GAELLE MANN - Page 1427
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Delanoë veut supprimer les fêtes chrétiennes
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Ain: la fillette de cinq ans enlevée et séquestrée a été violée
La procureure de la République de Bourg-en-Bresse (Ain) vient d'indiquer que Maëlle, la fillette de cinq ans enlevée dimanche vers 13 heures dans son village de Niévroz puis séquestrée quelques heures «avait été agressée sexuellement et violée».
La magistrate a indiqué que le kidnappeur présumé, placé en garde à vue dimanche soir après une course poursuite d'une demi-heure avec les gendarmes, n'a rien révélé.Brigitte Tarrare a indiqué que le suspect, âgé de 39 ans et originaire de l'Isère, avait été condamné en novembre 2009 par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse pour «détention et diffusion d'images à caractère pédo-pornographique» à six ans de suivi socio-judiciaire.
Par ailleurs, toujours d'après Brigitte Tarrare, il était sous le coup d'un mandat d'amener pour ne pas avoir répondu aux exigences de son suivi judiciaire. En fait, il n'aurait pas répondu à une convocation du médecin coordinateur, une mesure prévue dans le cadre de sa condamnation de 2009. Il sera déféré demain mardi pour des faits d'agression sexuelle et viol sur mineur.
«La seule chose intelligente que le suspect ait faite hier est de ramener la fillette en vie», a conclu la procureure.Source Le Parisien - 13/06/11
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Le bracelet électronique
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
12/06/11
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Chirac a toujours été un homme de gauche!
"De l'humour corrézien..."
Communiqué d’Alexandre Simonnot, secrétaire départemental FN du Val-d’Oise
La dernière sortie de Jacques Chirac déclarant qu’il votera pour François Hollande en 2012 n’est pas du tout surprenante, et elle n’étonnera que les grands ignares. Jacques Chirac a toujours été un homme de gauche !Fils d’un radical-socialiste et franc-maçon, Jacques Chirac vendait L’Humanité dans la rue lorsqu’il était jeune étudiant. En 1981, il a trahi Giscard pour faire élire François Mitterrand. Jacques Chirac a toujours manifesté clairement sa haine du Front National qu’il a de nombreuses fois insulté ; la gauche le lui a bien rendu en 2002, en appelant à voter massivement pour lui contre Jean-Marie Le Pen, vrai candidat de la droite nationale, populaire et sociale.
Comme Premier ministre puis comme président de la République, Chirac a toujours mené exactement la même politique que la gauche dans tous les domaines. Il avait d’ailleurs bien dit qu’il était « toujours resté fidèle aux options politiques de sa jeunesse »…
Au-delà de cette déclaration, preuve est faite, une fois de plus, qu’il n’y a aucune différence entre la vraie gauche et la fausse droite. C’est un seul et même système qu’il faut renverser : le système UMPS.
NPI - 12/06/11
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Dieudonné: "ils vont tenter de corrompre la famille de la victime'
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Marseille: la prière dans la rue revient sur le tapis...
À Marseille, on n'a pas suffisamment de mosquées, mais on a des idées. Ainsi, à la rue de l'Académie (1er), c'est dans des... taxiphones que des fidèles s'agenouillent, tournés vers la Mecque, pour pratiquer la grande prière hebdomadaire. "Ces commerçants ont accepté de mettre leurs locaux à notre disposition pendant une demi-heure le vendredi. Cela permet d'abriter une partie des fidèles qui ne trouvent pas de place dans la mosquée", explique l'imam.
Mais ces petites astuces sont loin de suffire à accueillir les quelque 140 000 musulmans pratiquants qui vivent à Marseille, dont une partie prie au centre-ville. La preuve chaque vendredi, devant les mosquées pleines à craquer de la rue Camille-Pelletan, de Belsunce, des Carmes et, malgré l'utilisation des taxiphones, de la rue de l'Académie, où des dizaines de fidèles s'agenouillent sur la voie publique. Ce qui est mauvais pour les cartilages, provoque des embouteillages, et pose des problèmes d'ordre public.
"C'est surtout l'image de l'islam qui en souffre. Les prières dans la rue nourrissent les partis extrémistes qui montrent les musulmans du doigt", soulignent Abderramane Ghoul, président de l'association qui récolte les fonds pour la future grande mosquée de Saint-Louis. Alors que faire en attendant l'arrivée de ce grand équipement (qui peine toujours à trouver des financeurs)? C'est précisément la question que le sous-préfet pour la laïcité a posé mardi aux représentants de plusieurs lieux de culte musulman.
Une entrevue inédite que la préfecture n'a pas souhaité commenter. Il semble cependant que la démarche ait été initiée par le ministère de l'Intérieur, soucieux de ne pas laisser le Front national s'approprier le thème de la laïcité. La mairie de Marseille, qui depuis de nombreuses années demande à l'État de se manifester sur cette question, a donc enfin vu son voeu exaucé... Sur le fond, le sous-préfet a indiqué que l'heure n'était plus à la tolérance.
Très demandeurs de solutions, certains représentants religieux ont rétorqué que l'État n'avait qu'à jouer son rôle en envoyant la police pour dégager les rues. Mesure radicale que le sous-préfet a déclaré n'envisager qu'en "dernier recours". La balle est donc dans le camp des imams et des responsables de mosquée comme Makhete Cissé, qui gère la mosquée Bilal à Saint-Charles. Et qui est intransigeant : "Chez nous, on ne s'agenouille pas dans la rue. Et si cela se produit, j'arrêterai immédiatement la prière."
Mais la plupart des responsables sont dépassés par ce regain de piété : "Les habitués de la mosquée arrivent dès midi pour avoir leur place. Ceux qui prient dans la rue, on ne les connaît pas vraiment, beaucoup s'arrêtent pour prier parce qu'ils passent à l'heure de la prière", explique l'imam Ghoul. Pour limiter l'affluence, plusieurs propositions ont été retenues.
Il est envisagé de décaler l'heure de la prière du vendredi dans les différentes mosquées du centre-ville, voire de faire deux "services" : ce qui permettrait d'éviter une forte concentration de fidèles dans les rues au même moment. L'État pourrait aussi mettre à disposition des locaux. Mais la mesure, même provisoire, risque de se heurter à la loi de séparation de l'Église et de l'État. Avant leur prochaine rencontre, le sous-préfet et les représentants du culte ont un mois pour y réfléchir.
Source La Provence - 10/06/11
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Les Marseillais en colère réclament plus de policiers
12/06/11
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La Ligue du Nord réclame une intervention européenne sur le groupe Bilderberg
12/06/11 – 00h15
ROME (NOVOpress) – Les députés européens de la Ligue du Nord prendront des initiatives pour faire la clarté sur les buts et les participants du Groupe de Bilderberg, en particulier dans le cas où certains de ceux-ci seraient membres du Parlement européen ou de la Banque centrale européenne, ainsi que pour protéger l’image du Parlement européen et les droits fondamentaux d’un de ses membres. C’est ce qu’a annoncé Mario Borghezio, au lendemain de sa tentative pour assister à la réunion de cette association mondialiste à l’hôtel Suvretta de Saint-Moritz.Borghezio, qui était accompagné de son assistant parlementaire, Max Bastoni, a été éloigné par la force et, selon ses déclarations, maintenu ensuite en état d’arrestation pendant près de six heures au commissariat de police. « La réaction a été particulièrement violente. Les forces de sécurité nous ont traités avec brutalité et m’ont malmené , a dit Borghezio. On nous a un peu traités comme des immigrés clandestins. »
La police a fouillé le député européen ainsi que sa voiture et a effectué des photos signalétiques de lui-même et de son assistant. Borghezio a ensuite fait l’objet d’un ordre d’éloignement temporaire du Canton des Grisons pour trois jours. « Il s’agit », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée au siège de la Ligue du Nord à Milan, via Bellerio, « d’une mesure illégitime. Je crois que l’opinion publique a le droit de pouvoir connaître les objets et les noms des participants à une réunion qui est qualifiée de privée mais à laquelle participent les grandes figures de la finance et de la politique, et des représentants choisis de l’industrie et du journalisme, aux côtés de parlementaires et d’anciens parlementaires européens ».
Borghezio a envoyé une lettre au président du Parlement européen Jerzy Buzek pour réclamer une intervention du Parlement « afin de protéger l’image du Parlement européen et les droits fondamentaux d’un de ses membres ». Francesco Speroni, député européen de la Ligue du Nord, ancien ministre, a annoncé qu’il déposerait une interrogation sur le sujet au Parlement européen. Pour lui, l’action de Borghezio est une « légitime provocation », puisque le Groupe de Bilderberg « est une association secrète, qui jouit à l’évidence d’un régime d’extraterritorialité, alors que la transparence doit régner en Europe ».
NOVOPRESS - 12/06/11
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Le bide: NKM dédicace son livre à elle-même!
Grand événement à la Fnac Montparnasse ce jeudi qui recevait « une invitée exceptionnelle » en « accès libre ». Nathalie Kosciusko-Morizet faisait ce jeudi une séance de dédicace de son nouveau livre, Le Front antinational. Problème : en dehors des quelques militants UMP prévus sur place « pour meubler », personne n’est venu acheter l’ouvrage du siècle !
Résultat, cinq minutes plus tard, la Ministre est repartie aussi vite qu’elle est venue ! Et les collaborateurs de la starlette s’empressant de déclarer, au téléphone, qu’il y avait beaucoup de monde mais que NKM a dû repartir à cause d’un rendez-vous important de dernière minute.
Ah, les problèmes d’agenda …
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NPI - 12/06/11
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La police aux Tarterêts: "Au mieux on nous dit: enculés"
S’il assure que « la police a changé », l’un de ses hommes, interrogé par Rue89, déplore « une volonté de tuer » dans la cité.
Une fois de plus, la même histoire a été rejouée au pied des tours grises de l’une des pires cités de France : des voyous excités et des policiers surarmés et fatigués se sont fait la guerre. Et ce dimanche 5 juin, aux Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne), un projectile perdu a gravement blessé une enfant qui passait par là. Une enquête est en cours pour déterminer s’il s’agit d’un tir policier – une balle de flashball – ou d’autre chose.
L’émotion a été vive dans la cité, même si les habitants sont habitués à ces échauffourées quasi quotidiennes. Depuis janvier 2011, 21 policiers ont été blessés dans cette cité. Une violence antiflics en augmentation : en 2010, sur l’année entière, 19 ont été blessés.
Peu de policiers acceptent de témoigner. La pression de leur hiérarchie et l’approche de la présidentielle – « trop sensible » – les dissuadent de parler. L’un d’entre eux a pourtant accepté de nous raconter le quotidien de la police des Tarterêts.
NPI
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Le FN envisage de porter plainte contre Chirac
La Présidente du Front National digère mal les propos de Jacques Chirac, et réfléchit à la possibilité de déposer une plainte contre lui. Interrogé sur le Front National, l’ancien président juge dans une interview publiée dans Le Figaro daté de samedi que « se tourner vers le Front National, ce n’est pas protester, c’est apporter son soutien à un parti de nature raciste et xénophobe ».
« A quelques mois seulement d’une échéance présidentielle capitale pour l’avenir de notre pays, prenons garde à ne pas sortir du cadre du respect de l’autre, du débat d’idées et de la confrontation des projets », lance-t-il alors qu’il est questionné sur le climat politique. Marine Le Pen interprète ces déclarations comme des « injures ». « Il n’y a absolument aucune raison d’accepter d’être insulté quand on est un parti démocratique et républicain », se défend la présidente du Front National.
NPI
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FMI: la candidature israélienne peut faire de l'ombre à Lagarde
On pensait que la succession de DSK à la tête du Fonds monétaire international (FMI) donnerait lieu à un duel entre la ministre française de l'Economie Christine Lagarde et le directeur de la Banque centrale du Mexique, Agustin Carstens.
Il faudra maintenant compter sur un troisième candidat : le gouverneur de la Banque d'Israël, Stanley Fischer. Une candidature qui a de quoi inquiéter la Française. De grands journaux économiques et financiers internationaux, comme le «Financial Times», le «Wall Street Journal» et le magazine «Euromoney», l'ont récemment donné favori.
Au lendemain de la date officielle de clôture du dépôt des candidatures, Stanley Fischer a annoncé samedi qu'il était candidat, face à Mme Lagarde et au Mexicain Carstens : «Une opportunité unique, non planifiée et qui n'arrive qu'une fois dans la vie s'est présentée pour être candidat à la tête du Fonds monétaire international, et, après l'avoir examinée, j'ai décidé que je voulais la saisir», a déclaré M. Fischer dans un communiqué. «Je pense que je peux apporter ma contribution au FMI et à l'économie mondiale dans cette période après la crise», a-t-il ajouté.
Au préalable, le ministre israélien des Finances Youval Steinitz, annonçant la candidature de M. Fischer, avait estimé que «le poste de directeur du FMI va à M. Fischer comme un gant, aussi bien en raison de son éducation et de l'énorme expérience qu'il a acquise au sein du FMI, la Banque mondiale, que des six ans au cours desquels il est devenu un atout pour l'économie israélienne en tant que gouverneur de la Banque centrale».
Il a permis à Israël de traverser la crise presque indemne
Reconduit en mars dernier pour un second mandat de cinq ans comme gouverneur de la Banque d'Israël, il peut se flatter d'avoir permis à Israël de traverser presque indemne la crise économique internationale. Le taux de croissance prévu est de 5% cette année, et Israël peut compter sur un matelas de réserves en devises étrangères de 77,4 milliards de dollars que M. Fisher a contribué à constituer pour freiner la hausse du shekel et donc continuer à favoriser les exportations. Autant dire que l'actuel patron de la banque centrale, qui ne répugne pas à prendre des risques, est l'une des personnalités les plus populaires du pays.
Né en Rhodésie (devenue depuis le Zimbabwe), il a étudié en Grande-Bretagne avant de prendre la nationalité américaine. Mais, il a dû y renoncer pour devenir Israélien en janvier 2005 lorsqu'il a été désigné au poste de gouverneur de la Banque d'Israël, la double nationalité n'étant pas autorisée pour les hauts fonctionnaires. M. Fisher a travaillé de 1988 à 1990 comme vice-président et chef économiste à la Banque Mondiale, avant de devenir le premier directeur général adjoint du Fonds Monétaire International de 1994 à 2001.
Il a ensuite «pantouflé» dans le secteur privé en devenant vice-directeur du géant financier Citigroup et président de Citigroup International, travaillant au sein de ce groupe bancaire de 2002 à 2005. La revue spécialisée «Euromoney» l'a classé l'an dernier à la première place de son hit-parade des gouverneurs de banques centrales dans le monde. Le magazine «Global Finance» a également fait les louanges de M. Fischer en lui décernant la note A en 2009 et 2010 dans son classement des gouverneurs centraux.Source Le Parisien - 12/06/11 -
Qui est-ce? n°19
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Bonne Fête de Pentecôte à tous!
Jean Fouquet (1420-1480)
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Jack Lang se mobilise avec les politiques pour Guilad Schalit
Nouveau site: http://www.PourGuilad.fr
11/06/11
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Marine Le Pen "En route vers la présidentielle"
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Lampedusa: le déferlement migratoire continue...
11/06/11 – 17h40
ROME (NOVOpress) – Les gros médias ont beau avoir la tête ailleurs, le drame migratoire de Lampedusa est toujours d’une brûlante actualité.Ainsi, plus de 600 migrants africains, dont des femmes et des enfants, sont encore arrivés ce jour à bord de trois bateaux en provenance de Libye selon le porte-parole des garde-côtes italiens.
Par ailleurs, quatre autres bateaux, dont deux en difficulté, ont été signalés et les garde-côtes italiens s’apprêtent à leur prêter secours… « Ce sont tous des Africains sub-sahariens qui arrivent de Libye », a affirmé le porte-parole des garde-côtes qui semblent ne plus garder grand-chose mais simplement accompagner la submersion migratoire.
Des milliers de réfugiés fuyant la guerre en Libye, pour la plupart des travailleurs immigrés originaires d’Afrique et d’Asie, ont débarqué en masse depuis début 2011 sur l’île de Lampedusa.
Face à cet afflux de réfugiés, après les immigrés venant de Tunisie, les autorités italiennes ont instauré un système de rotation de ferries qui transportent cette submersion migratoire de Lampedusa vers d’autres centres d’accueil dans le reste du pays.
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La présidente du TGI de Béziers interdit le port du voile au sein de son tribunal
Le 30 mai, au sein du Tribunal de grande instance à Béziers (Hérault), dans le cadre d’une audience relative à l’attribution de la garde de l’enfant issu de son premier mariage, une jeune femme portant un foulard a été sommée de se dévoiler sous peine d’être jugée par défaut.
Dès l’arrivée de la femme musulmane au tribunal, un fonctionnaire de police s’est adressé à elle en ces termes : « vous devez enlever votre foulard, par respect envers madame le juge », puis « c’est soit ça soit vous sortez, c’est un ordre du procureur ».
La jeune femme, menacée d’un jugement par défaut si elle n’ôtait pas son voile, a fini par le retirer, demandant tout de même « si c’est un bandeau, ça passe ? ». Ayant reçu l’accord du fonctionnaire de police, elle a donc pénétré dans la salle d’audience, où le greffier l’a interpellé :« Non, non, les voiles sont interdits ». Il désignait le bandeau qui laissait découvert tout l’arrière de sa tête… La jeune femme, montrant que le bandeau qu’elle portait laissait apparaitre ses cheveux, a finalement été autorisée à pénétrer dans la salle d’audience.
Par la suite, au cours de l’audience, la présidente a affirmé que la jeune musulmane était une « mauvaise mère » car elle avait pratiqué un « acte barbare » (en pratiquant la circoncision à son fils), estimant que « le baptême musulman est un acte de barbarie envers les enfants ». Lorsque la jeune femme a protesté en affirmant que c’est son fils qui, seul, avait décidé de devenir musulman, la magistrate a estimé qu’un « enfant de 10 ans ne peut pas choisir sa religion », ajoutant « ne me dites pas que la religion musulmane est meilleure qu’une autre religion. »
Malgré les témoignages apportés par la défense, la magistrate a estimé qu’il n’incombait pas à l’enfant de « choisir et de faire la loi dans ce tribunal ».
Une affaire qui permet au Collectif contre l’islamophobie en France, un groupuscule lié à la mouvance islamiste, de lancer des cris d’orfraie : « Une fois de plus, une jeune femme a vu ses droits bafoués du fait de ses convictions religieuses, elle s’est faite humilier dans ce tribunal sous le seul prétexte que ses pratiques ne convenaient pas à des personnes censées faire appliquer la loi et représenter la justice. » affirme le communiqué du CCIF qui, en outre, « considère qu’il est particulièrement scandaleux que des personnes censées représenter le droit se permettent d’avoir une attitude aussi ignoble et il condamne fermement le comportement des personnes à l’origine de ces actes discriminatoires. »
Le CCIF « demande au ministre de la Justice de prendre ses dispositions pour que des sanctions soient prises à l’encontre de cette magistrate. »
On croit rêver…
NPI
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Sinclair: un immense patrimoine ...
Au Grand Palais, devant le "Portrait de Marguerite" de Matisse. (Villard/SIPA)Cohéritière du marchand d'art Paul Rosenberg, Anne Sinclair détient un immense patrimoine, essentiellement constitué d'oeuvres d'art et de biens immobiliers.
Ce n'est pas la première fois qu'Anne Sinclair affronte aux côtés de son mari les difficultés que celui-ci traverse. Financièrement, elle lui a toujours offert les moyens de ses ambitions. Il y a quelques mois, DSK confiait en effet à des journalistes de Libération: «Mon épouse m'a mis à l'abri du besoin pour le restant de mes jours.» Cette fois, c'est de l'appareil judiciaire qu'Anne Sinclair protège son mari. Caution, frais d'avocats et de détectives, luxueux appartement dans le sud de Manhattan, elle prend tout à sa charge. On parlait peu de sa fortune, mais le scandale qui touche aujourd'hui son époux a révélé au grand jour son immense patrimoine, partagé entre œuvres d'art et biens immobiliers. Une fortune d'origine familiale: Anne Sinclair est la petite-fille de l'un des marchands d'art les plus célèbres du XXe siècle, Paul Rosenberg, qui, dans sa galerie parisienne de la rue La Boétie, fut l'un des premiers à soutenir et à exposer Braque, Léger, Matisse et Picasso, avec lequel il avait signé un contrat d'exclusivité entre 1918 et 1939.
Le nom du marchand s'impose vite sur le marché de l'art. Paul Rosenberg a du flair et du goût. Il a misé sur les bons chevaux et, en 1935, il peut ouvrir une seconde galerie, à Londres, cette fois. Tout s'écroule en 1940: pour échapper aux persécutions contre les Juifs, il émigre aux États-Unis avec femme et enfants, mais doit abandonner derrière lui une bonne partie de son stock professionnel et de sa collection personnelle. Il a bien tenté de mettre des œuvres à l'abri, en les dispersant en différents endroits en France et à l'étranger, dans sa succursale londonienne, dans une villa qu'il possède à Floirac, près de Bordeaux, et dans une banque à Libourne. Parmi elles, un Autoportrait de Van Gogh, une Marine de Seurat et la Robe bleue de Matisse. Mais les Allemands vont lui confisquer près de 200 toiles, d'abord entreposées au Jeu de paume, qui joue alors le rôle de plaque tournante, où les œuvres sont répertoriées avant d'être remises à un bâtiment officiel en Allemagne ou à un dignitaire nazi.
Exilé à New York, Paul Rosenberg réussit à ouvrir une galerie à Manhattan, d'abord sur la 57e Rue, puis à l'angle de Madison Avenue sur la 79e Rue. A la fin de la guerre, quelque 160 toiles en provenance d'Allemagne et d'Autriche lui seront restituées, un Nu allongé sur un bord de mer, de Courbet, que Goering s'était approprié, mais aussi des tableaux signés Degas, Renoir, Cézanne...
Elle vend un Matisse de 1937 pour 33,6 millions de dollars
Quel a été le trajet de ces œuvres pillées pendant la guerre puis restituées après la capitulation allemande? Entre 1940 et 1945, 100.000 œuvres d'art ont quitté la France pour l'Allemagne. Dès septembre 1944, la Commission de récupération artistique (CRA) s'est employée à les retrouver, à obtenir leur retour en France et à les restituer à leurs légitimes propriétaires. Celles dont l'origine n'a pas pu être alors établie ont été confiées à la garde des musées français et inscrites sous l'inventaire MNR, Musées nationaux récupération, dans l'attente d'informations sur leur provenance. C'est ainsi qu'en avril 1999, des Nymphéas de Monet, un grand panneau de 90 x 92,5 qui avait été déposé au musée de Caen, ont été restitués aux ayants droit de Paul Rosenberg: en l'occurrence à Anne Sinclair, qui, peu après, a négocié l'œuvre de gré à gré pour 20 millions de dollars, d'après des sources du marché de l'art.
Plusieurs tableaux, tous importants, ont ainsi été localisés ces vingt dernières années et remis aux héritiers de Paul Rosenberg, mort en 1959. Le marchand d'art avait deux enfants, un fils, Alexandre, mort en 1987, mais dont la femme, Elaine, vit toujours et réside à New York, et une fille, Micheline, la mère d'Anne Sinclair, morte en 2006.
Aujourd'hui, Anne et sa tante Elaine, âgée de 80 ans, sont donc les seules héritières d'une fortune estimée à plusieurs dizaines de millions d'euros. Ce qui n'a pas empêché Anne Sinclair de remettre sur le marché plusieurs chefs-d'œuvre de la collection Rosenberg: en novembre 2003, elle a vendu chez Christie's un tableau qui fut longtemps accroché aux cimaises du Centre Pompidou, la Femme en rouge et vert de Fernand Léger, pour 22,4 millions de dollars, et, en novembre 2007, L'Odalisque, harmonie bleue de Matisse, pour 33,6 millions de dollars.
En 1996 avait lieu au Grand Palais une exposition intitulée «Picasso et le portrait». Une œuvre de 1918 attirait tous les regards, Madame Rosenberg et sa fille, précisait le cartel. Dans la foule des visiteurs, il se murmurait que le tableau, qui représentait la mère et la grand-mère d'Anne Sinclair, lui appartenait et qu'il était estimé, selon les spécialistes, entre 30 et 40 millions d'euros. Cette fois, le tableau ne passera pas en vente; après le décès de la mère de l'ex-journaliste, il fera l'objet d'une dation en 2008, un dispositif fiscal qui permet d'acquitter ses droits de succession en cédant une œuvre à l'Etat. Il a ensuite rejoint les collections du musée Picasso.
Anne Sinclair possède aussi un joli patrimoine immobilier sur trois continents. A New York, l'immeuble qui abritait la galerie d'art de Paul Rosenberg sur la 79e Rue est toujours dans la famille. Idéalement situé dans l'Upper East Side, il a été estimé 50 millions de dollars. Quand DSK a été nommé à la tête du FMI, sa femme a acheté 4 millions de dollars une maison à Washington dans l'élégant quartier de Georgetown, avec une multitude de chambres et de salles de bains. A Paris, le couple est propriétaire d'un vaste appartement de 200 mètres carrés sur la très recherchée et très chère place des Vosges. Et en 2000, ils ont acheté un riad en plein cœur de Marrakech, qu'ils ont luxueusement rénové et qui, selon un proche, vaudrait entre 5 et 8 millions d'euros.
Ce qui n'a jamais empêché Anne Sinclair de rêver d'une jolie maison au 55 rue du Faubourg-Saint-Honoré....
Source Le Figaro - 11/06/11
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Johnny Hallyday: une affaire d'Etat? (10 mars 2005)
10 mars 2005
jeudi 10 mars 2005, 12h53
Affaire Johnny Hallyday: deux marins mis en examenPoliciers dessaisis, accusation de complots, écoutes téléphoniques, menaces et pressions sur les journalistes... Enquête en mars 2004 sur une affaire qui semble déranger au plus haut niveau de l’Etat.
“De toute façon, je pense que le ministère de la justice va le savoir immédiatement puisque mon téléphone fait l’objet d’écoutes sauvages... vous voyez, au moment où je vous parle, on a une coupure de courant dans le cabinet !” Jeune avocat prometteur, David Rebibou défend Marie-Christine Vo, une niçoise de 35 ans qui accuse Jean-Philippe Smet, alias Johnny Hallyday, de l’avoir violée et frappée dans le nuit du 28 au 29 avril 2001 à bord d’un yacht amarré au large de la baie de Cannes.
“Dans cette affaire, je dois dire que j’ai vu des choses qui dépassent l’entendement”, révèle-t-il d’une voix sûre et posée. Parano ? Peut-être pas au regard du lourd climat dans lequel baigne l’enquête depuis l’ouverture en mars 2003, par le Procureur Eric de Montgolfier, d’une information judiciaire visant le chanteur le plus populaire de France. Une atmosphère d’affaire d’Etat.
La famille Chirac sur le pont
Les adolescents qui s’enflammaient sur “l’idole des jeunes” dans les années 60 ont grandi. Ils sont aujourd’hui au pouvoir, à l’Assemblée nationale, à Matignon ou même à l’Elysée. Certains sont prêts à tout pour sauver leur idole décoré de la Légion d’Honneur par le président de la République en 1997. A peine l’information judiciaire ouverte, le procureur est convoqué au ministère de la justice où on lui dit clairement que l’enquête “agace” le ministre en personne. On lui propose même une mutation, qu’il refuse aussitôt. “J’espère pour tous ceux qui se sont manifestés publiquement en faveur de Johnny Hallyday, que l’on ne va pas découvrir qu’il est vraiment coupable. Rétrospectivement ce sera fâcheux”, met en garde Eric de Montgolfier d’un ton presque blasé. Qu’importe. Invitée à parler de l’opération pièces jaunes en mai dernier, Bernadette Chirac monte à son tour au créneau et porte des menaces à peine voilées à son encontre : “Les Français n'aiment pas que l'on attaque Johnny. C’est une très mauvaise opération de s’attaquer à lui !". Quelques semaines plus tard, le 20 juillet 2003, la "première dame de France", encore conseillère générale, en remet une couche en invitant Johnny à chanter dans son canton de Corrèze : 600 gendarmes et policiers mobilisés, 400 bénévoles recrutés pour un concert pharaonique dans la commune d’Eyrein qui compte moins de 5000 habitants. “C’est mon anniversaire, j’ai voulu faire un cadeau à Bernadette Chirac”, se justifie le chanteur de moins en moins abandonné. A moins que ce ne soit pour Claude Chirac qui avait elle-même choisi deux de ses tubes pour animer la dernière campagne présidentielle de son père.
Un carnet d’adresses bien rempli
“Je pense que vous ne mesurez pas bien les implications financières et les réseaux d’amitiés que Jean-Philippe Smet a pu nouer au cours de sa carrière, notamment politiques”, rappelle Frédéric de Baets, le deusième avocat de Marie-Christine. L’élu parisien Pierre-Bloch, le député-maire Balkany, Alain Juppé, et bien sûr Nicolas Sarkozy qui a célébré son mariage avec Laeticia... Tous sont dans le carnet d’adresses de la pop star. On raconte que Jacques Chirac s’invite régulièrement chez les Hallyday pour boire une petite Corona pendant que Laeticia prépare le repas. Le premier ministre Jean-Pierre Raffarin est lui aussi un fan de la première heure. En novembre 2002, il a même reçu à dîner le couple pour un repas en famille. Logiquement, notre idole a donc choisi pour sa défense Me Portejoie, un homme de réseaux, un avocat efficace spécialisé dans les affaires politiques. En échange, Johnny mouille sa chemise et met sa popularité au service de ses copains : Raffarin ? “Je crois qu’il est bien, cet homme là !” Bernadette ? “Elle fait des choses formidables”. Pour son pote Balkany, lourdement condamné dans une affaire de détournement de fonds, le rocker était dit-on prêt à venir le soutenir sur un marché de Levallois à l’occasion des élections. A la vie à la mort, quitte à en faire parfois un peu trop. “Je ne comprends pas toutes ces réactions qui se produisent... à croire qu’un certain nombre de gens soutenant Johnny Hallyday vont finir pas nous faire croire qu’il est coupable”, s’étonne, faussement candide, Eric de Montgolfier.
De troublants éléments
Alors, coupable ou victime d’un diabolique complot made in french Riviera ? Difficile d’y voir clair au milieu de toutes ces manipulations. Bernard Nicolas, rédacteur en chef adjoint de l’émission 90 mn sur Canal +, dit lui aussi avoir subi des pressions juste avant la diffusion de son enquête sur l’affaire : “Un des conseils de Johnny Hallyday nous a carrément dit qu’il avait appelé le ministère de la justice !”
Trois certitudes demeurent à ce jour. Tout d’abord, Johnny Hallyday a lui même signé le chèque à l’attention des détectives privés payés pour enquêter sur la vie privée de Marie-Christine Vo. Ensuite, la star a confirmé qu’il prenait du viagra, comme l’avait indiqué la jeune femme. Enfin, un des deux marins présents sur le bateau a reconnu avoir menti aux juges d’instruction dans sa première déclaration. Difficile d’en connaître les raisons lorsque l’avocat du chanteur refuse de répondre à nos questions. Désormais, c’est la parole de l’un contre l’autre... le pot de fer contre le pot de terre.
Le Blog de Bruno Fay
Enquêtes, reportages et autres subtilités...
Le 10 mars 2005