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Blog - Page 994

  • Suicide de Venner : un "geste de désespoir positif" (Le Pen)

     

    Par Europe1.fr

    Publié le 22 mai 2013 à 08h14Mis à jour le 22 mai 2013 à 08h44

     

     

    Interrogé sur Europe 1, Jean-Marie Le Pen a estimé que le suicide de Dominique Venner, mardi après-midi, au sein de la cathédrale Notre-Dame, à Paris, est un "geste de désespoir positif". "Je ne voyais pas Dominique Venner depuis des années. Mais c'est un intellectuel, son suicide, surtout dans le lieu où il l'a fait, est évidemment un suicide qui se veut un témoignage, c'est évidemment un geste de désespoir positif", a commenté l'ancien président du FN.

    Selon lui, son geste n'est pas tant lié au mariage pour tous mais davantage à la lutte contre l'immigration. "Sa motivation c'est l'invasion migratoire massive de la France. C'est un geste à la Drieu La Rochelle, à la Mishima, à la Montherlant. Moi je suis de ceux qui considèrent qu'il faut se battre. Il faut rester vivant, il faut se battre. Et peut-être en acceptant que les autres vous tuent et pas se tuer soit même. Ce n'est pas ma philosophie ça", a-t-il ajouté.

     

  • Lingolsheim : mobilisation pour une famille algérienne de six enfants menacée d'expulsion

    Addendum 22 mai 2013: La mobilisation a payé. Les autorités ont accepté de réexaminer le dossier.

     

     France 3 Alsace

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    La famille Garoui est venue d’Algérie à l’été 2011, pour des raisons professionnelles. Les parents scolarisent leurs six enfants, mais n’ont pas obtenu leur titre de séjour. L’avis d’expulsion est arrivé, ils doivent regagner l’Algérie samedi.

    via FDesouche

     

    On a bon coeur à Lingolsheim (Bas-Rhin - région Alsace)

     

     

     

     

     

     

     

  • Londres: un soldat massacré en pleine rue par de présumés terroristes noirs

    sans-titre.png Jeune noir londres.png

    Lire: http://www.leparisien.fr/faits-divers/londres-un-soldat-massacre-a-la-machette-en-pleine-rue-22-05-2013-2825433.php

    + 2 VIDEOS

     

    NdB: Une question que je ne peux m'empêcher de me poser: a-t-il du sang sur les mains ou de la peinture rose comme on peut en voir sur la chaussée? Est-ce une simple coïncidence de couleurs ?

     

  • Nicolas Sarkozy en Israël : une visite très politique

     

    le Mercredi 22 Mai 2013 à 12:58

     

    L'ancien chef de l'Etat est attendu ce mercredi en Israël pour une visite de deux jours. Il doit officiellement recevoir un diplôme honorifique du Netanya Academic College pour saluer son action dans le rapprochement entre la France et Israël. Mais l'ancien chef de l'Etat va surtout rencontrer les dirigeants du pays : Benjamin Netanyahu et Shimon Peres.

    Nicolas Sarkozy doit rencontrer Benjamin Netanyahu lors de sa visite en Israël © Reuters - John Schults

    Le Natanya Academic College a accroché sur sa facade des dizaines de drapeaux tricolores pour saluer l'arrivée de Nicolas Sarkozy. L'ancien président doit y recevoir ce mercredi un diplôme honoris causa pour avoir "contribué à la promotion des relations entre Israël et la France et œuvré afin d'éradiquer l'antisémitisme en France", d'après le président de l'établissement. Mais la venue de l'ancien chef de l'Etat semble aller un peu plus loin que cette cérémonie.

    "Une visite présidentielle"

    La ville de Netanya compte beaucoup de Franco-Israéliens.Sur son site internet, la municipalité se dit "fière d'accueillir" une "visite présidentielle". Même son de cloche dans les rues : "Je le trouve merveilleux j'aime beaucoup. Un homme très intelligent et tout le monde s'est mis à prier pour qu'il revienne", explique à France Info l'une des habitantes de la station balnéaire, située au nord de Tel Aviv. Signe de cet attachement, Nicolas Sarkozy a recueilli plus de 92% des voix au deuxième tour de la dernière présidentielle.

    Mais au-delà des Franco-Israéliens, la visite de Nicolas Sarkozy prend des airs de visite officielle. L'ancien chef de l'Etat doit rencontrer jeudi le président israélien Shimon Peres et le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

    "Il a un passé, mais aussi un avenir"

    C'est le vice-président du Crif, Meyer Habib, qui a organisé la rencontre avec le Premier ministre israélien. "Nicolas Sarkozy reste un ami de Benjamin Netanyahu et un ami de l'Etat d'Israël, même s'il a déclaré Jérusalem était la capitale de deux Etats. Il y a une communauté de valeurs, même si on ne peut pas être d'accord sur tout".

    Pour l'éditorialiste du journal Israël Hayom, Boaz Bismuth, cette rencontre dépasse l'amitié franco-israélienne : "Shimon Perez et Benjamin Netanyahu pensent que Sarkozy a non seulement un passé mais aussi un avenir. Ils regardent aussi les sondages en France et veulent donc garder de bonnes relations avec lui."

    A quatre jours d'une législative partielle

    La visite de Nicolas Sarkozy intervient également à quatre jours du premier tour d'une élection législative partielle dans la 8e circonscription des Français de l'étranger. Or les électeurs d'Israël s'annoncent déterminants dans ce scrutin. Officiellement, l'ancien président ne vient soutenir aucun candidat, ni l'UMP Valérie Hoffmann supportée par Jean-François Copé et François Fillon, ni l'UDI Meyer Habib, qui peut compter sur l'appui de Benjamin Netanyahu.

    FRANCE INFO

  • Londres : un soldat britannique assassiné, David Cameron évoque un acte terroriste

     

    le Mercredi 22 Mai 2013 à 20:18 mis à jour à 20:50
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    Un soldat britannique a été tué à l'arme blanche mercredi dans un quartier du sud-est de Londres. David Cameron, le Premier ministre britannique, évoque un acte "manifestement de nature terroriste". Des témoins ont affirmé que la victime avait été décapitée. Deux hommes, auteurs présumés, ont été blessés par la police.

    La police sur la scène du crime mercredi à Londres © Reuters - Stefan Wermuth

    Le Premier ministre britannique dénonce un "acte barbare", une "attaque épouvantable", "manifestement de nature terroriste". Mercredi, un soldat britannique a été tué à l'arme blanche en pleine rue dans un quartier du sud-est de Londres, par deux hommes.

    Selon les premiers témoignages, la scène se serait déroulée en début d'après-midi à proximité de baraquements militaires de Woolwich. Le Guardian publie sur son site Internet l'image, extraite d'une vidéo amateur, d'un jeune Noir marchant dans la rue, les mains pleines de sang, tenant deux couteaux et un hachoir.

    Des témoins cités par divers médias ont déclaré avoir entendu les agresseurs s'écrier "Allah Akbar". D'autres, cités par l'agence Press Association, ont affirmé que la victime avait été décapitée.

    Deux hommes blessés par la police et hospitalisés

    "Les policiers ont ouvert le feu sur deux hommes qui semblaient détenir des armes. Ils ont été hospitalisés dans deux hôpitaux londoniens distincts pour y recevoir des soins", a déclaré un responsable de la police.

    "Une réunion se tient actuellement. Nous rassemblons toutes les informations disponibles. Les services de police et de sécurité au Royaume Uni disposeront de tous les moyens nécessaires", a indiqué David Cameron, en visite à Paris. Le Premier ministre britannique a annoncé qu'il rentrerait à Londres dès mercredi soir "afin d'organiser une nouvelle réunion de ce type dès jeudi matin".

    FRANCE INFO

    NdB: les actes terroristes seraient-ils moins graves que les actes racistes anti-blancs ?

  • Marseille : un an de prison ferme pour la députée socialiste Sylvie Andrieux

     

     
    Marseille / Publié le mercredi 22 mai 2013 à 07H10
     

    Dans l'affaire des subventions du Conseil régional, la socialiste est aussi condamnée à 100 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité

    La décision du tribunal correctionnel de Marseille aura un impact fort sur la carrière à venir de Sylvie Andrieux, qui limite depuis plusieurs mois ses interventions publiques.
    Photo bruno souillard
    La décision du tribunal correctionnel de Marseille aura un impact fort sur la carrière à venir de Sylvie Andrieux, qui limite depuis plusieurs mois ses interventions publiques.

    12h36 : dans un communiqué, l'élue PS a annoncé que, "dans un souci de clarté", elle ne "s'impliquera pas dans le débat électoral local jusqu'à ce que (son) innocence ait été reconnue". Elle a également qualifié sa condamnation d"injuste" : "Je n'ai commis aucun des faits qui me sont reprochés et je vais en faire la démonstration devant la cour d'appel. Cette décision n'entame en rien mes convictions et le combat que j'ai toujours mené."

    Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a demandé à la députée socialiste de se "mettre en congé du parti le temps de la procédure en appel". "Si elle ne le faisait pas, je proposerais au Bureau national (direction du parti, ndlr) sa suspension, le temps de la procédure d'appel, comme le prévoit la charte éthique adoptée au congrès du PS de Toulouse en cas de condamnation en première instance pour des faits aussi graves", a-t-il ajouté.

    12h06 : le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, a annoncé qu'il s'apprêtait à demander à la députée marseillaise Sylvie Andrieux de se mettre "en retrait" du groupe après sa condamnation. "La justice fait son travail et je me félicite qu'elle fasse son travail absolument sans entraves", a dit M. Le Roux au cours de l'émission Questions d'info (LCP/Le Monde/AFP/France Info). "En toute indépendance, elle a donné une sanction qui est une sanction grave, importante", a-t-il ajouté.

    9h35 : les avocats de Sylvie Andrieux ont annoncé qu'elle ferait appel de sa condamnation. Cet appel suspendra les effets de la condamnation qui ne deviendrait définitive qu'avec le rejet d'un pourvoi en cassation sur une éventuelle condamnation en appel.

    9h15 : la députée PS des Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux a été condamnée ce matin par le tribunal correctionnel de Marseille à 3 ans de prison, dont un an ferme, à une amende de 100 000 euros et à 5 ans d'inéligibilité. Sylvie Andrieux était absente au prononcé du délibéré. Elle était représentée par ses avocats.

    Les autres prévenus ont écopé de peines de 6 mois avec sursis à 30 mois de prison ferme. Les juges ont également prononcé des peines d'interdiction de gérer des associations et des privations de droit civiques, civils et de famille à l'encontre d'une partie des mis en cause.

    Les condamnés, dont Sylvie Andrieux, devront aussi verser solidairement au Conseil régional, partie civile au procès, la somme de 716.593,08 euros de dommages et intérêts.
    Deux des 22 prévenus ont été relaxés par le tribunal correctionnel. Le dossier ciblait des subventions à hauteur de 700.000 euros versées à des associations fictives des quartiers Nord de Marseille à des fins clientélistes.

    8h45 : les juges viennent de rendre leur jugement : la députée PS, Sylvie Andrieux est condamnée à 3 ans de prison dont deux avec sursis. La socialiste est aussi condamnée à 100 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité.

    La Provence - 22/05/13

  • Les médias français n’en parlent pas : deux gays «mariés» accusés de viols avec tortures par cinq des neuf garçons qu’ils ont adoptés

    Ecrit le 22 mai, 2013 @ 9:51 par Olivier Bault dans Article

     
     Harasz et Wirth

    Cela se passe aux États-Unis, à Glastonbury dans l’État du Connecticut. George Harasz, 49 ans, et Douglas Wirth, 45 ans, deux hommes « mariés » ensemble vont avoir à répondre devant la justice des accusations de pédophilie, viols et tortures formulées à leur encontre par des garçons entre cinq et seize ans qu’ils ont adoptés. En décembre 2010, un journal local, le Hartford Courant, publiait un article vantant les mérites de ce couple « marié » qui avait pris le parti d’adopter des enfants souffrant de « troubles de l’attachement », abandonnés par leurs parents, et de les aider à surmonter leurs difficultés émotionnelles grâce aux contacts avec les chiens. MM. Harasz et Wirth ont en effet un élevage canin qui leur permet aussi de gagner l’argent nécessaire à l’entretien de leur maison, le travail salarié du « mari » de M. Harasz, M. Wirth, ne suffisant plus à subvenir aux besoins de cette grande famille unisexe. Les neufs enfants adoptifs du couple sont trois groupes de frères adoptés successivement.

    Les deux hommes ont été arrêtés en décembre 2011 après que deux de leurs fils adoptifs, âgés respectivement de 5 et 15 ans, les ont accusés de sévices sexuels avec coups et blessures. Pour le parquet du Connecticut, l’affaire était cependant compliquée car les sept autres garçons niaient qu’il y ait pu y avoir de tels actes de la part de leurs deux pères adoptifs et l’accusation manquait de preuves tangibles alors que les deux hommes clamaient leur innocence. Un ami du couple a même accusé les deux garçons de chercher à soutirer de l’argent à leurs deux pères adoptifs. Un accord avait donc été passé entre le procureur et les accusés qui allait leur éviter un procès s’ils acceptaient une peine avec sursis. Les deux « époux » ont cependant dénoncé cet accord quand ils ont appris qu’ils allaient être inscrits sur la liste des délinquants sexuels.

    Seulement voilà, début avril 2013, trois autres garçons élevés par les deux hommes ont dénoncé à leur tour les sévices physiques et sexuels subis. L’un des garçons parle d’agressions sexuelles depuis qu’il avait 6 ans : « ils me violaient à tour de rôle et recommençaient sans arrêt », a-t-il affirmé. Avec cinq garçons sur les neuf qui accusent le couple de viols à répétition, le parquet refuse lui aussi désormais tout accord avec les accusés en vue de leur éviter un procès. George Harasz et Douglas Wirth auront à faire face aux accusations devant le tribunal de Hartford le 5 juin prochain. L’affaire dure depuis déjà un an et demi et aucun média français n’en a jamais parlé. Les médias nationaux américains évitent eux-mêmes de parler de cette affaire à contre-courant en cette époque où le « mariage » et l’adoption par les couples de même sexe viennent d’être rendus possibles dans plusieurs États américains. Les médias des deux côtés de l’Atlantique sont pourtant d’habitude avides d’affaires pédophiles. On va finir par croire que les couples homosexuels « mariés », les militants des associations LGBT (comme James Rennie) et la gauche libertaire soixante-huitarde (comme Daniel Cohn-Bendit) bénéficient de faveurs particulières de la part des médias mainstream.

    Lire aussi :
    > Le leader d’une association LGBT militante condamné pour pédophilie aggravée
    > Incitation à la pédophilie dans le cortège de la manifestation pour la dénaturation du mariage ?

    Nouvelles de France

  • La dernière lettre de Dominique Venner

    Avant de se donner la mort, hier, mardi 21 mai à 16 heures, devant l’autel de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, l’écrivain et historien Dominique Venner a fait parvenir une lettre d’explication à ses amis.

    La dernière lettre de Dominique Venner.

    Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attends rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.

    Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.

    Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.

    Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste."

    —————————-

    Dominique Venner sera à jamais présent à nos côtés .

    Le chemin sous les buis - 22/05/13

  • Suicide: pour Christine Boutin la responsabilité «incombe en partie à François Hollande»

    Ecrit le 21 mai, 2013 @ 22:15 par Pierre de Bellerive dans Nos brèves

     
     

    Christine Boutin

    Contactée par Nouvelles de France, Christine Boutin a réagi au suicide de Dominique Venner. Elle s’est notamment déclarée « choquée par le drame qui vient de se produire ». La présidente du Parti-chrétien démocrate « espère que cet homme, qui ne croyait visiblement pas en Dieu, mais qui a choisi Notre-Dame pour mettre fin à ses jours, s’est converti à la dernière seconde ». L’ancienne candidate à l’élection présidentielle y voit également « une responsabilité qui incombe en partie à François Hollande » car il a « participé avec la loi Taubira au déclin de la civilisation qui a conduit Dominique Venner à ce geste désespéré ». « Beaucoup de Français se sentent troublés aujourd’hui par cette perte de repères », conclut-elle.

    Nouvelles de France

  • Le dernier geste de Dominique Venner

    Ecrit le 22 mai, 2013 @ 8:38 par Abbé Guillaume de Tanoüarn dans Poing de vue

     
     

    Abbé Guillaume de Tanoüarn

    Mardi à 16h00, Dominique Venner s’est suicidé, à Notre Dame, devant l’autel d’une balle dans la bouche. Comment comprendre ce geste ? Quels en sont les motifs ? Une lettre a été laissée sur l’autel, il nous dira ce qu’il veut nous dire de son acte.

    J’ai eu l’occasion, voilà déjà une quinzaine d’années, de rencontrer Dominique Venner, de discuter avec lui, d’essayer de comprendre l’antichristianisme militant de cet historien qui était à la fois si froid et si passionné, si précis dans ses analyses et si lyrique dans ses perspectives, sans que le lyrisme ne nuise à l’analyse ni l’analyse au lyrisme. Dominique Venner avait une grande âme, « un cœur rebelle ». C’est ce qui m’avait fait éprouver pour lui, alors que nous étions aux antipodes l’un de l’autre, une véritable sympathie. Il m’avait d’ailleurs dédicacé son ouvrage autobiographique Le coeur rebelle : « À l’abbé de Tanoüarn qui n’est pas un cœur soumis ». Cette formule, je l’ai longtemps méditée. Je crois que c’est en cela que nous avons été en compréhension l’un de l’autre, lui et moi, dans le refus de toutes les formes de soumission. Se soumettre c’est subir, subir c’est renoncer à agir, renoncer à agir c’est accepter de ne pas servir, de ne servir à rien, de se laisser happer par le grand Néant de tous les À-quoi-bonismes, contre lequel Dominique s’est élevé toute sa vie. Contre lequel pourrait-on dire, il a tenté d’élever sa vie et son œuvre.

    Son dernier post, sur son blog, appelant à manifester le 26 mai contre le mariage homosexuel, mêle la crainte d’une islamisation de la France à ce signe de décadence morale qu’est le mariage des homosexuels. « Ce ne sont pas de petites manifestations de rue » qui pourront changer quelque chose à cette formidable conjuration « du pire et des pires » que présente la vie politique française en ce moment. On devine une forme de désespoir politique, vraiment poignant chez cet homme de 78 ans, dont on pourrait penser qu’il en a vu bien d’autres, depuis les combats de l’Algérie française, les appels à la résistance d’Europe jeunesse, jusqu’à maintenant. Mais le désespoir n’est pas l’explication ultime de ce dernier geste.

    « Je crois que ce suicide-avertissement, que Dominique a voulu comme une sorte d’analogie frappante avec le suicide de notre civilisation, était aussi, pour lui, la seule manière qu’il ait trouvé de passer par l’Église une dernière fois sans se renier. »

    Du reste, sur son blog, ce n’est pas le désespoir qui domine le texte qu’il nous laisse : « Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes ». On pense au sepuku de Mishima, il n’a pas pu ne pas y penser, en choisissant froidement le lieu et le moment et en s’interdisant de se rater. Son acte a été mûri, prémédité. Il avait remis les clés de la Nouvelle revue d’histoire ce week-end à celui qu’il considérait comme son plus proche collaborateur et son continuateur, Philippe Conrad. Sans paraître affecté. Il avait fini sa tâche, il importait de donner un sens à sa fin.

    Sur son blog, il expliquait : « Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien ».

    « Nous n’avons que cette vie… ». Cette affirmation, pour Dominique Venner, est une donnée essentielle du problème. S’il n’y a pas d’au-delà de la vie terrestre ; pour quelqu’un qui entend aller jusqu’au bout, l’instant, chaque instant a un poids écrasant. Le chrétien comprend ce sens de l’instant et ce sens de la responsabilité, mais il ne cherche pas à aller au-delà du possible : Dieu est l’agent de nos destinée. Dieu achève l’ébauche que nous lui tendons à la dernière seconde.Et le sacrifice est encore une action, non une soumission. Dominique Venner n’a pas voulu s’en remettre à Dieu de sa dernière seconde, il ne pouvait pas faire ce sacrifice : il a souhaité la choisir. Pétri de philosophie allemande, il a repris toute sa vie l’idée de Schelling, commenté par Heidegger : « être c’est vouloir ». Esse est velle. « L’être, c’est le vouloir ». Il faut vouloir jusqu’au bout pour être vraiment. Voilà la formule d’un athéisme antinihiliste… Le sien.

    Et pourtant…

    Pourtant, Dominique Venner a choisi l’autel de Notre Dame pour cette décision. C’est sur l’autel qu’il a posé une dernière lettre. Vraiment je ne crois pas que, s’il a fait cela, c’est pour attirer l’attention, pour que Manuel Gaz vienne sur les lieux. Il n’avait que faire de ce genre de reconnaissance « médiatique ». Son acte n’est pas médiatique, il est symbolique. Quel symbole ? Celui de la Vierge Mère, celui de l’éternel féminin, lui qui, dans son dernier blog professe « respecter les femmes alors que l’islam ne les respecte pas ». Sans doute. Mais il ne faut pas oublier qu’outre sa culture païenne, Dominique Venner possédait une solide culture chrétienne, avant que son entrée en délicatesse avec une Église qu’il voyait comme absurdement pro-FLN ne l’ait détourné de Dieu. Je crois que ce suicide-avertissement, que Dominique a voulu comme une sorte d’analogie frappante avec le suicide de notre civilisation, était aussi, pour lui, la seule manière qu’il ait trouvé de passer par l’Église une dernière fois sans se renier. Une sorte de prière sans parole, pour ce coeur inassouvi jusqu’à la dernière seconde. Dieu ? C’était trop compliqué pour lui. Mais Marie… Une femme, capable – Dieu le sait – d’exaucer enfin le désir de perfection qui a été la grandeur et le drame de sa vie.

    Nouvelles de France

  • Ignoble: une Femen avec un faux pistolet à Notre-Dame

     

    Par Europe1.fr

    Publié le 22 mai 2013 à 16h11Mis à jour le 22 mai 2013 à 16h31

     
    Une Femen avec un faux pistolet à Notre-Dame

    Une militante des Femen est entrée dans la cathédrale Notre-Dame, à Paris, et s'est fait photographiée tenant un faux pistolet dans la bouche et portant les inscriptions "May fascism rest in hell" - Que le fascisme aille en enfer. Une photo, publiée sur le compte Facebook du mouvement Femen France et qui fait écho au suicide, mardi, dans la cathédral d'un militant et essayiste d'extrême droite Dominique Venner.

    Cette figure d'extrême droite, âgé de 78 ans et violemment opposé à l'immigration et au mariage homosexuel, ancien militant de l'OAS et auteur d'ouvrages d'histoire ou sur les armes, s'est suicidé mardi après-midi dans la cathédrale, un événement sans précédent qui a nécessité l'évacuation de centaines de visiteurs.

    "Honte!", "folle!" ont crié en espagnol ou en italien certains visiteurs interloqués alors que la militante scandait "Que le fascisme repose en enfer", mais aussi "Dans les homosexuels nous croyons", slogan qui était également peint en larges lettres noires sur son dos.

    L'action n'a duré que quelques minutes. La jeune femme est repartie vers la sortie, manteau marron sur le dos, avant d'être interceptée par les agents de sécurité du site puis interpellée par la police à l'extérieur. Peu après l'incident, plusieurs centaines de visiteurs ont quitté l'édifice et les portes ont été fermées pendant un quart d'heure. En février, plusieurs militantes des Femen s'étaient déjà exhibées dans Notre-Dame pour fêter, à leur manière, le renoncement du pape Benoît XVI à sa charge pontificale.

  • Fiona : personne n'aurait vu la fillette dans le parc. Le principal témoignage s'effondre

    21/05

     

    Dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Fiona à Clermont-Ferrand le 12 mai dernier, le seul témoin qui avait aperçu la petite fille avec sa mère dans le parc est revenu sur ses déclarations indique le site internet de M6.

    En effet, ce dernier n'est plus sûr d'avoir vu la fillette ce dimanche là.

    Il ne reste donc que le récit de Cécile Bourgeon qui a indiqué "s'être endormie dans le parc avant la disparition de son enfant".

    Et également le chien pisteur qui a reconnu l'odeur de Fiona dans le parc et qui avait emmené les enquêteurs jusqu'à un parking attenant.

    Mais, toujours selon le site internet, il est difficile de dater cette trace olfactive puisque le chien peut pister une odeur pendant 15 jours. Les enquêteurs sont donc certains que la petite fille est passée à cet endroit mais n'ont pas plus de précision sur la date.

     
    FAITS DIVERS
     
  • Dominique Venner, le père de l’extrême droite moderne, s’est suicidé

     

     

    Dominique Venner s'est suicidé, mardi 21 mai, à Notre-Dame-de-Paris, à l'âge de 78 ans. Peu connu du grand public, ancien soldat perdu de l'Algérie française ayant renoncé à l'activisme au milieu des années 70, il demeurait une figure influente et emblématique de l'extrême droite française ainsi qu'une référence pour plusieurs générations de ses militants.

    Dans l'un de ses derniers ouvrages Le Choc de l'histoire (Via Romana, 2011), celui qui se définissait comme un "historien méditatif" évoquait volontiers sa fascination pour les écrivains tels Henry de Montherlant, Pierre Drieu la Rochelle, ou Yukio Mishima qui se sont donnés la mort. Evoquant le suicide de Mishima, il avait indiqué que ce geste "se voulait une protestation contre l'indignité où avait sombré son pays."

    Cette thématique revenait de manière insistante dans ses écrits récents, notamment sur son blog. "Il n’y a pas d’âge pour s’indigner autrement qu’en paroles, mettre sa peau au bout de ses idées et témoigner pour l’avenir", déclarait-il en 2011, évoquant le suicide d'un jeune phalangiste espagnol s'estimant trahi, au début des années 1970, par le franquisme vieillissant.

    Une lettre lue sur Radio Courtoisie

    Son acte semble vouloir s'inscrire dans cette logique du "sacrifice politique", à en croire une lettre qu'il aurait laissé aujourd'hui à ses amis de Radio Courtoisie et qu'a lu un autre militant d'extrême droite, Bernard Lugan, à l'antenne, juste après l'annonce de sa mort. "Je me sens le devoir d'agir tant que j'en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. Je choisis un lieu hautement symbolique.. que je respecte et j'admire. Mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort pour réveiller les consciences assoupies. Alors que je défends l'identité de tous les peuples chez eux, je m'insurge contre le crime visant au remplacement de nos populations." Comprendre l'immigration.

    Dominique Venner a également publié un ultime post de blog intitulé "la manif du 26 mai et Heidegger", où il explique que les manifestants anti-mariage gay ne peuvent ignorer "la réalité de l'immigration afro-maghrébine". "Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay", indique-t-il.

    La réaction de Marine Le Pen

    Marine Le Pen a en tout cas saisi le message de Dominique Venner, en déclarant sur Twitter: "Tout notre respect à Dominique Venner dont le dernier geste, éminemment politique, aura été de tenter de réveiller le peuple de France". Elle le complètera vingt minutes plus tard par: "Il n'en demeure pas moins que c'est dans la vie et l'espérance que la France se redressera et se sauvera".

    Dominique Venner a joué un rôle majeur à l'extrême droite. Il fonde en 1954, avec Pierre Sidos Jeune Nation. Ce mouvement est très en pointe dans le combat pour l'Algérie française. Il se fait dissoudre le 15 mai 1958. Ses militants rejoindront l'OAS. Dominique Venner et Pierre Sidos seront incarcérés.

    Source: les Rats Maudits

    En 1963, à sa sortie de prison, il fonde le mouvement Europe-Action qui aura une influence déterminante sur la Fédération des étudiants nationalistes (FEN), la matrice dont sortira Occident. Déjà à cette époque Dominique Venner exerce un magistère intellectuel sur de futurs cadres de l'extrême droite de la fin des années 1960, qui se nomment François d'Orcival, Alain Madelin, Alain Robert, Xavier Raufer ou encore Gérard Longuet.

    "Les textes dont il est l'auteur ou l'inspirateur principal réactualisent de fond en comble la théorie et la stratégie d'un nationalisme révolutionnaire qui tourne la page de l'époque coloniale et s'élargit à l'Europe", peut-on lire dans les Rats Maudits un livre collectif écrit par des militants étudiants d'extrême droite.

    "Célébration des racines et du sang"

    Venner rédige en effet à cette époque deux manifestes fondamentaux, Pour une critique positive et Qu'est ce que le nationalisme?, dont le propos est de changer le logiciel de l'extrême droite après les défaites essuyées en 1945 et en Algérie. Anticommuniste viscéral mais fasciné par l'efficacité des méthodes léninistes, Venner tentera de les adapter à sa propre famille de pensée.

    "Ethique de l'honneur et dépassement de soi, célébration des racines et du sang, camps-écoles, feux de solstice, toute une culture se met en place à cette époque" résument ces héritiers. Il est vrai que, païen pratiquant, Venner a considéré très tôt la nécessité pour son courant de revenir "aux sources de l'identité européenne", celle d'avant l'ère judéo-chrétienne.

    Tout récemment encore, il expliquait que "le christianisme n'était pas une religion identitaire, mais universaliste". Ce qui, à ses yeux, ne posait pas problème tant que les Européens dominaient le monde. "Depuis la deuxième partie du XXème siècle, ajoutait-il, ils sont dominés. Devant ces épreuves, une religion universelle ne leur apporte aucun secours collectif".

    Cette pensée a essaimé. Tout d'abord avec le GRECE dont le mouvement scout Europe Jeunesse a repris en clin d'oeil le symbole du casque spartiate, cher à la FEN. Et jusqu'à aujourd'hui avec le Bloc identitaire qui se réclame de Dominique Venner.

    Droite(s) extrême(s) Blog du Monde

  • " C'est un témoignage sacrificiel" (Jean-Marie Le Pen)

    http://www.franceinfo.fr/faits-divers/un-homme-se-suicide-avec-une-arme-a-feu-dans-la-cathedrale-notre-dame-de-paris-995933-2013-05-21

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