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Blog - Page 984

  • Un maire basque refuse d'unir un couple gay: Valls se fait menaçant

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    En refusant de marier des couples homosexuels dans sa commune, le maire d'Arcangues (Pyrénées-Atlantique) Jean-Michel Colo s'expose à des «sanctions importantes». C'est ce qu'a rappelé le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ce samedi, lors d'une visite en Aquitaine, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). La veille, l'édile basque avait informé sa préfecture que sa mairie ne célébrerait aucune union gay et qu'il avait déjà rejeté un premier dossier de mariage, en dépit de la loi sur le mariage pour tous promulguée le 18 mai.

    «Les lois s'appliquent partout et il ne peut pas y avoir la moindre rupture d'égalité», a prévenu Manuel Valls, assurant que si un maire refusait de s'y soumettre, «le procureur serait saisi». «J'espère que la raison va l'emporter là-bas (à Arcangues, ndlr) comme ailleurs», a-t-il ajouté, s'adressant ainsi à l'ensemble des maires de France ayant exprimé leur hostilité à l'égard de la loi Taubira, tels que le maire sans étiquette de Thorigné-d'Anjou Maine-et-Loire), Michel Villedey, ou le maire de Vienne (Isère) Jacques Remiller.
     
    Cinq ans de prison, 75 000 euros d'amende, ou la révocation

    Comme l'a précisé la préfecture dans un communiqué diffusé vendredi soir, le maire peut toujours déléguer la célébration d'une union gay à l'un de ses adjoints ou de ses conseillers municipaux. Mais dans le cas où l'ensemble du conseil municipal s'y refuse et où il n'y aurait «aucune possibilité de célébrer un mariage», comme à Arcangues, deux types de sanctions pèsent sur l'élu. En cas de dépôt de plainte, il peut être condamné pour discrimination, risquant jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende. Il peut aussi être suspendu en Conseil des ministres, voire faire l'objet d'une «révocation» et être démis de ses fonctions.


    En attendant, le couple gay dont le dossier de mariage a été rejeté la semaine dernière par Jean-Michel Colo, a choisi de passer à l'offensive. Jean-Michel Martin et Guy Martineau-Espel, la cinquantaine, ont menacé de ne plus payer leurs impôts et annoncé qu'ils allaient renvoyer leurs cartes d'électeurs à la ministre de la Justice, Christiane Taubira. «Nous ne sommes pas des militants et voulons nous marier dans la plus stricte intimité» mais «nous pouvons nous aussi faire preuve de désobéissance», ont-ils déclaré dans le journal Sud-Ouest. Ils ont également rencontré les procureurs de Pau et de Bayonne pour connaître leurs droits, mais se disent peu enclin à entamer une procédure judiciaire.

    Une plainte déposée contre la mairie d'Arcangues

    Ils ont reçu le soutien du comité de défense des droits homosexuels, l'Idhao (International Day against Homophobia and Transphobia), dont la branche française est présidée par le Gardois Alexandre Marcel. Ce dernier a décidé de porter plainte contre l'ensemble des membres du conseil municipal d'Arcangues, rapporte le journal Midi-Libre. «Nous ne nous attendions pas à ce que les élus soient encore capables de s'opposer à la loi et à la démocratie. Cela va être notre nouvelle bataille ! Nous attaquerons chaque élu qui refusera d'appliquer la loi ! Nous invitions tous les homosexuels français à déposer plainte dès qu'un cas similaire se présentera», a-t-il assuré.

        LeParisien.fr - 08/06/13

  • Retour sur un traitement politico-médiatique ignoble : remarques sur le 2 poids 2 mesures républicain

     

     

    • Les gros médias ont parlé toute la journée d’une agression meurtrière de l’extrême-droite (voir ici notre analyse). Maintenant qu’il apparaît de plus en plus clairement que les agresseurs sont cinq extrémistes de gauche qui ont provoqué, attendu et attaqué quatre jeunes patriotes dont une fille (comme le précise Serge Ayoub dans son témoignage sur Itélé). Les médias se font plus discrets. Jamais ils ne feront une campagne de rétablissement de la vérité, comme ils ont fait une campagne hystérique ce jeudi, toute la journée. Le Figaro et autres titraient « Paris sous le choc », alors que les gens ne sont émus que dans la mesure où les journalistes leur ont bourré le crâne toute la journée.

    Attention, ce ne sont pas des extrémistes de gauche, ce sont des militants.

    Quand les journalistes désignent un jeune nationaliste, ils ne parlent que d’« extrémiste » ou à la limite de skinhead.
    Quand ils parlent d’un activiste de la gauche la plus extrême (CNT, Action antifasciste etc.), ils parlent d’un « militant ». Quelqu’un de leur camp, quoi.

    • Les politiciens qui n’ont de cesse, quand un étranger ou un islamiste commet un crime, de crier qu’il ne faut pas faire d’amalgame, pas de généralisation, s’en donnent à coeur joie contre les mouvements nationaux, alors même que les mis en cause ne semblent être militants dans aucune structure.
    Les politicards, toujours sans scrupule, se servent cyniquement de la dépouille d’un jeune manipulé, pour des objectifs minables avec une malhonnêteté intellectuelle totale. Que n’ont-ils demandé la dissolution des « Verts » et de la « Ligue des droits de l’homme » dont un membre très actif, Richard Durn, a assassiné 8 personnes à Nanterre ?

    • Comparer le traitement médiatique de cette affaire avec d’autres est très parlant : quand régulièrement de jeunes Français sont assassinés pour rien, ou, pour prendre un cas plus similaire, quand les amis de Clément Méric ont tué un patriote, Yann Lorence, près du parc des Princes en 2010. Yann a été frappé à mort par les « antifas », tabassé au sol, le crâne piétiné : ici, ce n’était pas de la légitime défense, ni un accident, et il y avait une volonté de tuer. Pourtant, on n’a pas connu l’odieuse hystérie politico-médiatique qu’on a vu hier, et la police n’a pas retrouvé (cherché) les coupables…
    Comparez dans google, les résultats pour Yann Lorence et pour Clément Méric

     

    Contre-info.com

  • Petite histoire des campagnes de diabolisation

    powell-dediabolisation-500x790.jpg Enoch Powell.jpg

    Enoch Powell. Crédit photo : Allan warren via Wikipédia (cc).

    07/06/2013 – 10h00
    PARIS (via Polémia)  -
    La « diabolisation » est une technique de manipulation des esprits. Elle vise à interdire la description des faits ou l’expression de certaines idées en disqualifiant celui qui les rapporte, en l’accusant d’ « extrémisme », de « dérapage » ou de « provocation ». La diabolisation est l’arme majeure du terrorisme intellectuel. Arme régulièrement utilisée en France depuis quarante ans mais qui a aussi été employée avec succès ailleurs.

     

    Petit rappel historique en forme d’explications :

    1968 : Enoch Powell
    Helléniste, latiniste, poète anglais, ancien de Cambridge, le député conservateur Enoch Powell était promis aux plus hautes destinées britanniques. Mais, élu d’une banlieue de Birmingham, il jugea de son devoir de s’inquiéter de l’immigration massive qui affectait alors sa circonscription. Son discours du 20 avril 1968 reste prophétique. Mais une campagne de diabolisation s’abattit sur lui. Pour évoquer les risques des sociétés multiculturelles, il avait cité un vers de Virgile : celui évoquant la vision de la sibylle décrivant le « Tibre tout écumant de sang ». Le peuple britannique apporta son soutien à Enoch Powell mais les médias ne retinrent de son discours qu’une expression, celle des « fleuves de sang ». Enoch Powell fut brisé par le Système qui lui préféra le pâle Edward Heath. Plus tard, la leçon fut retenue par Margaret Thatcher : pour conserver le pouvoir et imposer des réformes libérales, la « Dame de fer » sut mobiliser l’esprit national pour reconquérir les Malouines mais laissa des pans entiers du Royaume-Uni s’islamiser et s’africaniser.

    1979 : la campagne de presse contre la « Nouvelle Droite »
    Durant l’été 1979, les grands médias lancèrent une campagne de presse massive visant à disqualifier des clubs de réflexion (GRECE et Club de l’Horloge) et un journal en plein essor, le Figaro Magazine, tout en « compromettant » le RPR et l’UDF. Sans qu’il y ait eu une seule phrase à reprocher aux mis en cause, l’objectif était de frapper d’interdit certaines idées : celles qui valorisaient les origines européennes de la civilisation française, celles qui prenaient en compte la diversité et l’originalité des cultures, celles qui relativisaient le rôle de l’acquis par rapport à l’inné. Toutes idées jugées non « correctes » tant par les tenants d’un marxisme finissant que par les partisans de la nouvelle idéologie des droits de l’homme en train de se constituer autour de Bernard-Henri Lévy.

    1980 : l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic
    Le 3 octobre 1980, une bombe explosa devant la synagogue de la rue Copernic à Paris. Immédiatement « l’extrême droite » fut accusée. Et le président de la LICRA, Jean Pierre-Bloch affirma : « Les assassins, ce sont aussi ceux qui ont créé le climat » ; il visait là les journalistes du Figaro Magazine, ciblés aussi par BHL. Quant au pouvoir exécutif de Giscard, Barre et Bonnet (ministre de l’Intérieur), il fut accusé de complaisance avec l’« extrême droite ». On sut très vite pourtant que l’attentat était d’origine proche-orientale mais l’effet politique des accusations mensongères fut redoutablement efficace : la direction du Figaro Magazine fut épurée et Valéry Giscard d’Estaing battu à l’élection présidentielle de mai 1981.

    1980 : le parti communiste et le bulldozer de Vitry
    Le 24 décembre 1980, la municipalité de Vitry, conduite par son maire, bloque au bulldozer la construction d’un foyer de travailleurs immigrés devant abriter 300 travailleurs maliens. Le maire Paul Mercieca est soutenu par Georges Marchais puis par une résolution du Comité central du parti. Georges Marchais affirme alors qu’« il faut stopper l’immigration officielle et clandestine ».

    Une campagne médiatique se déclenche alors contre le parti communiste. Etre allié de l’Union soviétique et défendre le goulag ne l’empêchait pas du tout de disposer d’un accueil favorable dans les médias ; en revanche, refuser l’immigration l’expose à la diabolisation. Pour y échapper, et malgré le soutien des populations locales, le parti communiste plie et se soumet aux dogmes de « l’antiracisme ». Il y perdra progressivement la totalité de son électorat populaire aujourd’hui partiellement remplacé par l’électorat immigré.

    1983 : Dreux et le Front national
    Aux élections municipales de 1983, le thème de l’immigration, abandonné par le parti communiste, revient sur le devant de la scène, notamment dans le XXème arrondissement de Paris où Jean-Marie Le Pen est candidat et à Dreux où Jean-Pierre Stirbois conduit la liste du Front national. La socialiste Françoise Gaspard ayant fraudé pour être réélue en mars 1983, les élections de Dreux sont annulées ; de nouvelles élections ont lieu en septembre : pour emporter la ville, la liste RPR/UDF fusionne au deuxième tour avec celle de Jean-Pierre Stirbois. La gauche lance alors une campagne de diabolisation du Front national et reçoit pour la circonstance le soutien de Simone Veil que ce choix isole au sein du RPR et de l’UDF.

    1986 : la mort de Malik Oussekine et le sida mental
    En 1986, le gouvernement Chirac cherche à réintroduire la sélection à l’université et à réformer le code de la nationalité. La gauche et les organisations antiracistes subventionnées organisent alors des manifestations violentes de protestation.

    Dans le Figaro Magazine du 6 décembre, Louis Pauwels dénonce « le monôme des zombies » : « Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats nourris de soupe infra-idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de “Touche pas à mon pote”. (…) L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse. (…) C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. »

    Le même 6 décembre, à l’issue de la destruction d’une barricade par la police, un immigré sous dialyse rénale, Malik Oussekine, trouve la mort. Une puissante campagne de sidération de l’opinion s’engage et débouche finalement sur le retrait des lois sur l’université et la nationalité. Formule choc qui illustre bien la baisse des capacités immunitaires et de défense de la société, le « sida mental » est au cœur du scandale médiatique. Mais l’enchaînement des événements montre sa réalité. Aujourd’hui encore c’est le « sida mental » qui rend impossible la répression des émeutes ethniques dans les banlieues de l’immigration.

    1987 : le « détail » de Jean-Marie Le Pen
    Le « détail » de Jean-Marie Le Pen est souvent considéré – par ses partisans comme par ses adversaires – comme l’explication majeure de la diabolisation du Front national (le mot « détail » a lui-même été diabolisé !). Ce point de vue mérite d’être fortement nuancé voire corrigé :

    - d’abord, parce que l’affaire du « détail » ne fut qu’une opération de diabolisation parmi beaucoup d’autres ; il est d’ailleurs intéressant de constater que la campagne de presse contre le « détail » de Jean-Marie Le Pen ne se déclencha pas immédiatement après l’émission « RTL/Le Monde » mais… 48 heures plus tard ; émotion et indignation ne furent pas instantanées mais programmées ;
    - ensuite, le « détail » survenu en septembre 1987 n’empêcha pas Jean-Marie Le Pen d’obtenir les 500 parrainages de maire nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle, ni de rassembler, au 1er tour, 14,5% des suffrages, doublant quasiment le nombre de ses voix par rapport aux élections législatives précédentes.

    1990 : la profanation de Carpentras
    Il y a chaque année – ce qui est déplorable – plusieurs centaines de profanations de cimetières. Dans plus de 90% des cas il s’agit de cimetières catholiques et cela n’émeut personne dans la classe politico-médiatique. Il n’en va pas de même lorsqu’il s’agit de profanations de sites musulmans ou juifs.

    A l’origine, la profanation du cimetière de Carpentras ne fit l’objet que d’une simple dépêche de quelques lignes sur l’AFP ; puis elle fut mise en scène par le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, et devint un événement national de première ampleur. L’ensemble fut couronné par une grande manifestation PS/RPR/PC/UDF/LCR/SOS-Racisme/LICRA conduite par François Mitterrand.

    L’ancien directeur des RG, Yves Bertrand, a décrit l’affaire dans un livre de mémoires, n’hésitant pas à la qualifier de manipulation médiatique, sans se prononcer sur l’origine de l’acte lui-même si ce n’est sur la parfaite innocence du Front national. Parfaite innocence qui n’empêcha pas que soit brisée l’ascension du Front national qui venait pourtant d’obtenir l’élection d’un député au scrutin majoritaire (Marie-France Stirbois).

    L’affaire de Carpentras reste dans les mémoires car c’est la plus forte opération de sidération des esprits des quarante dernières années. Sidération qui s’opéra donc sur la base, sinon d’un mensonge, du moins d’un fait fantasmé et qui permit, quelques semaines plus tard, le vote de la loi mémorielle qui porte le nom du député communiste Jean-Claude Gayssot : loi liberticide qui crée le délit d’opinion historique.

    2004 : l’affaire Vanneste, la diabolisation au nom de l’homophobie
    Le député UMP Christian Vanneste a déclaré, le 26 janvier 2005, dans des interviews à La Voix du Nord et à Nord Eclair : « L’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité […]. Je n’ai pas dit que l’homosexualité était dangereuse. J’ai dit qu’elle était inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité […]. Pour moi leur comportement est un comportement sectaire. Je critique les comportements, je dis qu’ils sont inférieurs moralement […]. »

    Propos normaux pour un député conservateur et un philosophe catholique mais qui valurent à Christian Vanneste une puissante campagne de diabolisation. Il fut d’ailleurs poursuivi devant les tribunaux pour « homophobie », un délit créé sur le modèle des précédentes lois liberticides à la suite d’un montage médiatique. Un homme agressé avait médiatisé les coups dont il avait été victime en prétendant que ses agresseurs l’avaient frappé en raison de son orientation sexuelle. En fait, son agression était le fait de son « compagnon ». Mais l’émotion suscitée par le montage médiatique permit la création par la loi du 31 décembre 2004 du délit d’« homophobie ».

    2006/2009 : la diabolisation de Benoît XVI
    Il n’y a pas que les hommes politiques ou les intellectuels qui soient exposés à la diabolisation. Les hommes de Dieu aussi. Lorsque Jean-Paul II mourut, les médias mondiaux dressèrent le portrait robot du futur pape idéal : un Sud-Américain ou un Africain, progressiste, tourné vers les médias et attaché à une expression émotionnelle de la foi. Le Sacré Collège élut un cardinal allemand, intellectuel et philosophe, attaché à la raison et à la tradition. A partir de là toutes les occasions furent bonnes pour diaboliser le « pape allemand » :

    - son discours de Ratisbonne, où il s’interrogeait sur la religion et la raison (et soulignait les différences entre le catholicisme et l’islam) ;
    - ses propos africains sur le préservatif dont l’Eglise catholique peut pourtant difficilement… recommander l’usage.
    Dans ces deux cas la technique de diabolisation fut la même : la mise en exergue d’une phrase sortie de son contexte. La même technique que celle utilisée en 1968 contre Enoch Powell.

    Enfin la reductio ad Hitlerum fut aussi utilisée lors du rapprochement de Rome avec les évêques traditionalistes, l’un d’entre eux, Monseigneur Williamson, ayant tenu des propos révisionnistes, propos, certes, condamnables au regard du droit français (mais non du droit britannique) mais propos ne relevant en rien du droit canon (à moins de changer les dogmes de l’Eglise catholique).

    Bien entendu ces campagnes médiatiques ne sont que des prétextes utilisés par l’oligarchie médiatique dominante pour s’opposer à toute forme de retour vers la tradition catholique dont l’Eglise s’est éloignée à la suite de Vatican II.

    Les diabolisés : les nouveaux dissidents
    Les diabolisateurs sont les hommes d’influence qui tiennent le « manche ». Ce sont des hommes de pouvoir médiatique, politique ou financier, souvent défenseurs de groupes de pression communautaristes.

    Les diabolisés sont, eux, très divers : on y trouve des intellectuels, des hommes politiques, des hommes d’Eglise. Par-delà leurs différences, on trouve quelques points communs : souvent une grande culture, un attachement à des traditions, toujours du courage et de la lucidité et des convictions fermes qui les amènent à s’opposer au « politiquement correct », au « moralement correct », à « l’historiquement correct ».

    Le club des « diabolisés » fait penser aux clubs des dissidents des régimes totalitaires, ces régimes si bien décrits par George Orwell dans 1984. Des dissidents que le pouvoir soviétique qualifiait de « hooligans » !

    Ce qui prouve qu’être diabolisé, c’est plus qu’honorable, même si cela peut coûter cher : Louis Pauwels n’entra pas à l’Académie française, Enoch Powell se vit barrer la route de Downing street, Christian Vanneste ne deviendra jamais ministre et Benoît XVI aura toujours du mal à être aimé des grands médias !

    Comment combattre la diabolisation ?
    Une précision d’abord : la diabolisation ne s’évite pas, sauf par le silence, la repentance et le reniement de convictions non conformes. Il ne sert à rien, non plus, de « hurler avec les loups » et de tenter de dénoncer ceux qui seraient encore plus diabolisables que soi. Là aussi c’est aller contre l’honneur et contre ses propres intérêts car cela revient à s’inscrire dans la logique des diabolisateurs.

    Alors, quand on refuse de suivre la pente dominante – à quelque niveau que l’on se trouve – il faut s’apprêter à faire face à la diabolisation.

    Avec lucidité et courage. Il n’est pas toutefois interdit d’être habile : défendre des idées non conformistes c’est comme une course d’arêtes, cela implique de ne tomber ni d’un côté ni de l’autre ; il ne faut céder ni à la facilité ni à l’excès.

    Mais il faut aussi faire face aux diabolisateurs : dévoiler leurs arrière-pensées et les intérêts qu’ils servent ; effectuer les rappels historiques nécessaires ; et se poser une bonne question : Qui dans l’histoire a laissé sa marque sans avoir, à un moment ou à un autre, été diabolisé par les intérêts du moment ?

    Cet article a été initialement publié le 20/12/10

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Mort de Clément Méric: l'extrême-gauche à l'origine du drame ?

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    07/0/2013 – 13h50
    PARIS  (NOVOpress) –  On en sait plus sur les circonstances de la bagarre ayant coûté la vie au militant gauchiste, Clément Méric, mercredi soir à Paris. Les faits semblent éloignés du portrait du "jeune martyr gratuitement et sauvagement agressé par une horde de fascistes ". Caricature du militant d’extrême gauche, « il tractait contre les fascistes, pour le droit des étrangers, pour l’égalité hommes-femmes »,

    Clément Méric « était connu des services spécialisés comme appartenant à un groupe de militants d’extrême gauche qui recherchaient la confrontation avec des militants d’extrême droite », selon le site tf1.fr.

     

    Plusieurs militants d’extrême gauche, dont Clément Méric, voulaient donc casser du « facho » mercredi soir au cœur de Paris, mais la bagarre n’aurait pas tourné en leur faveur.

    Les responsabilités semblent donc partagées. Ainsi, selon une source policière, « il y a bien eu invectives, bousculades et échanges de mots » entre les deux groupes. RTL évoque pour sa part « une bagarre généralisée et désordonnée, empreinte d’une grande violence, où les coups de poings et les coups de pieds ont commencé à fuser de toute part ».

    Malgré ces informations qui renvoient dos à dos les protagonistes de l’affaire, l’Etat socialiste manifeste son soutien idéologique à l’extrême gauche. Ainsi, Cécile Duflot, ministre du Logement, regrette qu’on puisse mettre « un signe égale entre les militants fascistes et les militants antifascistes ». Sur RMC, Manuel Valls vole au secours de l’ultra gauche : « Faisons attention aux amalgames, à l’idée que tout se vaut… non ! », s’est emporté le ministre de l’Intérieur. Chassez le  naturel, il revient au galop : les socialistes restent solidaires et prisonniers d’une idéologie totalitaire et meurtrière.

    Crédit image : DR.

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  • "Un flic, une balle, justice sociale !" à l'hommage à Clément Méric. Qu'en pense Manuel Valls ?

    07/0/2013 – 16h40
    PARIS  (NOVOpress) – Hier deux ou trois cents personnes ont manifesté à Paris pour rendre hommage au militant d’extrême-gauche Clément Méric. Entre autres slogans, les manifestants ont scandé “Un flic, une balle, justice sociale ! ” (à partir de 3min45 dans la vidéo ci-dessus).

     

    Des vitrines de banques ont été cassées, du mobilier urbain a été déplacé, des poubelles ont été renversées et éparpillées sur la chaussée avec tentatives de mise à feu (pour bloquer la route au “fascisme” ?), quelques véhicules ont été dégradés.

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  • Victimes de la faim, aussi à Washington, la ville la plus riche de l'Amérique

    VIDEO: http://fr.euronews.com/2013/06/07/victimes-de-la-faim-aussi-a-washington-la-ville-la-plus-riche-de-l-amerique/

  • Quand Clément Méric agressait la Manif Pour Tous

    Posté le 7 juin 2013 à 16h37 | Lien permanent |

     

     

    Encore un article de grande qualité de Thomas Debesse dont voici des extraits :

    "Le 17 avril 2013, en marge d'une Manif Pour Tous, la cellule d'extrême gauche à laquelle appartient Clément Méric vient agresser les manifestants. Line Press était sur place et a filmé une partie des événements. Les extraits sont très intéressants. Malheureusement, je n'ai certainement pas les moyens de me payer une vidéo Line Press… Je me limite donc à une petite sélection de 7 images en invoquant le droit de courte citation… Cette vidéo était jusqu'à peu disponible sur le compte Youtube officiel de LinePress, si vous avez l'occasion de regarder cette vidéo, je vous y invite à le faire, elle est riche en renseignements.

    Alors que son groupe agresse la manifestation, tandis que la police intervient pour calmer le jeu et commence à attraper certains, Clément Méric se faufile entre les policiers en civils pour se réfugier derrière les bénévoles de sécurité de la Manif Pour Tous.

    Des altercations naissent entre ses camarades et des manifestants. Les bénévoles rappliquent. Clément Méric observe en retrait [...] [et] place sa chevalière de manière à pouvoir frapper avec s'il le faut [...]

    Clément Méric n'aime pas être pris en photo. En fait il retire son foulard dès qu'il faut se glisser incognito au milieu des policiers, profitant de son « visage de poupon » comme alibi, et le remet dès qu'il s'agit d'agir avec son groupe. On le voit à un autre moment de la vidéo lever la banderole sur son visage alors qu'un photographe se place pour photographier le groupe.

    MMais ce qui nous intéresse dans cette photo n'est pas le foulard, c'est sa chevalière. Sur cette image il joue du pouce et du majeur pour retourner le chaton sous son index et dissimuler la trop voyante bague aux vues des objectifs. Tout le long de la vidéo on le voit tourner cette chevalière, en fonction du rôle qu'il joue. Clément Méric ne se sert pas de sa chevalière comme d'une simple bague d'appartenance ou par coquetterie. Il la porte à l'index pour s'en servir comme une arme et lorsqu'il est inquiet et que le danger menace, place le chaton en avant du poing. Dès lors qu'il ne se sent plus en danger ou qu'il est pris en photo, il cache le chaton dans sa paume. [...]

    Les média rivalisent de bidonnage. Du coté du Monde, « pour souligner que Clément Méric n'était pas un provocateur » on précise que le drame s'est déroulé alors qu' il « se rendant à une vente privée de vêtements » comme s'il était allé à une vente BCBG. C'est oublier un peu vite que ladite vente privée est connue pour être un repaire d'extrémistes de tout bord et qui serait souvent l'occasion de bagarres… Tous les ingrédients pour une nomination au prix Albert Moscou sont là…

    Déjà, à l'occasion d'un autre fait divers heureusement moins dramatique, je m'étais étonné au début du mois de mai en lisant un article sur une action d'antifa qui avaient troublé un rassemblement venu commémorer la mort d'un nationaliste. Je lisais ces mots étonnant :

    « [Les antifas ont] repéré les quelques nationalistes déjà présents. Ces derniers n’ont pu que détaler très vite pour éviter de prendre des coups. »

    Comme s'il était normal, dans certains cas comme celui-ci, de recevoir des coups… [...]"

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • Décès de Clément Méric: les skinheads ne cherchaient pas la bagarre

     

    Lu sur Le Point

    "Un vigile présent sur les lieux du drame est qualifié de témoin "principal" par les policiers. L'homme met en cause les quatre militants du groupuscule antifasciste auquel appartenait la victime, et plus particulièrement l'un d'entre eux. Selon ce témoignage, ce garçon très remonté avait des gants de boxe dans son sac et a incité les autres à se battre contre les skinheads, qui toujours selon le vigile, cherchaient plutôt à éviter l'affrontement et à partir discrètement.
    Le témoin a précisé que Clément Méric aurait déclaré à propos des skinheads : "Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants." Il maintient toutefois que le jeune étudiant n'était pas le meneur, et que si son camarade ne l'avait pas poussé à se battre, rien ne serait arrivé."

     

    Le Salon Beige - 07/06/13

  • On secoue encore l'épouvantail du nazisme

    Aujourd'hui, 16:08                         

          

    Beate Zschaepe Беате Чепе Беате Цшепе Национал-социалистическое подполье неонацизм суд мюнхен nsu

    Alors que le procès contre le NSU contre la seule survivante du trio de néonazis, Beate Zschäpe, continue au tribunal de Munich, et que nous avons évoqué l'information du journaliste du magazine Compact expliquant que les services secrets turcs ont participé aux meurtres de Turcs et de Grecs et que Beate Zschäpe serait aussi un agent, comprenant que des crimes dits nazis ont plusieurs facettes, on assiste en France au même lynchage politique et médiatique sans preuves ni explications rationnelles contre une grande partie de la population qui ne supporte plus de voir son pays être détruit par des pseudos hommes de gauche.

     La mort du militant d'extrême gauche est devenue un symbole. Un militant politique s'est battu avec un autre militant politique et voilà que les journalistes sautent sur l'affaire pour seulement montrer du doigt la droite extrême. On peut parler de récit médiatique.

     A qui profite le crime ? Parler de néonazis, comme si un militant de la gauche extrême pouvait être plus gentil et moins dangereux. On met tout dans le même sac, à la va-vite. Pourtant, quand un Français lambda est tué par des jeunes, nous ne voyons pas un tel rassemblement aussi rapide de personnes pour dénoncer le crime et la violence. Le rassemblement d'hier organisé par le Front de gauche est une récupération sur un cadavre et ça pue la charogne. Encore une fois, les chefs du NPA et de la Gauche extrême nous sortent la rengaine du danger nazi. Un fait divers devient un fait politique. La France a besoin d'être unie et d'être au-dessus des partis politiques pour s'en sortir.

     Arguments connus. Depuis l'époque Mitterrand, nous connaissons ces discours basiques parlant d'extrême droite pour estampiller d'une étoile jaune ceux qui ne nagent pas dans le sens du courant. « Le Front national est un parti nazi», pouvait-on entendre partout et en particulier dans les cours des écoles, interdisant ainsi ceux qui pensent autrement de voir et de critiquer la communication officielle, même si ces derniers n'étaient pas ou ne sont pas du FN. François Mitterrand, qui fut dans le gouvernement de Vichy, qui a serré la main de Pétain, devait, lui, mieux connaître que nous la signification du mot néonazi, à une époque où le parti nazi de Hitler n'existe plus. Faut-il rappeler que ce sont les socialistes sous François Mitterrand qui ont fondé l'organisation « Touche pas à mon pote » qui a participé à la division du peuple de France aujourd'hui en stigmatisant par ce slogan les populations immigrées auprès de la population française ? Porter un foulard ou une écharpe rouge ne fait pas le communiste ou l'homme de gauche. On assiste à la même stratégie de désinformation sur les actes dits politiques. Tout se passe comme si le paysage médiatique et le Front de gauche avec le NPA, étaient des saints et s'attendaient à un tel acte horrible. A peine le corps du militant de gauche refroidi, le NPA et le Front de gauche portent des tee-shirts noirs avec le nom de la victime en rouge. Comment ont-ils eu le temps de les fabriquer ? Ce n'est pas l'acte grave qui indigne ces mouvements de gauche mais l'excitation de pouvoir faire de la politique dessus alors qu'encore une fois, la France dans la situation actuelle a besoin d'un rassemblement national. La gauche extrémiste, comme un cheval fou, vante les mérites d'une société multiculturelle et se borne à ne pas voir les faits alors que divers hommes politiques européens avouent son échec, quand la plus grande partie des Français n'en peuvent plus.

     Les faits. Un tribunal n'a pas jugé, n'a pas exprimé la responsabilité entre les deux parties concernées. Pourtant, le militant d'extrême gauche est dédouané. Il est forcément la seule victime. La violence de militants d'extrême gauche a pu se voir encore durant la réunion de Paris où des militants du Front de gauche ont violemment attaqué verbalement Nathalie Kosciusko-Morizet, preuve que cette agressivité n'est pas l'apanage de militants dits de droite. Voilà qui prouve qu'être un militant du NPA ou du Front de gauche n'est pas une garantie de respect envers autrui.De plus, c'est bien le parti socialiste soutenu par l'extrême gauche qui a fait passer une loi où 2 millions de Français étaient contre. Où aucun référendum, ce qui est le signe d'une démocratie en pleine forme, n'a eu lieu. Ne pas écouter le peuple est digne d'un État totalitaire. Et si les socialistes, le Front de gauche, le NPA employaient des méthodes trop liberticides ? Obligation d'enseigner le Gender à nos enfants, obligation de vivre dans une société multiculturelle non européenne, obligation de suivre le modèle allemand pour le contrat social et sur le contrat de stabilité. Toutes ces lois n'ont pas été promulguées par des élus de la droite extrême...

      

     Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

     

     
    La Voix de la Russie
  • Mort de Clément Méric : l’odieuse instrumentalisation qui se profile - Par Bruno Gollnisch

     

    manipulation

    Les médias ont révélé hier que Marc Sebaoun, fils du très anti-frontiste député socialiste de la 4e circonscription du Val-d’Oise, Gérard Sebaoun, avait été interpellé lundi en Indre-et-Loire en possession de 22 kg de cannabis alors qu’il remontait en voiture du Maroc avec un complice. Le même jour, le corps de Yacine B., 49 ans, était retrouvé criblé de balles dans les quartiers Nord de Marseille, certainement un énième règlement de compte tournant autour du trafic de stupéfiants, le septième dans la capitale phocéenne depuis le début de l’année. Mais c’est surtout la mort violente mercredi d’un militant d’extrême gauche, Clément Méric, 19 ans, étudiant de Science Po, qui a retenu l’attention des médias. En compagnie d’une bande d’amis, le malheureux aurait voulu en découdre avec des « skinheads » dits « d’extrême droite », ou aurait été agressé par eux, rue Caumartin dans le quartier Saint Lazare. Frappé, il a chuté sur la chaussée en heurtant un plot en béton.

    Faut-il le rappeler, le Front National a toujours condamné la violence, et les militants frontistes ont payé souvent un lourd tribut à celle-ci, parfois même victimes d’agressions mortelles.

    Comment pourrait-il en être autrement, Bruno Gollnisch comprend, ô combien, la douleur de sa famille, de ses proches, mais aussi la colère et la tristesse de ses camarades. Par delà les clivages idéologiques, il faut être ou avoir été militant soi-même pour les saisir et les ressentir pleinement.

    Nous ne saurions être indifférents à la mort d’un jeune homme embrigadé qui, avec l’exaltation propre à la jeunesse, pensait certainement de bonne foi combattre un Système alors qu’il militait dans un de ses rouages les plus pervers.

    Il est dans l’ordre des choses que le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon appelle ce soir à un rassemblement à Paris en hommage à ce jeune homme. Voire même, quand on connaît les méthodes de l’extrême gauche, pratique l’amalgame et instrumentalise ce décès en réclamant « la dissolution des groupes d’extrême droite », à l’instar de deux pseudopodes du PS, SOS Racisme et l’UEJF.

    II est a contrario plus inquiétant que Manuel Valls reprenne le même discours en tentant comme l’extrême gauche et le PS à travers ce drame, de déconsidérer les patriotes, les défenseurs des valeurs traditionnelles, les opposants au mariage pour tous. En affirmant aujourd’hui sa « totale détermination à éradiquer cette violence qui porte la marque de l’extrême droite », le ministre de l’Intérieur pense-t-il rendre légitime une répression accrue contre les Français qui sont entrés en résistance (pacifique) contre la décadence socialo-libérale-libertaire ?

    Si Valls veut ménager les « jeunes des quartiers » comme on l’a vu encore dernièrement place du Trocadéro avec la quasi-impunité laissée aux bandes ethniques du Qatar-PSG , la répression contre les manifestants opposés au mariage pour tous est féroce. Une centaine de personnes sont notamment sur le point de déposer des plaintes devant le procureur de la République de Paris pour « brutalités policières », et « arrestations ou détentions arbitraires ».

    Pour salir la France résistante, est-il vraiment étonnant de retrouver le nom du milliardaire rose et mécène de SOS racisme Pierre Bergé ? Il y a quelques mois déjà, ce délicat vieillard, à l’instar de Jean-Michel Ribes dont le théâtre abrita notamment la pièce crapoteuse Golgota Picnic, effectuait un parallèle oiseux entre les manifs pour tous, qui seraient le signe du retour de l’homophobie, et l’antisémitisme

    M. Bergé ne fait pas (toujours) dans la dentelle, même s’il ne s’est apparemment toujours pas remis de l’accueil que lui ont réservé le 2 juin à Paris des militants du Printemps français. Ils entendaient notamment réagir au message humaniste laissé par le parrain des Potes sur son compte twitter : « Vous me direz, si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous c’est pas moi qui vais pleurer ». Imaginons le tollé que susciterait un tweet d’une même teneur, mais adressé au défilé de la Gay pride…

    Les jeunes du Printemps français voulaient aussi probablement dénoncer les propos, emblématiques de la vision du monde et du mépris de ce monsieur, en faveur de la Gestation Pour Autrui (GPA), du recours aux mères porteuses pour les couples d’hommes : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant »…

    La mort de Clément Méric a été de nouveau l’occasion pour Pierre Bergé de régler ses comptes avec le pays réel, en twittant que « #lamanifpourtous a accepté dans ses rangs ces fachos qui ont tué Clément ». Et en appelant à « faire descendre un million de personnes dans la rue, (pour) dire notre indignation et notre colère ».

    Il est tout aussi significatif qu’un journaliste multicarte, plagiaire connu pour ses anciennes amitiés (intellectuelles) d’extrême droite comme Joseph Macé-Scaron soit monté lui aussi au créneau. Son tweet aussi ridicule, odieux que déplacé en témoigne : « La bête qui s’est réveillée depuis six mois veut du sang. #NoPasaran. »  

    Membre de la fraternelle maçonnique Les enfants de Cambacérès, qui regroupe frères et sœurs homosexuels, Joseph Macé-Scaron mènera le bal lui aussi sur ce thème.

    Bref, MM. Bergé, Scaron, Valls et autres humanistes sont à l’offensive et ne doutons pas que l’ensemble du lobby « progressiste », bien introduit dans les médias, donnera de la voix pour relayer les mots d’ordre et tenter de casser l’élan de contestation contre le Système. Il s’agit de ne pas être dupe des manipulations présentes et à venir.

     

  • Un Gadzart meurt après avoir été victime d'une agression

    franc-ois_noguier-785228.jpg François Noguier.jpg

    CHALONS-EN-CHAMPAGNE (Marne). Un nouveau drame s'est produit à l'Ensam lors de la fête de fin d'année. Pris à partie pour une histoire de fille, un étudiant de 22 ans s'est retrouvé dans le coma à la suite d'une altercation. L'agresseur a pris la fuite, un troisième homme a été interpellé.

     

    [MAJ, Mardi 12 heures] Le jeune étudiant est décédé ce matin, vers 8h30 des suites de ses blessures.

      

    La soirée étudiante a viré au drame. Un élève ingénieur des Arts et Métiers ParisTech se trouvait toujours dans le coma, hier, au service réanimation du Samu, à Reims, après avoir été victime d'une agression, dans la nuit de vendredi à samedi, alors que la fête de fin d'année, organisée par l'association des élèves, battait son plein dans les locaux du centre châlonnais de l'Ensam, situé rue Saint-Dominique.

    Étudiant à Paris, François Noguier, Gadzart de 22 ans, avait effectué ses deux premières années d'études à Châlons-en-Champagne, avant de redoubler puis de rejoindre la capitale. Un peu comme un retour aux sources, il avait fait le déplacement dans la Marne pour fêter la fin de son année scolaire avec ses anciens camarades de promotion, lorsqu'aux alentours de 2 h 45 du matin, une altercation s'est produite devant le foyer des élèves entre la victime et son agresseur, un étudiant extérieur à l'Ensam.

    Selon les premiers éléments de l'enquête corroborés par plusieurs témoignages, une première confrontation entre les deux hommes avait eu lieu, un peu plus tôt dans la soirée, au sujet d'une fille. L'entrevue avait été houleuse. Des étudiants avaient fini par les séparer. Mais devant le foyer d'étudiants, la situation a dégénéré. Touché par un violent coup de poing au visage, François Noguier a chuté au sol, se blessant grièvement à la tête.

    Rapidement pris en charge par des amis et le service de sécurité, puis par les sapeurs-pompiers sous assistance médicalisée du Samu, le jeune homme a d'abord été admis dans les murs de l'hôpital de la ville-préfecture avant d'être transféré un peu plus tard, dans un état préoccupant, au CHU de Reims. Mais son état de santé n'a cessé de se dégrader, au point d'engager son pronostic vital.

    L'auteur, de type nord-africain, a quant à lui pris la fuite après les faits, tandis que les amis de la victime s'affairaient autour d'elle. Depuis, les enquêteurs travaillent d'arrache-pied pour tenter de l'identifier. Un certain nombre de Gadzarts ayant été témoin de certains faits ont d'ores et déjà été auditionnés. Les investigations se poursuivent, mais les policiers peuvent compter sur l'entière collaboration des nombreux étudiants qui participaient à la fête de fin d'année pour faire toute la lumière sur ces circonstances tragiques ayant conduit, une fois de plus, à ternir l'image de ces soirées étudiantes organisées à l'Ensam. « Il est demandé à chacun et à chacune ayant assisté à l'altercation de se mettre à disposition de la police et de l'aider dans son travail d'investigation », indique en tout cas l'association des élèves dans un communiqué.

    Hier, le procureur de la République de Châlons, Christian de Rocquigny du Fayel, ne doutait pas, pour sa part, que l'auteur présumé des faits puisse être identifié rapidement, préconisant par ailleurs que la « sécurité soit mieux assurée à l'avenir lors de ces soirées étudiantes ». Et de pointer du doigt des « conséquences très graves ».
    En attendant l'interpellation du fuyard, un troisième individu a été appréhendé, hier, par les policiers. Celui-ci aurait lui aussi asséné un coup à la victime au cours de la soirée.

     

     

        L'UNION - L'ARDENNAIS - 04/06/13

  • Serge Ayoub: "les agresseurs (de Méric) m'ont dit qu'ils n'étaient pas dans un mouvement" - 06/06/13

    Il n’y aucun lien entre les militants d'extrême droite impliqués dans la rixe et les jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). C’est en tout cas ce qu’assure son fondateur Serge Ayoub, rencontré par BFMTV au lendemain de l'agression qui a coûté la vie à Clément Méric.

  • L’Institut Thomas More dénonce «une offensive de grande ampleur contre la famille traditionnelle et les principes de civilisations qui la sous-tendent»

    Ecrit le 6 juin 2013 à 10:30 par Eric Martin  

      L'Institut Thomas More dénonce «une offensive de grande ampleur contre la famille traditionnelle et les principes de civilisations qui la sous-tendent»
    L’Institut Thomas More vient de mettre en ligne une note d’actualité (télécharger) consacrée à la politique familiale et intitulée « Encore un instant, Monsieur le bourreau… » Le think tank démontre que cette augmentation des impôts qu’est la baisse du coefficient familial « ne va pas toucher que les plus riches » mais aussi « les classes moyennes » qui « ont de plus en plus de mal à boucler les fins de mois ». Cette mesure est injuste alors que « la branche (Famille, ndlr) est structurellement bénéficiaire et que son déficit est créé par l’obole de 4,4 milliards d’euros que verse depuis 2011 la Caisse nationale des allocations familiales aux régimes de retraite afin de financer la majoration de 10% des pensions de retraite versées aux parents de trois enfants ou plus ». Pour l’Institut Thomas More, « la politique familiale ne peut pas et ne doit pas être la variable d’ajustement d’un modèle social à bout de souffle. Alors que la branche Maladie est déficitaire de 5,5 milliards d’euros, la branche Retraite de 5,2 milliards et l’ensemble de la Sécurité sociale de 13,3 milliards, aucune réforme structurelle n’est envisagée – les pistes de la réforme des retraites annoncée pour le deuxième semestre 2013 paraissant sans imagination et sans ambition. » De plus, « en parant des mots de « justice sociale » leur manque de courage à réformer, François Hollande et son gouvernement prennent le risque de briser le « pacte de solidarité » entre les générations en faisant courir un risque au renouvellement des générations », note le think tank qui explique que « si, en réaction des attaques répétées contre la politique familiale, le taux de natalité se mettait à fléchir, la France risquerait de glisser vers la situation de nombreux pays européens, comme l’Allemagne qui doit faire face à de graves difficultés à renouveler les générations, accentuant ainsi le vieillissement de sa population ».

    Pas de rationalité économique, un objectif idéologique

    L'Institut Thomas More dénonce «une offensive de grande ampleur contre la famille traditionnelle et les principes de civilisations qui la sous-tendent»Enfin, « pour faire passer la pilule de ses mesures, le gouvernement annonce la création de 275 000 « solutions d’accueils » de la petite enfance (- de 3 ans) d’ici 2017 : 100 000 places en crèche, 100 000 place chez des assistantes maternelles et 75 000 places en école maternelle pour les moins de 3 ans », pour un coût total de « 2 milliards d’euros environ ». Ce qui fait remarquer à Nicolas Franchinard, le rédacteur de la note, qu’« outre les nombreuses difficultés dans la mise en œuvre de ces annonces (pour les communes, en particulier, qui sont en première ligne), on se demande quelle rationalité économique fait annoncer 1 milliard d’économies en même temps que 2 milliards de dépenses nouvelles ! » En fait, « s’il n’y a pas de rationalité économique, il y en a peut-être une idéologique : la volonté d’arracher l’enfant « à tous les déterminismes », comme le dit Vincent Peillon, qui conduit à vouloir accroître la mainmise de l’État et des structures publiques sur l’enfant, au détriment des parents. De l’accroissement continu du nombre de places en crèches publiques à la volonté d’accueillir l’enfant à l’école dès deux ans, les solutions proposées vont toujours dans le même sens », continue l’Institut Thomas More qui perçoit « de toute évidence un choix de société dogmatique derrière ces annonces… » Et conclut : « Loin de calmer le jeu après le mouvement massif de rejet du « mariage pour tous », François Hollande et son gouvernement poursuivent une offensive de grande ampleur contre la famille traditionnelle et les principes de civilisations qui la sous-tendent. »

    télécharger la note

     

    Nouvelles de France

  • Le fils d’un député socialiste interpellé avec 22 kilos de drogue

     

    douanes

    Le fils du député socialiste de la 4e circonscription du Val-d’Oise et membre de la commission des Affaires sociales, Gérard Sebaoun, a été interpellé lundi 3 juin en possession de 22 kg de cannabis.

    Alors qu’il ramenait du Maroc la drogue qu’il s’était procuré, Marc Sebaoun et son complice ont été interpellés par des douaniers au péage de Monnaie (Indre-et-Loire). Les deux hommes ont été placés en garde à vue. Marc Sebaoun, qui a déjà été condamné en 2007 et 2008 pour des vols avec arme par la cour d’assises des mineurs, aurait alors tenté de dissimuler ses liens de parenté avec Gérard Sebaoun, député PS du Val-d’Oise depuis 2012, sans succès. Ce dernier, qui avait voté pour le « mariage » homosexuel avec « conviction » et « émotion » et qui est pourtant très actif sur twitter pour dénoncer un « Henri Guaino toujours border-line », n’a pas encore réagi à cette arrestation

    Nouvelles de France  

  • Gros bidonnage sur BFM TV: comment on manipule l'opinion

     

    Ce soir BFMTV nous a servi un petit reportage sur ces « groupuscules ultra-violents et d’extrême droite qui menacent la démocratie ».
    En guise d’illustration, en insert du reportage, une image, commentée par un journaliste qui nous dit: « on peut voir sur cette image ces skinheads ultra-violents et très organisés qui posent fièrement avec leurs battes de base-ball… » (les visages sont « floutés » pour ajouter une touche de mystère, il ne manque plus qu’un fond sonore avec une musique angoissante).

    SAUF QUE PROBLEME:
    Sur l’image en question, point de militants d’extrême-droite, mais juste une bande de red-skins (extrême-gauche donc…) qui sévissait fin des années 80 et début des années 90 sur Paris. Pour preuve, l’image du dessous, où l’on peut reconnaitre, accroupi au premier plan, Julien Terzic, leader de la bande et actuel responsable du service d’ordre de Besancenot et accessoirement membre de la CNT (mouvement auquel appartenait Clément Méric…).

    Moralité:
    La carte de presse ne fait pas le journaliste, elle permet juste de bénéficier d’un abattement fiscal avantageux.

    Merci à Jacques

    Contre-info.com

  • Contre la décadence - Quolibets de Christopher Gérard

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    En guise de bienvenue dans cette galerie d’écrivains qui ont marqué ma vie de lecteur et d’auteur, je voudrais préciser en quoi consiste Quolibets. Il s’agit bien d’un livre d’écrivain : le tableau n’a rien d’objectif ni d’exhaustif. Tant de préjugés, que j’assume ; tant d’oublis, que je déplore. Un journal de lectures, personnel, aussi incomplet qu’injuste, avec ses obsessions et ses béances. Un ensemble de pièces à conviction, un autoportrait en pointillé. Une déclaration d’amitié à mes maîtres et à mes lecteurs. L’hommage d’un écrivain à soixante-huit confrères d’hier et d’aujourd’hui. Un panthéon littéraire, où l’on croisera Stendhal et Paul Morand, Jacqueline de Romilly et Jean Forton, Ernst Jünger et Michel Déon, Guy Dupré et Jean Clair… Des voix singulières, qui ont en commun un même amour du Vrai, du Juste et du Beau.

    Quod libet, en latin, signifie « ce qui plaît » : c’est à l’évidence le sens, ancien, que je donne à ce titre, car mes quodlibets n’ont rien de railleur ni, je l’espère, de trivial. Je me suis simplement promené dans ma bibliothèque et j’ai puisé dans mes archives pour en extraire cette macédoine que je propose à l’appétit du lecteur. Les esprits bornés se plaindront du « mélange des genres », celui-là même qui affole les éditeurs obsédés par le lectorat d’un livre et son marché captif. Pour moi, qui me moque de ces fariboles, je crois en ce que Guy Dupré appelle « la confusion concertée, symphonique et raisonnante des genres considérés longtemps comme autonomes et antinomiques », la seule à même de régénérer une littérature exténuée et domestiquée.

    L’un des leitmotive de ce catalogue est le puissant sentiment d’exil illustré par nombre de mes maîtres : moi aussi, depuis toujours, je me sens exilé chez mes contemporains. En passant mes notes de lecture au tamis de l’esprit critique, en pratiquant ce retrait ironique qui condamne à une certaine solitude, j’espère être parvenu à isoler les virus dont je veux protéger ce que j’aime par-dessus tout : l’antique civilisation de l’Europe, ses types humains inégalés, ses inoubliables créations, son héritage plurimillénaire. Et à proposer des contrepoisons, en exaltant quelques attachantes figures d’insoumis, semblables aux hoplites de Marathon.

     

    Site de Christopher Gérard:  http://archaion.hautetfort.com/

     

    https://www.facebook.com/#!/Quolibets

     

    http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=...