http://reinformation.tv/allemagne-majorite-migrants-inemployables-dolhein-57459-2/
08 07 2016
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08 07 2016
Plage de Blonville
(…) Joint par téléphone, le maire de la commune, Yves Lemonnier, dément formellement la version rapportée par mantes-actu : « Le groupe est venu sans autorisation. D’habitude, les habitants de la banlieue parisienne qui viennent passer la journée chez nous s’annoncent, mais là, les deux cars sont arrivés sans autorisation et ont amené une centaine de personnes».
Pour des raisons de sécurité, nous leur avons demandé de se mettre sur la plage au niveau du poste n°2 car à cause de la présence des parasols, la visibilité est moindre et la surveillance est plus difficile sur la zone du poste de secours n°1, et comme ils étaient très nombreux avec des enfants, nous n’avons pas voulu prendre de risque, relate Yves Lemonnier
D’après le maire, le groupe n’aurait pas apprécié d’être déplacé et la situation serait devenue plus difficile lorsque les habitants de Mantes-la-Ville ont décidé de se baigner dans une zone non surveillée. « Plusieurs adultes avec des enfants se baigniaent dans le chenal réservé aux bateaux ce qui est strictement interdit et ont refusé de revenir dans la zone de bain.
Le maire dément par ailleurs tout propos raciste : «Aucun propos raciste n’a été prononcé à l’encontre des membres de ce groupe, affirme-t-il. Une des participantes s’est foulé la cheville, nous l’avons gardée au poste de secours tout l’après-midi et l’avons même raccompagnée jusqu’au car» précise Yves Lemonnier pour prouver la chaleur de l’accueil blonvillais et mettre fin à la polémique.
Le maire a confié l’affaire à l’avocat de la municipalité qui décidera si d’éventuelles suites judiciaires sont à envisager dans cette affaire.
(…) Pays D’Auge
En ce week-end ensoleillé, des milliers de Franciliens ont pris la direction de la Normandie pour rejoindre les plages. Ce fut le cas ce samedi pour une centaine d’habitants de Mantes-la-Ville (Yvelines) grâce à une sortie organisée par les centres de vie sociale (CVS) de la municipalité à Blonville-sur-Mer (Calvados).
Selon nos informations, les Mantevillois (enfants, adultes, personnes âgées) auraient été victimes de racisme. Le personnel de la plage leur aurait demandé « d’aller plus loin ». Ils auraient donc pris place sur un autre endroit pour se baigner, situé à plus d’un kilomètre. Mais le maire de la commune se serait présenté accompagné d’un policier municipal et la baignade leur aurait été interdite.
« On s’est vite aperçu que l’on gênait et que cela était dû à notre apparence (femmes voilées, familles d’origine africaines) » a affirmé l’une des participantes sur le réseau social Facebook. D’autres propos racistes auraient été entendus : « qu’ils retournent dans leur cité, ils n’ont rien à faire ici ».
(…) Mantes-actu
La Cour suprême autrichienne a statué que l’interdiction sur le lieu de travail du port du voile cachant le visage (niqab) ne constituait pas une discrimination.
La décision a été prise dans le cadre d’une affaire opposant une femme à son patron. Ce dernier l’avait licenciée après qu’elle lui a fait part de son intention de porter un voile couvrant son visage. La femme avait alors déposé une plainte pour licenciement abusif et propos discriminatoires. Son employeur avait notamment affirmé qu’elle portait un «déguisement».
Un premier tribunal avait jugé qu’elle était probablement victime de discrimination mais avait remis l’affaire à la Cour suprême.
Dans sa décision, la haute juridiction a convenu que les propos de l’employeur étaient discriminatoires mais a jugé qu’il était en droit d’interdire le port du niqab sur le lieu de travail dès lors qu’il entrave la communication, rapporte The Local. En conclusion, la Cour suprême a relevé que le licenciement ne pouvait être qualifié d’abusif, la femme ayant refusé de se conformer au règlement de son employeur.
Merci à Padamalgam & Fopastigmatizé
Emmanuel Macron a de nouveau marqué sa différence ce mardi soir avec Manuel Valls en se disant défavorable à l’interdiction du voile à l’université proposée par le premier ministre.
Nous avons un ennemi, une menace, Daech (l’organisation Etat islamique), mais cela, ce n’est pas l’islam », a dit Emmanuel Macron, dans une nouvelle prise de distance avec le Premier ministre qui avait désigné « l’islamisme radical » comme « ennemi ».
« Je ne crois pas pour ma part qu’il faille inventer de nouveaux textes, de nouvelles lois, de nouvelles normes, pour aller chasser le voile à l’université, pour aller traquer ceux qui lors des sorties scolaires peuvent avoir des signes religieux « , a-t-il dit lors du meeting de son mouvement En marche! à la Mutualité à Paris.
Mi-avril, dans un entretien à Libération, Manuel Valls s’était dit favorable à une interdiction du voile à l’université, en jugeant qu’ » il faudrait le faire « . Dans un volet de son discours où il s’est attardé sur la laïcité et l’identité française, deux thèmes chers à M. Valls, Emmanuel Macron a défendu des règles « qui sont claires: toutes les religions se conforment aux règles de la République « . « Dans notre République, il n’y a pas d’inégalités entre les hommes et les femmes. Dans notre République, il y a des règles, et elles doivent être acceptées par tous « , a-t-il poursuivi.
« La laïcité ce n’est pas un mot daté, ce n’est pas un mot ringard, elle protège des identités fermées, elle permet de veiller à ce que nul ne soit assigné à résidence par son identité et sa religion « , a encore déclaré Emmanuel Macron.
Echange tendu le 12 juillet 2016 à 19h sur France Culture entre Nicolas Bay (Secrétaire Général du Front National) et Florence Portelli (Conseillère Régionale Les Républicains) qui s'en est prise au fonctionnement du Front National et présumées tensions au sein de ce parti après l'éviction de Marie-Christine Arnautu du Bureau Exécutif et le conflit entre Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen, imaginant même un règlement de comptes entre cette dernière et Marine Le Pen en cas de défaite en 2017. Ce qui n'a pas du tout plu à Nicolas Bay : "Soyez gentille de ne pas raconter n'importe quoi quand même, ne serait-ce que pour la qualité du débat et par respect pour les auditeurs. Ne dites pas de bêtises plus grosses que vous !"
Intronisée à Downing Street mercredi après-midi, elle veut donner des gages aux partisans de la sortie de l'UE mais prendre son temps.
Le vétéran tory Kenneth Clarke n'a jamais la langue dans sa poche. Theresa May? Une «femme sacrément difficile», lâchait-il la semaine dernière devant une caméra qu'il croyait éteinte. La nouvelle premier ministre a eu tôt fait de retourner le compliment à son avantage. «Ken Clarke dit que je suis une femme sacrément difficile. Le prochain à le découvrir sera Jean-Claude Juncker», lançait-elle devant les députés conservateurs, à propos du président de la Commission européenne. Le voici prévenu! Forte de son aura de nouvelle «dame de fer», elle entend transformer son péché originel d'avoir été pour le maintien dans l'Union européenne au cours de la campagne du référendum, en une fermeté zélée pour la mise en place du Brexit.
Après quinze jours de crise politique aux rebondissements quotidiens depuis le vote des Britanniques, tout s'est finalement réglé très vite ces deux derniers jours. Protocole oblige, il a juste fallu attendre que la reine rentre à Londres ce mercredi pour que David Cameron puisse aller lui remettre sa démission dans l'après-midi. Il lui recommandera le nom de Theresa May pour lui succéder. Celle-ci le suivra à Buckingham Palace et s'installera immédiatement à Downing Street.
Si elle a esquissé les grandes lignes d'un programme de gouvernement, le Brexit sera sa priorité. Elle promet de faire de cet impératif «un succès». Elle veut rassurer ceux qui ont voté pour la sortie de l'Europe: «Il n'y aura pas de tentatives de rester dans l'UE, pas de tentatives de la rejoindre par la porte de derrière, et pas de second référendum.» On ne saurait être plus clair. «Notre pays a besoin d'une direction forte et expérimentée pour le conduire à travers cette période d'incertitude économique et politique, pour négocier le meilleur accord pour la Grande-Bretagne alors que nous quittons l'UE, et nous forger un nouveau rôle dans le monde», déclarait Theresa May à l'annonce de son intronisation. Reste que, outre ces grands principes qui reprennent en partie la rhétorique des «brexiters» sur la place du Royaume-Uni dégagé du carcan européen dans le monde, on n'en sait guère plus sur les modalités du divorce.
Après le flou artistique de Boris Johnson, l'incertain «modèle albanais» cher à Michael Gove, et les approximations d'Andrea Leadsom, le Parti conservateur s'est ressaisi pour, au moins, confier le destin du pays à une femme réputée pour son sérieux. L'arrivée de Theresa May à Downing Street a d'ailleurs eu pour premier effet de rassurer les marchés. À la différence de certains des tenants de la rupture, elle semble privilégier le maintien d'un accès au marché unique, destination de 44 % des exportations britanniques. Mais cela ne se fera pas au détriment du retour du «contrôle» britannique sur la liberté de circulation. Toute la difficulté sera donc de négocier à la fois les futures relations économiques avec l'UE et la souveraineté de Londres en matière d'immigration. Theresa May a d'ailleurs adopté une position de départ particulièrement ferme en faisant du statut futur des Européens déjà installés au Royaume-Uni un sujet de négociation, sans doute en échange des conditions réservées aux expatriés britanniques en Europe.
Le flou reste de mise sur le calendrier. En dépit de la hâte des partisans du Brexit, Theresa May s'est jusqu'à présent montrée peu pressée d'invoquer l'article 50, qui lance le compte à rebours du départ, avant la fin de l'année. Selon le Telegraph, elle pourrait même attendre la fin 2017, après les élections françaises et allemandes. Si les partenaires européens risquent de s'impatienter, sur le papier au moins, Londres garde la maîtrise de son timing.
Un ministre du Brexit sera créé dans l'équipe de Theresa May, chargé de coordonner ces pourparlers avec Bruxelles et les implications pour l'administration britannique. Il pourrait échoir à Chris Grayling, ministre dans le gouvernement sortant, qui a fait campagne pour la sortie de l'UE mais a soutenu la candidature de Theresa May dès son lancement. Celle-ci doit annoncer rapidement les postes- clés de son entourage. Le ministre des Affaires étrangères sortant Philip Hammond, un eurosceptique modéré qui a fait, comme elle, campagne pour le maintien dans l'UE, pourrait devenir chancelier de l'Échiquier. Il ne semble pas partisan non plus de presser le mouvement: il a fait allusion à un divorce qui pourrait s'étaler sur quatre ans. Le Trésor sera un poste stratégique alors que le pays risque d'être confronté à une récession, à en croire les prévisions d'économistes. Le dogme de l'austérité budgétaire en vigueur depuis six ans risque d'en faire les frais. Le sortant George Osborne, pourrait, lui, s'il sauve sa peau, passer de l'Économie aux Affaires étrangères. Des postes seront réservés à certaines figures du Brexit, dont Andrea Leadsom, remerciée pour son sacrifice qui a précipité le couronnement de Theresa May, ainsi que Michael Gove et peut-être Boris Johnson.
LE FIGARO
L'accueil se voulait chaud. Une centaine de manifestants contre la loi Travail ont accueilli avec des oeufs et des sifflets ce mardi soir vers 19 heures les participants au meeting d'Emmanuel Macron à la salle parisienne de la Mutualité (Ve arrondissement). Contenus par les forces de l'ordre, ils ont lancé des slogans tels que « Le costard, le costard, le costard ! », ou encore : « La trahison » et brandi une pancarte où était écrit « Macron m'a tuer».
Massés sur la petite place devant cette salle réputée autrefois pour les rassemblements de gauche dans le Quartier latin, face à un cordon de policiers, plusieurs manifestants avaient des sacs remplis d'oeufs qu'ils lançaient à l'occasion sur les participants au moment de leur entrée. Des banderoles aux messages peu équivoques étaient brandies par des ultras : «Macron étron du capital» ou encore «Contre l'euro du fric et la loi des patrons».
«Les bourgeois, les banquiers, c'est par là», a crié un manifestant en montrant l'entrée de La Mutualité, alors que des partisans du ministre, nombre d'entre eux en costume, attendaient de pouvoir entrer. «La fan zone du Medef», criait un autre. «Marcher avec vous, c'est reculer ! » renchérissait un manifestant.
A deux jours de l'allocution de François Hollande le 14 juillet et à neuf mois de la présidentielle, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron réunit ce mardi soir son mouvement politique En Marche!. Trois mois après le lancement de son mouvement «transpartisan», qui reprend ses initiales, le ministre de l'Economie laisse savamment planer le doute sur ses intentions pour 2017, dans une posture de quasi-candidat.
Alors qu'il était interrogé mardi sur ce meeting, le Premier ministre Manuel Valls, qui semble irrité par les sorties médiatiques de son ministre de l'Economie, a réagi vivement en affirmant qu'il «est temps que cela s'arrête...».
Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du Front national, a été suspendue ce lundi pour quinze mois de ses fonctions dirigeantes au sein du bureau exécutif du parti. Conséquence de sa participation, le 1er mai dernier, à la réunion organisée par Jean-Marie Le Pen, considérée comme « concurrente » de celle de sa fille… Réaction de l’intéressée.
Fisal Faïd, le frère du braqueur Redoine Faïd, a été condamné en appel lundi en Algérie à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de la policière municipale Aurélie Fouquet, selon nos informations.
Il aurait été formellement reconnu par un témoin pendant le procès, comme ayant tiré sur la policière municipale.
Le parquet avait requis une condamnation à perpétuité. Fisal Faïd, qui avait été acquitté en première instance, avait fui en Algérie au lendemain de la fusillade de Villiers-sur-Marne, le 21 mai 2010.
LE PARISIEN
https://twitter.com/MCArnautu/status/751471269351153664?lang=fr
A écouter!
Lundi 11 juillet, la presse internationale rapporte que Theresa May, secrétaire d’État à l’Intérieur du gouvernement du Royaume-Uni, est désormais seule en lice pour accéder à la tête du Parti conservateur et, en conséquence, au poste de Premier ministre [1].
La spécificité de Theresa May : être la favorite de la communauté juive et sioniste de Grande-Bretagne selon un article, paru le 8 juillet (et aujourd’hui autocensuré sans explication), du site The Jewish News [2].
En avril 2015, Theresa May avait fait sensation en participant chaleureusement au 67ème anniversaire de l’État d’Israël et en déclarant, à l’instar de Manuel Valls pour la France, que « sans les juifs, la Grande-Bretagne ne serait pas la Grande-Bretagne [3] ».
Lors de la cérémonie, elle avait notamment rendu hommage au « sacrifice » des terroristes et criminels de guerre – positivement qualifiés de « combattants » – qui ont réalisé « l’indépendance » d’Israël [4].
Le 18 janvier 2015, en compagnie des dirigeants de la communauté juive britannique, Theresa May avait également arboré l’affiche « Je suis juif » en solidarité avec les 4 victimes – enterrées en Israël – de l’attaque de l’Hyper Cacher.
La dénommée Andrea Leadsom, la seule rivale de Theresa May – qui a annoncé aujourd’hui son retrait rapide de la course – était également membre, comme elle, de l’association des « Amis conservateurs d’Israël ».
Cependant, Leadsom s’était distingué de May par une nuance considérable en critiquant – dès 2007 – « l’inacceptable domination d’Israël sur les Palestiniens [5] ».
La ministre de l'Intérieur de Grande-Bretagne Theresa May est quasi certaine de devenir Premier ministre puisqu'elle reste seule en lice. Et c'est donc elle qui sera amenée à gérer le délicat dossier du Brexit. Selon l'actuel Premier ministre David Cameron, Theresa May devrait occuper cette fonction d'ici à mercredi soir : «Nous aurons un nouveau ministre dans ce bâtiment derrière moi mercredi soir», a déclaré M. Cameron devant le 10 Downing Street, ajoutant qu'il présenterait sa démission à la reine mercredi après les questions au Parlement.
A LIRE EGALEMENT. Theresa May, la «nouvelle Thatcher»
La course à la succession de David Cameron a en effet connu lundi un rebondissement spectaculaire avec le retrait de l'autre candidate encore en lice, la secrétaire d'Etat à l'Energie Andrea Leadsom. Andrea Leadsom, une pro-Brexit, a jeté l'éponge lors d'une brève allocution devant la presse à Londres, seulement quatre jours après avoir été sélectionnée par les députés pour concourir aux fonctions de leader du parti conservateur et de Premier ministre britannique.
Reconnaissant que Theresa May avait recueilli davantage de soutien de la part des parlementaires tories, Andrea Leadsom s'est rangée derrière elle. «Elle est idéalement placée pour mettre en oeuvre le Brexit de la meilleure manière possible pour les Britanniques et elle a promis qu'elle le ferait», a déclaré la secrétaire d'Etat.
Alors que les deux femmes auraient dû être départagées cet été par un vote des 150 000 adhérents du parti, ce retrait laisse à Theresa May le champ libre pour succéder au Premier ministre David Cameron, qui avait annoncé sa démission le 24 juin, peu après l'annonce du résultat du référendum sur l'UE. La confirmation de sa nomination à la tête des Tories doit toutefois faire l'objet de consultations au sein du parti, avait tenu à préciser dans la matinée l'un de ses responsables, Graham Brady.
Pressé de questions pour savoir Theresa May pouvait être désignée Premier ministre dans la journée, ou d'ici la fin de la semaine, Graham Brady avait refusé de s'avancer. Les conservateurs britanniques avaient initialement annoncé vouloir désigner leur nouvelle dirigeante le 9 septembre mais le processus de nomination s'est significativement accéléré avec le retrait de son unique adversaire. Theresa May, une eurosceptique passée dans le camp du maintien dans l'UE pendant la campagne référendaire, a indiqué lundi qu'elle respecterait la victoire des pro-Brexit, laissant peu d'espoirs à ceux au Royaume-Uni qui réclament une deuxième consultation sur l'UE.
Dimanche, la chancelière allemande Angela Merkel s'est montrée convaincue que le Royaume-Uni allait activer l'article 50 du Traité de Lisbonne pour officialiser sa décision de sortir de l'UE. «La décision est de mon point de vue tombée» quand les Britanniques ont dit en majorité qu'ils souhaitaient sortir de l'UE, a-t-elle dit.
La guerre des chefs se poursuivait en revanche du côté de l'opposition travailliste, après que la députée Angela Eagle eut annoncé sa candidature pour détrôner Jeremy Corbyn. Cette candidature ouvre la voie à de nouvelles élections pour désigner le chef du parti, dont les divisions ont été exacerbées par la victoire du Brexit. Triomphalement élu en septembre à la tête du Labour grâce au vote des militants, Corbyn n'a jamais réussi à s'imposer auprès d'une grande partie des cadres du parti, qui le jugent trop à gauche, et incapable de remporter des élections législatives.
Sur le front économique, le ministre des Finances George Osborne devait se rendre lundi à New York pour convaincre de la volonté de son pays de maintenir un climat favorable aux affaires, malgré le Brexit, avant d'aller réitérer le message en Chine et à Singapour. Dans une tribune publié dans le Wall Street Journal, il a réitéré son souhait de diminuer l'impôt sur les sociétés au Royaume-Uni d'environ 20% actuellement à 15%, voire moins, malgré les critiques de plusieurs pays européens qui y voient une forme de dumping fiscal.
Le Mont Ventoux vu de l'hippodrome du Pontet (Vaucluse)
(Photos EB - 09 juillet 2016))
Le Mont Ventoux s'étend sur environ 25 km d'est en ouest et sur 15 km du nord au sud.
La première ascension jusqu'au sommet a été réalisée le 26 avril 1336 par le poète Pétrarque.
La victoire du Leave contre le Remain le 23 juin 2016, que même les bookmakers n’avaient pas prévue (52% avec une participation record de 75%), a été un camouflet pour l’intelligentsia. Cela dit, le référendum britannique est ambigu. Il peut être un coup d’épée dans l’eau ou un coup de massue pour la Grande Bretagne et l’Union européenne. Déjà une grave crise financière se profile…Voici un début d’analyse sur cet événement compliqué.
Ce peuple de souche qui vote mal
Journalistes, intellectuels ou politiciens ont fustigé ce vote anti-UE en des termes méprisants : victoire du ”populisme”, des ”incultes”, des ”petits Blancs”, voire des ”racistes”. L’argument est ouvertement anti-démocratique au nom bien sûr, de la ”vraie” démocratie, c’est-à-dire de son simulacre, l’ oligocratie, (c’est–à–dire, selon l’étymologie grecque, ”gouvernement d’une minorité”, qui se croit éclairée alors qu’elle est obscurantiste). Le peuple n’a pas voix au chapitre. Considéré comme une insolence du ”populisme”, du peuple de souche des zones rurales et des petites villes contre Londres et les centres urbains bobos et cosmopolites, le Brexit a été jugé avec effroi et mépris.
Ivan Rioufol, qui s’indigne de « cette détestable UE, qui est en train de détruire l’Europe » (Le Figaro, 01/07/2016), cite les réactions de trois icônes de l’idéologie hégémonique, symboles de cette cosmopolite ”hyperclasse”. D’abord Bernard–Henri Lévy : « Ce Brexit, c’est la victoire non du peuple mais du populisme. Non de la démocratie, mais de la démagogie ». Autrement dit, la vraie démocratie n’est pas la volonté de la majorité des citoyens mais celle des dirigeants politiquement corrects. Puis Jacques Attali : « C’est la dictature du populisme et de l’égoïsme des nations ». La Nation, voilà l’ennemi ; L’UE doit être une machine à broyer l’identité ethnique européenne commune.
Enfin Alain Minc, le plus explicite – et le plus sot et méprisant : « Ce référendum n’est pas la victoire des peuples sur les élites, mais celle des gens peu formés sur les gens éduqués ». Sauf que ces ”gens éduqués”, dépourvu de bon sens, intellectuels hors sol, sont, selon ce mot profond d’argot français, des cons. Là où l’homme du peuple est au contraire intelligent, parce que son esprit n’est pas pollué par des abstractions brillantes mais stupides et parce qu’il est au contact de l’expérience quotidienne – comme l’immigration.
Les réactions de ces trois personnages traduisent à la fois un mépris total du peuple européen de souche (la plèbe enracinée) et une haine de classe d’une bourgeoisie cosmopolite déconnectée des réalités. Ajoutons que Luc Ferry, (Le Figaro, 07/07/ 2016) se réclamant de Montesquieu sans l’avoir lu, a ajouté son grain de sel à l’antipopulisme (anti–démocratie) en expliquant que le référendum était toujours une mauvaise chose parce que le peuple, non diplômé, ne comprenait rien à rien. Il est intelligent, Luc Ferry, lui, il pige tout…
Un vote identitaire et affectif et non pas économique
Les classes populaires anglaises ont voté contre le cosmopolitisme de l’Union européenne et, dans leur esprit, pour la restauration de leur souveraineté nationale. Pour François d’Orcival (Valeurs actuelles, 30/06 –06/07 2016) le vote en faveur du Brexit, a eu pour principale cause l’immigration, avec la vague invasive de 2016, encouragée par une Angela Merkel délirante et une Commission européenne décrétant des quotas d’admission, organisant cette invasion ! Sans oublier les ”travailleurs détachés” d’Europe de l’Est.
Le Brexit a emporté le référendum contre les arguments économiques (risque de récession grave) et pour des raisons d’identité ethnique et nationale. L’électorat populaire a donc été plus sensible aux questions identitaires , qu’aux considérations matérialistes, économiques et financières, même au risque d’une crise. C’est un point important à noter pour les politologues… Contrairement à la bourgeoisie cosmopolite, le peuple enraciné ne pense pas ”fric d’abord”. Mais ”identité d’abord”. Cela dit, le vote en faveur du Brexit comporte des ambiguïtés avec des conséquences imprévisibles. Passeport pour l’inconnu, bienvenue dans le train fantôme.
Le Brexit est logique : la Grande Bretagne est euro–incompatible.
Au départ, l’Europe des Six des fondateurs (Allemagne fédérale, Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas) était ”carolingienne”– plus ou moins consciemment la reconstitution de l’empire continental de Charlemagne ; et donc incompatible avec la thalassocratie britannique. Dans sa conférence de presse du 14 janvier 1963, le général de Gaulle expliquait son veto à l’entrée de la Grande Bretagne dans la Communauté européenne par l’antagonisme entre une Europe continentale et un Royaume Uni marchand, thalassocratique, géopolitiquement anti-européen et vassal des Etats-Unis, son ancienne colonie.
De Gaulle avait prévu que les Britanniques ne joueraient jamais sincèrement le jeu européen mais celui de l’Amérique. Il est tout à fait normal qu’Obama ait combattu le Brexit, car l’intérêt des USA était que la Grande Bretagne reste dans l’UE comme cheval de Troie américain.
La Grande Bretagne n’a jamais vraiment fait partie de l’UE. Un pied dedans, un pied dehors. Elle n’a pas adopté l’Euro, ni les accords de Schengen de libre circulation intérieure, ni 60% des accords financiers, avec une contribution au rabais. Les Britanniques – principalement les Anglais – schizophrènes, n’ont jamais su s’ils étaient Européens ou pas. Leur drame, c’est qu’ils manifestent un souverainisme sourcilleux vis-à-vis de l’UE ( et ils ont raison) mais qu’ils ont abandonné leur souveraineté stratégique aux mains des dirigeants américains ! Allez comprendre…
L’Union européenne a trahi l’idée européenne
L’idée d’union européenne était au départ bien pensée. Ce sont les gouvernements des pays européens, auteurs des dérives institutionnelles, politiques et idéologiques qui sont responsables des ratages et non pas ” Bruxelles”.
Au départ, avec la politique agricole commune et la philosophie d’un protectionnisme continental, la Communauté européenne s’était engagée dans la bonne direction. Elle est aujourd’hui totalement abandonnée : la Commission a adopté le libre-échangisme débridé au détriment des nations d’Europe. Les négociations (totalement opaques) pour le traité de libre échange transatlantique (Tafta) sont la preuve d’une soumission aux USA de la part d’une Commission européenne où la corruption et le lobbying américain font des ravages. M. Junker, le président de la Commission, n’est pas un modèle de transparence…
Totalement absurdes, les institutions européennes (avec beaucoup trop de ”commissaires” inutiles pour plaire à tous les pays) n’ont aucun Directoire efficace et sont antidémocratiques. Elles ne sont pas construites en fonction des besoins réels des nations et des peuples d’Europe mais pour servir les intérêts d’une caste eurocrate privilégiée (technocratique et parlementaire) qui comporte paradoxalement nombre d’europhobes qui profitent du système.
Dès les années 50, il y avait deux visions de l’Europe. D’abord celle des fondateurs, Maurice Schumann, Alcide De Gasperi et Konrad Adenauer : une Europe carolingienne réduite à six, avec protectionnisme extérieur et maintien des frontières intérieures. Cette Europe a été progressivement éliminée au profit du modèle de Jean Monnet (agent avéré du gouvernement de Washington) qui a malheureusement prévalu sur celle des pères créateurs : une Union européenne purement mercantile, technocratique et déracinée, élargie à près de trente États et dirigée par une Commission non démocratique à la réglementation ubuesque. Donc une grosse méduse paralysée.
Il ne faut donc pas confondre le projet initial de Communauté européenne des nations et l’Union européenne actuelle, une anti–Europe en réalité, fruit des gouvernements européens et de leurs politiciens.
La possibilité d’une neutralisation en douceur du Brexit
Plusieurs référendums européens contre l’UE, notamment en France et aux Pays–Bas, ont été invalidés, de manière totalement antidémocratique. Le traité de Lisbonne, ratifié en 2007 par le Parlement, a violé le référendum français de 2005 qui refusait la Constitution européenne. Il est fort possible que le Brexit subisse le même sort. Il existe donc une hypothèse que la sortie de la Grande Bretagne de l’UE soit formelle (juridique) mais non réelle.
On peut envisager que ce référendum britannique, surtout avec la crise financière qu’il provoque, ne soit pas suivi d’effets. Déjà David Cameron refuse d’utiliser l’article 50 du Traité de Lisbonne qui entame le divorce d’un pays membre avec l’UE. Si son successeur le fait, il y aura deux ans de négociations avant le départ effectif du Royaume Uni.
Le futur gouvernement britannique qui négociera le divorce va cyniquement essayer de maintenir tous les avantages (place financière de la City de Londres autorisée à traiter dans toute l’UE, accès sans douanes au marché unique, etc.) en se débarrassant des inconvénients, notamment la contribution au budget de l’UE. Le Brexit peut donc s’évanouir comme un hologramme virtuel.
Avis de décès pour le Royaume Uni ?
La Grande Bretagne (le Royaume Uni, UK), dit-on, risque d’être démantelé, du fait de la sécession possible de l’Écosse et de l’Irlande du Nord (Ulster) qui rejoindrait l’Eire, la république irlandaise membre de L’UE. Ces deux nations du Royaume Uni veulent majoritairement rester dans l’Union européenne, sans parler du cas de Gibraltar qui, à 98%, souhaite demeurer dans l’UE. Un nouveau référendum écossais de séparation avec le Royaume–Uni est envisagé. Le problème, c’est qu’une Écosse indépendante qui voudrait demander son adhésion à l’UE se heurterait à un véto de l’État espagnol, à cause d’une contagion possible vers une Catalogne indépendantiste. Sans parler du passage de l’Écosse à l’euro, autre casse–tête. On le voit : la situation est insoluble.
Bref, le référendum pour le Brexit peut avoir pour conséquence la fin du Royaume Uni. La reine (ou le futur roi) ne règneraient plus que sur l’Angleterre et le Pays de Galles. Cette amputation de la Grande Bretagne serait pour l’Europe un choc géopolitique et historique majeur. Qu’on songe aux conséquences sur l’Otan…
L’Union européenne n’est plus crédible et peut disparaître
L’Union européenne ressemble à un monstre politique ou plutôt apolitique. Pourquoi l’UE peut-elle disparaître ? Parce que, comme l’URSS, elle est une utopie ; une utopie technocratico–libérale quand l’URSS était une utopie technocratico–socialiste (ou ”communiste”, c’est la même chose). Dire cela, n’est pas du tout se montrer ”anti-Européen” ou paléo–nationaliste. L’Europe unie est un dessein profond (que Kant lui-même avait souhaité) mais la manière dont elle s’est édifiée sur le projet idéologique de Jean Monnet s’avère catastrophique et, au fond, parfaitement anti-européen. Et anti–démocratique.
Augmenter encore le nombre les membres de l’UE, en intégrant quatre nouveaux petits pays des Balkans alors qu’elle est déjà ingouvernable à 28, n’est plus sérieux. Comme d’admettre la Turquie du semi–dictateur islamique Erdogan avec laquelle les négociations continuent.
Une bureaucratie technocratique et hyper réglementariste impose un libéralisme concurrentiel, ce qui constitue une contradiction totale. Et fait éclater de rire nos compétiteurs américains. Non seulement, il n’y a plus aucune protection des frontières (dogme libre-échangiste) mais l’UE encourage et organise l’invasion migratoire – avec la complicité de la chancelière Merkel, il est vrai ! Instance non élue, parfaitement anti–démocratique, la Commission s’est attribuée l’autorité régalienne du Conseil. Le Parlement de Strasbourg, aux compétences floues, indéfinies et aux pouvoirs inconsistants, ne sert à rien sauf à fournir des privilèges exorbitants à ses membres et à leur entourage.
Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, s’avouait avec cynisme l’architecte d’un « despotisme doux ». La preuve du caractère antidémocratique, voire despotique, de cette Commission européenne a été administrée le 4 mai 2016 par la proposition de répartir autoritairement sans l’avis des peuples autochtones les ”réfugiés” et ”migrants” (envahisseurs pour parler clair) sous peine d’une amende de 250.000 € par étranger refusé ou refoulé ! Hallucinant.
Inventer une autre Europe
L’idée de construction européenne a été ruinée par des forces en réalité anti-européennes. Le refus d’admettre les ”racines chrétiennes” de l’Europe par l’UE est un symbole. L’Europe est voulue sans enracinement, ouverte à toutes les invasions migratoires et sans protection économique. L’Union européenne, ou Europe passoire, fut un moyen objectif et volontaire de détruire l’Europe historique et ethnique des nations. Sous le regard bienveillant de Washington…
Le Front national et tous les souverainistes souhaitent la disparition de l’Union européenne actuelle, cette usine à gaz aberrante, mais ils n’ont pas de solution de rechange claire. L’Europe des Nations, c’est-à-dire une nouvelle Union Européenne, n’a jamais été pensée sérieusement.
Si elle ne se transforme pas profondément, l’Union européenne risque la mort probable. Car sa balance avantages/inconvénients est de plus en plus négative. L’Union européenne aura néanmoins amélioré les économies des pays de l’Est et du Sud et augmenté leur PIB avec des avalanches de subventions. Mais c’est un résultat mineur, passager. À moyen et long terme l’idée d’Union européenne est à revoir intégralement. La probabilité la plus forte est que l’UE va se décomposer. Il va falloir inventer autre chose.
On répète partout que l’UE a évité de nouvelles guerres entre Européens comme 1914–1918 ou 1939 –1945. Mauvais argument. Même sans l’UE, de nouvelles guerres intra-européennes n’auraient pu avoir lieu. La prochaine guerre – très compliquée– opposera Européens et musulmans. D’ailleurs, elle a déjà commencé en sourdine.
Maintenant, après le Brexit, ils veulent ”refonder l’UE” sur de nouvelles bases. Ils ne sont pas crédibles, pas plus que des ivrognes qui jurent qu’ils ne boiront plus. L’histoire inventera d’autres solutions.
C’est vrai, la Suède demeure un pays « avant-gardiste », mais en tant que canari occidental dans la mine multiculturelle.
Aussi loin que je puisse me souvenir, la gauche française a souvent cité la Suède comme étant « avant-gardiste » et « un modèle de société à suivre ». Déjà, en 1975, le pays fut l’un des premiers à inscrire fièrement dans sa Constitution le principe de multiculturalisme. Une génération de diversité plus tard, les crimes violents ont augmenté de 300 % et les viols de 1.472 %, alors que la population a seulement augmenté de 18 % (essentiellement via l’immigration). Aujourd’hui, la Suède est le deuxième pays du monde en matière de viols, dépassée seulement par le Lesotho en Afrique australe.
Ces statistiques se sont une nouvelle fois illustrées, le week-end dernier, lors du plus grand festival de musique en Suède (Bråvalla Festival), lors duquel 40 adolescentes de 12 à 17 ans ont porté plainte pour « agression sexuelle », dont cinq pour viol.
Une des victimes, Alexandra Larsson, 17 ans, déclara au MailOnline : « En quittant le festival, il y avait des filles en larmes tout autour de moi. » Plus loin, elle insiste : « Je pense qu’il y a des centaines de victimes », nous faisant donc douter du nombre officiel de victimes… Elle finit par avouer : « Ils [les agresseurs] étaient des immigrés. Je déteste devoir le dire, mais c’est la vérité. »
Dans le même temps, la Suède se targue d’être le pays le plus féministe au monde ! Le site Web du gouvernement dit même que la Suède mène « une politique extérieure féministe ». Pourtant, le fait d’évoquer qu’il faudrait ne serait-ce que discuter des violences sexuelles émanant des migrants semble impossible. Au contraire, on y dénonce « la violence masculine en général ».
Quant à la police, dans un rapport publié en mai 2016, elle estime que les migrants sont victimes de la « culture nordique de l’alcool ». En effet, l’alcool étant prohibé dans de nombreux pays d’où viennent les migrants, il est logique de penser qu’« ils ne savent pas gérer l’alcool » (sic), ce qui les rend « surexcités » et « remplis de sentiments d’égarement » et, donc, ils « ignorent les conséquences de leurs actes pour les filles ». Ce même rapport indique que la majorité des victimes sexuelles sont des filles de moins de 15 ans…
La Suède, tout comme le reste de l’Occident, est dans le déni. Pourtant, le discours politique qui voit en tout migrant une victime est en train s’effondrer, même là-bas. Car il devient évident aux yeux des peuples que le pouvoir choisira toujours la « souffrance » du migrant sur n’importe quelle autre souffrance, y compris le viol de femmes ou d’enfants.
En mars dernier, la Norvège avait déclaré très officiellement qu’elle se préparait à l’effondrement de la Suède… La Norvège s’était dit « prête » à abandonner la Convention de Genève si la Suède s’effondre sous le poids de l’immigration afro-musulmane. La frontière sera alors fermée par la force et les migrants clandestins seront repoussés sans exception. « Nous sommes préparés pour le pire », avait affirmé Erna Solberg, Premier ministre…
C’est vrai, la Suède demeure un pays « avant-gardiste », mais en tant que canari occidental dans la mine multiculturelle.
BV
(merci à Dirk)