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Blog - Page 1629

  • Aux Mureaux, la racaille fait toujours la loi!

    18/03/2010
    LES MUREAUX (NOVOpress) –
    Le taux de délinquance dans les Yvelines risque encore de progresser en 2010. Nouvel exemple, hier, aux Mureaux, où la racaille a de nouveau fait la loi. En fin d’après-midi, les forces de police ont voulu contrôler une camionnette dans la cité multiraciale de la Vigne-Blanche.

    Illico presto, les fonctionnaires ont reçu une pluie de pierres comme à Epernay (Marne), début mars, où un policier a été grièvement blessé à la tête (il vient juste de sortir du coma).

    Les passagers du véhicule en ont profité pour prendre la fuite, puis pour faire marche arrière et percuter l’une des voitures des forces de l’ordre. Face à cette guérilla urbaine, les policiers ont dû battre en retraite avant de revenir en force pour récupérer leur véhicule. Aucun voyou n’a été interpellé.


  • Les émotions sélectives de Simone Veil

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    Foetus avorté à la 10ème semaine de gestation

    PARIS (NOVOpress) 18/03/10 – « Icône », « humaniste »… les éloges pleuvent dans de nombreux médias à l’occasion de l’entrée de Simone Veil à l’Académie française cet après-midi. L’ex-ministre de Valéry Giscard d’Estaing a bataillé pour légaliser l’avortement en France en 1975. Depuis 35 ans, sept millions de personnes ne sont pas nées en France, avortées avant d’avoir vu le jour. Chaque année, plus de 200 000 avortements sont pratiqués dans l’Hexagone. L’un des taux les plus élevés d’Europe.

    Le 27 janvier 2005, lors du soixantième anniversaire de la libération d’Auschwitz, camp national-socialiste où elle a été déportée en 1944, l’amie de Jacques Chirac s’interrogeait : « Que serait devenu ce million d’enfants juifs assassinés, encore des bébés ou déjà adolescents ? (…). Des philosophes, des artistes, de grands savants ou tout simplement d’habiles artisans ou des mères de familles. Ce que je sais, c’est que je pleure encore chaque fois que je pense à tous ces enfants et que je ne pourrai jamais les oublier ». En entrant sous la coupole de l’Académie française aujourd’hui, Simone Veil aura-t-elle aussi une pensée émue pour les sept millions d’enfants à naître privés de vie depuis 1975 ? 

  • Hommage à François Duprat

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    François Duprat (1940-1978)
    N’oublions jamais notre camarade de combat François Duprat assassiné il y a aujourd’hui 32 ans, le 18 mars 1978.

    Frontiste de la première heure, grand et irremplaçable ami de Jean-Marie Le Pen, militant exemplaire, François Duprat était un brillant intellectuel, libre et éclairé, passionné d’histoire et de politique. Ecrivain hors-pair, travailleur infatigable, il possédait une véritable plume d’acier qui le fit collaborer à la plupart des rédactions des journaux de la Droite Nationale. Il ne cessera pas d’y dénoncer les risques que faisait peser l’immigration sur l’identité des peuples européens.

    François Duprat était un amoureux de la Liberté d’expression, cette liberté qui lui a coûté sa vie. Car c’est bien pour avoir osé écrire tant et tant de vérités interdites à exprimer qu’il a été éliminé.

    François Duprat  gênait, dérangeait, bousculait avec talent le politiquement correct, le terrorisme intellectuel et le prêt-à-penser. Il écrivait et proclamait tout haut ce que beaucoup pensait tout bas. Il n’avait peur de rien. Il est mort au devoir, au combat, sur la route qui le menait à une école pour accomplir simplement ce qu’il aimait par-dessus tout : enseigner la simple et pure vérité historique.

    Plutôt que d’oser l’affronter sur le terrain des idées et du débat, les misérables lâches, anonymes et vagabonds, qui l’ont exécuté ont placé une bombe dans sa voiture.

    Esprit ouvert, fidèle défenseur de notre identité, François Duprat aurait exécré la liberticide Loi Gayssot qui interdit en France toute véritable Liberté d’expression qui est pourtant un Droit fondamental de notre Pays.

    Que François Duprat, Martyr et Mort pour la France, repose en paix auprès de tous ces grands intellectuels honnêtes et courageux qui ne faisaient que proclamer, à temps et à contre temps, la Vérité qui seule nous rendra libres.

    Alexandre Simonnot
    simonnot.fn@gmail.com

    NPI - 18 mars 1962

  • Sextuple infanticide: 16 ans de prison requis contre Céline Lesage

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    Céline Lesage, 38 ans
    Dernière heure: La cour d'assises de la Manche a condamné jeudi Céline Lesage à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir étouffé ou étranglé six de ses nouveau-nés entre 2000 et 2007.

    COUTANCES — L'avocat général de la cour d'assises de la Manche a requis 16 ans de réclusion criminelle, assortie d'une peine de sûreté de huit ans, à l'encontre de Céline Lesage, accusée d'avoir tué six de ses nouveau-nés entre 2000 et 2007 à Valognes (Manche).

    Le magistrat Eric Bouillard a estimé que cette période de détention devait être "un moment d'isolement social suffisant" pour que l'accusée puisse "regarder en face sa réalité". Il a également demandé un suivi socio-judiciaire de 10 ans, avec une peine de cinq ans supplémentaires en cas de non-respect.

    "Les faits, à l'évidence, ont été commis avec préméditation" par une femme qui est "quelque part dans le déni de culpabilité", a estimé M. Bouillard. "Par votre verdict, vous allez inverser les choses, vous allez surtout la condamner à ne plus fuir sa réalité", a-t-il dit aux jurés.

    A l'énoncé des réquisitions, l'accusée, qui comparaît pour avoir étranglé ou étouffé ses six bébés nés de deux unions successives, reste impassible. Elle encourt la perpétuité.

    Tout au long du procès qui a duré quatre jours, cette petite brune menue, mère d'un garçon de 14 ans qu'elle a eu avec son premier compagnon, a échoué à "comprendre et se faire comprendre", comme elle avait dit l'espérer le premier jour.

    "J'ai conscience que j'ai tué mes bébés, mais c'est trop dur... Je me fais tellement horreur que je me voile la face", a-t-elle répété jeudi matin.

    Lorsque le président lui fait remarquer que deux des nouveau-nés, selon une hypothèse soulevée par un expert mercredi, auraient pu ne pas succomber sur le coup mais après plusieurs heures de coma, elle ajoute: "C'est un poids supplémentaire à porter dont je n'arriverai peut-être jamais à me délivrer".

    "Elle est coupable, elle vous l'a toujours dit", reconnaît Me Véronique Carré en entamant sa plaidoirie. "Mais le fait que les enfants étaient vivants au moment où elle est passée à l'acte ne repose que sur ses propres aveux. Il n'y a rien dans le dossier" qui le prouve, note-t-elle. Pour l'avocate, on est donc loin de l'"être froid, manipulateur" dépeint par le parquet général.

    C'est surtout "une femme en souffrance" qu'"il va falloir aider", poursuit-elle. "Il faut la condamner, mais il lui faut aussi des soins" appropriés, impossibles à recevoir en prison, "et il faut qu'ils commencent le plus rapidement possible", plaide-t-elle.

    Luc Margueritte, son second concubin, partie civile au procès, s'est dit pour sa part "partagé" jeudi matin. "Céline m'a fait du mal. Pour moi, elle est coupable. Mais son entourage et moi-même sommes un peu coupables de ne pas avoir vu sa détresse".

    "Il lui faut une peine juste, qui lui permette de se construire", a estimé cet homme avec lequel elle a eu une petite fille, retrouvée en état de décomposition, avec cinq autres corps de bébés nés de sa première union, dans la cave de leur appartement, le 17 octobre 2007.

    L'avocat de l'association Enfance et partage, Rodolphe Costantino, se montre plus sévère: "Madame Lesage a tué ses bébés comme on tue une portée de chatons". Selon Me Rodolphe Costantino, "un accusé qui n'est pas capable de mettre des mots sur ce qu'il a fait est encore loin du compte".

    "Vous avez commis des actes monstrueux, mais vous n'êtes pas un monstre", ajoute-t-il cependant. "Vous faites partie de la communauté des hommes, vous vous en êtes éloignée, mais nous souhaitons tous ici que vous (la) rejoigniez. Céline Lesage, vous n'êtes pas seule", lui a-t-il lancé.

    Le verdict est attendu dans la soirée.

    AFP. 18.03.10

  • Le numéro du 13ème fauteuil

    "Le nom d’Auschwitz résonna tout au long de l’après-midi comme jamais en ces lieux qui eurent bien des indulgences pour l’esprit vichyste, pendant l’Occupation et bien après. Après la cérémonie, les plus curieux auront eu à cœur d’approcher l’élue non pour lui parler mais, comme il est d’usage, pour contempler son épée et découvrir ce qu’elle y avait fait graver. On en connaît au moins deux motifs : la devise « Liberté , égalité, fraternité », le nom “Birkenau” et 78 651. Son numéro de matricule. On songe alors à Primo Levi qui obtint que le sien (174 517) figurât en bonne place sous son nom au cimetière où il est enseveli. Preuve que si les rescapés ont réussi à quitter le camp, le camp ne les a jamais quittés.

       

        Contrairement à d’autres, Simone Veil née Jacob s’est refusée à faire effacer son tatouage de l’avant-bras. Un soir, après une émission de télévision à laquelle nous avions participé, comme elle me proposait de me ramener dans sa voiture, j’en profitais pour lui demander si elle, que l’on crédite d’un certain caractère (entendez : un mauvais caractère), si elle n’avait jamais baissé la garde. Elle m’a alors raconté que cela ne lui était arrivé qu’une seule fois, jusqu’à fondre en larmes en public, la cuirasse s’étant soudainement fendue : jeune magistrate dans une délégation en visite en Allemagne, alors qu’elle discutait avec des collègues dans un cocktail à l’ambassade de France, elle fut interrompue par un Français qui, désignant son bras nu, lui demanda : « C’est votre numéro de vestiaire ? ».

     

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    La république des livres (extrait) - Pierre Assouline - 18 mars 2010

  • Meurtres de policiers: Sarkozy promet des peines de 30 ans de prison incompressibles et systématiques

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    A Dammarie-les-Lys le 18 mars 2010 (cliquez sur la photo)

    Le de la République a souhaité jeudi à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) que la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine incompressible de trente ans soit appliquée de façon «systématique» aux meurtriers de membres des forces de l'ordre.

    Vers 10 heures, est arrivé au commissariat de Dammarie-les-Lys, accompagné des ministres de la Michèle Alliot-Marie et de l'Intérieur Brice Hortefeux.

     Avant de s'adresser aux collègues du policier tué mardi en Seine-et-Marne à la suite d'un braquage, le chef de l'Etat a rencontré la famille du brigadier-chef Jean-Serge Nérin.

     «Je viens de m'entretenir longuement avec la famille (du brigadier-chef) Nérin, valeureux fonctionnaire de police, assassiné par des terroristes de l'organisation ETA» a déclaré le chef de l'Etat.

    «Les obsèques auront lieu en présence du Premier ministre espagnol»

    «Les obsèques auront lieu mardi en présence du Premier ministre espagnol et bien sûr du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Je prononcerai l'éloge de ce fonctionnaire de police courageux», a-t-il ajouté.

    «Ceux qui ont assassiné Jean-Serge Nérin seront retrouvés et seront châtiés avec la plus grande sévérité», a également prévenu le président, précisant que les enquêteurs avaient «des éléments assez précis qui nous permettront tôt ou tard de retrouver (les) complices» de l'homme appartenant à l'ETA déjà arrêté.

    «Que les choses soient très claires, la France ne se laissera pas intimider par les terroristes espagnols. L'Espagne est une démocratie, nous sommes aux côtés de la démocratie espagnole et nous combattons les terroristes», a-t-il ajouté en indiquant s'être entretenu au téléphone mercredi avec le roi d'Espagne Juan Carlos et M. Zapatero.

    «Une mobilisation totale et sans merci»

    L'Espagne a payé un tribut extrêmement lourd, des centaines d'innocentes victimes assassinées par l'ETA», a rappelé le chef de l'Etat. «C'est la première fois qu'un fonctionnaire de police français est assassiné par ces gens. Que l'ETA sache bien que la mobilisation des forces de police et de gendarmerie de la République française contre cette organisation terroriste sera totale et sans merci», a-t-il insisté.

    «Que nul ne puisse imaginer que le territoire de la République française soit une base arrière tranquille pour des terroristes et des assassins qui tuent comme l'ETA a démontré sa capacité à le faire depuis des décennies», a conclu Nicolas Sarkozy.

    Jean-Serge Nérin (52 ans), père de quatre enfants, en poste au commissariat de Dammarie-les-Lys depuis trente ans a été tué mardi soir lors d'une fusillade sur une route de campagne après un braquage dans un dépôt-vente de voitures d'occasions. Une personne se réclamant d'ETA a été interpellée et cinq autres personnes étaient recherchées jeudi.

    Le Parisien - 18.03.10

    Ndb: La Justice n'applique pas les peines de façon "systématique": c'est anticonstitutionnel!

  • Pas de congé de paternité pour la lesbienne

    Une jeune Française homosexuelle qui réclame un congé paternité pour s'occuper de l'enfant de sa compagne a été déboutée de sa demande le 11 mars par la Cour de cassation, la plus haute juridiction judiciaire française, a-t-on appris jeudi.

    Elodie, 33 ans, réclame un congé de paternité pour l'enfant que sa compagne Karine, 35 ans, a porté après une insémination artificielle en Belgique. Le congé paternité est, en France, un congé de 11 jours que les pères peuvent prendre dans les quatre mois après la naissance

    Ce congé lui a été refusé par l'assurance maladie, puis par le tribunal des affaires de sécurité sociale de Nantes (ouest) en 2006. Elodie et Karine ont ensuite été déboutées par la Cour d'appel de Rennes (ouest) en 2008 avant de l'être à nouveau par la Cour de cassation.

    "Ma compagne et moi-même, qui menons ce combat depuis six ans, ne sommes pas surprises de cette décision rendue", a expliqué Elodie. Mais cet arrêt "est pour nous un passage obligatoire afin d'accéder à la Cour européenne des droits de l'homme qui, nous l'espérons, abondera dans notre sens", a-t-elle ajouté.

    Depuis le début, les deux jeunes femmes se battent en s'appuyant notamment sur la condamnation de la France pour discrimination sexuelle par la Cour européenne des droits de l'homme pour avoir refusé le droit d'adopter un enfant à une enseignante lesbienne.

    Le Figaro - 18.03.10

  • Marine Le Pen dénonce le cynisme du gouvernement

    La vice-présidente du Front National, Marine Le Pen, a dénoncé aujourd'hui le "cynisme du gouvernement sur l'insécurité", montrant du doigt François Fillon qui "va même jusqu'à inventer odieusement le décès" du policier d'Epernay.

    L'UMP "tente à trois jours du second tour un nouveau numéro de charme aux électeurs du FN, ceux-là mêmes qu'il a trompés en 2007", écrit la vice-présidente du FN dans un communiqué qui "dénonce le cynisme du gouvernement sur l'insécurité".

    "Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, et son collaborateur François Fillon, secrétaire général de l'Elysée, sont à la manoeuvre", ajoute Marine Le Pen, selon qui, "comme à leurs habitudes, les Sarkoboys ne reculent devant aucune bassesse et aucune surenchère".

    "Comme si la mort tragique du brigadier-chef Nérin (tué mardi lors d'une fusillade en Seine-et-Marne, ndlr) ne suffisait pas à illustrer son propos opportuniste, François Fillon va même jusqu'à inventer odieusement le décès de son collègue policier d'Epernay", ajoute le FN.

    Ce matin, le Premier ministre a présenté ses excuses à la famille d'un policier blessé le 8 mars à Epernay (Marne) et dont il avait "par erreur" évoqué le décès la veille dans un meeting des régionales à Paris.

    Le Figaro - 18.03.10

  • La bourde de François Fillon

    En meeting mercredi soir à La Mutualité, à Paris, le Premier ministre est revenu sur la mort d'un policier, à Epernay, dans la Marne. Problème, de taille: le fonctionnaire n'est pas décédé. Il est même sorti du coma.

     

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    Il a présenté ses excuses à la famille...

     

    A la tribune, François Fillon voulait marquer les esprits sur le thème de l'insécurité. Il a frappé un peu trop fort. Invité mercredi soir du meeting de la chef de file UMP en Ile-de-France, Valérie Pécresse, à La Mutualité, à Paris, à quatre jours du second tour des élections régionales, le Premier ministre a envoyé un message à "ceux que la violence inquiète" et "qui veulent faire reculer la peur" - autrement dit, ceux qui ont voté Front national au premier tour. Et de prendre alors l'exemple de policiers "violemment caillassés" par des "voyous" le 8 mars dernier à Epernay (Marne), au cours d'un banal contrôle routier. "L'un d'entre eux vient de décéder", a alors ajouté le locataire de Matignon. Ce qui n'est pas exact.

    En effet, si la bourde de François Fillon est, sur le moment, passée inaperçue, ce jeudi matin, nombreux sont ceux qui n'ont pas manqué de la relever: le fonctionnaire en question, grièvement blessé à la tête après avoir reçu un jet de pierre, a été plongé dans le coma. Mais, aux dernières nouvelles, il en serait sorti, comme l'a affirmé Olivier Balangé, délégué régional du syndicat de police SGP-FO en Champagne-Ardenne, au micro de France Inter. "Notre collègue n'est pas décédé, j'en ai eu encore la confirmation ce matin (jeudi)", a indiqué le policier, ajoutant que ce dernier devait "même se faire opérer de l'épaule, opération qui était impossible quand il était dans le coma".

    Fillon s'excuse, Dray s'insurge

    Rapidement, François Fillon a pris la mesure de sa bourde et reconnu avoir commis une "erreur" dans un courrier adressé à l'épouse de l'agent et diffusé sur le site de Matignon. "Hier soir (mercredi), lors d’une réunion publique, j’ai, par erreur, évoqué le décès de votre époux. Ce qui constituait une méprise que je regrette profondément. Je tiens à vous présenter mes excuses, ainsi qu’à votre mari, sa famille et ses collègues", a écrit le Premier ministre, au moment même où Nicolas Sarkozy se trouvait lui à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), au lendemain du meurtre d'un autre policier, tué par un commando de l'organisation terroriste basque, ETA.

    Toutefois, malgré, les "excuses" du Premier ministre - réitérées lors d'un déplacement à Marseille - le mal était déjà fait. Toujours au micro de France Inter, Olivier Balangé a accusé François Fillon de vouloir, en pleine période électorale, "faire de la récupération" sur le thème de la sécurité. "Je ne sais pas si c'est forcément de bon ton et judicieux", a-t-il ajouté, opposant "l'émotion, l'affect (des politiques) suite à certains événements" au travail des policiers plus "calme" et effectué dans "le respect de la douleur des familles concernant les blessures de certains collègues".

    Sur le terrain politique, justement, Julien Dray a été le plus prompt à réagir aux propos du chef du gouvernement. Dans un communiqué, le député de l'Essonne - tête de liste PS dans son département lors des élections régionales – a jugé "inadmissible" "l'instrumentalisation par François Fillon (…) de l'agression d'un policier". "Les policiers, ce ne sont pas de la chair à canon pour campagne électorale, a-t-il poursuivi. Un Premier ministre doit d'autant plus faire attention à ce qu'il dit qu'il est responsable de tous les services de l'Etat."

    Le JDD - 18.03.10

  • La Mort en habit vert

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    PARIS — Majestueuse dans son habit vert Chanel, Simone Veil, grande dame politique, rescapée des camps de la mort, féministe et femme préférée des Français, a fait jeudi son entrée à l'Académie française sous une Coupole vibrante d'admiration pour cette sixième "immortelle" de son Histoire.

    Mme Veil, 82 ans, occupera le treizième fauteuil de la vénérable institution, laissé vacant par l'ancien Premier ministre Pierre Messmer, et qui fut aussi celui de Racine.

    Mon père, "disparu dans l'enfer de Bergen-Belsen, quelques jours avant la libération des camps (...), révérait la langue française", a relevé Mme Veil avec émotion dans son discours. "Plus encore que je ne le suis, il serait ébloui que sa fille vienne occuper ici le fauteuil de Racine", a assuré la nouvelle académicienne, déportée avec sa famille à Auschwitz-Birkenau en 1944, à 16 ans.

    Pas moins de trois présidents de la République étaient présents: Nicolas Sarkozy, venu finalement rendre hommage à Mme Veil après avoir annoncé mercredi qu'il n'irait pas Quai Conti, Jacques Chirac, qui lui a remis mardi son épée d'académicienne à la lame gravée de son numéro de déportée, et Valéry Giscard d'Estaing, académicien depuis 2003.

    Son mari Antoine Veil et plusieurs de ses petits-enfants, ainsi que le Premier ministre François Fillon, ont également assisté à la réception de cette ardente féministe, qui fit voter la loi de 1975 portant son nom et légalisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) l'avortement, au terme d'âpres débats.

    L'ancienne ministre et présidente du Parlement européen a déploré récemment que le Conseil constitutionnel, où elle a siégé pendant neuf ans, ne compte plus désormais qu'une seule femme.

    Avec l'arrivée de Mme Veil et la disparition en 1987 de Marguerite Yourcenar, première élue sous la coupole en 1980, cinq femmes portent désormais l'habit vert sur 40 membres. Les autres Immortelles sont l'helléniste Jacqueline de Romilly, l'historienne Hélène Carrère d'Encausse et les écrivains Florence Delay et Assia Djebar.

    "Tout en considérant que la langue française demeure le pilier majeur de notre identité, je demeure surprise et émerveillée que vous m'ayez conviée à partager votre combat", a-t-elle poursuivi, avec modestie.

    Selon la tradition, Mme Veil a fait l'éloge de son prédécesseur et retracé le parcours "de ce héros de notre temps que fut Pierre Messmer", décédé en 2007.

    "L'esprit de la France libre semble planer sur ce fauteuil", occupé avant M. Messmer par Maurice Schumann, a souligné Mme Veil, avant d'évoquer son propre combat pour l'Europe.

    Dans sa réponse, l'académicien Jean d'Ormesson a évoqué avec talent l'itinéraire de cette femme d'exception, née Simone Jacob le 13 juillet 1927 à Nice, et insisté sur l'épreuve des camps de la mort: "ce qui vous a sauvé du désespoir, c'est le courage, l'intelligence, la force de caractère et d'âme. Et c'est l'amour: il succède à la haine".

    "Vous incarnez plus que personne les temps où le Mal s'est déchaîné (...) et où quelques-uns, comme vous, ont lutté contre lui avec détermination et courage", a-t-il dit.

    L'écrivain a ensuite rappelé le combat de Mme Veil pour les droits des femmes. La loi Veil, "c'était une victoire historique. Elle inscrit à jamais votre nom au tableau d'honneur de la lutte, si ardente, pour la dignité de la femme".

    Quelque 150 militants anti-IVG, selon la police, ont manifesté à proximité de l'Académie pendant la cérémonie.

    "Comme l'immense majorité des Français, nous vous aimons Madame", a conclu M. d'Ormesson, charmeur. "Soyez la bienvenue au fauteuil de Racine qui parlait si bien de l'amour".

    AFP. 18.03.10

  • Haute-Provence - Les prémices du printemps

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    (Cliquez sur les photos)

  • Manifestation de protestation contre la réception de Simone Veil à l'Académie française

    Le jeudi 18 mars prochain aura lieu la réception de Simone Veil à l'Académie Française.

    Nous ne pouvons qu'encourager  tous les catholiques à se joindre à la manifestation de protestation qui aura lieu ce jeudi 18 mars, devant l'Académie française à 14 heures, quai Conti [1] .

    Puissent-ils être nombreux à exprimer leur écoeurement face à ce spectacle de l'honneur qui va être rendu à celle qui se trouve à l'origine de la loi légalisant le meurtre de ces millions d'êtres humains !

    Nous osons  espérer que Monseigneur Dagens, évêque d'Angoulême et académicien, se fera un strict devoir d'être absent à l'occasion de cette réception.

    Sa présence constituerait  un nouveau scandale inimaginable pour toute conscience et, a fortiori pour toute conscience catholique.

    Halte au terrible silence  complice de ce  massacre  des innocents !

    Que les évêques parlent et protestent : tel est leur devoir.

    Devant le tribunal de Dieu, il seront jugés et ils seront jugés de s'être tus s'ils se sont tus alors qu'ils avaient le devoir de parler.

    Abbé Régis de CACQUERAY , Supérieur du District de France

     

    [1] Rassemblement QUAI DU LOUVRE face à LA COUPOLE de 14 à 18 heures
    Tenue de grand deuil - Fleurs blanches uniquement
    Métro Saint-Germain des Prés ou Pont Neuf
    Renseignements : 01 48 78 08 80 ou 01 40 61 06 28

     Communiqué de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X

  • CHARD

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  • Marine Le Pen menacée par le rappeur Cortex

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    La vice-présidente du Front national (FN) Marine Le Pen a annoncé aujourd'hui qu'elle portait plainte pour "injures" et "menaces de mort" contre un "rappeur" nommé Cortex qui, sur internet, l'a menacée de "l'égorger", ce dernier répliquant se sentir "menacé" comme jeune de banlieue.

    Marine Le Pen a annoncé qu'elle allait saisir le procureur de la République à Paris après la diffusion, sur plusieurs sites internet, de deux vidéos d'un "dénommé 'Cortex', rappeur de son état", indique un communiqué du FN.

    Dans une première vidéo de quatre minutes, l'homme, "au milieu d'un tombereau d'injures, va jusqu'à menacer Marine Le Pen de lui faire subir 'une tournante'", dit le FN. Le rappeur ne chante pas mais parle à la caméra, insulte le journaliste Eric Zemmour pour de récents propos concernant les Noirs et les Arabes, et la vice-présidente du FN, dans des termes peu variés à très forte connotation sexuelle ou orduriers.

    Dans une seconde vidéo d'un peu plus de deux minutes, "il se présente un couteau de boucher à la main en assumant les menaces de mort qu'il profère, indiquant qu'il compte nous égorger. Il mime d'ailleurs l'acte d'égorgement", indique un second communiqué du FN.

    "Je suis un jeune de quartier et moi aussi je me sens menacé quand on attaque la banlieue", a répondu Cortex dans un communiqué à l'AFP, s'étonnant de la polémique : "Quand je réalise une dédicace pour les Restos du Coeur, personne ne réagit". S'exclamant : "Mais, bien sûr, nous sommes en période d'élections : ceci explique peut-être que Mme Marine Le Pen porte plainte", il affirme être "un jeune rappeur de 28 ans qui, à travers ces textes et ces clips, s'exprime". Il précise que toute son équipe est "uniquement composée d'artistes français".

    Marine Le Pen, en campagne pour le deuxième tour des régionales dans le Nord-Pas-de-Calais, s'est affirmée "imperméable à ce type d'intimidation qui, au contraire, renforce sa détermination à défendre les Français". "Ces gens-là ne peuvent pas tout se permettre", a-t-elle indiqué, interrogée par l'AFP. "Les injures, bon! Mais la menace de 'tournante', je trouve cela infâme. Au delà de moi-même, je défends toutes les femmes françaises qui sont victimes d'actes infâmes et abjects".
    Le Figaro - 17.03.10

  • La barbarie musulmane se déchaîne au Nigéria contre les chrétiens

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    (Cliquez sur la photo)

    Au moins 13 villageois, dont des femmes et des enfants, ont été tués à la machette et brûlés mercredi par des éleveurs musulmans. Une énième poussée de violences dans ce pays en proie depuis 2001 à des conflits interreligieux.

    Nouvel épisode de violences interreligieuses au Nigeria. Au moins 13 villageois chrétiens, dont des femmes et des enfants, ont été tués mercredi par des éleveurs musulmans. L'attaque est survenue vers 1h30 dans la bourgade de Byei, à une quinzaine de kilomètres au sud de Jos, la capitale de l'Etat du Plateau. Une zone majoritairement chrétienne et peuplée par l'ethnie berom. Les assaillants, qui seraient quant à eux issus de l'ethnie d'éleveurs fulani (à majorité musulmane, ndlr), étaient déguisés en militaires lors de leur raid, selon ces mêmes sources.

    «Je peux confirmer que 13 personnes sont mortes et six autres ont été grièvement blessées. Elles ont été admises dans un hôpital de missionnaires», près de Jos, a déclaré un haut responsable local. «Le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour traduire les assaillants devant la justice», a-t-il ajouté.

    Mercredi soir, sept personnes suspectées d'avoir participé à ce massacre ont été arrêtées en possession d'armes, a annoncé un porte-parole de l'armée, tandis que le gouverneur de l'Etat Jonah Jang a lancé un appel au calme à la télévision.

    «Ce que j'ai vu dans le village est très triste, a expliqué un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat. J'ai vu les cadavres de femmes, dont certaines étaient très vieilles, celui d'un enfant qui devait avoir moins de cinq ans, et celui d'une femme qui était brulée, avec un enfant sur son dos.»

     

    Les cadavres «alignés» dans la rue

     

    Auparavant, un journaliste d'une radio locale avait indiqué avoir vu 12 cadavres alignés dans une rue. «Ils sont partiellement carbonisés et portent des marques de coups de machettes. J'ai compté six maisons brûlées et les gens autour de moi pleurent et gémissent», a-t-il décrit à l'antenne.

    Alors que selon le journaliste, une cinquantaine de policiers supplémentaires avaient été déployés pour garantir la sécurité des habitants, un élu local a appelé au retrait des forces de l'ordre dans cette région : «Ce serait mieux que les soldats rentrent dans leurs casernes. Nous pouvons nous défendre et nous protéger nous mêmes.»

    Déjà le 7 mars dernier, des éleveurs fulani avaient lancé une attaque de nuit contre trois villages majoritairement chrétiens proches de Jos, tuant au moins 109 personnes, essentiellement des femmes et des enfants, selon la police. Cette dernière avait annoncé avoir arrêté 49 fulani, qui avaient expliqué avoir agi en «représailles» après avoir subi des attaques de la part de fermiers berom.

    Les violences dans le centre du Nigeria, à cheval sur les zones musulmanes du nord et chrétiennes et animistes du sud du pays, ont déjà fait des milliers de morts depuis 2001 dans ce pays le plus peuplé d'Afrique avec 150 millions d'habitants.

    Le Figaro - 17.03.10

  • Après la claque, la chute libre dans les sondages

    PARIS — Après la "claque" électorale, la chute dans les sondages. En pleine tempête de l'entre deux tours des régionales, Nicolas Sarkozy aborde le second tour d'un scrutin qui s'annonce délicat pour son camp avec une cote de popularité au plus bas depuis son élection.

    La dernière livraison de sondages ne pouvait plus mal tomber. Alors que sa stratégie électorale et son style sont ouvertement remis en cause dans la majorité, le chef de l'Etat a vu s'allumer un nouveau signal d'alarme, celui de son image dans l'opinion publique.

    Après celle de CSA pour Le Parisien, l'enquête mensuelle réalisée par l'Ifop pour Paris Match place Nicolas Sarkozy à son plus bas niveau depuis 2007, avec 36% d'opinions favorables. Comme une source d'irritation n'arrive jamais seule, ce sondage révèle aussi que l'écart des cotes d'amour du président et du Premier ministre n'a jamais été aussi élevé.

    Une photographie confirmée par un autre baromètre, celui de BVA pour Orange, L'Express et France Inter, qui affirme que les Français préféreraient l'actuel locataire de Matignon (43%) à celui de l'Elysée (29%) comme candidat de l'UMP à l'élection présidentielle en 2012.

    "Ce décrochage remonte à l'automne avec la succession de polémiques qui a troublé la majorité, de l'affaire Jean Sarkozy au salaire d'Henri Proglio, analyse Jean-Daniel Lévy de l'institut CSA. Elles ont surtout troublé les catégories supérieures et les personnes âgées, traditionnels soutiens de la droite, qui se sont largement abstenues dimanche".

    Les mauvais résultats de la droite au premier tour des régionales et, peut-être plus encore, le discours officiel niant tout "vote sanction" contre la majorité, ont suffi à convaincre nombre d'élus UMP de sortir du bois pour souligner ce décrochage et mettre en cause Nicolas Sarkozy.

    Après d'autres, le député-maire chiraquien de Troyes François Baroin a pointé du doigt mercredi "l'ouverture à gauche trop soulignée, trop prononcée, trop affirmée" qui "fait des grands courants d'air à droite".

    "Il y a un moment où il faut savoir s'arrêter, donner des signaux à son électorat", a renchéri Christine Boutin. "Les Français ne savent plus très bien quelle est la ligne. Il y a besoin d'une clarification", a-t-elle insisté.

    Le malaise est tel que, dans les réunions électorales, le nom de Nicolas Sarkozy a quasiment disparu au profit de celui de François Fillon. Mardi à Orléans, la tête de liste UMP en région Centre, Hervé Novelli, n'a pas cité une seule fois le président dans son discours.

    Jusqu'à présent, la ligne tracée par l'Elysée dimanche soir n'a pas changé. Et les contestataires sont toujours rappelés à leur devoir de solidarité. Au moins jusqu'au soir du second tour dimanche.

    "Entre les deux tours d'une élection, le temps est à l'action et à la mobilisation, a répété mercredi le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. La meilleure réponse à apporter aux électeurs de la majorité, c'est d'être soudés derrière nos candidats".

    AFP. 17.03.10

  • Simone Veil reçoit son épée d'académicienne

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    Au Sénat, le 16 mars, Simone Veil reçoit son épée d'académicienne entourée de Jacques Chirac, de son arrière petite-fille Rebecca, de son mari Antoine Veil et de Gérard Larcher (AP)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Nicolas Sarkozy a adressé mercredi 17 mars une lettre à Simone Veil pour la féliciter de son entrée à l'Académie française, saluant le fait que cette institution reconnaisse "un parcours de liberté et d'attachement intransigeant aux valeurs qui fondent notre idéal humaniste et républicain".

    "Je tiens à vous féliciter chaleureusement et de tout coeur à l'occasion de cet événement qui marquera votre entrée au sein de cette institution, prestigieuse entre toutes, de notre pays", écrit-il.

    Le président de la République estime qu'en accueillant parmi les "Immortels" l'ancienne ministre et présidente du Parlement européen l'Académie française "honore et consacre le témoin inlassable de la mémoire de la Shoah", "la combattante pour les droits des femmes et le respect de leur dignité" et "la militante de l'engagement européen".

    M. Sarkozy exprime enfin ses "très vifs regrets" de ne pouvoir assister à la cérémonie d'entrée de Mme Veil à l'Académie française qui doit se tenir jeudi.

    AP -17.03.10

    Ce n'est pas une épée, c'est une faux!

     

  • A Berlin, le Mémorial de l'Holocauste se fissure

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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    BERLIN — Cinq ans après son inauguration en plein coeur de Berlin, le Mémorial de l'Holocauste, devenu un site touristique majeur de la ville, semble avoir vieilli prématurément, affichant chaque année un peu plus les cicatrices de l'hiver.

    Des lézardes plus ou moins longues courent désormais sur plus des deux tiers des 2.711 stèles de béton gris anthracite dressés en mémoire des six millions de victimes juives du nazisme.

    Une procédure d'expertise indépendante, lancée en 2009, doit "permettre de clarifier les responsabilités et les causes de ces fissures, mais aussi de définir un procédé approprié pour la réparation des dommages", explique Uwe Neumärker, directeur de la fondation qui gère le Mémorial.

    Les rudes hivers berlinois sont certes mis en cause, mais la presse allemande évoque aussi la possibilité d'erreurs dans les choix de construction.

    "J'avais entendu parler de ces fissures. J'imaginais pire, mais c'est quand même insensé, après si peu de temps", observe Andreas Finck, un touriste munichois, en s'enfonçant dans la forêt de stèles de taille diverse, atteignant jusqu'à 4,70 mètres.

    Selon les estimations de la fondation, plus de dix millions de visiteurs ont déjà déambulé dans le dédale du Mémorial.

    Le monument, inauguré le 10 mai 2005 après de longues années de polémique, a coûté 27,6 millions d'euros. Adossé à la Porte de Brandebourg, le champ de stèles s'étend sur 19.000 mètres carrés.

    Les premières fissures sont apparues dès 2006, et selon le dernier bilan de la fondation, 1.900 stèles étaient déjà endommagées en 2009.

    L'hiver qui s'achève en aurait endommagé 300 de plus, selon le quotidien populaire Bild, qui s'interrogeait ce mois-ci: "Peut-on encore sauver le Mémorial de l'Holocauste?"

    La fondation, qui procédera à une évaluation des dommages en avril, se refuse en attendant à tout nouveau bilan. Précisant que cela ne représente "pas de danger", elle se déclare "confiante" en ce qui concerne la remise en état du monument, selon sa porte-parole, Leonie Mechelhoff.

    "On va trouver des solutions. Cela sera de toute façon réparé. Mais on ne sait pas quand. Il faut attendre les résultats de l'expertise".

    Le Mémorial, ouvert au public 24h sur 24, a été conçu par l'architecte new-yorkais Peter Eisenman, qui avait à l'origine projeté de construire les stèles en pierre naturelle et non en béton, en raison du risque de fissures.

    Mais pour des raisons de coûts, cette dernière solution avait été retenue pour la construction des stèles, confiée à la société allemande Geithner.

    Le béton utilisé était censé ne pas se lézarder, mais "on ne peut pas éviter l'apparition de fissures dans le béton, on peut seulement réduire leur largeur", souligne Joachim Schulz, expert en béton.

    Pour le mémorial, "on a utilisé un nouveau procédé, qui n'avait pas été suffisamment testé, ce qui était risqué", a-t-il expliqué à l'AFP.

    En outre, les stèles ont été construites "en béton non armé, et sont creuses", ce qui les rend plus vulnérables aux fissures, selon l'expert, qui estime qu'il sera "difficile" de réparer durablement les brèches.

    Des premiers colmatages tentés l'hiver dernier s'étaient révélés décevants, y compris sur le plan esthétique.

    "C'est dommage que ce problème concentre toute l'attention. On aurait préféré que les stèles soient intactes" pour le cinquième anniversaire de l'ouverture du monument, début mai, regrette Mme Mechelhoff.

    Plusieurs manifestations sont prévues, en présence notamment de Peter Eisenman et de Lea Rosch, la journaliste berlinoise à l'origine de ce projet.

  • Les deux fils de Lagarde n'ont pas voté "parce qu'ils ne comprennent rien aux régions"!

    La ministre de l'Economie Christine Lagarde a expliqué mercredi sur RTL que ses fils n'avaient "pas voté" au 1er tour des élections régionales parce que, lui ont-ils dit, "on n'y comprend rien aux régions".

    Interrogée sur les raisons de la très forte abstention dimanche dernier, Mme Lagarde a répondu : "J'ai posé la question à mes fils qui n'ont pas voté" et "ils m'ont dit : "Maman on n'y comprend rien aux régions, on ne sait pas à quoi ça sert"". "Je vais les envoyer voter, en tous cas je l'espère, dimanche prochain", a indiqué la ministre.

    Selon elle, il y a "un gros effort d'explication et un effort de réformes à engager en ce qui concerne les collectivités territoriales parce que c'est un vrai mille-feuille institutionnel et que beaucoup de Français ne comprennent pas très bien à quoi ça sert, ni si ça va ou non changer leur vie".

    Interrogée sur la nécessité ou pas d'une inflexion dans les réformes après les régionales, elle a jugé qu'elles devaient "impérativement continuer". "Mais je crois que nous devons plus expliquer pourquoi nous faisons les réformes que nous faisons", a-t-elle dit.

    Mme Lagarde a par ailleurs défendu la politique d'ouverture de Nicolas Sarkozy dénoncée par certains à l'UMP comme une des causes du revers de la majorité au premier tour. "L'ouverture qui a été voulue par le président de la République c'est un effort de tolérance, c'est un effort pour avoir un horizon un peu plus large sur un certain nombre de questions", a-t-elle affirmé.

    "Les personnages qui nous ont rejoint sont des gens qui sont venus avec leur bonne volonté et avec leur intention de contribuer à ce qui nous anime tous, c'est-à-dire la réforme en profondeur du pays", a assuré la ministre.

    Le Point - 17.03.10

  • ETA: la gangrène basque envahit la France

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    Photo présumée de Joseba Fernandez Aizpurua (Aspurz)

    C’est un dramatique précédent. Mardi soir, pour la première fois, un policier français a été tué par un membre présumé de l’ETA sur le territoire national.  D’autres représentants des forces de l’ordre avaient déjà été blessés, souvent lors de contrôles routiers : en 1996, un douanier à Astaffort (Lot-et-Garonne), en 2001, un gendarme près de Pau (Pyrénées-Atlantiques), puis un autre la même année, toujours dans la même région Sud-Ouest.

      Un dernier enfin avait été atteint l’an passé par des tirs de deux membres de l’ETA qui circulaient à bord d’une voiture volée.

     C’est en 2007 qu’ETA a commis son acte le plus grave en : le 1er décembre, deux gardes civils espagnols en mission de renseignement dans les Landes, qui avaient identifié par hasard un commando composé de deux hommes et d’une jeune femme dans une cafétéria de Capbreton, avaient été exécutés sur le parking. Deux des tueurs avaient été arrêtés quelques jours plus tard.  La est depuis longtemps une base arrière pour l’organisation séparatiste basque. C’est là que les militants se cachent, volent des , des explosifs ou des voitures et préparent clandestinement les attentats qu’elle projette en Espagne. Ces dernières années, la forte coopération entre les polices espagnoles et françaises a provoqué de nombreuses arrestations et saisies d’armes et documents dans l’Hexagone. Les spécialistes estimaient même que l’organisation était « à genoux ».

    D’autres craignaient que ce mouvement à l’agonie, sans chefs, soit aussi beaucoup plus dangereux et à la recherche de coups d’éclat : « Les commandos sont constitués de jeunes, des sortes de desperados de la cause prêts à tout », confirme un spécialiste, ce qui semble correspondre au profil du jeune suspect interpellé hier soir : Joseba Fernandez Aizpurua, s’il s’agit de sa véritable identité, serait connu de la justice espagnole pour des faits de « kalle borroka », des violences urbaines commises par les plus jeunes des militants au Pays basque, là où l’ETA recrute l’essentiel de ses soldats.


    L’organisation, traquée dans le sud-ouest et le centre de la France, ses points de replis historiques, a depuis quelques mois gagné d’autres régions plus au nord. Il y a quelques jours seulement, c’est en Normandie que des membres de l’ETA ont été arrêtés. D’autres l’avaient été ces derniers mois en région parisienne et même à Paris intra-muros où un militant, égaré en proche banlieue parisienne et poursuivi par une patrouille de la BAC, avait fini sa course près d’une boîte branchée des Champs-Elysées avant de se rendre, une arme à la main, en criant son appartenance à l’ETA. « La constante avec ces terroristes, c’est qu’ils sont toujours armés. Ils savent ce qu’ils risquent en cas d’arrestation. Cela fait en quelque sorte partie de leur culture. Il ne faut pas leur laisser le moindre temps de réaction, sinon ils tirent. Ce sont des gens qui s’estiment en guerre, ils n’obéissent pas aux règles habituelles : pour eux, un uniforme c’est un ennemi », témoigne un policier qui officie dans l’antiterrorisme.

    Le Parisien - 17.03.10

    Ndb: Ce n'est pas en Afghanistan, mais en France, que l'Armée devrait se battre contre le terrorisme!