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GAELLE MANN - Page 1428

  • Non-lieu pour Johnny Hallyday dans l'accusation de viol (11 janvier 2006)

    Le procureur de Nice, Eric de Montgolfier, a requis hier, un non-lieu en faveur de Johnny Hallyday. Le chanteur était en effet accusé par une hôtesse, Marie-Christine Vo, de l'avoir violée sur un yacht, dans la nuit du 28 au 29 avril 2001.

    Interrogé mercredi, l'avocat de Johnny Hallyday, Me Gilles-Jean Portejoie, a dit éprouver « une grande satisfaction et un vrai soulagement. Cette décision met fin au calvaire enduré depuis des années par Johnny et sa famille […] Les réquisitions du parquet ne constituent pas une surprise. J'ai toujours été persuadé que la justice reconnaîtrait l'innocence de mon client. »

    L'hôtesse Marie-Christine Vo qui travaillait sur le yacht du chanteur l'accusait d'avoir abusé d'elle en 2001 mais pour le procureur de Nice « Rien n'est en état d'être prouvé dans cette affaire ».


    Marie-Christine Vo déboutée par le tribunal correctionnel

    Retour sur la chronologie des faits :

    • Nuit du 28 au 29 avril 2001 : Marie-Christine Vo affirme avoir été violée cette nuit-là à bord de l'Irina par Johnny Hallyday.
    • 3 mai 2001 : Marie-Christine rend visite au Dr Preyval, qui constate des ecchymoses et des coups sur sa patiente.
    • Septembre 2001 : Marie-Christine prend contact avec son avocat, Me David Rebibou.
    • 15 mars 2002 : Rendez-vous entre Me Daniel Vaconsin, avocat de Johnny, et Me Rebibou.
    • Avril 2002 : Me Vaconsin reçoit un coup de fil de Me Rebibou, qui lui aurait réclamé 3 millions de francs. Démenti de Me Rebibou.
    • 24 avril 2002 : Marie-Christine Vo porte plainte pour viol auprès du procureur de Nice, Eric de Montgolfier.
    • 27 janvier 2003 : L'ex-ami de Marie-Christine Vo, Dominique Romeo, rencontre Me Vaconsin.
    • 3 mars 2003 : Ouverture d'une information judiciaire contre X pour viol, menaces sous condition et appels téléphoniques malveillants.
    • Mars 2003 : Nouvelle rencontre entre Romeo et Me Vaconsin, à Villefranche-sur-Mer.
    • 24 octobre 2003 : Audition de Nathalie Pasquier, avocate au barreau de Nice. Et meilleure amie de Marie-Christine Vo.
    • 7 novembre 2003 : Dominique Romeo ne se rend pas à la convocation du juge.
    • 24 novembre 2003 : Audition de Johnny Hallyday comme témoin assisté.
    • 19 février 2005 : M. de Montgolfier déclare : "Si le ministère public ne parvient pas à établir qu'il y a eu viol, il y aura un non-lieu et il faudra que les gens acceptent l'idée qu'il ne s'est rien passé."
    • 10 janvier 2006 : Non-lieu contre Johnny Hallyday

    Le 28 avril 2001, Marie-Christine Vo gagne sa vie en tant qu'intermittente du spectacle. Elle est engagée comme hôtesse à bord de l'Irina, pour effectuer une croisière au large de Cannes. Son salaire est de 12.000 francs par mois. Ce 28 avril, comme prévu, elle se rend au port Canto, le port chic de Cannes, pour embarquer sur l'Irina... Dans l'après-midi, alors que l'équipage est déjà présent, Johnny Hallyday arrive avec son ami et photographe officiel, Daniel Angeli. Laeticia n'est pas là.

    A minuit, la petite troupe rejoint l'Irina. Plus tard, Johnny en fait autant, tout comme Angeli et Marie-Christine Vo. Vers 1 heure du matin, à en croire la jeune femme, le cauchemar commence. Johnny aurait tambouriné à la porte de sa cabine. Excédée, elle finit par ouvrir. C'est alors que Johnny, toujours selon Marie-Christine, se serait jeté sur elle et lui aurait attrapé les poignets. Au bout d'un moment, Johnny l'aurait amenée, de force, dans sa cabine.

    Seulement voilà, l'accusatrice de Johnny Hallyday n'enverra un courrier de dénonciation que le 24 avril 2002, soit un an, presque jour pour jour, après les faits. Ce retard était troublant. Elle ne quittera pas tout de suite le bateau, elle choisit d'y rester et de poursuivre la croisière vers Saint-Tropez et Monaco, avant le retour à Cannes, le 2 mai. C'est ce jour-là qu'elle quitte le bateau. Après une visite médicale, elle portera plainte contre la chanteur pour viol. Le certificat médical délivré mentionne que la patiente « aurait reçu un coup de poing au niveau de son oreille droite, qui présente un hématome (…) » mais elle refusa tout examen gynécologique.

    11 janvier 2006

  • Accusation de viol. Johnny Hallyday vole au secours de DSK

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    Le 11 juin 2011

    Accusé de viol en 2002 par une ex-hôtesse, mais mis hors de cause, Johnny Hallyday a évoqué l’affaire DSK, dans un entretien publié samedi par TV Magazine.

    L’argent au cœur de l’affaire

    « On vit une époque terrifiante. Je n’ai pas les détails de l’histoire et je n’aime pas m’occuper de la vie des gens… Je m’aperçois juste que plus on gagne de l’argent, plus on réussit et plus on est la cible de critiques odieuses », ajoute-t-il à propos de l’affaire judiciaire de Dominique Strauss-Kahn.

    Anne Sinclair est « formidable »

    « J’ai été accusé de viol, moi aussi. C’est une histoire qui nous a poursuivis, moi et ma famille, pendant deux ans ! On a été malheureux, moi, ma femme et mes enfants avant que l’on découvre les mensonges de mon accusatrice », poursuit-il.

    Il juge « formidable » l’attitude d’Anne Sinclair, l’épouse de Dominique Strauss-Kahn qui lui apporte un soutien public sans faille.

    Un non-lieu prononcé en 2006

    Johnny Hallyday avait été accusé de viol en avril 2002 par une hôtesse qui affirmait que les faits avaient eu lieu un an plus tôt à bord de son yacht amarré à Cannes. Jamais mis en examen, le chanteur fut entendu par la justice comme « témoin assisté ».

    En avril 2006, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé le non-lieu dans l’affaire.

    Source Ouest-France - 11/06/11

  • Paris: l'enquête sur l'agression d'une femme de chambre en 2010 est relancée

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    Hôtel Park Hyatt Vendôme -  (Cliquez sur la photo)

    Le parquet de Paris s’apprête à relancer une enquête sur une agression sexuelle survenue en juillet 2010 au Park Hyatt Vendôme, dans le IIe arrondissement de la capitale. La victime? Une femme de chambre guinéenne du palace de la rue de la Paix agressée alors qu’elle faisait le ménage dans une suite.

    L’auteur présumé des faits, membre de l’entourage de la famille princière du Qatar, n’a jamais été inquiété et avait pu à l’époque regagner son pays.

     


    Classée par le parquet il y a plusieurs semaines, la plainte de l’employée de l’hôtel a été ressortie des cartons ces jours-ci. Des investigations devraient être relancées, même si une source judiciaire jugeait hier soir « très hypothétique » la possibilité de remettre la main sur le suspect.

    Dans sa plainte déposée le 28 juillet 2010, la femme de chambre a détaillé les faits survenus quelques heures plus tôt dans la suite du Park Hyatt. Il est 19 heures ce jour-là et Diane, employée guinéenne née en Côte d’Ivoire, entre dans la chambre pour le ménage. Alors qu’elle vient de faire le lit et qu’elle se dirige vers la salle de bains, un homme présent dans la suite l’enserre par-derrière avec ses bras. Elle lui demande immédiatement d’arrêter. Mais l’homme se serait alors livré à des attouchements sur les seins, à travers son pull, et sur les fesses de la jeune femme en passant ses mains sous sa jupe. D’après le témoignage de Diane, son agresseur aurait alors fermé la porte de la salle de bains derrière lui. Pour se défendre, Diane aurait saisi la douchette pour asperger l’homme, qui aurait alors baissé son pantalon pour se masturber devant elle.

     Quelques instants plus tard, l’arrivée d’autres personnes dans la suite, des membres de la famille de l’agresseur, a mis fin à l’agression. L’homme a alors disparu.


    Immédiatement, Diane serait ensuite sortie de la chambre « tremblante » avant d’avertir le service de sécurité de l’hôtel. La direction, contactée hier soir par téléphone, n’a pas souhaité faire de commentaire. D’après une source proche de l’enquête, il y aurait eu une incompréhension entre la femme de chambre et la direction de l’hôtel sur l’exacte gravité des faits et sur la nature sexuelle de l’agression. La jeune femme n’a pas souhaité ce jour-là subir un examen médical devant l’unité médico-judiciaire, mais s’est vu ensuite attribuer six jours d’ITT en raison d’un « fort retentissement psychologique ».


    L’enquête menée à l’époque par les policiers a rapidement conduit vers un membre de l’entourage de la famille princière du Qatar installé dans l’hôtel. Mais ce suspect clairement identifié n’a pas pu être entendu. Une source judiciaire évoque aujourd’hui des « obstacles diplomatiques ». Toujours est-il que le suspect a pu reprendre l’avion vers le Qatar sans jamais être inquiété, et avec comme seule sanction celle d’être « indésirable dans les hôtels Hyatt », selon un proche du dossier.
    Mort-née, l’enquête s’est ensuite doucement enlisée. La victime elle-même ne répondant plus aux demandes des enquêteurs.

    Classé il y a plusieurs semaines, le dossier a semble-t-il rebondi à la faveur du retentissement de l’affaire DSK qui aurait amené la femme de chambre à se manifester à nouveau très récemment. Le parquet a donc décidé de reprendre les investigations. « On est encore très loin d’une demande d’entraide judiciaire vis-à-vis du Qatar pour entendre le suspect », nuançait hier soir le parquet de Paris. « Il est quand même étonnant de voir comment, avant l’affaire DSK, un tel dossier pouvait être traité », indiquait hier soir une source judiciaire.

    Source Le Parisien - 11/06/11

     

     

     

  • Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen n°233

    Au sommaire de ce numéro :

    • Le maire (de gauche) de Sevran a demandé à l’État d’envisager une présence de l’armée 24h/24 dans certains quartiers de sa ville pour lutter contre l’insécurité. Réaction.
    • Le gouvernement, l’opposition et l’insécurité
    • Économie : la note grecque encore dégradée, Jean-Claude Trichet propose plus d’Europe et une mise sous tutelle des finances des États européens par l’Europe. Réaction.
    • Europe : la conférence de presse commune de Marine Le Pen et Heinz-Christian Strache
    • Les députés UMP et la binationalité
    • Édition : plusieurs livres surfent sur la popularité de Marine Le Pen
    • Jean-Marie Le Pen dimanche dans le Pas-de-Calais

     

    10/06/11

  • Robert Ménard viré de RTL

     

    Hier, une brève dépêche de l’AFP nous a appris que le journaliste Robert Ménard serait privé d’antenne sur RTL à la rentrée prochaine. Selon la radio, la refonte de la matinale et certaines prises de positions de Robert Ménard seraient la cause de ce départ.

    Nous vous rappelons que Ménard avait dit regretter, parfois, « qu’il n’y ait pas la peine de mort ». De même, très récemment, il avait publié un ouvrage intitulé Vive Le Pen !, qui dénonçait « la censure des médias bien pensants ». Il ajoutait que l’on faisait au FN un « procès en sorcellerie ».

    Comme Zemmour et Naulleau, il est la nouvelle victime du Système. A qui le tour ?

    Nations Presse Info

  • Italie: des revendeurs africains agressent et mordent des agents

    10/06/2011 – 00h05
    Foggia (NOVOpress) –
    Nouvel épisode de l’invasion des villes italiennes par les revendeurs sauvages, Africains souvent clandestins, spécialisés dans les marchandises contrefaites.

    Avant-hier, à Foggia, dans les Pouilles, six agents de la police municipale effectuaient des contrôles dans le centre-ville pour essayer d’empêcher la vente illégale de CD et DVD contrefaits, quand des revendeurs sauvages les ont attaqués à coups de pieds et de poings. Un Sénégalais (selon la plupart des journaux : l’agence ANSA dit « un Ghanéen », mais la vente de marchandises contrefaites en Italie est globalement aux mains des Sénégalais) – un Sénégalais a mordu le bras d’un agent qui tentait de confisquer sa marchandise illégale.

    Italie : des revendeurs africains agressent et mordent des agents

    Ce pacifique immigré, qui a été arrêté, a encore cherché à frapper les agents pendant qu’on l’emmenait à la caserne de la police municipale. Trois autres étrangers qui avaient participé à l’agression ont en revanche réussi à s’enfuir. Les agents ont été emmenés aux urgences où ils ont été soignés pour des blessures qui devraient être guéries dans une huitaine de jours.

    Le maire de Foggia a assuré les agents de sa solidarité. Les agents réclament désormais d’être armés. Les Sénégalais, quant à eux, vont sans doute exiger une mosquée.

  • Propos de Luc Ferry - L'ex-patron des RG mouille Lionel Jospin et Dominique Vaillant

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    Lire aussi: http://www.francesoir.fr/actualite/justice/propos-ferry-l-ex-rg-yves-bertrand-entendu-par-police-108971.html

    L'ex-chef des RG, Yves Bertrand dit avoir "fait état", en 2001, à Lionel Jospin et Dominique Vaillant des allégations pédophiles de Luc Ferry impliquant un ancien ministre.

    Vendredi après-midi, Yves Bertrand était entendu par la police dans le cadre de cette affaire. Celui-ci avait prévenu qu'il ne donnerait pas le nom du ministre visé par les rumeurs pédophiles. Il s'est en effet tenu à son avertissement. Mais sa langue s'est quand même un peu déliée.

    L'ex-boss des Renseignements généraux assure aux policiers qu'il a mis au courant de cette affaire Lionel Jospin en 2001, Premier ministre de l'époque, mais aussi Daniel Vaillant, alors ministre de l'Intérieur.


    Le 31 mai, Luc Ferryavait accusé surCanal+un ancien ministre d'avoir eu des relations pédophiles au Maroc,sans le nommer et sans fournir de preuve.

    Source LE POST - 10/06/11

  • Non à la loi Milon qui introduit le code coranique dans le code civil

     
     
     

    Arnaud Gouillon, candidat identitaire à la présidence de la République, nous communique :

    Le sénateur UMP du Vaucluse Alain Milon a déposé un projet de loi (n°353 2010-2011) dont l’article 1er est le suivant :

    « Au premier alinéa de l’article 21-12 du code civil, après les mots : « adoption simple » sont insérés les mots « ou qui a été régulièrement recueilli en kafala » .

    De quoi s’agit-il ? Le sénateur le dit dans son exposé : « la kafala est un mode de recueil prévu par le coran ». En effet, l’islam ne connait pas l’adoption comme l’entend la civilisation européenne. Pour le monde musulman, la filiation ne peut passer que par le sang. La « kafala » est donc une sorte de tutorat. Celui-ci n’est, pour l’heure, pas reconnu en France. Ce qui amène la conclusion de l’élu UMP : « l’objet de cette proposition de loi est de mettre fin à la discrimination pour les enfants recueillis en kafala » et qui ne bénéficient pas des mêmes droits que ceux adoptés.

     Selon le Maroc et l’Algérie, environ 200 enfants entreraient en France par an au titre de la kafala.

    Au delà de la question de l’adoption, le projet de loi Milon serait la première introduction dans le code civil d’un élément de droit coranique. Une première porte serait enfoncée.

    Les parlementaires UMP accepteront-ils cette islamisation du droit civil ? Le président du groupe UMP à l’assemblée nationale, M. Christian Jacob, qui se dit le défenseur de la laïcité, soutiendra-t-il son collègue Milon ? Les élus de la Droite Populaire mettront-ils leurs actes en accord avec leurs mots, en exigeant le retrait de cette loi ?

    Une chose est sûre : cette information est de première importance et doit être relayée au maximum. A un an de la Présidentielle, l’UMP doit être mis devant ses responsabilités.

    Arnaud Gouillon, candidat identitaire à cette élection, demande le retrait de ce projet de loi et l’interdiction de l’entrée sur le territoire d’enfants au nom d’un droit coranique étranger aux lois et aux mœurs européennes.

    CONTACT

    Bloc Identitaire
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    NOVOPRESS - 10/06/11

  • Mario Borghezio, député européen, arrêté par la police suisse pour avoir voulu assister à la conférence Bilderberg

     

    10/06/2011 – 10h20
    SAINT MORITZ (NOVOpress) –
    Le Groupe de Bilderberg, une des plus puissantes associations mondialistes, tient sa réunion annuelle à Saint Moritz à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche.

    Mario Borghezio (photo) s’est rendu à l’hôtel Suvretta House, où se tient la réunion de ceux qu’il appelle « les maîtres du monde » et a demandé à assister à la réunion en présentant son passeport et sa carte de député européen. Mais il a été évacué manu militari par le service d’ordre, avant d’être arrêté par la police suisse.

    « La police suisse », a déclaré le député européen à l’agence de presse italienne ANSA, « nous a mis en état d’arrestation et est en train de nous emmener au poste ». Auparavant, a-t-il précisé, « la sécurité de la réunion nous a traités avec brutalité. J’ai le nez en sang. J’ai l’intention de porter plainte auprès des autorités suisses. »

    « Le traitement qu’on m’a fait subir », a ajouté Mario Borghezio, « alors que je demandais juste à assister, me confirme qu’il s’agit d’une réunion très importante, appelée à prendre des décisions essentielles sans aucun contrôle populaire. Il est évident que le Groupe de Bilderberg est une société secrète, comme le pensent énormément de gens, qui souhaite qu’on en sache le moins possible sur elle. »

    10/06/11


  • La bactérie Eceh provient des graines germées de haricot, de tournesol et de soja

    Le doute semble être définitivement levé sur l’origine de la bactérie tueuse allemande. Des graines germées élevées dans une exploitation bio de Basse-Saxe sont bel et bien à l’origine de la crise alimentaire qui a frappé l’Allemagne mais aussi toute l’Europe, provoquant la mort déjà de 31 personnes.

      «En remontant la piste de ce que les malades avaient mangé, on a identifié que les graines germées de haricot rouge Azuki, de tournesol et de soja comme étant les vecteurs de la bactérie», explique ce vendredi midi Frédéric Vincent, porte parole des questions de santé et de consommation à la commission européenne. «Ce sont des végétaux que l’on retrouve dans les salades, les sandwichs ou que l’on mange tel que. Il semble que ces produits n’ont pas été exportés hors d’Allemagne».

    Outre-Rhin, ces graines germées ont surtout été consommées dans des restaurants de la région de Hambourg. «Au départ, on a cherché à savoir ce que les gens avaient mangé. En fait, il fallait se demander où ils avaient mangé. C’est comme ça que l’on a pû arriver aux graines germées», poursuit Frédéric Vincent. «A l’avenir, on sait que les questionnaires permettant de trouver la source d’une contamination alimentaire devront être plus précis. Ca n’est qu’en réinterrogeant les malades qu’on est parvenu à ce résultat. Tout un groupe de Suédois de 20 personnes était ainsi passé dans un de ces restaurants où ces graines étaient servies. C’est notamment grâce à eux que l’on a réussi à désigner les responsables de la bactérie et non pas par le biais des analyses microbiologiques».


    Source Le Parisien - 10/06/11

  • Une majorité de Français favorable à l'intervention de l'armée dans les "quartiers"

     

    Selon un sondage sur un échantillon de 1.013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, les Français seraient très majoritairement favorables à l’intervention de l’armée dans les « quartiers ».

    Près des trois quarts des Français (74 %) ont le sentiment que la délinquance a augmenté en France au cours des derniers mois, ce qui constitue une progression spectaculaire (+15 points en moins d’un an et +31 points par rapport à la mesure faite en 2007). 44 % jugent qu’elle a même beaucoup augmenté et 30 % que cette hausse est relative. Pour 22 % des personnes interrogées, elle est restée stable, tandis que seul 1 % des interviewés a ressenti une baisse. Le sentiment de progression de la délinquance croît parallèlement à l’âge des Français, et concerne ainsi 80 % des personnes âgées de 50 à 64 ans et des retraités. La proximité partisane révèle également des clivages notables, 84 % des sympathisants de droite partageant le constat d’une hausse (dont 92 % des soutiens du FN), contre 65 % à gauche. En revanche, il convient de souligner qu’aucune différence significative ne se fait jour entre les communes rurales et urbaines ni entre la région parisienne et les autres régions.

    Dans ce contexte, et faisant écho au débat lancé par un élu de région parisienne la semaine dernière, les Français se montrent majoritairement favorables (57 %, dont 24 % de « tout à fait d’accord ») à l’intervention de l’armée pour rétablir l’ordre dans certains quartiers, mais expriment également de fortes réticences quant à l’efficacité de la démarche et au symbole porté par la militarisation de zones sensibles.

    Lire la suite

    NPI -10/06/11

  • "Il va falloir s'intéresser au passé de DSK"

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    Mes Kenneth Thompson et Douglas Wigdor - (Cliquez sur la photo)

    L’heure est à l’offensive pour le duo d’avocats de Nafissatou Diallo, la plaignante dans l’affaire DSK. Kenneth Thompson et son associé, Douglas Wigdor, n’ont pas l’intention de se laisser impressionner par « l’argent, le pouvoir et l’influence » de Dominique Strauss-Kahn, le violeur présumé de la femme de chambre.

     

    L’ancien ministre, ex-directeur général du FMI et ex-maire de Sarcelles (Val-d’Oise), doit faire face à sept chefs d’inculpation et risque jusqu’à 74 ans de détention devant la justice américaine. Quelques jours après que Kenneth Thompson – l’une des figures emblématiques de la lutte contre les discriminations à New York – eut pris la parole lundi dernier, à la suite de l’audience au cours de laquelle DSK a plaidé non coupable, c’est au tour de Douglas Wigdor, 42 ans, ancien procureur à Long Island, de poursuivre l’attaque.

    Ce tandem d’avocats a été choisi par le procureur général de New York, Cyrus Vance Jr., pour défendre la femme de chambre, témoin protégé, afin de la soustraire à un éventuel arrangement avec la défense. C’est dans son cabinet, sur la 5e Avenue, que Douglas Wigdor, yeux bleu acier perçants, calme olympien, nous reçoit au 5e étage d’un immeuble victorien à l’intérieur moderne. Seul signe personnel : les photos en noir et blanc de ses enfants derrière son bureau. Un avocat formé dans les meilleures universités catholiques à Washington, « déterminé » à répondre coup pour coup aux allusions de la défense de DSK. Douglas Wigdor, fin tacticien du droit comme du base-ball – qu’il pratique comme coach d’une équipe –, a déjà fait condamner la Bank of America pour discrimination et est réputé pour être un spécialiste de la défense des victimes de harcèlement sexuel. Thompson et Wigdor, c’est le tandem des jeunes loups face aux barons du barreau que sont Brafman et Taylor, choisi par DSK. Le combat ne fait que commencer.

    Comment se porte votre cliente aujourd’hui ?
    Douglas Wigdor.
    Il est effectivement temps que l’on se préoccupe de son sort au lieu de parler de son agresseur. Cette mère est évidemment terrifiée, bouleversée. Elle est entrée en dépression après ce qui s’est passé dans cette suite au Sofitel. J’ai rencontré une femme traumatisée qui traverse une période très difficile. Elle est aujourd’hui incapable de reprendre son travail et surtout d’exercer à nouveau son métier de femme de chambre. Elle vit avec l’angoisse de se retrouver face à un agresseur. Nous ferons tout pour protéger l’ensemble de ses droits de victime.

    Connaissait-elle Dominique Strauss-Kahn ?
    Absolument pas. Elle ignorait tout de lui. Qui il était, ses fonctions, ses ambitions. C’est un inconnu total pour elle.

    En France, certains évoquent l’hypothèse d’un complot pour piéger cet homme…
    C’est parfaitement risible. Cette femme est à mille lieux d’imaginer ou de pouvoir participer à ce type de projet. Cela ferait sans doute un bon film mais cette idée est totalement ridicule. Vous imaginez un service de renseignements recruter cette femme et la jeter dans les bras de cet homme ? Cela n’a aucun sens, aucun lien avec la réalité des faits.

    Vous avez lancé un appel pour retrouver d’autres éventuelles victimes présumées de M. Strauss-Kahn, avez-vous eu des retours ?
    Je peux déjà vous confirmer que nous avons reçu plusieurs coups de téléphone évoquant ces cas. Je ne peux vous dire combien car c’est confidentiel. Je regrette néanmoins vivement que l’avocat de Tristane Banon n’ait pas souhaité entrer en contact avec nous. J’avoue ne pas bien comprendre sa position. Nous aurions pu juste avoir une conversation informelle à propos de cette affaire. Cette attitude n’a pas de sens.

    Vos adversaires ont lancé des détectives pour décrédibiliser votre cliente, que faites-vous de votre côté ?
    Je ne souhaite pas évoquer cela non plus. Mais quand on parle d’agression sexuelle, de viol, si vous avez plus d’une femme qui vient témoigner de ce qu’elle a enduré, il sera bien difficile de mettre en cause la crédibilité de cette victime. Il est temps que l’on se pose la question du passé de cet homme. Il va falloir rechercher toutes les autres victimes partout dans le monde, et je suis certain qu’elles sont nombreuses. C’est un homme qui a passé sa vie à voyager, notamment en Afrique. Il a aujourd’hui 62 ans et ce n’est sans doute pas la première fois qu’il se livre à cela.

    Avez-vous déposé plainte au civil ?
    Ce n’est pas encore d’actualité. L’affaire criminelle doit d’abord suivre son cours.

    Source Le Parisien - 10/06/11

     

     

  • Qui est-ce? n°18

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  • L'exemple Battisti

    Incarcéré à la prison de haute sécurité de Papuna depuis son arrestation en 2007 à Rio de Janeiro, l’écrivain d’extrême gauche Cesare Battisti a retrouvé hier  la liberté après que la Cour suprême du Brésil a rejeté son extradition réclamée par la justice italienne.   Silvio Berlusconi a exprimé aujourd’hui  « la vive amertume » de l’Italie,  où il a été condamné par contumace en 1993 à la réclusion à perpétuité pour quatre meurtres et complicité de meurtres à la fin des années 1970, crimes dont il se dit bien évidemment innocent. Ex membre du groupuscule Prolétaires Armés pour le Communisme (PAC), il avait cessé toute activité terroriste depuis la fin des années 70, Battisti  avait fui la France en août 2004 pour échapper à la décision de l’extrader vers son pays pour y être jugé.

     C’est au nom de la fameuse   Doctrine Mitterrand, laquelle n’a jamais eu aucune valeur juridique, soit  l’engagement pris en 1985 de ne pas extrader les anciens militants italiens d’extrême gauche ayant rompu avec la violence, que  cet homme trouva un  sanctuaire en France.

     Loin d’être le pur idéaliste décrit par ses soutiens français, il y a quelques années – Fred Vargas, l’ensemble de l’extrême gauche,  François Bayrou ou encore  Dominique Strauss Khan s’étaient   prononcés   pour sa non extradition  vers son pays-, Cesare  Battisti devait  aussi répondre de son implication dans  de sordides affaires de droit commun.  Pour lesquels il peut difficilement se retrancher  derrière « le combat  politique » ou les  « manipulations » dont les PAC auraient été l’objet.  Il lui est reproché notamment  le meurtre  d’un joaillier, dont il avait également  blessé le fils, devenu  paraplégique,  inculpé d’ « association de malfaiteurs »,  de  « recel » et  pour une soixantaine de  braquages.

      La justice italienne l’accuse aussi de  l’assassinat  d’un gardien de prison,  d’un membre des services de renseignements italiens et d’avoir fait  partie du commando qui fit irruption au siège du Mouvement Social Italien (MSI) de Mestre en février 1979, attaque  au cours de laquelle fut tué  un militant de ce mouvement nationaliste, Lino Sabbadin.  

     Il ya trois ans, c’est une autre activiste d’extrême gauche,  Marina Petrella qui bénéficia de la mobilisation des grandes consciences françaises. Ancienne  des Brigades rouge,  Petrella avait  été condamnée en 1992 à la perpétuité en Italie  pour complicité dans le meurtre d’un commissaire à Rome onze ans auparavant. Elle jouissait elle aussi  de l’asile en France  au nom de  cette même  « Doctrine Mitterrand ».

     Le 3 juin 2008, un décret du gouvernement français autorisa   l’extradition de Mme Petrella vers l’Italie. C’était sans compter sur la mobilisation très médiatique de Carla Bruni et de sa sœur Valeria Bruni-Tedeschi, qui fut efficace en ce qu’elle déboucha finalement sur la non extradition de cette femme.  Officiellement pour « raison de santé » annonça l’épouse de Nicolas Sarkozy en octobre de cette même année.

     Ce qui déclencha une mini-crise diplomatique entre l’Italie et notre pays, l’indignation des associations transalpines de victimes du terrorisme d’extrême gauche. « L’esprit de 68 » avec lequel le candidat Sarkozy prétendait vouloir rompre lors de sa campagne présidentielle  de 2007 montrait ici qu’il avait encore de beau reste au sommet de l’Etat… 

     La question qui est posée par le cas Petrella comme par le dernier rebondissement de  cette affaire Battisti ,  est aussi en effet  celle,  plus générale,  des « tendresses » du microcosme   pour les  criminels gravitant dans l’orbite de l’extrême gauche.  Les milieux progressistes ont une conception du pardon des fautes et de la justice singulièrement à géométrie variable.  Il est vrai que  nous vivons toujours sous  le règne du deux poids, deux mesures, à l’aune d’une  haine politique qui sous-tend encore largement la vision du monde de nombreux faiseurs et « leaders » d’opinion, et qui explique le traitement « à part » dont est victime en France même le Mouvement national.

    Rappelons encore,  que  les appels à la clémence de nos « grands humanistes » n’ont jamais  retenti  en faveur des militants d’extrême droite. Notamment ceux  qui, lors des « années de plomb » en Italie, et à l’instar des activistes d’extrême gauche, ont été  emprisonnés dans des conditions, il s’agit de ne pas l’occulter, faisant peu de cas de la dignité humaine.

    A ce sujet,  les témoignages et les épreuves subies par  des figures de l’ultra-droite radicale, d’un  Gabriele Adinolfi ou d’un Georgio Freda,  sont  particulièrement  éclairants.

    Blog de Bruno Gollnisch - 09/06/11

     

     

  • L'assassin d'extrême-gauche Cesare Battisti ne sera pas extradé vers l'Italie. Il est sorti de prison.

      
     

    09/06/2011 BRASILIA (NOVOpress) – Mauvaise nouvelle pour les familles des victimes de la terreur rouge en Italie. Le terroriste d’extrême-gauche Cesare Battisti est sorti hier matin de prison près de Brasilia après que la Cour suprême du Brésil a rejeté son extradition vers l’Italie. Un de ses défenseurs, Luis Roberto Barroso, a indiqué aux journalistes que Battisti « n’avait aucune intention de quitter le Brésil ». A l’issue d’un débat houleux, les juges de la Cour suprême avaient jugé par six voix contre trois que l’Italie ne pouvait contester la décision souveraine de l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva de ne pas extrader Battisti.

    Rome a aussitôt réagi en évoquant « une énième humiliation pour les familles de ses victimes » et entend contester cette décision devant la Cour internationale de Justice de La Haye. «Le gouvernement continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir, y compris au sein de l’UE, pour faire en sorte qu’un vulgaire assassin, qui avait masqué jusqu’à présent ses délits derrière la lutte politique, puisse être finalement emprisonné dans son pays» a déclaré de son coté la ministre de la Jeunesse, Giorgia Meloni.

    Pour rappel Battisti a été condamné en Italie en 1993 par contumace à la réclusion à perpétuité pour quatre meurtres et complicité de meurtres à la fin des années 1970. En fuite, l’ex-militant a trouvé refuge pendant quatorze ans en France profitant de la bienveillance de François Mitterrand et de ce que tout le showbizz français compte de défenseurs de la gauche terroriste la plus dure. Il a été arrêté en 2007 à Rio de Janeiro puis incarcéré à Brasilia.

  • Anne Sinclair à Paris en toute discrétion...

    Anne Sinclair de retour à Paris ? D'après une information de Voici.fr, confirmée par RTL, l'ex-journaliste vedette de TF1 a pris l'avion cette nuit de New York pour «un bref séjour» dans la capitale française.

     
    Depuis le 16 mai, jour de l'inculpation de DSK pour crimes sexuels présumés sur une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de Manhattan, elle n'avait pas quitté les Etats-Unis, restant en permanence au côté de son mari. D'après un correspondant de RTL sur son compte twitter, Anne Sinclair aurait également été aperçue vers 8 heures ce jeudi à l'ambassade américaine de Paris, «tête baissée, traits tirés».

    Anne Sinclair avait déclaré, au lendemain de l'arrestation de son époux, ne pas croire «une seule seconde aux accusations» portées contre lui. Depuis vingt ans qu'elle partage la vie de Dominique Strauss-Kahn, la journaliste, riche héritière du marchand d'art Paul Rosenberg, a toujours été un soutien sans faille pour lui. Et c'est grâce à sa fortune personnelle que l'ancien patron du FMI a pû être libéré sous caution et régler l’essentiel du coût astronomique de la procédure judiciaire : frais d'avocats, location d'une luxueuse résidence de 600 m² mise sous surveillance en plein coeur du quartier de Tribeca...  


  • " Je parierais qu'il y aura un accord avant le procès DSK"

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    Me Alan Dershowitz

    INTERVIEW - Le célèbre pénaliste américain Alan Dershowitz commente la ligne de défense adoptée par Dominique Strauss-Kahn.

    Me Alan Dershowitz, qui fut en 1985 l'avocat de Claus von Bülow avant de défendre plus récemment Mike Tyson ou O. J. Simpson, est l'un des plus célèbres pénalistes américains.

    LE FIGARO. - Vous parlez de «stratégie d'illusion» pour qualifier la défense de DSK. Qu'entendez-vous par-là ?

    Alan DERSHOWITZ.- La défense cherche à faire croire qu'elle a un dossier très solide et affirme des choses qu'elle ne sera jamais en mesure de prouver comme si elles étaient vraies, tout en sachant qu'elles seront fortement contestées. Elle soutient par exemple qu'il y a bien eu ce déjeuner au restaurant à l'heure des faits et que la chronologie de la police est fausse. Les avocats de la défense font cela tout le temps...

    C'est du vent, de l'exagération plutôt que du bluff. Autre exemple: dans les affaires de viol, la loi new-yorkaise interdit d'évoquer au tribunal la vie sexuelle de la plaignante. Eh bien, la défense pourra le faire dans la presse pour lui faire comprendre qu'elle est en mesure de détruire sa réputation. Il faut s'attendre à beaucoup de manœuvres de ce genre. L'objectif est de faire mûrir l'idée qu'un accord reposant sur le paiement d'une grosse somme d'argent est préférable à un procès.

    Justement, ira-t-on jusqu'au procès ?

    Je parierais qu'il y aura un accord avant le procès car il est dans l'intérêt des deux parties - défense et plaignante - de ne pas aller jusque-là. Si l'avocat de la plaignante engage une procédure civile, il devra viser DSK en personne. Or c'est surtout la femme de l'ex-directeur général du FMI qui possède l'argent et il sait très bien que dans plusieurs années, il sera toujours en train de courir après la somme réclamée. DSK, en effet, peut très bien se déclarer insolvable. Or, s'ils passent un accord, la plaignante obtiendra 2 ou 3 millions de dollars immédiatement. Dans l'affaire O. J. Simpson, la famille de son épouse n'a pas reçu un centime et ne touchera jamais rien. On ne connaît pas les arrangements financiers du couple Strauss-Kahn-Sinclair, mais il est notoirement difficile de récupérer l'argent après avoir gagné un procès civil.

    Qui sait par exemple si le couple ne décidera pas de divorcer? Anne Sinclair pourrait ainsi garder toute sa fortune et les avocats de la plaignante ne pourront jamais récupérer leur argent. L'avocat de la défense n'a aucun intérêt non plus à aller jusqu'au procès, car ce serait aussi horrible pour DSK que pour la plaignante et le dossier du procureur semble sérieux. Il a donc tout intérêt à ce que la victime finisse par ne pas vouloir témoigner. Si elle refuse, c'est fini, le dossier est clos. Dans cette relation triangulaire, le procureur est l'intrus. Les deux autres parties ont des intérêts communs entre elles mais pas avec lui. Reste à savoir si elles seront capables de trouver un accord sans se voir accusées de faire obstruction à la justice.

    Concrètement, comment sceller un tel accord sans faire obstruction à la justice ?

    C'est possible par l'intermédiaire d'un parent qui ne relève pas de la juridiction new-yorkaise. Les membres de la famille de DSK à Paris, par exemple, n'en relèvent pas. S'ils essaient de passer un accord directement avec l'avocat new-yorkais, celui-ci pourra être accusé d'obstruction. Mais ils peuvent négocier directement avec la famille de la plaignante hors de l'État de New York ou en Guinée. C'est un ballet extrêmement délicat à mener. Dans l'affaire Kobe Bryant (un joueur de basket-ball représenté en 2004 par l'avocat de DSK, Ben Brafman, NDLR), cela avait réussi parce que l'accord avait été conclu avant l'inculpation par le «grand jury».

    Avez-vous déjà passé un accord avec l'avocat d'une plaignante avant le procès ?

    Non, moi je suis un trial lawyer. Je ne passe pas d'accord, je vais au procès.

    Comment le procureur peut-il empêcher qu'un tel accord soit trouvé ?

    Il ne peut pas empêcher la famille de passer un accord. Tout ce qu'il peut faire, c'est menacer d'ouvrir une enquête pour obstruction à la justice. Il peut dire: «Si jamais j'entends parler d'un accord explicite ou implicite sur un échange d'argent dans le but d'acheter le silence de la victime, vous irez en prison». Chacun risque alors jusqu'à cinq ans de prison. Mais il est tout de même difficile pour le procureur d'empêcher cet accord. Dans cette affaire, il faut reconnaître qu'il a réussi un coup de maître en inculpant très rapidement DSK. C'est inhabituel. Dans l'affaire Kobe Bryant, l'inculpation par «grand jury» avait pris du temps et, entre-temps, les deux parties avaient conclu un accord financier.

    L'intérêt de l'avocat de la plaignante n'est donc pas que justice soit faite, ni de coopérer avec le procureur malgré ses affirmations de lundi ?

    Il peut vouloir que justice soit faite, mais au bout du compte, l'argent est plus important. Quand il a dit qu'il coopérait avec le procureur, c'était juste un message à la défense pour lui dire qu'il attendait une offre. S'il coopérait vraiment, il n'aurait pas jugé utile de le préciser. Pour l'instant, on entend beaucoup de messages envoyés de part et d'autre. Pour citer Shakespeare, c'est «un récit plein de bruit et de fureur qui ne signifie rien» en termes de preuves. Du point de vue de la victime, il vaut mieux se retrouver avec 2 ou 3 millions de dollars sur son compte en banque plutôt que risquer de tout perdre.

    Dans sa demande de discovery de pièces au procureur, la défense a demandé si d'autres accusations contre DSK étaient susceptibles d'être produites. A-t-elle des raisons de s'inquiéter ?

    Dans certains cas, vous pouvez en effet prendre en compte le passé sexuel de l'accusé. Il est possible par exemple d'utiliser l'affaire Tristane Banon. Celle-ci n'aura même pas besoin de venir à New York. Il suffit que DSK témoigne à son propre procès pour que le procureur lui pose une question sur cette affaire, ou sur toute autre affaire. Si cela arrive, il n'aura aucune chance d'être acquitté. Or il sera probablement obligé de témoigner car il ne peut espérer gagner un procès où il affirmerait que l'autre personne était consentante, s'il ne raconte pas sa version des faits.

    La défense demande également à ce que les conversations et messages postérieurs à l'arrestation sur téléphone portable, iPad et ordinateur ne soient pas utilisés. Quelle sera l'attitude du juge ?

    Les conversations avec son avocat ne pourront pas être utilisées, mais toutes les autres le pourront. Sauf peut-être celle avec son épouse, si elle bénéficie d'une «exclusion». Les deux grandes questions dans cette affaire sont de savoir si la victime va témoigner ou non, et quel type d'éléments à charge le procureur pourra apporter sur l'agressivité sexuelle passée de DSK.

    Source Le Figaro - 09/06/11

  • Toulouse 9 juin 721 - Le devoir de mémoire: Reconquista!

    Le vendredi 27 mai 2011, les occitans de l’association Cœur toulousain ont commémoré la bataille de Toulouse du 9 juin 721 et rendu hommage au duc Eudes d’Aquitaine et à leurs ancêtres qui ont arrêté l’invasion des Sarrazins. Hommage par une marche aux flambeaux dans les rues de Toulouse.

    Réunis Place du Capitole, 50 toulousains identitaires ont rallumé la flamme de la mémoire et de la fierté. Flambeaux, drapeaux occitans et toulousains, banderole, fumigènes jaunes et rouges, le cortège s’est déplacé sur les boulevards jusqu’au monument aux morts où les discours se sont tenus.

    Méconnue voire oubliée, la bataille de Toulouse revêt un caractère décisif et historique quant à l’arrêt de la progression des Sarrasins dans notre pays. Alors que l’Espagne est conquise et la ville de Narbonne soumise, les musulmans sont aux portes de Toulouse. Le duc Eudes leur inflige une défaite si effroyable que cette date resta jour de deuil pour l’Islam et fit l’objet d’une commémoration universelle de Cordoue à Damas jusqu’au XIe siècle. Cette bataille est capitale, car elle a donné à Charles Martel le temps de bâtir l’armée qui arrêtera définitivement (ou tout au moins jusqu’à notre époque) la progression de l’invasion musulmane en Europe de l’Ouest, à Poitiers en 732.

    Les Occitans ont rappelé l’honneur et le courage de leurs ancêtres, en ce temps où les médiocres sont considérés comme des héros.

    Ils sont venus affirmer leur identité et leur histoire, et leur volonté de rester « maitres chez nous ».

    Cette première édition de la marche aux flambeaux en hommage aux héros du 9 juin 721 est une réussite et marque un réveil identitaire à Toulouse comme partout en Europe.

    La Reconquista a commencé, Toulouse l’a scandé haut et fort dans ses rues.

    A l’année prochaine pour une deuxième édition de cette marche aux flambeaux toulousaine, populaire et identitaire.

    NOVOPRESS France - 09/06/11