Blog - Page 205
-
Macron, ou le candidat de l’invasion de notre pays par les jeunes Algériens
Eric Martin
-
Une pétition appelle à expulser Soros des États-Unis
L’Amérique de Trump s’exprime
- Publié le : jeudi 16 février 2017
- Mots-clés : Donald Trump; États-Unis; George Soros; Opinions
- Commentaires : 27
- Nombre de vues : 8 127
- Source : fr.sputniknews.com
- E&R
Des milliers d’Américains ont signé une pétition appelant Donald Trump à priver de citoyenneté et à expulser du pays le milliardaire George Soros, qui, selon les signataires, cherche à cliver la société américaine.
9 000 personnes ont signé sur le site Change.org une pétition,appelant le président américain Donald Trump à priver de citoyenneté le milliardaire américain George Soros, qui a déboursé des sommes importantes pour soutenir les protestataires anti-Trump à travers les États-Unis, selon de nombreuses fuites dans les médias.
« Président Trump, nous vous demandons d’expulser George Soros des États-Unis. Nous vous demandons d’interdire à George Soros et à tous les membres de sa famille de mener des affaires aux États-Unis et d’investir dans les fonds de politiciens corrompus », annonce le texte de la pétition.
Selon l’auteur de la pétition, Vanessa Feltner, George Soros, qui a également sponsorisé le Maïdan ukrainien et fourni une « assistance logistique » à Hillary Clinton, cherche désormais à semer la division au sein de la société américaine.
« Il a financé des émeutes où ont été blessés et tués des innocents, et leurs maisons ont été détruites. Nous avons vu qu’il avait sponsorisé des émeutes en Europe, et maintenant il menace l’Amérique. Soros est un monstre sans cœur qui veut détruire le monde entier et nous soumettre à ses conditions », a déclaré Vanessa Feltner à RT.
Et d’ajouter : « Soros avoue lui-même que la plus grande réussite à ses yeux est de détruire l’Amérique. Il est si riche qu’il peut corrompre les autorités et faire tout ce qu’il veut avec nous », s’indigne Vanessa Feltner, se référant à une citation tirée du livre de George Soros, L’ère des erreurs, où le milliardaire écrit que « les États-Unis représentent le principal obstacle pour un ordre mondial stable et juste ».
Vanessa Feltner a promis de transmettre la demande à Donald Trump en personne dès que la pétition aurait recueilli plus de 10 000 signatures.
« Je transmettrai la pétition à Donald Trump, et puis j’en créerai une autre sur le site de la Maison-Blanche. Nous sommes déterminés à arrêter Soros et à nous débarrasser des hommes politiques corrompus. Vidons le marais et jetons-les en prison », martèle l’auteur de la pétition.
Décrit par Wikileaks comme « l’architecte de chaque révolution et coup d’État des 25 dernières années », George Soros a accordé un soutien au coup d’État en Ukraine, selon des documents de la fondation Soros destinés à usage interne récemment tombés entre les mains de hackers.
George Soros a dépensé des millions pour sponsoriser Hillary Clinton. Il a également perdu au moins un milliard de dollars dans le sillage de l’élection surprise du candidat républicain.
De nombreuses organisations qui comptent parmi leurs sponsors George Soros fournissent de l’« assistance logistique » aux protestataires anti-Trump à travers les États-Unis.
Au moins 56 organisations ayant pris part à la « Marche des femmes » étaient en partie financées par le célèbre milliardaire. Il s’agit, entre autres, de Planned Parenthood et du Conseil national de défense des ressources, structures connues pour leur opposition intransigeante envers le nouveau président des États-Unis Donald Trump, ou de MoveOn.org, organisation « farouchement pro-Clinton », et le National Action Network, salué par l’ex-locataire de la Maison-Blanche Barack Obama.
-
Tremblay-en-France (93) : le restaurateur envisage de fermer
22h59Jean-Baptiste Debreux est jugé ce jeudi à Bobigny pour « discrimination » après avoir ordonné à deux femmes voilées de quitter son établissement en août dernier. Contacté par LCI, son avocate affirme qu’il va « très mal » et qu’il envisage même « de fermer son restaurant ».
(…) A l’époque des faits, Jean-Baptiste Debreux et sa famille avaient dû quitter leur domicile situé juste au-dessus du restaurant pour des raisons de sécurité. « A un moment il a reçu tellement de menaces que La Poste ne délivrait même plus son courrier », lâche son avocate avant d’ajouter que « même sa fille de 16 ans a été harcelée au lycée ».
Le chiffre d’affaires du Cénacle a lourdement chuté depuis les faits et Jean-Baptiste Debreux croule sous les charges après avoir perdu une grande partie de sa clientèle. « Cette affaire l’a beaucoup atteint, affirme son avocate Me Barbier. Il va très mal et il envisage même de fermer son restaurant ».
(…)
Merci à jiji
-
Affaire Théo: les caméras de surveillance semblent confirmer la version d'un des policiers
-
Jean Sévillia: "La colonisation et le non-sens historique d'Emmanuel Macron"
Par Alexis Feertchak
Mis à jour le 16/02/2017 à 07h12FIGAROVOX/ENTRETIEN - Alors qu'Emmanuel Macron a qualifié la colonisation de crime contre l'humanité, Jean Sévillia explique pourquoi une telle déclaration est un non-sens historique. L'historien estime que l'on ne peut pas jeter ainsi «l'opprobre sur les Européens d'Algérie, les harkis, et leurs descendants».
Journaliste, écrivain et historien, Jean Sévillia est rédacteur en chef adjoint du Figaro Magazine. Il vient de publier Écrits historiques de combat, un recueil de trois essais (Historiquement correct ; Moralement correct ; Le terrorisme intellectuel) qui vient de paraître aux éditions Perrin.
FIGAROVOX. - Lors de son déplacement en Algérie, Emmanuel Macron a accordé un entretien à la chaîne Echorouk News où il qualifie la colonisation d'«acte de barbarie» et de «crime contre l'humanité». Ces qualifications morale et juridique ont-elles un sens historiquement?
Jean SÉVILLIA. - Sur le plan juridique, la première définition du crime contre l'humanité a été donnée en 1945 par l'article 6 de la Charte de Londres qui instituait le Tribunal militaire international, instance qui allait juger les chefs nazis à Nuremberg. Étaient visés «l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain inspirés par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux et organisés en exécution d'un plan concerté à l'encontre d'un groupe de population civile». D'autres textes affineront la définition, comme le statut de Rome créant la Cour pénale internationale, en 1998, sans en changer l'esprit. Or la colonisation est le fait de peupler un pays de colons, de le transformer en colonie, voire, nous dit le dictionnaire le Robert, de procéder à son «exploitation» afin de le «mettre en valeur».
Historiquement parlant, à l'évidence, la colonisation suppose un rapport de domination du colonisateur envers le colonisé, variable en intensité et en durée selon les lieux où elle s'est déroulée, mais elle n'a pas pour but d'exterminer les colonisés, ce qui, sans parler de l'aspect moral, n'aurait même pas été de l'intérêt matériel du colonisateur. Parfois, dans les périodes d'installation du colonisateur, et cela a été le cas, en Algérie, la colonisation est passée par une guerre de conquête, avec son lot de violences inhérentes à toute guerre. Les travaux d'historiens comme Jacques Frémeaux ou le regretté Daniel Lefeuvre nous ont cependant appris à contextualiser les méthodes d'alors de l'armée française, une armée qui sortait des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, et ont montré qu'Abd el-Kader n'était pas non plus un enfant de chœur quand il combattait les Français. Mais cent trente années de présence française en Algérie ne se résument ni à la guerre de conquête des années 1840 ni à la guerre d'indépendance des années 1950. Il y a un immense entre-deux qui a duré un siècle, avec ses échecs, ses pages grises, mais aussi ses réussites, ses motifs de fierté.
Qualifier la colonisation d'acte de barbarie ou de crime contre l'humanité est un non-sens historique, un jugement sommaire, manichéen, qui passe sous silence la part positive de l'Algérie française, celle qui a conduit des Algériens musulmans à croire à la France et à s'engager pour elle. L'histoire a pour but de faire la vérité et non de jeter de l'huile sur le feu, mais, s'agissant de «barbarie», on pourrait rappeler que, dans les événements tragiques de la fin de l'Algérie française, des Européens d'Algérie ou des musulmans fidèles à la France ont été victimes d'actes aujourd'hui constitutifs du crime contre l'humanité. Si on veut vraiment faire de l'histoire, il faut tout mettre à plat.
Dans cet entretien, Emmanuel Macron est revenu sur ses propos parus dans Le Point en novembre 2016 qui ont été «sortis de leur contexte», notamment quand il évoquait les «éléments de civilisation» apportés par la colonisation française. Comment comprenez-vous cette expression d'«éléments de civilisation»?
Je suppose qu'Emmanuel Macron faisait alors allusion, par exemple, à l'œuvre d'enseignement menée par la France en Algérie, certes avec retard, un retard dû à l'impéritie de la IIIe puis de la IVe République. En 1960, 38% des garçons musulmans et 23% des filles fréquentaient l'école, pourcentage qui était supérieur à Alger où 75% des garçons musulmans et 50% des filles étaient scolarisés, Européens et Arabes étant mêlés sur les bancs des écoles au moment où, dans maints États américains, la ségrégation sévissait encore entre Blancs et Noirs. Peut-être l'ancien ministre faisait-il encore allusion à la médecine coloniale. L'École de médecine d'Alger a été fondée moins de trente ans après la conquête. En 1860, le taux de mortalité infantile pouvait atteindre les 30 % dans la population algérienne. En 1954, il sera descendu à 13 %, pourcentage certes trop élevé, mais qui témoignait quand même d'un progrès. C'est à Constantine, en 1860, qu'Alphonse Laveran a identifié l'agent du paludisme, ce qui lui vaudra le prix Nobel de médecine en 1907. À l'école ou à l'hôpital, où était le crime contre l'humanité dans l'Algérie française?
Ajoutant que l'on ne construit rien sur «la culture de la culpabilisation», l'ancien ministre de l'Économie précise aujourd'hui: «La France a installé les droits de l'Homme en Algérie, mais elle a oublié de les lire». Ne peut-il pas ainsi réconcilier l'opposition entre les partisans de l'excuse et les critiques de la repentance?
Il est certain que défendre un minimum l'œuvre française en Algérie tout en flattant un maximum les contempteurs de la colonisation française est un exercice qui demande de la souplesse. Mais je laisse les commentateurs de l'actualité analyser les balancements contraires d'Emmanuel Macron, spécialiste du rien-disant destiné à contenter tout le monde afin d'attirer un maximum de voix. Je rappellerai seulement que l'histoire électorale française, depuis un siècle et demi, a vu régulièrement surgir du paysage politique des personnages de ce type et jouer les hommes providentiels dont de braves citoyens attendaient tout. La société du spectacle y ajoute une dimension où il faut avoir la gueule de l'emploi: être jeune et beau. Ce sont des phénomènes sans enracinement dans la société, et par-là éphémères.
Comment expliquez-vous que la «colonisation» suscite encore aujourd'hui un tel débat dans l'opinion publique? Est-ce le signe de la crise identitaire que traverse le pays?
L'opinion me paraît plutôt indifférente à la question: déjà, dans les années 1950-1960, elle était de plus en plus hostile à l'Algérie française qui exigeait des sacrifices que plus personne n'avait envie de supporter. Mais en France, l'esprit de repentance permet à certains réseaux d'attiser la détestation de notre passé, phénomène de haine de soi qui conduit à dissocier la nation. Et en Algérie, la dénonciation de la colonisation française cela fait partie des fondamentaux du pouvoir actuel qui s'est construit sur toute une mythologie autour de la guerre d'indépendance. Le drame nous revient en ricochet par les jeunes Français d'origine maghrébine qui ont été élevés avec l'idée que la France aurait commis des crimes à l'égard de leurs aïeux. Comment pourraient-ils aimer la France dans ces conditions, comment pourraient-ils se reconnaître dans notre passé? C'est un chemin difficile mais il n'y en a pas d'autre: il faut faire toute la vérité sur la relation franco-algérienne à travers la durée et à travers la multiplicité de ses facettes. On pourra regarder en face l'histoire de la présence française en Algérie dans sa totalité le jour où l'opprobre ne sera plus jeté par principe sur les Européens d'Algérie et les harkis, et leurs descendants.
-
Florian Philippot invité de la Matinale de LCI
-
La gerbe de Macron sur la tombe de Roger Hanin ne passe pas inaperçue
Roger Lévy, dit Roger Hanin, est un acteur, réalisateur et écrivain français, né le 20 octobre 1925 à Alger et mort le 11 février 2015 à Paris. Wikipédia -
GR- L’Insee publie des statistiques ethniques et elles sont effrayantes
16/02/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Depuis 1999, l’Insee recueille des données de type ethnique — pays et nationalité de naissance des parents — comme le font d’ailleurs de nombreux pays européens. C’est ce que révèle Michèle Tribalat, une démographe spécialisée dans le domaine de l’immigration, reconnue pour la qualité de ses travaux mais aussi pour son objectivité et son absence de prise de parti pris… « politique ».
Mieux : l’Insee a, en fait, toujours recueilli ce type de statistiques, mais refuse de l’avouer compte tenu de l’ambiance du débat public sur les statistiques ethniques et « pour éviter de compromettre sa réputation, la tranquillité de l’établissement ». L’Institut donne donc, de temps en temps, des informations sur les enfants d’immigrés en combinant les données des enquêtes annuelles de recensement et celles des enquêtes relatives à l’emploi. Et justement, l’Insee vient de publier une étude intitulée Être né en France d’un parent immigré, une population diverse reflétant l’histoire des flux migratoires.
Qu’y apprend‑on ? Que 7 millions de Français, soit 11 % de la population, auraient au moins un parent immigré. Si l’on ajoute les deux générations (immigrés et enfants d’immigrés), le total est de 13 millions, soit 20 % de la population. Un habitant sur cinq est d’origine étrangère, sur deux générations en 2015.
Mais surtout Michèle Tribalat compare ces chiffres avec ceux de 2011 : la population d’origine étrangère sur deux générations aurait augmenté de 9 % en quatre ans !
La démographe complète son propos avec le fruit de ses propres études. Selon elle, la population d’origine subsaharienne est celle qui croit le plus rapidement. En quatre ans (2011-2015), sur deux générations (immigrés, enfants d’immigrés), elle aurait ainsi augmenté de 43 %.
L’Insee note d’ailleurs :
« Parmi les descendants d’immigrés de moins de 25 ans, 42 % sont originaires du Maghreb et 19 % d’Afrique subsaharienne. »
Pour Michèle Tribalat, « c’est une bonne chose que l’Insee ait commencé de publier des données sur les populations d’origine étrangère. Il faudrait maintenant qu’il ait le bon goût de ne pas tout séparer en publiant de temps en temps des données sur les immigrés et, encore plus rarement, en décalé, des données sur les enfants immigrés ». En somme, un peu plus d’audace pour montrer la réalité du Grand Remplacement.
-
A la une du Monde : « Présidentielle : Marine Le Pen plus forte que jamais »
16/02/2017 – FRANCE (NOVOpress) : C’est Le Monde de ce soir qui l’affirme sur toute la largeur de sa une : à cet instant de la campagne présidentielle, Marine Le Pen est « plus forte que jamais ». Dans ce numéro daté du vendredi 17 février, Le Monde se base sur la nouvelle vague de l’enquête électorale du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), réalisée par Ipsos-Sopra Steria du 7 au 12 février auprès d’un panel représentatif de 15 874 personnes. Il « témoigne des mouvements importants qui ont bousculé, depuis un mois, le paysage de la campagne présidentielle », en raison de l’« affaire Fillon » et de la désignation de Benoît Hamon comme candidat du Parti socialiste.
Cette enquête révèle tout d’abord, écrit Gérard Courtois, que « les électeurs expriment une indétermination très inhabituelle à dix semaines du premier tour. A pareille époque, en 2012, 76 % se disaient certains d’aller voter ; ils ne sont aujourd’hui que 69 %, soit environ 3 millions de moins ». Elle montre aussi que « le candidat de la droite paie au prix fort l’affaire lancinante des emplois présumés fictifs de son épouse et de ses enfants ».
Or, dans cette campagne inédite « qui tarde à s’engager sur le fond des projets, laisse les Français beaucoup plus perplexes, troublés et hésitants que lors des précédentes campagnes […], ce sont les électeurs de Marine Le Pen qui semblent les plus déterminés ».
« La candidate du Front national, poursuit-il, consolide patiemment sa situation et paraît plus que jamais assurée de se qualifier pour le second tour. Certes, avec 26 % des intentions de vote, elle n’a pas progressé depuis un mois. Mais elle fait désormais nettement la course en tête et peut compter sur un électorat remarquablement fidèle et déterminé : 74 % des électeurs qui se prononcent en sa faveur assurent que leur choix est définitif, soit un taux bien supérieur à celui des autres candidats (Fillon 61 %, Mélenchon 53 %, Hamon 39 % et Macron 33 %). Si Mme Le Pen apparaît toujours comme la candidate qui « inquiète » le plus, elle est aussi celle qui, aux yeux des Français, « veut vraiment changer les choses ». »
-
JOURNAL TVL DU 16.02.17
A VOIR!
-
Macron, seul candidat à la présidentielle ouvertement favorable au CETA
-
Marine Le Pen dénonce le traité de libre-échange CETA (accord entre l'UE et le Canada)
-
Obama organise le renversement du nouveau gouvernement américain
-
Bruxelles : Une africaine exige des réparations aux Blancs pour « la colonisation »
BREIZATAO – ETREBROADEL (02/02/2017) Seyi Akiwowo, une subsaharienne illégitimement invitée à s’exprimer au Parlement Européen, a profité de la brève minute qui lui était accordée pour exiger des « réparations pour la colonisation » de la part des Européens.
Peu importe le format, il s’agit toujours d’une seule et même chose : poursuivre à la guerre raciale contre le monde blanc, en Europe. La rhétorique victimaire n’étant qu’une ficelle de cette haine revancharde d’allogènes pourtant gâtés par les sociétés d’accueil.
-
Emeutes: 60% de mineurs et plus de casse
-
Le terroriste du Louvre ne serait pas un "loup solitaire"
-
Estrosi (LR) : « La seule chose qui m’intéresse c’est d’éviter que le FN gagne la présidentielle »
Je me suis investi de ttes mes forces et j'ai vaincu FN. La seule chose qui m'intéresse c'est d'éviter que #FN prenne la tête de notre pays
-
Le policier mis en examen accuse Théo de l’avoir frappé et remet en cause sa version des faits
20h32Il revient d’abord sur les circonstances de l’incident. En patrouille dans ce quartier sensible d’Aulnay avec trois autres policiers, il repère « un individu déjà connu de nos services pour son implication pour le trafic de produits stupéfiants ». Après avoir été pris à parti, les gardiens de la paix décident de procéder à un contrôle. Ils encerclent le petit groupe. « Il devait y avoir une dizaine de personnes à contrôler », précise-t-il. Selon la version du policier, une bagarre se déclenche lors de la palpation d’un deuxième individu. La situation est d’abord confuse. La patrouille tente d’interpeller Théo et, dans le même temps, est encerclée par les autres personnes présentes. « Pris dans l’action, nous ne pouvions faire appel aux renforts », dit-il. Il décrit alors une interpellation qui dégénère en raison de la résistance de Théo.
« J’usais alors de ma matraque télescopique »
« Alors que je venais de lui saisir le bras, je recevais de sa part un coup de poing au niveau de la pommette gauche. Durant quelques instants, j’ai été sonné. J’ai compris à ce moment-là que l’individu serait prêt à tout pour se soustraire. Il se débattait, portait des coups de poing à tout va, gesticulait en tout sens, même des jambes. Le gardien de la paix D. parvenait toutefois, mais très difficilement, à le conduire au sol en le ceinturant. Tous deux basculaient au sol de manière très brutale ».D’après le policier, Théo n’est pas encore maîtrisé, ni calmé. « J’usais alors de ma matraque télescopique, déclare-t-il, et lui portais des coups en visant l’arrière des cuisses. L’individu continuait de se débattre, il se retournait, gesticulait en usant de son gabarit musclé, et il parvenait à se relever », explique-t-il. « Là je le voyais piétiner le collègue D. qui était encore au sol dos contre terre et subitement un jet de gaz lacrymogène s’échappait de la bombe du gardien D ». Et d’ajouter: « Je suppose alors que ce jet a été causé accidentellement dans l’agitation de l’individu. » Toujours selon ce témoignage, malgré le renfort d’un nouveau policier, aucune amélioration: « il continuait de piétiner le gardien de la paix D qui se trouvait toujours dos contre sol ».
« Il continuait de se débattre »
Une deuxième fois, le policier fait usage de son arme de défense. Mais à aucun moment, dans ses propos, il n’évoque des coups sur les fesses. « Je décidais de porter à l’individu des coups de matraque télescopique en visant ses membres inférieurs dans l’espoir de lui faire perdre l’équilibre et de l’amener au sol. Mon effort portait ses fruits et l’individu basculait à terre. Au sol, il continuait de se débattre continuant de porter des coups de pied. J’ai à nouveau riposté par un coup de télescopique au niveau d’une de ses jambes. A l’issue de cet épisode, Théo est finalement menotté.Le policier dit ne remarquer à ce moment aucune blessure sur le jeune homme. « Je procédais à une palpation de sécurité sur sa personne et lui remontais son bas de survêtement lequel était descendu jusqu’à ses genoux durant sa rébellion ». Puis, « je le plaçais en position assise. Là, il se plaignait d’être installé de façon inconfortable et avoir mal. Il ne disait pas où ». Fait troublant: une fois au commissariat, Théo déclare sur procès-verbal: « je ne désire pas faire l’objet d’un examen médical ». Le policier qui l’entend indique pourtant qu’il « n’est pas physiquement en mesure de signer » le PV, alors même qu’il saigne du nez.
« Je n’ai aucune idée de la façon dont cette plaie a été faite »
Le témoignage du gardien de la paix qui va être mis en examen pour « viol » résonne différemment. « L’individu se plaignait de douleur au visage ainsi qu’aux fesses. Je regardais rapidement s’il avait quelque chose au niveau des fesses en tirant son bas de survêtement. Je constatais alors qu’il présentait une plaie saignante. Je n’ai aucune idée de la façon dont cette plaie a été faite. D’autre part, je ne m’en suis aperçu qu’une fois arrivé au poste, lorsque l’individu s’est plaint. Nous faisions donc appel aux sapeurs pompiers lesquels intervenaient et le prenaient en charge ».(…) L’Express
-
JOURNAL TVL DU 15.02.17 / Donald Trump dans la tourmente
-
Selon Emmanuel Macron : « La colonisation est un crime contre l’humanité »
« Je pense qu’il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation. Certain ont voulu faire cela en France, il y a dix ans. Jamais vous ne m’entendrez tenir ce genre de propos. J’ai toujours condamné la colonisation comme un acte de barbarie. La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité », a affirmé Emmanuel Macron, candidat du Mouvement En Marche ! à l’élection présidentielle française, dans une interview accordée mardi à la chaîne privée algérienne Echourouk News.
« La colonisation fait partie d’un passé que nous devons regarder en face en présentant nos excuses à l’égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes », a-t-il ajouté. Selon M. Macron, il ne faut pas balayer tout le passé. Il a rappelé la formule exprimée lors de sa rencontre publique, lundi soir, à l’hôtel Sofitel à Alger. « La France a installé les droits de l’Homme en Algérie, mais elle a oublié de les lire. C’est une jolie formule qui vaut pour l’Algérie pour expliquer cette période. Il y a eu des crimes terribles, de la torture, de la barbarie ».
La colonisation est un acte de domination et de non reconnaissance de l’autonomie d’un peuple. Tout en reconnaissant ce crime, je ne veux pas qu’on tombe dans la culture de la culpabilisation sur laquelle, on ne construit rien. C’est ce chemin de crête que je veux que nous prenions ensemble », a-t-il souligné.
En novembre 2016, Emmanuel Macron a, dans une interview à l’hebdomadaire français Le Point, abordé la question de la colonisation en des termes ambigus. « Oui, en Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l’émergence d’un État, de richesses, de classes moyennes, c’est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie », a-t-il soutenu.
Une phrase qui, selon lui, a été sortie de son contexte. « Je ne parlais pas que de l’Algérie. Il ne faut absolument pas lire mes propos comme des éléments qui nient le fait de la colonisation et sa barbarie. Si certains l’ont lu comme tels, je m’en excuse auprès d’eux », a-t-il expliqué à Echourouk News.
Selon lui, les pieds-noirs ont une autre vision de la colonisation. « Elle nie les crimes qui ont été commis. Je ne m’y retrouve pas. Mais, en même temps, on ne peut pas leur dire vous n’avez rien été, vous étiez simplement des criminels. Ils ont leur histoire intime avec l’Algérie. Et, donc, on doit savoir vivre, tresser ces mémoires tout en reconnaissant la responsabilité de l’État français et de ce qui s’est passé ici Algérie », a ajouté Emmanuel Macron.
Source : tsa-algerie.com