Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1630

  • C'est l'ETA!

    Nicolas Sarkozy a formellement attribué le du policier, mardi soir à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), à «un commando terroriste de l'ETA». «Le de la République exprime sa très vive émotion à la suite du décès de Jean-Serge Nérin, brigadier chef, affecté à la circonscription de sécurité publique de Dammarie-les-Lys, mortellement blessé lors d'un échange de coups de feu avec un commando terroriste de l'ETA», affirme l'Elysée dans un communiqué mercredi après-midi.

       C'est la première fois qu'un policier ou gendarme français est tué par l'organisation séparatiste basque. Le parquet antiterroriste de Paris, qui s'est saisi de l'enquête, a confirmé l'implication de l'ETA dans le meurtre du policier.

    Dans la matinée, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, avait lui-même attribué le crime à l'ETA. Il a appelé Nicolas Sarkozy «pour lui présenter ses condoléances et lui faire part de sa solidarité». Les deux chefs d'Etat «ont décidé de continuer de travailler ensemble et de redoubler d'efforts pour éradiquer le fléau du terrorisme», selon un porte-parole du gouvernement espagnol.

    Sarkozy au chevet de la famille

    Le président de la République se rendra jeudi matin en Seine-et-Marne pour rencontrer la famille de la victime, 52 ans.  En poste au commissariat de Dammarie-les-Lys depuis trente ans, Jean-Serge Nérin était père de quatre enfants.
    Sarkozy a également prévu de s'entretenir avec les policiers du département, sous le choc.

    L'Union Unité-police/SGP, premier syndicat de gardiens de la paix, a appelé à une journée «police en deuil» le jour des obsèques du Jean-Serge Nérin. Des policiers ont appelé à un rassemblement «spontané» ce mercredi à 18 heures devant le commissariat de Dammarie-Les-Lys (Seine-et-Marne), «dans la calme et la dignité», afin de se «recueillir» et d'«exprimer le ras-le-bol».

    Le suspect interpellé était recherché en Espagne

    Dès mardi soir, l'enquête s'est focalisée sur la piste de l'organisation séparatiste basque, avec l'arrestation d'un membre présumé de l'ETA sur les lieux du crime. Recherché en Espagne, Joseba Fernandez Aspurz fait l'objet de deux procédures devant l'Audience nationale pour des violences urbaines perpétrées par des groupes indépendantistes basques, en mars et septembre 2008. La justice espganole a formellement demandé à la France que le suspect lui soit remis.

    Un commando de six personnes, dont une femme

    Les faits se sont produits mardi en fin de journée. Jean-Serge Nérin, brigadier-chef de 52 ans, a été mortellement blessé de deux balles peu après un braquage dans un dépôt-vente de voitures d'occasion situé en limite de Dammarie-les-Lys et de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne).

    Peu avant le drame, vers 19 heures, un commando de six personnes, dont une femme, a fait irruption dans un dépôt-vente automobile. L'enceinte grillagée se situe au milieu des champs, au bord d'une route passante qui permet de relier notamment le grand centre commercial de Villiers-en-Bière. Sous la menace de leurs armes, les malfaiteurs font main basse sur six véhicules et repartent en trombe, laissant le gérant et son employé sous le choc.

    Cinq des six véhicules volés retrouvé

    Une voiture de patrouille du commissariat de Dammarie aperçoit alors un des véhicules volés qui s'engage à très vive allure sur une chemin rural, à deux pas du dépôt-vente. A bord, les quatre policiers ne savent pas encore qu'un braquage vient d'être commis, mais ils décident de rattraper le véhicule pour le contrôler. La scène se passe à hauteur du lieu-dit Fortoiseau, en bordure d'un bois. Une deuxième voiture arrive derrière les policiers, qui se retrouvent immédiatement pris pour cible. Bien que portant un gilet pare-balles, le brigadier-chef Nérin s'écroule, touché à deux reprises. Les projectiles l'ont atteint sous l'aisselle. Il décédera une heure plus tard.

    Ses collègues parviennent à interpeller un suspect, tandis que les autres malfaiteurs prennent la fuite. Dans la nuit, cinq des six véhicules volés sont retrouvés, tout comme l'arme qui aurait atteint Jean-Serge Nérin. Il s'agirait d'un 357 Magnum de calibre 11,43 mm, dont le numéro de série avait été limé.

    Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'est rendu mardi soir au commissariat de Dammarie-les-Lys, où il est «venu partager l'émotion des policiers». 

    Le Parisien - 17.03.10

  • Marine Le Pen soutient les mineurs

    La vice-présidente du Front national Marine Le Pen a apporté "son soutien" aux mineurs qui manifestaient mercredi à Paris et demandé au gouvernement "de supprimer l'ignoble décret qui fait honte à la République" touchant à leurs droits. Marine Le Pen, tête de liste en Nord-Pas-de-Calais aux élections régionales, demande "au gouvernement de supprimer cet ignoble décret qui fait honte à la République, touchant aux droits des mineurs, dont la moyenne d'âge tourne aujourd'hui autour de 75 ans".

    Paru au Journal officiel le 31 décembre 2009, ce décret met fin à la prise en charge totale pour les mineurs de certaines dépenses de santé, partiellement ou non prises en charge pour le commun des assurés. "S'attaquer aux plus faibles est particulièrement odieux", ajoute la députée européenne, soulignant que ces avantages avaient été accordés au mineurs "parce qu'ils avaient relevé la France après la guerre et parce que leur travail était l'un des plus pénibles".

    "Cette nouvelle trahison de Nicolas Sarkozy envers les anciens mineurs intervient alors que leur pouvoir d'achat ne cesse de diminuer, contrairement aux promesses de campagne du président de la République"

    Le Figaro - 17.03.10

  • Boutin: la pédophilie n'existe pas que dans l'Eglise

    La présidente du Parti chrétien-démocrate, Christine Boutin, a fait valoir aujourd'hui que la pédophilie était "un problème grave, important" qui "existe malheureusement en dehors de l'Eglise et dans des familles".

    Christiine Boutin était interrogée sur des révélations de cas de pédophilie qui ont secoué l'église catholique en Allemagne, lors de l'émission Questions d'Info LCP/France Info/AFP.

    "La pédophilie est abominable, mais ce problème n'est pas lié au célibat des prêtres", a poursuivi Christine Boutin, pour qui ces scandales "ne doivent pas remettre en cause" ce principe.

    Le Figaro - 17.03.10

  • Un policier tué au cours d'un braquage

    Un brigadier-chef de 53 ans a été mortellement blessé de deux balles lors d'un dans une zone commerciale de Villiers-en-Bière, près de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), mardi en fin d'après-midi. Il intervenait avec un collègue, également blessé par balle, quand il a été pris pour cible par les malfaiteurs.

    Selon les premiers éléments de l', le drame s'est produit près d'un garage spécialisé dans la revente de voitures d'occasion. Lorsqu'ils sont intervenus, les policiers ont été immédiatement pris sous le feu des tirs de plusieurs malfaiteurs. L'un d'entre eux a été interpellé, tandis que les autres sont parvenus à s'enfuir. Le suspect arrêté aurait «été entendu s'exprimer en basque».

    La victime, Jean S., était en poste au commissariat de Dammarie-les-Lys. Il était père de quatre enfants. 

    Un très important dispositif policier est actuellement déployé sur les lieux du drame. Le ministre de l'Intérieur, , était attendu sur place dans la soirée. 

    Le Parisien - 16.03.10

  • 2 ans ferme pour l'agresseur de cinq contrôleurs SNCF

    Un jeune homme de 23 ans a été condamné lundi à Versailles à une peine de deux ans de prison ferme pour l'agression au couteau de cinq contrôleurs SNCF samedi à Villennes-sur-Seine (Yvelines), qui avait entraîné une grève immédiate des cheminots de Paris-Saint-Lazare.

     Le tribunal correctionnel de Versailles, qui jugeait Medhi Hamouche en comparution immédiate, est allé au-delà des réquisitions de la représentante du ministère public, qui avait réclamé une peine de 18 mois d'emprisonnement dont six avec sursis. Samedi après-midi, des contrôleurs de la SNCF ont été agressés dans le train en gare de Villennes-sur-Seine par le jeune homme qui voyageait sans billet et qui a sorti un couteau.

    Un attroupement s'est formé dans la rame où se trouvaient une dizaine de jeunes qui avaient proféré des insultes à l'encontre des agents SNCF avant que le contrôle ne dégénère. Deux agents souffrent de fracture et se sont vu prescrire 45 jours d'interruption totale de travail, trois autres ont été plus légèrement touchés.

    TF1 News - 16.03.10

  • Violences politico-religieuses à Jérusalem

    Israel tensions à Jérusalem.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    Manifestants palestiniens et policiers israéliens se sont opposés mardi à coups de pierres et de balles en caoutchouc, sur fond de vives tensions politico-religieuses et de crise diplomatique.

    Jérusalem renoue avec la violence. Des affrontements ont éclaté mardi matin entre des centaines de jeunes Palestiniens et la police israélienne, déployée en force à Jérusalem-Est où les tensions politico-religieuses sont ravivées depuis plusieurs semaines. Deux policiers ont été blessés et plusieurs arrestations ont eu lieu, a précisé le porte-parole de la police israélienne.

    Dans le camp de réfugiés de Choufat, des manifestants palestiniens ont caillassé les policiers et gardes-frontières israéliens, qui ont riposté en tirant des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc. Au moins un Palestinien a été interpellé par les forces de l'ordre qui ont rétabli le calme après avoir pénétré dans le camp. Des heurts ont aussi eu lieu à Issawiyeh, un quartier à majorité palestinienne de Jérusalem-Est, où la police et les gardes-frontières ont tiré en l'air pour disperser les manifestants. Affrontements également à Wadi Joz, dans le secteur oriental de Jérusalem à majorité arabe annexé en 1967, une annexion non reconnue par la communauté internationale.

    Avant l'aube, un garde-frontières israélien a été légèrement blessé par un jet de pierres dans la Vieille ville et deux cocktails molotov ont été lancés dans le quartier arabe de Silwan, a précisé la police. Des heurts ont enfin éclaté au point de passage de Qalandiya, au nord de Jérusalem, où des dizaines de jeunes Palestiniens lançaient de pierres contre les forces de l'ordre, qui ripostaient en tirant des balles en caoutchouc. Qalandiya est le principal "point de passage" entre Jérusalem et Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne du président Abbas.

     

    L'accès à l'esplanade des Mosquées interdit

     

    Les Palestiniens avaient annoncé des manifestations, pour protester contre l'inauguration lundi de la synagogue historique de la Hourva, reconstruite dans la Vieille ville et perçue comme une provocation. Elle «sera le prélude à la violence, à l'extrémisme et au fanatisme religieux, et cela ne se limite pas aux extrémistes juifs mais inclut des membres du gouvernement israélien», a accusé Hatem Abdel Qader, le responsable du dossier de Jérusalem au sein du Fatah du président Mahmoud Abbas. Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza mais très affaibli en Cisjordanie, a appelé à «une journée de la colère» mardi pour dénoncer cette inauguration.

    Les manifestants entendent également défendre Jérusalem, après le feu vert donné par Israël à la construction de 1.600 logements dans un quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est. L'annonce, la semaine dernière en marge d'un déplacement du vice-président américain Joe Biden dans la région, a provoqué une sérieuse crise diplomatique entre Israël et son allié américain. L'Administration Obama avait fait du gel de la colonisation un préalable à la reprise des négociations qu'elle tente de mettre en place. Or «il n'y aura aucune négociation avec la poursuite de la colonisation», a réagi le porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

    Enfin, des tensions entourent depuis plusieurs semaines l'esplanade des Mosquées, qui ont déjà donné lieu à des violences. L'esplanade est le troisième lieu saint de l'islam, après La Mecque et Médine. Les juifs l'appellent le Mont du Temple, considéré comme le site le plus sacré du judaïsme. A l'origine des récents accès de fièvre, la décision du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou d'ajouter deux lieux saints, le Caveau des Patriarches à Hébron et le Tombeau de Rachel, à Bethléem, à la liste des sites historiques d'Israël. Pour prévenir de nouvelles violences, les autorités israéliennes interdisent depuis vendredi dernier l'accès au site et ont placé la police en état d'alerte. 3.000 hommes ont ainsi été déployés à Jérusalem-Est.

    Le Figaro - 16.03.10

  • La chasse aux nonagénaires nazis reste ouverte

    Deux anciens nazis devraient être poursuivis pour un charnier mis au jour après 65 ans.

    La rumeur courait depuis soixante-cinq ans à Graz. Sous le gazon bien net d'un terrain de sport attenant à la caserne «Belgier», en bordure de la capitale du Land autrichien de Styrie (Sud-Est), giseraient (sic) les restes de 219  personnes exécutées par les nazis dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.

    À l'issue d'une enquête de deux ans confiée à une commission d'historiens, l'Autriche vient d'autoriser la publication de leurs résultats. Ils confirment la présence quasi certaine d'au moins 77  corps sur le lieu-dit de l'ancienne caserne SS de Wetzelsdorf, rebaptisée après la guerre. L'accès au terrain est condamné, afin de permettre des travaux d'exhumation dans un avenir proche.

    Les faits remontent au début du mois d'avril 1945. Devant l'arrivée imminente de l'Armée rouge, les SS se décident à exécuter les prisonniers sous leur garde, pour ne pas laisser de témoins. Parmi eux se trouvent des pilotes alliés capturés, des résistants autrichiens et une grande majorité de Juifs hongrois, en cours de transfert vers le camp de concentration de Mauthausen, 230 km plus à l'ouest. Le gauleiter de Graz signe l'ordre d'exécution. Les cratères de bombes alliées tombées sur le périmètre de la caserne feront l'affaire. Mais sitôt le méfait commis, l'officier SS ordonne que les corps soient dégagés et enterrés dans un endroit plus discret. Afin, espère-t-il, d'échapper à d'éventuelles poursuites pour crimes de guerre après la fin des hostilités. Talonnés par les soldats russes, les SS oublient 77 corps. Au même moment, un avion de reconnaissance américain survole la zone et photographie par hasard le terrain où sont alignés les cadavres. Propriété de l'US Air Force, ces clichés ont été confiés aux historiens autrichiens, qui ont pu identifier avec précision l'emplacement des fosses communes.

     

    Experts en recherche d'ADN 

     

    Selon Georg Hoffmann, l'historien en charge de l'enquête, deux aviateurs américains abattus au-dessus de Graz le 4 mars 1945, le caporal Harry Brocious et le sergent Levi Morrow, pourraient se trouver parmi les victimes enfouies sous la caserne «Belgier». «Nous avons été informés de ces révélations, confirme Robert Hugins, porte-parole de l'ambassade américaine à Vienne. Nous les avons transmises au service chargé des prisonniers de guerre (*) à Washington.» À l'invitation des autorités autrichiennes, celui-ci va dépêcher des experts en recherche d'ADN.

    Pour les responsables du massacre, l'heure des comptes vient peut-être de sonner. Selon le ministre autrichien de la Défense, Norbert Darabos, les deux officiers ayant supervisé les exécutions seraient encore en vie en Allemagne. Ces deux nonagénaires, dont les noms n'ont pas été dévoilés, pensaient sans doute avoir dépassé la date de prescription pour leurs crimes. La chasse à l'homme vient de reprendre.

    (*) Joint POW-MIA Accounting Command, http://www.jpac.pacom.mil/

    Le Figaro - 16.03.10

  • Xynthia: Sarkozy "n'autorisera aucune reconstruction" dans les zones à risques

    «Nous ne laisserons pas se réinstaller des gens dans des maisons situées dans des lieux où il y a des risques mortels», a assuré Nicolas Sarkozy mardi à La Rochelle (Charente-Maritime). Près de trois semaines après la le passage de la tempête Xynthia, le chef de l'Etat est retourné ce mardi matin sur les zones ravagées le 28 février par la tempête Xynthia qui a fait 53 morts et de l'ordre de 1,5 milliard d'euros de dégâts, selon les assureurs.

      Il s'y était déjà rendu le 1er mars.

     

    «Certaines personnes ne retrouveront pas leurs maisons»

    Préférant «assumer la colère» des habitants qui ne seront pas autorisés à revenir «plutôt que de mettre des vies en danger», a souligné que «certaines personnes ne retrouveront pas leurs maisons». Des «terrains» seront mis à disposition des personnes déplacées pour reconstruire, ainsi que des «indemnisations», a-t-il promis. «Je suis venu pour montrer à ces deux départements martyrs qu'il y aura un suivi concret», a poursuivi le chef de l'Etat, «nous mettrons en place des mesures très concrètes».

    «Une cascade de décisions litigieuses ou contraires au bon sens»

    Selon le , «la catastrophe du 28 février n'est pas seulement le produit d'événements climatiques», mais «aussi le résultat d'une cascade de décisions litigieuses ou contraires au bon sens, de négligences, de prescriptions non respectées, d'expertises négligées». Il a notamment expliqué que sur 864 communes inondables de France, «seules 46 disposent d'un plan de prévention approuvé». Et «la situation n'est pas meilleure pour les autres risques, incendies de forêts, risque sismique. Ce n'est plus tolérable», a-t-il dit.

    Les ministres de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et de l'Agriculture, Bruno Le Maire, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, et les présidents des conseils généraux de Vendée, Philippe de Villiers, et de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, également secrétaire d'Etat aux Transports et tête de liste UMP aux régionales en Poitou-Charentes, accompagnaient le président.

    Il s'est rendu à Charron (Charente-Maritime) pour y rencontrer des familles et des agriculteurs sinistrés, puis à Bouin, pour s'entretenir avec des ostréiculteurs de la digue de la Louippe (Vendée). Le chef de l'Etat, qui s'était déjà rendu dans ces deux départements sinistrés le 1er mars, a promis de revenir «au début de l'été pour présenter le plan digues».

    Le parisien - 16.03.10

  • Sarkozy à l'ouest

    Sarkozy à l'ouest.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    Après une première visite le 1er mars dernier, Nicolas Sarkozy s'est de nouveau rendu, mardi, dans "deux départements martyrs", la Vendée et la Charente-Maritime, ravagés par la tempête Xynthia. Son objectif, comme il l'a assuré sur le perron de la préfecture de Charente-Maritime, était de parler aux sinistrés, d'apporter "des solutions concrètes" à leur malheur... Et rien d'autre !

    Le questionne-t-on, quelques minutes plus tard, sur les résultats du premier tour des régionales, qu'il répond, visage sombre, solennel : "Non, non, non, non... Mettez-vous à la place de ces personnes qui ont tout perdu, qui sont passées à deux doigts de la mort. Ne me demandez pas de commenter les élections." Et de tourner le dos aux quelques journalistes qui l'accompagnaient... Démarre alors un jeu de chat et de souris entre lui et les médias - dont il impute, en privé, une partie de son impopularité du moment - pour arracher une réaction. Mais rien. Pas un mot, pas une allusion aux résultats de dimanche dernier.

    Opération "re-présidentialisation"

    Un conseiller élyséen qui a fait le déplacement en Vendée nous jure que le chef de l'État n'est "pas obsédé par les régionales." Et pourtant... Qui, depuis lundi matin, n'a de cesse de motiver, de féliciter, de conseiller les candidats et l'état-major de l'UMP, sinon lui ?

    En se rendant ainsi sur les lieux de la catastrophe provoquée par la tempête Xynthia, alors que la campagne bat son plein dans toutes les régions de France, avec un Premier ministre en première ligne, Nicolas Sarkozy entend se donner l'image d'un président de la République au-dessus des calculs partisans et au plus près des Français. L'opération "re-présidentialisation" est en route.

    L'heure est donc à la gravité. À Charron (Charente-Maritime), alors qu'il visitait une maison détruite par une montée d'eau, un couple l'interpelle : "Monsieur le Président de la République ! On a peur de retourner dans nos maisons, on est traumatisés. Aidez-nous !" Les micros se tendent, les caméras zooment : l'image d'un chef de l'État confronté au désarroi des Français est trop belle... Tout aussi bouleversant, Alain, un agriculteur céréalier : "Dans quinze jours, je ne suis plus sûr de pouvoir nourrir mes animaux. Que dois-je faire ?"

    Costume-cravate noir, Nicolas Sarkozy affiche la plus grande compassion et répond "franchement" (sic) l'État fera le nécessaire pour leur venir en aide : "On vous aidera. On relogera, on indemnisera si besoin, et on démolira toutes les maisons qui présentent un risque mortel."

    Il le redira, plus tard dans la journée, au conseil général de la Vendée, à La Roche-sur-Yon, devant les acteurs de la chaîne de secours et de solidarité. Sur l'estrade, à son côté, le patron du département, Philippe de Villiers. En revanche, point de Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes, qui a préféré se rendre au chevet d'autres sinistrés, à Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime). Pour peaufiner son image de futur présidentiable socialiste ? Nicolas Sarkozy, lui, a promis de revenir avant l'été. Plus président que jamais.

    Le Point - 16.03.10

  • Le MoDem n'a pas le sens du ridicule...

    Le Mouvement Démocrate (MoDem) laisse à ses électeurs "leur libre arbitre quant au second tour" des élections régionales en Paca et "appelle à un sursaut républicain" contre le Front national, a déclaré aujourd'hui Christophe Madrolle, directeur de campagne de Catherine Levraud, tête de liste de ce parti en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Le MoDem avait obtenu dimanche 2,51% des voix au premier tour des élections régionales. "Nous appelons à un sursaut républicain pour dimanche prochain, le Front national doit être battu", a poursuivi Christophe Madrolle, "notre démocratie a besoin de débats et non pas d'invectives". "Nous remercions les électrices et les électeurs des listes Alliance démocrate et écologiste et nous laissons à nos électeurs leur libre arbitre quant au second tour", a-t-il ajouté.

    Le Figaro - 16.03.10

  • Jérusalem: la synagogue de la Hourva renaît dans le Vieille ville

    Hourva synagogue.jpg
    Des centaines de juifs ont apporté dimanche 14 mars des rouleaux sacrés de la Torah dans la synagogue de la Hourva, un édifice historique reconstruit dans la Vieille ville de Jérusalem, qui sera inauguré lundi 15 mars en grande pompe.


    La foule a traversé, en dansant et chantant, le quartier juif de la Vieille ville, du Mur des lamentations à la synagogue rebâtie, a constaté un photographe de l'AFP. 

    Le président de la Knesset (Parlement israélien), Reuven Rivlin, des ministres et les grands rabbins d'Israël assisteront lundi à la cérémonie d'inauguration.

    La synagogue avait été détruite par les Jordaniens

    Ces festivités surviennent alors que de nouvelles tensions politico-religieuses agitent la Vieille ville, où plusieurs milliers de policiers sont en alerte en raison de craintes de violences.

    La synagogue de la Hourva, qui a été l'un des hauts lieux de culte des Juifs en Palestine avant la création de l'Etat d'Israël en 1948, a été reconstruite complètement, 62 ans après avoir été détruite par les Jordaniens.

    Erigée une première fois en 1694 et détruite 26 ans plus tard, d'où son nom de "Hourva" ("ruine" en hébreu), cette synagogue reconstruite en 1864, était le centre de la vie juive dans la Jérusalem de la fin du 19e siècle jusqu'à sa destruction pendant la guerre d'indépendance de 1948.

    Une synagogue témoin de la naissance du sionisme

    Construite avec l'argent de la famille Rotschild, la synagogue va accueillir plusieurs événements historiques, dont la tenue d'une prière spéciale en 1910 lors du couronnement du roi George V en Angleterre, la visite de Théodore Herzl, le fondateur du sionisme politique en 1898, et l'intronisation des premiers grands rabbins d'Israël en 1921.

    Lors de la chute du quartier juif en 1948 dans les combats contre la Légion jordanienne, la synagogue est abandonnée et sera détruite peu de temps après.

    En 1967, à la fin de la guerre des Six jours, Israël prend le contrôle de la Vieille ville et reconstruit le quartier juif, gardant en état l'arc de pierres, seul vestige de la synagogue détruite.La reconstruction de la synagogue a coûté 62 millions de shekels (15 millions d'euros), dont une partie provient de donateurs étrangers.

    Le bâtiment neuf a été construit sur le modèle exact de l'ancienne synagogue.

    Côté palestinien, le Hamas, qui contrôle Gaza, a appelé à "une journée de colère" mardi en protestation contre cette inauguration.
    (Guysen International News - avec agences) - 14.03.10

  • Un forfait touristique britannique...

    Forfait touristique britannique : Auschwitz, strip tease, bière...

    Guysen.International.News

    Selon l'agence de presse sioniste, deux agences de voyage britanniques proposent actuellement un forfait touristique particulier aux jeunes britanniques qui veulent enterrer leur vie de garçon : visite de la ville polonaise de Cracovie, puis du camp d’Auschwitz et enfin, strip teaseuses et bière à volonté pour terminer « agréablement » la nuit...
    (Source VOXNR - 15.03.10)
  • Le score du FN dans les Régions

    Voici les réalisés par les listes dans nos , classés par ordre croissant, avec la mention de la tête de liste. Comme nous l’espérions, l’opposition nationale est en mesure de se maintenir dans douze .

    Corse (Toni Cardi 4,16%), Bretagne (Jean-Paul William Félix 6,01%), Pays-de-Loire (Brigitte Neveux 7,05%), Poitou-Charentes (Jean-Marc de Lacoste Lareymondie 7,7%), Limousin, (Nicole Daccord-Gauthier 7,7%), Aquitaine (Jacques Colombier 8,27%), Auvergne (Erik Faurot 8,39%), Basse-Normandie (Valérie Dupont 8 ,7%), Midi-Pyrénées (Frédéric Cabrolier 9,4%), Ile-de-France (Marie-Christine Arnautu 9,29%), Centre (Philippe Loiseau 11,21%), Haute Normandie (Nicolas Bay 11,7%), Bourgogne (Edouard Ferrand 12,4%), Alsace (Patrick Binder 13%), Languedoc-Roussillon (France Jamet 13%), Franche-Comté (Sophie Montel 13,7%), Rhône-Alpes (Bruno Gollnisch 14,01%), Lorraine (Thierry Gourlot 14,8%), Champagne-Ardenne (Bruno Subtil 15,89%), Picardie (Michel Guiniot 15,80%) Nord-Pas-de-Calais (Marine Le Pen 18,31%), et PACA (Jean-Marie Le Pen 20,9%).

     Bruno Gollnisch - 15 mars 2010

  • Une nouvelle synagogue inaugurée aujourd'hui à Genève

    Etoile de david Genève synagogue.jpg
    Vitrail de la synagogue
    Article paru dans "TDG"

    La communauté juive libérale a construit son propre lieu de culte à la route de Chêne. Des représentants de plusieurs religions assisteront à la cérémonie lundi soir.

    Ce n’est pas tous les jours qu’un nouvel édifice religieux sort de terre. Pour l’occasion, les représentants de plusieurs confessions -protestante, catholique, musulmane, hindouiste et bouddhiste- assisteront lundi soir à la cérémonie d’inauguration de la nouvelle synagogue genevoise. Ainsi que le conseiller d’Etat Mark Muller, la conseillère administrative Sandrine Salerno et le président du Grand Conseil Guy Mettan. L’ancienne conseillère fédérale Ruth Dreifuss, elle-même de confession juive, sera également présente.

    La synagogue, qui se situe au début de la route de Chêne, accueillera la communauté israélite libérale de Genève, qui jusque-là occupait des locaux au quai du Seujet. De style contemporain, le bâtiment est l’oeuvre du cabinet Groupement d’Architectes SA.

    Alliance - 15.03.10

  • Consigne du FN: ne voter ni pour l'UMP ni pour le PS

    Jean-Marie Le Pen a donné aujourd'hui pour consigne à ses électeurs, dans les régions où les listes du Front national n'ont pu se maintenir au second tour, de ne voter "ni pour les listes de l'UMP", ni pour celles "rassemblées par le PS".

    Le FN "donne la consigne pour ses listes qui n'auraient pas obtenu la qualification des 10% de ne voter ni pour les listes de l'UMP ni pour les listes gouvernées et rassemblées par le Parti socialiste", a déclaré le président du FN devant la presse au siège du parti à Nanterre, au lendemain du premier tour des régionales.

    "Ni l'un, ni l'autre. Nous sommes une force de recours et nous n'entendons pas nous impliquer dans une querelle qui sépare des gens qui, dans le fond, sont complices à tous les niveaux et en particulier au niveau régional. On sait que l'UMP y est dans l'opposition théorique, et vote dans 90 à 95% des cas avec le Parti socialiste et le Parti communiste", a-t-il ajouté.

    Le Figaro - 15.03.10

  • Ali Soumaré champion à Villiers-le-Bel

    Ali Soumaré vote.jpg
      Ali Soumaré (le vrai) vote dans son quartier de Derrière les Murs
     
     (Cliquez sur la photo)
    La de liste aux régionales dans le Val-d'Oise, Ali Soumaré, a obtenu dimanche 47,77% des suffrages exprimés à Villiers-le-Bel, commune dont le candidat est originaire, lors du premier tour des régionales, a indiqué la préfecture du Val-d'Oise.

    Sur l'ensemble de l'Ile-de-France, la liste du Parti socialiste conduite par Jean-Paul Huchon a réuni environ 28% des suffrages, 4 points environ de plus que la liste concurrente UMP conduite par Valérie Pécresse (24,3%), selon une estimation Opinionway.


    A Villiers-le-Bel, la liste UMP atteint 13,49% des suffrages exprimés, devancée par la liste FN (13,62%).

     M. Soumaré, d'origine malienne, avait été au coeur d'une violente polémique au cours de la campagne. Deux élus UMP du Val-d'Oise l'avaient qualifié de "délinquant multirécidiviste" en lui imputant notamment une condamnation qui ne le concernait pas.
    La tête de liste PS a porté plainte depuis avec constitution de partie civile pour diffamation.

    Le parisien - 15.03.10

     

  • Un désaveu cinglant pour Sarkozy

    Claque pour le pouvoir.jpg
    (Cliquez sur la photo)
    C'est la claque pour le pouvoir. Ce premier tour des élections régionales est clair et net. Même le niveau de l'abstention particulièrement élevé est un signe de désaveu. L'UMP subit une double peine : non seulement elle est humiliée dans la plupart des régions, mais elle est dépassée au niveau national par le Parti socialiste.

    Plusieurs enseignements sont d'ores et déjà à tirer de ce scrutin, avant même les résultats du second tour, dimanche prochain. 

    D'abord, la stratégie du parti unique à droite n'a pas fonctionné. Les électeurs bougons de la majorité n'avaient aucun autre choix que de s'abstenir. L'absence de listes concurrentes et alliées à droite n'a pas rendu service au parti de Nicolas Sarkozy, dont les troupes se retrouvent bien maigres et bien seules pour le second tour.

    Ensuite, le Front national relève la tête.* Le pari de la marginalisation pris par Nicolas Sarkozy en siphonnant les électeurs frontistes est clairement perdu, du moins pour cette élection-ci. L'extrême droite reste vivace dans le paysage. Le débat sur l'identité nationale a certainement été un mauvais pari, en donnant du grain à moudre aux électeurs tentés de donner corps à des thématiques cultivées de longue date par le FN.
     Comme le dit l'adage : on préfère l'original à la copie.

    Enfin, le Parti socialiste est en excellente posture. Non seulement parce que son bon score peut lui laisser espérer un grand chelem (ou presque), mais aussi parce que l'écart avec les écologistes est assez net pour faciliter les accords. Les Verts ne peuvent pas se montrer exagérément gourmands, mais sont juste assez forts pour apporter un appoint important à la coalition de gauche qui va se former.

    Pour Martine Aubry, c'est évidemment une bonne nouvelle. Si le second tour confirme le premier, elle va pouvoir aborder la période qui s'ouvre au PS en position renforcée. Elle a conquis sa légitimité pleine et entière de première secrétaire et sans doute de présidentiable. Pour Nicolas Sarkozy, le défi lancé par la gauche est délicat à relever. Il a promis de ne pas changer de gouvernement - sauf à la marge - et de garder le cap des réformes jusqu'à la mi-2011. Il va peut-être devoir ajuster un peu le tir après ce signal d'alarme. Il nous a habitués à des rebondissements inattendus.
    Le Point - 15.03.10
    *  Le FN a obtenu 11,74% des voix au niveau national

  • Vive Tarascon !

    Tarascon.jpg

    Inscrits : 9318

    Votants : 3993

    Blancs ou nuls : 132

    1 - JEAN-MARIE LE PEN FN : 1187 (30,74%)

    2 - MICHEL VAUZELLE  PS : 1183 (30,64%)

    3 - THIERRY MARIANI UMP : 754 (19,53%)

    4 - LAURENCE VICHNIEVSKY EE : 234 (6,06%)

    5 - JEAN-MARC COPPOLA FG : 159 (4,12%)

    6 - JACQUES BOMPARD LS : 80 (2,07%)

    7 - CATHERINE LEVRAUD MODEM : 88 (2,28%)

  • Affrontements à l'arme blanche dans le RER D

    Après l’agression à coups de couteau, samedi, de cinq contrôleurs dans un train régional entre Mantes-la-Jolie et , deux bandes se sont encore affrontées à l’arme blanche, à la machette et avec des barres de fer hier matin dans le RER D. Huit personnes, âgées d’une vingtaine d’années, ont été blessées, certaines sérieusement.


    Plusieurs ont été évacuées vers les hôpitaux du Val-d’Oise.

    C’est une voyageuse qui a donné l’alerte en avertissant le conducteur. Il n’est pas tout à fait 7 heures lorsqu’elle témoigne qu’une violente rixe vient d’éclater entre des jeunes dans le wagon de queue de son train. Une vingtaine de personnes seraient impliquées dans l’affrontement qui a fait, souligne-t-elle, plusieurs blessés. La plupart des protagonistes, originaires de Seine-Saint-Denis, auraient quitté le train, en descendant à Garges-Sarcelles.


    Les secours ont été alertés et sont intervenus lorsque le train est arrivé en gare de Goussainville, dans le Val-d’Oise. Ils ont pris en charge sur place cinq jeunes, blessés par arme blanche. Deux d’entre d’eux ont été gravement touchés. Leur état de a été jugé très préoccupant dans un premier temps. Pour l’un d’entre eux, touché à la , le pronostic vital a même un temps été engagé. Hier soir, ils étaient cependant considérés comme hors de danger. Les trois autres victimes ont été plus légèrement blessées. Un peu plus tard, deux autres blessés étaient accueillis aux urgences du centre hospitalier de Gonesse, qu’ils avaient rejoint par leurs propres moyens après être descendus du train à Villiers-le-Bel. Un huitième blessé a ensuite été comptabilisé au cours de la journée.


    L’origine de l’affrontement restait imprécise hier soir. Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, des jeunes de Goussainville se trouvaient dans le train lorsqu’une bande d’une dizaine de personnes est montée dans le RER en gare de Saint-Denis. Des jeunes munis d’armes blanches et de bâtons. Il y avait à l’évidence un différend sérieux entre les bandes rivales, qui se sont aussitôt affrontées pendant le trajet. Quant au mobile de la rixe, il pourrait être lié à une affaire de racket, selon certaines sources. Les policiers de Seine-Saint-Denis, qui ont été saisis de l’enquête, devaient commencer dans la journée d’hier à auditionner les victimes.

    Le parisien - 15.03.10