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Blog - Page 1551

  • Deux jeunes écroués pour avoir frappé et violé un handicapé

    Deux jeunes hommes de 17 ans et 24 ans, ont été mis en examen et écroués mardi à Poitiers, pour avoir frappé et violé avec divers objets, un handicapé mental dimanche à Bressuire, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

    Les deux jeunes ont été mis en examen pour "viols en réunion, sur personne vulnérable". Ils encourent une peine de vingt ans de réclusion criminelle.

    Dimanche matin, après avoir "fait la fête" toute la nuit, ils sont rentrés chez une connaissance qui les hébergeait et dont le plus proche voisin est un handicapé mental. Celui-ci s'est plaint du bruit fait par les deux jeunes.

    Ces derniers, agacés après avoir déjà été la cible de critiques quelques jours plus tôt, pour les mêmes raisons, de la part de l'homme handicapé, l'ont frappé puis violé à l'aide d'objets. Le calvaire du malheureux a duré plusieurs heures sous les yeux du logeur qui a reçu un coup de poing. Choqué, il a attendu que ses deux occupants s'endorment pour alerter la gendarmerie.

    La victime dirigée sur l'hôpital souffre de nombreux coups ainsi que de lésions importantes.

    Le mineur n'avait plus donné de nouvelle à sa mère depuis le milieu de la semaine dernière, et le majeur est connu pour des faits de violences, notamment à Bressuire.

    Le Point - 11/08/10

  • Salles de consommation pour drogués: Fillon est contre

    Voix discordante du gouvernement, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, s'était prononcée dès le 19 juillet à Vienne (Autriche), pour "une concertation" large sur la "mise en place expérimentale de ce qu'il faudrait appeler "centres de consommation supervisés", au nom d'un "enjeu sanitaire crucial".

    La ministre avait entrouvert une porte, sans calendrier toutefois, après la publication fin juin d'une expertise collective de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui vaut aval de la communauté médicale.

    A Bayonne mercredi, Mme Bachelot a souligné les pré-requis indispensables - "interdiction de tout acte de vente", "prise en charge globale" des toxicomanes, "adhésion de tous les acteurs locaux" - dans le sillage de deux ex-ministres de la Santé, de droite également, et pionnières dans la réduction des risques (RDR): Michèle Barzach pour la vente libre de seringues (1987) et de Simone Veil pour les produits de substitution (1994).

    Mais le bureau de François Fillon a affirmé mercredi que "la priorité de Matignon est de réduire la consommation de drogue, non de l'accompagner, voire de l'organiser". Les salles de consommation de drogue ne sont donc "ni utiles, ni souhaitables", a-t-on ajouté.

    Les associations spécialisées en parlent depuis "longtemps" et ont ouvert une salle pendant 48 heures en 2009 pour "interpeller les pouvoirs public", a dit Pierre Chappard, coordonnateur du Collectif Asud (usagers de drogues), Act Up, Anitea (intervenants en toxicomanie et addictologie), SOS Hépatites, Safe, sallesdeconsommation.fr, Gaïa.

    Les partis de gauche (PS, Verts, PCF) et le Modem y sont "favorables" tandis que l'UMP se divise entre tenants de la répression et pragmatiques. Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, s'est dit "vraiment opposé" à ces "salles de shoot". Mais des voix prônent l'expérimentation : la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, ou Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire UMP de Marseille.

    Le président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Etienne Apaire juge que de tels centres sont "discutables sur le plan philosophique" et "ne répondent pas vraiment à la demande d'un point de vue sanitaire".

    Pourtant, selon l'Inserm, le constat que 60% des usagers de drogue sont porteurs de l'hépatite C, que de nouvelles populations échappent aux dispositifs existants et que de nouvelles pratiques à risques surviennent "impose d'adapter la politique de réduction des risques".

    L'association "Elus, santé publique et territoires" (ESPT), qui regroupe 60 villes de gauche (Paris, Lille, Nantes...) et de droite (Marseille, Le Havre...) a lancé en avril un séminaire dont les conclusions fin septembre fourniront "aux élus de quoi se forger une opinion au-delà de l'ignorance et des a priori idéologiques".

    Les villes intéressées (Marseille, Paris, Lille, Bordeaux...) sont confrontées à des "scènes ouvertes" de drogue : deal et/ou consommation publics. Le médecin-urgentiste Patrick Pelloux est pour, même si "ça va faire peur à une certaine morale". "Ca permet de remettre le malade dans un circuit et souvent de l'aider à sortir de la drogue", plaide-t-il.

    Les association en appellent "au courage politique" car "presque tous les pays qui entourent la France" ont des salles (Luxembourg, Allemagne, Suisse, Espagne) "ouvertes souvent par des gouvernements de droite".

    AFP. 11/08/10

  • Surmédiatisation du ramadan: l'Islam est-il devenu religion d'Etat en France?

    Communiqué de presse d’Alexandre Simonnot, secrétaire fédéral du Front National, membre de son comité central.

    Comme chaque année, alors que le carême est volontairement et totalement passé sous silence dans l’actualité, le ramadan qui débute aujourd’hui est annoncé en boucle dans tous les médias, à toute heure et sur toutes les ondes. L’Islam est-il devenu religion d’État en France ?

    Notre pays compte pourtant encore plus de 50 % de baptisés et il est essentiellement de racine et de tradition chrétiennes.

    Cette surmédiatisation du ramadan, loin d’être le fruit du hasard, s’inscrit dans un processus toujours plus croissant de déchristianisation-islamisation de notre société, tout cela, bien sûr, au nom de la « laïcité positive » chère à Monsieur Sarkozy.

    Cette « laïcité positive » qui permet la multiplication des mosquées-cathédrales et le blocage illégal de rues parisiennes par des musulmans pour y prier. Cette « laïcité positive » qui supprime le porc dans certaines cantines et impose la viande hallal dans certains restaurants. Cette « laïcité positive » qui hurle lorsque des tombes et édifices musulmans sont profanés mais qui se tait immédiatement lorsque de mêmes exactions frappent les chrétiens !

    Tout cela n’est pas étonnant de la part d’une classe politique inconsciente et suicidaire qui est allée jusqu’à refuser toute référence aux racines chrétiennes de l’Europe dans la funeste Constitution européenne.

    NPI - 11/08/10

  • VIDEO Pakistan: les talibans pakistanais rejettent l'aide occidentale

    http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/pakistan-les-talibans-pakistanais-rejettent-l-aide-occidentale-1235981

    11/08/10

  • Le village soutient le retraité qui a tiré sur ses cambrioleuses

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    (Cliquez sur la photo)
    Depuis samedi, le village de -lez-Enserune, entre Béziers (Hérault) et Narbonne (Aude), se mobilise pour demander la libération de René Galinier. Ce maraîcher à la retraite de 73 ans est mis en examen pour « tentative d’homicides volontaires » et incarcéré à la maison d’arrêt de Béziers pour avoir, deux jours avant, blessé par balle deux jeunes femmes, toujours hospitalisées.
     
    Elles sont gravement atteintes au thorax et aux membres inférieurs.

    L’avocat de l’auteur des coups de de chasse a fait appel de cette décision, estimant qu’un contrôle judiciaire serait plus approprié pour son client âgé et ne troublerait pas l’ordre public. L’appel devrait être examiné par la chambre de l’instruction dans les jours prochains à Montpellier (Hérault).

    Hier l’UMP et le se sont indignés dans deux communiqués distincts de cette incarcération.

    A l’entrée du village, là où se trouve le pavillon de René Galinier et sa femme, les voisins veulent le voir rentrer chez lui très vite : « Bien sûr que nous sommes tous derrière lui. Lorsque je suis allé à sa rencontre juste après les coups de feu, il avait l’air totalement hébété. Il ne comprenait pas très bien ce qu’il venait de faire », explique Roger, l’un des riverains. « C’est l’acte isolé d’un homme paniqué et cambriolé à plusieurs reprises.
    Il faisait seul sa sieste lorsqu’il a entendu que l’on crochetait un volet, puis que l’on cassait un carreau. A peine réveillé, affolé, il a tenté d’appeler les gendarmes en faisant le 18 (le numéro des pompiers). Puis, se sentant menacé, il a pris son fusil et tiré à deux reprises. Nous sommes ici dans un état de défense légitime » explique Me Josy-Jean Bousquet, son avocat.
    En attendant, à Nissan, une pétition se prépare. « Depuis deux jours, les gens défilent pour signer, car Monsieur René est connu comme un homme paisible et mesuré. Ce qui s’est passé étonne beaucoup de gens », explique la responsable de la Maison de la presse du village. « Rien que dans le quartier de René, j’ai compté, cela fait douze cambriolages en quelques mois. Lui-même avait été déjà visité à trois reprises. On peut comprendre sa peur », commente un autre voisin.
    Le Parisien - 11/08/10

     

     

  • Grenoble: la montagne accouche d'une souris... Une opération médiatique

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    (Cliquez sur la photo)

    Pour la première fois depuis la mort d'un braqueur lors d'un échange de tirs avec la police le 16 juillet, suivie par plusieurs nuits de violence, un jeune homme a été mis en examen mercredi pour "dégradation volontaire par incendie".

    Agé de 19 ans et sans antécédents judiciaires, il a été mis en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour dégradations volontaires par incendie et violences volontaires sur des fonctionnaires de police. Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de séjourner à Grenoble, où il réside.

    Le suspect avait été interpellé et placé en garde à vue mardi lors d'une vaste opération de police dans le quartier de la Villeneuve, la deuxième en moins d'une semaine, qui avait également conduit à l'arrestation de cinq autres jeunes hommes, libérés mardi dans la journée, faute de preuves.

    L'opération est "un coup d'épée dans l'eau", avait estimé mardi devant la presse l'avocat de deux des interpellés, Me Ronald Gallo.

    "Les enquêtes sur les violences urbaines sont difficiles" en raison "du manque de preuves matérielles", a expliqué le procureur de la République, Jean Philippe, lors d'un point presse, ajoutant que l'enquête sur les nuits de violence à Grenoble reposait sur "un témoignage verbal anonyme" et "imprécis".

    "Ce que nous voulons, c'est retrouver les armes qui sont à la Villeneuve, il y en a encore", a ajouté le procureur reconnaissant que les perquisitions ne leur avaient "rien amené".

    Une première opération de police dans le quartier de la Villeneuve avait eu lieu le 4 août, à la veille d'une visite du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, mobilisant plusieurs dizaines de membres du GIPN et du Raid, une cinquantaine de CRS et des enquêteurs de la police judiciaire.

    Quatre hommes, dont deux mineurs, avaient alors été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le braquage, à la mi-juillet, du casino d'Uriage (Isère) qui s'était terminé par une course poursuite et une fusillade au cours de laquelle un braqueur avait été tué.

    Les interpellés avaient tous été relâchés, aucune charge n'ayant été retenue contre eux.

    "Ce sont des opérations très médiatisées alors qu'habituellement, il s'agit du quotidien. Entendre des témoins qui sont proches d'une affaire, c'est courant", a poursuivi Jean Philippe.

    "Nous souhaitons, comme le ministère de l'Intérieur, qu'un certain nombre d'affaires sortent, que les coupables soient punis, mais, a conclu le magistrat, nous souhaitons aussi que la justice agisse dans la sérénité et que nous ayons des preuves suffisantes pour permettre de déférer les gens devant elle".

    AFP. 11/08/10 

  • Des zones irradiées par Tchernobyl ont brûlé depuis la mi-juillet

    Le monitoring de la radioactivité dans les zones contaminées en Russie a révélé que "depuis la mi-juillet des incendies de forêt y ont été enregistrés sur 3.900 hectares", a indiqué le service fédéral de défense des forêts (Roslesozachtchita) sur son site.

    "Il y a des cartes de la pollution radioactive et il y a les cartes des incendies, chacun peut les superposer. Comment pourrait-on nier cette information?", a souligné un responsable de cette organisation officielle, selon l'agence Interfax.

    La liste des zones touchées comprend notamment la région de Briansk, à la frontière du Bélarus et de l'Ukraine dans l'ouest de la Russie, où 28 feux de forêt ont ravagé 269 hectares.

    Cette zone a été polluée par les retombées de la catastrophe de Tchernobyl en 1986, et le ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou avait souligné la semaine dernière craindre que des feux n'en propagent les éléments radoactifs contenus dans le sol et la végétation.

    "La situation est difficile mais stable et sous contrôle", ont indiqué dans un communiqué les services forestiers de la région de Briansk.

    Des districts proches de Moscou sont aussi concernés, comme les régions de Kalouga et Toula (200 km au sud-ouest et au sud de la capitale russe), où respectivement 173 et 44 hectares de zones contaminées ont brûlé.

    "Aucun changement et aucune radiation n'ont été relevés dans les résidus de combustion des incendies" dans ces régions, a assuré le ministère des Situations d'urgence.

    Quelque 1.400 hectares de zones irradiées ont aussi brûlé dans la région de Tcheliabinsk, dans l'Oural (2.000 km à l'est de Moscou).

    Le service de surveillance des forêts appelle dès lors à l'adoption de "mesures d'urgence", notamment "dans les territoires touchés par les fumées".

    "Etant donné qu'il s'agit de doses réduites de radiation, elles n'atteindront pas Moscou ni l'Europe orientale, selon nos estimations", a pour sa part estimé le directeur du programme énergétique de Greenpeace-Russie, Vladimir Tchouprov.

    Sur le front de la lutte contre les feux, le ministère des Situations d'urgence a affirmé que la surface des incendies de forêt avait été réduite de près de moitié.

    Quelque 92.000 hectares étaient en feu mercredi, contre 174.000 la veille. Depuis le début de l'été ce sont 810.000 hectares qui sont partis en fumée en Russie.

    Le ministère a aussi fait état d'une amélioration de la situation autour de deux centres nucléaires menacés par les flammes, notamment celui de Snejinsk (Oural) où l'incendie a été maîtrisé.

    Il a aussi dit se préparer à porter "un coup massif" contre le feu près d'un autre centre nucléaire, à Sarov (500 km à l'est de Moscou).

    Enfin, les eaux de la rivière Oka ont été déviées de 20 kilomètres à l'aide de conduites pour noyer les feux de tourbières qui enfumaient la capitale russe.

    Moscou n'était plus dans la fumée mercredi, pour la première fois depuis des jours, mais les services météorologiques ont indiqué que le répit ne serait que de courte durée.

    La canicule sévit toujours signe dans la partie occidentale de la Russie avec des températures supérieures à 30°C.

    AFP. 11/08/10

  • Une jeune buraliste de 22 ans tuée par arme blanche à Montpellier dans le secteur des facultés

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    Une jeune femme de 22 ans a été sauvagement tuée à coups de couteau, hier matin, à Montpellier, dans le bureau de tabac de ses parents, où elle travaillait cet été.

    Vers 9 h 45, un client est entré dans ce commerce situé rue des Tilleuls, dans le secteur des facultés, et s’est étonné de ne trouver personne. Il a fini par s’avancer et a découvert le corps de la victime, gisant dans une mare de sang, dans l’arrière-boutique. Avec ce détail sordide : elle avait une étiquette adhésive qui lui barrait une partie de la bouche.

    Aussitôt, le témoin a prévenu la pharmacie d’à côté qui a alerté le médecin du quartier. Mais malgré ses tentatives de réanimations, il n’a pas réussi à sauver la jeune victime. Les premières constatations du médecin légiste font état de huit impacts de couteau
    dont cinq pénétrants, essentiellement dans le thorax mais aussi en haut de l’abdomen.
    « Il n’y a aucune trace de défense de type coupure aux mains » précise un proche de l’enquête.

    Dans la foulée de la découverte du corps, le parquet a saisi le SRPJ de Montpellier. Et les spécialistes de l’identification criminelle ont passé plusieurs heures sur la scène de crime pour tenter de retrouver des empreintes et autres indices. Dans le même temps, les policiers ont aussi ratissé le quartier à la recherche de témoins.

    Mais hier soir, personne n’avait pu éclairer les circonstances d’un tel drame, si ce n’est un client qui a été servi en cigarettes par la jeune femme, juste avant 9 h. Ce qui situerait le meurtre entre 9 h et 9 h 30.

    La question du mobile laisse aussi les limiers de la PJ en pleine interrogation. S’agit-il d’un règlement de compte, une querelle amoureuse ou autre ? Le geste terrible d’un déséquilibré alors que l’hôpital psychiatrique de la ville se situe non loin du bureau de tabac ? Et que penser de cette étiquette adhésive ? S’agit-il d’une tentative de vol à main armée qui a mal tourné ?

    L’heure où le forfait a été accompli, tout comme l’arme utilisée, laissent perplexe les policiers. Et l’on ne sait pas si le tiroir-caisse a été ouvert et pillé alors que les cartouches de cigarettes n’auraient pas disparu.

    « Sur un vol à main armée, il n’y a aucune raison de planter la fille, mais il s’agit peut-être d’un braqueur solitaire qui a paniqué, avance un proche de l’enquête. A priori, c’est plus le commerce qui était visé que la personne, parce qu’apparemment une commande était en cours. Mais aucune hypothèse n’est écartée, on n’a ni témoin, ni mobile ».
    Midi Libre.com - 11/08/10

  • Valenciennes: statues vandalisées à l'église Saint-Géry... quelle tristesse!

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    Statue de saint Joseph

    Les habitués du presbytère ont découvert que le couloir de la sacristie de l'église Saint-Géry, en centre-ville, avait été vandalisé, sans doute samedi. Sur place, deux statues en bois avaient été renversées de leur socle et gisaient à demi décapitées, peut-être sous l'effet de la chute. D'autres dégradations ont aussi été enregistrées, cette fois-ci dans l'église elle-même.

    Le couloir de la sacristie n'était pas verrouillé, comme l'église, ouverte à toute heure du jour pour permettre l'accès aux croyants. Des canettes de bière vides ont été découvertes sur place. La police a fait les constatations dès samedi soir.

    L'église Saint-Géry abrite également la statue de Notre-Dame-du-Saint-Cordon, protectrice de Valenciennes, dont la valeur sentimentale pour les gens du cru dépasse de loin le seul cercle des paroissiens. Protégée par une alarme double, elle est heureusement intacte. •

    La Voix du Nord - 09/08/10

  • Plus besoin de mesurer plus d'1m,60 pour être...

    Les policiers et gardiens de prison ne seront plus tenus de mesurer plus de 1m60 : le ministère du Travail a abrogé mardi certaines conditions d'aptitude physique pour accéder à ces fonctions.

    Plus besoin de mesurer plus d'1m60 pour rentrer dans la police nationale. Le ministère du Travail, dans un décret publié mardi au Journal officiel, a abrogé certaines conditions d'aptitudes physiques pour présenter le concours d'entrée, notamment la taille et le poids. Ces restrictions dataient de l'Ancien Régime : les nouvelles recrues de l'armée royale devaient alors mesurer au minimum cinq pieds trois pouces. Le fait d'être atteint d'une infection médicale évolutive ou de séquelles d'une maladie cardiaque, neurologique ou psychiatrique est aussi supprimé. Les gardiens de prison et les agents des douanes sont également concernés par ces changements.

    En plus de la taille, l'indice de masse corporelle (IMC) - le rapport entre le poids en kilos et le carré de la taille en mètre - n'entre plus en compte dans la sélection des candidats. Désormais, ils seront examinés au cas par cas par un médecin agréé. «Tout est une question de morphologie, explique Denis Jacob, secrétaire général administratif du syndicat Alliance police nationale. Avant, vous pouviez être grand et très musclé et donc dépasser l'IMC requis». Un candidat dans ce cas de figure ne pouvait pas devenir policier.

    Néanmoins, il faut être en «bonne condition physique. Quelqu'un qui ne peut pas tenir une course de 1300 mètres ne sera pas accepté», explique l'entourage du secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron. Le ministère du Travail précise que les aptitudes physiques du candidat seront examinées selon la fonction qu'il exercera au sein de la police. «On ne jugera pas sur les mêmes aptitudes pour une personne qui veut intégrer la Brigade anti-criminalité (BAC) que pour une autre voulant rentrer dans la police scientifique».

     

    « D'autres éléments que le physique »

     

    Certains critères sont maintenus, en plus d'une bonne condition physique générale. L'arrêté paru au JO indique que le candidat doit disposer d'une bonne acuité visuelle : au minimum 15 dixièmes aux deux yeux, avec correction.

    Le futur policier doit aussi être apte au «port et à l'usage d'une arme» : il passe des tests de tirs si sa fonction l'amène à en porter. L'arme de service des policiers, le Glock, est un pistolet automatique avec un chargeur de grande capacité, dont le poids varie entre 600 et 900 grammes selon s'il est chargé ou non : «Il faut être capable de le manier», explique Denis Jacob.

    Pour Alliance, cette décision est «une bonne chose car elle enlève un côté discriminant qui rejetait de nombreux candidats». «Il y a des éléments autres que le physique pour entrer dans la police», ajoute Denis Jacob. Il n'y a en effet pas que des policiers «de terrain» : la police nationale comprend aussi des mécaniciens qui s'occupent du parc automobile, des interprètes ou encore des cuisiniers. Eux aussi étaient auparavant soumis à ces critères de sélection.

    Le Figaro - 10/08/10

  • La Banque centrale de Roumanie accusée d'antisémitisme

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    BUCAREST (AFP)---La Banque centrale de Roumanie (BNR) a défendu sa décision d'émettre une monnaie commémorative à l'effigie d'un ancien patriarche orthodoxe aux vues antisémites, à l'origine de vives critiques de la part du Musée de l'Holocauste de Washington.   

    "La BNR a souhaité marquer les 125 ans depuis la création de l'Eglise orthodoxe roumaine en émettant une série de cinq monnaies en argent" portant les effigies des cinq patriarches l'ayant dirigée entre 1925 et 2007, a déclaré le gouverneur Mugur Isarescu lors d'une conférence de presse.   

    Parmi ces cinq personnalités figure Miron Cristea, patriarche entre 1925 et 1939 et Premier ministre entre 1938 et 1939. Durant son mandat à la tête du gouvernement, il avait modifié la loi de la citoyenneté, privant de la citoyenneté roumaine quelque 225.000 juifs, soit 37% du total de la population juive du pays.   

    "En émettant cette monnaie, nous n'avons aucunement souhaité transmettre un message xénophobe, raciste ou antisémite", a souligné le gouverneur.   

    Selon lui, la BNR fait une "distinction claire" entre le patriarche et le Premier ministre Miron Cristea.   

    Toutefois, à la suite d'une lettre de protestation du Musée de l'Holocauste, "une commission a été mise en place afin d'analyser la situation et proposer des solutions", a indiqué M. Isarescu.   

    "Une décision devrait être annoncée dans quelques jours".   

    Un rapport rédigé en 2004 par une commission internationale d'historiens sur l'Holocauste en Roumanie accuse Miron Cristea d'avoir "démonisé les juifs" et prôné leur déportation.   

    Selon ce rapport, au total 270.000 juifs roumains et ukrainiens sont morts dans les territoires administrés par Bucarest entre 1940 et 1944, tandis que 25.000 tziganes ont été déportés, dont la moitié ont péri.

    EJP. 08/08/10

     

  • Bachelot veut ouvrir des salles de shoot

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    Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) déclare, ce mardi sur RMC, soutenir la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot après ses propos favorables à l'ouverture de salles d'injection de drogue.

    «Elle a raison», déclare l'urgentiste, habituellement très critique à l'égard de la politique de la ministre. «OK, ça va faire peur à une certaine morale, c'est une révolution. Ca ne veut pas dire que tout le monde va se shooter. Encadrer ne veut pas dire que finalement, on accepte. Ca veut dire qu'on limite les risques. Lorsque Roselyne Bachelot dit: "on va faire ces salles de manière à autoriser et encadrer", ça permet au malade, parce que le toxicomane est un malade, de le remettre dans un circuit, souvent de l'aider à sortir de la drogue», explique-t-il. «Il faut briser les tabous», ajoute-t-il.

    Mme Bachelot avait annoncé le 19 juillet à Vienne en Autriche «une concertation avec tous les partenaires concernés et notamment les collectivités locales» sur les salles de consommation supervisées, des lieux où les personnes pourraient s'injecter des produits dans de bonnes conditions d'hygiène et sous supervision de personnel de santé. Un projet que la ministre de la Santé avait également annoncé lors d'une interview accordée à Libération.

    Front "anti-salles de shoot"

    Dans les rangs de la majorité, les avis sont divergents et un front «anti-salles de shoot» s'est formé. Quatorze députés UMP se sont prononcés contre lundi dernier dans un communiqué. «Comme si le fait de se droguer dans un local aseptisé rendait la drogue plus douce et moins dangereuse!», écrit le député Jean-Paul Garraud, cosignataire du texte. «Mais pourquoi Roselyne Bachelot s’est-elle laissé aller en se disant plutôt favorable à la création de salles de consommation de drogue?»

    Outre l'ancien magistrat Garraud, les signataires sont Jacques Remiller, Thierry Mariani, Sauveur Gandolfi-Scheit, Daniel Mach, Christian Vanneste, Lionnel Luca, Brigitte Barèges, Jacques Myard, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Philippe Meunier et deux élus parisiens, Jean-François Lamour et Philippe Goujon.

    L'Inserm a rendu début juillet un avis favorable, sous certaines conditions, sur ce dispositif adopté déjà par huit pays dans le monde, dont la Suisse, l'Allemagne et les Pays-Bas.

    Libération.fr - 10/08/10

  • L'arme climatique: une conspiration?

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    Installation HAARP à Gakona (Alaska)
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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     
     
    Par Andreï Arechev pour RIA Novosti (03.08.10)
    La température anormalement élevée dans le centre de la Russie a déjà engendré d’énormes pertes économiques. Un cinquième des cultures a été détruit et les prix des produits alimentaires principaux pourraient augmenter considérablement dès l’automne. Moscou est pris dans la fumée des incendies des tourbières. Les prévisions des experts sont loin d’être rassurantes : les sècheresses, les ouragans et les inondations se répéteront de plus en plus souvent et seront de plus en plus violents. Alexeï Kokorine, le directeur du programme Climat et énergie des Fonds mondiaux pour la Nature (WWF), explique que « la tendance actuelle (la sècheresse) ne s’arrêtera pas, elle n’est pas le fruit du hasard... »

    Que l’employé d’une organisation internationale influente qui travaille dans différentes régions du monde sous la couverture des programmes écologiques soit si bien informé est très significatif. Et cela ne se réduit pas au fameux « réchauffement de la terre » qui fait l’objet d’intenses débats scientifiques et autres. La théorie du « réchauffement de la planète » en tant que cycle naturel nécessite, tout au moins, des preuves alors que la canicule actuelle, observée, d’ailleurs, exclusivement sur le territoire de la Russie et de ses territoires limitrophes, pourrait sous-entendre plus que des explications scientifiques naturelles.

    Le problème de régulation de la météo, comme forme de régulation sociale, a été abordé dès les années 1970 par Zbigniew Brzezinski dans son livre Entre deux siècles. Il est clair que l’expert de la géopolitique américaine ne pouvait pas ne pas se poser la question sur la possibilité d’utiliser diverses formes d’impact climatique aussi bien sur les systèmes sociaux que géopolitiques. D’autres auteurs sérieux ont également écrit à ce sujet, bien que pour des raisons évidentes, il est peu probable que les informations concernant les découvertes dans le domaine de la création et d’essais d’une arme climatique soient divulguées un jour.

    En 2000, Michel Chossudovsky, professeur d’économie à l’université d’Ottawa, a écrit sur la possibilité d’un changement partiel du climat comme résultant de l’utilisation d’une nouvelle génération « d’armement non létal ». Les Américains travaillent sur la capacité de contrôler le climat dans diverses régions du monde, cette technologie est développée dans le cadre du High-frequency Active Aural Research Program (HAARP), capable de provoquer des phénomènes tels que des sècheresses, des ouragans, des tremblements de terre et des inondations. Du point de vue militaire, le HAARP est une arme de destruction massive, un instrument d’expansion qui permet de déstabiliser sélectivement les systèmes écologiques et agricoles des pays et des régions ciblés.
    La base technique connue du programme est un système d’émetteurs électromagnétiques destiné à l’étude des processus dans l’ionosphère et composé de 360 émetteurs radio et de 180 antennes d’une hauteur de 22 mètres. En émettant dans le ciel 3 600 kilowatts la station est devenue l’installation la plus puissante au monde pouvant agir sur l’ionosphère. Le programme, lancé en 1990, est financé par la direction des Recherches maritimes et par le laboratoire de Recherche de l’armée de l’air américaine avec la participation des plus grandes universités.

    Tout cela donne matière aux rumeurs et aux hypothèses. On pourrait toujours continuer à rire de Hugo Chavez qui a expliqué le tremblement de terre dévastateur en Haïti (http://fondsk.ru/article.php?id=2755) par la mise en application de HAARP, mais des hypothèses similaires ont été formulées après le tremblement de terre dans la province chinoise de Sichuan en 2008. De plus, une série de faits montre que le programme américain qui a pour objet le changement climatique dans des pays et des régions particuliers porte un caractère systématique qui touche maintenant le milieu spatial.

    Ainsi, par exemple, le 22 avril 2010, le drone américain X-37B a été lancé sur l’orbite de la Terre et pourrait, selon certaines sources, transporter à son bord de nouveaux modèles d’armement laser. Selon le New York Times, les représentants du Pentagone nient fermement toute relation entre l’appareil et un armement offensif quelconque mais admettent qu’il a pour but d’assister des opérations militaires terrestres et de remplir diverses missions auxiliaires. Le X-37B a été construit il y a 11 ans déjà en vertu d’un programme de la NASA, et en 2006 ce programme a été transmis à l’armée de l’air américaine sous le cachet du secret défense en ce qui concerne sa destination et son budget.

    Les exigences de soulever le voile du secret défense sur les expérimentations menées en Alaska n’ont jamais cessé d’être exprimées aux États-Unis et dans d’autres pays. En Russie les exigences similaires n’ont jamais été exprimées de façon bruyante. Néanmoins, il semblerait que les changements climatiques au service des intérêts politiques soient loin d’être un mythe et prochainement la Russie, ainsi que le reste du monde, devrait faire face à un nouveau type de menace. Les développements dans le domaine d’armement climatique semblent atteindre la « capacité de rendement prévue», en engendrant les sècheresses, en détruisant les récoltes et en provoquant sur le territoire de la « cible » toute une série de phénomènes anormaux.

    (Ce texte n’engage que la responsabilité de l’auteur)

  • Flottille: Israël menace de boycotter la commission d'enquête de l'ONU

    Israël dispose d'un représentant au sein du groupe de quatre experts de l'ONU qui devait entamer ses travaux mardi à New York. Mais une polémique a éclaté avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon concernant les prérogatives des experts.

    "Le Premier ministre (Benjamin Netanyahu) a clairement fait savoir qu'Israël ne coopérera pas et ne participera pas à une commission qui demanderait à interroger des soldats", a prévenu Nir Hefetz, son porte-parole.

    "Avant qu'Israël annonce sa participation à cette commission, nous nous sommes assurés lors de négociations intensives en coulisses que le mandat de cette commission soit équitable, responsable et ne porte pas atteinte aux intérêts vitaux et de sécurité d'Israël", a-t-il ajouté.

    M. Ban avait démenti lundi l'existence d'un accord excluant que les experts interrogent des militaires israéliens.

    M. Netanyahu avait dû accepter, début août, sous la pression internationale et pour tenter de surmonter une crise avec la Turquie, la formation par l'ONU de ce panel.

    Neuf Turcs avaient été tués dans des heurts avec les commandos israéliens lors de l'abordage d'un ferry turc le 31 mai, alors que le navire tentait de forcer le blocus israélien autour de la bande de Gaza contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas.

    Parallèlement, le ministre israélien de la Défense Guerre Ehud Barak a justifié mardi l'assaut, comme l'avait fait la veille M. Netanyahu, devant une commission d'enquête israélienne présidée par le juge à la retraite de la Cour Suprême, Yaakov Tirkel.

    Il a affirmé que la flottille "constituait une provocation planifiée". Selon lui, de hauts responsables israéliens soupçonnaient les organisateurs de la flottille, plus d'un mois avant les faits, de "se préparer à un conflit armé pour embarrasser Israël".

    Il a dit avoir envisagé, avec d'autres responsables, la possibilité que les militants attaquent les soldats israéliens quand ils débarqueraient sur le bateau.

    "Nous regrettons toute perte en vies humaines, mais le bilan aurait été encore plus lourd si nous avions agi différemment", a-t-il dit.

    "La Turquie reste un Etat très important au Proche-Orient. Nous devons trouver un moyen (...) de réparer la détérioration des relations", a-t-il ajouté.

    Il a cependant souligné que le blocus maritime autour de Gaza était "absolument essentiel pour empêcher Gaza de se transformer en un énorme arsenal" d'armes.

    Lundi, M. Netanyahu avait affirmé qu'Israël avait agi conformément au "droit international". Il avait aussi critiqué Ankara pour ne pas avoir tenté de stopper l'expédition.

    "La situation est très claire: Israël a tué des civils dans les eaux internationales. Israël doit avant tout assumer sa responsabilité" dans cette affaire, a répliqué mardi le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu.

    Le mandat de la commission israélienne, composée de cinq membres israéliens et de deux observateurs internationaux, est limité. Elle doit examiner notamment les aspects juridiques de l'assaut au regard du droit international puis soumettre ses conclusions, ainsi que celles d'une commission militaire israélienne, au groupe d'experts de l'ONU.

    Le chef d'état major, le général Gaby Ashkenazi, doit être entendu mercredi.

    AFP. 10/08/10

  • Discriminations: la politique de la France passée au crible par l'ONU

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    (Cliquez sur la photo)

    Le Comité de l'ONU chargé de suivre l'application de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, qui examine périodiquement la situation dans chaque pays membre, a déjà diffusé la série de questions qu'il s'apprête à poser à Paris après la présentation du rapport français.

    Elles portent notamment sur "le grand débat sur l'identité nationale" ouvert par le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et et du Développement solidaire, sur la politique d'immigration, ainsi que "sur la discrimination à l'égard des Roms", des sujets qui agitent le monde politique français depuis quelques mois.

    La France tentera "d'apporter des réponses, de montrer que des lois ont été votées" et surtout qu'"elle a une approche différente des minorités qu'aux Etats-Unis ou en Inde, du fait du principe de l'égalité de tous devant la loi" que représente la laïcité, a expliqué à l'AFP une source diplomatique.

    Ces justifications sont loin de satisfaire des ONG qui s'attendent à des débats animés devant le comité onusien.

    "On assiste en France à une régression" concernant le droit des minorités qui va "vers une rupture de l'égalité de traitement", a dénoncé la responsable juridique de la Ligue des droits de l'homme Isabelle Denise, interrogée par l'AFP.

    Sur les Roms et les gens du voyage, "il y a un amalgame entre les deux qui a des conséquences sur des déclarations tonitruantes", souligne-t-elle en rappelant que les gens du voyage représentent un "mode de vie" et non une identité. De leur côté, insiste-t-elle, les Roms sont en majorité des Roumains qui font partie de l'Union européenne, régie par le principe de libre circulation.

    Ces personnes font l'objet d'une "stigmatisation" destinée à "faire peur", s'inquiète Mme Denise.

    Déjà en 2005, lors du dernier examen du comité sur la France, Paris avait été cloué au pilori sur le sort des Roms. Mais, selon la Ligue des droits de l'homme, les recommandations faites alors n'ont pas été suivies.

    Ces sujets sont brûlants en France depuis un discours prononcé le 30 juillet à Grenoble (sud-est) par le président Nicolas Sarkozy qui a lancé une "véritable guerre nationale" contre la criminalité en liant immigration et insécurité.

    AFP. 10/08/10

  • Russie: Poutine sur le front des incendies

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     

    Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, fidèle à son image d'homme d'action, a été filmé à la place du commandant de bord dans un bombardier d'eau, procédant aux largages qui ont permis d'éteindre deux incendies près de Riazan (200 km au sud-est de Moscou).

    Après quelques "instructions éclair", il "a dirigé aussi bien la prise d'eau que le largage sur les forêts en feu", s'est extasié l'agence Ria Novosti.

    Les incendies continuaient par contre aux environs d'installations stratégiques, dont le centre nucléaire de Sarov (500 km à l'est de Moscou) où sont fabriquées des armes atomiques, a annoncé mardi une cellule ce coordination régionale. Deux militaires y sont morts en luttant contre le feu.

    Près de 500 hommes étaient mobilisés pour préserver un autre centre d'armement nucléaire à Snejinsk, dans l'Oural (1.500 km à l'est de Moscou), selon le ministère des Situations d'urgence.

    Les autorités avaient aussi révélé lundi avoir décrété l'état d'urgence autour du centre de retraitement et de stockage de déchets nucléaires de Maïak, dans la même région.

    Après près de deux semaines d'incendies qui ont fait 54 morts et détruit notamment deux bases militaires près de Moscou, les feux s'étendaient toujours sur une surface de 175.000 hectares à travers le pays. Le ministère des Situations d'urgence a néanmoins fait état d'une réduction du nombre de feux.

    "Nous continuons d'observer une tendance positive", a déclaré Vladimir Stepanov, haut responsable au ministère, précisant que les feux des tourbières à l'origine de la fumée nocive qui enveloppe la capitale russe depuis plusieurs jours ont aussi diminué.

    La qualité de l'air s'est améliorée à Moscou, le taux de monoxyde de carbone étant 1,4 fois supérieur au seuil d'alerte, contre 2,2 fois la veille.

    Les autorités n'ont par contre toujours pas fourni de bilan global de la canicule frappant la Russie depuis six semaines, alors qu'un responsable de la mairie de Moscou a reconnu lundi que la mortalité avait doublé dans la capitale.

    La mortalité aurait également augmenté de 25% dans la région de Moscou dans les trois dernières semaines.

    De son côté, le président Dmitri Medvedev a rejeté lundi les critiques sur la mauvaise préparation du pouvoir face à l'ampleur d'une catastrophe pourtant prévisible au regard de la sécheresse et de la chaleur.

    "Il est plus facile de maîtriser les feux au Luxembourg qu'en Russie", a-t-il dit.

    Il a cependant critiqué l'action de certains fonctionnaires, ce qui a conduit au limogeage mardi du chef du département des forêts de Moscou et sa région, ce dernier n'ayant pas interrompu ses vacances malgré les incendies.

    Les regards se sont aussi tournés vers le maire de Moscou, Iouri Loujkov, tout bronzé, qui n'est rentré de congés que dimanche et a aussitôt été convoqué par Vladimir Poutine.

    "C'est bien que Iouri Mikhaïlovitch (Loujkov) soit rentré, mais c'est dommage qu'il ne l'ait pas fait plus tôt", a relevé une source du Kremlin citée par les agences russes.

    Enfin, des analystes ont dressé un premier bilan économique de la catastrophe, notant que les incendies vont coûter à la Russie au moins 15 milliards de dollars, soit 1% du PIB, alors que le pays se relevait à peine de la crise.

    AFP. 10/08/10

  • Fauteuils "relax" toxiques vendus par Conforama: affaire classée sans suite

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    Les sachets anti-moisissure ont provoqué chez des centaines d'acheteurs de graves allergies
     
     
     
    L'enquête préliminaire ouverte en 2009 à la suite de plaintes de nombreuses victimes ayant acheté des fauteuils provoquant de graves réactions allergiques a été classée sans suite en juin, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire
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    Plusieurs plaintes collectives et de particuliers ayant acheté des fauteuils chez Conforama avaient déposé plainte dans toute la France début 2009. Ces plaintes avaient été centralisées au pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris qui avait ouvert une enquête.

    Au total, plus d'une centaine de victimes ont déposé plainte, selon cette source.
    Cette enquête "a été classée sans suite en juin en raison de l'absence d'infraction: le produit incriminé n'était pas interdit à l'époque", a-t-elle fait valoir.

    Les fauteuils fabriqués en Chine et distribués par Conforama avaient fait l'objet d'un traitement anti-moisissure soupçonné d'être à l'origine des allergies, forçant le groupe de distribution à les retirer de la vente en juin 2008.

    Ce traitement anti-moisissure, le DMFu (diméthylfumarate) n'a été interdit dans l'Union européenne qu'à partir de décembre 2008. Il était notamment utilisé par des industriels pour empêcher le développement de champignons dans les chaussures, les fauteuils ou les canapés.

    Les victimes de ces fauteuils allergènes ont souffert de brûlures, eczéma, douleurs musculaires, perte de cheveux, problèmes respiratoires ou encore démangeaisons, a expliqué Claudette Lemoine, présidente de l'association Rouannez-Anna représentant selon elle 525 victimes.

    "On ne compte pas en rester là", a-t-elle affirmé, regrettant que "le ministère de la Santé reste stoïque". "Il y a des victimes qui souffrent de plus en plus, certaines développant même des cancers", a-t-elle soutenu.
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    Le Figaro - 10/08/10

  • Grenoble: cinq gardés à vue sur six relâchés après une deuxième opération de police

    Cinq des six personnes interpellées et placées en garde à vue ce matin lors d'une opération de police dans le quartier populaire de la Villeneuve à Grenoble ont été relâchées, a-t-on appris de source judiciaire.

    "En l'absence d'éléments matériels et face à leur dénégation, cinq d'entre eux ont été libérés faute de charges suffisantes", a expliqué Jean Philippe, procureur de la République, en précisant cependant que l'enquête se "poursuivait".

    La garde à vue d'une seule personne, soupçonnée d'avoir incendié des véhicules lors des nuits de violences dans le quartier de la Villeneuve, a été prolongée.

    Les six hommes, âgés de 19 à 21 ans et dont les identités n'ont pas été révélées, ont été interpellés ce matin et placés en garde en vue à l'hôtel de police de Grenoble dans le cadre d'une enquête préliminaire pour violences envers des fonctionnaires de police et dégradations par incendie.

    Le Figaro - 10/08/10

  • Marine Le Pen demande la remise en liberté du septuagénaire de Nissan-lez-Ensérune

    Communiqué de presse de Marine Le Pen, vice-présidente exécutive du Front National :

    On apprend que le septuagénaire de Nissan-lez-Ensérune (Hérault) qui, surpris dans son sommeil à son domicile par des cambrioleuses et qui par peur a fait usage d’une arme à feu, a été mis en prison.

    Les faits sont certes dramatiques et la justice doit naturellement rechercher les fautes pénales.

    Mais l’incarcération immédiate de ce vieil homme décrit comme calme et gentil dans tout son village, apparait totalement abusive lorsqu’on sait que, dans la France de Nicolas Sarkozy, les multirécidivistes, violeurs ou criminels professionnels, sont systématiquement laissés en liberté quelques minutes après leurs forfaits. Comment ne pas s’interroger sur l’extrême sévérité à l’égard de ce retraité qui ne demandait rien à personne et qui a davantage le profil d’un honnête citoyen pris dans un engrenage dramatique que d’un délinquant notoire.

    Cette incarcération est d’autant plus injuste que ces gestes d’autodéfense, aussi regrettables soient-ils, ne sont que le signe du sentiment d’extrême abandon des honnêtes gens face à l’exaspérante inertie des pouvoirs publics qui garantit aux délinquants une insupportable impunité.

    Marine Le Pen, vice-présidente du Front national, demande la remise en liberté du septuagénaire de Nissan-lez-Ensérune. Se faisant l’interprète de la majorité silencieuse qui en a assez de subir, elle appelle le gouvernement à prendre conscience de l’exaspération croissante de nos concitoyens lassés de vivre chez eux ou dans la rue dans la peur et d’être livrés, sans rien avoir droit de dire, à la loi des voyous de toutes sortes.

    Il est plus que temps de sortir de la logique de communication pour entrer dans la voie plus courageuse et plus difficile de l’action.

    NPI - 10/08/10

  • Visite de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch au Japon

    Le vice-président du Front national (FN) Bruno Gollnisch a ironisé aujourd'hui sur les "bons" et les "mauvais" criminels de guerre, en annonçant à la presse un déplacement au Japon, avec Jean-Marie Le Pen, où est prévue une visite au sanctuaire controversé de Yakusuni.

    Ce sanctuaire honore les esprits de 2,5 millions de soldats tombés pour le Japon, mais aussi de 14 criminels de guerre condamnés à mort par les Alliés après la Seconde guerre mondiale.

    Interrogé sur cette initiative, Bruno Gollnisch a répondu qu'"il y a les bons criminels de guerre, ce sont les vainqueurs, dont l'ambassadeur américain qui était récemment l'hôte de marque des cérémonies de la bombe d'Hiroshima. Ca, c'est les bons". "Et puis il y a les mauvais criminels de guerre, ce sont les vaincus. Moi je dois dire que 65 ans après la guerre, je ne participe pas de cette rhétorique, elle ne m'intéresse pas", a ajouté le député européen, en charge des affaires internationales au FN et candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen face à sa fille, Marine Le Pen.

    "Nous n'allons pas du tout faire l'apologie de la politique impérialiste qui a été celle du Japon il y a 70 ans. Nous rendons hommage au courage malheureux de soldats, fussent-ils dans le camp adverse", a-t-il expliqué, en précisant qu'une visite était aussi prévue au sanctuaire dédié à l'empereur Meiji.

    Le président du FN Jean-Marie Le Pen ne participait pas à cette conférence de presse, qui s'est tenue au bureau d'information du Parlement européen à Paris, mais il doit accompagner M. Gollnisch du 12 au 18 août au Japon, avec des représentants d'autres partis européens d'extrême droite, dont le Jöbbik (Hongrie), le FPÖ (Autriche), le British National Party (Grande-Bretagne) et le Vlaams Belang (Belgique).

    La délégation sera accueillie par le mouvement d'extrême droite japonais Issuikai. Plusieurs réunions sont prévues, notamment sur la situation de chaque mouvement dans son pays, les techniques de "diabolisation" de leurs adversaires et une "meilleure compréhension commune entre les défenseurs des identités nationales", a expliqué Bruno Gollnisch.

    La visite au sanctuaire de Yasukuni est prévue le 14 août. Marine Le Pen, qui a récemment reçu un soutien sans ambiguïté de son père pour prendre la présidence du FN en janvier 2011, ne participera pas à ce voyage.

    Le Figaro - 09/08/10