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GAELLE MANN - Page 1549

  • Le Pape lance un apel aux jeunes catholiques: "Soyez les futurs saints!"

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    Des enfants catholiques attendent le Pape à Twickenham - (Cliquez sur la photo)

    "J'espère que parmi ceux d'entre vous qui m'écoutent aujourd'hui se trouvent des futurs saints du XXIème siècle", a souhaité le pape lors d'un discours prononcé devant un parterre de 4.000 élèves et 750 enseignants venus de toutes les écoles catholiques du pays, sur le terrain de sport de l'université St Mary à Twickenham.

    "Il se peut que certains d'entre vous pensent qu'être un saint ce n'est pas pour eux. Nous vivons dans une culture de la célébrité, et les jeunes sont souvent encouragés à se modeler sur des personnalités du monde du sport ou du spectacle", a-t-il déclaré.

    "L'argent à lui seul ne suffit pas à nous rendre heureux", a-t-il mis en garde. "La clé du bonheur est très simple: le vrai bonheur se trouve en Dieu", a-t-il conclu.

    Quelques minutes auparavant, il s'était adressé aux responsables des établissements d'enseignement catholique britanniques, leur demandant d'"assurer dans nos écoles un environnement sécurisant aux enfants et aux jeunes", allusion transparente aux scandales de pédophilie impliquant des prêtres.

    "En effet, la vie de la foi ne peut être éduquée avec efficacité que dans un climat de confiance respectueuse et affectueuse", a-t-il souligné.

    Benoît XVI a aussi mis l'accent sur le fait que "la présence de religieux dans les écoles catholiques est vraiment un puissant rappel de l'esprit catholique, souvent remis en cause, qui doit imprégner tous les aspects de la vie scolaire".

    L'intervention du pape a été suivie en direct par internet dans toutes les écoles catholiques du pays. L'Eglise britannique possède 2.800 établissements scolaires assurant l'enseignement à quelque 800.000 élèves et 22 instituts supérieurs et universités comptant 12.000 étudiants.

    Comme au premier jour de la visite débutée en Ecosse jeudi, les chaînes d'information en continu BBC et Sky News ont prévu de consacrer vendredi plusieurs heures de direct à la visite historique.

    AFP. 17/09/10

     

     

  • Menace terroriste contre le Pape - Rapprochement avec l'Eglise anglicane

    VIDEO  
    http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/au-royaume-uni-benoit-xvi-plus-pres-de-l-eglise-anglicane-1413715

     

    Cinq hommes âgés entre 26 et 50 ans ont été interpellés à 05h45 (04h45 GMT) dans le centre de Londres, "soupçonnés d'avoir commandité, préparé ou inspiré des actes de terrorisme", et devaient être interrogés, a déclaré Scotland Yard dans un communiqué.

    La police n'a pas précisé dans l'immédiat la nature de la menace et a assuré que "le dispositif de sécurité" restait adéquat, et qu'aucun changement de programme n'avait été signalé.

    "Le pape est calme" et a "confiance dans la police, qui prend les mesures nécessaires", a, quant à lui, affirmé à Londres le porte-parole du Vatican Federico Lombardi. La situation n'est "pas particulièrement dangereuse", a-t-il ajouté.

    Au deuxième jour de sa visite d'Etat au Royaume-Uni, Benoît XVI était appelé à devenir le premier pape accueilli au palais londonien de Lambeth, la résidence de l'archevêque de Canterbury Rowan Williams, chef des anglicans.

    Malgré une large couverture télévisée en Grande-Bretagne, la presse de vendredi doutait que la visite papale puisse dépasser la polémique. "Le pape pourra-t-il échapper au scandale sur la pédophilie ?", se demandait le quotidien The Independent. "Le scandale de la pédophilie fait de l'ombre à chacun de ses gestes. Son message est-il condamné à rester vain ?", s'interrogeait le quotidien.

    Un avis que ne partage pas le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi : "Nous ne pouvions pas désirer un meilleur début pour ce voyage", a-t-il affirmé.

    Peu après cette "visite fraternelle", le pape devait pénétrer dans l'abbaye de Westminster, la prestigieuse église anglicane où sont couronnés les souverains britanniques.

    Sur la châsse d'Edouard le Confesseur, un des derniers rois anglo-saxons et un des rares saints à être célébrés à la fois par catholiques et anglicans, Benoît XVI priera pour "l'unité chrétienne" aux côtés de Mgr Williams.

    Près de cinq siècles après la rupture de 1534 décidée par Henry VIII, l'Eglise catholique espère ainsi contribuer à apaiser les tensions avec les anglicans. Elles avaient été avivées en novembre 2009 par un acte papal offrant aux fidèles déçus par les évolutions de leur Eglise (sur la consécration de femmes et les bénédictions de mariages homosexuels, notamment) de rallier l'Eglise catholique.

    Cette offre a souvent été perçue comme un coup de couteau dans le dos par la communauté anglicane. Le quotidien conservateur The Times dénonçait d'ailleurs vendredi cette initiative revenant à déployer "des chars (catholiques) sur la pelouse" anglicane.

    Peu auparavant, à 16H10 GMT, le pape s'adressera aux députés et Lords au palais de Westminster, le Parlement britannique.

    Dans la matinée, dans une ambiance festive et colorée, il a participé à un rassemblement en plein air à Twickenham (sud-ouest de Londres) devant un parterre de 4.000 élèves et de 750 enseignants venus de toutes les écoles catholiques du pays, les appelant à devenir "les futurs saints du XXIe siècle".

    Le pape a aussi fait une allusion transparente aux scandales de pédophilie impliquant des prêtres en demandant aux institutions catholiques d'assurer "un environnement sécurisant aux enfants et aux jeunes". Le pape avait déjà reconnu jeudi que l'Eglise n'avait pas été assez vigilante et rapide dans la gestion de ces scandales.

    A Twickenham, une vingtaine de manifestants brandissaient des banderoles affirmant : "Le pape a tort. Mettez un préservatif". Trois hommes déguisés en anges figuraient parmi les manifestants, envoyés par un site de rencontres pour homosexuels.

    Plusieurs manifestations sont annoncées le long du parcours papal, notamment contre les positions "rétrogrades" du Vatican, dont la plus importante se déroulera samedi à Londres. Mais les protestataires ont été peu nombreux en Ecosse, jeudi, première journée de la visite.

    AFP. 17/09/10

  • Gitan tué à Draguignan en 2008, le gendarme acquitté, colère de la famille

    Un gendarme accusé d'avoir mortellement blessé en 2008 un gitan qui tentait de s'enfuir de la gendarmerie de Draguignan a été acquitté vendredi par la cour d'assises du Var, un verdict accueilli avec colère par les proches de la victime.

    Après deux heures trente de délibéré, les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocat général Philippe Guémas, qui avait estimé jeudi que le gendarme Christophe Monchal ne pouvait "pas être pénalement condamné".

    "Il ne s'agit pas de délivrer un permis de tuer, mais de constater que Monchal a agi conformément à ce qui lui a été enseigné. Il a agi dans le cadre légal, il n'a pas agi pour commettre une infraction pénale", avait-il déclaré.

    A l'énoncé du verdict, au sein même du prétoire, les femmes de la famille de Joseph Guerdner se sont précipitées sur le cordon de police, aux cris de: "Assassins, elle est mal faite la justice! Les gendarmes, ils ont le droit de tuer, nous aussi on va les tuer".

    Dans la salle des pas perdus, des policiers ont été pris à partie. "On a le sentiment d'être vraiment pris pour de la merde", a réagi la soeur de la victime, Mauricette Guerdner. "Je ressens de la colère, ce n'est pas une justice", a-t-elle dit, tandis qu'un homme lançait: "Vous avez gagné, les gars, mais vous n'avez pas gagné la guerre"!

    Dans un coin, la mère, Micheline Guerdner, assise sur un banc, était secouée par des sanglots.

    "On a fait le procès de Joseph pendant cinq jours et on a condamné Joseph", a déploré Me Régine Ciccolini, avocate de la famille.

    "Christophe Monchal a été absous par la cour et le jury. On lui a décerné une décoration judiciaire. C'est un permis de tuer qui a été délivré", a renchéri Me Jean-Claude Guidicelli, l'autre avocat des parties civiles.

    "Ce verdict s'impose à nous et à tous les citoyens de la République", a commenté de son côté le général de division Marc Mondoulet, commandant de la gendarmerie dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, tout en appelant au respect pour la famille.

    Selon lui, "le verdict va être pris avec beaucoup d'attention et de gravité par la communauté de la gendarmerie parce que c'est le procès d'un événement où il y a eu mort d'homme".

    "Les jurés ont confirmé que l'adjudant Monchal a fait usage de son arme dans les conditions fixées par la loi", a souligné M. Mondoulet qui a refusé d'entrer dans le débat sur la réforme des textes, soulevé jeudi par l'avocat général.

    "Si on ne veut plus que les gendarmes fassent usage de leur arme, il faut avoir le courage politique de modifier le cadre légal", avait affirmé M. Guémas.

    Le militaire, qui s'est dit "désolé" vendredi avant que le jury se retire pour délibérer, était accusé de "coups mortels" pour avoir tiré en mai 2008 sur Joseph Guerdner, 27 ans, qui tentait de s'évader de la gendarmerie de Draguignan. Ce dernier était soupçonné dans une affaire d'enlèvement, ce qui avait conduit à son placement en garde à vue.

    Lors de son audition, le gendarme l'avait autorisé à fumer dans le couloir mais le jeune homme, menotté, avait sauté d'une fenêtre d'une hauteur de 4,6 m. Monchal, affirmant avoir voulu viser les jambes, avait tiré à sept reprises, l'atteignant trois fois.

    L'annonce de la mort de la victime avait suscité une vive émotion dans la communauté des gens du voyage qui avait manifesté à Brignoles et à Draguignan où de violents incidents avaient éclaté.

    Le placement en détention provisoire du gendarme avait suscité aussi un vif mécontentement parmi les militaires, contraignant le directeur national de la gendarmerie à un déplacement dans le Var pour calmer ses troupes.

    AFP. 17/09/10

  • Bruno Gollnisch: déclaration de candidature à la présidence du Front National

    Saint-Denis, 16 septembre 2010

    Mesdames, Messieurs ,

    Je m’exprime aujourd’hui devant cette basilique Saint-Denis, tombeau d’abord de l’héroïque Denis, premier évêque de Paris, martyrisé en 275, puis joyau de l’art gothique, admirable nécropole royale autrefois profanée par le vandalisme révolutionnaire. Ici reposent tant de ceux qui ont fait la France ou l’ont défendue, de Charles Martel jusqu’au siècle dernier . Nous sommes au cœur d’une région capitale sinistrée par des années de calamiteuse gestion marxiste, minée par une immigration incontrôlée, en proie à une violence à laquelle certains ne voient que des causes matérielles et des excuses sociales, alors qu’elle est 87 fois supérieure à celle de la Creuse, ou cependant la pauvreté est plus sévère.
    La Seine-Saint-Denis ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kossovo pour la Serbie : berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère !

     

    Militant de la Cause nationale depuis ma jeunesse, présent dans la vie politique de notre Cité depuis 25 ans, je n’ai cessé de combattre pour la France contre vents et marées, sur les routes et dans les rues comme à la tribune des Assemblées responsables de son destin. Par l’action et la réflexion, par le geste, par la parole et par l’écrit. Dans les prétoires où je fus et demeure harcelé judiciairement pour ma liberté d’expression, comme dans la rue où je manifestais contre les tenants d’un système corrompu, qui n’a d’autre réponse à ses échecs et à ses trahisons que de tenter de diaboliser les patriotes.
    Ayant avec une inébranlable fermeté et une totale loyauté servi aux côtés de Jean-Marie Le Pen, indiscutablement l’homme le plus apte à conduire alors la famille nationale, et auquel l’Histoire rendra justice un jour, je me présente, dès lors qu’il renonce à cette charge lors de notre prochain Congrès, aux suffrages des militants de la cause nationale, pour sortir avec eux notre pays de sa décadence et contribuer à l’engager, s’il est possible, sur la voie du renouveau.

    Car nous avons vu juste sur toutes les évolutions majeures de notre Patrie, dont la situation ne fera que s’aggraver si nous ne l’arrachons pas aux griffes des politiciens acquis au mondialisme et résignés au déclin de la France.

    Parce que je suis fréquemment interrogé sur les convictions que je défends, je me dois de vous en donner les principales orientations.

    Redonner vie à l’identité française

    La planétisation qui résulte de la prodigieuse augmentation des moyens de communication terrestres, maritimes, aériens, et de l’information, met en relation les peuples, les cultures, les flux économiques et financiers, les événements. Se fondant sur cette indiscutable réalité, certains prédisent la fin des nations, qui cependant n’ont jamais été plus nécessaires à la conservation des identités et des libertés, des peuples et des personnes. Et comme ces nations résistent, on veut les détruire par l’asservissement politique, la submersion migratoire, la dénatalité planifiée, la culpabilisation systématique, la démoralisation permanente.

    Dans le respect des valeurs universelles auxquelles je crois profondément, et notamment l’égale dignité fondamentale de chaque être humain, je suis favorable au maintien de la liberté des Nations et de la diversité des cultures. Je refuse que le mondialisme transforme notre planète en un monde gris, uniforme, asservi et sans âme. Je m’engage pour redonner vie à l’identité française.

    Je continuerai à agir pour que la France redevienne maîtresse de son destin, en ramenant à leur juste place les utiles coopérations européennes : de projet, de concertation, mais en nous affranchissant de la tutelle du Super-Etat Eurocratique qui, depuis Bruxelles et Francfort, prétend régir tous les aspects de la vie politique, financière, économique, sociale, culturelle de 450 millions d’Européens.

    Ayant recouvré, sans doute avec d’autres, les instruments de notre souveraineté, qui est à une Nation ce que la Liberté est à une personne, nous pourrons alors inverser, dans l’ordre, la dignité et même la générosité, le courant de l’immigration ; assurer le respect sans faille des lois sur l’entrée et le séjour des étrangers ; mettre fin au système absurde qui confère des droits à ceux qui sont entrés illégalement, refuser le concept de discrimination positive, qui consiste en réalité à défavoriser les Français en faveur des étrangers, et à encourager plus encore leur venue. Au contraire, dans le but de couper les pompes aspirantes de l’immigration, je souhaite que le peuple français, directement saisi, inscrive clairement dans notre constitution la préférence nationale, car, contrairement à ce que l’on nous serine et à ce que l’on nous impose, il est moralement légitime, et juridiquement conforme au droit international, dont je suis un spécialiste, que les Français soient prioritaires chez eux comme les étrangers le sont dans leurs propres pays.

    Je renouvellerai mes propositions détaillées de réforme du droit de la nationalité, pour que ceux qui n’héritent pas de la nationalité française ne l’acquièrent que s’ils la sollicitent et la méritent. Mais aussi pour que ceux qui l’ont ardemment demandée et méritée soient pleinement admis dans la communauté nationale.

    Accueillir la vie avec les familles françaises

    Les criminels ou utopistes qui veulent poursuivre la politique immigrationniste avancent parfois pour alibi que, sans elle, le renouvellement des générations n’est pas assuré. Mais nous croyons fermement que si les Français délèguent à d’autres le soin de peupler leur pays à leur place, ils ont forfait leur droit à vivre libres et indépendants sur la terre de leurs aïeux. Parce qu’il y va de la survie de notre pays, de la transmission à ceux qui nous suivront de l’incomparable patrimoine dont nous avons hérité, mais aussi de la garantie d’une vie décente pour nos anciens, dont les retraites méritées sont d’ores et déjà gravement et injustement entamées, je souhaite la mise en place d’un vaste programme pour favoriser l’accueil de la vie, de son origine à son terme naturel, en donnant aux jeunes parents les moyens matériels et moraux de l’accueil et de l’éducation des enfants, source de joie inégalable et tellement supérieure aux plaisirs éphémères de la société de consommation. A la culture de mort, j’oppose la culture de la vie.

    Professeur d’Université, ancien doyen de faculté, je connais le trésor de potentialités que constituent les capacités de la jeunesse de France. Pour éviter sa dilapidation, je veux rendre aux familles, dans des conditions d’égalité, le choix de l’école de leurs enfants. Il faut que l’Education nationale soit soustraite à la mainmise des syndicats politisés et des associations partisanes qui y ont acquis droit de cité. Je m’opposerai aux expériences pédagogiques aberrantes qui ont pris en otage des générations entières de jeunes Français ; je veux que ceux-ci, quelle que soit leur origine sociale, puissent acquérir dès l’enseignement primaire une connaissance suffisante des savoirs fondamentaux et de leur patrimoine national, à commencer par la maîtrise de la langue française. Notre système éducatif pourra alors préparer à l’exercice de vrais métiers, au lieu de mentir à des millions de jeunes gens en les laissant s’engager dans des formations abstraites, et sans véritables débouchés.
    Enfin, je militerai pour le lancement d’un vaste programme de constructions, pour arrêter l’excessive raréfaction des terrains à bâtir, l’une des principales causes de la spéculation foncière et de l’effrayant renchérissement des logements. Chaque famille française vivant de son travail doit pouvoir accéder si elle le désire, et quelle que soit la modicité de ses revenus, à la propriété de son logement.

    Redonner vie à l’activité française

    En effet, le travail honnête n’est plus aujourd’hui le moyen d’acquérir, conserver et transmettre un patrimoine qui en soit le fruit. Le travail doit donc redevenir pour tous la source de l’enrichissement individuel et de la prospérité collective. Je souhaite voir briser les carcans qui l’entravent, en supprimant notamment au l’impôt sur le revenu du travail, le plus pénalisant, le plus arbitraire et le plus tracassier.

    De même, je veux voir protéger le travail des Français et diffuser l’actionnariat populaire, afin de limiter les effets dévastateurs du capitalisme financier anonyme et vagabond.

    Je souhaite que les charges sociales, frein à l’embauche et boulet pour la compétitivité de nos entreprises, ne pèsent plus à l’avenir seulement sur les salaires, mais sur l’ensemble des produits vendus chez nous, y compris ceux qui viennent de l’étranger.
    Parallèlement, je m’engage à réduire, non seulement la fiscalité qui spolie, mais aussi la bureaucratie qui paralyse, afin de rendre toute son efficacité à une fonction publique au service de l’intérêt général.

    Il faut ainsi que les véritables entrepreneurs, petits ou grands, initiateurs de projets et vrais créateurs d’emplois, qui osent et qui risquent, souvent sur leurs bien propres, soient aidés et non plus entravés, y compris les travailleurs indépendants et entrepreneurs individuels que sont les artisans, les commerçants, les professions libérales…

    Je veux en outre que l’entreprise privée française reçoive la protection à laquelle elle a droit contre la concurrence déloyale, par la remise en place de barrières douanières protégeant raisonnablement nos productions nationales des importations venant de pays pratiquant des salaires 20 à 30 fois inférieurs aux nôtres, ou dont les ouvriers, nouveaux esclaves des temps modernes, littéralement vendus au capitalisme apatride par les régimes communistes ou dictatoriaux qui les exploitent, sont dépourvus de toute protection sociale. Seront ainsi taxés notamment les produits des entreprises délocalisées qui réexportent chez nous leurs productions. Cette taxation réduira les profits de ceux qui, pour bénéficier en Afrique ou en Asie des gisements de main d’œuvre à vil prix, ont mis au chômage des centaines de milliers de nos compatriotes.

    Redonner vie à la terre française

    Parce qu’il n’y a pas de pays sans paysans, parce que sans indépendance alimentaire il n’y a plus d’indépendance du tout, parce nous ne pouvons accepter de voir s’étendre dans nos campagne le désert français, parce que les ressources de notre terre et de nos mers sont un atout exceptionnel, dans la perspective aussi des besoins alimentaires croissants de pays en voie d’industrialisation qui seront demain nos clients, je récuse catégoriquement les nouvelles mesures euro-mondialistes déjà programmées qui finiront d’anéantir les paysans français. Les terres de la France sont assez riches pour nourrir sa population. Nous n’avons pas à aller chercher au bout du monde, au nom d’une division internationale du travail artificielle, ce que nos paysans peuvent produire eux-mêmes. Nous devrons accepter, pour leur garantir un niveau de vie décent auquel ils ont droit, de dépenser plus pour nous nourrir que pour nous soigner, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
    Je ne sépare pas l’évocation des ressources de notre terre : de nos cultures, nos forêts, notre viticulture, notre élevage, de celles des mers : pêcheurs, mareyeurs, ostréiculteurs, en un temps où les développements du droit international contemporain valent à la France, avec plusieurs millions de kilomètres carrés, le troisième domaine maritime du monde, et où l’avenir de l’humanité se joue plus encore dans la découverte et l’exploitation des fonds marins que dans celle de l’espace extra-atmosphérique. Je m’engage à tout faire pour conserver et développer ces ressources, avec notamment la participation fraternelle de nos compatriotes d’outre-mer, acteurs et témoins de l’exceptionnelle vocation maritime de notre pays.

    Protéger la vie des Français

    Il serait vain de tenter de rétablir les conditions matérielles et morales de la prospérité des Français si leurs biens, leur intégrité physique, leurs vies même, pouvaient continuer de subir les assauts de prédateurs assurés d’une quasi-impunité, chaque jour plus brutaux et chaque jour plus arrogants. La sécurité est la première des libertés. Je réclame la présence des forces de l’ordre sur le terrain et la réduction au strict nécessaire les tâches administratives qui les accaparent.

    Tout acte criminel ou délictueux doit être sanctionné, toutes les victimes doivent être protégées, et recevoir réparation.

    Ceci suppose l’augmentation du nombre de magistrats, leur neutralité politique, la suppression des lois liberticides et des privilèges scandaleux dont bénéficient certaines associations politisées persécutrices de la liberté d’expression ; la refonte du Code Pénal afin de rétablir une échelle des peines capable d’empêcher la récidive des criminels les plus dangereux, et l’expulsion systématique des délinquants et criminels étrangers présents sur notre territoire.

    Même les prisonniers ont droit au respect de leur dignité humaine. Pour éviter la surpopulation, mais aussi pour que les peines de prison prononcées soient réellement appliquées, il faut créer des places supplémentaires dans des établissements décents, afin également que les prisons cessent d’être des pourrissoirs pour devenir de vrais centres de réparation des fautes commises et de préparation à une authentique réinsertion des délinquants.

    Officier supérieur de réserve dans l’armée de mer, je sais que les périls qui menacent la France ne sont pas seulement d’ordre intérieur. Il faut donc qu’elle dispose des moyens de sa défense, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, et que ces moyens soient adaptés aux dangers nouveaux qui se manifestent.
    Ainsi que je l’ai manifesté hier aux côtés des harkis et de leurs enfants, il faut aussi que ceux qui ont combattu pour elle cessent d’être méprisés ou insultés, et qu’ils soient au contraire honorés moralement et matériellement, y compris lorsqu’ils sont les ressortissant d’Etats de notre ancien Empire devenus indépendants.

    Comme vous le voyez, ces convictions forment un programme de sursaut national. Un programme qui refuse le déclin et offre à la France les moyens de reprendre la place qui fut la sienne : celle de phare des Nations libres.
    Les relations que j’ai pu nouer avec de nombreux patriotes d’Europe, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique, jusque dans les milieux gouvernementaux, me montrent qu’en défendant notre identité, nous défendons par la même occasion celle de toutes les nations, donc la leur.

    Devant les périls que les mondialismes leur font courir, qu’ils soient à prétentions politico-culturelles, économico-financière, ou fondé sur le fanatisme pseudo-religieux, il existe ainsi aujourd’hui, entre les Nationaux, une affinité de conviction, de sensibilité, et aussi – malheureusement – une perception de l’hostilité commune, qui leur permettent dans la plupart des cas de dépasser les conflits qui opposent les intérêts particuliers, si légitimes soient-ils. « Nationaux de tous les pays, unissez-vous » avait lancé naguère. Jean-Marie Le Pen. Je crois pouvoir faire en sorte que demain, cette maxime devienne réalité, non seulement pour des patriotes des diverses nations d’Europe, mais pour des Africains, des Asiatiques, des Américains du Nord ou du Sud, qui font les mêmes constatations que le mouvement national français, subissent les mêmes épreuves et affrontent les mêmes adversaires.
    Comme nous n’avons cessé de le proclamer, ni ceux qui m’entourent ni moi-même ne sommes xénophobes ; nous sommes simplement francophiles. Nous ne haïssons pas les étrangers, mais nous aimons nos compatriotes. Nous ne nous indignons donc pas de voir les gouvernants américains défendre les intérêts des Etats-Unis, les gouvernants chinois défendre ceux de la Chine, les dirigeants britanniques ceux de la Grande-Bretagne… etc. Je m’indigne seulement de voir les dirigeants français ne jamais défendre les intérêts légitimes de la France, ou les défendre peu, ou mal, et d’être presque toujours les premiers à faire l’offre de sacrifier ce qu’ils ont pour mission de sauvegarder.

    Je demande que, comme la Charte lui en donne la possibilité, et comme elle aurait du le faire avant la deuxième guerre contre l’Irak, la France fasse usage de son droit de veto à l’O.N.U., si cela peut s’avérer utile au maintien de la paix ou à la dénonciation des nouveaux impérialismes. Je propose qu’elle s’unisse à cet effet aux grandes nations libres d’antique civilisation qui sont en butte aux mêmes menaces d’acculturation que nous, comme la Russie, l’Inde et le Japon, ainsi qu’avec les Etats francophones, auxquels nous sommes unis par des liens anciens et amicaux.
    Cette solidarité s’étend au-delà de la communion dans la langue de Racine, de Voltaire, de Chateaubriand, de Victor Hugo ou de Sedar Senghor. Face à l’impérialisme de fait culturel politique et économique anglo-saxon, ce patrimoine culturel commun peut fournir la base de la recherche d’un autre modèle de solidarité, d’équilibre, et d’humanisme véritable. Ensemble, nous ferons en sorte que le retour de nombreux immigrés dans leurs pays d’origine soit pour ceux-ci un atout dans leur développement. Nous veillerons à ce que la coopération cesse de se faire aux dépens des pauvres des pays riches et au profit des seuls riches des pays pauvres, mais qu’elle ouvre de réelles perspectives, notamment dans le domaine de l’eau et de l’éducation.

    Cette vision à la fois réaliste et ambitieuse de l’avenir de notre pays, je ne puis bien sûr la faire aboutir seul. C’est pourquoi j’ai l’intention d’y appeler d’abord mes camarades du Front National, puis tous ceux qui, de la droite sociale à la gauche patriote, ont récusé en 2005 le projet euro-mondialiste de Constitution supprimant l’indépendance de notre pays. Elu assidu et combattif, je m’efforcerai de redonner au Parlement, dont je connais bien les règles et les usages, tout le rôle de législateur qui doit être le sien. Nous exigeons une réforme équitable du mode de scrutin, et la représentation de tous les courants d’opinion proportionnellement à leur importance réelle chez les citoyens, ainsi que le recours au referendum des Français sur les questions cruciales pour leur avenir. Enfin, je souhaite la réduction du nombre excessif de niveaux d’administration au-dessus des communes, dont je garantirai pleinement en revanche les libertés et la pérennité, dans une France forte de ses provinces, débarrassée de l’oppression jacobine comme des nouvelles féodalités qui voudraient la faire éclater.

    Les membres du Front National ne se laisseront pas tromper une fois de plus par les partisans du déclin, les apôtres du renoncement, ni par ceux qui viendront une nouvelle fois les solliciter en promettant de faire demain ce qu’ils n’ont pas pu, pas su ou pas voulu faire durant les décennies au cours desquelles ils ont occupé des responsabilités gouvernementales !

    La renaissance de la France est à la portée des militants nationaux ; s’ils souhaitent me placer à leur tête, je n’ai qu’une chose à leur dire : je suis prêt.

     NPI - 16/09/10

     

  • Agression "gratuite" à Valence: Matthieu Guillon est mort

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    C'est sur ces pavés que Matthieu s'est écroulé après avoir été sauvagement frappé à la tête 

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    Matthieu Guillon avait 27 ans

    Dans le coma depuis dimanche dernier après une violente agression, Matthieu Guillon s'est éteint cet après-midi à l'hôpital de Valence. Pratiquement au même moment Amri Redha, 20 ans, suspecté d'être l'auteur de l'agression, se livrait au parquet de Valence accompagné de son avocat.

    Recherché depuis cinq jours par la police drômoise, ce jeune homme, connu de la justice et plusieurs fois condamné, a été immédiatement placé en garde à vue à l'hôtel de police.

     
    La marche annoncée par la famille et les amis de Matthieu dimanche à 10 heures est maintenue. Elle partira du Champ-de-Mars.

    Le Dauphiné - 16/09/10

     

     

     

  • Haineuse polémique sur l'enseignement de l'Histoire en classe de 5ème

    par Elisabeth LANDI, Conseillère régionale Martinique

  • Les pays qui expulsent discrètement les Roms

    L'Allemagne a décidé de renvoyer chez eux près de 12 000 Roms du Kosovo qui avaient fui leur pays au moment de la guerre. Berlin a rétabli dans sa liste des pays sûrs le Kosovo et demande maintenant aux Roms de rentrer. Un accord entre les deux pays a été signé en avril pour faciliter les retours.

    Comme le Kosovo ne fait pas partie de l'Union européenne, Berlin ne se heurte pas à la liberté d'établissement des citoyens communautaires. Mais l'expulsion déjà entamée de dizaines de familles établies dans le pays depuis dix ans suscite une large condamnation des associations de défense des Roms. Des enfants scolarisés en Allemagne se retrouvent ainsi exclus au Kosovo. Selon l'Unicef, les trois quarts d'entre eux ne sont plus scolarisés une fois au Kosovo, rapporte Die Welt.

    La Suisse a signé un accord de retour similaire avec le Kosovo. En juin 2009, plusieurs dizaines de Roms qui avaient été victimes de violences racistes à Belfast en Irlande du Nord, avaient "choisi" de rentrer chez eux. Là-aussi, le gouvernement de la région avait décidé d'aider financièrement ces Roms à rentrer dans leur pays. La Suède, l'Autriche et la Belgique pratiquent aussi des expulsions mais en nombre bien plus faibles qu'en France et elles se concentrent surtout sur des Roms qui ne sont pas issus de l'Union européenne, mais de Serbie ou de Macédoine.

    Le Monde - 09/09/10

  • L'Allemagne expulse 12.000 Roms vers le Kosovo

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    29.07.2010

    12 000 Roms passibles d'expulsion vers le Kosovo

    Ils sont pourtant "chez eux en Allemagne", titre en une Freitag. L'hebdomadaire allemand, orienté à gauche, s'inquiète du sort qui attend les quelque 12 000 Roms, Ashkalis et Egyptiens kosovars, sur le point d'être expulsés d'Allemagne vers le Kosovo. Pour moitié il s'agit de mineurs. "Ils ont grandi en Allemagne et maintenant ils doivent partir. Pour les Roms du Kosovo c'est une catastrophe. Et pour l'Allemagne c'est une honte", s'indigne Freitag.

    Beaucoup de Roms kosovars étaient arrivés en Allemagne dans les années 1990, après avoir fui la guerre et les violences interethniques en ex-Yougoslavie. Un accord scellé en avril entre Berlin et Pristina organise aujourd'hui leur retour et celui de leurs enfants. A en croire Hans-Hermann Gutzmer, le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe, ils présenteraient d'importants "problèmes d'intégration" et n'auraient pas "la volonté nécessaire pour trouver un emploi". Mais, pour Freitag, il s'agit de gens traumatisés par la guerre, qui pour beaucoup ont tout perdu en quittant le Kosovo : "Leurs villages et leurs communautés ont été anéantis, les quartiers où ils résidaient détruits." Et pour leurs enfants, scolarisés en Allemagne, le Kosovo n'est rien d'autre qu'un "pays étranger", où les tensions ethniques restent vives.

    "L'Allemagne a une longue tradition peu glorieuse, qui consiste à fermer les yeux sur la situation des Roms", attaque pour finir Freitag, qui rappelle les persécutions dont ceux-ci furent victimes sous le IIIe Reich. "En décembre, le représentant du Conseil central des Sintis et des Roms avait demandé à la République fédérale d'assumer sa responsabilité historique en tant qu'Etat successeur du régime nazi et d'accorder aux Roms un droit de résidence permanent [qui fut octroyé en 1991 aux immigrants juifs d'ex-URSS]. A ce jour, cette requête est restée sans réponse."

    Courrier international - 16/09/10

  • Marseille: 5000 vols en centre-ville depuis janvier

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    Il n'y aurait pas dix agressions quotidiennes, mais près du double.

     Les vols de bijoux constituent une véritable plaie pour le centre-ville où les victimes se comptent par milliers.

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    Les chiffres que nous révélions dans notre édition du 14 septembre concernant les vols avec violences dans le centre-ville de Marseille étaient un peu sous-évalués. Il n'y aurait pas dix agressions quotidiennes, mais près du double. Selon le parquet de Marseille, 5000 de ces délits y ont été enregistrés depuis le début de l'année, soit environ une vingtaine chaque jour.

    "Il y a une moyenne de 10 à 30, confirmait hier une source judiciaire. L'essentiel, ce sont les vols de portables et bien sûr, les colliers. Il y a une banalisation de ce genre de faits." Une réunion doit avoir lieu la semaine prochaine réunissant toutes les autorités judiciaires et policières afin de finaliser un plan d'action pour freiner le phénomène. La répression ne devrait d'ailleurs pas uniquement toucher les voleurs de ces bijoux, dopés par le prix de l'or, mais également les professionnels qui jouent les receleurs.

    Certains bijoutiers commencent d'ailleurs à se montrer plus regardants avec les objets de valeur à l'origine douteuse. Mardi après-midi, un commerçant de la rue de Rome (6e) n'a ainsi pas hésité à contacter la police, alors qu'il se trouvait en présence de deux individus pour le moins troublants. Les deux hommes, âgés de 40 ans, venaient lui proposer la vente de bijoux, pour un poids total de 53 grammes. Le bijoutier a discrètement alerté les forces de l'ordre qui ont interpellé les suspects sur place. Actuellement, le gramme d'or se négocie, en fonction des acheteurs, entre 13 et 15 euros.

    Les colliers et autres gourmettes constituent une source de revenus immédiate pour des jeunes qui se lancent de plus en plus nombreux dans la délinquance. "Nous avons à peu près tous les profils, précisait le procureur de la République, Jacques Dallest. Des collégiens, des lycéens, des sans domicile fixe. Ils peuvent frapper à tout moment, dans tous les secteurs. Nous nous montrerons de plus en plus sévères. Nous sommes déterminés à mener une action musclée et ciblée sur les voleurs et sur tous les circuits de revente."
     
    La Provence - 16/09/10

     

  • La petite phrase du cardinal allemand Walter Kasper

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    Le cardinal allemand a comparé la Grande-Bretagne à un pays du tiers-monde.

    La visite du Pape n'aurait pas pu démarrer de pire manière. Après avoir relayé les nombreuses controverses sur le rôle de Benoît XVI en relation avec le scandale des prêtres pédophiles, les médias anglais ont fait jeudi leurs choux gras d'une petite phrase d'un cardinal allemand, qui a comparé la Grande-Bretagne à un pays du tiers-monde.

    Dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Focus, le cardinal Walter Kasper a déclaré: «La Grande-Bretagne est maintenant un pays laïcisé et mélangé. Lorsque vous atterrissez à l'aéroport d'Heathrow, parfois vous avez l'impression d'avoir atterri dans un pays du tiers-monde.» Il a aussi affirmé qu'«en Angleterre, un néoathéisme agressif s'est répandu».

    Le cardinal Kasper, 77 ans, ancien président du Conseil pour l'unité des chrétiens, qui a longtemps mené le dialogue avec l'Église anglicane, devait initialement accompagner Benoît XVI en Grande-Bretagne. Mais il a dû annuler son voyage au dernier moment «pour des raisons de santé» a expliqué le Saint-Siège. Dans un éditorial, le Guardian explique que la vraie raison est que le cardinal a en fait été «débarqué» du voyage pour ses «propos raciaux».

     

    «Mépris du Royaume-Uni»

     

    Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi a tenu à minimiser l'importance des propos rapportés par l'hebdomadaire allemand. «Les opinions du cardinal Kasper ne traduisent aucune sorte d'intention négative ou de mépris pour le Royaume-Uni», a-t-il précisé. D'après lui, le cardinal Kasper a voulu «faire référence au fait qu'à l'arrivée à l'aéroport de Londres - comme cela se passe dans de nombreuses grandes métropoles mondiales - on se rend compte qu'on se trouve dans un pays où se rencontrent tant de réalités humaines aux provenances et conditions les plus diverses».

    Malgré ces précisions, les épiscopats écossais et anglais, qui accueillent le Pape lors de sa visite, ont regretté les propos du cardinal Kasper. Le cardinal Keith O'Brien, chef de l'Église catholique écossaise a trouvé la petite phrase sur le tiers-monde, «maladroite» et «excessive», et il s'est déclaré persuadé «que le cardinal Kasper allait s'excuser.» L'archevêque catholique de Westminster, Vincent Nichols, a pour sa part qualifié la sortie du cardinal d'«inexplicable».

    Sur l'athéisme en revanche, le porte-parole du Vatican a confirmé que le cardinal Kasper faisait référence «aux positions de quelques auteurs connus qui se montrent particulièrement agressifs». Depuis quelques semaines, des intellectuels athées menés par le scientifique Richard Dawkins, protestent contre le statut de «visite d'État» du déplacement du Saint-Père, reprochant notamment à ce dernier la position de l'Église contre la contraception, contre l'avortement et sur l'homosexualité.

    Le Figaro - 16/09/10

  • De retour de Téhéran, Dieudonné évoque une "manipulation" du dossier Sakinenh

    L'humoriste Dieudonné, à peine rentré d'un voyage à Téhéran, a annoncé jeudi matin avoir pu consulter le dossier de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, condamnée à la lapidation à mort, et dénoncé une "manipulation" et une "instrumentalisation globale" de cette affaire.

    Lors d'une conférence de presse dans son théâtre parisien, l'humoriste controversé, fondateur d'un "parti antisioniste", est resté très évasif sur son séjour à Téhéran, où il projette de retourner dès "dimanche ou lundi".

    "J'ai été reçu au ministère de la Justice par un porte-parole. Il a ouvert avec beaucoup de gentillesse et de clarté le dossier. J'en connais un peu plus aujourd'hui", a déclaré l'humoriste qui a effectué une visite de trois jours à Téhéran passée sous silence par la presse locale.

    Toujours "vivement opposé à la peine de mort", il a remercié "les autorités d'avoir fait preuve de tant de transparence".

    Se présentant comme un "citoyen français abusé par une propagande" et non comme un "porte-parole de la justice iranienne", Dieudonné, a déclaré qu'il y avait "des preuves irréfutables, des preuves matérielles, qui accusent Sakineh, au-delà de ses aveux", sans pour autant les expliciter.

    Actuellement sur scène avec un nouveau spectacle à la gloire du président iranien intitulé "Mahmoud", l'humoriste est l'un des signataires de la pétition contre la lapidation de Sakineh lancée par la revue de Bernard-Henri Lévy, La Règle du jeu, qui a déjà recueilli plus de 135.000 signatures.

    "Est-ce que nous n'avons pas été tous manipulés ?, s'est-il interrogé. Moi le premier, en signant cette pétition, j'étais horrifié. J'encourage tous les signataires à aller sur place."

    Sans le nommer, il a accusé "l'initiateur de la pétition d'avoir un projet", d'"être à la tête d'une propagande anti-iranienne".

    "J'ai fait une demande pour rencontrer Sakineh, a-t-il dit. Je pense qu'elle devrait être acceptée dans le courant de la semaine. J'invite donc Bernard-Henry Lévy à venir constater par lui-même, l'état de santé, le traitement que lui réservent les autorités iraniennes et la réalité de ce dossier".

    AFP. 16/09/10

  • Le second braqueur présumé du casino d'Uriage reste en liberté, les policiers protestent

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    Monsif Ghabbour - (Cliquez sur la photo) 

    Le second présumé du casino d'Uriage-les-Bains (Isère) restera en liberté, sous contrôle judiciaire.

    La cour d'appel de Grenoble a confirmé jeudi l'ordonnance du Juge de la liberté et de la détention (JLD) qui avait été critiquée, notamment par .

     

     

    Immédiatement jeudi, deux de police, Alliance et Synergie, se sont déclarés «consternés» par cette confirmation : pour Alliance, 2e syndicat de gardiens de la paix, «cette décision accentuera l'incompréhension des policiers chargés de l'enquête et plus généralement leur sentiment de travailler pour rien», alors qu'«il existait suffisamment d'éléments à charge pour maintenir en détention provisoire l'auteur présumé».

    De son côté, Synergie, 2e syndicat d'officiers, précise qu'il «eût été étonnant qu'on donne raison aux policiers». «Cette décision est un mauvais signe et ne peut qu'aggraver l'écoeurement des policiers de terrain particulièrement exposés».

    Le parquet avait fait appel

    Mis en examen par un juge d’instruction pour « vol à main armée » et « tentatives d’homicide volontaire sur agents de la force publique », le suspect, Monsif Ghabbour, 25 ans, avait été interpellé le 1er septembre alors qu’il était recherché depuis le 16 juillet, date du braquage au cours duquel, son complice présumé Karim Boudouda avait été tué. Le drame avait suscité trois nuits d'émeute dans le quartier de la Villeneuve, près de Grenoble.

    L'avocat de Ghabbour s'était félicité de la remise en liberté de son client, dont le dossier ne semblait pas contenir d'éléments à charge très probants.

    Le 2 septembre dernier, la décision du JLD contre laquelle le parquet avait immédiatement fait appel, avait provoqué un tollé chez les syndicats de policiers, soutenus par le gouvernement. Les magistrats, quant à eux, avaient opposé le principe d'indépendance de la justice.

    Le Parisien - 16/09/10

  • Pas de quartiers, la France!

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    Des immigrés s'opposent à l'entrée de Bruno Gollnisch dans la basilique de Saint-Denis le 16 septembre 2010 - (Cliquez sur la photo)

    "Je suis venu dans ce site nécropole de ceux qui ont fait la France, vandalisé par les révolutionnaires, la guerre, dans un endroit qui est conquis par l'immigration étrangère. Je suis venu ici en Seine-Saint-Denis, qui ne doit pas devenir le Kosovo de la Serbie", a déclaré Bruno Gollnisch à la presse.

  • Visite d'Etat du Pape au Royaume-Uni

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    Au château d'Holyroodhouse à Edimbourg  - (Cliquez sur la photo)

    Le pape Benoît XVI a mis en garde jeudi contre "les formes les plus agressives de sécularisme", lors du premier discours de sa visite d'Etat au Royaume-Uni, en présence de la reine Elizabeth II, qui l'a reçu au château de Holyroodhouse à Edimbourg.

    "Aujourd'hui, le Royaume-Uni s'efforce d'être une société moderne et multiculturelle. Dans ce noble défi, puisse-t-il garder toujours son respect pour les valeurs traditionnelles et les expressions de la culture que des formes plus agressives de sécularisme n'estiment ni ne tolèrent même plus!" a-t-il souhaité.

    "Qu'il n'enfouisse pas les fondements chrétiens qui sous-tendent ses libertés", a-t-il ajouté.

    "N'oublions jamais combien exclure Dieu, la religion et la vertu de la vie publique, conduit en fin de compte à une vision tronquée de l'homme et de la société", a-t-il encore déclaré.

    L'Eglise catholique avait été très critiquée en février lorsqu'elle s'était officiellement opposée à l'Equality Rights Bill, estimant qu'elle obligerait les associations catholiques d'adoption à confier des enfants à des couples gays.

    Benoît XVI a aussi lancé un appel aux médias britanniques qui critiquent généralement le conservatisme du pape. Ils "ont une responsabilité plus lourde que la plupart des autres médias, et une plus grande opportunité pour promouvoir la paix entre les nations, le développement intégral des pays et la propagation d'authentiques droits de l'Homme".

    La semaine dernière, une éditorialiste du quotidien The Independent s'était interrogée sur l'opportunité d'inviter au Royaume-Uni un ancien membre des Jeunesses hitlériennes.

    AFP. 16/09/10

  • VIDEO Souleymane toujours dans le coma après l'agression d'une bande

    http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/le-lyceen-agresse-dans-un-etat-tres-preoccupant-1408015

    AFP. 16/09/10

  • VIDEO Frédéric Péchenard, le patron de la police nationale, accusé d'une intervention pour son fils en 2009

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/l-intervention-genante-du-patron-de-la-police-1408137

    AFP. 16/09/10

  • Scandaleux: Gollnisch empêché d'entrer dans la basilique de Saint-Denis!

    Bruno Gollnisch s'est vu interdire jeudi l'accès à la basilique de Saint-Denis, près de Paris, par un responsable du sanctuaire, où il entendait se rendre pour lancer sa campagne pour la présidence du Front national (FN), a constaté un journaliste de  l'AFP.

    Le vice-président du parti lepéniste était arrivé devant l'édifice accompagné d'un important service d'ordre, pendant qu'une cinquantaine de jeunes, placés derrière un cordon de policiers, manifestaient contre sa venue, brandissant une banderole proclamant "Pas de fachos dans nos quartiers".

    Un responsable du site, qui abrite les tombes des rois de France, lui a alors signifié qu'il n'était pas autorisé à entrer dans l'édifice.

    "Je suis venu dans ce site nécropole de ceux qui ont fait la France, vandalisé par les révolutionnaires, la guerre, dans un endroit qui est conquis par l'immigration étrangère. Je suis venu ici en Seine-Saint-Denis, qui ne doit pas devenir le Kosovo de la Serbie", a déclaré Bruno Gollnisch à la presse.

    Il s'est ensuite engouffré dans une voiture pour rejoindre un hôtel proche, où il prévoyait de tenir une conférence de presse.

    La municipalité communiste de Saint-Denis avait qualifié de "provocation" le choix du vice-président du FN d'organiser une conférence de presse depuis cette ville où vit aussi une forte population issue de l'immigration.
    AFP. 16/09/10
  • VIDEO Claude Goasguen, député UMP de Paris, sur le coût de l'immigration

    http://www.dailymotion.com/video/xerse1_claude-goasguen-sur-le-cout-de-l-im_news

    10/09/10

  • La Torah et le porte-avions USS Harry S.Truman

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    A gauche, le capitaine Herman Shelanski, officier commandant l’USS Harry S. Truman (CVN 75), avec le Sénateur du Michigan, le Sénateur Carl Levin (Démocrate), Président des services armés du Sénat.

    Lire: http://jssnews.com/2010/09/15/la-torah-et-le-porte-avions-americain-harry-s-truman/

    15/09/10

  • Roms: Viviane Reding corrige ses déclarations... Les Etats-Unis critiquent la France...

    Cela s'appelle apaiser les tensions à la veille d'une rencontre qui s'annonce explosive. La commissaire européenne, qui avait émis de fortes critiques sur la politique de la France envers les Roms, vient de déclarer mercredi soir à l'AFP : «Je regrette les interprétations qui détournent l'attention du problème qu'il faut maintenant résoudre.

     

    Je n'ai en aucun cas voulu établir un parallèle entre la Seconde Guerre mondiale et les du français d'aujourd'hui».

    L'Elysée «prend acte» des «excuses» de Reding pour ses «propos outranciers».

     

    Mme Reding a menacé mardi la France de poursuites en justice pour non respect de la législation de l'Union européenne, faisant un parallèle avec les déportations pendant la Deuxième Guerre mondiale.

    «J'ai été personnellement interpellée par des circonstances qui donnent l'impression que des personnes sont renvoyées d'un Etat membre (de l'UE) juste parce qu'elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l'Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième Guerre mondiale», avait lancé la commissaire.
    Elle avait fait son intervention après la révélation en France d'une circulaire ciblant précisément l'expulsion des Roms. Un texte qui depuis a été modifié par le ministère de l'Intérieur.

    Mobilisation de Sarkozy et Fillon

    Les déclarations de la commissaire européenne ont provoqué une mobilisation au plus haut sommet de l'Etat français et une mini-crise entre la France et le Luxembourg, pays d'origine de Viviane Reding.

    Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy s'est dit scandalisé par ces propos et s'est engagé à y répliquer jeudi au cours d'un sommet européen. Au cours d'un déjeuner mercredi avec des sénateurs UMP, il avait proposé au Luxembourg d'accueillir lui-même les Roms.

    Quant à François Fillon, il s'est rendu mercredi soir à Bruxelles au dîner du Parti populaire européen (PPE), de droite et majoritaire au Parlement de Strasbourg, pour «défendre et expliquer la position» de Paris sur les Roms, vivement contestée par la Commission européenne.

    Les Etats-Unis aussi s'en mêlent...

    L'expulsion des Roms par la France dérange aussi aux Etats-Unis, où l'administration Obama a emboîté le pas mercredi au Congrès, aux médias et à une ONG inquiète pour les droits des Roms.

    «A l'évidence, les droits des Roms sont importants pour nous, et nous invitons la France et d'autres pays à les respecter», a déclaré à la presse un responsable du département d'Etat, sous couvert de l'anonymat.

    La critique est sobre et peu détaillée, mais n'en est pas moins exceptionnelle de la part des Etats-Unis envers un allié aussi proche que la France. C'est la première fois que l'administration prend officiellement position dans ce dossier qui empoisonne les relations entre Européens.

    Plus explicite, une commission de parlementaires américains a qualifié les expulsions de «manoeuvres politiques inopportunes», et visé directement l'attitude du gouvernement français.

     Le Parisien - 15/09/10