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Attentat de Nice : vers une affaire d’État
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Allemagne : un mort dans une explosion dans un restaurant
Une explosion dans un restaurant a tué une personne et en a blessé plusieurs autres à Ansbach, en Bavière, près de Nuremberg, rapporte dimanche soir le journal local Nürnberger Nachrichten. La cause de l'explosion reste inconnue. Celle-ci s'est produite dans un bar à vins nommé "Eugens Weinstube". Un festival de musique, se déroulant à proximité, auquel participaient quelque 2500 personnes, a été évacué.
Le caractère intentionnel ou accidentel de l'explosion doit encore être déterminé, a dit un porte-parole du ministère de l'Intérieur de Bavière. -
La policière responsable de la vidéosurveillance à Nice accuse le ministère de l'Intérieur
23 juillet 2016 | Mise à jour le 24 juillet 2016
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Réagissez !
EXCLUSIF - En poste le soir du 14 juillet, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice et secrétaire générale du Syndicat autonome de la Fonction publique territoriale (SAFPT) Métropole-Ville de Nice, revient pour le JDD sur sa nuit aux commandes de la vidéosurveillance... Et se confie sur les pressions exercées par la place Beauvau.
Paru dans leJDDSandra Bertin à la mairie de Nice, vendredi. (Eric Dessons/JDD)
Depuis quelques jours, la polémique enfle autour de la présence de la police nationale à Nice le soir du 14-Juillet. Dimanche, dans un entretien exclusif au JDD, Sandra Bertin, la chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice, accuse le ministère de l'Intérieur de l'avoir mise sous pression.
Quand le camion de Mohamed Laouhaiej-Bouhlel entre sur la Promenade des Anglais, ce 14 juillet, que voyez-vous sur vos écrans?
Je me rappellerai toute ma vie de cette heure-là : 22h33. J’étais devant les écrans du CSU avec les équipes. Nous recevons alors des policiers municipaux positionnés sur la Promenade le signalement d’un camion fou. Nous récupérons tout de suite son image à l’écran et nous demandons son interception. Le camion était lancé à 90 km/h, sans phares, sans qu’on l’entende à cause du bruit. Il contourne le barrage de la police municipale. Les équipes n’ont pas pu l’arrêter. On ne crève pas les pneus d’un 19 tonnes avec un revolver! A ce moment-là, d’autres policiers municipaux sont en civil dans la foule, qui se retrouvent face à lui. S’ils avaient été armés comme nos collègues de la police nationale, une de nos revendications, ils auraient pu le stopper. Le poids-lourd se retrouve finalement face aux policiers nationaux, qui tirent et le neutralisent. Il est 22h34."J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran"
La sous-direction anti-terroriste vous a demandé, le 20 juillet "l’effacement complet des enregistrements de vidéosurveillance" sur la Promenade pour cette nuit du 14 juillet afin d’éviter les fuites. Ce à quoi s’oppose la ville de Nice….
Le lendemain des attentats, le cabinet du ministre de l’Intérieur a envoyé un représentant au CSU qui m’a mis en ligne avec la place Beauvau. J’ai alors eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité. Je lui ai répondu que je n’écrirais que ce que j’avais vu. Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m’est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m’a alors demandé d’envoyer par email une version modifiable du rapport, pour "ne pas tout retaper". J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran. A tel point que j’ai dû physiquement renvoyer du CSU l’émissaire du ministère! J’ai finalement envoyé par email une version PDF non modifiable et une autre modifiable (...)Pour retrouver la longue interview que Sandra Bertin a accordée au JDD en kiosques, cliquez ici. Lire également le JDD sur iPad ou sur Internet. Découvrez également nos offres d'abonnement.
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Attentat de Nice: une policière mise sous pression par le ministère de l'Intérieur?
Mis à jour leSelon une policière municipale en charge d'écrire un rapport sur le dispositif de sécurité installé le soir de l'attentat de Nice, le ministère de l'Intérieur lui aurait fait subir des pressions, révèle le JDD. Le but? Rédiger deux versions du rapport.
La polémique sur le dispositif de sécurité mis en place à Nice le soir de l'attentat qui a fait 84 morts sur la Promenade des Anglais continue. Une policière municipale en charge de la vidéosurveillance assure au JDD avoir reçu des pressions de la part du ministère de l'Intérieur pour modifier son rapport.
"Le lendemain des attentats, le cabinet du ministre de l'Intérieur a envoyé un commissaire au CSU (centre de supervision urbain) qui m'a mise en ligne avec la Place Beauvau", raconte Sandra Bertin, chef du CSU.
Deux versions du rapport transmises au ministère
"J'ai alors eu affaire à une personne pressée qui m'a demandé un compte rendu signalant des points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l'on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité", ajoute la secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPT) de Nice.
"Je lui ai répondu que je n'écrirais que ce que j'avais vu. Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m'est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m'a alors demandé d'envoyer par e-mail une version modifiable du rapport, pour 'ne pas tout retaper'. J'ai été harcelée pendant une heure, on m'a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n'ai pas vues à l'écran.", poursuit la policière municipale.
Finalement, Sandra Bertin envoie les deux versions de son rapport puis "quelques jours plus tard, la sous-direction antiterroriste m'a demandé d'effacer les bandes des six caméras que j'ai mentionnées dans mon rapport, celles qui ont filmé la tuerie", poursuit-elle.
L'effacement des images a bien été demandé par la sous-direction antiterroriste. Son but: éviter les fuites et la diffusion d'images de l'attentat. La Ville de Nice a refusé de répondre à la demande.
Remise en cause du dispositif de sécurité
Jeudi, Libération affirmait que Christian Estrosi et le gouvernement avaient menti sur la réalité du dispositif de sécurité mis en place ce soir-là. Le journal assurait que les policiers municipaux avaient été relevés de leurs fonctions vers 20h30, ne permettant pas de bloquer la chaussée par des voitures de police.
Le quotidien a révélé une image de vidéosurveillance fournie par une source policière, montrant que de simples barrières et un policier municipal bloquaient l'accès à la route. Bernard Cazeneuve a démenti, estimant que l'enquête de Libération "emprunte aux ressorts du complotisme".
Le ministère de l'Intérieur a saisi jeudi, l'Inspection générale de la police nationale "d'une évaluation technique du dispositif de sécurité et d'ordre public" mis en place à Nice le soir du 14 juillet.
BFM TV
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Tueur à la machette en Allemagne : et celui-là, c’est un émule de Breivik ?
24/07/2016 – ALLEMAGNE (NOVOpress) : Un tueur à la machette a assassiné une femme ce dimanche, et blessé deux autres personnes, à Reutlingen, à environ 40 kilomètres de Stuttgart : un disciple de Breivik lui aussi ? Il y a peu de chances : l’homme, arrêté, est « un demandeur d’asile syrien de 21 ans » !
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Fusillade à Munich: un tweet de Francis Kalifat
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Florian Philippot sur BFM TV
Attentat de Nice : Florian Philippot dénonce les mensonges de Cazeneuve (BFM TV, 22/07/16)
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Mort du maréchal Pétain le 23 juillet 1951
http://www.contre-info.com/23-juillet-1951-mort-du-marechal-petain#more-20960
+ Très belle vidéo
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Les affiches choc du gouvernement hongrois en vue du référendum sur les quotas de migrants
Le texte des affiches est traduit en français
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Cachez cette croix que je ne saurais voir
Tout doucement, petit à petit, les petites exigences s’installent, s’étalent, se renforcent les unes les autres.
Charmante et délicieuse Toscane… Dans la province de Lucques, au bord de la mer, le village de Torre del Lago Puccini, 11.000 habitants, coulait des jours heureux jusqu’à ce qu’ils arrivent. Les autorités locales avaient cru bien faire en les accueillant, d’abord, puis en leur confiant des travaux utiles à tout le monde, sorte de « travaux d’intérêt général ». À ce titre, un groupe d’entre eux avait en charge l’entretien du cimetière de la petite cité : ratisser les allées, ôter les herbes folles, gratter les mousses indélicates, tout ça.
Pas besoin de diplôme ! Même pas besoin de parler italien. Juste un minimum de biceps et, surtout, de la bonne volonté.
Que croyez-vous qu’il arriva ? Eh bien, le truc est en train de tourner en eau de boudin.
« Ils » ne sont pas contents, « ils » se croisent les bras, « ils » font grève, oui, grève.
La faute au soleil trop chaud ? Pas du tout. Pas assez d’asti spumante à la cantine ? Même pas. Les cadences infernales ? Encore raté ! Alors quoi ? Pourquoi cette grève ?
« Ils », ce sont des migrants pakistanais, jeunes, bien membrés et musulmans jusqu’au fond des godasses, jusqu’à l’aveuglement. La cause de leur colère est ahurissante, hallucinante : il y a trop de signes chrétiens dans leur champ de vision, trop de croix, trop d’anges, trop de Vierge Marie. Qu’est-ce qu’ils pensent que nous mettons dans nos cimetières ? Mickey et Pluto ? « C’est vrai, quoi ! On ne se sent pas chez nous, ici ! Si c’est ça, être accueilli, c’est minable. Ça nous tourne les boules, nous, tous vos trucs de chrétiens. C’est pas compliqué à comprendre, non ! Encore y aurait-il quelques croissants, ça passerait. Mais là, macache, comme on dit au bled. On dirait que vous le faites exprès pour nous manquer de respect, nous humilier, faire suer le burnous. Alors, basta, on arrête de bosser… et Allahu akbar ! »
Vous, je ne sais pas, mais moi, si j’étais le maire de cette ville, j’aurais une furieuse envie de leur botter le cul et de les virer de mon espace visuel manu militari : retour immédiat au pays. Après tout, personne ne les a obligés à venir.
Oh, je sais ! En écrivant cela, aux yeux de beaucoup, je vais passer pour un horrible islamophobe, un xénophobe de premier choix, une brute de pakistanophobe, un vieux réac, un extrémiste de droite ou de gauche, ou du milieu ou de nulle part, bref, un type pas fréquentable, un gars qui refuse de comprendre la misère physique, morale ou mentale de ces pauvres « réfugiés/migrants/expatriés /demandeurs d’asile-et-de-ce-qui-va-avec ».
J’accepte l’opprobre.
Mais à une condition, une seule : que mes censeurs ne me traînent pas devant la XVIIe chambre s’il m’arrive d’avouer que je vois, dans mon entourage, trop de minarets, de niqabs, de burkas.
Tout doucement, petit à petit, sans même que l’on s’en rende vraiment compte, les petites exigences s’installent, s’étalent, se renforcent les unes les autres dans l’apathie appuyée des politiques, deviennent vaguelettes en attendant de devenir vagues puis, hélas, tsunamis. S’inquiéter est inutile : ceux qui ont en charge la nation regardent ailleurs et s’en foutent.
En savoir plus sur http://www.bvoltaire.fr/yannikchauvin/cachez-cette-croix-que-je-ne-saurais-voir,273157#SLBPoiRK84KwvjWq.99BV -
Migrants: hôtel Formule 1 de Sens
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Nice-Matin s’interroge : « Mohamed Lahouaiej-Bouhlel pratiquait-il la « Taqiya » ? »
9h30(…) Avec une question. Mohamed Lahouaiej-Bouhlel pratiquait-il la « Taqiya », cette méthode de dissimulation djihadiste qui consiste à se fondre dans la masse, quitte à boire de l’alcool, à manger du porc, pour passer sous les radars de l’antiterrorisme. Certains éléments de sa personnalité pourraient coller avec cette version. Notamment sa minutieuse et longue préparation, comme ses clichés du 15 juillet 2015, ses repérages sur différentes manifestations niçoises.
La « Taqiya », est une interprétation d’un verset du Coran qui permettrait aux musulmans persécutés de cacher leurs croyances en cas de danger imminent. Elle est très controversée. Daesh incite ainsi ses combattants à se fondre dans la société, y compris en bafouant les préceptes du Coran. L’Etat islamique a ainsi publié un petit manuel, sous forme de fichier informatique, intitulé « Comment survivre en occident « .
Une véritable feuille de route pour combattre ceux qu’ils appellent les « infidèles ». Et qui les incite même à commettre de petits larcins, à fréquenter des salles de sport, à se promener avec des vêtements occidentaux.
Rien ne permet aujourd’hui d’affirmer que le terroriste de Nice était allé aussi loin dans sa préparation. Mais, selon une source proche de l’enquête, « Lahouaiej-Bouhlel nous donne de plus en plus le sentiment d’être un type secret, compatible avec ce mode d’action ».
(…) Nice Matin
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Serbie-Hongrie : des migrants afghans et pakistanais déterminés à entrer « coûte que coûte » dans l’UE
9h58Près de 300 migrants ont entamé vendredi une marche de Belgrade vers la Hongrie. Ils sont déterminés à entrer coûte que coûte dans l’Union européenne. Certains affirment vouloir mener une grève de la faim.
Cette colonne de voyageurs, essentiellement des jeunes Afghans et Pakistanais, est partie de Belgrade sous une forte chaleur estivale, excédant les 30 degrés.
Rassemblés dans un parc du centre de la capitale serbe, ils se sont dirigés vers la frontière hongroise à 200 kilomètres au nord, escortés par une voiture de police. Ils portaient des couvertures et des sacs à dos bleus distribués par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Certains avaient la tête couverte de serviettes en guise de protection.
Leur objectif : parvenir au poste-frontière de Horgos où des centaines de migrants sont déjà bloqués dans des conditions sanitaires précaires. Ces derniers attendent de pouvoir passer en Hongrie, pays membre de l’UE, qui a récemment durci les conditions d’accès à son territoire. [...]
«J’appelle le gouvernement serbe à demander au gouvernement hongrois d’ouvrir la frontière pour que nous puissions aller librement vers un autre pays», a dit Zahir, un Pakistanais d’une quarantaine d’année, qui n’a pas donné son nom.
Merci à livercingetorix
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Retraitée et handicapée, Martine vit dans sa voiture dans l’agglomération de Dax
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Daech revendique un carnage en plein coeur de Kaboul
+ VIDEO
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Diamant, Selçuk, Armela et les autres, victimes de la fusillade à Munich
Neuf destins brisés. Sept ressortissants étrangers - trois Kosovars, trois Turcs et un Grec - font partie des neuf personnes tuées vendredi soir par le forcené qui a semé la mort dans un centre commercial de Munich. La plupart était des adolescents venus simplement boire un verre entre copains, comme le font tous les jeunes. L'auteur de la tuerie avait sans doute piégé ses victimes en piratant un compte Facebook pour les inviter à se rendre dans un restaurant McDonald's et y bénéficier de réductions, a expliqué le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a cité les noms de trois Turcs figurant par les victimes lors d'un entretien avec la chaîne d'information turque NTV. Il s'agit de Sevda Dag, Can Leyla et de Selçuk Kiliç. Aucun détail n'était immédiatement disponible sur ces trois victimes. Mais la chaîne anglaise BBC assure que Selcuk aurait eu le réflexe de vouloir sauver sa soeur et qu'il est mort ainsi dans le McDonalds. Le forcené lui aurait tiré dessus deux fois, selon un journaliste qui a témoigné à la BBC. Le père du jeune homme, âgé de seulement 18 ans, aurait fait une crise cardiaque en apprenant la mort de son fils.
De son côté, Pristina a annoncé que trois autres personnes tuées étaient des Albanais du Kosovo. Une journée de deuil national, le 24 juillet, a été décrétée par la présidence. Selon les médias locaux, il s'agit d'un homme, Diamant Zabergja, 21 ans, et de deux femmes, Armela Segashi, une adolescente de 14 ans, et Sabina Sula, dont l'âge n'a pas été précisé.
Diamant Zabergja est la première victime que les autorités ont identifié. Son père Naïm a été vu ce samedi déposant un gerbe de fleurs devant le lieu où son fils a été assassiné. Un bouquet de roses rouges. Il portait avec lui un portrait légendé sobrement de sa date de naissance « 24.08.95 ». Sur son profil Facebook, il également fait preuve de sobriété en annonçant le drame. « Avec la plus grande tristesse, je voulais vous informer que mon fils Diamant Zabergija, 21 ans, a été tué hier à Munich », a-t-il écrit. Selon son père, il venait de rencontrer un ami et ont décidé de boire un verre au centre commercial quand le drame est survenu. Son ami a réussi à s'échapper mais le tueur a atteint Diamant. « Je rêve encore, je n'arrive toujours pas à croire que cela s'est vraiment passé, ma famille ne le croit toujours pas »
Armela Segash, elle, est partie à seulement 14 ans. La mort de cette jolie adolescente aux yeux noisettes a été confirmée par son frère sur Facebook. A minuit ce vendredi, il avait demandé de l'aide via le réseau social pour la retrouver. Aucun membre de la famille n'avait eu de nouvelle depuis la fusillade, raconte le Télégraph. Finalement, il a également confirmé le décès de sa soeur sur Facebook dans deux langues (en allemand et en kosovar).
Un Grec, de 17 ans selon les médias, figure également au nombre des tués, a indiqué le ministère grec des Affaires étrangères. Cette mort «nous conforte encore dans notre obligation de combattre la haine et le terrorisme en Europe», a tweeté le Premier ministre Aexis Tsipras.
Enfin, Gulliano Kollmann était lui un adolescent allemand âgé de 18 ans. Devant les lieux du drame, un autel avec des photos a été installé par ses proches. Des photos de fête, des sourires, le tout encadré autour d'un mot « Souvenirs ». Ce samedi matin, une jeune femme a éclaté en larmes alors que d'autres de ses amis déposaient des bougies. « Un vieil ami à moi a été tué, a rapporté Shohel Chowdhury, au Télégraph. C'était mon camarade de classe. Nous jouions tout le temps au football, il vivait juste à côté de chez moi. Je l'ai encore vu la semaine dernière (...) C'était un jeune homme rigolo, un homme normal. Personne n'avait rien contre lui. Nous avions entendu parlé de Paris et de Nice et maintenant cela arrive ici... »
LE PARISIEN
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Munich : l'auteur de la fusillade, un solitaire fasciné par les tueries
Un jeune homme serviable et sans histoires, réservé et fan de jeux vidéo de guerre. Tel est le portrait dressé par les voisins de David Ali Sonboly, l'auteur de la fusillade commise vendredi à Munich (Allemagne).
Germano-Iranien de 18 ans, il est né dans la capitale du Land (la région, en allemand) de Bavière. Il vivait toujours avec sa famille dans un immeuble de logements sociaux moderne et discret, au coeur d'un quartier (Maxvorstadt) plutôt aisé, près du centre-ville de Munich. Avec ses parents et son jeune frère il vivait dans un trois-pièces du cinquième étage et avait fréquenté l'école du quartier. Les deux parents sont iraniens, selon le voisinage, le père chauffeur de taxi, la mère ancienne employée de la chaîne de grands magasins Karstadt.
«Il était très gentil, serviable. Il riait comme toute personne normale (...) Quelque chose s'est passé dans sa tête», raconte une voisine d'origine macédonienne. «Ça n'a rien à voir avec la religion musulmane», insiste-t-elle. Une autre voisine confirme que la famille n'était «pas spécialement religieuse». Pour Sedik Ali, un Afghan de 29 ans, le tueur, plutôt grand et costaud, laissera surtout le souvenir d'un jeune homme seul, à l'écart des autres. «C'est étrange, mais il ne parlait jamais avec nous», note ce voisin, qui jouait en revanche régulièrement au ballon avec son jeune frère dans un parc du quartier.
Le procureur de Munich, Thomas Steinkraus-Koch, a déclaré que le jeune homme souffrait «d'une forme de dépression». Dans une vidéo amateur filmée au moment de la fusillade, il s'écrie en réponse à un riverain qui le traite de métèque : «Je suis Allemand, je suis né ici.» Puis, comme en forme d'excuses : «J'étais en traitement hospitalier.» Selon une source policière citée par l'agence DPA, il était un fan de jeux vidéos de guerre (dont l'influence sur la violence du comportement est controversée dans le milieu scientifique) et, plus symptômatique, un admirateur d'un jeune Allemand de 17 ans qui avait perpétré un massacre dans son école près de Stuttgart en 2009.
Le tueur a sans doute attiré ses victimes via Facebook
L'auteur de la tuerie avait sans doute piégé ses victimes en piratant un compte Facebook pour les inviter à se rendre dans un restaurant McDonald's et y bénéficier de réductions, a affirmé le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière.
Celui-ci a également souligné que le jeune homme de 18 ans avait probablement été victime dans le passé de « harcèlement » par d'autres « jeunes de son âge».
« Il y a eu avant vraisemblablement un compte Facebook piraté », a expliqué M. de Maizière lors d'une conférence de presse à Berlin. Ce compte incitait les victimes à venir profiter « des offres spéciales ou des réductions » de l'enseigne de restauration rapide au centre commercial . « Certains éléments laissent penser (que la personne qui a piraté le compte) est le tueur », a ajouté le ministre alors que l'invitation à se retrouver dans le fast-food était fixée à 16h vendredi.
Selon plusieurs médias, le tireur, David Ali Sonboly, aurait posté ce message sur Facebook: « Je vous offre ce que vous voulez mais pas trop cher ».
Une photo d'Anders Behring Breivik
Dans le même registre, la police évoque «un lien évident» avec le Norvégien Anders Behring Breivik, auteur d'une fusillade qui a fait 77 morts en 2011, cinq ans jour pour jour avant la fusillade de vendredi à Munich. Le quoitdien «Bild» affirme d'ailleurs que David Ali Sonboly utilisait une photo de Breivik sur son profil de la messagerie Whatsapp. «Le tireur se préoccupait des questions liées aux forcenés», auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a encore déclaré le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä, après avoir affirmé qu'aucun lien avec le groupe de l'Etat islamique (EI) ne pouvait être établi.
Autre élément révélé par le journal Bild, un livre au contenu sans équivoque aurait été retrouvé dans la chambre de Sonboly : «La fureur dans la tête - Pourquoi les étudiants tuent».
LE PARISIEN
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Un agriculteur condamné à 6 mois ferme pour avoir évacué des gens du voyage qui squattaient et détruisaient son champ de trèfle
Le propriétaire d’un terrain à Rousson dans le Gard excédé par la présence de gens du voyage qui s’étaient installés dessus a été condamné à douze mois de prison dont six fermes.
Son champ de trèfle a été complètement détruit pour un préjudice de 4000 €.
Tout commence le 13 juillet quand 188 caravanes s’installent sur son terrain.
Après avoir prévenu les gendarmes, les gens du voyage migrent… mais sur un autre terrain qui lui appartient.
Il choisit alors une autre méthode. Alors alcoolisé, il s’empare d’une arme de poing et tire en l’air. Les gens du voyage répliquent en tirant à leur tour en l’air, mais aucun d’entre eux n’a été condamné.
La peine de l’agriculteur a été assortie d’une mise à l’épreuve de 24 mois et d’une obligation de soins…
NDF
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VIDEO - DIT IS VLAAMSE GROND !
Traduction :
Ce bas pays où vivent les FlamandsDes Fourons jusqu’aux rivages de la Mer du NordA pour balises beffrois et cathédralesFlandre millénaire, ceci est notre pays !Refrain :
Ne l’oubliez jamais : ceci est le sol flamand !
Faites le savoir à tout le monde : ceci est le sol flamand !
Et répétez-le : ceci est le sol flamand !Continuons à lutter : ceci est le sol flamand !Bruxelles capitale de notre Flandre,
Après des siècles de Belgique, laissée exsangueMalgré l’aliénation et le chaos wallonLa Flandre rendra à nouveau sa grandeur à BruxellesRefr…
Dans les mosquées et les écoles coraniques,
Les djihadistes creusent nos tombes,Mais ils doivent savoir que le lion sait griffer !Ceci est notre pays ! Alors, dehors !Refr…
Tu vas voter, donc tu as le choix
Lion ou mouton en politique !
« Ils ne nous dompteront pas » est le bon slogan !
Vive la république flamande !Refr…
(Merci à Dirk)