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Blog - Page 1258

  • Marine Le Pen: "Pour la France l'heure est grave" - 04/03/12

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    http://provence-alpes.france3.fr/info/presidentielle2012/pour-la-france-l-heure-est-grave-marine-le-pen-72780098.html

     

    A Marseille, pour les Marseillais, un discours merveilleux et bouleversant, le plus beau peut-être de Marine Le Pen ! Nombreuses ovations du public, 4000 personnes au Parc Chanot !

     

  • Meeting de Marseille: Marine Le Pen tacle Sarkozy !

    Chiffre réel : 4000 personnes au meeting!

    Enfin des images!

  • Marine Le Pen ovationnée par 3000 personnes à Marseille !

    Le 4 mars 2012 à 16h20

     

     

    La candidate du FN à la présidentielle, Marine Le Pen, a demandé dimanche, lors de son meeting de Marseille, "où est le Kärcher" promis par Nicolas Sarkozy pour lutter contre l’insécurité et a promis la "tolérance zéro", devant une salle de 3.000 personnes pleine à craquer.

    Dans un discours axé sur l’autorité, la leader frontiste a moqué "ces ministres et présidents" qui viennent "pleurer des larmes de crocodile" dans la cité phocéenne, à la veille d’une visite de Claude Guéant, ministre de l’Intérieur.

    "Où est-il le Kärcher, ou est-elle la lutte promise contre la violence ?", a-t-elle lancé, avant de promettre la "tolérance zéro" et plusieurs mesures sécuritaires déjà évoquées durant la campagne.

    "Plus aucune prestation sociale ne sera versée aux récidivistes délinquants et aux criminels, j’en prends l’engagement devant vous", a-t-elle promis, suscitant une ovation de ses sympathisants.

    Refusant toute remise de peine —"lorsque la condamnation est de 10 ans, elle est de 10 ans—, Marine Le Pen a aussi proposé que "les délinquants étrangers effectuent leur peine dans leur pays d’origine".

    "Double peine ? Oui ! Une peine pour le délit commis et une peine pour cette trahison" à "l’hospitalité" de la France, a-t-elle déclaré.

    Alors qu’elle évoquait les peines de prison, un groupe de sympathisants dans le public a lancé : "A Cayenne ! A Cayenne ! A Cayenne !".

    Marine Le Pen a poursuivi son discours en estimant "impossible d’assimiler une immigration aussi massive que celle que nous vivons depuis maintenant des décennnies".

    LCP

  • Saint-Mitre-les-Remparts: des tags racistes anti-Français

    Publié le dimanche 04 mars 2012 à 12H44

     

    Quelque 70 tags à connotation islamiste ont été retrouvés sur les murs de Saint-Mitre-les-Remparts.

    Photo Serge Guéroult

    Difficile d'y échapper, tant ils polluent visuellement le paysage : hier matin, le haut de Saint-Mitre-les-Remparts s'est réveillé avec quelque 70 tags racistes, écrits sur les murs d'édifices publics ou des habitations privées, manifestement vendredi en fin de soirée en un laps de temps record et par un petit groupe très mobile, circulant peut-être en scooter. Un choc pour une population paisible, pas habituée à ces agissements mais qui, pourtant, a su faire preuve de discernement, qu'elle soit directement affectée ou non.

    Si elle n'aura spontanément échappé à personne, la dimension "anti-Français" et "islamiste" des inscriptions, truffées de fautes d'orthographe, a été généralement relativisée par des habitants qui, lucides, se rappellent être en période électorale, propice à toutes les manipulations. En venant de Martigues, une fois le panneau d'entrée "Saint-Mitre" dépassé, certains des slogans déployés sur les murs de villas donnent la nausée, entre injures et vulgarité. En montant vers la poste, l'interpellation, par bombe de peinture interposée, fait clairement référence à de récents propos nationaux sur la nourriture hallal.

    Même sur le camion-pizza

    Stationné en permanence devant le centre sportif René-Jauras, le camion-pizza Lola en a aussi fait les frais. "C'est dégueulasse, lâche Bruno, son propriétaire, qui tente en vain d'effacer l'inscription "Pizz Halal sa paye plus !" C'est mon outil de travail, j'ai pas que ça à faire. Au-delà d'une réaction un peu facile, on se demande bien qui a intérêt à faire ça en ce moment".

    Plus loin, Arthur, un paisible retraité, passe du dissolvant sur son portail blanc où est écrit "Algérie NLF". Ce que lui inspire ce geste ? "Ça m'inspire que la France est mal barrée, sourit-il. J'ai découvert ça en sortant ce matin pour aller faire mes courses. NLF, c'est pas FLN à l'envers ? On va essayer de réparer ça sans trop faire de dégâts. En tout cas, ils ont dû s'amuser avec tout ce qu'ils ont eu le temps d'écrire", lâche-t-il, philosophe, en riant.

    "Hallucinant !"

    En descendant vers le vieux village, on croise l'inscription "St Mitre = facho". Rien n'est moins sûr, à l'image d'Anthony, un jeune homme déjà occupé à repasser de la peinture fraîche sur le mur de sa maison, en bas de la rue du Moulin Rout, où le mot "Algeria" et le symbole du drapeau du pays ont été étalés. Un voisin, juste en face, ouvre sa fenêtre et lui lance, grinçant : "Alors, Antho, on sort les fusils ?". Et le jeune homme, prenant plutôt les choses avec ironie, de lui répondre : "Ben là, on sort déjà les pinceaux. Mais c'est quand même hallucinant..."

    La boulangerie Au fournil provençal n'a pas été épargnée, son véhicule utilitaire, garé devant, ayant lui aussi été tagué du mot "Algérie" sur le côté, vitre passager comprise : "Ça sent plus la manipulation électorale qu'autre chose", analyse pourtant avec calme Alexis, le boulanger. L'hyper-centre, en revanche, à l'image de la mairie ou de la Manare, a évité les souillures : "Apparemment, les fautifs connaissaient les quatre endroits où il y a des caméras de surveillance à Saint-Mitre. C'est en tout cas ce qu'a relevé la police municipale", souligne le commandant Eric Laizé, de l'hôtel de Police de Martigues, tandis que l'enquête ne fait que commencer.

    La Provence

  • Holocauste et libre recherche: les tabous sont toujours là

    Le français Paul-Eric Blanrue est à son tour poursuivi en justice par la LICRA (ligue « antiraciste » et antifrançaise) pour son film documentaire sur le professeur Faurisson, au motif de « contestation de crimes contre l’humanité ».

    Aux États-Unis, un candidat républicain au Congrès défraye la chronique pour avoir déclaré haut et fort que « l’Holocauste n’a jamais eu lieu ». Arthur Jones (Illinois, 3e district) a ajouté que ce « n’est rien de plus qu’un racket international organisé par les juifs ».

       Source & détails.

     

    Contre-info.com - 03/03/12

     

  • Exclusivité - Le gouvernement italien rouvre Lampedusa à l'invasion migratoire

     

    Exclusivité : le gouvernement italien rouvre Lampedusa à l’invasion migratoire
     
     
    03/02/2012 – 21h30
    LAMPEDUSA (NOVOpress) — Incendie du centre d’accueil par les Tunisiens, scènes de guérilla dans l’île, le maire assiégé dans l’hôtel de ville par les autochtones exaspérés et contraint de mettre en sourdine son immigrationnisme, la coopérative « Lampedusa accueil », qui avait copieusement fait son beurre de l’invasion, réduite à licencier son personnel, et pour faire bonne mesure sans le payer : on en était resté là cet automne dans le feuilleton de Lampedusa.île avait été déclarée port non sûr et les garde-côtes italiens, qui continuaient imperturbablement à ramasser des clandestins en haute mer, s’étaient mis en novembre à les remorquer jusqu’en Sicile. L’hiver était alors survenu et, la navigation devenue trop difficile, l’invasion, du moins maritime, s’était interrompue. Situation évidemment très préoccupante pour le gouvernement de la Goldman Sachs, pour qui l’accueil des « migrants », comme ils disent, est une priorité.
     
     Le ministre de l’Intérieur, Annamaria Cancellieri, s’est donc rendue vendredi matin à Lampedusa. Elle était accompagnée, pour que les choses soient bien claires, du ministre de la Coopération internationale et de l’intégration sociale, le catho-communiste Andrea Riccardi, fondateur de la communauté mondialiste Sant’Egidio, dévot de « l’esprit d’Assise » et partisan déclaré de l’importation de toujours plus d’immigrés pour « rajeunir le pays ». Les deux ministres sont allés visiter le centre d’accueil brûlé par les Tunisiens pour vérifier que tout avait été remis en état.

    « Il est nécessaire, ont-ils déclaré ensemble, de ne pas être pris au dépourvu ». En six mois l’année dernière, plus de 50 000 immigrés avaient débarqué à Lampedusa depuis l’Afrique du Nord. Avec l’arrivée du printemps et du beau temps, les « charrettes de la mer » pourraient recommencer à affluer – fuyant ou prétendant fuir le nouveau gouvernement libyen comme celles de l’année dernière fuyaient le vilain Kadhafi.

    « Nous espérons, a poursuivi le bon apôtre Riccardi, qu’il n’y aura pas de nouvelle urgence migratoire mais nous devons être prêts, pour qu’elle ne nous prenne pas par surprise ». Pour finir sur une touche larmoyante, les deux ministres se sont ensuite rendus au cimetière « pour rendre hommage aux tombes des migrants morts durant la traversée du canal de Sicile et ensevelis sur l’île ».

    Comme pour répondre à cet appel – ou faut-il dire cet appel d’air ? – les débarquements ont repris à Lampedusa précisément le lendemain. Samedi peu après 12h30, sont arrivés sur l’île 69 « réfugiés », qui avaient été repérés alors qu’ils se trouvaient à un demi-mille des côtes et que la capitainerie du port s’est hâtée d’aller chercher. L’agence ANSA parle seulement de « réfugiés », mais sa consœur Adnkronos précise qu’il s’agit de « réfugiés subsahariens »

    Photo : été 2011, les vedettes des garde-côtes italiens amarées à Lampedusa. Crédit : Nicola Licata via Flickr (cc)

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Abattage rituel: pas de débat à l'Assemblée sur la traçabilité !

    Alors que Nicolas Sarkozy s’est prononcé aujourd’hui lors d’un meeting à Bordeaux en faveur d’un étiquetage précisant les méthodes d’abattage…

    Pour la seconde fois en moins d'un an et demi, les députés UMP ont dû renoncer à débattre de l'étiquetage des viandes abattues en France. Cette fois, c'est une proposition de loi déposée le 21 février par Françoise Hostalier (UMP) qui a fait les frais des réticences du gouvernement : la députée du Nord a retiré son texte, jeudi 1er mars. Comme son collègue Nicolas Dhuicq en 2010, Mme Hostalier souhaitait que soit précisé sur les emballages si l'animal avait été tué "après étourdissement" ou "sans étourdissement", cette dernière pratique correspondant aux rites juif et musulman.

    Au nom de la "souffrance animale, de la traçabilité, de l'hygiène et de la laïcité", Mme Hostalier voulait "mettre les choses au clair". "Il est normal que le consommateur sache ce qu'il achète et qu'il ait le choix", insiste la députée, qui souligne le développement de la viande halal, et sa présence dans la filière classique.

    Cette préoccupation, récurrente chez un certain nombre de députés, a été reprise par Marine Le Pen le 19 février. "Alors que j'y travaille depuis plusieurs mois, la proposition de loi a été concomitante avec la polémique lancée par le Front national", regrette Mme Hostalier. L'UMP lui a fait comprendre qu'il ne fallait pas donner "l'impression d'embrayer sur le discours du FN". Une offensive du parti majoritaire aurait aussi pu brouiller le message du ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, qui vient de publier un décret destiné à limiter les abus de l'abattage rituel. Enfin, le calendrier électoral tuait dans l'oeuf toute discussion.

    Ce mauvais timing ne suffit pas à expliquer que Mme Hostalier ait retiré son texte, comme l'avait fait avant elle M. Dhuicq. Le gouvernement ne tient pas à une discussion sur l'étiquetage et l'a fait savoir plusieurs fois, y compris au niveau européen. Le ministère de l'agriculture a récemment rappelé qu'il ne souhaitait pas "stigmatiser" les communautés concernées.

    Interrogé par Mme Hostalier en février 2011, le secrétariat d'Etat au commerce répondait : "Le gouvernement français n'est pas favorable à la mention obligatoire de l'abattage sans étourdissement, (...) qui pourrait stigmatiser des pratiques ayant des fondements relatifs à la liberté religieuse et serait de nature à déstabiliser les marchés de la viande de manière durable."

    "PRESSIONS DE L'INDUSTRIE"

    Dans ce contexte, certains députés évoquent, sous couvert d'anonymat, les "pressions des religieux ou de l'industrie agroalimentaire". Mme Hostalier ne nie pas des pressions. "De peur d'être taxés de racisme ou de colonialisme, nous sommes idéologiquement paralysés", assure M. Dhuicq.

    La communauté juive - davantage que la communauté musulmane, divisée sur ce sujet - ne cache pas son opposition à un étiquetage jugé "stigmatisant, restrictif et susceptible d'avoir des conséquences sur l'approvisionnement et le coût de la viande". Ses responsables s'efforcent à un "dialogue constructif" avec les députés, selon le conseiller du grand rabbinat de France, le rabbin Bruno Fiszon, qui conteste aussi la dénonciation de la "souffrance animale" accolée à l'abattage rituel.

    S'ils sont réélus, M. Dhuicq et Mme Hostalier assurent qu'ils reviendront à la charge. "Aucun gouvernement n'échappera à cette problématique", prédit aussi Lionnel Luca, l'un des 38 signataires du texte de Mme Hostalier.

    Stéphanie Le Bars

    Le Monde - 03/03/12

     

  • Guéant, les étrangers, la délinquance... Mais de qui et de quoi parle-t-il ? (Interview)

    Vendredi soir en meeting près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a associé dans son discours "la délinquance" et "les étrangers" et ce, chiffres à l’appui : "Il y a 5,8 % d'étrangers en France alors que 13 % des condamnations concernent les étrangers", a-t-il soutenu. D’où viennent ces chiffres ? Sont-ils "justes" ? Quelle est la réalité de la délinquance "étrangère" ? Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherches au CNRS, répond aux questions de "France-Soir".

     Claude Guéant à Velaine-en-Haye (Meurthe-et-Moselle), vendredi 2 mars
     

    France-Soir Que pensez-vous des chiffres avancés par le ministre de l’Intérieur qui assure que « les étrangers » sont plus condamnés que le reste de la population ? D’où proviennent ces chiffres ?
    Laurent Mucchielli Ces chiffres ne sont que la justification d’une stratégie politicienne et en rien l’expression du réel.
    Ces chiffres sont ceux de la police, ceux du « fichier Etat 4001 ». Ce sont les chiffres fournis par les services de police, de gendarmerie et la préfecture de police de Paris, qui comprennent les crimes ou délits portés à la connaissance de ces services ou découverts par ceux-ci. Ça n’est qu’une partie du réel mais ça n’est pas « le » réel. La grande majorité de la réalité échappe à cette comptabilité.

    "Ces chiffres servent le pouvoir politique au moment opportun"

    D’autant que l’on sait que – puisque l’on parle des étrangers ici – que ceux-ci sont davantage ciblés par l’action policière pour « faire du chiffre » – intensifié par le phénomène du « contrôle au faciès » – et que ceux-ci sont écrits d’avance. On dit à tel ou tel service de façon claire et écrite de « rapporter » un certain nombre d’infractions du terrain, d’aller chercher tant d’étrangers en situation irrégulière pour pouvoir ensuite présenter les bons chiffres en matière de reconduite à la frontière par exemple… Eh oui parce que le seul fait d’être un étranger en situation irrégulière fait de vous un « délinquant » en France.
    Cela fait quarante ans que le problème se pose sur la solidité de ces chiffres qui servent le pouvoir politique au moment opportun, que l’on arrange et que l’on politise au lieu d’avoir des évaluations techniques justes avec un classement scientifique.

    "L'échelle régionale est pertinente pour étudier les phénomènes de délinquance"

    F. –S. Y a-t-il un moyen de connaître « réellement » la réalité de la délinquance ?
    L. M. Il n’y a à l’heure actuelle aucun moyen indépendant aucun outil scientifique piloté par des chercheurs pour évaluer les réalités de la délinquance. En région PACA j’ai créé l’Observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux (ORDCS) dans un cadre universitaire avec un Conseil scientifique de 8 membres dont 6 personnalités du monde universitaire et scientifique, un commissaire de police et un magistrat. Une organisation indépendante et régionale parce que c’est la bonne échelle pour étudier ces phénomènes complexes. La « délinquance » à Marseille n’a évidemment rien à voir avec celle qui a lieu dans la campagne bretonne…

    "L’ONDRP est complètement affidé au pouvoir"

    F. –S. Il y a pourtant l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) qui existe et présente des rapports annuels à l’échelle nationale ?
    L. M. L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) n’a aucune indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, comme par ailleurs du pouvoir économique… Cette instance n’est pas reconnue par le monde la recherche. Son dirigeant est nommé par le Président de la République ! En 2000, Lionel Jospin avait commandé un rapport à deux députés, un de droite et un de gauche, pour mettre fin à la polémique sur ces chiffres et aborder avec sérieux ces questions. Il en ressortait la nécessité d’une instance indépendante… Trois ans plus tard Nicolas Sarkozy est ministre de l’Intérieur et créé l’ONDRP qui est complètement affidé au pouvoir.


    F. –S. Comment Claude Guéant peut-il alors présenter ces chiffres sur les étrangers ? Les statistiques ethniques ne sont-elles pas interdites ?
    L. M. Sur les fiches de police on inscrit trois caractéristiques qui « sortent » : l’âge, le sexe et la nationalité. C’est sur cette base qu’existent ces chiffres présentés.

    "Est étranger celui qui ne possède pas la nationalité française. Ça fait du monde"

    F. –S. Qui sont les « étrangers » dont parle le ministre de l’Intérieur Claude Guéant ?
    L. M. C’est la question. De qui parle Claude Guéant ? Qui désigne-t-il ? Les immigrés ? Les Français d’origine étrangère ? Est étranger celui qui ne possède pas la nationalité française. Ça fait du monde. Il n’y a pas que les migrants, il y a donc aussi les touristes et ceux qui séjournent temporairement sur le territoire.

    "Le Qatari qui rachète le PSG...est étranger aussi"

    F. –S. Il y aurait donc une « diversité » ?
    L. M. Oui ! Que je sache tous ne sont pas délinquants ! « Les étrangers » ça ne veut rien dire. Il y a ceux, discrets, qui vivent dans les beaux quartiers et sont conduits dans des luxueuses berlines Mercedes derrière des vitres fumées et il y en a d’autres plus visibles qui sont dans la rue – dont la figure caricaturale est le roumain. La population « des étrangers » est extrêmement variée, elle va du Qatari qui rachète le PSG au passager clandestin qui vient de débarquer à Marseille faisant la manche sur le Vieux Port. On voit bien qu’il n’y a pas d’unité. En réalité les problèmes sont infiniment plus complexes il y une réelle diversité à faire comprendre. La « population étrangère » ça n’existe pas c’est une construction mythique. Comme si il y avait les Gaulois et les Barbares…

    "Il faut réfléchir aux mots utilisés par les politiques"

    F. –S. Et pour ce qui est de la délinquance ?
    L. M. C’est pareil pour « la délinquance ». Qu’est ce que cela veut dire ? Rien. Il n’y a pas « une » délinquance. On ne peut pas mesurer « la délinquance » parce qu’il n’y a aucun rapport entre un vol de carte bleue et le séjour irrégulier sur le territoire.
    Ce n’est pas sérieux d’utiliser les mots comme cela sans prendre du recul. Il ne faut pas accepter ces abus de langage, le faire c’est accepté d’être infantilisé par les pouvoirs publics.

    "Le discours de Claude Guéant est xénophobe"

    Par contre on peut mesurer d’autres choses. Des choses précises et concrètes parce qu’il y a des activités précises et concrètes. Le vol par exemple. Il y aussi le proxénétisme ou le trafic de stupéfiants. Sur chacun de ces phénomènes on devrait pouvoir appliquer indépendamment des autres phénomènes nos connaissances, avec les bons indicateurs et les dernières évolutions des recherches menées pour comprendre ces réalités et lutter contre. Cela exige des techniciens, des scientifiques indépendants des pouvoirs politiques.
    Il faut réfléchir aux mots utilisés par les politiques – comme « la délinquance » ou « les étrangers » ici – parce que ceux-ci disent tout et n’importe quoi et sont utilisés à des fins électorales. Le discours de Claude Guéant est xénophobe et vise, en période de crise, à ratisser les voix du Front national pour le premier tour de l’élection présidentielle. C’est assez clair, non ?

     

    France-Soir - 03/03/12

  • Marseille: le gérant d'une discothèque tué par balles - Guéant attendu lundi

    Publié le samedi 03 mars 2012 à 09H47

     

    Le gérant de l'établissement est mort une heure après s'être fait tirer dessus, malgré les multiples tentatives de réanimation des marins-pompiers.

    Photo Cyril Sollier

    Mise à jour : 11H01

    Un homme de 49 ans, gérant du Taxi Brousse, un restaurant-discothèque afro-antillais située au Panier, rue de l'Observance (2e) à Marseille, est décédé ce matin vers 5h s'être fait tirer dessus une heure plus tôt. A l'origine, le videur de l'établissement avait refusé l'entrée à deux clients.

    L'un des deux a alors sorti une arme de poing de gros calibre et a tiré trois fois à travers la porte d'entrée, atteignant le gérant à l'abdomen. L'homme est mort une heure après, malgré les multiples tentatives de réanimation des marins-pompiers.

    Claude Guéant attendu lundi

    Ce nouveau meurtre arrive un jour seulement après le double homicide survenu dans la nuit de jeudi à vendredi dans la cité Air-Bel. Un jeune homme de 26 ans, cible d'un tireur armé vraisemblablement d'un fusil d'assaut de type Kalachnikov, et une femme de 42 ans, "victime collatérale", ont été tués dans un local associatif de la cité du quartier de La Pomme (11e).

    Ces décès interviennent alors que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant est attendu lundi pour un bilan, six mois après la nomination du préfet délégué à la sécurité Alain Gardère.

     

    La Provence - 03/02/12

  • En meeting à Bordeaux, Sarkozy plagie sans vergogne Marine Le Pen !

    "Notre système d'intégration ne fonctionne plus. Il est submergé", a lancé samedi le candidat UMP Nicolas Sarkozy, en meeting à Bordeaux.

     
    Le candidat UMP Nicolas Sarkozy en meeting à Bordeaux samedi

    « Notre système d'intégration ne fonctionne plus. Il est submergé », a lancé samedi Nicolas Sarkozy, en meeting à Bordeaux. Dès lors, « nous devons réduire le nombre des arrivées sur notre territoire. Il n'y a pas d'autre choix possible ».

    « La République ne peut accueillir dignement que si elle n'est pas submergée par une immigration incontrôlée », a insisté le candidat UMP. « Pourquoi ne pas reconnaître que l'immigration peut être aussi un problème. Pourquoi mentir? (…) Ne pas le reconnaître, c'est cacher la vérité aux Français ». Pour Sarkozy, « il faut contrôler l'immigration pour qu'elle soit compatible avec nos capacités d'accueil » et « même avec l'équilibre de notre protection sociale ».

    Pour l'étiquetage des viandes halal

    Revenant sur la polémique autour de la viande halal lancée par la candidate du FN Marine Le Pen, Sarkozy a « condamné les polémiques offensantes qui blessent inutilement », tout en « reconnaissant à chacun le droit de savoir ce qu'il mange ». Il a donc prôné « l'étiquetage des viandes en fonction de la méthode d'abattage ».

    De même, il s'est opposé à des cantines halal, dans une allusion à la polémique lancée par des propos de son ministre de l'Intérieur Claude Guéant la veille: la laïcité doit selon lui s'appliquer dans les cantines scolaires, et « je m'opposerai à toute évolution qui irait dans un sens contraire ». « Il n'y a pas de place dans République pour la xénophobie », et « le racisme » mais pas non plus « pour des piscines où il y aurait des horaires pour le femmes et des horaires pour les hommes », a-t-il martelé.

     

     France-Soir - 03/03/12
  • Libye post-Kadhafi: des islamistes vandalisent un cimetière militaire de la Seconde Guerre Mondiale et s'attaquent à la croix !

    Leur façon de remercier l'OTAN !

    Vidéo pénible à regarder, mais il faut le faire tout de même.

  • Florian Philippot - "La voix est libre"

    03/03/12

  • Grand Meeting de Marine Le Pen à Marseille

    Posté par le 3 mars 2012

     

    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Grand Meeting

    Marine Le Pen à Marseille

    Dimanche 4 mars à 15h30

    Palais de l’Europe

    Parc Chanot Rond-point du Prado – Porte A 13008 Marseille

    Télécharger l’invitation personnelle

  • Protestez et réagissez! Le scandaleux portrait de Marine Le Pen par le magazine OKAPI

    Posté par le 3 mars 2012

     

    Okapi, n°930 du 15 février (cliquez pour agrandir)

    Okapi est un magazine édité par Bayard Presse et destiné à un public d’adolescents de 10 à 15 ans. Bayard Presse le présente Okapi comme le « compagnon des années collèges : réponses aux questions d’ados, ouverture au monde et aux autres, tout pour bien préparer l’avenir ».

    Dans le numéro 930 datant du 15 février 2012, Okapi a décidé de présenter les candidats à la présidentielle et en quelques lignes tout à fait neutres positionnent les différents candidats sur l’échiquier politique. Commentaires tout à fait neutres sauf pour Marine Le Pen, qui est scandaleusement montrée comme une personne dangereuse dont on doit avoir peur !

    Voici la présentation de la candidate à la présidentielle, Marine Le Pen, par le magazine :

    « Marine Le Pen, candidate du FN (Front National), elle pourrait aussi arriver au second tour. Cela inquiète beaucoup de gens, car le FN défend une France « fermée », où les Français seraient privilégiés par rapport aux étrangers ».

    Okapi a choisi délibérément de stigmatiser un courant politique en prenant une position tout à fait politique et déformante dans le traitement de la présentation. L’utilisation des mots peur, France « fermée » accentue de fait cette stigmatisation. L’adolescent qui rappelons-le se situe entre l’age de 10 et 15 ans n’a pas les connaissances nécessaires pour se faire sa propre opinion.

    Après le choc des mots utilisés, Okapi en rajoute une couche par le choc des photos. Tous les candidats présentés ont tous droit à une photo d’eux souriants, tous sauf Marine Le Pen ! Ainsi, le Groupe Bayard Presse par la voix de son journal pour la jeunesse politise de manière mensongère et influence volontairement la jeunesse à stigmatiser et à ne pas comprendre ce qu’est le courant politique que représente Marine Le Pen. Il souhaite ainsi montrer du doigt et diaboliser plus de 20 % de la population française.

    Protestez et réagissez en leur écrivant sur leur site (ici)