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  • Trump, révolution ou simulacre ? 3) Risque d’échec ou d’explosion. Par Guillaume Faye

     

    21 novembre 2016 par Guillaume Faye

    Voici le troisième et dernier article du triptyque sur l’élection surprise de Donald Trump. Elle peut provoquer un séisme américain et mondial, ou se dégonfler comme une baudruche, décevant profondément le peuple qui l’avait élu en ultime sauveur. Analyse en trois parties, dont les deux précédentes s’intitulaient La rébellion du peuple et Un programme de choc. Cette troisième et dernière partie, Risque d’échec ou d’explosion, analyse les causes et les conséquences d’un éventuel échec de Trump, en espérant qu’il n’aura pas lieu.   

    Sera-t-il à la hauteur de la tempête qu’il a provoquée ?

    Le personnage de Trump est fantasque, extravagant, imprévisible ; son comportement ”mal élevé” n’entre pas dans les codes des classes dirigeantes de la plupart des pays. Et pourtant il a été élu parce qu’il représente une rupture populaire (bien qu’étant milliardaire) dans le style et le langage, par rapport à l’oligarchie politicienne et prétentieuse. Homme d’affaires, il a un sens élevé de la négociation et du compromis (deal), ce qui est à la fois positif et négatif, car cela peut conduire à un affadissement de  son programme de campagne, voire à un irrespect de ses engagements.

    Trump se déclare anti–Système et a présenté le couple Clinton comme un (contre) modèle des combinards et magouilleurs d’un establishment auquel, lui, n’appartiendrait pas. Néanmoins il a fréquenté les Clinton et les a même invités à son mariage…

    D’autre part, la mise en œuvre du programme de Trump, dans un pays très judiciarisé, devra affronter d’inévitables et très nombreux recours devant les tribunaux et la Cour suprême pour inconstitutionnalité, notamment les mesures sur l’immigration. Trump devra batailler, adopter une position de résistance farouche. Le pourra-t-il, le voudra–t–il ? Le problème central n’est pas son inexpérience politique, car il suffit de bien s’entourer pour balayer cette difficulté. L’essentiel, c’est d’avoir le courage d’affronter le Système. La volonté importe plus que la prétendue compétence. Trump a été élu par des ”faibles”. Mais il va se heurter à l’hostilité des puissants. Voire à des émeutes organisées, des sabotages, des grèves, des manifestations géantes. Deux Amérique(s) risquent de s’affronter. Saura-t-il résister ?

    Est-ce que le président Trump suivra le candidat Donald ?

    Après une campagne tonitruante, provocatrice, polémique et de rupture, Trump a fait des déclarations très apaisantes dès le soir de son élection au Hilton de New-York, puis après son entretien avec Obama à la Maison Blanche – ils s’étaient quasiment injurié mutuellement quinze jours auparavant–, tenant aussi des propos flatteurs et aimables pour sa rivale qu’il voulait pourtant « faire mettre en prison ». Ce revirement n’augure pas une stricte application de son programme dès le 20 janvier prochain… Espérons que nous n’assisterons pas à un ”effet Sarkozy”, hyperclassique en politique : ”grande gueule” pendant la campagne et ”petit bras” après ; le candidat, une fois élu fait machine arrière toute et oublie ses engagements. Trop risqué. On critique le Système en paroles avant mais on ne l’affronte pas dans les faits, après. Ce qui est normal après tout puisqu’on en fait partie. 

    On note déjà des reculades inquiétantes. Dès le 13 novembre, Trump est revenu sur sa détermination d’ « abroger complètement » l’Omabacare, le système de sécurité sociale mis au point par l’actuel président. Néanmoins, il a expliqué sur CBS qu’il ferait expulser deux à trois millions d’immigrés clandestins. C’est déjà nettement moins que les chiffres promis durant sa campagne… En réalité, il faudrait en expulser entre 11 et 15 millions et pas seulement ”latinos” comme on dit là–bas, mais aussi d’origine arabe, africaine, asiatique. Trump oserait-il faire ce qu’il proclamait sur les estrades ?

    Quatre jours après son élection, Trump a nommé ses lieutenants en ménageant la chèvre et le chou : Priebus, le conservateur républicain et Bannon, dit d’ ”extrême droite” vont devoir cohabiter. Il joue l’équilibre, ou plutôt le compromis, entre l’élite des notables républicains et la base populaire. Il ne peut pas faire autrement. Mais il n’est pas sûr que ces alliances de la carpe et du lapin fonctionnent longtemps une fois Trump aux commandes.

    Les bizarreries des trumponomics

    Dans son programme économique, on note un mélange étonnant et hétérodoxe de libéralisme intérieur et de protectionnisme, d’économies drastiques et de dépenses budgétaires alourdissant la dette. Un mixte (apparemment contradictoire ?) de thatchéro-reaganisme et de keynésianisme à la Roosevelt ! C’est un peu le grand écart. Souvent excellentes pour certaines, plusieurs autres mesures s’avéreront impraticables ou carrément nocives – notamment sur l’environnement et l’endettement.

    Le programme économique de l’équipe Trump est hybride, ”libéral–protectionniste” ce qui est parfaitement nouveau en Amérique. Intéressant : voilà qui ressemble beaucoup à ce que voulait être l’Europe du Traité de Rome (idéal trahi depuis) : libéralisme intérieur et protection douanière du grand espace économique. Alors qu’aujourd’hui, on fait l’inverse, parfaitement suicidaire, surtout en France : socialo–étatisme intérieur et libre-échangisme extérieur.

    Les ”trumponomics ” apparaissent néanmoins bizarres : relance budgétaire (dépenses) de 2% du PIB, baisses très importantes d’impôts pour les particuliers (y compris les plus riches) et surtout pour les entreprises, guerre monétaire et commerciale revendiquée avec les pays d’Asie, notamment la Chine. Le risque d’augmenter les déficits et la dette peut créer un conflit majeur avec la banque centrale, la Fed, qui est une puissance indépendante capable de défier la Maison Blanche. Quant à la guerre commerciale avec l’Asie, bien qu’annoncée, elle semble extrêmement dangereuse et difficilement praticable.

    Ces ”trumponomics ” risquent d’achopper sévèrement sur une sortie brutale du libre–échange et sur les réactions des marchés financiers, volatils et acculés à affronter l’inconnu. Notons aussi qu’il est irresponsable, dans le programme de Trump, qui est ”climatosceptique”, de vouloir relancer le charbon et de dénoncer tous les accords de limitation des émissions de gaz à effet de serre.

    Ces promesses sur l’exploitation pétrolière charbonnière risquent de faire renier à terme les engagements américains en matière de réduction d’émissions de carbone.

    Trump veut supprimer l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA) dotée d’un budget de 8 milliards de dollars. Ben Carson, un de ses soutiens, neurochirurgien, climatosceptique lui aussi, est par ailleurs un créationniste pur jus, dans la ligne des sectes protestantes et…des musulmans. Comme Mike Pence, le futur vice–président… Tout cela fait désordre et n’est pas très positif. Trump aurait dû se déclarer partisan du nucléaire, seule énergie vraiment écologique… que combattent les écologistes. Sur ce chapitre énergétique, Trump a tout faux.   

    Un protectionnisme mal pensé

    Le protectionnisme, dont le principe n’est pas critiquable, est très risqué dans un monde globalisé, s’il est appliqué brutalement. Le directeur général de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), Roberto Azevedo, semble paniqué par le futur programme protectionniste et anti libre–échangiste de la première puissance économique mondiale. Cela pourrait créer une crise récessive planétaire .

    Il est vrai que  ce programme protectionniste – voire semi–autarcique –  serait plus performant s’il était appliqué par l’ensemble Europe–Russie, beaucoup plus vaste que les USA. Pour Trump, le déficit commercial avec la Chine est inacceptable. Depuis l’entrée de la Chine dans l’OMC, 50.000 usines ont fermé aux USA d’après lui. Il envisage des droits de douane de 35% sur les produits mexicains, de 45% pour la Chine ( !) et 10% pour le reste du monde, dont l’Europe. Énorme. Du jamais vu. Oui mais…il n’a pas évoqué les mesures de rétorsion. Ni la crise mondiale qui suivrait de telles mesures brutales initiées par la première économie de la planète. 

    Les accords de libre échange ont du plomb dans l’aile : l’accord TPP transpacifique et l’accord Tafta ou TTIP, avec l’ UE, sont morts pour les experts. Après la violence de ses propos contre le TPP et le TTIP, on voit mal comment il pourrait les ratifier. Sauf si ce roi du deal et de la négociation manœuvre et change son fusil d’épaule…Nul doute qu’on l’y poussera.

    Pour imposer son protectionnisme, il va devoir batailler avec les défenseurs du libre–échange, élus ou puissants lobbies, avec le complexe militaro–industriel qui vit des exportations et ne craint rien tant que les rétorsions commerciales, mais aussi avec la puissante US Chamber of Commerce, organisme patronal pro-républicain.

    La stratégie chinoise du jeu de go : l’étouffement

    La Chine se frotte les mains des aspects trop agressifs et donc maladroits du protectionnisme de Trump, qui a lourdement gaffé en parlant d’une « guerre économique » qu’il voulait engager contre elle, en dévoilant toutes ses cartes. Les USA peuvent être bêtement perdants, à cause des mesures de rétorsion. Quand les USA auront dénoncé les accords commerciaux avec l’Asie, les Chinois espèrent ainsi les piéger et créer une vaste zone de libre–échange asiatique, autour d’eux, incluant l’Océanie et l’Australie, attirant le Japon et la Corée du Sud, qui sont par ailleurs inquiets d’un retrait de la protection militaire américaine. Mais une zone excluant totalement les USA.

    Les exportations américaines en Asie, zone de croissance la plus dynamique dans le monde, seraient asséchées. Trump doit être plus subtil et bien réfléchir : son programme ne va-t-il pas être contre productif, renforcer la Chine au lieu de l’affaiblir, et affaiblir les États–Unis au lieu de les renforcer ? Le discours chinois est le suivant : vous voulez être isolationnistes ? Chiche. Isolez–vous, nous allons vous étouffer.

    Pourtant, après l’élection de Trump, ni les marchés ni les bourses n’ont paniqué. Pour certains, c’est la preuve qu’ils croient à son programme de relance, mais pas du tout à ses velléités protectionnistes jugés comme un blabla électoral impraticable.

    Le mélange du meilleur et du pire

    L’élimination de l’Obamacare est techniquement difficile : elle laisserait des millions d’Américains sans couverture santé. L’alternative – privatisation généralisée– n’est pas claire et peu travaillée par l’équipe Trump.

    Le moratoire sur les nouvelles réglementations et l’abrogation de tous les décrets chers à Obama sur l’environnement (principe de précaution) et le droit du travail, afin de simplifier la vie des entreprises, de ne pas entrer dans une économie réglementée, socialo-étatiste et paralysante à la française, sont des points très positifs. Là, il y a nettement plus de chances que Trump passe aux actes.

    Les provocations de Trump n’augurent rien de bon. Les provocateurs sont souvent des mous qui s’amusent. Ses propos de campagne sympathiques envers le dictateur psychopathe nord-coréen Kim Jong–un sont déplorables. En parallèle, sa remise en cause (verbale) de la protection américaine de la Corée du Sud et du Japon, jugée trop coûteuse, pourrait pousser ces pays à acquérir l’arme atomique, ce qui serait très dangereux.

    Mais Trump est imprévisible. Son programme peut s’avérer irréalisable pour des raisons techniques, politiques ou humaines. En politique étrangères, ses promesses, qui remettent en cause des équilibres internationaux complexes seront difficiles, voire impossible à tenir. Il y a toujours un fossé entre les déclarations électorales et les décisions prises. Le principe de réalité ne doit pas être oublié.

    Un programme géostratégique difficile à suivre

    Dire de l’Otan  qu’elle est une « organisation obsolète et coûteuse » est une formule explosive de la part d’un futur président américain, et à ce titre fort sympathique, comme une divine surprise, aux yeux de maints mouvements européens anti–atlantistes. Mais trop de forces s’opposerait à un démantèlement de l’Otan par les USA, leur créateur et leur leader depuis 1949. En revanche, cette position de campagne électorale de Trump devrait être utilisée par la France qui dirait ”chiche !” et s’éloignerait de l’Otan. Mais la droite pseudo-gaulienne revenue au pouvoir en 2017 oserait-elle le faire ? Très peu probable. Elle est trop timorée.

    Pourtant le mal est fait (tant mieux) : en remettant en cause, même verbalement, l’article 5 de l’Otan – l’engagement absolu de protection mutuelle en cas d’agression d’un des membres – au nom du ”défendez-vous vous-mêmes et payez”, Trump a affaibli la crédibilité de l’Alliance auprès de ses alliés comme de ses adversaires. Poutine est ravi. C’est une brèche de plus dans le système de sécurité d’après 1945. L’Otan est déstabilisée. Même si Trump revient en arrière, met de l’eau dans son vin – ce qui est plus que probable – les Européens, ne pourront plus compter à 100% sur le protecteur–suzerain américain. Cela les pousserait peut-être à consentir un réel effort pour leur défense. Et de redevenir souverains et indépendants.

    D’autre part, remettre en cause le traité (bancal et dangereux, c’est vrai) sur le nucléaire iranien, comme il l’a promis, sera très difficile pour Trump : cinq autres puissances sont partie prenante. Et puis, relevons cette contradiction : Trump veut coopérer avec les Russes et Bachar el-Assad ; or l’Iran soutient ce dernier et s’est rapproché de la Russie. On ne peut pas à la fois être pour et contre l’Iran…  

    Les ambiguïtés de Trump concernant la Russie

    Pour Trump, « l’EI est une bien plus grande menace contre nous qu’Assad ». Il rompt en cela avec les positions stupides de la diplomatie européenne anti–Assad et rejoint les positions du Kremlin. Ce dernier est partagé entre soulagement (l’élection d’Hillary Clinton aurait été une catastrophe peut-être synonyme d’un affrontement armé) et perplexité. Pour Trump, Poutine est « un leader plus fort qu’ Obama ». Il est allé loin dans la rupture avec l’idéologie officielle, soulignant l’adhésion populaire russe à l’annexion de la Crimée et démentant que Moscou intervienne militairement dans le Donbass. Ce retournement idéologique pro-russe, du jamais vu, a horrifié les gouvernements européens et l’establishment américain.

    Oui, mais… le futur vice-président, Mike Pence, a dit exactement le contraire de Trump (ça commence bien…). Il a traité le président russe de « leader petit et brutal »  à la tête d’un « système capitaliste corrompu et de connivence », dénonçant les attaques « barbares » de l’aviation russe à Alep. De plus, le parti républicain veut pousser Trump à livrer des armes aux Ukrainiens. Le Kremlin se méfie donc de ce Trump ” imprévisible ” et craint sa versatilité. Konstantin Kossatchev, sénateur du parti pro–Poutine Russie Unie  a déclaré : « il est clair qu’il ne faut pas surévaluer l’Amérique de Trump ». Il s’attend à ce que le nouveau Congrès conservateur où siège John McCain, bête noire du Kremlin, neutralise les velléités pro–russes du nouveau président Trump.

    Un échec de Trump n’est pas à souhaiter

    Si Trump échoue, ce sera très grave, car il a cristallisé une énorme énergie d’espérance. Trump devra se méfier de ne pas provoquer une immense déception après les attentes considérables qu’il a suscitées, non seulement dans le peuple américain autochtone mais aussi en Europe. En cas d’échec par reculade et manque de volonté, les idées souverainistes, populistes, identitaires seraient découragées et discréditées. Trump est un mélange d’excellentes choses, très visionnaires, et d’errements délirants, le tout chez un personnage manifestement inconstant mais par ailleurs doué d’une forte personnalité dominante. Nous sommes dans l’incertitude.

    L’ambassadeur de France aux États–Unis, Gérard Araud, a posté ce tweet après l’élection de Trump : « après le Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s’effondre devant nos yeux.  Un vertige. » Le monde qui s’effondre, c’est le sien et celui de ses maîtres… Lourde faute professionnelle, manquement au devoir de réserve de la part de l’ambassadeur de France ; ces propos sont insultants pour le futur président des États–Unis, qui s’en souviendra. Insultants aussi pour le peuple américain qui n’a pas voté comme le voulaient ses élites. Normalement ce diplomate de pacotille aurait dû être immédiatement rappelé en France, remplacé et mis à la retraite d’office. Mais ces propos impunis sont intéressants car ils indiquent à quel point l’oligarchie internationale est désarçonnée face à Trump et à quel point aussi elle va tout faire pour vider son programme de sa substance surtout, évidemment, sur l’immigration.

    Ce qui peut démentir un affadissement du programme de Trump dès le début de son mandat, c’est qu’il a nommé trois ”durs” pour son Administration : Michael Flynn, comme conseiller à la sécurité nationale, partisan d’une guerre totale contre l’islamisme, farouche adversaire de Téhéran et de l’accord sur le nucléaire iranien ; deuxième dur, Mike Pompeo, sera directeur de la CIA ; et Jeff Sessions sera attorney general (ministre de la Justice), un anti–immigrationniste absolu. Cela peut rassurer ceux qui ont porté Trump au pouvoir. Mais on reste sur des sables mouvants.

    En tout cas, la défaite magistrale de Hillary Clinton, favorite de l’oligarchie américaine et occidentale, est un signal fort. Si elle avait été élue à la Maison Blanche, une catastrophe en aurait résulté, pour les États–Unis comme pour le monde. Adepte de l’idéologie des néo-conservateurs (bellicisme interventionniste), partisane de l’immigration sans contrôle et de la nouvelle guerre froide avec la Russie, fanatique dissimulée, elle aurait été un désastre. L’avantage de l’élection de Donald Trump, même s’il déçoit, c’est au moins qu’il aura évité la présidence de Mme Clinton. Souhaitons qu’il ne déçoive pas et qu’il joue le rôle d’entraîneur du réveil des peuples d’origine européenne en Amérique et, par entrainement, ici. Good luck, Mister President.   

  • VIDEOS - Paris: émeute très violente place de la République entre Turcs et Kurdes

    http://www.fdesouche.com/791483-paris-emeute-tres-violente-en-cours-place-de-la-republique-entre-turcs-et-kurdes

    Mais que font ces Turcs et ces Kurdes sur notre territoire ?

  • GR - Le programme de Fillon en matière d'immigration et de sécurité

    http://www.fdesouche.com/791687-le-programme-de-francois-fillon-en-matiere-dimmigration

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     Et quel programme pour l'islamisation à marches forcées de la France ?

  • Donald Trump sait s'entourer: une équipe de choc

     

    L’administration qui commence à se dessiner répond aux espoirs qu’a suscités l’élection de Donald Trump.

    Juriste

    SG du Collectif Culture, Libertés et Création du RBM

     
     

    Si on pouvait légitimement craindre que Donald Trump mollirait une fois parvenu au pouvoir, les premiers signes envoyés par le nouveau président américain élu s’avèrent très encourageants. Les quelques noms des membres de son équipe qui ont déjà filtré dans la presse laissent entrevoir la constitution d’une équipe de choc, prête à donner et à prendre des coups.

    Deux individus retiennent particulièrement l’attention des médias : le général à la retraite Michael Flynn et l’homme d’affaires et patron de presse Stephen Bannon. Le premier vient d’accepter le poste de conseiller à la sécurité nationale. Homme expérimenté et particulièrement respecté dans les rangs de l’armée américaine, Michael Flynn s’est violemment opposé aux politiques néo-conservatrices menées par les précédentes administrations, ne manquant jamais une occasion de rappeler la culpabilité de Hillary Clinton dans les fiascos irakiens, libyens puis syriens.

    Partisan d’un réchauffement des relations entre les États-Unis et la Russie, Michael Flynn a fait de la destruction de l’État islamique son objectif prioritaire. Il se montrera tout aussi inflexible avec les partisans de l’islam politique des Frères musulmans, ces derniers risquant de se retrouver assez vite sur la liste des organisations terroristes… Néanmoins, son soutien à la Turquie du sultan Erdoğan interroge. Peut-être que la pratique du pouvoir l’amènera à amender sa position.

    Deuxième cible de la gauchosphère : Stephen Bannon. Le fondateur de Breitbart News, une réussite exemplaire de média alternatif, ne manquera pas de livrer bataille contre le marxisme culturel à l’œuvre aux États-Unis mais aussi dans le reste du monde occidental.

     

    Nous pouvons grandement nous en réjouir. Issu pour partie des études de l’École de Francfort, Herbert Marcuse en tête, le marxisme culturel est devenu, en l’espace de quelques décennies, hégémonique. Ayant privilégié la lutte des minorités à la lutte des classes, ses partisans font peser un danger mortel à nos sociétés.

     

    Stephen Bannon étant à l’avant-garde de la réaction contre le marxisme culturel, il aura un rôle crucial et déterminant dans l’administration de Donald Trump. Ses partisans, comme ses détracteurs, l’attendent donc avec impatience. Preuve de son influence, la nomination de Jeff Sessions au poste de secrétaire à la Justice. Le sénateur républicain de l’Alabama s’oppose à toute régularisation de clandestins, de la même manière que le gouvernement australien. Il correspond à la vision défendue par Stephen Bannon.

    Mike Pompeo, élu conservateur du Kansas, prendra de son côté les rênes de la CIA. Membre de la commission parlementaire consacrée à l’assaut de l’ambassade américaine à Benghazi, il a toujours été très sévère à l’endroit de la précédente administration. Son profil semble complémentaire de celui de Michael Flynn, dont il saura certainement tempérer les ardeurs.

    En somme, l’administration qui commence à se dessiner répond aux espoirs qu’a suscités l’élection de Donald Trump. Nous, Français attachés à notre Histoire, pouvons nous réjouir de deux priorités que ces hommes neufs se sont fixées : stopper la progression du marxisme culturel et mater l’islam de combat.

    Boulevard Voltaire

  • «Angela Merkel, le pilier d’un complot européen anti-Trump»

     

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    Certaines forces aux États-Unis confèrent un rôle spécial à l’Allemagne et surtout à sa chancelière Angela Merkel dans la lutte contre le nouveau président américain Donald Trump, d’après l’ex-secrétaire d'État allemand à la défense Willy Wimmer.

     

     

     

    Extrait de: Source et auteur

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    Les Observateurs ch

  • Un florilège d'inepties pour se divertir !

    1ère quinzaine de novembre 2016

  • Après le vote Trump, l’impératif retour au Réel

     

     

     

     

    Caroline Galacteros, dont nous avons relaté la remarquable analyse sur la Syrie, a récemment publié une tribune sur le site du Figaro, considérant l'élection de Trump comme une chance pour l'Europe. Elle nous gratifie maintenant d'une synthèse remarquable sur la nécessité pour la France et l'Europe de revenir à la réalité de l'identité, de la souveraineté et du monde multipolaire. Notons que ceci est publié sur le site du Point : un début de conversion dextrogyre ? Tout est à lire, mais nous vous proposons la conclusion.

     

    "Seuls les peuples ayant l'âme politique et des dirigeants courageux animés par une vision stratégique nationale survivront dans le nouveau monde. Il faut donc cultiver et nourrir en eux la fibre politique et patriotique. Un patriotisme, faut-il le rappeler, qui ne se confond évidemment pas avec le nationalisme. Il faut leur permettre de développer leur esprit critique, leur discernement, pour exercer à bon escient leurs droits et voter en conscience et en connaissance de cause. C'est cela, la démocratie. C'est cela d'abord, l'État de droit ! Le reste, c'est de l'enfumage démagogique d'électeurs désinformés sous prétexte « d'identité heureuse » et autres billevesées à mille lieues d'un réel trop inquiétant. Nos concitoyens peuvent tout comprendre. Ils le doivent pour vivre mieux ensemble, et surtout pour reprendre confiance dans leurs élites politiques discréditées, car « hors-sol ». L'économisme béat sui generis n'est pas une politique, ni pour l'Europe ni pour la France. Il faut redécouvrir la puissance de l'État. Un État retaillé, remusclé, affiné et ramassé sur ses fonctions régaliennes productrices de cohésion, d'efficacité et d'espérance pour notre nation, dans un monde brutal où la faiblesse politique, le renoncement culturel et la naïveté géopolitique sont des plaies mortelles.

    Les relations internationales ont besoin d'une refondation en profondeur sur un double socle réaliste et éthique, de retrouver un cadre de jugement et d'action en matière diplomatique qui soit légitime et accepté par tous. On en est très loin. L'interventionnisme moralisateur des années 1990 et 2000 a provoqué des désastres insondables et manqué son objectif affiché d'une démocratisation du monde. Dans la foulée de la fin de la guerre froide et d'interventions militaires intempestives, la décrédibilisation accélérée de l'ONU – et de ses principes structurants tels que l'intangibilité des frontières ou la non-ingérence dans les affaires intérieures des États – a permis des coups de force et des fiascos stratégiques aux conséquences humaines tragiques. Il faut sortir de cette impasse. La France a ici un rôle éminent à jouer. Si elle cesse de vendre son âme pour un plat de lentilles, de prendre parti dans des querelles confessionnelles ou politiques qui ne sont pas les siennes, et si elle s'emploie à consolider les États, en premier lieu le sien, au lieu de fomenter leur abaissement sans même mesurer « l'effet boomerang » sanglant de cette politique inconséquente sur son propre territoire."

     

    Extrait de: Source et auteur

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    Les Observateurs ch

  • La créatrice française "pro-diversité" de Michelle Obama ne veut pas habiller Melania Trump

     

    Sophie Théallet, qui a créé de nombreux modèles pour l’actuelle First Lady, refuse de concevoir des tenues pour l’épouse de Donald Trump.

     

    Melania Trump a peut-être plagié le discours de Michelle Obama, mais elle ne pourra jamais plagier son style. Sophie Théallet, la créatrice française installée à New York qui a créé plusieurs modèles pour l’actuelle First Lady a annoncé qu’elle refuserait d’habiller la future première dame des États-Unis. Une façon pour elle de marquer sa désapprobation avec le discours de son mari. Elle a également encouragé d’autres créateurs à faire de même.

    Se présentant comme partisane de la « diversité, de la liberté individuelle et du respect de tous les modes de vie », elle assure qu’elle ne contribuera pas à habiller la future première dame, à laquelle elle ne souhaite être associée « d’aucune façon  », selon une lettre ouverte publiée jeudi 17 novembre. «  La rhétorique raciste, sexiste et xénophobe utilisée par la campagne présidentielle de son mari est incompatible avec les valeurs qui nous gouvernent  », explique-t-elle.

    Lire la suite de l’article sur lepoint.fr

  • GR - La mairie de Roubaix a payé 60000 euros de frais d’hôtel pour une famille de clandestins

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    17h16

    Expulsés de leur logement à cause de son insalubrité, Zaza, Kamel et leurs trois enfants viennent de passer deux ans et demi dans un hôtel payé par la municipalité. Après ces années de calvaire (sic) liées à un problème de papier, la petite famille voit enfin le bout du tunnel.

     

    (…) Depuis 2010 leur titre de séjour est périmé. Sans papiers, les démarches pour les reloger deviennent un casse-tête. « Pour prétendre à un logement social, il faut nécessairement un papier réglementaire qu’ils n’avaient pas. C’est toute la complexité de pouvoir reloger les personnes sans papier », explique Milouda Ala, adjointe (LR) au logement à Roubaix.

    Se lance alors une longue procédure pour obtenir le Graal. Entre-temps, naît Youra, leur petite dernière de deux ans. Elle apprend à marcher sur la moquette de cette chambre d’hôtel pendant que Mohamed et Zinb, les deux plus grands, eux continuent d’aller à l’école, devenue une échappatoire, explique leur maman.

    Aujourd’hui, après deux ans et demi de bataille, le calvaire prend fin. Le couple vient de signer le bail d’un logement social. Le déménagement est prévu dans deux semaines. Une libération pour cette mère de famille. « Sortir de cet hôtel, c’est l’essentiel », souffle-t-elle, ses trois enfants autour d’elle.

    Impatient, le couple doit attendre la fin des travaux de réaménagement de leur futur appartement, avant de pouvoir y poser leurs valises, définitivement.


    60 000 euros, le coût de deux ans à l’hôtel

    Au total, ces deux années à l’hôtel auront coûté près de 60 000 euros. Une somme considérable liée à une absence de solution alternative, explique Milouda Ala, adjointe (LR) au logement à Roubaix. « Quand on reloge des personnes, on les prend en charge. La mairie dispose de cinq appartements dans le quartier de l’Alma pour de l’hébergement d’urgence mais, ils sont déjà occupés. Trouver une place pour une famille dans un centre d’accueil et d’orientation est devenu aussi très compliqué… »

    Si en temps normal, les frais de relogement sont à la charge du propriétaire, son insolvabilité a forcé la mairie à les supporter pendant deux ans et demi. L’immeuble, lui, a été vendu aux enchères pour rembourser les traites du crédit que le marchand de sommeil ne payait plus.

    Grâce au fonds d’aide au relogement d’urgence, la municipalité est d’ores et déjà assurée de récupérer 14 000 euros. Pour le reste, des négociations sont entamées avec l’État pour obtenir un remboursement des frais. « Ça nous est dû », assure l’élue.

    (…) La Voix du Nord

  • Lille: défilé contre un bar identitaire

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    Au moins 1200 personnes selon les syndicats et 600 selon la préfecture ont manifesté à Lille samedi après-midi pour réclamer la fermeture du bar privé du groupuscule d'extrême droite "Génération identitaire", "La Citadelle".

    "Contre le racisme et la haine, fermeture du bar La Citadelle", pouvait-on lire sur une grande banderole en tête du cortège composé de membres de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), du Front de Gauche, de la CGT, de la FSU, du Mouvement des jeunes communistes, de la CNT (anarcho-syndicalistes) ou encore de l'Action antifasciste.

    "Nous réclamons la fermeture de ce bar tenu par un mouvement à la droite de l'extrême droite qui prône des idées contraires aux lois de la République", a lancé Gérard Minet, secrétaire de la section de la LDH de Lille.

    C'est "un bar qui prône l'exclusion d'une partie de la population et ce n'est pas normal que les politiques laissent faire ! Prôner la haine comme ils le font, c'est hors la loi", a renchéri un autre manifestant, membre de la CGT, Frédéric Herrewyn.

    "Français ! Immigrés ! Mêmes patrons, mêmes combats !", "C'est pas les immigrés ! C'est pas les sans-papiers ! C'est les fachos, qu'il faut virer !" ont scandé les manifestants.

    "Nous manifestons contre ce bar ségrégationniste et contre les idées réactionnaires, sexistes, racistes et homophobes", a déclaré un membre du Mouvement des jeunes communistes du Nord, qui souhaite garder l'anonymat.

    De nombreux manifestants ont également dénoncé l'agression physique et verbale dont affirment avoir été victimes des membres de l'UNL, de l'UNEF et des militants de la jeunesse communiste le 12 novembre dans un bar à Lille. "Ils ont été agressés par un groupe de personnes se revendiquant d'extrême droite et affirmant soutenir +La Citadelle+", selon un communiqué cosigné par les trois organisations.

    "La Citadelle" est un bar privé qui a ouvert en septembre dans le centre de Lille, accessible uniquement aux adhérents de Génération identitaire et qui n'a pas pignon sur rue, se trouvant dans une cour. 

    LE FIGARO

     

     

     

     

     

     

     

     

  • La Lettre du Front National - 18/11/16

    Edito

    Face aux marionnettes, Marine !

    Espérant faire oublier son passage au ministère de l'Économie, et sa politique aux résultats désastreux, Emmanuel Macron a donc enfin annoncé sa candidature à la présidentielle. Pur produit du système, celui-ci risque vite de déchanter tant les propositions obsolètes qu'il défend sont aux antipodes de ce qu'attendent les Français. Non, Macron ce n'est pas "l'anti-système" que tentent de nous vendre quelques médias et observateurs émerveillés, c'est le nanti-système !
    A l'image des prétendants s'agitant dans la primaire du centre-droit, Macron a un immense temps de retard. Les uns comme les autres n'ont toujours pas compris que les heures de gloire de la grande messe mondialiste sont révolues. Le grand mouvement du retour des nations et des peuples est en marche, sous les yeux paniqués des Macron de tous pays.
    En Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Hongrie, mais aussi début décembre en Autriche, où Norbert Hofer, notre allié du FPÖ, a de fortes chances d'accéder à la présidence, la révolte contre les élites qui ont failli et trahi, a sonné. Le réveil patriotique balaie la vieille caste.
    Face aux représentants des partis qui ont échoué successivement au pouvoir, Marine Le Pen sera l’unique candidate représentant une alternative véritable, l’unique candidate pensant et agissant librement, l’unique candidate uniquement au service de la France et des Français, l'unique candidate parlant au nom du peuple.

    Nicolas Bay - Secrétaire Général du Front National

  • Florian Philippot sur RTL (18/11/16)

  • "Pizzagate" : les internautes ont-ils découvert un réseau pédocriminel d’élite impliquant le clan Clinton ?

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Pizzagate-les-internautes-ont-ils-decouvert-un-reseau-pedocriminel-d-elite-impliquant-le-clan-42647.html

  • Qui est vraiment Angela Merkel ?

     

    Selon un journal polonais, elle est "au service des néoconservateurs américains"

    Les origines de la chancelière. Le nom de naissance d’Angela Merkel est Angela Dorothea Kasner. Elle est le premier enfant de Horst Kasner [1], né Kazmierczak en 1926 à Berlin-Pankow et décédé en 2011 à Templin, et de Herlind Kasner, juive polonaise née Jentzsch en 1928 à Elbing, au nord de la Pologne dans la voïvodie de Varmie-Mazurie, à l’époque en Prusse-Occidentale. Angela Merkel est officiellement née à Hambourg en 1954.

     

    Elle s’est vue fort embarrassée lorsqu’en mars 2013, parut un article de la Gazeta Wyborcza, journal important en Pologne, relayé par n-tv [2], sur son arbre généalogique et sa filiation polonaise, dont se sont enorgueillis les Polonais et plus particulièrement les partisans de la Plate-forme civique (PO, parti européiste, dont l’un des chefs de file est Donald Tusk, nommé à la présidence du Conseil européen en août 2014, avec qui Merkel est très liée). Révélations dont s’est emparée la presse polonaise jusqu’à considérer Aniela Kazmierczak comme leur compatriote ! Tandis que, du côté allemand [3], l’enthousiasme n’était pas au rendez-vous. Ces informations ont eu un grand retentissement outre-Rhin et ont posé la question de la légitimité de la chancelière à gouverner le pays. En outre, les commentateurs se sont offusqués que ces éléments biographiques aient été soigneusement dissimulés par les autorités, puisque la personnalité politique ayant le plus haut niveau de représentation devrait agir en toute transparence.

    La Gazeta Wyborcza nous apprend que son grand-père, Ludwig Kazmierczak, né en 1896 à Posen [4], combattit contre l’Empire wilhelminien pendant la Première Guerre mondiale. Ce qu’atteste une photo exhumée de l’album familial par le cousin polonais au deuxième degré de la chancelière, Zygmunt Rychlicki, comptable à la retraite âgé de 79 ans résidant dans le quartier des Cosmonautes à Poznan, également cousin de son père et neveu de son grand-père. Puis, dans les années 1920, les Kazmierczak quittèrent Posen (Poznan) car désapprouvant l’annexion de cette province par la Pologne, et rejoignirent la communauté polonaise de Berlin. Le grand-père fut policier à Berlin-Pankow et y mourut en 1959.

    Stefan Cornelius, directeur du service étranger du quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung (tendance libérale de gauche) [5], rapporte par ailleurs dans une biographie bienveillante intitulée Angela Merkel. Die Kanzlerin und ihre Welt (« La chancelière et son monde »), que, quatre ans après la naissance de leur fils Horst, en 1930, les Kazmierczak germanisèrent leur nom en « Kasner ». Ce changement de nom n’a pas reçu d’explication jusqu’à présent, car, même après la promulgation des lois raciales de Nuremberg en 1935, il conserva sa nationalité polonaise [6]. Autre détail troublant : au début des années 1930, le catholique Ludwig Kasner se convertit, avec Horst, au protestantisme.

     

    Révélations de Polskaweb News

    Plus incisifs encore, les fins limiers de Polskaweb News [7] ont suivi les traces d’Angela Merkel à l’Est comme à l’Ouest. Ils révélèrent en 2012 qu’Angela Merkel était une personne parfaitement camouflée [8]. Ils soutiennent que sa mère, Herlind Jentzsch, est une Américaine d’origine germano-russe, ce qui expliquerait que sa fille ait maîtrisé dès l’âge préscolaire l’anglais et le russe. Selon eux, le père, la mère et les enfants porteraient des prénoms d’emprunt. Le vrai prénom de la chancelière serait Victoria. Celle-ci serait née, non à Hambourg, mais aux États-Unis, et tous trois seraient détenteurs d’un passeport américain. Puis, comme d’autres sources, Polskaweb News confirme sans surprise que la famille Kasner a quitté Hambourg pour s’établir en RDA en 1954 quatre mois après la naissance de leur fille – chose rarissime à une époque où le mur n’était pas encore complètement verrouillé : dans les cinq premiers mois de 1954, 180 000 Allemands s’échappaient de la dictature communiste ; entre 1949 et la construction du mur en 1961 ce chiffre atteignit 2,5 millions ! – et que le père devint pasteur dans le petit village de Quitzow, dépendant de la localité de Perleberg dans le Brandebourg, au service de l’Église luthérienne de Berlin-Brandebourg.

    En 1957, la famille déménagea à nouveau pour Templin. Là, Horst Kasner se chargea, à la demande du surintendant général de l’époque, Albrecht Schönherr, de la construction et de la direction d’un séminaire pour les services religieux pendant plusieurs années, le Collège pastoral de Templin, ce qui lui assurait déjà une position clé au sein de l’Église protestante de Berlin-Brandebourg : les théologiens devaient avoir recours à lui dans le cadre de leur formation continue ou pendant leur période d’enseignement comme vicaires pour leur deuxième examen de théologie.

    Il ne s’est jamais, en tant qu’homme d’église, opposé au gouvernement de la RDA qui le considérait comme faisant partie des « forces progressistes », il se conforma à la politique du SED (parti communiste de RDA). Curieux, vu la politique de déchristianisation et d’oppression des chrétiens de ce même SED ! Les Kasner bénéficiaient en outre de certains privilèges, comme la permission de voyager dans les pays occidentaux (Horst Kasner participait aux voyages à l’étranger dans le cadre du Front national) – inhabituel pour un citoyen de RDA – et la mise à disposition de deux voitures particulières : une voiture de service et un véhicule privé qu’ils s’étaient procurés grâce à la société Genex (américaine). Et pourtant, d’un autre côté, il était interdit à son épouse d’exercer dans l’enseignement d’État ; la Stasi n’aurait pas réussi à la faire travailler pour elle. Le professeur employa alors son temps à l’encadrement de ses propres enfants, ce qui épargna à Angela Kasner la crèche et la garderie. On n’interdisait pas à ses enfants de faire des études supérieures, ce qui n’était pas le cas pour d’autres familles pastorales. Le père était donc un apparatchik dans le système communiste, contrairement à la version officielle selon laquelle il aurait été envoyé à l’Est par l’évêque de Hambourg Hans Otto Wölber pour remédier au manque de pasteurs existant alors en RDA.

    Horst Kasner fut, en 1958, cofondateur avec Albrecht Schönherr et Hanfried Müller du Cercle de travail de Weißensee [9] (« Weißenseer Arbeitskreis » / WAK). Et, là, on commence à entrer dans les méandres des réseaux souterrains du pouvoir. Cercle qui se présentait officiellement comme la « fraternité ecclésiastique libre » de Berlin [10].

    Lire la suite de l’enquête sur lesobservateurs.ch

    Notes

    [1] http://de.metapedia.org/wiki/Kasner... https://fr.wikipedia.org/wiki/Horst...

    [2] http://www.n-tv.de/panorama/Merkels...

    [3] http://www.faz.net/aktuell/politik/...

    [4] La Province de Posen, ou Grand-Duché de Posen, fut une possession prussienne de 1815 jusqu’en 1920. Elle devint polonaise suite aux dispositions du traité de Versailles. Poznan, en polonais, est la ville éponyme de la province, cinquième plus grande ville de Pologne actuellement.

    [5] http://www.sueddeutsche.de/politik/...

    [6] L’Empire allemand, tout comme l’Empire austro-hongrois (tous deux étant issus du Saint-Empire de nation germanique), était multinational et multi-ethnique. D’où la distinction entre nationalité et citoyenneté, notions étrangères à un État unitaire et centralisé tel que la France.

    [7] http://polskaweb.eu/auch-angela-mer...

    [8] https://volksbetrugpunktnet.wordpre...

    [9] Petite localité au nord-est de Berlin-Pankow. Une de ses caractéristiques : devant l’afflux de Juifs est-orientaux à Berlin, les cimetières juifs de la ville ne suffisaient plus. Aussi la communauté juive de Berlin acquit, à l’est de Weissensee, en 1875, un terrain de 42 ha, qui, en 1880, devint le plus grand cimetière juif d’Europe. Les places y sont aujourd’hui réservées. Ce fut par ailleurs un centre de l’industrie cinématographique et de fréquentation des artistes pendant la république de Weimar. Quelques personnalités s’y sont illustrées, parmi lesquelles Bertolt Brecht, Jürgen Kuczynski et Egon Bahr.

    [10] http://www.weissenseerblaetter.de/u...

  • Obama, Merkel et Hollande veulent maintenir les sanctions contre la Russie

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    Barack Obama, Angela Merkel, Francois Hollande et Matteo Renzi en réunion à Berlin, le 18 novembre 2016, © Kay Nietfeld / Reuters

    Lors d'une rencontre à Berlin avec le président américain, les dirigeants des trois premières économies de la zone euro, ainsi que l'italien Matteo Renzi se sont entendus pour maintenir les sanctions économiques contre la Russie.

    Angela Merkel, François Hollande, Theresa May et le président américain ont appelé au maintien des sanctions contre la Russie et à la coopération au sein de l'OTAN. Barack Obama est encore aux commandes jusqu'au 20 janvier 2017, date de la passation de pouvoir à la Maison-Blanche. Aussi, la politique des sanctions à l'encontre de la Russie pour son rôle supposé dans le conflit ukrainien va-t-elle se poursuivre ?

    Selon la présidence américaine, «les dirigeants sont unanimement d'accord sur le fait que [...] les sanctions contre la Russie liées à l'Ukraine doivent rester en vigueur».

    La dernière tournée européenne du président américain en Europe est ainsi l'occasion de donner d'ultimes indications quant aux relations entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Parmi les autres sujets abordés, les dirigeants européens ont discuté de l'avenir de l'organisation militaire et politique de l'Alliance atlantique, ainsi que de la lutte contre Daesh en Syrie et en Irak.

     

    Le devenir de la politique étrangère comporte désormais de nombreuses inconnue alors que l'élection de Donald Trump pourrait bien changer la donne. Le président élu se présente comme moins interventionniste que Barack Obama et semble souhaiter une normalisation des relations avec la Russie, ainsi qu'une collaboration avec le gouvernement syrien de Bachar el-Assad afin de lutter contre le terrorisme au Moyen-Orient.

    Lire aussi : Poussée des investissements allemands en Russie malgré les sanctions

    Fin juillet 2016, l'Union européenne avait décidé de prolonger les sanctions contre la Russie, malgré l'avis de plusieurs experts, estimant que ces mesures étaient dommageables pour les économies européennes, à défaut de l'être pour la Russie. Lors d'un sommet européen les 20 et 21 octobre 2016, les dirigeants européens n'avaient pas réussi à s'entendre sur de nouvelles sanctions.

    (merci à Dirk)