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Nos ancêtres ? Rien n’a changé, ce sont toujours les Gaulois !
N’allons pas chercher ailleurs notre héritage.
Les fossoyeurs de la France qui sont au pouvoir n’ont de cesse de falsifier la mémoire de notre peuple, voire de la souiller ; à preuve l’épisode tragi-comique de la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun où nos « élites » n’avaient rien trouvé de plus symbolique que d’inviter à cette occasion un « rappeur » noir antifrançais.
Cette triste affaire n’est que l’une des nombreuses opérations de harcèlement que mènent nos politiciens de gauche et de droite pour éradiquer de notre mémoire tout ce qui a fait la gloire de notre pays. Ils semblent aussi s’être ligués pour semer la confusion sur les origines de la France afin de mieux la dépouiller de son identité, et c’est ainsi qu’on a pu entendre des déclarations de nos gouvernants qui auraient fait pleurer de rire (ou pleurer tout court) n’importe quel écolier des années 50 ou 60.
Non, les racines de la France ne sont pas musulmanes, comme l’affirmaient Jacques Attali ou Jacques Chirac, elles ne sont pas plus juives, selon les dires de Nicolas Sarkozy, et le ramadan n’est pas « une fête qui fait partie du patrimoine culturel français », comme le prétend le maire de Paris, Anne Hidalgo.
Elles ne sont pas non plus « helléno-chrétiennes » ou « judéo-chrétiennes ».
Les racines sont ce qui nous ramène au plus loin de notre passé et au plus profond de notre vérité et elles ne sont pas fluctuantes. Elles sont le socle immuable de notre croissance.
Les racines de la France sont gauloises, c’est-à-dire émanant du peuple celte qui s’est établi à partir du VIe siècle avant J.-C. sur la totalité du territoire français actuel et une partie de l’Italie du Nord, et qui s’est battu pour son indépendance contre l’envahisseur romain sous la bannière de son héros, Vercingétorix.
Ce substrat ethnique originel a, certes, varié tout au long des siècles qui ont suivi son implantation avec les nombreuses migrations de nos cousins indo-européens qui ont traversé notre territoire et y ont laissé leur trace. Des greffes nombreuses, spirituelles avec le christianisme et la monarchie, techniques et politiques avec les Romains, philosophiques avec les Grecs, ont réussi et ont permis à la France de devenir le phare de l’Europe… jusqu’à la Révolution, qui a détruit une grande partie de notre patrimoine humain, architectural, artistique, spirituel et culturel.
Les universitaires de tous bords (et même du nôtre) évaluent avec condescendance la civilisation celte sous prétexte qu’elle n’a pas utilisé l’écriture (volontairement, pour ne pas figer la mémoire !) et qu’elle n’a pas laissé de grandes œuvres architecturales ou civilisationnelles.
Nous ne sommes pas pour autant les fils d’Homère ou de la Louve.
N’allons pas chercher ailleurs notre héritage, nous n’avons pas à rougir de la spiritualité de nos druides anciens, de la vaillance de nos guerriers, de la créativité de nos artisans et de nos artistes qui ont donné à la France son raffinement et sa place dans le monde.
Boulevard Voltaire
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Intervention de Marion Maréchal-Le Pen sur la prorogation de l'état d'urgence
Intervention de Marion Maréchal-Le Pen, Député du Vaucluse, à l’Assemblée Nationale pour expliquer les raisons de l’abstention sur la prorogation de l’état d’urgence.
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VIDEO - Qui a réellement élaboré la loi El Khomri ?
Les experts européens de la "section France"
Qui a réellement élaboré le projet de loi sur la réforme du Travail ? Initiée sous Sarkozy, portée par Myriam El Khomri, les origines technocratiques et supranationales de cette loi tant décriée ne peuvent plus être ignorées.
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Voiture incendiée : la préfecture de police connaissait les agresseurs
Des "fils de bonne famille" de l’Action antifasciste Paris-banlieue
- Publié le : jeudi 19 mai 2016
- Mots-clés : Antifa; Forces de l’ordre; France; Justice & Droit
- Commentaires : 12
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- Source : itele.fr
- E&R
Parmi les cinq personnes gardées à vue, deux frères de 21 et 32 ans appartiennent au groupe Action antifasciste Paris-banlieue. Le plus jeune, Antonin, avait fait un recours devant le Tribunal administratif contre l’interdiction de manifester mardi dernier émise par le préfet. Le TA avait annulé cette interdiction.
Ils ont entre 19 ans et 32 ans. Ils sont connus des services de police et sont décrits comme appartenant à la mouvance contestataire radicale, dixit le jargon des services de renseignement. Selon nos informations, les cinq gardés à vues, soupçonnés d’avoir attaqué et incendié mercredi 18 mai à Paris une voiture de police dans laquelle circulaient deux agents, sont des activistes issus de deux mouvances différentes : les Anarchos-Autonomes et le groupe Action antifasciste Paris-banlieue (AFA), une structure autonome d’ultra gauche.
C’est grâce à une note des Renseignements de la Direction de la préfecture de Police (DRPP) et un travail de vidéo surveillance que ces activistes présumés ont pu être interpellés par le deuxième district de la PJ parisienne. Des perquisitions ont eu lieu et ont permis de découvrir des équipements anti-manifestation, comme des casques.
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L’INCROYABLE vidéo qui buzze depuis hier !
« Tout le monde vous déteste, enc**** de militaires ! »
C’est en hurlant de tels slogans qu’une meute enragée a voulu pénétrer dans le musée de l’Armée.
Cette vidéo tourne sur les réseaux sociaux depuis hier.Il faut la faire tourner partout, qu’elle soit vue par tous les Français patriotes.
Partagez cette page le plus possible.BV
NdB: D'où sortent ces gens qui ont tant de haine ? Qui les paie pour leur sale boulot ? On remarque qu'ils ne s'en prennent jamais à l'Elysée ni aux ministères.
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Se faire un flic, par Caroline Parmentier
Le jour même où les policiers manifestaient en France contre la haine anti-flics, deux d’entre eux ont échappé de justesse à une tentative de meurtre.
Mercredi vers midi, 150 individus encagoulés et masqués font irruption aux cris de « Flics, porcs, assassins » et « Tout le monde déteste la police » place de la République où se tient le rassemblement des policiers. Ils sont repoussés à coup de fumigènes.
Un peu plus loin, quai de Valmy, une quinzaine d’entre eux s’en prend alors très violemment à un véhicule de police dont ils défoncent les vitres. Les deux occupants : une gardienne de la paix et un adjoint de sécurité de la compagnie du périphérique qui reviennent de mission, sont frappés à coups de poing, de barres de fer et de tuyaux et parviennent à sortir in extremis tandis que les assaillants jettent un engin incendiaire à l’intérieur du véhicule qui s’embrase entièrement. Cet acte de terrorisme se passe toujours « en plein état d’urgence ».
Une enquête pour « tentative d’homicide volontaire » a été ouverte. Quatre agresseurs âgés de 19 à 21 ans ont été interpellés. Trois d’entre eux avaient fait l’objet de la part de la préfecture de police de Paris d’une interdiction de paraître dans les manifestations en raison de leur violence. Mais ces arrêtés ont été cassés par le tribunal administratif. La justice administrative a en effet suspendu mardi neuf arrêtés sur dix émis par le préfet de police. Ces magistrats n’ont sans doute pas supporté que l’on empêche les bons militants antifascistes d’aller cogner ces porcs de flics.
De Jean-Jacques Bourdin sur RMC à 20 Minutes, les journalistes ont chaudement salué le « sang froid » et la maîtrise de ce policier qui, alors qu’on l’attaque, qu’on le frappe et que l’on manque de le griller vif, n’a pas fait usage de son arme de service et se contente de parer les coups courageusement. Ils auraient été les premiers en effet à crier à la bavure, si l’un des petits barbares avait pris une balle dans l’orteil.
Alors que la voiture de police était en train de brûler, une pancarte en carton « Poulets rôtis, prix libre » a été déposée sur le sol à quelques mètres du véhicule par les casseurs. Pourquoi se priveraient-il ? Puisque jour après jour on continue comme ça : dans l’impunité la plus complète, la violation quotidienne de l’état d’urgence, les rues de nos villes saccagées par les milices d’extrême-gauche, et les arrêtés contre les tueurs de policiers cassés par la justice.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent n° 8611 daté du 20 mai 2016
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Les Français sous les bombes Alliées, 1940-1945
Publié parTallandier
Aulnoye, Avignon, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Brest, Cagny, Calais, Cannes-La Bocca, Chartres, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Creil, Le Creusot, Dunkerque, Gennevilliers, Juvisy-sur-Orge, Laon, Lens, Lille, Lisieux, Le Mans, Mantes, Marseille, Modane, Montluçon, Nevers, Nice, Noisy-le-Sec, Orléans/Les Aubrais, Reims, Saint-Lô, Sète, Somain, Tergnier, Toulouse, Tours, Trappes, Villeneuve-Saint-Georges…
Au moins 57 000 Français sont morts sous les bombes entre 1940 et 1945. Peu de régions françaises échapperont à cette pluie de feu et d’acier, qui fera près de 74 000 blessés et détruira quelque 300 000 habitations.
S’appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi que sur des témoignages inédits, l’historien Andrew Knapp, spécialiste des stratégies aériennes durant la Seconde Guerre mondiale, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies ? Fallait-il bombarder la France ? Toutes les frappes étaient-elles pertinentes ? Parfois imprudents, souvent solidaires, partagés entre le deuil, la colère et l’espoir, les Français touchés par les bombardements méritent le plus grand respect pour ce qu’ils ont enduré.(Merci à Nelly) -
De nouvelles images exclusives de la tentative de meurtre des deux policiers dans leur voiture par des ordures d’extrême gauche
NDF
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Brexit : « La City hurle avant d’avoir mal », analyse Éric Zemmour
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Manifestation « On est chez nous ! » : l’interview d’Arnaud Delrieux de Génération Identitaire
19/05/2016 – PARIS (NOVOpress) : Génération identitaire appelle à se joindre à une manifestation le 28 mai à Paris autour du mot d’ordre : « On est chez nous ! » Arnaud Delrieux, président de Génération identitaire, nous en explique l’importance.
Novopress : Quel est le sens de cette manifestation ?
Arnaud Delrieux : L’année qui vient de s’écouler a été particulièrement traumatisante pour les Français, et d’une manière générale pour les Européens. L’entrée de plus de 1,5 million de migrants, conjuguée aux multiples attentats perpétrés par l’État Islamique en France et en Belgique, démontrent une violente accélération des événements : l’immigration et l’islamisation sont en passe de modifier profondément ce qui fait l’identité française.
Cette manifestation est un appel à tous les Français qui craignent à juste titre de voir leur culture et leur identité peu à peu effacée sous les coups de boutoirs de l’immigration et de la pression islamiste. Depuis trop longtemps, la France a généreusement donné, accueilli, tendu la main, pour ne recevoir en retour que haine, mépris, attaques terroristes et viols massif à Cologne. Tout a été fait, et rien n’a fonctionné.
Il est désormais temps d’affirmer notre volonté à rester maîtres chez nous, ainsi que notre attachement à notre mode de vie, à notre identité. C’est le sens que nous donnons à cette manifestation : on est chez nous, et nous sommes bien décidés à le rester !
Pourquoi une manifestation ?
Depuis trop longtemps la rue a été laissée à la gauche, qui a toujours réussi à faire triompher ses idées même quand la droite était au pouvoir (200 000 entrées par an sous Nicolas Sarkozy). Le peuple de droite doit se décomplexer et descendre lui aussi dans la rue. Le mouvement de La Manif Pour Tous a prouvé que des mobilisations étaient possibles pour défendre des principes essentiels et des valeurs classées à droite.
Même si les questions d’immigration et d’islamisation sont des produits hautement inflammables, et que peu de politiques n’osent y toucher – bien que convaincus du chaos qui nous guette –, nous estimons que c’est notre rôle, de défricheurs, d’avant-garde politique, que d’habituer les Français à descendre dans la rue pour défendre leur identité.
La gauche doit savoir que ces sujets ne sont plus tabous, et qu’elle devra en répondre devant les Français en colère !
Vous parlez beaucoup d’identité. Cette manifestation n’est-elle pas aussi un appel pour réclamer plus de souveraineté ?
Absolument. Néanmoins il nous apparaît clair que sans identité, la souveraineté n’est qu’un outil, un contenant vidé de son contenu. Quel intérêt de défendre la souveraineté et l’indépendance de la France, si sa population a été africanisée et islamisée ?
De Gaulle, qui inspire un nombre croissant de souverainistes, avait toujours affirmé que « sans français, la France ne serait plus la France ». C’est pour cela que l’identité est notre priorité absolue aujourd’hui.
Vous attendez beaucoup de jeunes à cette manifestation ?
Notre manifestation est ouverte à tous les amoureux de la France et de notre civilisation. Nous nous attendons effectivement à une surreprésentation de la jeunesse dans nos rangs. Car oui, la jeunesse française de 2016 est majoritairement patriote, oui elle aime son pays, oui elle est attachée à son histoire et à son héritage, et non elle ne se réjouit pas de voir chanter Black M qui « baise la France » pour fêter le centenaire de Verdun, où nos arrière-grands-parents se sont sacrifiés pour défendre notre liberté.
Ce virage de la jeunesse, qui vote désormais massivement pour les formations patriotes, est un signe encourageant pour l’avenir. Génération Identitaire est d’ailleurs le premier mouvement de jeunesse sur Facebook, devant… le Front national de la jeunesse !
Un dernier mot pour conclure ?
À tous les Français qui partagent nos inquiétudes pour l’avenir de notre pays et celui de nos enfants : sortez de votre torpeur, n’oubliez pas qu’ici c’est notre terre et que vous n’avez pas à vous sentir coupable de quoi que ce soit.
On vous a appris à ne pas vous rebeller et à tout accepter sans broncher. La facture vous a été présentée, celle des 130 victimes des attentats de Paris, tuées par des enfants de l’immigration dopés à la haine de la France, à la haine de ce que nous sommes en tant que peuple.
Il est temps de vous faire entendre, avant qu’il ne soit trop tard : on est chez nous ! Rendez-vous le 28 mai à Paris !
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Egyptair: la Grèce dément la découverte de débris
Le comité grec de sécurité aérienne dément la découverte de débris de l'avion d'Egyptair qui a disparu des radars dans la nuit de mercredi à jeudi.
"Le ministère de l'Aviation civile a reçu une lettre du ministère des Affaires étrangères égyptien confirmant la découverte de débris du vol MS804", avait pourtant indiqué EgyptAir dans la soirée, précisant que "des gilets de sauvetage et des morceaux de plastique" flottaient en mer.
» EN DIRECT - Vol EgyptAir : des débris retrouvés selon la compagnie -
Le Grand Maître du Grand Orient de France en conférence dans une école catholique
Le Salon Beige nous informe que la directrice d’un collège catholique en Gironde a décidé d’inviter parents d’élèves et professeurs à une conférence donnée par Jean-Michel Quillardet, ancien Grand Maître de la loge franc-maçonne du Grand Orient de France (GODF). Cette conférence a lieu à Sainte-Foy-la-Grande.
Pourtant, l’Eglise a rappelé maintes fois qu’il n’est pas possible d’être catholique et franc-maçon.
Certains professeurs et parents d’élèves, s’étant légitimement offusqués d’une telle invitation, ont reçu cette réponse hallucinante de la part de la directrice :
« Réponse donnée l’année dernière, suite à une annonce de conférence de la Loge :
Hélas l’Eglise n’est pas détruite à cause de la Franc-Maçonnerie. Ne leur donnez pas autant de pouvoir ! Mais plutôt à cause de ses guerres et scandales internes…
Certains d’entre vous m’ont fait part avec honnêteté d’ailleurs, de leur « étonnement » pour ma transmission concernant la conférence de la loge Maçonnique du Grand Orient de France (…) Votre étonnement est de bon aloi puisque la réflexion commence avec l ‘étonnement ! Ce docteur ès sciences intervient sur l’Humanisme dont les valeurs sont enseignées à nos élèves et partagées par toutes les religions et les personnes de bonne volonté… Mr Portnoff est franc-maçon comme l’étaient Mozart, Flemming , Montesquieu… L’Ethique d’Ouverture qui est la mienne exclut d’exclure qui que ce soit ; en outre, vous me connaissez, je suis réfractaire à tout diktat. Faisons comme si ce monsieur Portnoff était un publicain ! «
Cette réponse est tout à fait éclairante sur la trahison de certains responsables d’écoles catholiques.
Il est possible de joindre l’enseignement catholique de Gironde au 05.56.43.66.80 ou à l’adresse courriel suivante : ddec33@orange.fr.
RIPOSTE CATHOLIQUE
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EN DIRECT. Vol EgyptAir : des débris de l'appareil ont été retrouvés
+ VIDEOS, TWEETS
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Journal du Jeudi 19 mai 2016 Terrorisme / Les djihadistes infiltrent les aéroports Ennemi infiltré. L’information a été passée sous silence dans les media français
TVLIBERTES
Regardez jusqu'à la fin du Journal
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La petite histoire - Le martyre de la Normandie sous les bombes alliées
TVL
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L’attaque et l’incendie de la voiture de police en vidéo (MàJ) : une tentative d'assassinat
http://www.fdesouche.com/731245-lattaque-et-lincendie-de-la-voiture-de-police-en-video-maj
6 VIDEOS
18 mai 2016
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Le prochain numéro du Figaro Magazine fait déjà scandale
A Saint-Denis, l'islamisme au quotidien
18/05/2016 – PARIS (NOVOpress) : Le prochain numéro du Figaro Magazine n’est pas encore en vente qu’il fait déjà scandale. Son titre : « Molenbeek-sur-Seine » ! Et cela parce que la Seine coule à Saint-Denis, commune désormais célèbre du « neuf-trois », et pas parce qu’elle abrite les tombeaux des rois de France.
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Scandaleux : Jacques Toubon traite les pieds-noirs d’immigrés !
18/05/2016 – PARIS (NOVOpress) : L’information figure dans le numéro de Minute daté d’aujourd’hui : le défenseur des droits Jacques Toubon traite les pieds-noirs d’immigrés ! Pages 7 et 8 de son ahurissant rapport sur « Les droits des étrangers en France », Toubon écrit en effet :
« Aucune période de l’histoire de l’immigration, aussi intense soit-elle, n’a modifié le socle des valeurs républicains communes. Ni le million de rapatriés et harkis au début des années 60, pas plus que tous les Portugais, Espagnols, Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, venus – pour travailler – dans les années 60 et 70. Ni les immigrés sub-sahariens que l’indépendance des Etats africains a conduits en Europe. »
« Vous avez bien lu ? », écrit Minute, qui s’indigne :
« Jacques Toubon met sur le même plan… les Nord-Africains et les rapatriés d’Afrique du Nord ! Les Arabes et les Français ! Hé oh Toubon ! Un rapatrié, c’est quelqu’un qui revient chez lui ! Le million de rapatriés, c’était un million de Français qui étaient de retour en métropole ! En France. Chez eux ! Du latin médiéval « repatriare », « rentrer dans sa patrie » ! Ils avaient peut-être changé l’identité de l’Algérie, et c’est un autre débat, mais ce ne sont tout de même pas des Français de souche française qui vont changer l’identité de la France ! »
L’hebdomadaire poursuit :
« Et ces rapatriés sont aussi mis sur le même plan que les ressortissants d’Afrique noire “que l’indépendance des Etats africains a conduits en Europe“, comme s’il y avait eu un effet mécanique, de telle sorte que, si c’est le cas, on en vient à regretter que la décolonisation ait eu lieu et qu’on nous ait fait croire, à rebours de ce rapport de cause à effet que Toubon établit, qu’ils allaient enfin pouvoir vivre dignement chez eux, dans un pays indépendant, délivrés du joug du colonisateur. »
Nommé « défenseur des droits » par François Hollande, Jacques Toubon fut le secrétaire général du RPR et le ministre de la Justice… d’Alain Juppé.
On peut contacter le Défenseur des droits pour manifester son indignation
au 09 69 39 00 00. -
La malédiction Sykes-Picot
Par Philippe Simonnot [1]
Le 16 mai 1916, il y a exactement un siècle, étaient conclus les « accords Sykes-Picot ». Cet événement ne fait l’objet d’aucune commémoration, en un temps où le culte du passé est devenu une obsession publique. Pourtant ces accords ont joué un rôle considérable dans la formation du Moyen Orient moderne ; ils sont en grande partie responsables du chaos actuel, et rien que pour cette raison, ils mériteraient d’être sortis de la naphtaline des armoires de l’histoire. Mais non ! Et pourquoi donc !
Pour le comprendre, il faut d’abord savoir qui étaient ces Dupond et Dupont de la diplomatie de ce début du 20ème siècle qui tournaient en rond, au moins par l’imagination, dans les sables du désert.
Mark Sykes (1879-1919), baronnet de son état, après avoir servi comme lieutenant-colonel dans l’armée britannique, était assistant du Secrétaire du War Office comme expert du Moyen- Orient qu’il avait parcouru. Il fut chargé de négocier avec François Georges-Picot, diplomate qui passait pour un bon connaisseur du Liban. Le premier très British, l’autre typiquement Quai d’Orsay, ces deux seconds couteaux du grand jeu de la Première guerre mondiale n’étaient pas faits pour entrer dans l’histoire. Leurs « accords » n’ont eu droit à une postérité que parce qu’ils ont assez vite débouché sur le géant imbroglio sanglant dont on n’est toujours pas sorti.
Il est vrai que ce style sépia-colonial donne un certain charme aux combinaisons échafaudées par nos deux « experts » de la chose proche-orientale. Le démantèlement de l’empire ottoman étant le but de guerre de de l’alliance franco-russo-britannique, il s’agissait d’en répartir les dépouilles. D’où la division de la région en cinq parties :
- Une zone bleue française, d’administration directe formée du Liban actuel et de la Cilcie (située au sud de la Turquie actuelle) ;
- Une zone arabe A, d’influence française, comportant le nord de la Syrie et la province de Mossoul (que finalement les Français durent laisser aux Anglais qui ne voulurent bientôt plus lâcher cette éponge de pétrole ;
- Une zone rouge britannique, d’administration directe formée du Koweït actuel et de la Mésopotamie ;
- Une zone arabe B, d’influence britannique, comprenant le sud de la Syrie actuelle, la Jordanie et la future Palestine ;
- Une zone brune, d’administration internationale comprenant Saint-Jean d’Acre, Haïfa et Jérusalem.
Hors texte, il était vaguement question de laisser Istamboul – c’est-à-dire Constantinople – à la Russie tsariste dont c’était l’un des buts de guerre. En fait, l’un des objectifs des accords Sykes-Picot était justement de contrer les gourmandises de Moscou lors du dépeçage espéré de l’Empire Ottoman.
Première perfidie d’Albion
Toutefois, ce sont les Anglais qui les premiers écornèrent les accords Sykes-Picot.
Le 2 novembre 1917, tout-à-fait officiellement, le gouvernement de Sa Majesté déclarait qu’il envisageait « favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif », et qu’il emploierait « tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif ».Cette lettre adressée à Lord Rothschild était signée par Arthur Balfour, le ministre britannique des Affaires étrangères en personne, et non par un obscur fonctionnaire du Foreign Office. Ce document, connu sous le terme de Déclaration Balfour, prévoyait en fait, sous le prétexte sioniste, de confier la responsabilité de la Palestine aux Anglais, et notamment Jérusalem, dont il n’était pas question de laisser la gestion à ces mécréants laïcards de la République française. Stratégique pour la route des Indes que l’Angleterre voulait conserver envers et contre tout.
Le plus drôle – si l’on ose dire – dans cet imbroglio, c’est que les sieurs Sikes et Picot, déjà cocufiés, étaient présents dans la Ville sainte lorsque le général britannique Edmund Allenby y fit son entrée le 9 décembre 1917, après une campagne menée tambour battant depuis Gaza. Sykes dut sans doute consoler son compère Picot : le triomphateur du moment ne prit même pas la peine de présenter le diplomate français aux personnalités de Jérusalem réunies pour l’accueillir aux portes de la Ville.
Le leak bolchévique
Peut-être n’aurait-on rien su, du reste, des accords Sykes-Picot s’ils n’avaient été révélés au gouvernement ottoman par les Bolchéviques en janvier 1918. L’intention des révolutionnaires moscoutaires étaient de montrer au monde entier, et particulièrement aux Etats-Unis, les turpitudes de la vieille diplomatie impérialiste. Woodrow Wilson, président des Etats-Unis, trouva dans ce « leak » avant la lettre un argument supplémentaire pour fonder un nouvel ordre mondial qui serait dirigé cette fois depuis un centre unique situé à Washington [2].
Sur le moment, le sultan turc s’empressa de transmettre la teneur des accords Sykes-Picot au chérif Hussein, hachémite, c’est-à-dire descendant du Prophète, et chargé par les Turcs de la garde des lieux très saints de La Mecque. Il avait épousé la fille d’un haut-fonctionnaire turc et recevait force subsides d’Istamboul. Mais Hussein avait été pendant toute la guerre soigné aux oignons par les Anglais, par le truchement, entre autres, de Thomas Edward Lawrence, plus connu sous le sobriquet de « Lawrence d’Arabie », un personnage bizarre [3] attiré par les Arabes comme beaucoup d’homosexuels de cette époque (Gide et autres amateurs du tourisme sexuel avant la lettre dans les colonies).
Lawrence va être pris à son propre piège. Pour encourager Hussein à lutter contre la domination ottomane, Lawrence avait promis au chérif de La Mecque que lui-même et ses fils Ali, Abdallah et Fayçal régneraient sur des entités indépendantes (Hedjaz, Syrie, Irak, Jordanie) réunies dans une grande fédération arabe gouvernée depuis La Mecque. « Je voyais bien que si nous gagnions la guerre, écrira plus tard Lawrence, les promesses faites aux Arabes seraient un chiffon de papier. Si j’avais été un conseiller honnête, j’aurais dû renvoyer mes hommes chez eux au lieu de les laisser risquer leur vie pour ces histoires douteuses. Mais l’enthousiasme arabe n’était-il pas notre meilleur atout dans cette guerre du Proche-Orient ? J’affirmai donc à mes compagnons de lutte que l’Angleterre respectait la lettre et l’esprit de ses promesses. Rassurés là-dessus, ils se battirent vaillamment. Pour moi, loin d’être fier de ce que nous faisions ensemble, je ne cessais de remâcher une amère honte » [4]. Cette honte ne le quittera plus jusqu’à sa mort le 19 mai 1935 dans un accident (suicidaire ?) de moto.
La Syrie maléfique
Lawrence n’en conduira pas moins Fayçal, l’un des fils de Hussein, jusqu’à Damas pour l’y faire roi. Mais, comme on vient de le dire, la Syrie avait été laissée aux Français par les accords Sykes-Picot, et c’est par la force armée qu’ils en chassèrent le cher ami de Lawrence. Lequel fut alors nommé roi d’Irak par les Anglais, et il le restera jusqu’à sa mort en 1933. Le royaume d’Irak sera aboli par une révolution sanglante en 1958.
Quant à la « Syrie française » – sous mandat décrété par l’ONU – elle fut vivement contestée par les nationalistes arabes, d’autant que le Liban lui fut ôté dès 1920. Sur un mode colonial-violent, l’armée française – la « première armée du monde » après la fin de la Première guerre mondiale – livre d’importants combats en 1925-1927, bombardant Damas en 1925 : quelque 10 000 Syriens et 2 500 Français y laissent la vie. En 1941, comble de l’humiliation pour le coq gaulois, ce sont des Français qui affronteront d’autres Français, les uns au nom de la France libre de de Gaulle, les autres restés fidèles à Pétain, sous le regard goguenard des Anglais qui comptent les coups. Nouveaux bombardements par des avions gaullistes, cette fois, et 2000 morts en plus au palmarès français. Enfin, la Syrie deviendra indépendante en 1946. Question guerre civile et bombes aveugles, les Syriens auront été à bonne école. Ils auront aussi appris du mandat français qu’il faudrait « diviser pour régner ». Nos grands stratèges coloniaux avaient cru bon d’opposer les Alaouites qu’ils cajolaient, aux autres tribus arabes, aux Kurdes, aux Druzes, Damas contre Alep, Lattaquié contre Alexandrette, etc… Cette leçon perverse a elle aussi été retenue.
Aujourd’hui, tout ce qui reste du grand dessein anglais des années 1910, c’est le « petit roi » de Jordanie, Abdallah II, le seul descendant du chérif Hussein de La Mecque à régner !
La Grande-Bretagne avait misé sur le mauvais cheval
En fait, la Grande-Bretagne, en partie à cause de Lawrence, avait misé sur le mauvais cheval, cet Hussein plus ou moins corrompu par les Turcs. Ils n’ont pas vu l’avènement d’une nouvelle puissance aux confins du désert, le wahabisme, prêchant un islam rigoureux, incarné par la dynastie saoudienne. Lawrence lui-même ne voyait dans ces proto-islamistes que des rustres du désert sans goût ni culture, des iconoclastes. Ibn Séoud s’était taillé un royaume dans les sables du Nedjd qui ne pouvait suffire à sa soif de pouvoir. Celui qui passait encore pour un aventurier, un bédouin sauvage, n’était pas admis à la table des Grands pour la répartition des dépouilles ottomanes.
Aussi Ibn-Séoud de se servir lui-même : il s’empare de La Mecque en octobre 1932. Cependant, n’étant pas descendant du Prophète, il ne peut prétendre au titre de chérif de La Mecque. C’est donc habillé en simple pèlerin qu’il entre dans le saint lieu le 13 octobre 1924. Le coup de force symbolique n’en est que plus retentissant. Le Royaume saoudien tel que nous le connaissons aujourd’hui va naître peu après. En haine des Anglais qui avaient cherché à l’éliminer, ils s’acoquinent avec les Etats-Unis qui, du même coup, raflent la mise pétrolière. On découvre bientôt que les grands gisements du monde se trouvent sous les pieds du monarque wahabite.
L’erreur d’appréciation des Anglais aura coûté fort cher à l’Europe. La déchéance du Vieux monde sera consacrée par la célèbre rencontre de Roosevelt et d’Ibn Séoud à bord du croiseur américain Quincey le 14 févier 1945. Le partage du trésor pétrolier avait déjà été fait. Le « pacte de Quincey », comme on le nomma ensuite, était stratégique : la stabilité du royaume saoudien ferait maintenant partie des « intérêts vitaux » des États-Unis qui assuraient, en contrepartie, la protection inconditionnelle de la famille Saoud et, par conséquent, celle du Royaume contre toute menace extérieure éventuelle. Premier pacte avec le diable islamique… Roosevelt essaya, au cours de la même rencontre, d’obtenir l’appui du roi pour la cause sioniste en Palestine. C’était mal connaître le souverain saoudien qui oppose au président des Etats-Unis un non catégorique.
Tout était en place pour de nouvelles tragédies dues à la sottise ou/et la cupidité des princes qui nous gouvernent. Quos vult Jupiter perdere dementat prius. [5]
Notes :
[1] Auteur de Enquête sur l’antisémitisme musulman, Michalon.
[2] Notre article dans NDF, 11 mai 2016.
[3] Lire à ce sujet l’impressionnant Lawrence l’imposteur, de Richard Addlington, Amiot/Dumont, 1954.
[4] Les Sept Piliers de la Sagesse, traduction Charles Mauron, Payot, 1936, p. 345-346.
[5] Ceux qu’il veut perdre, Jupiter commence par leur faire perdre la raison.
NDF