© REUTERS/ Rick WilkingInternational22:19 31.10.2016URL courte81547316
En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201610311028469959-debats-questions-preparees-hillary-clinton/
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Rouée de coups pour avoir tenté de porter secours à une amie. Dans la nuit de dimanche à lundi, une violente dispute a éclaté au sein d’un couple, le long du boulevard du Maréchal-Juin, à Mantes-la-Jolie. Un homme, particulièrement violent, frappait sa compagne en pleine rue, vers minuit. Une jeune femme assiste à la scène. Alors qu’elle tente de s’interposer, elle est à son tour frappée par l’individu. Elle chute au sol. Les coups redoublent. A tel point que la victime perd connaissance. L’auteur des coups, âgé de 24 ans et originaire de Mantes-la-Jolie, prend la fuite à bord de sa voiture. Il est rattrapé par la brigade anticriminalité quelques minutes plus tard et placé en garde à vue. La jeune femme souffre de contusions multiples. Elle a été transportée au centre hospitalier de Mantes-la-Jolie.
Christine Tasin est une battante et une combattante. la présidente de Résistance Républicaine est professeur agrégé de lettres classiques et contributeur apprécié du site internet Riposte Laïque. Elle vient de publier un petit livre décapant en forme de brûlot : « Les assassins obéissent au Coran ».
Dans son ouvrage, Christine Tasin ( aidée de René d’Armor) veut rappeler un élément essentiel à ses yeux : « La France fait face à une véritable menace : la doctrine totalitaire que l’Islam appelle la Charia. ». Pour l’auteur, le Coran, la loi islamique et la Charia sont incompatibles avec la République en allant à l’encontre de la Constitution et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Poursuivie devant les tribunaux pour avoir choisi de dévoiler la vraie nature de cette nouvelle forme de totalitarisme, Christine Tasin évoque, sans détours et sans langue de bois, les attitudes d’Alain Juppé ou de Marine Le Pen (pour qui elle conseille de voter) face à l’islamisme radical. Elle est interrogée par Martial Bild.
(pas de JOURNAL TVL demain mardi 1er novembre)
Chronique de Paysan Savoyard
(n°158 – octobre 2016)
Dans son éditorial du 25 octobre 2016 Le Monde, principal porte-parole de la classe dirigeante, nous prévient : l’immigration ne fait que commencer et il va falloir accueillir un nombre croissant de nouveaux arrivants.
« Les Européens et leurs élus doivent prendre conscience qu’il est temps de réfléchir à la gestion du grand flux migratoire en cours et à venir (…). La jungle de Calais (…) illustre ce qui attend les Européens (…) : l’immigration ne va pas cesser. Elle commence. (…) D’ici à 2050 la population de l’Afrique pourrait doubler (…). Des chiffres (…) qui amènent à cette conclusion : (…) L’Europe se reconstruira sur ce défi : la gestion et l’intégration d’une partie du grand flux migratoire qui va marquer ce siècle. (…) L’investissement est énorme. (Il suppose la) réforme de l’Etat providence pour qu’il s’adapte à cette belle et difficile mission qu’est l’intégration ».
Cet édito du Monde mérite d’être mis en exergue. Il signifie en effet que la classe dirigeante immigrationniste est en train de franchir un nouveau cap. Pendant des années la thèse qu’elle nous servait était que le nombre des immigrés restait très limité. Devant l’importance des flux devenue impossible à nier, la classe dirigeante a ensuite tenu en substance le discours suivant : « Il faut mettre fin à l’immigration clandestine, fixer des effectifs raisonnables d’immigration légale et faire ce qu’il faut pour réussir l’intégration » (voir cette tribune).
L’oligarchie vient de passer à une troisième étape et ne prend plus la peine d’opérer une distinction entre immigrés légaux et clandestins de Calais, entre demandeurs d’asile et immigrés économiques : tous doivent être accueillis.
La classe dirigeante immigrationniste ne se contente pas de mots : les actes suivent. Les immigrés de Calais sont en train d’être répartis et pris en charge dans toute la France (sans, cela va de soi, que les populations de souche concernées aient été consultées). Certains vont recevoir l’aide nécessaire pour pouvoir entamer des études supérieures. Les bateaux de la marine nationale italienne, de l’ONU et des associations subventionnées recueillent les immigrants en Méditerranée par centaines de milliers et vont maintenant les chercher au plus près des côtes libyennes (300 000 seraient arrivées depuis janvier. 400 000 seraient « en transit » en Libye).
L’édito du Monde met en évidence les trois composantes qui constituent aujourd’hui l’état d’esprit de l’oligarchie :
La dimension de la provocation d’abord. Alors que les attentats islamistes commis ces derniers mois ont été les plus sanglants que la France aie jusqu’ici connus ; alors que la présence massive des immigrés est de plus en plus mal ressentie par une partie croissante de la population, comme en témoignent les études d’opinion et les intentions de vote pour le Front national ; alors que les exigences et les récriminations de la communauté immigrée sont de plus en plus pressantes et agressives, l’oligarchie annonce que l’immigration va continuer et s’amplifier encore.
Provocation de même lorsque les médias publient complaisamment les photos des migrants de Calais, tous ou presque jeunes hommes africains, en parfaite santé et célibataires. L’oligarchie avait pourtant insisté sur le devoir d’accueil des « familles de réfugiés fuyant la guerre et les bombes en Syrie et en Irak ».
Provocation toujours lorsque l’oligarchie présente l’obligation d’accueil des immigrés comme la conséquence nécessaire de la démographie africaine. Comment pourtant le fait d’accueillir même par millions des immigrés pourrait-il suffire à stabiliser la situation, alors que l’Afrique compte déjà un milliards d’habitants, que sa natalité est exponentielle et qu’une partie manifestement importante de sa population a pour ambition première de rejoindre l’Europe ?
La provocation reflète la joie mauvaise des immigrationnistes, leur exaltation de provoquer le français de souche franchouillard qu’ils détestent, la jubilation de lui nuire chaque jour un peu plus.
La classe dirigeante a en tête un second objectif : mettre en pratique « la théorie du choc ». Sidérés face à l’invasion migratoire, accablés par les attentats, hébétés, démoralisés, résignés, les Français de base sont tout proche de la soumission. La classe dirigeante entend manifestement profiter de cet état d’esprit de défaite pour pousser encore son avantage et rendre les choses irréversibles. Accélérer encore le rythme de l’invasion. Rendre le Grand remplacement irrémédiable. Détruire définitivement les états-nations. Déliter sans possibilité de retour les communautés d’appartenance et de solidarité nationales. Afin que les multinationales et les différents pouvoirs transnationaux ne trouvent plus face à eux que des individus atomisés, isolés, inhibés, consommateurs dociles, contribuables obéissants, électeurs soumis.
Ainsi que l’illustre le papier du Monde, l’état d’esprit de l’oligarchie recèle un dernier élément : la certitude de ne pas rencontrer avant longtemps d’obstacle politique. Le Front national n’est pas dangereux car il est mal dirigé et son leader n’est pas crédible. Il joue qui plus est un rôle utile, en servant d’exutoire et en canalisant les frustrations des Français de souche. L’oligarchie sait que le prochain président, Juppé, Macron ou un autre, sera immigrationniste et mondialiste et ne remettra pas en cause les principales orientations suivies depuis quarante ans.
Cet édito du Monde le montre : la classe dirigeante évolue désormais dans le registre de l’excès, de l’ivresse, de la démesure. Si les Anciens Grecs ne se sont pas trompés, cela devrait finalement la perdre.
L’éditorial provocateur du Monde permet de mettre en évidence cet autre point. Le Monde bénéficie toujours d’une image et d’une réputation de journal de référence, alors qu’il est depuis au moins vingt ans un journal militant.
Jusque dans les années soixante-dix, le Monde méritait sans doute le statut de journal de référence dont il bénéficiait, qui suppose rigueur, sérieux et honnêteté intellectuelle. C’était à juste titre qu’il était considéré comme une institution incontournable dans les cercles politiques, les administrations, les universités. Politiquement sa ligne éditoriale était le centre-gauche.
Les choses ont changé dans la foulée de mai 68 avec la présence croissante de journalistes gauchistes, qui ont progressivement transformé la ligne du journal. Entré au Monde en 1980 après avoir commencé sa carrière au journal de la LCR, le trotskyste Plenel a par exemple été le directeur de la rédaction pendant presque une décennie (1996-2004).
Depuis plus de vingt ans le journal est devenu un organe militant. Sur le plan sociétal, il est immigrationniste, milite pour la libération des mœurs, le féminisme, l’extension des droits des homosexuels, la dépénalisation du cannabis. Sur le plan économique et géopolitique, le Monde est un militant de l’Union européenne et de la mondialisation et un adversaire résolu du protectionnisme. Il est le plus souvent aligné sur les positions américaines (notamment l’hostilité à la Russie).
Sur le plan des méthodes, le Monde est devenu un organe de propagande : titres systématiquement orientés ; articles d’opinion présentés comme des compte-rendus ; publication des seuls « points de vue » conformes à la ligne du journal ; multiplication artificielle d’articles montant en épingle une prise de position ou un événement, soit pour le soutenir soit pour le dénoncer…
Le Monde est sur la même ligne que Libé ou l’Obs mais il continue lui à bénéficier de la réputation de journal sérieux et modéré. Réputation doublement usurpée. Le Monde est le principal porte-voix et le relais de propagande des conceptions de la classe dominante : l’idéologie libérale-libertaire.
Un autre édito du Monde de cette semaine vaut lui aussi d’être remarqué. Il soutient la grève à itélé, dénonce les méthodes de Bolloré son propriétaire et s’inquiète de ce que « des milliardaires en quête d’influence » se rendent propriétaires des médias.
Cet éditorial est remarquable de duplicité puisque le Monde appartient lui-même à des milliardaires : MM. Niel, Pigasse, Bergé. Avant la prise de pouvoir de ce trio de milliardaires bobos hipsters en 2010, l’actionnaire principal du Monde avait été pendant plusieurs années Jean-Luc Lagardère, industriel de l’armement, comme Dassault, propriétaire lui du Figaro. Les journaux, télé et radios privés appartiennent tous ou presque aux grands industriels et banquiers : c’est également le cas du Monde, qui feint de s’en indigner
Ajoutons dans le cas du Monde que son Conseil de surveillance compte ou a compté dans ses rangs certains oligarques majeurs, comme MM. Schweitzer, Minc (qui l’a présidé) ou encore M. Bernard-Henri Lévy.
En dénonçant le fait que itélé soit la propriété de Bolloré, l’éditorialiste a-t-il fait preuve d’inconséquence ? A-t-il voulu dénoncer la situation de son propre journal ? Evidemment pas : chacun des mots de l’éditorial quotidien (ainsi que tous les titres et accroches du journal) est épluché et validé par la direction du journal nommée par les actionnaires.
Une autre explication de ce curieux éditorial est envisageable : elle tient à ce que l’impudence des oligarques n’a plus de limites. Surs de leur force et de leur domination totale, ils ne prennent même plus la peine de faire en sorte que leur propagande reste un tant soit peu crédible.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/
Voir toutes les photos
"La Marianne noire" par un artiste breton contemporain
Par Paul-Henri du Limbert
Quel qu'il soit, le successeur de François Hollande devra faire figurer parmi ses priorités la restauration de la fonction de président de la République française. Il y a du travail puisque, dernière trouvaille de ce quinquennat décidément hors normes, le premier ministre avoue la «honte» que lui inspire le chef de l'État. Il fallait le faire. François Hollande l'a fait. Un chef de gouvernement qui toise avec arrogance et dédain l'hôte de l'Élysée, qui l'a nommé et l'a vanté, quand a-t-on vu cela? Jamais.
Avis à ceux qui, en 2012, furent sensibles à l'argument du «président normal»: ce n'est décidément pas la bonne solution. Un chef de l'État ne peut être «normal», sauf s'il souhaite «inaugurer les chrysanthèmes», comme on le faisait sous la IVe et la IIIe République. Mais sous la Ve, il est invraisemblable, pour un président, de badiner - comme François Hollande badine dans ce fameux livre qui fait tant parler Rue de Solferino, et ailleurs - à propos, pêle-mêle, des amours de sa vie, de l'état du Parti socialiste, des défauts de ses ministres, des piètres qualités du président de l'Assemblée nationale, ainsi que des périlleuses et confidentielles opérations «secret-défense».
Manuel Valls ressent «colère» et «honte», et il a raison. Mais il est un peu tard pour le découvrir et pour l'exprimer publiquement. Si l'on en croit les sondages, des millions de Français s'exaspèrent depuis longtemps déjà de ce président «normal» qui a conduit le pays dans une situation qui l'est si peu. Des centaines de milliers de chômeurs supplémentaires, des impôts en plus, un sentiment d'insécurité généralisé, une rébellion de la police, une dette qui jamais ne s'est mieux portée… Manuel Valls dit vrai. Mais il est le premier ministre de François Hollande. Qui l'a nommé. Et qui nous explique depuis bientôt trois ans qu'il est le plus brillant représentant du «hollandisme», cette très vague philosophie politique qui vaut à Manuel Valls d'être un aussi piètre candidat à la présidentielle que celui qui l'a fait premier ministre. Être et avoir été le chef du gouvernement de François Hollande n'est pas une sinécure. Manuel Valls aurait dû y penser avant.
Le Figaro
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il rendra illégal pour les demandeurs d’asile tentant de venir en Australie par bateau d’entrer sur le territoire.
Le Migration Act (loi sur les migrations) sera modifiée afin de garantir que les demandeurs d’asile qui tentent de venir en Australie en bateau soient interdits de séjour à vie, a annoncé dimanche le Premier ministre Malcolm Turnbull.
L’amendement «empêchera les arrivées maritimes irrégulières d’individus ayant l’intention de présenter une demande de visa australien», y compris celles qui sont considérées comme des visas réfugiés.
« Cela dépend de nous d’envoyer une réponse unie et concertée aux passeurs, s’ils cherchent à amener les gens en Australie, ces passagers ne s’installeront jamais dans ce pays. Ce message absolument inflexible et sans équivoque doit être clair. » a annoncé le Premier ministre conservateur lors d’une conférence de presse.
« Vous ne devriez pas sous-estimer l’ampleur de la menace. Ces passeurs, ces contrebandiers sont les pires criminels imaginables. Nous devons être très déterminés à dire non à leurs plans criminels. »
https://www.facebook.com/QCpourTrump/videos/1629142250711515/
Vidéo mise sur Facebook par "Québécois pour Trump"
Sous-titres français
A voir absolument!
Regardez en plein écran pour lire les sous-titres en français
L’Alfred E. Smith Memorial Foundation Dinner est un diner annuel de charité new-yorkais au profit de la Catholic Charities, une œuvre catholique américaine de bienfaisance. Lors des années d’élection présidentielle, c’est généralement le dernier événement avant l’élection où les deux candidats, démocrate et républicain, se retrouvent réunis publiquement et il est d’usage qu’ils fassent un discours humoristique.
Le discours de Donald Trump – impressionnant de maîtrise, d’ironie et de subversion – le 20 octobre 2016 - restera incontestablement une performance de haut niveau.
(merci à Dirk)
Regardez en plein écran
NdB: Nous partageons devant ces images la grande tristesse de nos frères italiens
Par Emmanuel Galiero
Mis à jour le 30/10/2016 à 18h05
INTERVIEW- Avant que le Conseil d'État ne rende, le 3 novembre, sa décision sur les crèches dans les édifices publics, le fondateur du Mouvement pour la France (MPF) a écrit une lettre à l'Institution. Il a expliqué le sens de sa démarche au Figaro.
LE FIGARO. - Dans quel but avez-vous écrit à la présidence du Conseil d'État?
Philippe de VILLIERS. - J'attends du Conseil d'État une décision qui fasse le choix, non pas d'une laïcité du vide, qui serait un appel d'air à l'islamisme mais d'une laïcité vivante, qui s'accorde à nos traditions.
Un certain malaise s'est exprimé au sein du Conseil sur la question des crèches. Comment l'analysez-vous?
Le malaise vient du fait que les conseillers d'État, pour beaucoup d'entre eux, ne comprennent pas qu'il n'y a qu'une seule issue raisonnable pour que la laïcité ne soit pas une aspiration du vide: se référer, en passant par-dessus le cultuel et le culturel, à la notion de prééminence que légitiment l'antériorité historique mais aussi la supériorité morale de la civilisation occidentale fondée sur la condamnation de la violence, la liberté personnelle et l'égale dignité des êtres humains. Nombre de conseillers d'État sont, comme nos élites, submergés, pénétrés, imprégnés de laïcisme et de multiculturalisme.
Cet été, le Conseil d'État s'est prononcé contre les arrêtés municipaux anti-burkini. Ne vous attendez-vous pas à une réponse semblable concernant les crèches?
Hélas, oui. C'est pourquoi j'ai écrit cette lettre, dans une démarche insolite mais qui me paraît nécessaire. Les conseillers d'État ont dit «oui» au burkini. S'ils disent «non» aux crèches, le Conseil d'État changera de nature dans le cœur des Français. Il ne sera plus le Conseil d'État de la France qui nous protège mais le Conseil d'État islamique.
Pour quelle raison la séparation entre le cultuel et le culturel vous semble-t-elle «dépassée», voire contraire à la laïcité?
Parce qu'une crèche est à la fois de l'ordre du culturel et du cultuel. Les personnages de la crèche (Jésus, Marie, Joseph) appartiennent à une histoire religieuse relevant du cultuel alors que la crèche appartient à une tradition ancienne, qui relève du culturel.
En quoi notre laïcité, que vous qualifiez de «rempart contre l'islam», est-elle menacée?
Si la laïcité consiste, d'une part, à ne plus faire de distinction entre le normatif et le religieux, pour l'islam qui est un système global politico-religieux et que, dans le même temps, sous prétexte de neutralité, elle interdit les symboles de notre civilisation, comme les crèches, demain les cloches ou les fêtes religieuses, alors il s'agit d'une laïcité renversée, servant de cheval de Troie à la conquête.
L'une des deux crèches placées au centre de ce débat fut celle que vous aviez installée au sein du conseil départemental de Vendée, lorsque vous présidiez cette collectivité. Le referiez-vous aujourd'hui, dans le contexte français actuel de tensions avec certains musulmans?
Oui, bien sûr, je recommencerais. Il s'agissait pour moi d'un «acte de ressourcement patrimonial et identitaire», comme je l'avais dit à l'époque, afin de faire vivre les racines chrétiennes de la Vendée et de la France. Nous sommes devant une entreprise de colonisation. Il ne faut rien céder à l'islam, pas un pouce de terrain de notre civilisation. Oui aux crèches, non aux djellabas. Oui aux cloches, non aux muezzins.
Ne vous accusera-t-on pas d'exacerber les tensions?
Ceux qui exacerbent les tensions et qui préparent la guerre civile sont les tenants du paradis diversitaire du multiculturalisme. Ils installent, face à face, une société et une contre-société, une mémoire et une contre-mémoire, une civilisation et une contre-civilisation. Jamais, nulle part, le multiculturalisme n'a apporté la paix.
À l'approche de Noël, que dites-vous aux maires qui seraient tentés d'installer des crèches comme vous l'aviez fait en Vendée?
Au-delà des maires, j'invite tous les détenteurs d'autorité à affirmer, sans relâche, nos traditions, nos lois et notre mode de vie. L'islam est incompatible avec notre civilisation. Le djihad, la charia, l'oumma, cela veut dire une seule humanité soumise à Allah, une seule loi, la loi islamique, une seule nation, l'islam. La décision du Conseil d'État sur les crèches est à haute portée symbolique.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 31/10/2016.
Par Philippe Gélie
Mis à jour le 30/10/2016 à 17h20
VIDÉO - La police fédérale s'immisce spectaculairement dans la campagne en relançant l'affaire des emails d'Hillary Clinton. Donald Trump y voit une chance inespérée quand la candidate démocrate reproche au FBI d'alimenter des rumeurs sans fondement.
De notre correspondant à Washington,
La réouverture d'une enquête du FBI sur l'un des deux candidats à la Maison-Blanche, à onze jours à peine du scrutin, sort de la catégorie classique des «surprises d'octobre». C'est une «bombe politique» jetée sur le brasier de la campagne la plus violente depuis des décennies.
En l'absence d'éléments tangibles, fort improbables d'ici au scrutin, le public aura du mal à établir la nature exacte du lien entre Anthony Weiner, ancien élu démocrate de New York poursuivi pour une sordide affaire de textos à une adolescente, son épouse - séparée - Huma Abedin, bras droit d'Hillary Clinton, et la question complexe de savoir si cette dernière a utilisé une messagerie privée pour recevoir ou envoyer sciemment - donc illégalement - des documents confidentiels du temps où elle était secrétaire d'État.
Samedi, Trump a tenté d'exploiter de rebondissement quand Clinton a attaqué le chef du FBI. «C'est sans précédent et c'est profondément inquiétant, car les électeurs méritent les faits dans leur ensemble. Nous avons donc appelé le directeur Comey à expliquer tout et tout de suite, à tout mettre sur la table», a-t-elle dit.
Quoi qu'il en soit, les Américains encore indécis - s'il en reste - ont devant eux un choix cornélien: un républicain provocateur et controversé ou une démocrate dans le viseur de la police.
Le directeur du FBI, James Comey, a fait un choix audacieux, sinon hasardeux, en s'immisçant dans un face-à-face déjà tendu si près de la présidentielle. Peut-être n'avait-il d'autre option, comme il le soutient, que de rendre publique une information que les électeurs sont en droit de connaître. Mais le langage utilisé dans sa lettre au Congrès laisse planer le doute. Il y souligne être incapable «d'apprécier l'importance» des nouveaux éléments, ni même savoir s'ils sont «pertinents» au regard de l'enquête sur Hillary Clinton conclue en juillet.
Cette formule aurait parfaitement pu justifier la décision inverse, fréquente dans la pratique des «Feds»: enquêter discrètement et communiquer les résultats de ses découvertes. En l'espèce, Comey sait parfaitement qu'il entérine le discours extrême du candidat républicain sur la «corruption» de son adversaire, sans verser aucune nouvelle pièce au dossier. Pour ce directeur très politique, ce peut être une façon habile d'assurer sa survie: Trump, qui le disait «corrompu» comme les autres, fait maintenant l'éloge de sa vertu; Clinton, même si elle est élue, ne pourra se débarrasser de lui sans être accusée de népotisme.
Trump n'est plus qu'à deux points de Clinton dans le dernier sondage du Washington Post (45% contre 47%), réalisé avant l'annonce de vendredi. Déjà en train de rattraper son retard par rapport à la semaine précédente, il a accueilli la décision du FBI comme une aubaine. Elle valide ses accusations tendant à faire passer sa rivale pour un parrain de la mafia. Et elle détourne l'attention de ses propres problèmes - des polémiques avec des accusatrices de harcèlement sexuel au refus de dévoiler sa situation fiscale en passant la dénonciation non démontrée de fraudes électorales massives.
Toute la question est de savoir si cela peut suffire à inverser la tendance ou s'il est un peu tard. Plus de 10 millions d'Américains ont déjà voté de manière anticipée et le nombre d'indécis se réduit comme peau de chagrin. Les enquêtes d'opinion montrent que la quasi-totalité des électeurs de Trump et de Clinton ont une idée arrêtée depuis longtemps sur l'affaire des courriels de l'ancienne secrétaire d'État. Les premiers y voient la preuve qu'elle n'est pas digne de gouverner le pays, les seconds considèrent que c'est une erreur pardonnable - a fortiori lorsque l'alternative est Trump.
Même si le candidat républicain ne profite que de façon marginale de l'annonce du FBI, celle-ci, au minimum, relance le suspense. En particulier quand les sondages restent dans la marge d'erreur ou s'ils se trompent sur l'ampleur réelle du soutien à Trump, comme au Royaume-Uni sur les partisans du Brexit.
Ce «scandale», amorcé comme une vulgaire erreur technique, a transformé un sparadrap déplaisant sous sa chaussure en véritable boulet accroché à sa cheville. Elle y est pour beaucoup, ses dénégations et ses mensonges avérés n'ayant fait qu'aggraver son cas. Donald Trump a parfaitement exploité cette faiblesse, notamment la destruction de 33.000 courriels après que le Congrès l'eut citée à comparaître - potentiellement un crime fédéral.
Quoi qu'il arrive le 8 novembre, Hillary Clinton n'est pas près de se débarrasser de cette affaire. Si elle remporte l'élection, les républicains, en position de garder le contrôle de la Chambre des représentants, voire celui de Sénat, promettent de ne pas la lâcher. Cela pourrait finir par une procédure d'«impeachment» comme celle qu'avait difficilement surmontée son mari après l'affaire Monica Lewinsky. Et si elle perd, Donald Trump a annoncé la nomination d'un procureur spécial avec l'intention affichée de «la mettre en prison».
VIDEO
Deux femmes ont été agressées sexuellement par un groupe comptant jusqu’à 17 hommes, qui seraient des "demandeurs d’asile". Les deux femmes, âgées de 21 et 29 ans, étaient dans le square d’une église à Fribourg, dans le sud-ouest de l’Allemagne, lorsque le gang les a attaquées. Trois Africains ont été arrêtés puis libérés sous caution pendant que l’enquête se poursuit.
Les hommes, décrits comme d’apparence africaine, ont encerclé leurs victimes avant de toucher leur poitrine et leurs parties génitales. Et quand un passant innocent a voulu aider les femmes, le gang l’a également attaqué.
Un porte-parole de la police a déclaré que « les hommes avaient touché les femmes d’une façon inappropriée sur leur estomac, leur poitrine et leurs parties génitales. Certains des hommes ont aussi essayé d’embrasser les femmes. Un homme qui a voulu aider les femmes a été attaqué physiquement par le groupe.«
Les victimes traumatisées ont réussi à échapper à leurs agresseurs et à donner l’alerte. La police a accouru sur les lieux et a procédé à trois arrestations un peu plus tard. Les suspects, âgés de 17, 19 et 20 ans, sont des Gambiens arrivés en Allemagne entre novembre 2015 et février 2016, dont deux avaient vu leur demande d’asile rejetée.
Cette dernière agression sexuelle s’est déroulée près de la gare centrale de Fribourg et rappelle la série d’incidents violents du Nouvel An à Cologne, lorsque des femmes ont été victimes de harcèlement sexuel et agressées de la même manière. (…)
Merci à (3r8èr3 pour l’info et la traduction
Quelque 500 agents se sont rassemblés à l'Évêché
Un vent d'amertume doublé de colère flottait hier soir devant l'hôtel de police de Marseille (2e arrondissement). Une trentaine de policiers avaient été convoqués par leur hiérarchie, ce qui s'est traduit par un rassemblement, salle Biancardini, de près de 500 policiers, les collègues étant venus soutenir les convoqués.
Les policiers en colère qui ont manifesté ces derniers jours à Marseille, notamment sur le Vieux-Port, et encore hier après-midi, avaient rendez-vous hier soir, à 19 h, à l'hôtel de police. Certains d'entre eux craignaient une mise à pied ou des sanctions.
Très remontés contre les initiatives qui pourraient être prises à leur encontre, ils déploraient notamment les méthodes employées par leurs supérieurs. D'autant qu'il se racontait que les vidéos municipales avaient relevé les numéros des véhicules les plus participatifs au mouvement.
Finalement, les autorités policières se sont limitées à "un rappel à la règle". Les policiers sont autorisés à manifester comme tout citoyen mais dans des conditions particulières : hors service, sans véhicule de police, sans brassard ni gyrophare.
Les policiers ont expliqué qu'ils n'étaient plus ni entendus ni soutenus par les syndicats. D'où ce mouvement qui est parti de la base policière, celle qui se collette tous les jours à la douloureuse vie du terrain. Les policiers ont aussi fait valoir, hier, l'idée que c'est pour un meilleur service public qu'ils manifestent, pour que soit mieux assurée la sécurité des citoyens.
De son côté, le préfet de police Laurent Nuñez rappelle que des efforts significatifs ont été consentis par le ministère de l'Intérieur et qu'une démarche de concertation a été engagée, qui doit d'ailleurs se poursuivre la semaine prochaine.
Les policiers devraient poursuivre leur mouvement tous les soirs à partir de 23 h mais sans les sirènes, soucieux de la paix auditive de leurs concitoyens. Au terme de la "convocation" d'hier, une délégation des policiers en colère a été invitée mercredi à 16 h à rencontrer le préfet de police.
La Provence