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  • Plug anal de la place Vendôme: l'artiste renonce à le regonfler...

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    http://www.liberation.fr/culture/2014/10/18/le-plug-anal-gonflable-de-la-place-vendome-saccage-dans-la-nuit_1124593

    Lire les réactions de rage de Fleur Pellerin et d'Anne Hidalgo !

  • Hong Chantan, ouvrière textile au Cambodge, 12 heures par jour, 6 jours sur 7, sans congés...

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    Des ouvrières du textile lors d'une pause déjeuner, dans la banlieue de Phnom Penh, en 2013. (Photo Reuters)

     

    Christian LOSSON 16 octobre 2014 à 10:09 (Mis à jour : 17 octobre 2014 à 00:05)

     

    TÉMOIGNAGE

    Alors que le collectif Ethique sur l'étiquette lance une campagne pour un salaire vital, récit d'une syndicaliste qui raconte, de l'intérieur, des conditions de travail inhumaines.

     

    #Soldées : pour tenter d’enrayer les salaires de misère pratiqués par l’industrie de l’habillement dans les pays de production, le collectif Ethique sur l’étiquette (membre de l’alliance Clean Clothes Campaign lance aujourd’hui une campagne pour exiger des multinationales de l’habillement l’adoption de pratiques permettant le versement d’un salaire vital aux ouvrier(e)s de la confection le long de leurs chaînes de sous-traitance. L’alliance a envoyé un questionnaire à 50 multinationales pour mesurer leur engagement en faveur du versement d’un salaire vital. Aucune de celles qui ont répondu ne s’est engagée de manière significative sur ce sujet.

    Ethique sur l’étiquette veut relayer le combat des 60 millions de travailleurs, très majoritairement des femmes, qui ne gagnent pas de quoi vivre décemment et sont employés dans des conditions indignes. Il entend aussi interpeller les multinationales et sensibiliser les consommateurs sur l’origine des vêtements qu’ils achètent parfois à prix cassés, mais au détriment de vies brisées. Libération a longuement rencontré l’une de ses ouvrières textiles que défend Ethique sur l’étiquette. Elle s’appelle Hong Chantan. Voici son édifiant récit.

    «Je m’appelle Hong Chantan. J’ai 35 ans. Je travaille dans différentes usines de textile au Cambodge depuis l’âge de 20 ans. Je viens d’un village à 195 kilomètres de Phnom Penh, d’une famille de paysans, huit enfants. On a cultivé du riz jusqu’à la mort de mon père. Il a fallu trouver une solution, un travail. Je n’avais pas d’autres possibilités que de partir rejoindre une de ces sweatshops. Je suis restée deux mois dans une première usine, trois mois dans la deuxième, six ans dans la troisième, et j’ai bossé dans la dernière pendant sept ans, avant qu’elle ne brûle… J’ai commencé au début en étant payée 30 dollars par mois [environ 23 euros, ndlr] en moyenne. On peut être salariée mensuellement ou payée à la pièce. Dans le premier cas, vous avez un patron sur le dos en permanence, qui vous intimide, vous menace, vous demande d’aller plus vite, vous interdit de vous lever ou de parler avec d’autres ouvrières. Dans le second cas, vous êtes votre propre patron, vous vous mettez en permanence la pression pour produire plus vite dans des conditions épouvantables.

    «Sur votre contrat, il est écrit que l’on doit travailler huit heures par jour, quarante-huit heures par semaine, selon les standards de l’Organisation internationale du travail. Mais aucun travailleur ou travailleuse de sweatshop ne fait cela ! Notre quotidien, c’est plutôt douze heures par jour, six jours voire six jours et demi sur sept, même les jours fériés. Et bien évidemment, sans aucun congé payé. Je n’ai pas de vie, pas de mari. J’habite dans un petit studio de 12 mètres carrés à vingt minutes à pied de l’usine avec toute ma famille qui m’a rejointe. On le loue 50 dollars par mois. Cinq de mes sœurs se tuent aussi à la tâche à l’usine. Je me lève tous les jours à 5 heures pour me préparer à manger. Je finis à 20 heures, je passe au marché, on mange et on se couche à 22 heures, terrassées par la fatigue.»

    100 dollars

    «Depuis que le salaire minimum dans le textile est passé à 100 dollars par mois en 2013, je gagne avec les heures sup, 140 dollars par mois. Impossible pourtant de manger correctement, d’avoir des enfants et encore moins d’épargner. Le midi, on a une pause d’une heure. Les ouvrières "riches" peuvent parfois s’acheter un en-cas à moins d’un dollar. Nous, on se contente d’un sachet de riz à moitié avarié dans lequel on trouve parfois des vers… Voilà pourquoi on milite pour être au moins payée 177 dollars par mois. Pour vivre un peu plus décemment. Pour certains réseaux, comme l’Asia Floor Wage Alliance, on devrait au moins toucher 283 dollars pour le minimum vital. Voilà pourquoi on s’est battus et pourquoi on a été autant réprimés en 2014 : quatre morts, trois disparus, 39 blessés…»

    «Je couds depuis 2007 des pantalons dans l’usine Chang Sheng, qui produit pour le groupe Inditex (Zara). Il n’y a aucune sécurité, aucune hygiène, on est comme des poulets élevés en batterie. Quand on veut aller aux toilettes, on est mal vu. Les contremaîtres, tous chinois, nous insultent, ils nous disent : "On vous paie pas pour aller pisser." On ne peut s’absenter plus de cinq minutes. On n’a pas le droit de parler. Au bout de trois fois, on nous suspend pour une journée de travail. Ils nous traitent d’incultes, de paysannes, d’ignorantes. Ils nous disent que si on n’est pas content(e)s, d’autres attendent à la porte pour être embauché(e)s. Le confinement est total. Les fenêtres sont voilées pour éviter qu’on nous voie ou qu’on fasse passer de la marchandise. On se touche quasiment entre nous. Impossible de circuler : les allées sont bourrées d’habits cousus ou à faire. La chaleur est accablante, la ventilation défaillante. L’odeur d’égouts, de toilettes, reflue en permanence. La cadence est infernale. Et, pour ceux qui travaillent notamment sur les jeans, les solvants, les pesticides et autres produits chimiques provoquent des malaises, des maladies. En 2011, plus de 2 400 ouvrier(e)s se sont évanoui(e)s d’épuisement au Cambodge.»

    "Nos droits violés"

    «Quand on tombe malade, on doit obligatoirement passer par un médecin lié à l’usine. Qui se contente souvent de dire qu’on manque de sucre. Les filles souffrent souvent d’hémorroïdes, des bronches, d’infections diverses, de cancers. Les arrêts maladie n’existent pas. Le suicide n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle. Beaucoup d’entre nous craquent avec la détérioration des conditions de travail. De toute façon, quand ils savent qu’on est malade, ils nous licencient d’entrée. Quand je tombe malade, j’emprunte donc de l’argent que je rembourse plus tard avec des intérêts. Il y a bien trois syndicats dans mon usine, mais un seul vraiment indépendant, un seul qui tentait de défendre les salariés. Malgré les pressions, les intimidations, les menaces de morts, surtout lorsque l’on est une femme… Au Cambodge, les femmes doivent obéir. Doivent être dociles. C’est pour cela que l’énorme majorité des 600 000 salariés dans le textile sont des femmes.»

    «Malgré cela, je ne me résigne pas. Nos droits sont tellement violés que j’ai décidé de devenir responsable syndicale. Même si les droits syndicaux sont constamment violés, on veut se battre, avoir le droit de faire grève. La dernière fois qu’on a voulu en faire une, en juillet, l’usine a brûlé dans la nuit. Depuis, on attend de retrouver du travail. Je suis arrivée hier à Paris. C’est la première fois que je sors de mon pays. Ce serait bien qu’un jour, celles et ceux qui achètent des habits dans des grandes enseignes se rendent compte des conditions dans lesquels ils sont fabriqués…»

    Christian LOSSON
     
    Libération
  • Ebola « peut être projeté jusqu’à un à deux mètres de distance, lors de toux ou d’éternuements »

     

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    Interrogée par Les Echos, Elisabeth Bouvet, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital référent Bichat à Paris, rappelle qu’Ebola « peut être projeté jusqu’à un à deux mètres de distance, sous forme de minuscules gouttelettes de salive lors de toux ou d’éternuements » :

    Effectivement, le virus d’Ebola, présent dans les liquides biologiques du patient, sang, salive, larmes, sueur, urine, selles, vomissements, ne peut pas être transmis par la simple respiration, en flottant dans l’air, comme l’est celui de la tuberculose. On parle là de transmission aéroportée, d’agents pathogènes inférieurs à un micron environ, ce qui est donc exclu pour le virus d’Ebola. En revanche, il peut être projeté jusqu’à un à deux mètres de distance, sous forme de minuscules gouttelettes de salive lors de toux ou d’éternuements. A condition d’atterrir sur une muqueuse, par exemple le coin de l’œil ou les narines, puisqu’il ne peut pas pénétrer une peau saine. On parle là de transmission « gouttelettes ». Les proches des patients peuvent aussi être infectés après contact avec la sueur d’un malade en phase terminale en cas de lésion cutanée, et surtout par contamination muqueuse indirecte (contact de la muqueuse nasale ou oculaire avec les mains).

    Vous pouvez donc être infecté si un malade éternue dans le métro à côté de vous ?
    En théorie, oui. Cela dit, au début de la période de contagiosité, la charge virale est faible et le virus est seulement présent dans le sang. Quand le virus apparaît dans la salive, le malade n’est plus en état de prendre le métro, il est alité.

    NDF

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  • Eric Zemmour : la publication du rapport d’étape du Synode « est un coup de couteau dans le dos » de la Manif pour Tous, « l’Eglise est en train elle-même d’alimenter la déchristianisation »

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/18-10-2014/eric-zemmour-la-publication-dun-texte-provisoire-du-synode-est-un-coup-de-couteau-dans-le-dos-de-la-manif-pour-tous-leglise-est-en-train-elle-meme-salimenter-la-dechristianisation#.VEKXzXkcSM8

    + 5 VIDEOS

  • Que cache le grand sourire d'Omar Sy ?

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    Un article à lire absolument:

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Que-cache-le-grand-sourire-d-Omar-Sy-28542.html

    + VIDEO: interview de Delphine COULIN

     

    Samba, Intouchables : l’« ouverture aux autres » pour les goyim

     

     

    Trois ans après le succès d’Intouchables, Éric Toledano et Olivier Nakache remettent le couvert avec Samba. Des films destinés à vendre, sous prétexte de comédie socialo-sentimentale, l’immigration et le métissage au bon peuple de France. Le tout, bien sûr, avec le renfort d’un matraquage télévisuel et radiophonique auquel personne ne peut échapper. Pourtant, dans les coulisses de la production et de la réalisation, se cache un monde de l’entre-soi, où le métissage est évidemment proscrit.

     

  • Antoine Mellies : « Nous lançons le collectif ‘Audace les jeunes actifs patriotes’ car la France est en train de devenir une terre d’émigration »

     

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    Nouvelles de France a rencontré Antoine Mellies, conseiller municipal FN à Givors (69) et initiateur du collectif Audace, à destination des jeunes professionnels, qui sera officiellement lancé lors d’un congrès le 18 octobre prochain :

    Pourquoi la création de ce collectif et quels sont ses buts ?
    Antoine MelliesCe collectif est né de la rencontre entre plusieurs jeunes actifs qui posent le même diagnostic : la France est en train de devenir, pour une partie non négligeable de notre génération, une terre d’émigration. Notre pays est confronté à un nouveau phénomène en plein essor : l’exil de ses jeunes, particulièrement ceux dont l’insertion professionnelle relève du parcours du combattant. Deux chiffres résument assez bien le danger qui nous guette: selon une étude de la Maison des français de l’étranger publiée en 2013, près de 41% des 18-34 ans envisagent de s’établir à l’étranger. Dans le même temps, la part des chômeurs jeunes diplômés est passée de 14% en 2004 à 22% en 2013.

    Nous considérons tout d’abord que cette situation relève de la responsabilité des élites politiques qui ont dirigé notre pays depuis trente ans, mais également du discours dominant « francophobe » et décliniste véhiculé par nos élites médiatiques et culturelles. Plutôt que d’aggraver le phénomène en incitant les jeunes à se « barrer », comme le proclame un certain Félix Marquardt, nous préférons appeler nos jeunes compatriotes à reprendre en main leur destin professionnel et à se battre pour l’avenir de leur pays.

    Comment justement allez-vous inciter les jeunes à se battre en France pour améliorer leur situation professionnelle ?
    Justement, notre démarche est positive dans le sens où elle a vocation à valoriser les réussites individuelles, afin de susciter chez d’autres des vocations. Nous allons mettre en avant des profils atypiques pour élargir le panel des réussites françaises. Par exemple, nous comptons parmi nous un repreneur d’entreprises en liquidation âgé d’à peine 27 ans, un créateur d’une marque de polos 100% Made in France, ou encore un artisan joaillier. Nos autres membres sont des professions libérales, des cadres, des spécialistes en recrutement et RH ou encore des jeunes fonctionnaires catégorie A.

    Par ailleurs, nous allons profiter des expériences de chacun ainsi que de leurs engagements respectif dans la société civile, pour travailler sur 3 thèmes centraux : l’entreprenariat chez les jeunes, l’essor du Made in France, l’insertion et la formation professionnelle. Notre objectif, c’est de développer des liens avec les acteurs de la société civile comme les clubs d’entrepreneurs, les syndicats professionnels, les chambres de commerce pour afin de faire remonter le maximum d’informations venant du terrain et mûrir des propositions audacieuses, concrètes et chiffrées.

    Antoine Mellies : "Nous lançons le collectif Audace parce que la France est en train de devenir, pour une partie non négligeable de notre génération, une terre d'émigration"

    Comptez-vous influencer la ligne du FN et, si oui, comment ?
    Je tiens à rappeler que notre collectif est affilié au Rassemblement Bleu Marine et qu’il participera de concert avec les autres collectifs, à la réflexion nécessaire autour des idées et aux propositions qui seront défendues par le mouvement patriote dans les années à venir. Évidemment, nous jouissons d’une certaine autonomie pour aborder des thèmes qui peuvent susciter le débat au sein de notre mouvement. Ce qui est sûr, c’est que nous défendrons la liberté d’entreprendre pour nos jeunes entrepreneurs et travaillerons autour des mécanismes permettant de créer un environnement favorable à la création d’entreprises.

    Faut-il être encarté FN pour vous rejoindre ? Concrètement, pourquoi un jeune professionnel qui lit NDF.fr a-t-il intérêt à vous rejoindre ?
    Pas du tout. Nous avons déjà parmi nos membres, des jeunes actifs qui ne sont encartés nulle part. Un jeune professionnel qui lit NDF ne peut que nous rejoindre s’il souhaite réconcilier son désir de réussite personnelle avec son amour pour la France. Nous disons aux jeunes actifs : soyez libres et audacieux, mais soyez patriotes !

    En lançant ce collectif, n’empiétez-vous pas sur la société civile, par définition (et au moins théoriquement) a partisane ?
    J’ai toujours eu du mal avec le terme « apartisan ». Écoutez, on ne peut pas à la fois déplorer le manque d’implication de la société civile en politique et maintenir une barrière étanche entre ces deux mondes. Bien au contraire, je suis persuadé que la dimension éthique des entreprises sera de plus en plus valorisée sur le marché de la consommation car les ménages français deviennent de plus en plus exigeants. La réussite des jeunes actifs en France est un enjeu éminemment politique qui doit être pensé à la fois avec la société civile, mais également avec un mouvement politique qui peut être appelé demain, aux plus hautes responsabilités.

    Vous rejoindre n’expose-t-il pas à des problèmes professionnels, notamment dans certains secteurs ?
    Demandez à ceux qui nous ont déjà rejoints et qui assument leur appartenance à Audace. Tout se passe très bien et il serait malvenu que nos membres soient sanctionnés par leur patron au motif de leur engagement pour la réussite professionnelle des jeunes en France. Pour la petite anecdote, au mois d’avril mon patron a découvert mon engagement politique en tant que conseiller municipal d’opposition RBM, un mois seulement après mon entrée en fonction. Sa réaction a été celle-ci: « Tu m’as fait changer le regard que je portais sur le FN ». Je crois que tout est dit…

    NDF

  • Video - Tours: trois mois de prison ferme pour avoir torturé deux jeunes chats

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-tours-trois-mois-de-prison-pour-avoir-torture-deux-jeunes-chats-17-10-2014-4220699.php

  • Trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende requis contre Alain Soral

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    http://actu.orange.fr/image/societe/trois-mois-de-prison-avec-sursis-et-10-000-euros-d-amende-requis-contre-alain-soral-afp_CNT0000005ejyA.html

  • Objets sexuels place Vendôme, propagande immigrationniste à l’Hôtel de Ville

    16 octobre 2014 par CharlotteO 

    Capture d’écran 2014-10-16 à 20.11.24Depuis ce matin, un « arbre » est exposé sur la place Vendôme, que tous les internautes et Parisiens ont rapidement identifié comme n’étant pas du tout un innocent sapin comme veulent le faire croire les « artistes » à l’origine de cette horreur, mais bien un plug anal.

    Impossible de ne pas voir la connotation sexuelle de cette « œuvre » lorsque l’on découvre les autres horreurs de l’ « artiste », Paul McCarthy, amateur par ailleurs d’art pédo-pornographique…

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    Et pendant que nos impôts servent à ériger ce genre d’horreur place Vendôme, la Mairie de Paris a également eu sa petite idée quant à l’usage des impôts parisiens… Des panneaux géants semés sur la place de l’Hôtel de Ville qui servent de propagande pour la scandaleuse Aide Médicale d’Etat, pour l’immigration, les naturalisations et même… les salles de shoot !

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    Il s’agit une fois encore de l’horreur de trop, des provocations de trop… Combien de temps encore les laisserons-nous nous humilier de la sorte ?

    Contre-info.com

  • Migrants clandestins : l’invasion de l’Europe

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    Guillaume Faye, essayiste.

    Est présentée ici la situation actualisée de l’immigration en France, un phénomène absolument pas contrôlé, qui n’est déjà plus maîtrisable.

    Guillaume Faye fournit les chiffres du flux des immigrés irréguliers, des opérations de la police qui ne peut plus faire face, du coût des hébergements, de celui de la charge médicale… Quelle sera l’issue ? Quelles sont les dispositions envisagées par le gouvernement hormis celles de « laisser faire » et de saigner à blanc les pauvres Français qui n’y peuvent mais ?
    Polémia


    La France (comme l’Union européenne) est une passoire. L’année 2014 aura vu une aggravation brutale des flux d’immigrés illégaux, vrais ou faux réfugiés, les seconds étant nettement plus nombreux. Nous vivons une crise migratoire majeure qui surpasse en intensité la vague du « Printemps arabe » de 2011.

    Les flux de clandestins explosent. C’est d’une véritable invasion qu’il s’agit. Prélude à une submersion ? En face, aucune résistance : l’agence Frontex de protection des frontières ne sert rigoureusement à rien, les lobbies pro-immigration (No Borders, etc.), épaulés par l’Église et les médias, désarment toutes les résistances par leur matraquage idéologique. De plus, mieux traités et mieux soignés que des Français de souche pauvres, les « invisibles », les migrants illégaux se savent pratiquement inexpulsables. La pompe aspirante de l’immigration clandestine fonctionne à plein régime et s’emballe. Surtout depuis que le chaos s’installe en Afrique et dans tout le Moyen-Orient.

    La déferlante

    De janvier à fin septembre 2014, 100.000 clandestins sont entrés en France par la frontière italienne ! A Menton, la police submergée voit arriver 10.000 clandestins par mois ; elle en refoule 4.000, qui reviennent. Sur la Côte d’Azur, la police a procédé à 19.000 interpellations depuis le début de l’année. Brièvement incarcérés, ils sont tous ensuite relâchés dans la nature, du fait du laxisme et de la complexité procédurale ubuesque du droit français. Sans compter ceux qui arrivent par les aéroports.

    De l’île de Lampedusa à l’archipel du Dodécanèse (+223% d’arrivants clandestins en 2014) sans oublier Gibraltar, la façade méditerranéenne de l’Europe est le théâtre d’une véritable invasion déferlante qui s’amplifie chaque année. La prophétie de Jean Raspail, dans Le Camp des Saints, se réalise exactement.

    Beaucoup de migrants clandestins gagnent l’Allemagne ou la Suède. La première a fait face en 2014 à 200.000 demandes d’asile, contre 50.000 en 2011 ; la seconde, qui n’a que 9 millions d’habitants, a géré cette année 80.000 demandeurs du statut de réfugié. En France, de 67.000 demandes d’asile en 2013, on passera à 80.000 cette année. Et partout, ils savent qu’ils ne seront jamais expulsés. Les « reconductions à la frontière », en réalité très minoritaires, se soldent en général par des retours.

    Sur les 40.000 déboutés annuels du droit d’asile (on en sera à 50.000 cette année) l’immense majorité reste sur le territoire. Après la vague des Tunisiens, voici les Libyens, les Érythréens, les Soudanais et les Syriens, qui arrivent souvent par familles entières. Sans compter les migrants d’Afrique centrale et de l’Ouest, toujours plus nombreux. Même les Chinois et divers Asiatiques s’y mettent. Tout le monde, en somme.

    L’impuissance à endiguer le flux invasif

    Le dispositif Frontex de protection des frontières de l’UE est un échec retentissant. L’opération Mare Nostrum (qui a été remplacée par l’opération Triton en novembre, changement magique de dénomination) de surveillance des côtes méditerranéennes de l’UE n’est pas du tout une protection ni une dissuasion, mais une opération de sauvetage en mer. 70.000 migrants clandestins ont été sauvés de la noyade en 10 mois ! Ce qui encourage les passeurs à augmenter encore les traversées. C’est « un pont vers l’Europe », a déclaré le ministre de l’Intérieur italien.

    Sur la côte d’Azur, l’administration truque les chiffres des entrées clandestines. La police débordée procède à 150 interpellations par jour. Les clandestins ne retournent jamais en Italie et finissent par être relâchés au bout de 4h de garde à vue : ils sont LAP, (libres après procédure). Les OQTF (Obligation de quitter le territoire français) ne sont d’aucune valeur ; et les RLT (Remises à la limite du territoire, c’est à dire les reconductions à la frontière italienne) se traduisent par des retours dans 100% des cas. L’impuissance est totale et les clandestins le savent bien. L’invasion est autorisée, pourquoi se gêner ?

    Un gouffre financier

    A la charge financière énorme, au boulet que représente l’immigration au sens large (voir autres articles de ce blog), même légale ou naturalisée, s’ajoute le coût des clandestins, qui explose. Sur 47.000 places d’hébergement d’urgence disponibles, 22.000 sont des nuits d’hôtels, au prix astronomique, supporté par le budget de l’Etat déficitaire. Le clandestin est beaucoup mieux traité qu’un Français de souche qui perd son traitement et son logis ; il ne risque pas de se retrouver à la rue, lui ! Il en est de même pour la prise en charge médicale et hospitalière.

    Il s’agit de l’Aide médicale d’État (AME), ce dispositif unique au monde, qui est un scandale. Elle assure aux clandestins étrangers une couverture médicale complète dont ne bénéficient pas des millions de Français non-fonctionnaires qui ont pourtant cotisé toute leur vie.

    L’AME a coûté 744 millions d’euros en 2013, en augmentation constante (dérapage), vu l’accroissement des arrivées de clandestins. A mettre en parallèle avec les 700 millions qui ont été retirés des prestations familiales aux Français. A ajouter : un surcoût de 350 millions d’euros dus aux centres d’hébergement d’urgence, aux allocations temporaires d’attente et aux frais d’hôtels pour les (faux) réfugiés demandeurs d’asile. En tout, le coût des sans-papiers dépasse le milliard d’euros annuel. Et le gouvernement a décidé pour 2015 d’augmenter encore les crédits de l’AME de 73 millions d’euros. Rien n’est trop beau ni trop généreux pour les clandestins. L’AME bénéficie déjà à près de 300.000 étrangers irréguliers.

    Sans compter les innombrables fraudes à l’hospitalisation ou à le revente des médicaments obtenus gratuitement en pharmacie par les clandestins. Mais on leur pardonne, ils savent qu’ils ne seront jamais poursuivis. Pourquoi se gêner ?

    Et la criminalité suit

    L’afflux incontrôlé de clandestins fait mécaniquement augmenter la criminalité. Celle-ci déferle d’autant plus facilement que Mme Taubira est en train de déconstruire sciemment l’appareil pénal répressif, ce qui se sait partout. Le clandestin qui arrive en France sait parfaitement non seulement qu’il sera pratiquement inexpulsable et aidé mais que règne un laxisme pénal et judiciaire unique au monde qui laisse pratiquement impunis les exactions et trafics divers.

    Dans le Nord et sur la Côte d’Azur, on est obligé d’envoyer CRS et gendarmes mobiles pour épauler la police découragée et submergée et tenter de parer à la délinquance endémique des clandestins. Un escadron de gendarmes mobiles coûte 21.000 € par jour en logement hôtelier. A Calais, selon les syndicats de police, on a dénombré de juillet à septembre 2014, 80 crimes et délits, contre 7 pendant la même période de 2013 ! En région parisienne, depuis les vagues d’arrivées de Tunisiens clandestins en 2011, on note une augmentation de la criminalité.

     Guillaume Faye
    15/10/2014

    Source : Blog de Guillaume Faye

    Correspondance – Polémia : 17/10/2014

  • "Art" contemporain : un plug anal géant exposé place Vendôme

     

    Le 15 octobre dernier, l’ « œuvre » de Paul McCarthy, un plug anal [1] géant de 24,4 mètres de hauteur, a été exposée place Vendôme, à Paris.

     

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    Pour entretenir une fausse ambiguïté, l’œuvre s’intitule Tree, comme s’il s’agissait d’un arbre de Noël, un nouvel exemple de cette perversité qui consiste systématiquement à jouer sur les deux tableaux, l’enfance et le sexe. Pour en avoir le cœur net, il suffit de se reporter à d’autres œuvres de l’ « artiste » comme Innocence :

     

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    Évidemment, tout cela est voulu et accompagné par les pouvoirs publics. Ce massacre de la place Vendôme, place mythique de l’architecture classique française du XVIIe siècle, se fait dans le cadre de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC) 2014 ainsi que pour présenter Paul McCarthy et son exposition « Chocolate Factory » (toujours les enfants…) organisée parallèlement à l’Hôtel de la monnaie de Paris et pour l’inauguration de ses nouveaux espaces d’exposition. La mairie de Paris, coorganisateur de l’événement, indique fièrement sur son site Internet :

    « L’offre culturelle de la Monnaie de Paris se renouvelle et proposera des expositions temporaires présentant des artistes contemporains français et internationaux. C’est l’artiste Paul McCarthy, figure majeure de la scène internationale, qui ouvrira ce bal mémorable. »

     

    Notes

    [1] Nous invitons ceux qui ignorent le sens de cette expression à faire une rapide recherche sur Internet.

    E&R

    Il faut retirer cette horreur, œuvre d'un malades sexuel, d'une perversité encore jamais atteinte dans un lieu public. Anne Hidalgo ne respecte pas ni Paris ni les Français!

  • Marseille: un bus visé par un tir de carabine dans les quartiers Nord, une passagère blessée

    Les transports en commun de Marseille tournent au ralenti. Une grève a été déclenchée vendredi après qu'un bus a été touché par un projectile dans les de Marseille. «Vers 12h15, nous avons été alertés qu'un bus avait été victime d'un tir de projectile, qui avait brisé une vitre, blessant une personne et choquant le chauffeur», explique la Sûreté départementale des Bouches-du-Rhône.

     
      

    Sur place, les policiers ont constaté qu'une des vitres latérales du bus présentait un orifice «qui ne permet ni d'infirmer, ni de confirmer l'usage d'une arme à feu». 

    La compagnie RTM est plus explicite : «Aujourd'hui, à 12H00, suite à un tir de carabine, des plombs ont traversé la vitre d'un bus de la L36 (Bougainville - La Nerthe). L'une des clientes a été blessée par les bris de verres (...). L'ensemble de la clientèle, ainsi que le chauffeur de bus, étaient en état de choc», écrit la RTM dans un communiqué.

    Des moyens très importants avaient été mis en oeuvre pour déterminer les circonstances exactes de cet incident. Une personne a été légèrement blessée par les éclats de verre. Le chauffeur, choqué, a demandé à être conduit à l'hôpital, a indiqué la police. «Immédiatement après l'annonce de l'événement, les ont appelé à exercer un droit de retrait», a informé la RTM. Bus et tramways ont cessé de circuler à Marseille en début d'après-midi. Les conducteurs de ont à leur tour exercé leur droit de retrait vers 16H25.

    «En conséquence, le réseau bus et tram est entièrement arrêté», depuis 13 heures pour les bus et 14 heures pour les tramways, poursuit la RTM. Le métro a également été interrompu entre 14H30 et 15H00». Une réunion entre syndicats et direction de la RTM était prévue dans l'après-midi.

        

    LeParisien.fr  - 17 10 14

  • Nadine Morano: “Une femme en burqa dans une gare, c’est une menace”

     

     

    16/10/2014 – PARIS (NOVOpress)
    Invitée des Grandes Gueules sur RMC, le mercredi 15 octobre, Nadine Morano est revenue sur son intervention auprès de la police pour interpeller une femme en Burqa, mardi en gare de l’Est, à Paris. Au-delà de la polémique, il est intéressant de voir que les journalistes semblent plus offusqués par l’initiative de Nadine Morano que par la présence de femmes intégralement voilées dans nos rues.

    Nadine Morano a expliqué sa position sur sa page Facebook :

    Notre vigilance doit être sans faille, dans cette période de radicalisation des comportements communautaristes, d’embrigadement au djihad. Nous avons fait adopter une loi interdisant de circuler dans l’espace public en France le visage couvert, elle doit être respectée !
    Par ailleurs, je rappelle qu’il s’agit d’un véritable problème de sécurité publique. Qui est sous cette tenue ? Qu’y-a-t-il dans cette valise… la suspicion est permise quand on est dissimulé. J’ajoute qu’au nom des femmes qui se battent pour gagner leurs droits et leurs libertés, nous devons combattre cette violation de la loi.

  • Féminisation des noms: la mise au point de l'Académie française

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    À la suite du récent incident qui s'est déroulé à l'Assemblée nationale, les immortels ont tenu à rappeler le bon usage.

     
     

    Le document est titré: «La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres - Mise au point de l'Académie française». La vénérable institution, «fidèle à la mission que lui assignent ses statuts depuis 1635», a tenu à rappeler les règles qui s'imposent dans notre langue. Voici le document dans son intégralité avec les cinq points importants.

    ● Rejet de «professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure»

    1. L'Académie française n'entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l'usage même: c'est ainsi qu'elle a fait accueil dans la 8e édition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. Dans la 9e édition, en cours de publication, figurent par dizaines des formes féminines correspondant à des noms de métiers. Ces mots sont entrés naturellement dans l'usage, sans qu'ils aient été prescrits par décret: l'Académie les a enregistrés pourvu qu'ils soient de formation correcte et que leur emploi se soit imposé.

    Mais, conformément à sa mission, défendant l'esprit de la langue et les règles qui président à l'enrichissement du vocabulaire, elle rejette un esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées, des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure, etc., pour ne rien dire de chercheure, qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes.

    Le français ne dispose pas d'un suffixe unique permettant de féminiser automatiquement les substantifs. S'agissant des métiers, très peu de noms s'avèrent en réalité, du point de vue morphologique, rebelles à la féminisation quand elle paraît utile. Comme bien d'autres langues, le français peut par ailleurs, quand le sexe de la personne n'est pas plus à prendre en considération que ses autres particularités individuelles, faire appel au masculin à valeur générique, ou «non marquée».

    ● Le masculin, valeur générique

    2. En 1984, après que le gouvernement eut pris une première initiative en faveur de «la féminisation des titres et fonctions et, d'une manière générale, du vocabulaire concernant les activités des femmes», l'Académie française fit publier une déclaration rappelant le rôle des genres grammaticaux en français. Les règles qui régissent dans notre langue la distribution des genres remontent au bas latin et constituent des contraintes internes avec lesquelles il faut composer. L'une des contraintes propres à la langue française est qu'elle n'a que deux genres: pour désigner les qualités communes aux deux sexes, il a donc fallu qu'à l'un des deux genres soit conférée une valeur générique afin qu'il puisse neutraliser la différence entre les sexes.

    L'héritage latin a opté pour le masculin. Les professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss, à qui la Compagnie avait confié la rédaction de ce texte, adopté à l'unanimité dans la séance du 14 juin 1984, concluaient ainsi: «En français, la marque du féminin ne sert qu'accessoirement à rendre la distinction entre mâle et femelle. La distribution des substantifs en deux genres institue, dans la totalité du lexique, un principe de classification permettant éventuellement de distinguer des homonymes, de souligner des orthographes différentes, de classer des suffixes, d'indiquer des grandeurs relatives, des rapports de dérivation, et favorisant, par le jeu de l'accord des adjectifs, la variété des constructions nominales… Tous ces emplois du genre grammatical constituent un réseau complexe où la désignation contrastée des sexes ne joue qu'un rôle mineur. Des changements, faits de propos délibéré dans un secteur, peuvent avoir sur les autres des répercussions insoupçonnées. Ils risquent de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l'usage, et qu'il paraîtrait mieux avisé de laisser à l'usage le soin de modifier» (déclaration faite en séance, le 14 juin 1984).

    ● Refus de la féminisation systématique

    3. Le 21 mars 2002, l'Académie française publie une nouvelle déclaration pour rappeler sa position, et, en particulier, pour souligner le contresens linguistique sur lequel repose l'entreprise de féminisation systématique. Elle insiste sur les nombreuses incohérences linguistiques qui en découlent (ainsi une recteure nommée directrice d'un service du ministère de l'Éducation nationale, ou la concurrence des formes recteure et rectrice - préférée par certaines titulaires de cette fonction). La Compagnie fait valoir que brusquer et forcer l'usage revient à porter atteinte au génie même de la langue française et à ouvrir une période d'incertitude linguistique.

    «Un catalogue de métiers, titres et fonctions systématiquement et arbitrairement “féminisés” a été publié par la Documentation française, avec une préface du premier ministre. La presse, la télévision ont suivi avec empressement ce qui pouvait passer pour une directive régalienne et légale» (déclaration adoptée à l'unanimité dans la séance du 25 mars 2002). Or aucun texte ne donne au gouvernement «le pouvoir de modifier de sa seule autorité le vocabulaire et la grammaire du français».

    Nul ne peut régenter la langue, ni prescrire des règles qui violeraient la grammaire ou la syntaxe: elle n'est pas en effet un outil qui se modèle au gré des désirs et des projets politiques. Les compétences du pouvoir politique sont limitées par le statut juridique de la langue, expression de la souveraineté nationale et de la liberté individuelle, et par l'autorité de l'usage qui restreint la portée de toute terminologie officielle et obligatoire. Et de l'usage, seule l'Académie française a été instituée «la gardienne».

    ● Distinguer noms de métiers et fonctions officielles

    4. Il convient par ailleurs de distinguer des noms de métiers les termes désignant des fonctions officielles et les titres correspondants. Dans ce cas, les particularités de la personne ne doivent pas empiéter sur le caractère abstrait de la fonction dont elle est investie, mais au contraire s'effacer derrière lui: c'est ce que mettait en lumière un rapport remis, à sa demande, au premier ministre en octobre 1998 par la Commission générale de terminologie et de néologie, qui déconseillait formellement la féminisation des noms de titres, grades et fonctions officielles, par distinction avec les noms de métiers, dont le féminin s'impose naturellement dans l'usage.

    Ce texte marquait une grande convergence de vues avec l'Académie française et complétait utilement les déclarations sur cette question que la Compagnie avait elle-même rendues publiques. En 2002, l'Académie française constate que, «de ce rapport, le gouvernement n'a pas plus tenu compte» que de l'«analyse scientifique irréfutable» des professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss.

    La Commission générale rappelle que, si l'usage féminise aisément les métiers, «il résiste cependant à étendre cette féminisation aux fonctions qui sont des mandats publics ou des rôles sociaux distincts de leurs titulaires et accessibles aux hommes et aux femmes à égalité, sans considération de leur spécificité. […] Pour nommer le sujet de droit, indifférent par nature au sexe de l'individu qu'il désigne, il faut se résoudre à utiliser le masculin, le français ne disposant pas de neutre». Elle ajoute que «cette indifférence juridique et politique doit être préservée dans la règlementation, dans les statuts et pour la désignation des fonctions». Elle affirme «son opposition à la féminisation des noms de fonction dans les textes juridiques en général, pour lesquels seule la dénomination statutaire de la personne doit être utilisée.»

    Elle «estime que les textes règlementaires doivent respecter strictement la règle de neutralité des fonctions. L'usage générique du masculin est une règle simple à laquelle il ne doit pas être dérogé» dans les décrets, les instructions, les arrêtés et les avis de concours. Les fonctions n'appartiennent pas en effet à l'intéressé: elles définissent une charge dont il s'acquitte, un rôle qu'il assume, une mission qu'il accomplit. Ainsi ce n'est pas en effet Madame X qui signe une circulaire, mais le ministre, qui se trouve être pour un temps une personne de sexe féminin; mais la circulaire restera en vigueur alors que Madame X ne sera plus titulaire de ce portefeuille ministériel. La dénomination de la fonction s'entend donc comme un neutre et, logiquement, ne se conforme pas au sexe de l'individu qui l'incarne à un moment donné.

    Il en va de même pour les grades de la fonction publique, distincts de leur détenteur et définis dans un statut, et ceux qui sont des désignations honorifiques exprimant une distinction de rang ou une dignité. Comme le soutient la Commission générale, «pour que la continuité des fonctions à laquelle renvoient ces appellations soit assurée par-delà la singularité des personnes, il ne faut pas que la terminologie signale l'individu qui occupe ces fonctions. La neutralité doit souligner l'identité du rôle et du titre indépendamment du sexe de son titulaire.»

    ● «L'épreuve du temps»

    5. Cependant, la Commission générale de terminologie et de néologie considère - et l'Académie française a fait siennes ces conclusions - que cette indifférence juridique et politique au sexe des individus «peut s'incliner, toutefois, devant le désir légitime des individus de mettre en accord, pour les communications qui leur sont personnellement destinées, leur appellation avec leur identité propre.» Elle estime que, «s'agissant des appellations utilisées dans la vie courante (entretiens, correspondances, relations personnelles) concernant les fonctions et les grades, rien ne s'oppose, à la demande expresse des individus, à ce qu'elles soient mises en accord avec le sexe de ceux qui les portent et soient féminisées ou maintenues au masculin générique selon le cas».

    La Commission générale conclut justement que «cette souplesse de l'appellation est sans incidence sur le statut du sujet juridique et devrait permettre de concilier l'aspiration à la reconnaissance de la différence avec l'impersonnalité exigée par l'égalité juridique».

    En 2002, l'Académie française, opposée à toute détermination autoritaire de l'usage, rappelait qu'elle avait tenu à «soumettre à l'épreuve du temps» les «recommandations» du Conseil supérieur de la langue française publiées en 1990 au Journal officiel au lieu de les imposer par décret, bien qu'elle les ait approuvées et enregistrées dans la 9e édition de son Dictionnaire: elle a en quelque sorte libéré l'usage, en laissant rivaliser des formes différentes sans chercher à en proscrire autoritairement aucune, jusqu'à ce que la meilleure l'emporte. C'est à cette attitude, conforme à la manière dont elle a exercé continûment son magistère depuis près de quatre siècles, qu'elle entend demeurer fidèle.

    LE FIGARO 15 10 14

  • Vladimir Poutine en Serbie

    Au grand dam du camp atlantiste, le Kremlin multiplie avec succès les contre-mesures afin de minimiser le choc des sanctions décrétées par les États-Unis et l’Union européenne.

    C’est ainsi que Vladimir Poutine est en visite en Serbie, à l’occasion du 70e anniversaire de la libération de Belgrade et du 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale. Il a déposé une gerbe à la Nécropole russe (monument consacré à la mémoire de l’Armée impériale russe et restauré cet été). Des Belgradois, brandissant des portraits de Vladimir Poutine et de l’empereur russe Nicolas II, se sont rassemblés afin de manifester leur attachement au grand frère russe.

    Au cours de sa visite, l’hôte du Kremlin a été décoré de l’Ordre de la République de Serbie du 1er degré par le président serbe, Tomislav Nikolic, qui a dit en russe : « Cher frère Vladimir, le peuple serbe est fier de te remettre l’Ordre de la distinction suprême serbe. » Ce à quoi M. Poutine a répondu : « Je ne pense pas avoir fait quelque chose pour mériter une telle récompense. »

     

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    Après s’être entretenu avec le président serbe, le chef de l’État russe a échangé longuement avec le Premier ministre Aleksandar Vucic (photo). La question des relations commerciales (en augmentation de 17 % rien que pour le premier semestre 2014) a été très largement abordée.

    L’éventualité d’ouvrir le marché russe aux véhicules fabriqués en Serbie par l’italien Fiat a été évoquée par M. Poutine :

    « Nous avons beaucoup de thèmes à évoquer, et je suis ravi [...] de discuter d’une livraison éventuelle à la Russie de véhicules automobiles produits en Serbie en coopération avec Fiat. Compte tenu de nos bonnes relations avec l’Italie et la société Fiat, et de nos relations chaleureuses et étroites d’alliés avec la Serbie, nous pourrions, me semble-t-il, nous entendre sur un certain quota de livraison de ces véhicules sur le marché russe. »

    Autre sujet abordé, le triplement des importations de produits agricoles serbes, comme le suggère M. Poutine :

    « La Serbie a déjà augmenté ses livraisons de produits agricoles sur le marché russe, qui se chiffrent actuellement entre 130 et 150 millions de dollars. Si nous réalisons les ententes intervenues lors de nos entretiens, ces livraisons peuvent assez vite atteindre 500 millions de dollars. Cela profite beaucoup à l’économie serbe et c’est aussi un facteur positif pour la Russie. »

    Le chef de l’État russe a laissé la porte ouverte à un apaisement à ce sujet entre Moscou et Bruxelles :

    « Nous n’ignorons pas que les pertes des producteurs agricoles dans les pays européens, qui ont imposé des sanctions à la Russie qui a été contrainte d’y riposter par des restrictions des importations de produits d’agriculture, se chiffrent à des milliards d’euros. Nous ne voudrions pas poursuivre une telle pratique. Néanmoins, telle est la réalité actuelle. »

    Très en pointe sur la question énergétique, la Russie, via la société Gazprom Neft (la branche pétrolière du groupe), va investir 1 milliard de dollars supplémentaires dans la société pétrolière serbe NIS, après y avoir déjà injecté 2 milliards. Gazprom Neft possède 56,15 % de NIS, l’État serbe 29,87 % (14 % des recettes fiscales du pays).

    Washington et Bruxelles (la Serbie est candidate à l’adhésion à l’Union europénne) regardent avec inquiétude les liens entre Moscou et Belgrade se resserrer, alors que le camp atlantiste pensait en avoir fini avec la présence russe dans les Balkans depuis les guerres des années 90 en ex-Yougoslavie.

    E&R

  • Dissolution du groupe dirigé par Nigel Farage au Parlement européen

    Un groupe dirigé par Marine Le Pen pourrait voir le jour

    Le groupe eurosceptique « Europe de la liberté et de la démocratie directe », créé à l’initiative du président du parti britannique UKIP, a été dissous.

    Formé en juin 2014 à la suite des élections européennes, il regroupait 48 députés de 6 partis, issus de 7 pays :

    24 de l’UKIP (Royaume-Uni)
    17 du Mouvement 5 étoiles (Italie)
    2 Démocrates suédois (Suède)
    1 de l’Union des paysans de Lettonie (Lettonie)
    1 du Parti des citoyens libres (République tchèque)
    1 indépendant (Joëlle Bergeron, ex-FN)
    2 de Ordre et justice (Lituanie)

    La défection d’un seul de ces membres, la lettone Iveta Grigule de l’Union des paysans de Lettonie, a suffit à la désintégration du groupe (la règle d’avoir des représentants venant de 7 pays différents n’étant plus respectée).

    Europe de la liberté et de la démocratie directe accuse le président du groupe PPE, Manfred Weber, et le président du Parlement européen, Martin Schulz, d’avoir proposé un arrangement à Mme Grigule : son départ du groupe eurosceptique en échange de la présidence de la délégation parlementaire pour l’Asie mineure (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan et Mongolie).

    Nigel Farage n’a pas tardé à faire connaître son mécontentement :

    « Mme Gridule a signé sa lettre de démission ce matin dans le bureau de M. Schulz. Si nous comprenons bien ce qui s’est passé, M. Schulz serait plus à sa place comme président d’un Parlement dans une République bananière ! »

    Le dirigeant du UKIP et Beppe Grillo, le chef du Mouvement 5 Étoiles, avaient réussi leur pari de constituer un groupe au Parlement européen, contrairement au Front national avec lequel ils avaient refuser de négocier. Désormais M. Farage et les autres membres de son groupe devront siéger aux côtés de Marine le Pen et des 23 eurodéputés frontistes au sein des non-inscrits (100 élus), devront partager le temps de parole avec eux et dire adieu à 4 millions d’euros de budget.

    Le PPE (dont fait partie notamment l’UMP et l’UDI) s’est réjoui du succès de sa petite manipulation en tweetant :

     

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    « Première défaite pour les Eurosceptiques ! Le groupe EFDD disparaît avec le départ de la lettone Iveta Grigule »

     

    Dans ce contexte et afin que leur présence ne relève pas du témoignage, certains éléments du groupe dissout pourraient être tentés de rejoindre une alliance composée du Vlaams Belang belge, de la Ligue du Nord italienne, du FPÖ autrichien, du Parti de la liberté néerlandais et du Front national français. Ainsi, les conditions pour la création d’un groupe seraient respectées et ce nouveau groupe, probablement dirigé par Marine Le Pen, confirmerait le pronostic de l’eurodéputé et vice-président du FN, Florian Philippot, qui ne donnait pas longtemps au groupe de M. Farage pour disparaître car « fait dans la précipitation » et « ne tenant pas à grand-chose ». Il avait également assuré : « Nous aurons un groupe avant la fin de l’année. »

    E&R 

  • 16 octobre 1793: exécution de Marie-Antoinette, reine de France

    La reine Marie-Antoinette est guillotinée le 16 octobre 1793, dix mois après son mari, Louis XVI.

    Du trône à l'échafaud

    Marie-Antoinette quitte la Conciergerie pour l'échafaud, par Georges Cain (musée Carnavalet)

    Le procès expéditif de la reine (38 ans) ne s'explique par aucun motif politique mais par la Terreur qui, de septembre 1793 à juillet 1794, jette un voile sanglant sur la Révolution.

    Du temps de sa splendeur, Marie-Antoinette, fille de l'impératrice Marie-Thérèse, était surnommée avec dédain l'«Autrichienne».

    Après la chute de la royauté, le 10 août 1792, elle est jetée en prison avec son mari, sa belle-soeur, Madame Élisabeth, et ses deux enfants, le Dauphin et Madame Royale.

    Après l'exécution du roi, elle est séparée de son fils. Le petit Louis XVII (8 ans) est confié à un cordonnier, le citoyen Simon, pour être élevé en domestique et en sans-culotte. Il mourra peu après dans des conditions sordides.

    Prodigue et légère du temps de sa splendeur, Marie-Antoinette témoigne de courage et de fermeté devant le Tribunal révolutionnaire. Elle fait face avec dignité à d'infâmes accusations d'inceste sur la personne de son fils, présentées par le substitut du procureur général, Jacques Hébert.

    Le public ne manque pas d'être ému par son apostrophe : «J'en appelle à toutes les mères...» Robespierre lui-même déplore ces accusations et ce procès qui affectent l'image de la Révolution.

    Le 21 janvier 1815, les restes de Marie-Antoinette ont été transférés avec ceux de Louis XVI dans la basilique Saint-Denis, nécropole traditionnelle des rois de France.

    Hérodote.net