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Blog - Page 207

  • Argenteuil (95) : émeute, un bus attaqué, un journaliste de BFMTV agressé, un policier blessé, 11 interpellations (MàJ)

     

    22h35

     

    Une camionnette a été incendiée et un bus vandalisé à Argenteuil dans le Val-d’Oise, en fin de journée.

    En fin de journée ce dimanche, des incidents ont éclaté à Argenteuil dans le Val-d’Oise. D’après notre journaliste sur place, une camionnette a été incendiée et un bus vandalisé à proximité de la Dalle d’Argenteuil. Un confrère de BFM Paris a par ailleurs été agressé, il va bien.

    BFMTV


    Vers 17 heures, une cinquantaine de jeunes se sont rassemblés dans le quartier du Val d’Argent nord, autour de la Dalle. Ils répondaient ainsi à un appel diffusé sur Facebook, incitant à reproduire les violences de 2005 : « 17 heures dimanche sur la dalle à la ZUP venez nombreux même si vous êtes pas d’Argenteuil. Venez équiper et capicher y’a des caméras. En masse et foutez le zbeul. #Adama #Théo. La France comme en 2005 », peut-on lire sur le réseau social.

    [...] des véhicules ont été touchés par des départs de feux. Plus loin, au pied de la Dalle, des poubelles encore fumantes étaient renversées. Des grilles et des pavés de chantier gisaient au sol en plein milieu de la route. Les pompiers sont arrivés vers 17 h 30 suite à un feu de poubelle rue de la Bérionne. Un chauffeur de bus Lacroix a été blessé à la tête suite au jet de pavés sur son véhicule près de la gare du Val d’Argenteuil [...] Onze suspects, dont huit mineurs, ont ainsi été placés en garde à vue, selon la préfecture. Tous originaires d’Argenteuil. [...]

    Le Parisien

  • Guerre du gel migratoire: Trump gagne 20 millions d'électeurs supplémentaires

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    Trump avait gagné avec 46 % des voix en novembre. Depuis l’affaire, 52 % à 55 % des Américains soutiennent son décret.

    Consultant stratégique
     
     
     
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     Le 27 janvier 2017, le président Trump signe un décret présidentiel visant à temporairement geler l’admission sur le territoire américain des ressortissants de sept pays considérés par l’administration Obama et le Congrès comme des foyers de terrorisme. Objectif : mettre en place, avant réouverture des frontières, de nouvelles mesures de dépistage du terrorisme beaucoup plus contraignantes. Ce texte inclut également le gel, pour aussi longtemps que nécessaire, de l’admission de réfugiés, principalement syriens et irakiens, dont le « criblage » se faisait jusque-là par les Nations unies.

    Or, deux semaines après, 77 % des 1.100 réfugiés admis sur le territoire proviennent des territoires suspects visés par le décret : soit le double des entrées des deux semaines précédentes…

    Récapitulons : le gel temporaire présidentiel a été suivi par une explosion de manifestations « spontanées », soutenues par un quarteron de parlementaires démocrates. Tous déplorant que certains immigrants légaux, vivant aux États-Unis, s’étaient vu refuser l’entrée (ce qui fut rectifié immédiatement) ou que des malades trouvaient porte close.

    Suivit une éruption d’activisme judiciaire : les États démocrates invoquèrent les dommages irréparables causés par le décret à leur économie comme au fonctionnement de leurs universités et exigèrent de surseoir à la mesure.

     

    Cet argument fut rejeté par un juge de Boston, mais endossé par un juge de Seattle, qui ordonna le 3 février, en quinze minutes, de surseoir à l’application du décret sur l’ensemble du territoire américain, le temps d’en juger la constitutionnalité.

     

    La Maison-Blanche a fait appel le lendemain, auprès de la cour californienne, dite du 9e district (connue pour avoir vu annuler, en douze ans, 85 % de ses décisions par la Cour suprême). Ses trois juges ont rendu leur jugement le 9 février : le gouvernement n’ayant pas fait la preuve de l’urgence à barrer l’entrée du territoire aux ressortissants des sept pays en question, il est probable qu’il n’a pas respecté les droits des personnes, et donc la justice doit suivre son cours sans qu’un gel soit justifié.

     

    Ainsi, le choix judicieux des machines Soros et American Bridge 2020 ont fait usage de leur panoplie judiciaire (environ 50 procès lancés), permettant l’entrée d’un maximum de migrants avant que le président Trump n’ait pu obtenir gain de cause devant la Cour suprême. Divers juristes, tous invoquant une loi de 1952 visant la santé publique et la sécurité nationale, estiment pourtant que le président des États-Unis n’a pas à faire la preuve du risque terroriste, et les juges n’ont pas à juger du bien-fondé de sa politique étrangère ou de sa stratégie de sécurité nationale (domaines qui ont préséance sur toute considération visant la non-discrimination visée par une loi sur l’immigration de 1965).

    Si la logique des juges se confirmait, cela signifierait que non seulement la politique étrangère et migratoire serait décidée par les tribunaux – non élus -, mais surtout que n’importe quel citoyen du monde, vivant hors des frontières américaines, serait automatiquement protégé par la Constitution américaine, l’immigration devenant pour eux un droit irrévocable. Chic !

    Trump avait gagné avec 46 % des voix en novembre. Depuis l’affaire, 52 % à 55 % des Américains soutiennent son décret. Vingt millions de nouveaux électeurs potentiels…

    BV

    (merci à Dirk)

  • Bobigny : 31 interpellations après la manifestation "pour Théo"

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    >Île-de-France & Oise>Seine-Saint-Denis>Noisy-le-Sec|H.H.|12 février 2017, 10h50|1
    Le magasin Franprix de Bobigny saccagé par les casseurs. LP/ Y. F.
     
     
    H.H.
     
    Noisy-le-SecBobignyThéoviolences urbainesmanifestationinterpellation
     

    Trente et une personnes ont été interpellées pour « vol en réunion » ou « dégradations volontaires » suite aux débordements survenus en marge de la manifestation contre les violences policières, organisée samedi après-midi à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Un CRS a été légèrement blessé par un jet de projectile. Trente-neuf voitures ont été incendiées, dont 14 par propagation, ainsi que 19 poubelles.

    A Aulnay-sous-Bois, ville où a été interpellé Théo — le jeune mutilé par une matraque au rectum par un policier lors de son interpellation le 2 février et auquel les manifestants étaient venus apporter leur soutien — deux véhicules ont été incendiés. « Les faits ont eu lieu en début de soirée, la situation s’est calmée vers minuit », souligne la préfecture de Seine-Saint-Denis.

    De nombreuses dégradations ont été recensées dans la commune de Bobigny, notamment au supermarché Franprix où une cinquantaine d’individus ont pénétré dans les locaux, dérobé de l’alcool et environ 1 000 €. Des vitres du conseil départemental de Seine-Saint-Denis ont également été cassées, ainsi que l’ensemble des abribus de la gare routière. Neuf personnes ont également réussi à entrer dans le Décathlon de Noisy-le-Sec et à voler des vélos avant d’être arrêtés par les forces de l’ordre.

     

      leparisien.frH.H.
  • Alain Juppé permet à son adjoint Marik Fetouh de rallier Emmanuel Macron

     

     
     
     

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    Marik Fetouh Juppé Macron

    12/02/2017 – BORDEAUX (NOVOpress avec Infos-Bordeaux: Alain Juppé ne s’en est pas formalisé… bien au contraire ? Sur son blog, Marik Fetouh, un des proches collaborateurs d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, voit une continuité dans son nouvel engagement présidentiel : les idées d’Emmanuel Macron, explique-t-il, « sont en total accord avec mes convictions. Sur les questions sociétales, il se situe à mon sens dans la droite lignée d’Alain Juppé, qui a été le premier à être informé de ma démarche ».

    Marik Fetouh est adjoint à la mairie de Bordeaux « en charge de l’égalité et de la citoyenneté », ce qu’il traduit lui-même par cette liste à la Prévert : « droit des femmes, relations avec les cultes, lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, dialogue inter-culturel, et questions mémorielles notamment ».

    Fondateur du premier centre LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et Trans) à Bordeaux, il pourrait même rejoindre l’organigramme de campagne du patron d’En Marche !

    Il a expliqué dans un entretien au Figaro qu’il comptait apporter son « expertise sur la laïcité, la lutte contre les discriminations et la lutte contre la radicalisation ». Selon cet activiste, Alain Juppé  « comprend parfaitement » sa décision. Il faut dire que depuis plusieurs semaines, de nombreux juppéistes ne cachent pas se sentir plus proches d’Emmanuel Macron que de François Fillon.

    Si la nomination dans l’équipe de campagne se confirme, il est clair que le projet d’Emmanuel Macron sera très libéral sur les questions sociétales, à l’image des différentes actions, comme la Quinzaine de l’égalité, mises en place dans le fief d’Alain Juppé.

    Marik Fetouh en profite d’ailleurs pour attaquer François Fillon sur un registre inattendu :

    « Je ne pense pas que la France est un pays catholique et de race blanche. La culture française est diverse » déclare-t-il dans le même entretien au Figaro.

    Un autre façon de dire ce qu’a affirmé son nouveau grand homme le week-end dernier à Lyon : «Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. »

  • Augmentation de 43% du nombre de subsahariens en France depuis 2011

     

    15h26

    Michèle Tribalat est démographe, spécialisée dans le domaine de l’immigration. Elle a notamment écrit Assimilation : la fin du modèle français aux éditions du Toucan (2013). Son dernier ouvrage Statistiques ethniques, une querelle bien française vient d’être publié (éditions de l’Artilleur).

    11398731

    (…)
    Si l’on ajoute les deux générations (immigrés et enfants d’immigés), cela donne un total de 13,5 millions, soit 20,4 % de la population. 
    (…)
    Si l’on ramène les chiffres de l’Insee à la France métropolitaine, on a, à peu près, 13,2 millions de personnes d’origine étrangère sur deux générations (soit 20,5 %), à comparer à 12,1 millions quatre ans plus tôt et 9,8 millions en 1999, soit 19,2 % en 2011 et 16,8 % en 1999. **La population d’origine étrangère sur deux générations aurait donc augmenté de 9 % entre 2011 et 2015, contre 2,6 ‰ seulement pour les natifs au carré. (…)
    La population d’origine subsaharienne est celle qui croit le plus rapidement. En quatre ans (2015-2011), sur deux générations (immigrés, enfants d’immigré(s)) elle aurait ainsi augmenté de 43 %. Elle est extrêmement jeune. 80 % des enfants d’immigrés subsahariens ont moins de 25 ans en 2015.

    Atlantico

    Merci à BonConseil

  • Bruxelles : des élèves frappés et insultés par la professeur de religion islamique

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    18h18

    Plusieurs écoles de Woluwe-Saint-Pierre font face à des plaintes d’élèves de primaire. Les écoliers reprochent à leur professeure de religion islamique de les frapper et les insulter. Interpellé, Serge de Patoul (DéFI), échevin de l’Enseignement, explique que prochain le départ à la retraite de l’institutrice pose un souci pour une sanction.

     

    À Woluwe-Saint-Pierre, les écoles communales de Stockel, du Centre, du Chant d’Oiseau ainsi que celle de Jolis-Bois partagent un point commun. Elles emploient toutes les quatre Fatna S., une professeure de religion islamique. Cependant, il y a eu peu de temps, plusieurs élèves de primaire se sont confiés à leur entourage en rapportant des faits plus qu’interpellants.

    Claques, coups de règles, menaces de mort et insultes en arabe semblent faire partie du quotidien du cours enseigné par Fatna S.

    Des parents ont cherché d’en savoir plus sur ces inquiétantes révélations faites par leurs bambins. Soucieux d’en savoir plus, nous avons contacté l’échevin de l’Enseignement Serge de Patoul (DéFI) qui nous confie son désarroi . [...]

    sudinfo

    Merci à pauvrebelgique

    NdB: L'article n'est pas clair: Fatna S. est-elle "de religion islamique" ou musulmane, ou bien enseigne-t-elle la religion islamique à des enfants de primaire ?

  • François Hollande devrait fêter l’anniversaire de la franc-maçonnerie au Grand Orient de France

     

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    Fait rarissime pour un président en exercice, le chef de l’Etat devrait se rendre au siège de la plus ancienne loge maçonnique française pour célébrer les 300 ans de la franc-maçonnerie moderne. Ce serait une première sous la Ve République.

    Selon le journaliste de L’Express François Koch, François Hollande devrait se rendre le 27 février au siège de la plus importante obédience maçonnique française, le Grand Orient de France, situé rue Cadet à Paris.

    Il devrait y assister à une cérémonie organisée pour la naissance de la franc-maçonnerie, intitulée : «300 ans de Franc-Maçonnerie, 300 ans d’Emancipation».

    D’après le journaliste, aucun président français ne se serait déplacé au siège d’une obédience maçonnique sous la Ve République, ni même sous la IVe, inaugurée en 1946.

     

    Le chef de l’Etat, qui ne briguera pas de second mandat, devrait rencontrer Christophe Habas, le grand maître du Grand Orient de France, visiter le musée de la franc-maçonnerie, avant de tenir un discours.

    C’est lors d’un entretien avec Christophe Habas, le 7 novembre à l’Elysée, que serait née l’idée de cette visite.

    RT

  • Frontières ouvertes, tour Eiffel fermée

    Communiqué de Wallerand de Saint Just, président du groupe FNIDFBleuMarine au Conseil régional d’Ile-de-France

    La tour Eiffel, symbole de Paris et de la France dans le monde entier, monument le plus visité au monde, contrainte de se fortifier derrière une immense vitre pare-balle pour garantir la sécurité de ses visiteurs : voilà la triste situation de la capitale de la France aujourd’hui.

    L’inaction coupable de nos gouvernants face au terrorisme islamiste, les oblige à prendre des mesures désespérées pour garantir la sécurité.. Ils refusent de protéger nos frontières, mais édifient des murs dans nos villes…

    Alors que l’attaque du Louvre vient de nous rappeler la triste réalité de la menace islamiste sur nos lieux touristiques, seules les propositions de Marine Le Pen de rétablir le contrôle de nos frontières (engagement 24) et de lutter réellement contre le terrorisme islamiste (engagements 29 à 33) permettront de garantir réellement la sécurité des touristes et des parisiens.

  • Vaucluse : un boulanger accusé d'avoir filmé ses stagiaires dans les toilettes

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    >Faits divers|Julien Muller (@Julien__Mlr)|11 février 2017, 19h20|1

    ILLUSTRATION. Le maître de stage aurait dissimulé son téléphone, en train de filmer, dans les toilettes des filles.

    LP
     
     
    Julien Muller (@Julien__Mlr)
     
    Faits diversharcèlement sexuelboulangerieStagejustice
     

    L'une des apprenties aurait retrouvé le téléphone de son maître de stage en mode vidéo dans les toilettes des filles.

    Un boulanger de 37 ans exerçant à Carpentras (Vaucluse) a dû répondre de ses actes devant le tribunal de Carpentras ce jeudi. Ce dernier est accusé de harcèlement sexuel sur deux de ses stagiaires de 17 ans. Le maître de stage est également accusé d'avoir dissimulé son téléphone portable, en train de filmer, dans les toilettes des filles, rapporte La Provence.

     

    «Ce n'était pas dans le but d'obtenir des vidéos à caractère sexuel», affirme le boulanger, mais plutôt pour surveiller ses stagiaires qu'il soupçonnait de profiter de nombreuses pauses pipi «pour surfer sur les réseaux sociaux ou jouer avec leur téléphone portable», explique-t-il. C'est l'une d'entre elles qui a découvert le téléphone en cherchant un rouleau de papier hygiénique.

     

    Un homme au franc-parler

     

    En plus de cette trouvaille, les jeunes stagiaires affirment être les cibles de propos et gestes déplacés de la part de leur maître de stage, en plus de questions régulières sur leur vie sexuelle. «Si pour le prévenu les termes employés sont sans connotation sexuelle, ils ne sont pas innocents et ont un effet dévastateur pour celles qui subissent», s'exprime l'avocat.

      

     

    Du côté de la défense, ont décrit un homme au franc-parler qui a su modérer ses propos et son comportement au moment où il avait compris que certaines limites avaient été franchies. En ce qui concerne les possibles vidéos enregistrées dans les toilettes, personne ne les a vues.

     

    Le boulanger a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 500€ d'amende, en plus de devoir verser 500€ à ses deux apprenties en réparation de leurs dommages.

    Le Parisien

  • Donald Trump dit envisager un «tout nouveau décret» migratoire

     

     

    «L’aspect malheureux c’est que ça prend du temps statutairement (de saisir à nouveau la justice, NDLR), mais nous gagnerons cette bataille. Nous avons aussi beaucoup d’autres options, y compris présenter simplement un tout nouveau décret», a déclaré le président aux journalistes qui l’accompagnaient à bord de l’avion présidentiel Air Force One.

    Interrogé pour savoir s’il allait publier un nouveau décret, il a répondu: «Ça pourrait vraiment être le cas. Nous devons aller vite pour des raisons de sécurité, donc ça pourrait tout à fait être le cas».

    «Énormes menaces»

     

    Le président est resté cependant flou sur ce qu’il prévoit d’amender dans l’actuel décret: «Nous allons aller très fort sur la sécurité», a-t-il dit.

    «On n’autorisera pas des gens qui veulent nous faire du mal à entrer dans notre pays, on autorisera l’entrée de plein de gens qui aiment notre peuple et feront le bien de notre pays», a déclaré Donald Trump au côté du dirigeant nippon.

     
    Le 11 février 2017 par La Presse
     
    BV
  • Trump et Israël

    vendredi 10 février 2017

    « Les terres restantes sont limitées, et il en reste moins à chaque fois qu'on prend des terres pour les colonies. Je ne suis pas quelqu'un qui pense que le développement des colonies soit bon pour la paix. »

    Propos de Donald Trump au journal Israël Aujourd’hui.

    Blog d'Yves Daoudal

  • Le Japon n’a accepté que 28 réfugiés l’an dernier

     

    19h30

    Le Japon n’a accepté que 28 réfugiés l’an dernier, malgré un nombre record de demandes d’asile, montre un document du gouvernement à paraître vendredi, qui souligne la réticence du pays à accueillir des étrangers.

    En 2016, 10.901 personnes ont déposé une demande d’asile au Japon, soit une hausse de 44% par rapport à 2015, quand le pays avait accepté 27 réfugiés.

    Parmi les 28 réfugiés acceptés l’an dernier, sept venaient d’Afghanistan, quatre d’Ethiopie et trois d’Erythrée. On ignore si des Syriens ont demandé ou obtenu l’asile.

    Quatre-vingt-dix sept personnes se sont également vus attribuer un permis de séjour pour raisons humanitaires, mais sans être reconnues officiellement comme des réfugiés.

    L’Indonésie a été en 2016 le premier pays d’origine des demandeurs d’asile, devant le Népal, les Philippines et la Turquie.

    L’immigration est un sujet controversé au Japon, où beaucoup se félicitent de l’homogénéité ethnique et culturelle du pays, même si la population vieillit et la main d’oeuvre se réduit.

    Si le pays finance très largement les programmes humanitaires, il se refuse à assouplir sa politique d’asile.

    Par contraste, l’Allemagne a reçu l’an dernier 745.545 demandes d’asile et approuvé plus de 256.000 requêtes, selon les statistiques du ministère de l’Intérieur.

    Confronté à ses plus fortes pénuries de main d’oeuvre depuis 1991, le Japon réfléchit cependant aux moyens de faire venir davantage de travailleurs étrangers.

    En décembre, le gouvernement a étendu la portée d’un système permettant d’accepter des apprentis en provenance de pays en développement. Il a également créé un nouveau type de visa pour les infirmières et les aides à domicile.

    Capital

    Merci à Pythéas

  • Seine-Saint-Denis : des violences urbaines dans 21 communes la nuit dernière, 25 interpellations

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    21h49

    La nuit dernière, vingt et une communes de Seine-Saint-Denis ont connu des violences urbaines. [...] Pas une soirée sans que des voitures ou des poubelles s’enflamment. Une quarantaine dans la nuit de jeudi à vendredi, autant la soirée précédente. « C’est l’équivalent d’un 31 décembre et cela fait six nuits que l’on a des 31 décembre », indique un officier.

     

    D’abord circonscrits à Aulnay, puis aux villes voisines, les débordements contaminent tout le département. Même la tranquille commune de Vaujours a déploré une voiture brûlée et du mobilier urbain dégradé. La nuit dernière, l’Ile-Saint-Denis, Noisy-le-Grand, La Courneuve… ont été à leur tour le théâtre d’incidents.

    A Montfermeil, c’est une patrouille de police qui est prise dans un guet-apens. Les dégâts les plus importants seront recensés au Blanc-Mesnil, deux voitures brûlées dans le quartier Pasteur et surtout un incendie allumé dans les sous-sols de la Maison pour tous de la cité des Tilleuls. Dans la nuit de mardi à mercredi la maison pour tous de la cité Pasteur avait été aussi la cible d’incendiaires. [...]

    A Noisy-le-Grand, neuf personnes ont été interpellées après des tirs de mortiers dans le quartier du Pavé Neuf. [...] De l’aveu d’un policier : « Il n’y a pas de violences urbaines à Saint-Ouen car le trafic prend le dessus ».

    Le Parisien


    Vingt-cinq personnes ont été interpellées en Seine-Saint-Denis cette nuit, dont une à Aulnay-sous-Bois, après une nouvelle nuit de violence  [...]

    La nuit de jeudi a vendredi a été « comparable à la nuit précédente », avec des incidents « éparpillés » sur le département, a indiqué une source policière qui indique qu’au total, 25 personnes ont été arrêtées dans la nuit. Quelques véhicules et poubelles ont été incendiés à Tremblay-en-France, Pierrefitte, Bobigny, Noisy-le-Grand notamment. Il y a également eu des « jets de projectiles », qui n’ont pas fait de blessés, a précisé cette source. Selon une autre source policière, les jets de projectiles et les voitures brûlées étaient toutefois « en nette baisse ». [...]

    Europe 1

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Ce n’est pas le communautarisme bouddhiste qui nous menace ! »

     

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    10/02/2017 – FRANCE (NOVOpress) : « Ce n’est pas le communautarisme bouddhiste qui nous menace en France, je pense que ça n’aura échappé à personne… », a lancé hier Marion Maréchal-Le Pen sur KTO, où elle était l’invité de l’émission Face aux chrétiens. Il y a une distinction à faire, a-t-elle expliqué, entre « cet outil qu’est la laïcité pour lutter contre l’offensive de l’islam politique » et la « volonté de défendre la dimension chrétienne culturelle de la France ».

     

  • Accusé d'avoir sortie des phrases de leur contexte, France 2 dévoile l'intégralité de interview de Penelope Fillon

    http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/emplois-presumes-fictifs-france-2-devoile-l-integralite-de-l-interview-de-penelope-fillon-10-02-2017-6670503.php

    Troublant...

  • Le Conseil constitutionnel censure le délit de consultation de sites terroristes

     

     

    C’est une gifle pour le gouvernement et le législateur. Le Conseil constitutionnel vient de censurer intégralement et sans délai le délit de consultation de sites terroristes. Explications.

    Conseil constitutionnelLa décision vient de tomber. L’article 421-2-5-2 du Code pénal punissait de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende « le fait de consulter habituellement un service de communication au public en ligne  » terroristes. Ou plus exactement, ceux « mettant à disposition des messages, images ou représentations soit provoquant directement à la commission d’actes de terrorisme, soit faisant l’apologie de ces actes lorsque, à cette fin, ce service comporte des images ou représentations montrant la commission de tels actes consistant en des atteintes volontaires à la vie  ».

    Internet, une composante essentielle de la liberté de communication

    Pour fonder son analyse, le juge a rappelé quelques fondamentaux et déjà l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen qui consacre le principe de libre communication des pensées et des opinions. Il a de ce fait rappelé ce qu’il avait déjà dit pour sa décision Hadopi 1 : « En l’état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu’à l’importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l’expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d’accéder à ces services ».

    Autre rappel : ce principe n’est pas absolu et il revient évidemment au législateur d’arbitrer la mise en balance des intérêts notamment avec celui de la sécurité et l’ordre publics. D’ailleurs, le législateur a adopté plusieurs mesures autres que ce délit qui permettent de sanctionner les faits de terrorisme soit au niveau judiciaire, soit au titre des services du renseignement : blocage des sites, délit d’entreprise individuelle terroriste, pouvoirs spéciaux, etc. « Les autorités administrative et judiciaire disposent, indépendamment de l’article contesté, de nombreuses prérogatives  » explique le Conseil, en avant-goût de sa censure.

    Sanctionner de deux ans de prison, quelle que soit l’intention de l’internaute

    Qu’est-ce qui a cloché, dès lors ? Premier constat : celui qui consulte plusieurs fois un site terroriste peut encourir ces deux ans de prison sans avoir « la volonté de commettre des actes terroristes » ni que soit démontrée « la preuve que cette consultation s’accompagne d’une manifestation de l’adhésion à l’idéologie exprimée sur ces services  ».

    Il est donc possible de sanctionner le simple fait de consulter un tel site, «  quelle que soit l’intention de l’auteur de la consultation » , hors cas particuliers puisque le texte réservait le cas des journalistes, de la recherche scientifique ou de la preuve en justice.

    Certes, le législateur a prévu en outre une exonération plus générale, pour celui qui démontrerait avoir consulté de «  bonne foi  » ces sites jugés nauséabonds. Mais le Conseil constitutionnel a eu beau ausculter les travaux parlementaires : rien ne permet « de déterminer la portée que le législateur a entendu attribuer à cette exemption alors même que l’incrimination instituée […] ne requiert pas que l’auteur des faits soit animé d’une intention terroriste ».

    Une incertitude disproportionnée pour la recherche sur Internet

    En raison de ce brouillard, il en déduit, comme l’ont exposé les avocats auteurs de la QPC, qu’il existe « une incertitude sur la licéité de la consultation  » de ces sites, et plus largement « de l’usage d’internet pour rechercher des informations  ». Et pour cause, rappelons que le Code pénal ne détient aucune définition matérielle du terrorisme. De fait, quiconque peut donc se retrouver alpagué par ces dispositions alors qu’il se contente de surfer ou rechercher des contenus en ligne.

    C’en est donc trop pour le CC qui voit là une atteinte disproportionnée, non nécessaire, non adaptée, à la liberté de communication. Le problème a été jugé suffisamment vaste pour que celui-ci refuse de reporter dans le temps cette déclaration d’inconstitutionnalité.

    On retiendra au final que l’atteinte à la liberté de communication n’est pas « nécessaire » dans la mesure où quantité d’autres dispositions permettent déjà de lutter contre le terrorisme. L’atteinte n’est pas davantage « adaptée » ou « proportionnée » puisqu’on punit de deux ans de prison le simple fait de consulter plusieurs fois un site. En outre, le critère de bonne foi est incompris d’autant que l’infraction n’exige pas une intention terroriste.

    Ces trois critères faisant défaut, le texte ne pouvait qu’encourir la censure. C’est évidemment une gifle pour le gouvernement qui cette semaine encore, vantait la conformité de son texte devant les neuf Sages.

    Source : nextimpact.fr