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  • Black M a menti : aucun Alpha Mamoudou Diallo guinéen en 39-45

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    « Suite à l’annulation de son concert à Verdun, Black M avait communiqué sur sa page Facebook : « Une terre pour laquelle mon grand-père Alpha Mamoudou Diallo, d’origine guinéenne, a combattu lors de la guerre 39-45 au sein des Tirailleurs Sénégalais » avant de dénoncer « une polémique incompréhensible et inquiétante ».

     

    Contacté par téléphone Pascal Guy est formel : historien et spécialiste du Ier Empire, qui  en sa qualité de chercheur a une carte d’accès aux archives militaires de Vincennes : « Il n’y a pas d’Alpha Mamoudou Diallo guinéen incorporé dans les troupes coloniales ».

    Le chercheur ajoute qu’après avoir fait des recherches minutieuses avec toutes les orthographes possibles, et en supprimant le prénom « Alpha Mamoudou », seuls deux Guinéens (qui donc n’ont pas « Alpha » dans leur prénom) figurent dans les archives militaire l’un est trop agé née 1888, quand l’autre né en 1905 a été démobilisé en 1941 et n’a donc pas participé à la libération de la France.

    Les médias auraient-ils pris le post Facebook de Black M pour argent comptant sans la moindre vérification ? Partout, dans presque tous les médias, des journalistes annonçaient sans aucune précaution la qualité d’ancien combattant du grand-père de Black M comme argument pour démontrer l’injustice qui était faite au rappeur. »

    Voici un lien vers un pdf de la liste complète des combattants des Troupes coloniales et indigènes (1850-1950) du Service historique de la Défense

    Source Laicart via FDS

  • Paris, mardi 17 mai : bombes incendiaires contre la police et affrontements avec le SO de la CGT

    https://youtu.be/Y-jQ0G3IRYI

     

    18 mai 2016 par Bucheron

  • Réaction de Florian Philippot à la déclaration de Hollande sur Europe 1 Matinale

    https://youtu.be/cYPBa1gx0mw

    Florian Philippot à 2'55

    A écouter !

  • Paroles de salafiste… A ne pas manquer !

     

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    PAROLE DE SALAFISTE, A LIRE ABSOLUMENT !

     

    Document exceptionnel publié par Le Courrier du Maghreb et de l’Orient : une interview franche et sans détour d’un imam salafiste prêchant en France, proche de Dalil Boubakeur (il est membre de sa « Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris »).

     

    Ce partisan du « vrai islam », inattaquable par ses références constantes aux textes, explique son projet, celui de l’islam : condamnation sans équivoque des « mauvais musulmans », mensonge et dissimulation du projet guerrier, subversion, violence et guerre …

     

    Il reconnait pourtant qu’à « l’époque des califes omeyades, on inventait de faux hadiths pour plaire au Calife et justifier sa politique impie !« . Comment fonder ainsi l’engagement de sa vie et la guerre menée au monde sur une telle ambiguïté en matière de vérité historique ? Qui lui fera lire Le Grand Secret de l’Islam ?

     

    Quelques morceaux choisis :

     

    « Le Salafisme, c’est la pratique de l’Islam à l’identique du Prophète –PBSL- et de ses compagnons »

     

    « Il faut s’en tenir aux écritures qui sont sans ambiguïté »

     

    « Ce qu’ils appellent « fondamentalisme », « radicalisme », « extrémisme »… c’est en réalité et tout simplement l’Islam pur, véritable, qui se conforme sans la moindre corruption, sans le moindre écart aux enseignements du Prophète »

     

    « Non, l’Islam n’est pas une religion de paix au sens qu’ils croient »

     

    « Le Coran ordonne aux Musulmans de combattre ceux qui refusent la parole de Dieu et qui, l’ayant entendue, ne la respectent pas »

     

    « le Prophète lui-même a lancé des guerres contre les mécréants, non plus défensives, mais pour porter la parole. Il a élargi alors le devoir de djihad et a dit : « Combattez-les d’abord jusqu’à ce que les persécutions cessent et, ensuite, jusqu’à ce que la religion soit entièrement à Dieu. » [s2,193]

     

    « Les imams qui prêchent la vérité de l’Islam se cachent »

     

    [le journaliste] Une question qui fâche : vous êtes « proche » du Recteur de la Grande Mosquée de Paris, m’avez-vous dit. Qui promeut un Islam « de la République ». Vous jouez donc sur plusieurs tableaux ?

    « Il est difficile de développer cette question et de t’en dire plus… Et, comme je te l’ai dit d’entrée, il est inutile pour nous de nous exposer à ce stade de notre cheminement. (…) le climat médiatique et policier du moment n’est pas propice à en dire davantage sur nous-mêmes »

     

    Première partie :

    http://lecourrierdumaghrebetdelorient.info/islam/islam-interview-premiere-partie-la-parole-est-aux-salafistes/

     

    Deuxième partie :

    http://lecourrierdumaghrebetdelorient.info/islam/islam-interview-deuxieme-partie-la-parole-est-aux-salafistes/

    RIPOSTE CATHOLIQUE

  • Fuite des cerveaux et des talents : un fléau pour notre nation

    Communiqués / 18 mai 2016 / /

     

    Communiqué de Presse de Nicolas Bay, Secrétaire général du Front National, Député français au Parlement européen

    Une étude du Conseil d’analyse économique et sociale parue mardi 17 mai révèle que le nombre de Français qui décident de quitter la France pour s’installer dans un autre pays a doublé en l’espace de quelques années. Les départs de ces Français, souvent diplômés, ne parvenant plus à se projeter professionnellement et à envisager l’avenir avec confiance, démontrent que la position économique de notre pays dans le monde n’a cessé de se dégrader.

    À force d’obstacles administratifs, de contraintes, de charges, de taxes et d’impôts toujours plus confiscatoires, la politique menée conjointement par les gouvernements de l’UMP et du PS depuis des décennies n’a eu de cesse de décourager les énergies et en particulier les plus jeunes, tentés d’aller exprimer leurs talents et compétences à l’étranger.
    Cette fuite des cerveaux constitue un véritable drame économique qui devrait davantage alerter les pouvoirs publics. La France se vide de ses forces vives et accueille dans le même temps des immigrés majoritairement peu ou pas qualifiés.

    Valorisant les talents, favorisant l’entreprise et protégeant notre économie, l’État-stratège que mettra en place le Front National permettra à chaque Français de s’accomplir dans son pays.

     
     
  • Le Front National soutient les policiers !

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Le Front National apporte son soutien le plus total aux policiers manifestant aujourd’hui place de la République à Paris et dans toute la France.

    Nos forces de l’ordre exercent avec courage des missions de plus en plus difficiles dans des conditions matérielles déplorables. Elles doivent faire face en première ligne au terrorisme et à l’explosion de la criminalité qui frappent notre pays. Récemment prise pour cible par une campagne de dénigrement absolument honteuse et irresponsable orchestrée par le syndicat Info’com de la CGT, notre police a tout au contraire besoin de se sentir portée par le soutien de la population et de l’ensemble des acteurs publics dans cette période de désordre généralisé.

    Depuis 2004, rappelons que 112 policiers ont été tués en service et 123 782 blessés en mission. Entre 2004 et 2014, 478 policiers se sont par ailleurs donnés volontairement la mort. Autant de tragédies qui témoignent de l’épuisement, du désœuvrement et de l’écœurement que connaissent nos policiers. Que l’on pense aux 12 500 suppressions de postes dans les forces de l’ordre opérées sous Nicolas Sarkozy ou aux funestes lois Dati puis Taubira, les gouvernements successifs portent une terrible responsabilité dans cette situation. Rempart face à l’ensauvagement de la société, la police ne doit plus voir son action entravée par un manque de moyens ou par le laxisme judiciaire.

    En finir avec l’impunité dont bénéficient de trop nombreux délinquants pour appliquer la tolérance zéro, renforcer les effectifs et moyens de nos forces de l’ordre, mettre en place la présomption de légitime défense pour les policiers ; tel est le projet du Front National pour soutenir notre police et, à travers elle, restaurer l’autorité de la République.

  • Trump prêt à parler avec Pyongyang et à revoir l'accord de Paris

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    reuters.com  |   |  552  mots
    (Crédits : © Lucas Jackson / Reuters)

    NEW YORK (Reuters) - Donald Trump se dit prêt à parler au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un pour le convaincre de renoncer à son programme nucléaire s'il est élu en novembre à la présidence des Etats-Unis.

    Dans un entretien accordé mardi à Reuters, le candidat à l'investiture républicaine propose en outre de renégocier l'accord de Paris sur le réchauffement climatique conclu en décembre et condamne l'implication de la Russie dans l'est de l'Ukraine.

    "Je lui parlerai. Lui parler ne me poserait aucun problème", dit-il au sujet de Kim Jong-un, ce qui constituerait un revirement de taille pour Washington.

    "En même temps, j'exercerais de fortes pressions sur la Chine parce que nous avons un énorme pouvoir économique sur elle", poursuit le milliardaire new-yorkais dans l'interview, accordée dans les bureaux de la Trump Tower, à Manhattan.

    Sa disposition à rencontrer Kim contraste avec la politique de Barack Obama consistant à s'appuyer sur de hauts responsables américains pour s'adresser aux dirigeants nord-coréens.

    L'ex-secrétaire d'Etat Hillary Clinton, favorite de la course à l'investiture démocrate pour l'élection du 8 novembre, a estimé que Donald Trump cultivait une "étrange fascination" pour les dirigeants autoritaires étrangers.

    Le milliardaire new-yorkais dit par ailleurs ne "pas être un chaud partisan" de l'accord de Paris sur le climat.

    Ce texte, qui jette les bases d'une maîtrise des émissions de gaz à effet de serre à l'origine des dérèglements climatiques, a reçu l'approbation de 195 pays et a été signé le 22 avril à New York, au siège de l'Onu, par 175 pays.

     

    PAS L'ENNEMI DE JANET YELLEN

    Une renégociation de l'accord représenterait un revers de taille pour ce qui a été présenté comme le premier accord sur le climat d'une véritable portée internationale.

    "Je me pencherai sur la question très, très sérieusement, et au minimum je renégocierai l'accord; c'est un minimum. Et au maximum, j'irai plus loin", dit-il à Reuters.

    Laurent Fabius, qui dirigeait la diplomatie française lors de la conférence de Paris, a estimé ce mois-ci que l'élection présidentielle américaine serait cruciale pour l'avenir de l'accord, car si un opposant à ce pacte venait à être élu, cela menacerait fortement toute démarche internationale contre les perturbations climatiques.

    Donald Trump annonce en outre qu'il détaillera son programme économique dans deux semaines et propose de démanteler la quasi-totalité de la réforme Dodd-Frank adoptée après la crise financière de 2007-2009 pour éviter à l'Etat fédéral de devoir renflouer des établissements financiers en difficulté. Pour Trump, la loi de 2010 concernant la réforme Dodd-Frank représente une "force très négative".

    Hillary Clinton, qui est la favorite de la course à l'investiture démocrate, a jugé "dangereuse" la proposition de Donald Trump d'abroger la réforme Dodd-Frank.

    Enfin, concernant la Réserve fédérale américaine, Donald Trump a déclaré que si, au bout du compte, il souhaitait voir un républicain nommé à sa tête, il "n'est pas un ennemi" de l'actuelle présidente, Janet Yellen, laquelle a été nommée par Barack Obama. "Je ne suis pas de ceux qui pensent que Janet Yellen fait du mauvais travail", dit-il dans l'interview.

     

    (Steve Holald, Emily Flitter et Emily Stephenson; Jean-Philippe Lefief et Eric Faye pour le service français)

    LA TRIBUNE

     

  • Place de la République, à Paris, les policiers dénoncent la «haine anti-flics»

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/05/18/01016-20160518ARTFIG00238-place-de-la-republique-a-paris-les-policiers-denoncent-la-haine-anti-flics.php

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  • Pétain à Verdun: le Chemin des Hommes

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    VERDUN, LE CHEMIN DES HOMMES - En réorganisant la défense dès son arrivée à Verdun le 25 février 1916, Philippe Pétain a permis d'éviter la débâcle et de changer la donne.

     
     

    Début 1914, le colonel Philippe Pétain est à la tête de la 4e brigade d'infanterie, proche de la retraite. On ne regrettera pas cet officier aux théories à contre-courant qui valorise la non-exposition au feu et l'économie de la vie des hommes quand son milieu ne jure que par l'offensive à outrance! Mais dès août, ses succès au combat vont vite révéler sa valeur. Nommé général de brigade le 31 août, puis général de division 15 jours plus tard, il est, en octobre, général de corps d'armée, chargé du 33e corps en Artois. En juin 1915, Joffre lui confie la IIe armée en Champagne.

    Le 25 février, quatre jours après le début de l'offensive allemande, qui frappe de désarroi le commandement français, Pétain est convoqué au Grand Quartier général à 8 heures du matin et se voit confier en urgence la défense de Verdun. Aussitôt, il réorganise la ligne de front sur les deux rives de la Meuse. Les forts sont réarmés, l'aviation est mise à contribution pour renseigner sur les mouvements ennemis, et le flux logistique de la «Voie sacrée», organisé peu avant son arrivée, se met en branle depuis Bar-le-Duc. Pétain instaure aussi un système de relève régulière, la noria, qui va non seulement soulager les combattants, mais aussi les fédérer autour d'un enjeu partagé; grâce à ce système, 73 divisions sur 95 prendront en effet part à la bataille. Le succès est au rendez-vous, l'avancée allemande est ralentie et stoppée. Pétain finit pourtant par être jugé trop «défensif» par Joffre, à qui il ne cesse de réclamer des renforts. Le 19 avril, Castelnau l'avertit par téléphone que le généralissime songe à le remplacer par Nivelle. De fait, le 26 avril, il est nommé à la tête du groupe des armées du Centre: une promotion qui voile à peine un désaveu.

    Mais l'Histoire n'en est pas à un retournement près. Un an plus tard, en mai 1917, c'est Pétain qui est appelé pour remplacer Nivelle à la tête des armées françaises, après l'échec sanglant du Chemin des Dames. Par une politique d'économie des forces et de clémence, il résorbe la rébellion qui couve dans les troupes saignées à blanc et choisit avec pragmatisme d'attendre l'arrivée des Américains en Europe. Pressenti pour devenir généralissime des armées alliées, il est coiffé par Foch en mars 1918, mais reste commandant en chef de l'armée française. Alors qu'il préparait l'invasion de l'Allemagne, l'armistice est signé, trop tôt à son gré, le 11 novembre 1918. Il aurait préféré faire sentir à l'Allemagne le poids de sa défaite en envahissant son territoire pour négocier le traité de paix en position de force. Compté parmi les pères de la victoire, Pétain est aussitôt fait maréchal de France.

  • 48 pièces d'or romaines: un trésor exceptionnel découvert à Martigues ainsi que les vestiges de la ville antique

    http://www.laprovence.com/article/societe/3938905/48-pieces-dor-un-tresor-exceptionnel-decouvert-a-martigues.html#prev

     

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    Ces 48 pièces ont été trouvées directement dans la terre du chantier

  • Le FPÖ à l’assaut de la présidence autrichienne : un exemple à suivre ?

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    17/05/2016 – VIENNE (NOVOpress avec la Fondation Polémia) : Pour la première fois un parti populiste est en passe d’emporter une élection nationale majeure en Europe de l’Ouest. Norbert Hofer domine de très loin l’élection présidentielle autrichienne dont le deuxième tour aura lieu le dimanche 22 mai. Cette performance électorale s’explique, bien sûr, par la mise au premier plan des problèmes migratoires – mais pas seulement. Norbert Hofer allie fermeté dans les convictions et élégance dans la présentation. La ligne du FPÖ est identitaire et considère l’Autriche comme une composante de la « communauté de langue, de peuple et de culture allemande ». Le FPÖ est aussi national conservateur. Enfin, même s’il est ouvertement hostile aux débordements idéologiques de Bruxelles et attaché à la subsidiarité, le FPÖ reste un parti de sensibilité européenne. […]

    Le parti qu’il représente, le FPÖ, est d’abord un parti identitaire, qui considère l’Autriche comme une composante de la « communauté de langue, de peuple et de culture allemande ». Strache, qui avait exprimé il y a quelques années le souhait que le Tyrol du Sud – italien – jouisse d’une autonomie renforcée, a récidivé en appelant, il y a une semaine, dans le journal italien La Repubblica, à un référendum d’autodétermination en vue d’une réunification des deux Tyrols, pour le plus grand émoi de Matteo Renzi – et de la chancelière. C’est bien sur cet élément structurant qu’il a réussi à attirer les Autrichiens des classes les plus modestes, comme en témoigne la bascule, à son profit, de la ceinture rouge de Vienne lors des dernières élections municipales. Le candidat socialiste n’avait dû son succès qu’aux suffrages des quartiers plus aisés.

    C’est ensuite un parti conservateur, ou national-conservateur. A une époque promoteur d’une « chrétienté vaillante » avec Ewald Stadler – à la fin des années 1990 –, il s’en tient aujourd’hui à la défense de la famille traditionnelle, et se montre de façon générale critique sur les évolutions sociétales prônées par une certaine gauche. Comme héritier assumé des révolutions « bourgeoises démocratiques » de 1848, il adhère aux valeurs morales du petit peuple d’artisans, de commerçants et de petits entrepreneurs qui constituent – ou constituaient – sa base électorale. L’inflexion nationale-libérale que lui a appliquée Jörg Haider n’a été qu’un épisode d’un conflit interne récurrent entre une aile plus nationaliste et pangermaniste et une aile plus modérée et libérale.

    Enfin, sur les questions européennes, c’est un parti que l’on classe souvent parmi les eurosceptiques, alors qu’il en tient en réalité pour une autre Europe : ses principes restent « l’Autriche d’abord » et la subsidiarité. Très critique à l’égard de la Commission européenne, il ne prône pour autant ni sortie de l’Union ni de l’euro. Il entend seulement, comme d’ailleurs tous les partis conservateurs de l’espace germanophone, que Bruxelles reste à sa place et soit limitée strictement dans ses prérogatives. L’attachement du monde germanique au principe de subsidiarité est évidemment le fruit de l’histoire et de la structure fédérale de cet espace, et le soin jaloux que mettent les Länder, allemands ou autrichiens, à défendre leur autonomie de décision vis-à-vis des instances nationales et européennes trouve également au FPÖ un écho puissant. Quant à la Turquie, il n’en veut à aucun prix dans l’Union, mais soutient l’idée d’un traité avec Ankara. […]

    Le Front national, en France, pourrait, dans certaines limites, tirer profit ou faire son miel de cette expérience, s’il veut bien considérer que les électeurs les plus modestes, les nationaux en difficultés, se tournent naturellement vers les partis hostiles aux vagues migratoires, indépendamment de leurs options économiques – le FPÖ devient, comme le FN, un parti ouvrier, mais n’a pas modifié pour autant son programme dans ce domaine. Il faut rappeler, à ce sujet, que le principal obstacle que certains cadres de « l’Alternative für Deutschland » – qui, soit dit en passant, se rapproche du FPÖ actuellement – voient à une coopération avec le FN, ce sont précisément ses options marxisantes et crypto-communistes. Il faudrait aussi qu’il évolue – soyons fou – sur un élément essentiel de son ADN politique, en renonçant à son jacobinisme puritain et intransigeant, qui lui aliène une fraction déterminante de gens « raisonnables » que le FPÖ est, quant à lui, en train de gagner.

    François Stecher

    Publication partielle d’un texte disponible en intégralité sur le site de Polémia

  • A l’hôpital, le discours FN gagne du terrain

    20h37

    La santé, nouvelle terre de conquête pour le Front national ? Mardi 17 mai, le parti lance un collectif consacré à ses « usagers », au premier rang desquels figurent les personnes âgées, en majorité rétives à voter pour la formation dirigée par Marine Le Pen. Une opération séduction qui ne se limite pas à ce seul électorat. Elle s’accompagne d’un discours en direction des personnels hospitaliers.

    Il Le malaise à l’hôpital n’est pas un phénomène nouveau, mais désormais, il y a le « contexte général », celui d’une « libération » de la parole aussi dans les établissements, même si le FN n’y a pas de relais. [...] Nous avons de plus en plus de gestion de conflits autour du racisme envers les personnels, mais aussi envers les patients. » « Les gens ne se cachent plus. Le FN, ce n’est plus un vote sanction, ça devient de plus en plus pérenne… », raconte Jean-Marc Devauchelle, secrétaire général de SUD Santé Solidaires de l’AP-HP.

     

    Selon la troisième vague de l’enquête du Cevipof sur la présidentielle 2017, menée en mars, près de 25 % des agents de la fonction publique hospitalière ont l’intention de glisser un bulletin « Marine Le Pen » dans l’urne au premier tour du scrutin – dans l’hypothèse où Alain Juppé et François Hollande seraient candidats (ces derniers obtiendraient 29,8 % et 14,4 % des voix). La présidente du FN recueille même 38 % des intentions de vote parmi les actifs de catégorie C (agents techniques et administratifs, aides-soignants…), tandis que l’actuel chef de l’Etat n’en attire, lui, que 7 %. [...]

    « Le discours actuel est trop économique, pas assez porté sur les soins », abonde un directeur d’établissement. L’instauration de la tarification à l’activité dans les hôpitaux qui a imposé un discours plus financier, est passée par là. Une réforme que M. Hollande avait promis d’amender, et que Mme Le Pen promet d’abroger en cas de victoire en 2017. [...]

    D’autres évoquent des professionnels en première ligne face aux problèmes de laïcité – un sujet que Mme Le Pen ne se prive pas d’enfourcher. « Il y a parfois un double discours » de la part des directions, explique M. Rouban, selon qui ces dernières ont tendance à lâcher du lest sur le sujet pour éviter les conflits. Et de pointer une « sorte d’anomie », de « perte de repères » dans le milieu hospitalier.

    Le Monde

  • Le Chesnay (78) : le centre des migrants jette un froid

     

    21h10

    Les habitants du Chesnay ont découvert qu’une plate-forme pour migrants allait bientôt être créée. Surpris, ils demandent des comptes et exigent de la sécurité.

    Les riverains de la rue Laurent-Gaudet du Chesnay et les parents d’élèves du prestigieux groupe scolaire Saint-Jean-Hulst de Versailles sont inquiets. À la surprise générale, ils viennent d’apprendre que la préfecture allait ouvrir une Plate-forme d’accueil pour les demandeurs d’Asile (Pada). Elle se situera sur le territoire du Chesnay, à 20 mètres de la frontière avec Versailles. Mais le plus perturbant pour eux est le délai de lancement du site. « Si nous n’avions pas réagi, cela aurait été mardi prochain, s’indigne une habitante. La décision est très rapide et nous n’avons aucune information sur ce qui va se passer. »

    C’est donc cette carence qu’une centaine de personnes a voulu pallier en attendant de pied ferme le maire, Philippe Brillault, et le secrétaire général de la préfecture.

    Ce mardi 17 mai, une véritable réunion publique s’est tenue sur le bitume, juste en face de l’immense façade grise. Dans la cour, les ouvriers poursuivaient l’installation de grilles vertes et les travaux intérieurs de peinture.

    (…) 78actu.Fr

  • Finkielkraut réagit à la polémique Black M : « Une grande fête d’Auschwitz avec Booba ou Nekfeu ? »

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    17h26

     

    « Le tout-festif est le grand cauchemar de notre temps. Il s’agissait de commémorer à Verdun le centième anniversaire d’une des batailles les plus effroyables et les plus meurtrières de l’histoire des hommes. La commémoration suppose le recueillement et voilà que l’on imagine, pour clore les cérémonies, une fête, car les jeunes, nous dit-on, ont d’autres valeurs et d’autres références que les adultes : ils ne peuvent se souvenir qu’en dansant. Si tel est le cas, il faut prévoir, pour sensibiliser la jeunesse à la Shoah, une grande fête d’Auschwitz, avec Booba ou Nekfeu en guest-stars.

    (…) Le Point

  • À l'École des elfes en Islande

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    Les volcans, très utile pour produire les ressources énergétique de l'Islande © iStock

     

    16/05/16 à 10:49 - Mise à jour à 10:48

     

    Hôtes de la lande battue par les vents, les elfes nourrissent depuis des temps immémoriaux les contes populaires d'Islande dont les habitants vous diront, quoi qu'on en pense, qu'ils apparaissent à ceux qui savent les voir.

     

    Des chantiers modifiés pour ne pas les déranger, des pêcheurs qui évitent de sortir en mer avant une tempête grâce à leurs augures: ces créatures font partie de la vie de tout un pays.

    Alors, les elfes existent-ils? Magnus Skarphedinsson, après des décennies passées à rassembler des témoignages, est convaincu que oui, et transmet son savoir en tant que "professeur principal" de l'École des elfes à Reykjavik.

    "Il n'y a pas de doute qu'ils existent!", lance ce solide gaillard de 60 ans à ses "élèves", des touristes venus tenter de comprendre une croyance qui les fascine.

    Qu'est-ce qu'un elfe? Un être, plus petit qu'un homme, qui vit dans la nature, et en général ne parle pas. Mais il y a aussi les "Huldufólk" ("peuple caché"), plus proches de l'apparence humaine, et qui parlent "presque tous", en islandais.

    Pour convaincre qu'il ne s'agit pas que de mythes, l'anthropologue rapporte, à la manière d'un conteur, deux témoignages.

    Le premier est celui d'une femme qui a connu un pêcheur doté du pouvoir de voir les elfes, eux-mêmes pêcheurs. Un matin de février 1921, il constate que les elfes ne partent pas en mer. Il convainc les autres de ne pas partir, mais le patron ne veut rien entendre. Une tempête d'une rare violence se déchaîne ce jour-là dans l'Atlantique. Quand les pêcheurs, restés près des côtes, reviennent sains et saufs, leurs proches n'en croient pas leurs yeux.

    En juin 1928, les elfes, une nouvelle fois, ne partent pas pêcher. Mais jamais on n'a vu de méchant coup de tabac en cette saison. Obligés encore par leur patron à sortir en mer, les pêcheurs naviguent effectivement sur des eaux calmes. Seul souci: c'est un jour sans poisson, et "les elfes le savaient", assure l'anthropologue.

    L'autre "témoin" est une octogénaire: en 2002, elle croise un jeune adolescent assurant la connaître. Où nous sommes-nous rencontrés? demande-t-elle. Et lui de citer une adresse où elle n'habite plus depuis 53 ans et où sa fille disait jouer autrefois avec un garçon invisible pour les autres. "Mais maman, c'est Maggi!" (diminutif de Magnus), lui dira sa fille quand elle lui décrira le garçon. "Il avait vieilli cinq fois moins vite qu'un être humain", calcule M. Skarphedinsson.

    Accord officiel avec les elfes

    Si des enquêtes montrent qu'un Islandais sur deux à peu près croit aux elfes, "la plupart des gens disent qu'ils ont entendu ça de leurs grands-parents quand ils étaient enfants", remarque Michael Herdon, Américain de 29 ans.

    Comme l'écrit Iceland Magazine, les ethnologues ont constaté qu'il était rare qu'un Islandais y croie vraiment, mais souvent difficile de le lui faire avouer.

    "La plupart des gens font très attention quand ils entrent dans un territoire connu pour abriter des elfes", soulignait cette publication anglophone en septembre.

    C'est aussi le cas des entrepreneurs de travaux publics. Cela peut faire sourire ailleurs, mais le respect de l'habitat des elfes est une question posée chaque fois que l'on construit dans la superbe campagne islandaise, au milieu des champs de lave ou des landes sauvages.

    Le promoteur de l'École des elfes raconte l'histoire en 1971 du chantier de la nationale qui part de Reykjavik vers le nord-est, perturbé visiblement par les elfes qui refusaient la destruction d'un rocher où ils vivaient.

    "Ils ont trouvé un accord en fin de compte pour que les elfes quittent le rocher pendant une semaine et qu'on le bouge de 15 mètres. (...) C'est probablement le seul pays dans le monde dont le gouvernement a officiellement parlé aux elfes".

    D'après lui, l'Islande est pourtant loin d'être le seul lieu où ils habitent. Elle a seulement une population (humaine) plus réceptive aux témoignages.

    "La vraie raison, c'est que les Lumières sont arrivées très tard en Islande. Dans d'autres pays, on dit que les témoins sont sujets à des hallucinations: c'est l'arrogance scientifique occidentale, le déni de tout ce qu'on n'a pas découvert soi-même", tempête M. Skarphedinsson.

  • Eric Zemmour : « L’Angleterre du Brexit, c’est l’Egypte de la Bible »

     

     

    17/05/2016 – PARIS (NOVOpress) : Eric Zemmour a raillé ce matin la campagne contre le Brexit menée par la City comme par Christine Lagarde pour le FMI, et, bien sûr, par l’Union européenne. A entendre les arguments des partisans du maintien de l’Angleterre dans l’Union européenne, une victoire du Brexit serait « Apocalypse now, ou plutôt Apocalypse tomorrow. Brexit is not good ! ». Zemmour caricature à peine la propagande anti-Brexit quand il dit : « Les Londoniens mangeront des rats, comme les Parisiens lors du siège de Paris en 1870 par l’armée prussienne. »

    Il y a 25 ans, le traité de Maastricht devait apporter prospérité et félicité en Europe. Un million d’emplois allaient être créés rien qu’en France se souvient-il. Hélas… D’où cette forte sentence : « Maastricht, c’était la Terre promise par Dieu au peuple hébreu où coule le lait et le miel, un paradis sur terre. L’Angleterre du Brexit, c’est l’Egypte de la Bible : on la menace des dix plaies si elle laisse sortir son peuple d’Europe. »

    Conclusion : « L’Europe est devenue une question de foi, c’est ce qui reste quand on a tout perdu. »

  • Casseurs : à Paris, la justice annule les interdictions de manifester

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    Le tribunal administratif de Paris a suspendu mardi neuf des dix arrêtés interdisant à des militants antifascistes de se joindre aux manifestations contre la loi El Khomri. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que 53 arrêtés d'interdiction de manifester avaient été pris dans toute la France.

     
     

    Sérieux revers pour le ministre de l'Intérieur: le tribunal administratif a suspendu mardi neuf arrêtés sur dix émis par le préfet de police de Paris, Michel Cadot, qui empêchaient des militants antifascistes de se joindre aux manifestations contre la loi El Khomri.

    Dans ses neuf ordonnances de rejet, le juge relève que ces interdictions constituent une «atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d'aller et venir et à celle de manifester». Dans le dixième cas étudié, les magistrats ont maintenu l'interdiction, estimant que la personne concernée «ne conteste pas sérieusement les agissements graves et précis qui lui sont reprochés», en l'occurrence des violences contre deux militaires, lors de précédents rassemblements.

    «L'État ne doit pas céder»

    Pour Patrice Ribeiro, patron de Synergie-Officiers, «ces suspensions d'interdiction de manifester risquent de donner un sentiment de pouvoir et une légitimité à des gens qui s'en prennent aux forces de l'ordre. C'est un très mauvais signal envoyé alors qu'une série de manifestations commence. Mais ce n'est qu'un jugement de première instance...»

    Jean-Claude Delage, patron d'Alliance (premier syndicat de police) renchérit: «l'État ne doit pas céder, car nous sommes confrontés ici à une forme de terrorisme de rue. Au besoin, il faudra faire voter des textes plus adaptés.»

    Manque de preuves

    Le gouvernement avait donc choisi de s'appuyer non pas sur l'article 6 de la loi sur l'état d'urgence, qui autorise des «assignations à résidence», mais sur l'article 5, qui permet d'interdire de «séjour» un suspect. Encore faut-il pourvoir le justifier, car l'état d'urgence a été voté au nom de l'antiterrorisme et non pour museler une fronde sociale.

    «La justice a reconnu que la quasi-totalité des arrêtés émis n'étaient pas solides», a déclaré l'un des avocats des militants mis en cause. Pour étayer son raisonnement aux allures de syllogisme, le préfet, qui alléguait des violences, a manqué de preuves. Mardi, Bernard Cazeneuve a annoncé que 53 arrêtés d'interdiction de manifester avaient été pris dans toute la France.

    LE FIGARO

  • Communiqué de Goldofaf suite à sa violente agression par 5 antifas

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    « Chers camarades, chers amis,
    Merci beaucoup pour les très nombreux messages de soutien que j’ai reçu suite à notre agression de vendredi soir.
    Pour répondre à toutes vos questions, je précise la façon dont cela s’est passé.
    Nous étions cinq amis (dont mon frère) à la terrasse d’un café dans le XVème arrondissement de Paris, quand à 23h30, une bande de cinq individus sont arrivés par derrière et très violemment ont gazé notre groupe. Nous nous sommes retrouvés dans un nuage de gaz lacrymo et ils ont frappé de toutes leur force trois d’entre nous. L’agression a duré 3 sec, nous n’avons rien pu faire pour éviter les coups. Ils sont ensuite partis en courrant, nous les avons suivis. Mon frère et moi même avons réussi à en choper un de l’autre côté du boulevard, il est tombé au sol neutralisé mais la bande de racailles est revenue pour le défendre armée de matraques, ils ont réussi à s’échapper.
    Je suis ensuite revenu à la terrasse et c’est à ce moment que j’ai réalisé l’ampleur de ma blessure. D’après les témoins et les ambulanciers, j’aurai reçu un coup de marteau qui m’a ouvert le crâne sur 7cm. J’ai perdu beaucoup de sang.Je suis allé à l’hôpital pour la pose d’agrafes.
    Un de mes amis à reçu trois coups de matraques dans le dos, à l’épaule et à la tête. Un autre a reçu des coups aux poignets .
    Nous nous sommes fait agresser, la veille du pèlerinage de Chartres dans ce quartier connu pour être fréquenté par la droite nationale. Une bannière et un drapeau étaient rangés derrière nous, ce qui a probablement attiré l’oeil de la vermine antifa , qui n’ont rien d’autre à faire de leur vie.
    Trois jours après l’agression, je vais bien mais je suis encore un peu sonné. J’ai tout de même pu rejoindre le pèlerinage de Chartres et marché toute la journée du dimanche. J’ai retrouvé aussi mes trois enfants, mon épouse qui est enceinte bien contente de me retrouver vivant.
    Il faut être sûr de la façon dont ils ont frappé : de sang froid, dans le dos, sans prévenir, avec un marteau. C' était une tentative d’assassinat.
    C’est la 3ème fois que j’ai à faire aux antifas.
    La 1ère fois était une agression ressemblant à celle ci. À l’issue du tournage du clip « le rêve parisien » au Local de Serge en me dirigeant vers le métro avec le caméraman alors que nous étions chargés d’ordinateurs et de matériel. Trois antifas nous avaient frappés lâchement par derrière avec des ceintures avant de s’enfuir en courant également.
    Et la 2ème fois, ils étaient venus à dix pour chercher la bagarre alors que nous n’étions que trois (devant le bar « le carré parisien ») ce jour là, Clément Meric était présent, c’était quelques semaines avant son décès. Quand nous sommes sortis du bar pour nous expliquer, ils se sont enfuis. (Véridique).
    Le groupe Antifa est vraiment un groupe sans conviction, sans honneur et sans courage. Si vous avez des informations sur l’identitée des membres actifs de ce groupe en région parisienne si vous avez des accès à leurs forums, n »hesitez pas à enquêter, je payerais cher pour connaître le nom des agresseurs qui ont voulu me tuer.
    Merci encore pour votre soutien. »

    Contre-info.com