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GAELLE MANN - Page 1425

  • Gennevilliersd (92): un délinquant récidiviste à moto fonce sur le commisdsaire de police et le blesse

     

    Un jeune de 21 ans a volontairement renversé avec sa moto le commissaire de police de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), mercredi après-midi. Blessé, le commissaire souffre d’une fracture au poignet gauche et a subi une intervention à l’hôpital Beaujon à Clichy, tout d’abord, puis à Saint-Louis dans le XIe arrondissement de Paris.

    En milieu d’après-midi, vers 15H15, le commissaire est sorti de son bureau pour demander à un conducteur de moto d’arrêter de slalomer autour des passants à proximité du commissariat de Gennevilliers, près de la mairie et du centre commercial Carrefour, lieu de rendez-vous habituel des bandes ethniques et autres voyous des cités.

    « Reconnaissant le commissaire, le conducteur a alors foncé sur lui et l’a renversé », explique une source judiciaire.

    Rapidement identifié, le conducteur, très défavorablement connu des services de police pour des faits de violence notamment, s’est ensuite rendu de lui-même au commissariat vers 18 heures où il a été interpellé.

    Placé en garde à vue, l’agresseur présumé est poursuivi pour mise en danger d’autrui et blessure volontaire avec arme par destination. Il a été laissé en liberté…

    Source

    NPI - 17/06/11

     

  • Bulgarie: des chants liturgiques en vieux slavon contre la remontée de l'islam

    En Bulgarie, devant certaines mosquées pleines à craquer, à l’occasion de la prière du vendredi, des chants liturgiques chrétiens orthodoxes en vieux slavon sont diffusés à l’aide de sonos montées sur des véhicules par des patriotes bulgares qui refusent la montée d’un islam communautariste dans leur pays.

    Un moyen aussi de rappeler que la Bulgarie est avant tout une terre de tradition chrétienne et que la parenthèse coloniale ottomane est bel et bien finie depuis les guerres balkaniques de 1912-1913.

     

    La population musulmane de Bulgarie comprend des Turcs, des Bulgares islamisés (les Pomaks) ainsi que des Tatars de Crimée. Elle vit principalement au nord-est du pays et dans les Rhodopes. Selon un recensement officiel réalisé en 2001, le pays compte 12,2 % de musulmans sur près de 8 millions d’âmes (12 à 13 % de chiites parmi eux). Les musulmans de Bulgarie sont organisés politiquement avec des représentants dans les municipalités, à l’assemblée nationale.

     Juste après la chute du régime de Jivkov en 1989, profitant de l’anarchie occidentalo-libérale post-communiste, les musulmans ont bénéficié d’une très grande liberté religieuse. De nouvelles mosquées ont été construites dans beaucoup de villes et de villages, de même que des madaress, on y a fait venir des imams de pays étrangers comme la Turquie ou encore des Émirats du Golfe persique, faits nouveaux depuis la fin du colonialisme ottoman au début du XXe siècle.

    Avec le soutien des ONG islamiques, turques notamment, mais aussi de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe et de nombre de réseaux mondialistes, la pratique l’enseignement et l’apprentissage du Coran, interdites sous le régime communiste, se sont vulgarisés. Les musulmans ont également leur propre journal, Musulmani disponible en bulgare et en turc. La principale formation politique musulmane de Bulgarie est le Mouvement des droits et libertés, créé pour « défendre les intérêts » de la minorité turque, et qui entend imposer coûte que coûte une réislamisation des mahométans de Bulgarie dans un esprit très communautariste, voire internationaliste.

     D’autant que l’influence du wahhabisme, chez les Pomaks notamment, y est de plus en plus forte et que de jeunes musulmans bulgares sont de plus en plus souvent envoyés en formation dans les pays arabes pour devenir imams. Ce mouvement est étroitement lié à l’AKP turque d’Erdogan et au SDA bosniaque.

    Seul le parti nationaliste Ataka de Volen Siderov s’oppose à cette remontée de l’islam dans la société bulgare.

    NPI - 17/0611

  • Document - Minute par minute, le récit détaillé de l'arrestation de DSK

    Les circonstances de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn se précisent : jeudi, le procureur de Manhattan a rendu public le procès-verbal des conversations entre la police et l'ex-patron du FMI, le week-end de son arrestation.

     
    Le document de onze pages est à la fois éclairant et anecdotique. On y apprend que DSK, accusé de crimes sexuels par une femme de chambre d’un hôtel à New York, a invoqué l’immunité diplomatique lors de son arrestation à l’aéroport JFK. On y apprend également que DSK a dit qu'il n'avait pas faim, le 14 mai à 23h20, quelques heures après son arrestation. Le lendemain à 9 heures, il a demandé des oeufs, puis un sandwich douze heures après, vers 21h20.

    Selon la retranscription de ces dialogues, alors qu'il est en partance pour Paris, DSK téléphone à l'hôtel Sofitel et demande à la personne responsable des objets trouvés : «Bonjour comment allez vous ? J'ai laissé mon téléphone portable dans la suite 2806». «Je vais voir, comment puis-je vous rappeler si vous l'avez laissé ici ?» «Je vais vous donner un autre numéro», répond l'ancien ministre français.

    «Que se passe-t-il ?»

    Ensuite, l'employé lui dit avoir trouvé le téléphone. «J'ai besoin de savoir où vous êtes pour le faire rapporter», dit-il. «A JFK», répond Dominique Strauss-Kahn. «OK, je peux prendre un taxi et être là dans 40 minutes.» «OK, terminal Air France, porte 4, vol 23», répond DSK.

    Au moment où il est interpellé, Dominique Strauss-Kahn est sur la passerelle d'embarquement, où le rejoignent le sergent Raymond DiLena et le détective Diwan Maharaj. «Que se passe-t-il ?», demande l'ex-directeur général du FMI. «La police de New York souhaite vous interroger au sujet d'un incident qui s'est produit en ville dans un hôtel», répond le sergent DiLena. A ce moment là, DSK ne répond pas.

    «J'ai l’immunité diplomatique»

    Le récit se poursuit au commissariat de l'aéroport, où Dominique Strauss-Kahn est prié de vider ses poches, de tout poser sur la table. Il refuse de l'eau, demande à utiliser les toilettes, et indique qu'il a «un passeport diplomatique».

    A environ 17 heures (21 heures à Paris), celui qui était encore le patron du FMI demande aux deux agents qui l'ont interpellé si les menottes qu’on lui a passées «sont nécessaires». «Oui, elles le sont», lui répond un agent. Ce à quoi Dominique Strauss-Kahn rétorque : «J’ai l’immunité diplomatique.» Et de préciser que les documents le prouvant se trouvent «dans un second passeport». «Puis-je parler avec un représentant du Consulat de France? Que se passe-t-il ?», interroge ensuite DSK.

    «Ces menottes sont serrées»

    Sur la route qui le mène vers le commissariat spécialisé dans les crimes à caractère sexuel à Harlem, Dominique Strauss-Kahn dit qu'il doit téléphoner pour avertir qu'il ne sera pas présent à une réunion le lendemain. Le patron du FMI était attendu en Europe pour s'entretenir notamment avec la chancelière allemande et discuter de l'aide à la Grèce. Il ajoute : «Ces menottes sont serrées».

    Un peu plus tard, l'un d'entre eux dit à DSK : «Dans ce pays, vous avez le droit à un avocat si vous le voulez, j’ignore si vous avez un quelconque statut diplomatique.» Le Français lui répond : «Non, non, non, je n’essaie pas d’utiliser cela, je veux juste savoir si j’ai besoin d’un avocat.» Réponse du policier : «A vous de décider.» Plus tard, le détective Steven Lane lui demande s'il veut parler. «Mon avocat m'a dit de ne pas parler. J'étais prêt à le faire», rétorque DSK.
     
     
    Source Le Parisien - 17/06/11
  • Steaks hachés: un enfant placé en coma artificiel, deux autres cas suspects

    Sept enfants sont toujours hospitalisés à Lille, vendredi - dont l'un dans un état grave et placé en coma artificiel -  à la suite d'une infection alimentaire liée à une bactérie E.coli. Cinq d'entre eux auraient été contaminés par des steaks hachés confectionnés en Haute Marne et vendus dans les magasins Lidl sous la marque Steaks Country.

    D'autres cas d'infections - au moins deux - font l'objet d'investigations pour savoir s'il s'agit de la même bactérie. Le ministre de la santé a appelé à la vigilance, «dans la mesure où ces produits ont été livrés dans d'autres départements». Les magasins Lidl ont retiré tous les lots, mais 15 000 steaks du même lot suspecté ont eu pour destination Rungis.

    Deux autres cas suspects. En dehors des sept enfants hospitalisés à Lille, «d'autres cas (d'infections) font l'objet d'investigations pour savoir s'ils relèvent ou non de la même bactérie» E.coli, a déclaré vendredi Xavier Bertrand, lors d'une conférence de presse dans les locaux de l'Agence régionale de santé (ARS) à Lille. «Nous avons notamment deux cas pour lesquels des analyses bactériologiques sont en cours, nous aurons les résultats demain», a ajouté le ministre de la Santé. Il s'agit d'un «jeune adulte» et d'un «enfant d'une dizaine d'années» de la région Nord-Pas-de-Calais, a précisé Stéphane Leteurtre, chef du service réanimation pédiatrique au CHU de Lille.

    L'état d'un enfant se détériore.
     Xavier Bertrand a indiqué vendredi que l'état de santé d'un des sept enfants hospitalisés à Lille suite à une infection, s'était «détérioré» et qu'il avait été «placé sous dialyse pendant la nuit». «Son état reste préoccupant, de par son problème neurologique, essentiellement. Actuellement, il est sous un traitement sédatif, dans un coma artificiel», a expliqué le professeur Stéphane Leteurtre, lors du point presse en présence du ministre de la Santé.

    Agé de 4 ans, l'enfant originaire de l'Oise, transféré jeudi d'Amiens à Lille, «nécessite des soins intensifs lourds et des techniques sophistiquées», selon une source hospitalière. Il devra subir une hospitalisation «de longue durée», selon cette source qui confirme que son état est fluctuant. L'état des six autres enfants est stable. Parmi eux, deux pourraient d'ailleurs sortir dès ce week-end, selon une source médicale.

    Les résultats des analyses des steaks suspects connus «au plus tard lundi», a indiqué vendredi le laboratoire national de référence de Lyon, qui a reçu dans la matinée des lots de viande suspecté d'être à l'origine de la contamination des enfants. «Nous avons reçu des échantillons provenant à la fois des familles ayant consommé ces steaks et du producteur. Leur analyse sera connue sans doute dans le week-end et au plus tard lundi», a déclaré Estelle Loukiadis, la directrice du laboratoire dépendant du ministère de l'Agriculture, installé à Marcy-L'Etoile (Rhône). 

    La viande hachée à l'origine de la contamination.
    Cinq des sept enfants avaient mangé des steaks hachés surgelés suspects, vendus chez Lidl. L'enseigne a retiré de la vente, dans ses magasins situés au nord d'une ligne Bordeaux-Lyon, tous les lots produits par le fournisseur français SEB. Les deux autres auraient «soit consommé ces mêmes steaks, soit des boulettes de viandes fabriquées par la même usine sur des lots préparés les mêmes jours», a expliqué Françoise Libert, de la direction départementale de protection des populations.

    Agés de 20 mois à huit ans, les enfants directement hospitalisés à Lille sont originaires de Douai, Valenciennes, Dunkerque, Maubeuge et de région parisienne. Tous ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui provoque une insuffisance rénale. Les premiers symptômes des diarrhées sanglantes sont apparus entre le 6 et le 10 juin, avant d'évoluer en SHU entre le 10 et le 14 juin. Les enfants ont tous souffert «d'une gastro-entérite hémorragique, et ont ensuite tous présentés brutalement une anémie, qui a nécessité pour quatre d'entre eux d'être transfusés.


    Une bactérie différente de celle qui sévit en Allemagne. La viande suspecte de SEB provenait d'Allemagne et des Pays-Bas. L'Agence fédérale belge pour la Sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a démenti la présence de viande contaminée venue de ses éleveurs dans ces lots. L'agent pathogène dont souffrent les jeunes patients français n'a rien à voir avec la bactérie qui sévit dans le nord-ouest de l'Allemagne qui avait fait jeudi 39 morts en Europe. C'est «une certitude», a affirmé Daniel Lenoir, directeur général de l'Agence régionale de santé à Lille.

    Selon le Dr Joëlle Perrin, conseiller médical du directeur général de l'ARS Nord/Pas-de-Calais, la bactérie E.coli dont souffrent les enfants provient «de l'intestin des animaux et peut se retrouver dans les selles, notamment des bovins».
     
     La contamination intervient soit par «ingestion d'éléments contaminés, consommés crus ou peu cuits, soit par le fait de porter ses mains souillées à la bouche, ou lorsqu'on est en contact avec une personne qui ne se lave pas les mains», a-t-elle poursuivi.

    Rappel des steaks hachés.
    Un communiqué de l'ARS indique que «les autorités ont demandé au fabricant de procéder au rappel des steaks hachés de la marque Steaks Country en vente dans des magasins Lidl (...) Ce produit est vendu en boîtes de 1 kg (10 steaks de 100g) avec une date limite de consommation aux 10, 11 et 12 mai 2012. Des affichettes seront mises en place dans les magasins potentiellement concernés». Les autorités recommandent aux personnes ayant acheté ces steaks «de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente». Des analyses complémentaires sont en cours pour confirmer ou non la source de la contamination. Un numéro vert a été mis à la disposition des consommateurs par Lidl : 0800.802.511.
     
    Source Le Parisien - 17/06/11 
  • Netanyahu veut réunir 30 pays de l'ONU hostiles à un Etat palestinien

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    Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dit vouloir réunir "une majorité morale" d'au moins trente pays hostiles à la reconnaissance par l'ONU d'un Etat palestinien dans les frontières de juin 1967, ont indiqué, mercredi 15 juin, les médias israéliens.

    "D'ici septembre, nous voulons œuvrer à réunir de trente à cinquante pays qui diront non à la reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien par l'assemblée générale de l'ONU.  Il s'agira d'une majorité morale", a affirmé M. Nétanyahou, mardi soir, lors d'une rencontre avec le président du Parlement européen, Jerzy Buzek.

    Si les Palestiniens obtiennent la reconnaissance de leur Etat par l'ONU, "ils auront ensuite des difficultés à accepter par la voie de la négociation les compromis indispensables" pour conclure un accord de paix avec Israël, a encore dit M. Nétanyahou. "Il faut dire la vérité. La paix ne signifie pas qu'Israël renonce à des parties de sa terre, mais que les Palestiniens renoncent à leur volonté de détruire Israël", a-t-il continué, de mêmes sources.

    "ISRAËL EST VICTIME DES MAJORITÉS AUTOMATIQUES À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ONU"

    "Six chefs de gouvernement israéliens ont accepté la solution de deux Etats, mais il n'a pas été possible de conclure un accord de paix parce que les Palestiniens n'étaient pas prêts à formuler les mots suivants : 'j'accepte un Etat juif'", a dit M. Nétanyahou. Un haut responsable israélien, qui a requis l'anonymat, a confirmé qu'"Israël est victime des majorités automatiques à l'assemblée générale de l'ONU, et multiplie donc les efforts pour qu'une majorité morale de pays démocratiques s'oppose aux démarches unilatérales en vue de la reconnaissance d'un Etat palestinien".

    Les dirigeants palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU sur les lignes de 1967 lors de la session annuelle de l'assemblée générale, faute de perspective de négociation avec Israël.

  • Affaire Picasso: l'électricien du peintre mis en examen pour recel

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    Le couple Le Guennec - (Cliquez sur la photo)

    Les enquêteurs ont noté des «invraisemblances» et des «incohérences» dans les explications de Pierre Le Guennec, qui conservait 271 oeuvres de Picasso dans son garage.

    L'affaire remonte à l'automne 2010, quand l'ancien électricien de Picasso, qui souhaitait obtenir des certificats authentifiant les 271 oeuvres qu'il avait gardées chez lui pendant près de quarante ans, s'est rendu auprès des héritiers du peintre avec des dessins sous le bras. Des carnets d'esquisses, des gouaches, des collages cubistes, ou encore des lithographies, datant des années 1910-1920 et estimées à 80 millions d'euros.

    Mais les choses ont mal tourné pour Pierre Le Guennec et son épouse Danielle, qui conservaient ces oeuvres dans le garage de leur maison à Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes. Ils ont été mis en examen pour recel par une juge d'instruction de Grasse, selon des informations récentes du journal Le Monde.

    Les héritiers de Picasso soupçonnent Pierre Le Guennec d'avoir attendu que le délit de vol soit prescrit pour essayer de tirer profit de ces œuvres. L'électricien affirme qu'elles lui ont été données par Picasso et son épouse Jacqueline, alors qu'il effectuait des travaux chez eux, au mas Notre-Dame-de-Vie à Mougins (Alpes-Maritimes).

    L'enquête pointe aujourd'hui des «invraisemblances» et des «incohérences» entre les propos du couple Le Guennec et des éléments factuels fournis par Picasso Administration, qui gère la succession du peintre, et justifiant leur mise en examen. «Nous pensons que ces gens nous racontent des histoires sur la façon dont ils sont entrés en possession des oeuvres de Picasso», indique-t-on au parquet de Grasse.

    Un don de 540 000 francs

    Critiques et spécialistes de l'oeuvre de Picasso s'étaient déjà étonnés au moment de la révélation de l'affaire que les oeuvres aient été réalisées quarante ans avant le «don», et qu'elles ne soient ni datées ni signées. Ce qui ne semble pas cadrer avec les cadeaux donnés par Picasso après son installation sur la Côte d'Azur en 1946. Ces dons étaient des œuvres récentes datées et signées. Par ailleurs, seuls les épouses de Picasso ou des amis très proches auraient reçu des oeuvres d'une telle qualité.

    Mais d'autres incohérences viennent d'être mises en lumière. Selon Picasso Administration, une partie des oeuvres incriminées ne se trouvaient pas, à l'époque, à Notre-Dame-de-Vie mais à la Villa Californie, une autre propriété de Picasso, à Cannes. Les oeuvres en question auraient en fait disparu durant la période qui a suivi la mort de Picasso, en 1973, avant que des inventaires officiels des oeuvres de l'artiste soient menés. Une période floue durant laquelle elles ont pu être dérobées.

    Plus intriguant, un document exhumé par Picasso Administration montre que Jacqueline Picasso avait donné en 1983 à Pierre Le Guennec la somme de 540 000 francs. Or le couple n'en a rien dit aux enquêteurs.

    Enfin la justice a décelé des liens familiaux entre Maurice Bresnu, le dernier chauffeur de Picasso (de 1967 à 1973) et Pierre Le Guennec. Maurice Bresnu aurait reçu de Picasso une centaine de dessins, gouaches, pastels, et vingt-six céramiques, dont une partie a déjà été vendue. D'autres dessins devaient être mis aux enchères en décembre dernier. Maisla vente a été reportée, à la demande desdits héritiers, parmi lesquels figure Pierre Le Guennec. Pour l'instant, aucun lien entre les deux affaires n'a été prouvé, mais les enquêteurs se demandent si le report de la vente n'avait pas pour but d'éviter d'afficher des éléments incriminants Pierre Le Guennec.

    «Une version absurde»

    Picasso avait l'habitude de donner des oeuvres aux personnes avec lesquelles il travaillait ou entretenait des liens. Ainsi son coiffeur et barbier, Eugenio Arias, devenu son ami. Mais un don d'une telle ampleur étonne. Recevoir «271 pièces, c'est tout à fait inédit», explique l'avocat de Picasso Administration, Maître Jean-Jacques Neuer, contacté par lefigaro.fr. Il dénonce «une version absurde» et se félicite du «tournant positif» de l'enquête.

    Mme Le Guennec a souhaité ne pas faire de commentaire sur cette mise en examen tant que durera l'instruction, confiant toutefois qu'elle était «catastrophée»: «Nous sommes des petites gens mais nous pouvons nous regarder dans une glace parce que nous sommes propres».

    Les enquêteurs doivent à présent «remonter le fil», éclaircir dans quelles circonstances les oeuvres auraient été dérobées - labeur d'autant plus difficile que plusieurs décennies se sont entre-temps écoulées. En attendant, les 271 oeuvres ont été saisies et sont à l'abri, avant une éventuelle décision de justice.

    Par Aude Lorriaux

    14/06/11
  • Qui est-ce? n°21

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    (Il s'agit de la même personne)

  • Sarkozy, Royal, même obsession du métissage

    Extraits de discours pour la campagne présidentielle de 2007

  • Une religieuse martyre de la Révolution béatifiée à Dax

     
     

    16/06/11 – 15h50
    DAX (NOVOpress)
    Sœur Marguerite Rutan, fille de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul, martyre de la Révolution française guillotinée en 1794, sera béatifiée dimanche prochain dans les arènes de Dax, dans les Landes.

    Entre 5 000 et 10 000 personnes sont attendues pour la messe qui se tiendra en présence de deux cardinaux venus de Rome, d’une quinzaine d’évêques, du nonce apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, du ministre de la Justice Michel Mercier, du préfet des Landes et du maire de Dax Gabriel Bellocq, a indiqué Alfred Brettes, chancelier de l’évêché d’Aire et Dax.

    La présence d’un ministre de la République à cette cérémonie ne devrait pas manquer de susciter des critiques de la part des tenants d’une laïcité scrupuleuse.

    Quelques 900 filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul viendront également d’Europe centrale, d’Espagne, d’Italie et de toute la France pour assister dès 15 heures à cette cérémonie de béatification de cette martyre de la révolution française.

    Née à Metz en 1736, 8ème de 15 enfants, Marguerite Rutan entre au noviciat à Paris chez les Filles de la Charité. En 1779, nommée Supérieure de l’Hôpital Saint-Eutrope à Dax, elle y accueille mères célibataires et enfants abandonnés, ouvre une école… Ses initiatives au service de la population dacquoise n’éviteront pas aux sœurs d’être accusées de vol. La veille de Noël 1793, Sr Rutan est emprisonnée. Un tribunal révolutionnaire la condamne à mort le 9 avril 1794 et fait exécuter la sentence le jour même.

  • Interdit aux chiens et aux résistants Algérie Française

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    Antoine Argoud

    Le colonel Antoine Argoud, né le 26 juin 1914 à Darney (Vosges) et mort le 10 juin 2004 à Vittel (Vosges), est un officier français. Il fit partie de l'Armée d'Armistice en Afrique du Nord puis combattit dans l'armée française de la Libération en Afrique et jusqu'en Allemagne.

    Ardent partisan de l'Algérie française, il fut dirigeant de l'Organisation armée secrète. Enlevé par les barbouzes (services spéciaux français) en février 1963 à Munich (Allemagne), il fut condamné à la réclusion à perpétuité et libéré en juillet 1968. Cet épisode qui suscita la colère des milieux nationalistes fut l'objet de nombreuses critiques de la part des partis politiques de droite et d'extrême droite. Cet incident est souvent désigné par l'expression « l'affaire Argoud ».

     
    Un aperçu du cortège

    L’ADIMAD, Association amicale pour la Défense des Intérêts Moraux et matériels des Anciens Détenus politiques a pour objet de défendre les intérêts et la mémoire de ceux ayant connu la répression pour fait d’« Algérie française ».

    A ce titre, vendredi 10 juin, plusieurs dizaines de membres de l’ADIMAD ont rendu hommage au Colonel Antoine Argoud, un des plus prestigieux chefs de l’Organisation Armée Secrète, en déposant une plaque en granit noir sur sa tombe au cimetière de Darney (Vosges) portant le logo de l’ADIMAD et en lettres dorées l’inscription suivante : « Au Colonel Antoine Argoud – Ses camarades de combat de l’Organisation Armée Secrète ».

    Deux jours auparavant, le Préfet des Vosges, Dominique Sorain, avait pris un arrêté interdisant la manifestation. Les juges administratifs l’ont enjoint à l’autoriser, à la suite d’un recours en référé déposé par les organisateurs du rassemblement.

    L’évêché, endroit où en principe on prône la tolérance et l’amour de son prochain, a interdit la messe prévue en l’église Sainte Madeleine. Au dernier moment, il a donc fallu aux organisateurs trouver un endroit privé pour que l’office puisse être célébré par un prêtre libre.

    Après le dépos des gerbes et de la plaque, les présents ont entonné Le chant des Africains avant de se disperser.

    Durant la manifestation, les autorités avaient déployé des renforts de gendarmerie dans la petite commune vosgienne, et des policiers des « RG » faisaient les cents pas entre la maison natale du Colonel Argoud et le cimetière.

    Dépêche et photo : NPI-Vosges.

    16/06/11

  • La mère de Sophia Aram en prison

     

     

    L' "humoriste" Sophia Aram : telle mère, telle fille ?

    Une ancienne adjointe socialiste au maire de Trappes (mère de Sophia Aram) a été condamnée aujourd’hui à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir promis contre rémunération à des personnes en situation irrégulière des titres de séjour qu’elle n’a jamais obtenus.

    Condamnée pour « trafic d’influence » et « abus de confiance » entre 2008 et 2010, Khadija Aram, 64 ans, a également été condamnée pour cinq ans à une interdiction des droits civiques et civils.En proie à des difficultés financières, la sexagénaire, née au Maroc, avait proposé à huit ressortissants de ce pays de leur obtenir des papiers contre de l’argent. Ne voyant rien venir, les huit sans-papiers avaient réclamé le remboursement. La sexagénaire avait alors utilisé deux chèques de l’association « Femmes de Trappes », qu’elle préside, pour « cautionner » des remboursements. A la barre, d’une voix quasi inaudible, l’ancienne élue a dit « regretter » les faits. « Elle s’est trouvée au coeur d’un système qu’elle n’a pas maîtrisé », a plaidé son avocate Me Virginie Badier-Charpentier, ajoutant que sa cliente avait « reconnu avoir perçu la somme globale de 18.500 euros », tandis que la justice lui reproche d’avoir reçu 31.500 euros.

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    NPI

  • Les sujets de philo au bac général 2011

    «Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?», «La culture dénature-t-elle l'homme ?», «La liberté est-elle menacée par l'égalité ?»... Voilà quelques-uns des sujets proposés ce jeudi matin aux quelque 328 467 candidats au bac général. 

    Selon les séries, les élèves disposaient au choix de trois sujets et de quatre heures pour plancher.


    Série L (littéraire) coefficient 7

    «Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?»
    «L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?
    Expliquer un extrait du «Gai savoir» de Nietzsche

    Série S (scientifique) coefficient 3

    «La culture dénature-t-elle l'homme ?»
    «Peut-on avoir raison contre les faits ?»
    Expliquer un extrait des «Pensées» de Pascal

    Série ES (économique et social) coefficient 4

    «La liberté est-elle menacée par l'égalité ?»
    «L'art est-il moins nécessaire que la science ?»
    Expliquer un extrait de "Les bienfaits" de Sénèque

    Baccalauréat technologique
    Série «techniques de la musique et de la danse» - coefficient 3

    «La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi ?»
    «Ressentir l'injustice m'apprend-il ce qui est juste ?»
    Expliquer un texte de Nietzsche
  • HUMOUR Bac 2011

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    ( Cliquez sur l'image pour la voir en entier)

     

  • Steaks contaminés: pronostic vital engagé pour un des enfants

    L'état d'un sept enfants hospitalisés à Lille après avoir mangé du steak haché contaminé par une bactérie E.Coli inspirait la crainte jeudi en fin d'après-midi, le chef de service du CHU de Lille indiquant que son "pronostic vital était engagé".  Le docteur Michel Foulard a précisé que dans certains cas, les "syndrômes hémolytique et urémique", ce dont souffrent ces enfants, pouvaient causer des atteintes neurologiques, en plus d'une insuffisance rénale, courante dans ce syndrome.
     

    Un 7e enfant hospitalisé à Lille, originaire de l'Oise
    Un septième enfant, âgé de 4 ans, était en cours de transfert vers le CHU de Lille jeudi après-midi après avoir lui aussi mangé des steaks hachés suspects, selon l'agence régionale de santé (ARS). Il présente les mêmes symptômes que les six autres, mais il est contrairement à eux originaire de l'Oise. Les médecins procédaient à des "examens supplémentaires" jeudi après-midi.
     

    6 enfants du Nord hospitalisés mercredi
    Six enfants du Nord, originaires de Douai, Valenciennes, Dunkerque et  Maubeuge, âgés de 20 mois à 8 ans, étaient toujours hospitalisés à Lille après avoir été admis au CHU de cette ville mercredi. Les six enfants, qui n'ont pas de lien entre eux, ont été pris en charge en réanimation pédiatrique après avoir été victimes de "diarrhées sanglantes importantes". Trois des six enfants étaient jeudi matin "sous dialyse". Un huitième enfant hospitalisé a pu rentrer chez lui dès mercredi soir.

    "Certitude" que ce n'est pas la souche des graines germées allemandes
    Comme elle l'avait déjà avancé la veille, l'ARS a déclaré jeudi avoir cette fois la "certitude" que la souche responsable de la contamination des enfants au steak haché n'était pas la même que celle des graines germées en Allemagne, qui a causé la mort d'un peu moins de quarante personnes en Europe.
     
    Tous les steaks hachés SEB retirés dans la moitié nord de la France
    Tous les steaks hachés du fournisseur SEB, dont certains lots de la marque "Steak Country", ont été contaminés par une bactérie E.coli, ont été retirés  de la vente dans les magasins Lidl situés au nord d'une ligne Bordeaux-Lyon, a annoncé jeudi l'enseigne.
      
    La viande originaire d'Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas
    La société SEB, basée à Saint-Dizier, en Haute-Marne a affirmé jeudi que la viande de boeuf qui avait servi à l'élaboration du produit avait été abattue en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, avant d'être importée en France pour être transformée. Le PDG a assuré que les lots incriminés avaient subi des "analyses strictes" et avaient été "déclarés propres à la consommation", tout en évoquant de possibles négligences de la part des consommateurs.

    Un numéro vert pour les consommateurs
    Un numéro vert (0800.802.511) a été mis à la disposition des consommateurs et Lidl, qui commercialise les steaks, a installé des affichettes d'information dans ses magasins. Il est demandé "aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés".
     

    Bruxelles joue la prudence

    Echaudée par les conséquences économiques de l'alerte sanitaire mettant en cause les concombres produits en Espagne dans l'affaire de la bactérie Eceh, la commission européenne a choisi la prudence jeudi. Aucune alerte européenne n'est lancé et ne le sera pas tant que sera identifiée où la contamination a eu lieu, "sur le lieu de production, sur la chaîne de distribution ou sur le lieu de distribution", a précisé le porte-parole de l'exécutif européen. De son côté, le ministre de l'agriculture Bruno Le Maire a assuré qu'il prenait la mesure de l'intoxication, indiquant qu'il ne laisserait "rien au hasard".

    le 16 juin 2011 à 17:21
  • AUDIO - Le dernier message de Dupont de Ligonnès: "Je vais coucher les enfants"

  • Nord-Pas-de-Calais: cinq enfants gravement intoxiqués par des steacks hachés surgelés

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    Cinq enfants, victimes d'une infection alimentaire liée à un type rare de bactérie E.coli, ont été hospitalisés dans le Nord - Pas-de-Calais après avoir consommé des steaks hachés surgelés vendus dans des magasins Lidl, ont indiqué ce mercredi les autorités sanitaires.

     

    « Cette infection à Escherichia coli ne présente aucun lien, à ce jour, avec l'épidémie récemment survenue en Allemagne », a précisé l'Agence régionale de santé (ARS) Nord - Pas-de-Calais dans un communiqué. Les cinq enfants, âgés de 20 mois à 8 ans, ont été pris en charge en réanimation pédiatrique au CHU de Lille, après avoir été victimes de « diarrhées sanglantes importantes », a indiqué le docteur Joëlle Perrin, conseiller médical du directeur général de l'ARS Nord - Pas-de-Calais. Ils souffrent d'un « syndrome hémolytique et urémique », a expliqué l'ARS. La bactérie, d'un « type rare », produit des toxines dangereuses appelées « shigatoxines ».

    Des produits de la marque Steaks Country

    Ce sont les hôpitaux de Douai, Valenciennes et Dunkerque qui ont donné l'alerte en début de semaine. Tous ont été confrontés à l'arrivée d'enfants frappés par une intoxication alimentaire sévère.
    Le Dr Perrin a expliqué que la « toxi-infection alimentaire », dont les cinq enfants ont été victimes, « peut être très grave », mais « elle a été prise à temps et les enfants ont eu les soins nécessaires à leur état ». Un des enfants était déjà sorti de l'hôpital ce mercredi soir, a ajouté le Dr Perrin, sans pouvoir donner plus de précision sur la santé des quatre autres.

    Les steaks suspects ont été consommés par quatre des cinq enfants malades, selon les premiers résultats des enquêtes alimentaires réalisées auprès des familles. Les autorités sanitaires attendent les résultats d'investigations complémentaires pour confirmer la source de la contamination.
    « Les autorités ont demandé au fabricant de procéder au rappel des steaks hachés de la marque Steaks Country en vente dans des magasins Lidl », selon le communiqué de l'ARS. Elle recommande aussi aux personnes ayant acheté ces steaks de ne pas les consommer et de les rapporter aux points de vente.

    Source La Voix du Nord - 15/06/11

  • Versailles: le cadavre d'une femme découvert dans un bassin

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    Le cadavre d’une femme de 50 ans a été découvert mercredi matin dans le bassin de la Pièce d’eau des Suisses dans le domaine du château de Versailles (Yvelines). Vers 8 h 30 c’est un promeneur qui a donné l’alerte.

    Les pompiers et la police sont sur place. Meurtre, suicide, ou accident, aucune hypothèse n’est privilégiée pour l’instant.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, la mort serait récente, le corps n'ayant pas séjourné longtemps dans l'eau.

    Une autopsie a été ordonnée, et l'enquête pour recherche des causes de la mort a été confiée au commissariat de Versailles.
     
    Source Le Parisien - 15/06/11
  • Dupont de Ligonnès vu par des témoins crédibles à Versailles et aux Ulis

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    Disparu depuis deux mois, Xavier Dupont de Ligonnès n’a toujours pas été retrouvé. Soupçonné du meurtre de sa femme et de leurs quatre enfants à Nantes, le père de famille de 50 ans a été vu pour la dernière fois, le 15 avril à Roquebrune-sur-Argens (Var). Mais les policiers de l’antenne de police judiciaire de Nantes viennent de recueillir deux témoignages, considérés comme « crédibles », indiquant la présence de l’homme le plus recherché de France en région parisienne ces derniers jours.

    Xavier Dupont de Ligonnès aurait été vu dans un bus à Versailles (Yvelines) — ville où il a vécu et lieu de résidence d’une partie de sa famille — et dans la station-service d’un centre commercial aux Ulis (Essonne).

     

    A Versailles et ses environs

     

    Le 9 juin, vers 13h30, une enseignante de la cité royale qui connaît le suspect et sa famille est certaine de le voir dans un bus. Munie d’un appareil photo, cette dernière décide de réaliser plusieurs clichés. « Elle l’a pris trois fois en photo, souligne une source proche de l’affaire. Mais elle avait oublié d’enlever le cache de l’objectif. » Une fois descendu du bus, ce témoin alerte aussitôt le commissariat de la ville. Informé, le parquet de Versailles, qui prend cette information très au sérieux, mobilise immédiatement la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire de Versailles. S’engage alors une discrète surveillance des domiciles de la mère et de la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès. Mais le dispositif déployé pour tenter de retrouver sa trace demeure vain.

    Dans la foulée, le même jour mais quelques heures plus tard, Xavier Dupont de Ligonnès est vu par la cliente d’une station-service de l’enseigne Carrefour, implantée aux Ulis (Essonne), située à 20 km de Versailles. Là encore, le témoignage fourni à la police fait l’objet d’intenses vérifications. « Des policiers se sont rendus sur place pour visionner les caméras de vidéosurveillance des lieux, relate un proche du dossier. On y voit un homme aux caractéristiques physiques pouvant correspondre au profil du fugitif, mais les images enregistrées ne sont pas de très bonne qualité. Il a fait le plein d’une Volkswagen Passat de couleur bleue et a payé avec une carte bancaire directement à la pompe. » L’exploitation du moyen de paiement utilisé est toujours en cours.

    « Depuis le début de l’enquête et la diffusion de la photo du suspect no 1 dans la presse, près de 650 témoignages de personnes l’ayant aperçu aux quatre coins de la France sont remontés aux enquêteurs, indique un haut fonctionnaire. Ces deux témoignages les plus récents ne sont pas pris à la légère. Tout doit être vérifié et des recherches sont toujours en cours. »

    Source Le Parisien - 15/06/11

     

  • Le faux pas diplomatique de BHL

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    BHL à Misrata - (Cliquez sur la photo)

    Reçu le 2 juin à Jérusalem par Benjamin Netanyahou, Bernard-Henri Lévy, - qui affirmait être porteur d’un "message verbal" du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne -, avait indiqué au premier ministre israélien que le futur régime libyen aurait "le souci de la justice pour les Palestiniens et de la sécurité pour Israël" et qu’il entretiendrait des "relations normales" avec l’Etat hébreu.

    Il a été fermement démenti deux jours plus tard par le président du CNT.

    Après avoir rappelé que son organisation était membre de la Ligue arabe, Moustapha Abdeljalil a nié avoir chargé BHL de transmettre un message à Netanyahou et affirmé qu’il ne lui avait jamais fait part de son intention d’établir des relations avec Israël.

    Décryptage

    Les médias sont souvent prompts à relayer les exploits comme les gaffes du flamboyant intellectuel français Bernard-Henri Lévy. La dernière de ses bévues est toutefois passée complètement inaperçue. Elle concerne pourtant les relations tumultueuses entre Israël et ses voisins arabes. Un sujet autrement plus sérieux que la citation d’un philosophe imaginaire ou qu'un reportage "arrangé" en Géorgie….

    Tout commence le 2 juin. BHL est alors à Jérusalem. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou le reçoit pendant près d’une heure et demie. Selon l’intellectuel français, il est venu en Israël pour relayer un message du Conseil national de transition (CNT) libyen.

    Dans un entretien accordé à l'AFP, BHL explique avoir dit à Nétanyahou que "le futur régime [libyen] entretiendrait des relations normales avec les autres pays démocratiques, y compris Israël". Selon lui, "la justice pour les Palestiniens et la sécurité d’Israël seront des questions essentielles pour le futur gouvernement".

    Mais quelques jours après la réunion, le CNT publie une déclaration - dont FRANCE 24 s’est procurée une copie - dans laquelle les rebelles libyens "rejettent fermement les commentaires de M. Lévy sur les relations futures entre la Libye et les Israéliens rapportés par certains médias".

    BHL superstar

    Le CNT se dit "surpris" par ces propos. "M. Lévy a été reçu en tant qu’envoyé spécial du président de la France et les relations avec Israël n'ont jamais fait l’objet de discussions", poursuit la déclaration. De son côté, le bureau de Benjamin Netanyahou a confirmé la rencontre avec l'écrivain-philosophe français, mais refuse de commenter le contenu de la discussion.

    BHL aurait-il pris un peu trop de liberté avec son rôle de superstar de l’opposition libyenne ? Depuis qu’il a fait officiellement reconnaître le CNT par Paris en mars dernier, certains fonctionnaires du régime de transition libyen le considèrent en effet comme un responsable français capable de contourner les protocoles diplomatiques.

    "Le CNT a longtemps cru que BHL était un envoyé officiel français alors qu’il n’a aucun titre reconnu", rappelle Barak Barfi, membre du think-tank New America Foundation, contacté par FRANCE 24. "Même dans son communiqué, le CNT le présente comme un 'envoyé spécial' du président de la France", poursuit-il.

    Tradition antisémite

    Les propos de BHL jettent le trouble à l’heure où, en plein printemps arabe, les spéculations sur les relations d’Israël avec ses voisins vont bon train.

    En Égypte, l'un des rares membres de la Ligue arabe à entretenir des relations diplomatiques avec Israël, l'idée selon laquelle un gouvernement démocratiquement élu serait moins disposé à coopérer avec Israël que le régime d'Hosni Moubarak est largement répandue.

    En Libye, un nouveau gouvernement ne sera pas non plus forcément synonyme de rapprochement avec Israël…Quarante-deux ans de propagande anti-israélienne ont en effet laissé des traces, même dans les zones aujourd’hui libérées du joug kadhafiste.

    Tripoli n'a jamais reconnu Israël et le colonel Kadhafi a pris pour habitude d’appeler régulièrement à la destruction d'Israël. Depuis qu'il s'est emparé du pouvoir en 1969, le dirigeant libyen a soutenu les factions palestiniennes les plus radicales, fustigé les pays arabes qui ont des relations avec Israël, et qualifié systématiquement l'État juif d’ "ennemi sioniste".

    "La Libye compte parmi les pays arabes les plus anti-israéliens avec la Syrie et le Yémen, reprend Barak Barfi. Bien que les Libyens soient moins enclin que les Syriens et les Yéménites à voir la main d'Israël derrière chaque complot, ils portent en eux de profonds sentiments hostiles à son encontre", ajoute-t-il.

    Barak Barfi, à l’instar des autres observateurs de la région, est donc sceptique quant à la possibilité d’une position amicale du CNT vis-à-vis d’Israël. "Il est assez invraisemblable de penser que le prochain régime libyen tendra la main à Israël. Il est en revanche possible que le CNT ait simplement assuré à BHL qu’il souhaitait entretenir des bonnes relations avec ses voisins, et que le philosophe l’ait surinterprété", avance celui-ci.

    Leela JACINTO
     
    Source MediaBenews - 15/06/11