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Blog - Page 1550

  • VIDEO Jean-Marie Le Pen visite le sanctuaire de Yasukuni au Japon

    http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/l-extreme-droite-europeenne-reunie-au-japon-1249793

    AFP. 14.08.10

  • N.O.M. et islamisation - Obama défend le droit de construire une mosquée près de Ground Zero

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/obama-soutient-la-mosquee-de-ground-zero-1249986

    "En tant que citoyen, en tant que président, je crois que les musulmans ont le même droit de pratiquer leur religion que quiconque dans ce pays. Cela comprend le droit de construire un lieu de culte et un centre communautaire dans une propriété privée dans le sud de Manhattan", a affirmé M. Obama à l'occasion d'un repas de rupture du jeûne de ramadan à la Maison Blanche.

    "Nous sommes aux Etats-Unis, et notre engagement en faveur de la liberté de religion doit être inaltérable. Le principe, selon lequel les gens de toutes les croyances sont les bienvenues dans ce pays et ne seront pas traités différemment par leur gouvernement, est essentiel à ce que nous sommes", a ajouté le président, en citant le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis qui garantit la liberté de culte.

    M. Obama prend ainsi spectaculairement position dans une affaire qui provoque une polémique de grande ampleur depuis que le conseil municipal de New York a approuvé en mai la construction de cette mosquée.

    Ses déclarations interviennent aussi alors que des associations de musulmans américains se disent inquiètes d'un "climat d'islamophobie exacerbé" dans le pays à l'approche du 11 septembre, qui coïncide cette année avec la fin du ramadan, calculé sur le calendrier lunaire.

    Les partisans du projet de New York soutiennent que la "Maison Cordoba" aidera à surmonter les stéréotypes dont continue à souffrir la communauté musulmane de la ville depuis les attaques contre les gratte-ciel du World Trade Center, qui avaient fait quelque 3.000 morts.

    Les opposants assurent quant à eux que construire une mosquée si près de Ground Zero est une insulte à la mémoire des victimes, et vendredi, M. Obama a reconnu la sensibilité de la question, soulignant que "les attentats du 11-Septembre ont été un événement profondément traumatisant pour notre pays".

    "La douleur et la souffrance de ceux qui ont perdu leurs proches est inimaginable. Donc je comprends l'émotion que provoque ce dossier. Ground Zero est sans nul doute une terre sacrée", a-t-il dit.

    "Nous ne devons jamais oublier ceux qui sont morts si tragiquement le 11-Septembre, et nous ne devrons jamais cesser d'honorer la mémoire de ceux qui ont réagi face à cette attaque, des pompiers qui se sont précipités à l'assaut d'escaliers remplis de fumée à nos soldats déployés aujourd'hui en Afghanistan", a encore dit M. Obama.

    "Et rappelons-nous toujours contre qui nous nous battons et pourquoi nous nous battons. Nos ennemis ne respectent pas la liberté de religion. La cause d'Al-Qaïda n'est pas l'islam, c'est une déformation caricaturale de l'islam", a encore expliqué le président de confession chrétienne, né d'une mère américaine et d'un père kényan musulman.

    "Ce ne sont pas des dirigeants religieux: ce sont des terroristes qui tuent des hommes, des femmes et des enfants innocents. Al-Qaïda a tué plus de musulmans que de gens pratiquant toute autre religion", a-t-il plaidé.

    Le président s'exprimait lors d'un iftar, repas de rupture du jeûne observé par les musulmans en ce mois de ramadan, dans la salle de dîner d'apparat de la Maison Blanche. C'est la deuxième année de suite que M. Obama participe à cet événement, instauré sous son prédécesseur George W. Bush.

    Parmi les invités figuraient un élu musulman au Congrès, des représentants d'organisations islamiques, des soldats de confession musulmane et une trentaine de membres du corps diplomatique.

    AFP - 14/08/10

  • Carte postale

    Sartkozy pas rasé suant.jpg
    French President Nicolas Sarkozy in the French Riviera
     
    Mail Online - 11th August 2010
    Le Post- 12/08/10

  • L'Iran active sa première centrale nucléaire

    Le démarrage de Bouchehr, grâce au combustible russe, inquiète les États-Unis, qui le jugent «prématuré». 

    Moscou a tenu sa promesse. La Russie mettra en route la première centrale nucléaire d'Iran le 21 août, ont annoncé vendredi la Russie et l'Iran. La nouvelle, bien que prévisible, ne fait pas plaisir à Washington. Quand le premier ministre Vladimir Poutine avait indiqué, en mars, que Bouchehr fonctionnerait dès cet été, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, avait jugé la date «prématurée». La centrale est destinée à produire de l'électricité avec du combustible fourni par la Russie, mais les États-Unis souhaitent ne rien céder à Téhéran avant que l'Iran, soumis à de lourdes sanctions par le Conseil de sécurité de l'ONU, ne mette fin à toute autre activité nucléaire.

    La décision russe divise le «groupe de Vienne» formé de la Russie, des États-Unis et de la France. La Russie, bien que préoccupée par la construction d'une bombe iranienne, a toujours soutenu que la centrale de Bouchehr n'avait rien à voir avec un éventuel projet militaire. La France soutient la décision irano-russe, tout en insistant sur l'autre partie du programme nucléaire iranien. Le démarrage de la centrale est «une raison supplémentaire» pour que Téhéran «suspende ses activités nucléaires sensibles» , a commenté vendredi Paris. Pour le porte-parole du Quai d'Orsay, qui rappelle que Bouchehr est autorisée par l'ONU, «l'Iran ne peut y utiliser de combustible autre que le combustible russe. L'enrichissement d'uranium par l'Iran ne peut donc avoir pour justification de contribuer au fonctionnement de la centrale de Bouchehr».

    Le projet est ancien. Commencé avant la révolution islamique de 1979 par le groupe allemand Siemens, puis abandonné, le chantier avait été repris en 1994 par la Russie. Les responsables russes ont souligné que le développement de Bouchehr se faisait sous le contrôle de la Russie et de l'AIEA. Selon le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, l'Iran a invité les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à assister à l'opération de lancement. «Le combustible, déjà livré par la Russie, est sous scellés et les inspecteurs de l'AIEA doivent être présents pour les enlever», a ajouté M. Salehi. D'après l'accord avec la Russie, l'Iran aura l'obligation de remettre plus tard à Moscou les barres de combustible usagées.

    L'agence russe du nucléaire a rappelé vendredi que la mise en route prendrait du temps : «Après trois à quatre mois, le bloc énergétique sera à sa puissance minimale de 1 %», a précisé un porte-parole, et il faudra «six à sept mois pour atteindre la puissance maximale de la centrale».

    Le Figaro - 13/08/10

  • Y a-t-il lieu de maintenir René Galinier en détention?

    Contacté par Le Post, l'avocat du septuagénaire, Me Josy-Jean Bousquet, nous répond:

    Pourquoi selon vous la mise en détention de René Galinier n'est pas justifiée?
    "Il n'y a pas lieu de le maintenir en détention. On place quelqu'un en détention pour deux raisons: pour préserver l'ordre public et quand il y a des risques de récidive. Or, dans le cas de mon client, il n' y a pas de trouble de l'ordre public, au contraire il reçoit le soutien de toute sa commune. Quant au souci de récidive, il a intégré la gravité des faits et ne risque pas de récidiver. Par ailleurs, en l'état des faits commis, il n'y a aucune raison pour qu'il ne soit pas libéré."

    Justement, que s'est-il passé durant le cambriolage?
    "René Galinier faisait sa sieste dans le noir, quand soudain il a entendu du bruit dans sa maison. Il appelle alors les pompiers au lieu d'appeler la police. Pris de panique, il part chercher son fusil et des munitions. Il aurait voulu rappeler la police, mais pris de panique il a tiré. La pièce où se trouvaient les deux cambrioleuses était sombre. Il a tiré à 2,3 mètres vers le bas, sans savoir que les jeunes filles étaient accroupies en train de fouiller."

    En quoi on peut parler de cas de légitime défense?
    "Pour qu'il y ait légitime défense, il faut d'abord être menacé, faire l'objet d'une injustice et répondre de manière proportionnelle aux menaces encourues. Donc pour les deux premiers points nous sommes bien dans un cas de légitime défense. Là où ça coince, c'est sur le troisième point, la réplique a été plus forte que la menace. Mais il faut prendre en compte l'état d'esprit de l'individu. Il a été pris de panique et a agi de manière irrationnelle. Il se sentait très menacé, pour lui c'était son seul moyen de défense. Si un jeune homme baraqué avait été cambriolé, le fusil aurait été inapproprié. Mais là on parle d'une personne âgée, de petite taille et malade. En ce sens, j'estime qu'il peut y avoir légitime défense."

    Dans quel état d'esprit se trouve René Galinier?
    "Il est effondré. A froid, il réalise que son geste était démesuré. Il est accusé de tentative d'homicide mais m'explique que s'il avait vraiment voulu tuer ces jeunes filles il n'aurait pas tiré vers le bas."

    Le Post - 13/08/10 

  • Discriminations raciales: l'ONU éreinte la France

    Après la presse internationale, c'est au tour des Nations unies de critiquer la France et sa politique envers les étrangers. Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale (Cerd) de l'ONU, réuni mercredi et jeudi à Genève, a dénoncé les récentes propositions de Nicolas Sarkozy concernant les Roms et la déchéance de nationalité de certains criminels, lors d'un discours à Grenoble, fin juillet.

    Selon le compte-rendu de la réunion du Cerd, ses déclarations sur les Roms et l'annonce du démantèlement de plusieurs camps sont particulièrement montrées du doigt par les 18 experts chargés d'examiner le rapport de la délégation française sur les mesures prises par Paris pour lutter contre les discriminations raciales, depuis son dernier examen en 2005.

    L'ONU dénonce ainsi l'amalgame entre Roms et gens du voyage : le nombre de ces derniers est estimé à 400 000 personnes, dont 95% de nationalité française. L'expert algérien Nourredine Amir s'indigne notamment de l'annonce du renvoi de Roms, originaires de Bulgarie ou de Roumanie : «Comment comprendre que les Roms puissent être extradés comme s'ils n'appartenaient pas à l'Union européenne ?» «Je ne savais pas que dans un même pays on pouvait faire la différence entre un citoyen européen de première et de deuxième catégorie», insiste-t-il, alors que Brice Hortefeux a annoncé que depuis deux semaines, 40 camps illégaux ont déjà été démantelés.

     

    La déchéance de nationalité au pilori

     

    Les experts s'indignent aussi des déclarations de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux sur la possibilité de déchoir de sa nationalité un citoyen naturalisé si ce dernier est condamné pour le meurtre d'un policier, pour polygamie ou excision. Gun Kut, expert turc, déclare ne pas comprendre «ce qu'est un Français d'origine étrangère : je me demande si cela est compatible avec la constitution».

    Pointant du doigt la montée du racisme en France, le rapporteur de la session, l'Américain Pierre-Richard Prosper, rappelle à la France son rôle moteur dans la défense de la liberté et des droits de l'homme, soulignant qu'il y avait aujourd'hui une contradiction avec l'image du pays à travers le monde et la réalité. «Il y a un manque de volonté politique pour changer tout cela», ajoute-t-il. Par ailleurs, l'expert togolais Ewomsan Kokou constate ainsi que la France est confrontée à une «recrudescence notable du racisme et de la xénophobie», malgré de nombreux instruments légaux.

    Pierre Lellouche a répondu à ces critiques et a déclaré que la France était un «Etat de droit rigoureusement respectueux des droits de l'homme» qui s'attache à «garantir les libertés publiques» et préserver le droit à la sécurité, «premier des droits de l'homme», selon le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes. Le Quai d'Orsay a également affirmé que la France «veillera dans ce domaine, comme elle le fait en toutes circonstances, à respecter les principes des droits de l'homme».

    Le Cerd conclura sa session le 27 août par une série de recommandations sans caractère contraignant. Les experts pourraient demander à la France d'apporter des améliorations sur certains points et de venir leur en rendre compte dans un délai défini.

    Le Figaro - 13/08/10

  • Woerth épinglé: légion d'honneur au comptable ayant certifié sa campagne municipale

    Woerth.jpg

    Contacté par l'AFP, l'entourage du ministre a répondu qu'il "ne souhaite pas apporter de commentaire à une énième provocation sans fondement, utilisant toujours les ressorts de la calomnie".

    Le 13 juillet 2008, Bernard Godet, un expert-comptable qui avait certifié deux mois plus tôt les comptes de campagne municipale d'Eric Woerth à Chantilly (Oise), dont ce dernier est maire, a été nommé officier de la Légion d'honneur sur le contingent de M. Woerth, alors ministre du budget, selon Mediapart.

    "M. Godet Bernard, expert-comptable, commissaire aux comptes, directeur d'un cabinet d'expertise comptable, 35 ans d'activités professionnelles et de services militaires" a été nommé au grade de chevalier de la Légion d'honneur, en vertu d'un décret du 11 juillet 2008 publié au Journal Officiel du 13 juillet et consulté vendredi par l'AFP.

    "Plus gênant", selon Mediapart, le même comptable a l'année suivante certifié les comptes 2008 du micro-parti local du ministre, l'"Association de soutien à l'action d'Eric Woerth". "Avait-il l'absolue liberté de dénoncer d'éventuelles tricheries?", interroge le site d'information.

    La Légion d'honneur accordée au comptable "exhale le conflit d'intérêts", considère Mediapart, en invoquant notamment le code de déontologie des commissaires aux comptes, selon lequel ces derniers doivent "éviter de se placer dans une situation qui compromettrait leur indépendance à l'égard de la personne ou de l'entité dont il est appelé à certifier les comptes".

    M. Woerth a déjà été mis en cause pour avoir remis en 2008 la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, alors que ce dernier était l'employeur de son épouse.

    Cet épisode est l'un des volets de l'enquête sur les soupçons de conflit d'intérêts entre le ministre, qui était aussi à l'époque trésorier de l'UMP, et la milliardaire, une affaire révélée par le site Mediapart à partir d'écoutes clandestines au domicile de Mme Bettencourt.

    AFP. 13/08/10

     

  • Pluies et arc-en-ciel à Moscou

    Pluies sur Moscou et arc-en-ciel.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    La capitale russe, souffrant d'une canicule sans précédent depuis six semaines, a bénéficié de fortes pluies dans la nuit de jeudi à vendredi mais la température a tout de même atteint 30°C dans la journée.

    Grâce au vent, Moscou était de nouveau épargnée par les fumées nocives des feux de tourbières qui ont empoisonné l'air de la ville pendant plusieurs jours. Une odeur de brûlé étant cependant parfois perceptible.

    AFP. 13/08/10 

  • Corbeil-Essonnes, quartier des Tarterêts: 5 policiers attaqués et blessés

    Quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes.jpg
    Quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne)
     

    Vers 22H00, une patrouille de police a voulu contrôler un homme. Celui-ci a alors sorti un marteau, et frappé les agents.

    Il a ensuite appelé en renfort plusieurs personnes, qui ont lancé des pavés sur les policiers.

    Le pronostic vital des cinq policiers blessés n'était pas engagé. Ils ont été transporté à l'hôpital.

    L'auteur des coups de marteau et les lanceurs de pavés ont pris la fuite.

    AFP. 12/08/10 - 23h45

  • Meurtre d'une jeune buraliste à l'arme blanche: aucune piste privilégiée

    Aucune piste n'est privilégiée, 48 heures après la découverte du corps d'une jeune buraliste, âgée de 21 ans, tuée mardi à Montpellier de huit coups portés avec une arme blanche. Le médecin appelé en urgence sur les lieux parle « d'un acte barbare ». Il poursuit en révélant que le commerce avait déjà été le lieu de quelques problèmes récemment : « Sur ce tabac-journaux, il y avait déjà eu trois ou quatre agressions. Je lui avais demandé si elle n'avait pas peur. Elle m'avait dit que non, elle faisait son métier en toute conscience. Elle n'avait pas installé de système de surveillance, de caméra. Mais deux femmes seules, c'est peut-être un peu facile...»

    La jeune fille travaillait donc dans le tabac-presse tenu habituellement par sa mère. Selon nos informations, une étiquette adhésive, provenant d'un rouleau d'étiquettes commerciales, avait été collée sur sa bouche.Les enquêteurs s'intéressent de près à ce ruban adhésif orange type « chronopost ». Un nom y serait inscrit.
    On en sait pas plus à ce stade de l'enquête. Les policiers s'intéressent aussi à 4 paquets de cigarettes abandonnés près de la caisse du bureau de tabac. Sur les 4 paquets, un ticket de loto. Pour la police scientifique, il s'agit de voir si l'auteur des faits y aurait laissé ses empreintes. Enfin, les hommes du SRPJ sont toujours à la recherche également de l'arme, une arme blanche, un couteau à priori qui a permis à l'auteur des faits de ne laisser aucune chance à sa victime...
    RMC - 12/08/10
     
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    Selon le procureur de la République adjoint de Montpellier, Georges Gutierrez, les faits se sont déroulés mardi entre 09H00 et 10H00.

    La mère et la fille avaient ouvert ensemble le magasin qui se trouve dans un petit centre commercial, dans un quartier tranquille et résidentiel du nord de Montpellier, à proximité des hôpitaux et des universités.

    Vers 09H00, la mère a quitté sa fille et c'est une heure plus tard que les services de police ont été appelés pour le meurtre de la jeune femme, dont le corps a été découvert, gisant dans l'arrière boutique, par un client, a précisé M. Gutierrez lors d'un point-presse.

    Ce client "ne voyait personne dans le magasin et a passé la tête dans l'arrière-boutique", a-t-il souligné. La victime y gisait allongée sur le dos, touchée par "huit coups portés par un objet tranchant", dont cinq pénétrants, au niveau du thorax, a précisé le procureur-adjoint.

    Une étiquette adhésive, provenant d'un rouleau d'étiquettes commerciales, avait été collée sur sa bouche. Un élément qui reste sans explication pour le moment, selon M. Gutierrez.

    "Les faits montrent que l'auteur du crime s'est acharné sur la pauvre femme", a-t-il commenté.

    L'arrière-boutique du magasin ne présentait aucune trace de lutte. "Visiblement", la victime "n'a pas eu le temps de se défendre", avait-il souligné dans la matinée. La jeune femme, a-t-il ajouté, "est décédée très très vite" avant l'arrivée des secours.

    Le commerce ne présentait pas non plus "de trace de désordre". Mais aucun billet de banque n'a été retrouvé dans la caisse alors que, selon les premiers éléments de l'enquête, confiée au SRPJ de Montpellier, une quarantaine de clients avait défilé dans le magasin depuis son ouverture.

    "Aucun autre objet n'a été volé, apparemment", a ajouté M. Gutierrez.

    Sur place, le SRPJ et les spécialistes de l'identification se sont attachés depuis mardi à retrouver des indices ou des empreintes.

    Au lendemain du crime, les enquêteurs ne privilégiaient aucune piste. Ce meurtre peut être celui "d'un déséquilibré, d'un voleur, ou d'une relation. On n'a aucun élément qui permet d'aller dans un sens ou dans un autre", a déclaré M. Gutierrez.

    La jeune femme venait depuis quelques semaines aider sa mère car cette dernière semblait vouloir se retirer et lui confier la gérance du magasin.

    Si le quartier est présenté par le procureur comme un "quartier tranquille, un endroit qui n'est pas criminogène", le tabac-presse avait toutefois été la cible d'un vol avec arme fin 2009.

    Ses auteurs avaient été interpellés en janvier dernier et écroués en février. Ils sont toujours incarcérés à ce jour, a noté le procureur, qui ne disposait pas d'éléments sur d'autres possibles agressions.

    AFP. 11/08/10

  • Brigitte Bardot: une voix française!

    Brigitte Bardot était l'invitée ce jeudi de la matinale d'Europe 1 présentée par Aymeric Caron.

    Comme à son habitude, BB n'a pas employé la langue de bois notamment sur son combat pour la protection des animaux.

    "Sur tout ce que j'ai demandé au gouvernement, rien ne m'a été accordé!" a-t-elle dénoncé regrettant que Nicolas Sarkozy apprécie la corrida et qualifiant Roselyne Bachelot de "grosse dondon".

    "Depuis trois ans il (Nicolas Sarkozy) m'a fait des promesses qu'il n'a pas tenues! Qu'est-ce que foutent les ministres à part nous vendre des piqûres contre la grippe H1N1 qui fait chier le monde?" assène-t-elle.

    Plus polémique, l'ex-comédienne avoue "s'asseoir sur le Ramadan": "Il y a une dérogation française pour la viande casher et la viande halal qui a d'ailleurs envahi la France! 80 % des abattoirs français ne pratiquent plus l'étourdissement avant la saignée" déclarant avoir la preuve de ses propos.


    "J'ai le courage de mes opinions et je suis bien la seule dans ce putain de pays!" a encore ajouté BB.

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    Au nom de la protection des animaux, Brigitte Bardot s’est lâchée ce matin sur Europe 1. Dénonçant pêle-mêle la corrida, l’abandon des chiens, l’inaction du gouvernement sur ces sujets, l’icône glamour des 60’s s'en est pris au passage à la viande halal. À peine le journaliste avait-il prononcé le mot ramadan que BB est partie au quart de tour : « Je m’en fous, moi le ramadan, je m’assieds dessus. Ce que je trouve ridicule, c’est qu’aucun Dieu, aucune religion ne demande une torture et un sacrifice au moment de la mise à mort d’animaux pour notre survie. Je trouve ça scandaleux », s’est-elle insurgée.

     

    Brigitte Bardot a continué en affirmant que la viande halal avait « envahi la France » pour le plus grand malheur des animaux : « Vous, votre copain à côté, les gens qui nous écoutent, en mangent sans le savoir. Parce que 80 % des abattoirs français ne pratiquent plus l’étourdissement avant la saignée parce que ça va plus vite et qu’on peut en vendre partout pour les musulmans », a-t-elle clamé en assurant disposer de preuves. « Les musulmans, maintenant, ils vont dans n’importe quel restaurant, ils n’ont pas besoin de choisir un restaurant halal, ils savent que la viande qu’on va leur donner sera de la viande halal », a-t-elle poursuivi.

     

    Sa requête ? : « Que l’abattage halal au moins ne concerne que la viande pour les musulmans et qu’elle ne soit pas envahissante pour les consommateurs français. » Le consommateur non-musulman, voulait-elle sûrement dire, car être on peut être français et musulman. À son âge, tout se mélange…

    VOICI.fr. - 12/08/10

  • Perpignan, policiers roués de coups: deux jeunes condamnés à un mois de prison ferme repartent libres du tribunal!

    Deux jeunes hommes ont été condamnés jeudi à six et cinq mois de prison, dont un mois ferme chacun, pour leur implication dans des violences contre des policiers, roués de coups cette semaine après avoir été pris à partie par des dizaines d'habitants d'une cité sensible de Perpignan.

    Une jeune femme de 25 ans, jugée pour outrage et rébellion, a, elle, été condamnée à trois mois de prison avec sursis.

    Ses deux co-prévenus de 21 et 25 ans étaient jugés pour outrage et rébellion pour l'un et pour violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique pour l'autre, après cette intervention policière de routine qui a mal tourné lundi soir dans la cité Diaz.

    Mais les trois jeunes gens sont repartis libres du tribunal car aucun mandat de dépôt n'a été délivré contre eux, "dans un esprit apaisé et apaisant" selon les mots du président Jean-Luc Dooms.

    Le ministère public avait requis davantage d'emprisonnement ferme contre les trois prévenus.

    Ces derniers ont quant à eux contesté avoir frappé les trois policiers quand ceux-ci se sont retrouvés entourés par des dizaines de résidents d'un quartier difficile, dans une ville qui retient l'attention du gouvernement et a reçu samedi la visite du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

    France-Soir - 12/08/10

  • Violences urbaines: lynchage de policiers à Vincennes

    L’information a été donnée par Jean Claude Delage, secrétaire général du syndicat Alliance Police Nationale, ce matin (12 août) dans le sept-dix sur France Inter. Hier soir à Vincennes, des policiers en patrouille ont été attaqués et violemment frappés par une cinquantaine d’individus accourus en renfort. Comme d’habitude, c’est le black-out complet dans les médias. Même en cherchant sur internet ce matin, pas encore la moindre allusion à cette nouvelle agression.

    Ce qui prouve bien que le système a peur. Les journaux proches du pouvoir ne veulent pas que les Français se rendent compte de l’échec de Sarkozy en matière de sécurité. Les journalistes de gauche ont peur que ce type d’information ne renforce le vote FN. En définitive, c’est bien la même crainte qui anime les uns et les autres : la peur que les Français ouvrent les yeux, finissent par se réveiller, et se tournent massivement vers le Front National.

    C’est pourtant ce qui est en train de se produire, car il devient de plus en plus difficile à tous ces professionnels de la désinformation de cacher une vérité que chacun peut constater, et malheureusement subir.

    Cette agression montre en même temps l’inefficacité des mesures proposées par l’UMP. À chaque nouvel épisode de violence, Nicolas Sarkozy réagit en promettant une nouvelle loi (cela doit en faire une vingtaine depuis 2002 !) Mais le plus souvent, il suffirait déjà d’appliquer les lois existantes, ce qui est devenu pratiquement impossible dans certaines zones de non-droit, l’exemple de Vincennes le prouve. Et en cette période de ramadan, il ne serait pas surprenant que la Police ait reçu des consignes de « modération » pour éviter tout ce qui pourrait être ressenti comme une « provocation ».

    En cas d’attaque contre les policiers, il est question de renforcer les sanctions pénales. Ne faudrait-il pas tout simplement autoriser les policiers à se défendre en faisant usage de leurs armes ? En effet quelle crainte peuvent inspirer aux voyous des policiers qui se laissent rouer de coups sans riposter, par ordre de leur hiérarchie ?

    Une telle mesure concrète et immédiatement efficace ne demande pas le vote d’une loi, mais la simple publication d’une circulaire. Tant que cela ne sera pas fait, les voyous continueront à se sentir les plus forts…

    Source

    NPI - 12/08/10

  • L'extrême-droite européenne et japonaise réunie à Tokyo - Une première mondiale

    yasukuni.jpg
    Sanctuaire de Yasukuni - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
    TOKYO, 12 août 2010 | Des partis d'extrême-droite de huit pays européens et un mouvement nationaliste japonais sont réunis depuis jeudi à Tokyo pour discuter de crise identitaire et de vieillissement démographique, une "première" qui pourrait à l'avenir être élargie à d'autres nations.


    AFP | 12.08.2010 | 12:44

    Contrairement à la plupart des pays européens, le Japon n'a pas de parti politique d'extrême-droite, mais uniquement des organisations nationalistes.

    C'est l'une d'elles, Issuikai, dirigée par Mitsuhiro Kimura, qui est à l'origine de ce colloque inédit rassemblant Jean-Marie Le Pen, 82 ans, président du Front National français, Adam Walker, numéro deux du Parti national britannique (BNP) et des représentants venus de six autres pays européens (Autriche, Belgique, Espagne, Hongrie, Portugal, Roumanie).

    Issuikai, fondée en 1972 et qui ne rassemble qu'une centaine de membres, nie, entre autres, l'ampleur des atrocités attribuées à l'armée impériale nippone en Asie avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale.

    "Comme M. Le Pen doit prendre sa retraite l'an prochain, nous avons pensé qu'il fallait organiser une conférence avant", a expliqué M. Kimura, qui souhaiterait renouveler ce genre de colloque "dès l'année prochaine" en l'élargissant à d'autres continents.

    Bruno Gollnisch, vice-président du Front national (FN), qui a également fait le voyage, a souligné que cette réunion était une "première mondiale". "Nous avons beaucoup de contacts entre Européens, mais nous n'avions pas tous ensemble des relations avec des pays non européens."

    "Je pense que c'est une amorce de dialogue interculturel avec des pays très différents des nôtres", a-t-il poursuivi. "On s'aperçoit que le Japon a des problèmes assez comparables aux nôtres: vieillissement de la population, crise d'identité nationale. Ce qu'on peut apporter, c'est l'idée centrale qu'en défendant nos identités particulières, implicitement nous défendons celles des autres peuples et des autres pays."

    Evoquant les problèmes d'immigration, Jean-Marie Le Pen a estimé que "la démographie est un élément essentiel de la géopolitique".

    "Le monde est passé en 100 ans d'un milliard à sept milliards d'habitants. Nos pays n'ont pas fait suffisamment d'enfants au moment où le monde entier explosait sur le plan démographique, ce qui provoque des torrents migratoires susceptibles de détruire les nations", a-t-il dit, ajoutant: "Pour qu'une nation vive, il faut un peuple jeune et dynamique. Nous vivons un moment très dangereux de l'histoire".

    Les débats doivent durer jusqu'à vendredi.

    Samedi, veille du 65e anniversaire de la capitulation du Japon face aux Américains, les délégués se rendront au sanctuaire controversé de Yasukuni, qui honore la mémoire de 2,5 millions de soldats tombés pour le Japon, mais aussi celles de 14 criminels de guerre condamnés par les Alliés.

    Interrogé à ce sujet, M. Le Pen a déclaré n'avoir "aucun complexe".

    "Cela ne me gêne pas d'honorer les anciens combattants d'un pays adversaire ou ex-ennemi", a-t-il dit. "Le criminel de guerre n'est pas une exclusivité des vaincus. Il y en a aussi parmi les vainqueurs", a-t-il ajouté en évoquant les bombes atomiques larguées par les Américains sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945.

    "Des gens qui décident de tuer des centaines de milliers de civils pour obtenir la capitulation militaire du pays, ne sont-ils pas eux aussi des criminels de guerre?" a-t-il demandé.

    La Tribune de Genève - 12/08/10

  • En Russie, une entreprise licencie pour avortement

    Une entreprise de produits laitiers de la région de Moscou, Rousskoe Moloko, a annoncé aujourd'hui qu'elle appliquerait un code du travail orthodoxe selon lequel seront licenciés les employées ayant avorté et ceux et celles n'étant pas mariés religieusement.


    "Si une femme avorte, elle ne peut plus être une collaboratrice dans notre société. L'avortement, c'est le meurtre de quelqu'un. Nous ne voulons pas travailler avec des meurtriers", a déclaré le patron de Rousskoe Moloko, Vassili Boïko-Veliki, à l'antenne de la radio Echo de Moscou.

    En outre, "ce n'est pas normal pour une personne baptisée de faire enregistrer son mariage à l'état civil mais pas de manière religieuse", a-t-il dit. Les salariés de confession orthodoxe de l'entreprise ont jusqu'au 14 octobre pour se marier religieusement, faute de quoi ils seront renvoyés, a prévenu le patron de l'entreprise. Il a indiqué que tous les employés seraient désormais forcés de suivre un enseignement religieux sur "les fondements de la culture orthodoxe", même ceux pratiquant une autre foi.

    La religion orthodoxe connaît en Russie un regain d'intérêt depuis la chute de l'URSS et son idéologie athée.

    Le Figaro - 12/08/10

  • Nîmes: un pédophile poursuivi pour viols remis en liberté par le juge!

    Le procureur de la République de Nîmes a annoncé aujourd'hui avoir fait appel de la remise en liberté sous contrôle judiciaire d'un homme de 32 ans, mis en examen la veille, notamment pour des faits de viols, qu'il a reconnus, sur une fillette de 10 ans placée dans un lieu de vie.

    L'homme, a ajouté le procureur Robert Gelli, a aussi été mis en examen pour des faits de viols et agressions sexuelles sur la fille de sa première compagne, faits, qu'il a reconnus, remontant à 1998. Il est poursuivi pour "viols sur mineure de moins de 15 ans par personne ayant autorité et agressions sexuelles", a précisé M. Gelli. Il lui est enfin reproché la corruption d'un mineur, en l'occurence son fils âgé d'une dizaine d'années, qu'il a incité à participer aux actes à caractère sexuel perpétrés avec la fillette placée en lieu de vie.

    Toutefois, "le juge l'a remis en liberté sous contrôle judiciaire. J'ai fait immédiatement appel", a indiqué le procureur. Cet appel devrait être examiné par la chambre de l'instruction la semaine prochaine, selon lui.

    L'homme est le compagnon de la fille de la directrice du lieu de vie. Les faits, que le suspect avait reconnus au cours de sa garde à vue, s'étaient déroulés en 2009 au domicile de sa compagne, près de Nîmes.  La directrice du lieu de vie, quand un enfant posait problème, avait l'habitude de le confier à une famille d'accueil, notamment à sa fille. Selon Midi-Libre, c'est la directrice qui avait elle-même alerté les services de l'aide sociale à l'enfance qui lui avaient confié la garde de la fillette.

    Le Figaro - 12/08/10

  • A Perpignan, des policiers roués de coups par des jeunes

    Trois jeunes devaient être jugés ce jeudi en comparution immédiate à Perpignan pour leur implication dans des violences contre des policiers, roués de coups cette semaine après avoir été pris à partie par des dizaines d'habitants d'une cité sensible, a indiqué le parquet.

    Les trois fonctionnaires de la brigade anticriminalité, dont une femme, ont été molestés lors d'une intervention de routine qui a mal tourné lundi soir dans la cité Diaz, dans une ville qui a reçu samedi la visite du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

    Les trois jeunes d'une vingtaine d'années idendifiés comme les principaux auteurs devaient répondre d'outrage, rébellion et violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, a indiqué le procureur adjoint de Perpignan, Bruno Albouy.

    Ils encourent jusqu'à cinq ans de prison.

    Les trois policiers venaient de procéder aux constatations après un cambriolage dans un local commun de la cité. Au moment de repartir, ils ont constaté que leur véhicule était bloqué par une voiture.

    Selon l'une des versions des faits, la conductrice se serait placée délibérement derrière la voiture de police au moment où les policiers, avant de repartir, contrôlaient l'identité d'individus se trouvant près du local cambriolé. Selon la version de la conductrice, elle ignorait avoir affaire à une voiture de police puisque les policiers sont intervenus en véhicule banalisé.

    Les policiers, porteurs d'un brassard, se seraient en tout cas identifiés auprès de la conductrice et lui auraient demandé de bouger sa voiture. Elle aurait refusé, et le ton serait monté, les policiers entreprenant alors de l'interpeller. Elle se serait rebellée, ses cris rameutant le voisinage. Rapidement, les policiers se sont retrouvés entourés par des dizaines d'habitants du quartier. Les insultes ont fusé et les coups sont partis.

    La policière a reçu un coup de poing au visage et les policiers souffrent de lésions aux bras et aux mains. Deux jeunes hommes ont été interpellés et placés en garde à vue dans la nuit de mardi à mercredi. La conductrice s'est présentée d'elle-même.

    Le parquet leur a signifié jeudi leur comparution immédiate.

    S'ils étaient connus de la police, un seul des trois a déjà été condamné, quand il était mineur. Mais le parquet les a décrits, pour au moins deux d'entre eux, comme des gens plutôt insérés socialement.

    Alliance, syndicat de policiers, s'est dit "très préoccupé par la généralisation et la banalisation de ces comportements violents" qui s'expliquent, selon lui, par "l'absence de réponse pénale ferme et dissuasive" et par le refus de certains élus de soutenir la police. Selon Alliance, ces comportements rendent inutile la mise en place d'une police de proximité sans des opérations préalables de "pacification" des quartiers.

    Le maire de Perpignan Jean-Marc Pujol (UMP) faisait partie fin juillet des élus des Pyrénées-Orientales reçus par le ministre de l'Intérieur, auquel ils avaient fait part des inquiétudes des habitants devant une multiplication d'incivilités et d'incidents urbains.

    M. Hortefeux a annoncé samedi à Perpignan la mise en place d'une Unité territoriale de quartier (UTeQ) pour "sécuriser le centre ville". Elle sera la 35ème de France et la première créée après l'annonce, le 24 juin, du quasi-doublement de ces unités.

    Une trentaine d'opérations policières "coup de poing" sont prévues en août dans cette ville de 100.000 habitants.

    Le Point- 12/08/10

  • Discriminations: vivement critiquée, la France se défend devant un comité de l'ONU

    La délégation française a passé en revue point par point les remarques des 18 experts du CERD qui se sont penchés pendant deux jours sur les politiques envers les minorités de la France, depuis son dernier examen en 2005.

    Particulièrement attaquée sur le sort des quelque 15.000 Roms du pays après l'annonce par le président Nicolas Sarkozy fin juillet de l'évacuation de camps illégaux et l'expulsion de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie, la délégation française a expliqué jeudi que, selon le traité d'adhésion à l'UE de ces deux derniers pays (membres de l'Union européenne depuis 2007), il est possible de maintenir certaines restrictions de circulation durant 7 ans à l'encontre de leur ressortissants.

    Quant au renvoi dans leur pays d'origine, il est également "conforme", selon elle, au droit européen qui stipule que tout Etat peut mettre fin au séjour d'une personne sans emploi et qui constitue un poids social.

    "Toutes les mesures sont prises dans le cadre de départ volontaire assorti d'une aide humanitaire", a insisté une responsable du ministère français de l'Immigration, Frédérique Doublet.

    Pour les gens du voyage, une population en majorité française de plus de 300.000 personnes, des modifications de la loi datant de 1969 sont à l'étude, a ajouté la délégation française. Elles concernent notamment la question du visa de circulation devant être tamponné tous les trois mois par la police et celle du droit de vote, jugés très discriminatoires par les ONG.

    Sur la question également d'actualité de la déchéance de la nationalité française qui a provoqué l'ire de nombre d'experts mardi, elle a en revanche botté en touche, estimant impossible de commenter un projet de loi dont les contours n'ont pas été encore définis.

    Enfin, la France a réaffirmé la spécificité de son droit concernant les minorités, qu'elle refuse de reconnaître spécifiquement, faisant primer le principe fondamental de l'égalité de traitement pour tous.

    AFP. 12/08/10

  • La France battue par la Norvège 2 à 1

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    Les Bleus de Laurent Blanc
    (Cliquez sur la photo)