. L’ambiance est tendue.

    On repart rapidement avec trois barrettes de shit pour 30 euros, alors que les guetteurs semblent de plus en plus circonspects. Direction le Castellas (15e), où l’accueil est radicalement différent. Un jeune d’une vingtaine d’années, casquette et survêtement du Real Madrid, nous oriente avec le sourire vers une petite impasse. "Vous pouvez pas vous tromper, tout droit, après le snack", lance-t-il, jovial, avant de nous demander une faveur étonnante. "Tenez, voici 2 euros, quand vous voyez mon collègue, dîtes lui de m’acheter une part de pizza, et donnez-la moi quand vous redescendez. Vous êtes cool merci !" Ça donne faim le deal.

    La vente sur la place publique

    On s’engouffre dans un cul-de-sac plus loin. Là, un vendeur déboule, synchro ! Cette fois, on demande un pochon d’herbe. "On est en rupture, mais on a du shit, de la CC (cocaïne), et de l’héroïne très pure, à 150 euros le gramme", clame-t-il. On lui prendra finalement une petite barrette de shit à 10 euros. "Merci, revenez quand vous voulez et dites à mon collègue que pour la pizza c’est mort, le snack est fermé".

    En partant, on recroise le guetteur qui s’approche et nous glisse un petit bout de shit. "C’est cadeau, à bientôt".

    On reprend la route vers Les Micocouliers (14e), un haut lieu du trafic. L’atmosphère y est pesante. Trois jeunes qui squattent une vieille voiture sans permis s’approchent, menaçants. On baisse la vitre conducteur. "Soulevez-vos t-shirts, montrez-nous vos poches !", intime l’un d’eux. Au cas où on serait armés. "Je vais vous fouiller le coffre", ajoute-t-il. Après avoir montré patte blanche, on roule vers le haut du quartier jusqu’à un magasin qui n’a d’alimentation que le nom. Là, des ados en survêts de foot nous accostent, sympas. Un pochon d’herbe svp ! "C’est 20 euros, je vous cherche ça. Vous ne voulez pas de la coke, 80 euros le gramme ?" On refuse et il s’éloigne pour chercher le pochon dans un vieux frigo placé sur le trottoir, au vu de tous les habitants. C’est ce qui s’appelle régner sur la cité. "Vous verrez, c’est de la bonne. Revenez me voir si besoin, je travaille toute la journée, et même le soir".

    On enchaîne avec la Paternelle (14e) et son décor apocalyptique...

    Retrouvez la suite de ce reportage dans notre Edition Abonnés. Mais aussi : "Le trafic générerait 10 à 12 millions d'euros par mois" et "Voilà comment tout a commencé, à la fin des années cinquante"

     

    La Provence

  • Un petit test amusant et rapide: Quel pays est fait pour moi ?

    http://mintechapps.com/country/fr/index.php?c=France+&img=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d4/EU-France_%28without_insert%29.svg/1024px-EU-France_%28without_insert%29.svg.png&utm_source=facebook&utm_medium=facebook_share&utm_campaign=coutryapp

     Test trouvé sur le blog de Pharamond dont voici le lien:

    http://guerrecivileetyaourtallege3.hautetfort.com/archive/2014/10/17/pampa-5470682.html

     

    Merci Pharamond!