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Blog - Page 1302

  • Dhimmitude: les écoles danoises changent les traditions de Noël pour s'adapter à la colonisation

     dhimmis

     
      23/12/2011 – 17h00
    COPENHAGUE (NOVOpress ) –
    Jour après jour, année après année, les traditions d’Europe semblent devoir s’effacer au profit des nouveaux arrivants, implantés de plus en plus massivement sur la terre d’Europe et imposant de plus en plus leurs revendications, leurs traditions.

    C’est le cas au Danemark, où cette année, “les écoles danoises changent  leurs traditions de Noël pour ne pas offenser les enfants de confession musulmane. Elles plient ainsi sous le nombre croissant d’enfants musulmans scolarisés dans les écoles danoises”, rapporte le journal danois Jyllands-Posten.

    À l’école Klostervængets à Copenhague, certains couplets ont été enlevés de la chanson de Noël “Un enfant est né à Bethléem” afin de ne pas donner l’impression de vouloir “convertir” les écoliers musulmans.

    “Nous devons être prudents et nous assurer de ne pas offenser quiconque. Par conséquent, nous ne chantons que des chansons sélectionnées, et enlevons certains couples pour certaines chansons parce que le contenu est trop religieux” a déclaré la directrice, Karen Margrethe Groenlund.

    Dans l’école Møllevang à Aarhus, à son tour, le chef de l’école a ordonné au professeur de musique de ne chanter que des chansons qui seraient acceptables pour les élèves musulmans, après avoir subi de multiples protestations de la part des parents d’élèves mahométans lorsque la chorale de l’école avait chanté “Voici Jésus, les enfants”.

    Dans l’école Nørrevang à Slagelse, la fête de l’école, organisée traditionnellement dans l’église de la ville, a été tout simplement annulée car selon la direction “ça n’aurait pas été correct vis à vis de certains écoliers”.

    Ces exemples montrent que l’immigration est en train de changer les traditions danoises dès l’école. Il y a là clairement un conflit entre les traditions danoises d’origine chrétienne et un nombre croissants d’enfants de confession musulmane.

    La ministre de l’Enfance et de l’Education Christine Antorini (S) a déclaré au journal Jyllands-Posten, qu’elle n’exercerait aucune sanction à l’encontre des écoles qui abandonnent les festivités de Noël.

    Source danoise

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [
  • Un chien de David Douillet tue un petit caniche...

    David Douillet, ou plutôt son chien, a quelque peu gâché les fêtes de Noël d'une famille ! Le molosse, qui se serait échappé de la maison de l'ancien judoka, a en effet sauvagement agressé un caniche, et l'a tué.

    Le ministre des Sports a de sérieux ennuis ! David Douillet est en effet responsable, indirectement, on vous rassure, de la mort d'un pauvre petit caniche ! Un de ses chiens, un berger d'Asie, s'est jeté sur le toutou, qui ne s'en est pas remis. Une triste affaire au sujet de laquelle l'ancien judoka devenu ministre a accepté de parler.

    C'est à Meulan, dans les Yvelines, où vit David Douillet, que l'incident s'est produit. D'après lui, le molosse se serait échappé du jardin par l'entrebâillement du portail de la maison. Mais si celui-ci était ouvert, c'est à cause d'un acte de malveillance, assure-t-il au Parisien. "Quand je suis parti de chez moi, la barrière était bien fermée. D'après ce que je sais, le portail aurait été forcé après mon départ. Comme la barrière était entrouverte, l'un des chiens est sorti" a-t-il expliqué. Une histoire banale pour ses proches, "mais ce sont les chiens du ministre, donc elle prend de l'ampleur..." déplorent-ils.

    Malgré la mort du caniche, aucune plainte n'aurait été déposée contre le ministre des Sports. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'un tel incident se produit. En juin 2009 en effet, les deux bergers d'Asie de David Douillet avaient sauté sur un chat. "Après cet incident, nous avons changé le boîtier de commande du portail qui était défectueux", affirme-t-il. Mais cette précaution n'a hélas pas suffi...

    Retrouvez cet article sur news-de-stars.com

    Yahoo!Actu- 23/12/11

  • Montagne: les croix sur les sommets suscitent la polémique

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    Croix du Grand Som - (Cliquez sur la photo)

    On les voit souvent au loin, à l’horizon d’une ascension dont elles sont le terminus et bien fréquemment les hôtes accueillantes du pique-nique… Dans une logique d’élévation de l’homme “vers le ciel” que toutes les religions ont adoptée, la montagne reste le lieu sacré de l’initiation, de la révélation, voire le domicile des dieux. Pas étonnant, donc, que la chrétienté ait marqué de son empreinte les cimes de nos massifs à travers les âges, notamment entre la fin du XIX e et le début du XX e, même si dès 1492, lors de sa première conquête, le Mont Aiguille vit fleurir trois croix sur sa prairie sommitale.

    Plusieurs croix vandalisées en Chartreuse en 2000

    Pour autant, ils sont nombreux à poser aujourd’hui la question du bien-fondé de leur présence en montagne. « La croix est un symbole de mort, de violence et de pouvoir. Je trouve complètement déplacé d’aller en mettre sur le sommet des montagnes », avait lancé le guide suisse Patrick Bussard, qui avait profané plusieurs croix en 2009.

    Cet ancien catholique avait voulu « ouvrir le débat et pourquoi pas initier un mouvement populaire sur la place des symboles religieux ». Confondu par la police, le Suisse a dû répondre de ses (mé)faits.

    Ce n’est pas le cas de ces Isérois - du moins le suppose-t-on- qui avaient mis à terre plusieurs croix de Chartreuse en 2000. Notamment, dans la nuit du 19 au 20 juillet, celle du Grand Som (8 m de hauteur sur 4 m de largeur !).

    Extrêmement lourde, réalisée en fer cornière, peinte de couleur argent, elle servait de repère et avait sans doute été sciée à la base avant d’être projetée dans le vide ! Cette série de casse-croix à jamais impunie incita un collectif d’habitants à créer une association “pour la sauvegarde et l’entretien des croix et petits monuments de Chartreuse” qui a réhabilité depuis de nombreuses croix (sommitales ou pas).

    « Ces marques du passé sont le résultat d’un consensus entre les générations, explique l’association. Ils délimitent les domaines, jalonnent les itinéraires, indiquent les places et les cimetières, ils protègent les communautés et bordent les champs pour appeler la bénédiction sur les récoltes. »

    De là à savoir si la montagne appartient à cet espace public dont les symboles religieux sont légalement exclus, il y a un pas. Ou même plusieurs.

    par Jean-Benoît VIGNY le 23/12/2011 à 06:01
     
    Le Dauphiné
  • Présidentielle! Le dîner catholique de Nicolas Sarkozy

    Le chef de l'État a reçu une dizaine de jeunes prêtres à l'Élysée jeudi soir. Ils ont parlé de leurs vocations respectives.

    Le dîner, sous les ors de l'Élysée, a d'abord été un peu guindé. Mais ça n'a pas duré. «Allez-y, parlez-moi franchement!» a invité le président. Deux jours avant Noël, Nicolas Sarkozy a reçu jeudi soir à sa table une dizaine de jeunes prêtres, dans le salon des ambassadeurs: un aumônier de prison, un aumônier militaire, des curés de campagne ou de banlieue. L'aumônier de l'Assemblée nationale, le P. Rougé, ainsi que le fondateur du cercle Léon XIII (qui organise des rencontres avec des responsables politiques ou économiques), le P. Pierre-Hervé Grosjean, étaient également présents. «Au nom de quoi faudrait-il ignorer ce que vous représentez?, a commencé le chef de l'État pour justifier ces inhabituelles agapes. Vous offrez une espérance. Les gens ont besoin d'espérance.»

    C'est Camille Pascal, conseiller et «plume» du président, qui était l'organisateur de la rencontre. Cet agrégé d'histoire, catholique pratiquant, aime confronter le président aux univers les plus éloignés du sien. Historiens, géographes, anthropologues ou sociologues ont défilé à l'Élysée depuis la rentrée. «Des moments de respiration pour le président», note un proche. Camille Pascal est l'artisan d'un autre rendez-vous, plus inhabituel encore: à l'issue d'un discours prononcé au Puy-en-Velay, en mars dernier, Sarkozy s'était discrètement échappé avec l'évêque du lieu, Mgr Brincard, pour aller déjeuner avec des religieuses, les sœurs de Saint-Jean. La halte devait durer trois quarts d'heure. Le président est resté plus de deux heures et n'a jamais soufflé un mot à quiconque de ce déjeuner secret.

    Jeudi soir, le chef de l'État et les prêtres ont échangé pendant près de deux heures sur la jeunesse, l'éducation, la finalité de l'art, ou encore les souffrances des chrétiens d'Orient. Le président a redit son attachement aux «racines chrétiennes de la France». Lui qui déplore la disparition des «grandes voix catholiques» a enjoint les prêtres à «sortir des catacombes». «Dites ce que vous avez à dire à la société, pas seulement à vos fidèles. À l'heure où l'on écoute ces experts en tout, pourquoi ceux qui défendent une religion n'auraient-ils pas le droit à la parole?»

    Les convives ont entraîné aussi le président sur un terrain plus personnel, l'interrogeant sur la «vocation»: «La politique a sa part de sacrifice, a répondu Sarkozy. Il faut accepter le regard des autres. Assumer une différence, des choix. Vous faites le sacrifice d'une vie de famille, d'un confort de vie. Avez-vous du mérite? Moi, ai-je du mérite à faire ce à quoi je me suis senti appelé? Je ne crois pas. La politique s'est emparée de moi, pas l'inverse.»

    À la veille de Noël

    Contrairement à François Mitterrand qui était obsédé par les questions de la mort et de la finalité, Nicolas Sarkozy n'est pas un familier de ces sujets. Mais depuis son livre (La République, les religions, l'espérance, Cerf), publié en 2006, il n'a eu de cesse de rompre avec la réserve des politiques qui relèguent la religion à la sphère privée. «C'est d'abord un homme d'action, observe un convive. Mais il est travaillé par la question de ce qui donne le goût et la force d'agir.»

    Ce geste, à la veille de Noël, n'est pas anodin, alors que Christine Boutin - qui peine à recueillir ses 500 parrainages pour 2012 - multiplie les critiques à l'encontre du président. Sarkozy sait qu'il a déçu un certain nombre de catholiques. À l'été 2010, juste après le discours de Grenoble, on avait noté un décrochage entre Sarkozy et l'électorat catholique. «Il veut reparler à un électorat traditionnel qu'il avait parfois désarçonné ou bousculé», décrypte un conseiller.

    Le président a pris congé de ses invités, tard dans la soirée, en expliquant qu'il devait se lever tôt pour se rendre à Prague pour les obsèques de Vaclav Havel. L'un des prêtres s'est esclaffé: «Deux heures de messe en tchèque, bon courage monsieur le Président!»

    Le Figaro - 23/12/11

  • Photo mystère n°3

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    (Cliquez sur la photo)

  • ONU: la minute de silence pour Kim Jong-il a été boycottée

    La minute de silence demandée par des diplomates nord-coréens à l'Onu en mémoire de Kim Jong-il a été boycottée par les Etats-Unis, le Japon et plusieurs partis européens.

     
    En Corée du Nord, l'heure est encore au recueilllement
    En Corée du Nord, l'heure est encore au recueilllement SIPA

    Les Etats-Unis, le Japon et plusieurs pays européens ont refusé ce jeudi de participer à une minute de silence observée à l'Assemblée générale de l'ONU. Celle-ci avait été demandée par des diplomates nord-coréens en mémoire de leur défunt dirigeant Kim Jong-il. Minute de silence purement « protocolaire » pour le président de l'Assemblée Nassir Abdulaziz al-Nasser, elle a été jugée « inappropriée » par d'autres diplomates, à l'image du Japon, des Etats-Unis, et de certains pays européens. Des diplomates occidentaux ont jugé que cet hommage était "inapproprié" et ont précisé que le Conseil de sécurité de l'ONU avait refusé une demande de la Corée du Nord d'honorer la mémoire de son dirigeant décédé.

     

    Les Etats-Unis inquiets

    La minute de silence  s'est déroulée vers 15 heures en suivant la procédure au sein de l'Assemblée générale. Quelques remarques ont été prononcées mais aucun discours n'a été prononcé. La mort de Kim Jong-il inquiète par ailleurs les Etats-Unis. Hillary Clinton a ainsi déclaré lundi soir espérer que la Corée du Nord va emprunter « la voie de la paix ». La secrétaire d'Etat américaine a souhaité que le régime nord-coréen puisse sortir de son isolement international. Un peu plus tôt dans la journée de lundi, les Etats-Unis ont fait miroiter la perspective d'une relance des relations avec la Corée du Nord si cette dernière saisissait l'occasion de la mort de Kim Jong-il pour s'engager sur la voie de la dénucléarisation. Des responsables américains disent toutefois s'attendre à peu de changements dans un premier temps en raison de la période de deuil qui sera observée par ce régime quasiment coupé du monde, hormis de la Chine.

    Actu France-Soir - 22/12/11

  • Présidentielle: Guéant planche sur des "mesures spécifiques" à la délinquance étrangère...

    Un nouveau cheval de bataille pour ? Le ministre de l'Intérieur réfléchit en tout cas à un texte pour étendre l'application de peines plancher et lutter contre la délinquance commise par des étrangers.

     
    Il l'avait évoqué mardi avec des parlementaires , il l'a confirmé ce jeudi en fin de journée, au micro d'Europe 1 : un texte «sera déposé avant l'élection» présidentielle.

    Rappelant que «l'extension des hypothèses de peine plancher n'a rien à voir avec la délinquance étrangère», il a donné son objectif : que «de façon plus sûre les personnes qui commettent des crimes et délits soient sanctionnées». Selon les informations d'Europe 1, seraient envisagées une application plus large des peines plancher et, pour les étrangers fraîchement arrivés en , une interdiction du territoire pour accompagner une condamnation pénale.

    Guéant dément tout retour à la double peine


    Un retour à la double peine ? «Non, a assuré le ministre de l'Intérieur. Je fais un constat, c'est que la délinquance étrangère est supérieure à la moyenne enregistrée dans notre pays. Il faut donc prendre des mesures spécifiques.» Claude Guéant a ironisé, expliquant qu'il lui semblait «normal» qu'un étranger «ne prouve pas sa bonne insertion par de la délinquance». D'où cette idée de le priver «de l'autorisation qui lui a été donnée de séjourner dans notre pays pour un certain temps au moins».

    Une interdiction de séjour qui viserait, a-t-il précisé, les étrangers installés en France «depuis peu de temps» et sans «attache familiale». «Il n'est pas question d'appliquer ce régime à des personnes qui disposeraient d'une carte de séjour en France, qui auraient une famille, des enfants, etc», a dit le ministre.

    «On a évoqué des pistes pour améliorer la lutte contre la délinquance», confirme Ciotti

    «On a évoqué des pistes pour améliorer la lutte contre la délinquance, notamment cette délinquance d'habitude. Ce sont des pistes pertinentes que je soutiendrai et que je suis prêt à porter à l'Assemblée nationale», avait de son côté déclaré Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et spécialiste des questions de sécurité à l'UMP, avant l'intervention du ministre sur Europe 1.

    L'extension des peines plancher est «dans l'esprit de ce que propose l'UMP», avait également commenté Bruno Beschizza, secrétaire national du parti présidentiel. Il souhaite leur application aux réitérants et non aux seuls récidivistes, c'est à dire aux personnes condamnées pour d'autres délits que ceux pour lesquels elles sont de nouveau jugées.

    Le Parisien.fr - 22/12/11

  • Le niveau d'antisémitisme en Espagne est un des plus élevés d'Europe

     
    22/12/11


     

    « Le niveau d’antisémitisme en Espagne est parmi les plus élevés en Europe », selon le quotidien El Pais. Selon un sondage, publié le 30 novembre 2011, dans le cadre du 4ème Séminaire international sur l’Antisémitisme, accueilli par la Fondation Caja Navarra à Madrid, 52% des étudiants espagnols ont déclaré qu’ils n’aimeraient pas avoir un voisin de classe juif assis près d’eux, et 58% des adultes pensent que les Juifs ont trop de pouvoir et qu’ils sont tous trop riches.
     
    Les organisateurs de la conférence de Madrid se sont déclarés attristés et désorientés par le fait que l’antisémitisme « est un problème souvent nié dans le pays ».
     
     
     
    Le sociologue Alejandro Baer explique que la situation est devenue insoutenable et qu’il est temps de faire face : « En Espagne, les insultes, les écrits et slogans contre les Juifs sont considérés comme normaux », déplore-t-il.
     
    Photo (une manifestation antisémite en Espagne): D.R.
     
    Source : Hudson New York
     
     
    Le Crif 
  • Noël triste en Palestine: les chrétiens pleurent leurs terres spoliées

     

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    Messes à Beit Jala - (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

    Rassemblés pour une messe en plein air, au flanc d'une colline de Bethléem, une poignée de Palestiniens chrétiens se recueillent et prient chaque vendredi pour la vallée de Crémisan, menacée de disparaître derrière le mur de séparation israélien.

    Depuis plus d'un siècle, la communauté chrétienne de Beit Jala, près de Bethléem (Cisjordanie), cultive les coteaux de Crémisan, célèbres pour leur vignoble --qui produit le vin de messe de Terre sainte-- et leur monastère salésien.

    Mais la construction de la barrière israélienne, que les Palestiniens ont baptisée "mur de l'apartheid", ne tardera pas à les couper de la vallée de Crémisan qui va basculer du côté israélien de la clôture.

    Les Palestiniens de la région sont convaincus que le tracé du mur a pour objectif de les spolier de leurs terres. Ils accusent Israël d'avoir programmé l'annexion des zones limitrophes de Bethléem afin de séparer cette ville palestinienne de Jérusalem, distante de seulement cinq kilomètres.
    "Avec cette confiscation, Jérusalem et Bethléem ne seront plus connectées. Il faut que les communautés chrétiennes du monde le sachent", souligne Xavier Abou Eïd, un porte-parole de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine), dont la famille est originaire de Beit Jala.

    La stratégie d'Israël est de "fragmenter" la Cisjordanie pour entraver la formation d'un Etat palestinien viable, accusent les Palestiniens.
    La menace pesant sur Crémisan est d'autant plus difficile à accepter qu'il s'agit d'un des rares espaces verts de cette région, relève Hind Khoury, ancienne déléguée générale de Palestine en France, une chrétienne de Bethléem.
    "Pour moi, Crémisan revêt une importance particulière car c'est un endroit où nous pouvons souffler. Quand j'étais petite, c'est là où nous allions pique-niquer, où nous nous promenions le dimanche en famille", se souvient-elle.

    Un grignotage lent mais sûr

    La vallée de 170 hectares est pittoresque, ses pentes couvertes de citronniers et d'oliviers.
    Xavier Abou Eïd évoque les récits de son grand-père, tailleur de pierre dans une carrière creusée sur un versant de Crémisan.

    Aujourd'hui, les crêtes sont dominées par les quartiers de colonisation de Gilo (35.000 habitants) et de Har Gilo (500).
    Ces deux colonies ont été construites sur des terres appartenant à Beit Jala et de nouveaux terrains seront confisqués dans le cadre de la construction du mur.

    Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé cette barrière illégale et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'ONU.
    "Dans la région de Beit Jala, la clôture vise uniquement à s'assurer que le terrorisme reste éloigné de Jérusalem", répond un porte-parole du ministère de la Défense, Josh Huntman.

    Dans la vallée de Crémisan, le mur dévie largement de la Ligne verte qui délimite Israël et les Territoires annexés après la Guerre des Six jours (juin 1967).
    Les propriétaires terriens de la vallée ont saisi la Cour suprême israélienne mais attendent sans grand espoir une décision le mois prochain.

    Selon le curé de Beit Jala, Ibrahim Shomali, l'annexion de la vallée ne fera que pousser à l'exil les membres de la communauté chrétienne palestinienne qui se réduit comme une peau de chagrin.
    "Des familles vont perdre leurs terres et leur travail, et leurs enfants n'ont pas d'avenir, que vont-elles faire? Elles vont quitter le pays", déplore-t-il.
    "Quand on parle de l'émigration des (Palestiniens) chrétiens, il faut savoir qu'elle est liée au fait que nous n'avons pour ainsi dire plus de terre", renchérit Xavier Abou Eïd.

    De fait, la bourgeoisie chrétienne de Bethléem a vu ses propriétés grignotées par l'incessante expansion des implantations juives.
    Beit Jala a perdu plus de 10.000 dunams (1.000 hectares) à cause de la colonisation, des annexions et de la construction du mur.
    "Tout ce secteur a été confisqué lentement mais sûrement", souligne Mme Khoury, notant que le tracé du mur va "littéralement encercler" la région. "Les Israéliens ne veulent pas des Palestiniens. Mais ils veulent leur terre", dit-elle.

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=1&cid=18&frid=18&eid=42476

    http://ma-lourdes-baeza-san-juan.suite101.net/israel-confisca-tierras-cristianas-para-ampliar-el-muro-en-belen-a71849

     22/12/11

  • Vote sur la négation du génocide: les députés français provoquent la colère d'Ankara

    PARIS (Reuters) - Les députés français ont provoqué un incident diplomatique majeur avec la Turquie en votant jeudi une proposition de loi visant à pénaliser la négation des génocides, notamment le génocide arménien.

    Ankara, qui ne reconnaît pas que les massacres d'Arméniens en 1915 relèvent d'un génocide, a réagi immédiatement en qualifiant le texte adopté à l'Assemblée nationale d'inacceptable et en rappelant son ambassadeur en poste à Paris.

    Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a estimé que ce vote avait ouvert des plaies qui seraient difficiles à refermer.

    Pour le chef du gouvernement turc, qui a protesté à de multiples reprises avant le vote, le texte adopté à Paris relève d'"une politique fondée sur le racisme, la discrimination et la xénophobie".

    La Turquie, a-t-il ajouté, annule toutes les rencontres politiques, économiques et militaires prévues avec la France. Elle annule également l'autorisation qui était faite aux avions de chasse et aux bâtiments de guerre de l'armée française d'atterrir ou d'accoster en Turquie.

    Paris a déploré le coup de colère du gouvernement turc et a rappelé que la France considérait la Turquie comme un partenaire important. "Je regrette cette réaction", a dit le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, sur i>Télé. "J'en appelle au bon sens et à la mesure."

    Dans une lettre adressée la semaine dernière à Nicolas Sarkozy, le Premier ministre turc avait prévenu des graves conséquences d'une telle législation sur les relations entre les deux pays, déjà compliquées par la candidature turque d'adhésion à l'Union européenne à laquelle Paris n'est pas favorable.

    UN AN DE PRISON

    Le texte, déposé par la députée UMP Valérie Boyer, a été validé par les députés français lors d'un vote à main levée. Les quatre groupes de l'Assemblée nationale avaient appelé à voter pour mais des députés de la majorité comme de l'opposition ont voté contre ou se sont abstenus.

    Le texte initial visait à sanctionner la seule contestation du génocide arménien mais il a été modifié le 7 décembre pour s'étendre à "la contestation de l'existence des génocides reconnus par la loi".

    Il prévoit de punir la négation d'un génocide d'un an de prison, d'une amende de 45.000 euros ou des deux.

    L'examen s'est déroulé dans un climat d'émotion. Un important dispositif de sécurité a été mis en place à l'extérieur et à l'intérieur du Palais-Bourbon, aux abords duquel quelque 3.000 personnes ont manifesté dans la matinée, selon l'estimation de la police.

    "Je ne comprends pas pourquoi la France censurerait ma liberté d'expression", a dit à Reuters Yildiz Hamza, un Français d'origine turque qui préside une association de familles turques. Juger de la vérité historique, "c'est le travail des historiens, pas des politiciens", a souligné pour sa part Aytem Doguant, une Française d'origine turque.

    A quelques mois de l'élection présidentielle en France, "la majorité veut récupérer le vote des Arméniens juste avant les élections", a-t-elle ajouté.

    ENJEU ÉLECTORAL

    La diaspora arménienne en France, forte de 500.000 personnes, est à nouveau un enjeu électoral à l'approche des élections présidentielle et législatives du printemps 2012.

    De nombreux représentants des organisations arméniennes ou turques étaient présents dans le tribunes du public de l'Assemblée, où les médias turcs et arméniens étaient fortement représentés.

    Valérie Boyer a jugé que le texte n'était "absolument pas dirigé contre la Turquie" et l'UMP Patrick Devedjian, ancien ministre d'origine arménienne, l'a qualifié de "texte de dignité".

    L'Arménie, soutenue par de nombreux historiens et parlements mondiaux, estime à 1,5 million le nombre de victimes des massacres de 1915, qu'elle considère comme le fruit d'une politique délibérée de l'Empire Ottoman dans ce qui est aujourd'hui l'est de la Turquie.

    Ankara affirme de son côté qu'il ne s'agissait pas d'un génocide et que de nombreux Turcs musulmans et Kurdes ont également été tués lors de l'invasion des troupes russes en Anatolie orientale, parfois avec l'aide de milices arméniennes.

    Tandis qu'Ankara donnait de la voix, les autorités arméniennes ont salué chaleureusement le vote des députés français.

    "Par l'adoption à l'Assemblée nationale de cette proposition de loi criminalisant la négation des génocides, la France a de nouveau confirmé sa haute mission de berceau des droits de l'homme et démontré une fois plus son engagement en faveur des valeurs humaines universelles", dit le ministre arménien des Affaires étrangères, Edward Nalbandian, dans un communiqué.

    La proposition de loi pourrait être examinée début 2012 par le Sénat. Valérie Boyer a souhaité que le texte soit inscrit "très vite" à l'agenda de la haute assemblée afin, a-t-elle dit, "d'avoir une loi effective à la fin de cette législature".

    Emile Picy, avec Ibon Villelabeitia à Ankara et le service France, édité par Patrick Vignal

    Yahoo!Actu - 22/12/11

  • Il blesse une sage-femme pour mettre le voile à son épouse

    Un jeune homme de 24 ans s'est violemment opposé à ce que l'équipe médicale chargée de faire accoucher sa femme lui retire son voile. Il a été condamné à six mois de prison ferme.

    Reconnaître les faits et s'excuser n'auront rien changé. Nassim Mimoune, 24 ans et originaire de Seine-Saint-Denis, a été condamné mercredi à six mois de prison ferme en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir blessé la sage-femme de son épouse et dégradé le matériel d'un bloc opératoire de l'hôpital Nord de la cité phocéenne.

    Plus que l'agression, c'est le comportement global du jeune homme qui a été condamné. En vacances à Marseille avec son épouse enceinte, Nassim a conduit cette dernière à l'hôpital, lundi, après qu'elle a été prise de contractions. Il s'oppose dans un premier temps au toucher vaginal qu'une sage-femme tentait de pratiquer, menaçant également son épouse, qui souhaitait se laisser faire. «Tu en subiras les conséquences, on divorcera», lui aurait-il asséné, ajoutant: «En France, on essaye toujours de violer nos femmes».

    Il refusait que l'on retire le voile de sa femme

    Conduite au bloc pour y subir une césarienne, sa femme semble en accord avec la manière dont les médecins s'occupent d'elle. Afin d'apaiser la situation, l'équipe médicale accepte que Nassim assiste à l'intervention depuis le sas du bloc opératoire.

    Mais lorsqu'il aperçoit l'anesthésiste retirer le voile de son épouse, Nassim intervient. «Je me suis mis en colère», a-t-il expliqué devant les juges. En intervenant, il blesse une sage-femme, lui provoquant une incapacité totale de travail de deux jours. «En tirant sur la porte, j'ai tapé sa main, je l'avoue, j'ai sûrement appuyé, je suis prêt à dédommager, je présente mes excuses, je n'ai pas voulu faire de mal», a-t-il ajouté, concluant qu'il n'avait pas «à faire valoir (ses) lois religieuses au sein d'un établissement médical».

    Mais cette déclaration de repentance n'a pas semblé convaincre le vice-procureur de la République de Marseille. Ce dernier a jugé les faits «inadmissibles» et n'a pas hésité à décrire Nassim Mimoune comme un «tyran domestique, incapable d'accepter les règles de la société, qui considère que son dogme est supérieur aux lois de la République».

    Le Figaro - 22/12/11

  • Stéphane Pocrain, le conseiller d'Eva Joly qui sème le trouble

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    Né à Paris en 1972 de parents guadeloupéens - (Cliquez sur la photo)

    La candidate écologiste à l’élection présidentielle a fait de l’éthique en politique une de ses marques de fabrique. Mais, depuis la primaire, elle est discrètement coachée par un personnage contesté: Stéphane Pocrain. Ancien porte-parole des Verts, il a été condamné en 2003 à un an d’inéligibilité et en 2008 pour violences conjugales. En interne, sa présence suscite la polémique.

    Mediapart 

    21/12/11

     

  • Au Pakistan, les chrétiens fêtent Noël discrètement...

    mercredi 21 décembre 2011

     

    Ils sont moins de trois millions sur une population qui en compte 177. Pour cette minorité, cantonnée aux petits emplois, il n'est pas facile de vivre sa foi. Reportage dans un bidonville de la capitale.

    Islamabad. De notre correspondante

     

    Le petit Kallis est accroupi sur le sol poussiéreux avec des dizaines d'autres enfants. Un marteau à la main, il frappe avec application sur un clou. « J'ai une mission importante, cette année, pour Noël, dit-il avec un sourire malicieux. Je participe à la construction d'une crèche pour la colonie. » La colonie Faysal est l'un des bidonvilles chrétiens de la capitale pakistanaise, Islamabad.

    Shaman Kanwal, 40 ans, supervise le travail des enfants, mais son enthousiasme est plus modéré. « Bien sûr, Noël est une fête très importante. Mais, cette année, les prix ont flambé. Comme beaucoup d'hommes ici, je suis au chômage, alors ça va être difficile d'acheter des habits aux enfants pour Noël », soupire-t-il, accolé à un mur qui surplombe une décharge à ciel ouvert.

    Au Pakistan, les chrétiens - moins de 2 % de la population - sont majoritairement pauvres et occupent de petits emplois (balayeurs, chauffeurs, cuisinier).

    Le blasphème puni de mort

    Derrière les murs d'enceinte de la colonie résonnent les chants rythmés de l'église où des femmes, enfouies sous des voiles colorés, chantent avec ferveur. L'église est à quelques ruelles de la maison d'Asghar Masih. Il vit dans deux pièces exiguës avec ses trois enfants et sa femme. Au fond de sa chambre trône un sapin illuminé. « Nos relations avec les musulmans ne sont pas mauvaises, assure-t-il, mais, avec les mollahs, c'est autre chose : ils ne nous veulent pas de bien. Ils sont venus à l'église et ont expliqué au prêtre qu'on faisait trop de bruit quand on priait et qu'on jouait des percussions, ils ont dit : ' Le 24 décembre, il faudra être silencieux ' et tout ça, c'est plein de menaces. »

    Pour les chrétiens du Pakistan, les deux dernières années ont été éprouvantes. En novembre 2010, Asiaa Bibi, une mère de famille chrétienne, a été condamnée à être pendue après avoir été accusée de blasphème par ses voisines musulmanes. Depuis, elle croupit en prison dans l'attente de son sort. Quelques rares politiciens ont pris sa défense et dénoncé la loi sur le blasphème, une loi qui punit de mort quiconque est accusé d'avoir insulté le prophète.

    En janvier, le gouverneur de la province du Penjab a été tué par un policier chargé de sa protection pour avoir critiqué cette loi. Deux mois plus tard, c'est Shabaz Bhatti, le ministre chrétien des minorités religieuses, qui était assassiné en pleine rue pour la même raison.

    « Cette loi n'est pas nouvelle, souligne Asghar Masih. On vit avec, on a peur bien sûr, mais on recommande à nos enfants de ne jamais parler religion avec les musulmans. »

    Cette année, les percussions résonneront sans doute un peu moins fort dans le bidonville de la colonie Faysal, le soir de Noël.

     Nadia BLÉTRY

    Ouest-France

  • Dérapage en montagne d'un député conservateur britannique

     

    Salute: Mark Fournier in SS uniform, with brother John behind him to the left

    Pour le bon goût britannique, on repassera. Aidan Burley, député conservateur au pays de Sa Majesté, a passé la soirée du 3 décembre dernier en curieuse compagnie à «La Fondue», un restaurant de Val Thorens (Savoie) : ses convives ont entonné des chants hitlériens, et l’un d’eux était même déguisé en officier SS.

    Un client du restaurant a tout filmé.

    «Mein Fuhrer! Mein Fuhrer! Mein Fuhrer!»
    Dans cette vidéo, on découvre parmi les convives un homme habillé d’un uniforme nazi et portant un képi. Une photo le montre par ailleurs devant l’entrée du restaurant en train de faire le salut hitlérien dans ce même uniforme, avec un brassard sur lequel figure une croix gammée. Dans une autre vidéo postée sur You Tube et qui depuis a été retirée, on aperçoit les participants chanter: «Mein Fuhrer! Mein Fuhrer! Mein Fuhrer!, Himmler! Himmler! Himmler! Eichmann! Eichmann! Eichmann!», puis l’un d’eux «porter un toast au IIIe Reich», a affirmé Hamdy Boussouiba, directeur de SOS Racisme Haute-Savoie.

    «Enfin, ils s’en sont pris à un serveur du restaurant, lui reprochant d’insulter le Reich et d’être français», a poursuivi Hamdy Boussouiba. L’association de lutte contre la racisme a annoncé son intention de porter plainte auprès du tribunal d’Albertville et demande la démission de l’élu britannique.

      
    Les regrets de l’élu
    Burley a fait part sur son compte twitter «de son profond regret de ce qui s’était passé» et reconnu que le «comportement de ses invités était clairement inapproprié», ont relayé les médias britanniques. «Je suis extrêmement désolé du tort que j’aurais pu causer», a-t-il ajouté, selon le site du journal «The Telegraph».
    L’élu s’est vu retirer sa fonction de chargé de mission auprès du secrétaire aux Transports. Le tribunal d’Albertville a assuré ne pas avoir été mis au courant des faits, mais a annoncé que s’ils étaient avérés «ils tombaient sous le coup de la loi».

    Altermedia Info - 21/12/11

  • Belleu (02): les Citoyens Vigilants

    Une excellente initiative!

    Fdesouche.com - 21/12/11

  • "D'une colonisation l'autre": entretien avec Emil Darhel (audio)

     

    http://fr.novopress.info/105199/dune-colonisation-lautre-entretien-avec-emil-darhel-audio/

     

    21/12/2011 – 19h00
    PARIS (NOVOpress) –
    « Une légende particulièrement tenace voudrait que la France soit une terre de mélange depuis des siècles. C’est totalement faux ».

    C’est sûr cette phrase que débute l’argumentaire d’Emil Darhel dans son livre D’une colonisation l’autre paru tout récemment .

    Les informations réunies dans cet ouvrage concernant, pour la France, la démographie, la criminalité, l’immigration, les intentions plus ou moins assumées des partis politiques traditionnels, etc. sont jusqu’à présent et pour la plupart d’entre elles restées hors de portée du grand public.

    Ce livre est un appel à une prise de conscience nécessaire de la situation catastrophique qui se trame en Europe aujourd’hui. Un pamphlet criant de vérité, synthétisant à la fois les analyses d’un Bernard Lugan sur la colonisation de l’Afrique notamment ainsi que ses conséquences ou encore d’un Guillaume Faye sur la colonisation de l’Europe.

    Pour présenter l’ouvrage, nous avons rencontré son auteur, Emil Darhel.

    Propos recueillis par Yann Vallerie pour Novopress France.

     

     

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Génocide arménien: vers une loi mémorielle de plus en France ?

    21/12/2011 – 17h00
    PARIS (NOVOpress) –
    L’Assemblée nationale examinait ce matin, un projet de loi condamnant le génocide arménien ainsi que sa négation (passible d’un an de prison et de 45000 euros d’amende). Cette loi, qui succèderait à la loi Taubira ou encore à la loi Fabius-Gayssot, serait ainsi une loi de plus imposant, sous peine de prison, une histoire officielle et non discutable.

    Elle provoque d’ores et déjà la colère de la communauté turque de France mais aussi et surtout du gouvernement turc, qui envisage une dégradation des relations entre Paris et Ankara si une telle loi était votée.
    Certains députés font état de leur étonnement concernant cette proposition de loi, quand on sait qu’en 2008, un rapport adopté par l’Assemblée unanime invitait les parlementaires à ne pas légiférer sur l’histoire.

    Comme pour le “référendum d’initiative populaire” hier, on sent que les élections approchent et que certaines communautés sont très prisées par rapport à leur poids électoral (les Arméniens de France, présent en masse dans les Bouches du Rhône, région de la député Valérie Boyer, à l’origine du projet de loi, représentent 500 000 électeurs).

    Le génocide arménien ayant déjà été reconnu par la France en 2001 et cette reconnaissance ayant fait l’objet d’une loi, la proposition de loi qui sera examinée aujourd’hui ne vise donc qu’à punir la négation de ce génocide.

    Alors que des solutions sont aujourd’hui cherchées afin de combler le manque de places en prison et afin de mettre fin à la surpopulation carcérale, les députés français s’apprêtent à voter une loi (une de plus) qui pourrait aboutir à enfermer des individus, uniquement pour leurs écrits ou leurs propos. Étrange conception de la liberté de recherche, d’expression, de ton et de parole, dans un pays qui semble de plus en plus abandonné à la pensée unique et au politiquement correct.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Halte à la négation des massacres perpétrés par les Arméniens (1914-1922) !

    Lire : http://www.tetedeturc.com/home/spip.php?article64

    + Nombreuses photos d'archives

     

    21/12/11

  • AZF: Bruguière relance la piste d'un attentat terroriste

    Toulouse L'ex-juge antiterroriste estime que l'enquête a trop vite éludé l'hypothèse d'un acte intentionnel

    L'ex-juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière. 
     
     
    L'audition de Jean-Louis Bruguière était très attendue dans le procès en appel de la catastrophe AZF. Cité par une partie civile, l'ancien responsable de la section antiterroriste du parquet est revenu longuement hier sur le contenu du rapport qui lui avait été commandé, en 2010, par le cabinet Soulez Larivière, conseil de Total et Grande Paroisse.

    Dans ce document, le juge Bruguière redonne du grain à moudre à la piste terroriste. « Il y a eu beaucoup de négligences […] Si elle fait encore débat, c'est la preuve qu'elle n'a pas été évacuée. » La piste intentionnelle avait été rapidement écartée lors de l'instruction, comme l'ont reconnu plusieurs responsables de l'enquête. Serge Biechlin, le directeur d'AZF, et le groupe Grande Paroisse avaient été relaxés au bénéfice du doute en première instance. Mais la thèse de l'accident chimique était largement défendue par les experts.

    Double vie

    Le rapport de Jean-Louis Bruguière revient largement sur le cas Hassan Jandoubi. Tué lors de l'explosion, l'homme avait eu plusieurs altercations avec un camionneur qui avait accroché un drapeau américain dans sa cabine, peu de temps avant le drame.

    Proche de la mouvance islamiste aux dires d'une note contestée des renseignements généraux, il avait été retrouvé avec plusieurs épaisseurs de sous-vêtements. Ce qui, selon le médecin légiste, correspond à un rituel chez certains extrémistes kamikazes. Mais les disputes avec les autres salariés peuvent aussi être imputées à la pression générée par des retards pris ce jour-là dans le travail de l'usine.

    De même, plusieurs experts de l'islam avaient démonté l'argument de la superposition de vêtements, qui pouvait également s'expliquer par un complexe de maigreur de l'intéressé.

    Selon Bruguière, les factures détaillées du téléphone portable d'Hassan Jandoubi auraient dû être mieux explorées, tout comme ses liens précis avec des membres de la communauté d'Artigat, en Ariège, « berceau d'activistes ». Le fait que l'homme utilisait plusieurs boîtiers de téléphone et qu'il se soit rendu en juin 2001 en Allemagne pour acheter des voitures aurait également dû faire l'objet d'investigations plus poussées, selon l'ancien juge.

    Quelques heures avant, Roger Marion a utilisé ces mêmes éléments, lors de sa déposition, mais dans un sens contraire. Selon le directeur central adjoint de la police judiciaire en charge des affaires criminelles en 2001, aucun élément ne constituait une raison de penser à un acte criminel et de saisir une juridiction spéciale. « Aucune trace d'explosif n'a été relevée sur les lieux. Il n'y a eu aucune revendication sérieuse. »

    Soupçonné par les parties civiles d'avoir rendu « une étude orientée » et par le parquet d'« incarner la piste terroriste », Jean-Louis Bruguière a maintenu sa position. « J'ai fait un travail de consultant. Si je n'aborde pas la piste chimique dans mon rapport, c'est parce qu'on ne m'a pas saisi là-dessus. »

    Armelle Parion, à Toulouse

    Sud-Ouest - 21/12/11