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GAELLE MANN - Page 1566

  • Flottille: Israël menace de boycotter la commission d'enquête de l'ONU

    Israël dispose d'un représentant au sein du groupe de quatre experts de l'ONU qui devait entamer ses travaux mardi à New York. Mais une polémique a éclaté avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon concernant les prérogatives des experts.

    "Le Premier ministre (Benjamin Netanyahu) a clairement fait savoir qu'Israël ne coopérera pas et ne participera pas à une commission qui demanderait à interroger des soldats", a prévenu Nir Hefetz, son porte-parole.

    "Avant qu'Israël annonce sa participation à cette commission, nous nous sommes assurés lors de négociations intensives en coulisses que le mandat de cette commission soit équitable, responsable et ne porte pas atteinte aux intérêts vitaux et de sécurité d'Israël", a-t-il ajouté.

    M. Ban avait démenti lundi l'existence d'un accord excluant que les experts interrogent des militaires israéliens.

    M. Netanyahu avait dû accepter, début août, sous la pression internationale et pour tenter de surmonter une crise avec la Turquie, la formation par l'ONU de ce panel.

    Neuf Turcs avaient été tués dans des heurts avec les commandos israéliens lors de l'abordage d'un ferry turc le 31 mai, alors que le navire tentait de forcer le blocus israélien autour de la bande de Gaza contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas.

    Parallèlement, le ministre israélien de la Défense Guerre Ehud Barak a justifié mardi l'assaut, comme l'avait fait la veille M. Netanyahu, devant une commission d'enquête israélienne présidée par le juge à la retraite de la Cour Suprême, Yaakov Tirkel.

    Il a affirmé que la flottille "constituait une provocation planifiée". Selon lui, de hauts responsables israéliens soupçonnaient les organisateurs de la flottille, plus d'un mois avant les faits, de "se préparer à un conflit armé pour embarrasser Israël".

    Il a dit avoir envisagé, avec d'autres responsables, la possibilité que les militants attaquent les soldats israéliens quand ils débarqueraient sur le bateau.

    "Nous regrettons toute perte en vies humaines, mais le bilan aurait été encore plus lourd si nous avions agi différemment", a-t-il dit.

    "La Turquie reste un Etat très important au Proche-Orient. Nous devons trouver un moyen (...) de réparer la détérioration des relations", a-t-il ajouté.

    Il a cependant souligné que le blocus maritime autour de Gaza était "absolument essentiel pour empêcher Gaza de se transformer en un énorme arsenal" d'armes.

    Lundi, M. Netanyahu avait affirmé qu'Israël avait agi conformément au "droit international". Il avait aussi critiqué Ankara pour ne pas avoir tenté de stopper l'expédition.

    "La situation est très claire: Israël a tué des civils dans les eaux internationales. Israël doit avant tout assumer sa responsabilité" dans cette affaire, a répliqué mardi le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu.

    Le mandat de la commission israélienne, composée de cinq membres israéliens et de deux observateurs internationaux, est limité. Elle doit examiner notamment les aspects juridiques de l'assaut au regard du droit international puis soumettre ses conclusions, ainsi que celles d'une commission militaire israélienne, au groupe d'experts de l'ONU.

    Le chef d'état major, le général Gaby Ashkenazi, doit être entendu mercredi.

    AFP. 10/08/10

  • Discriminations: la politique de la France passée au crible par l'ONU

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    Le Comité de l'ONU chargé de suivre l'application de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, qui examine périodiquement la situation dans chaque pays membre, a déjà diffusé la série de questions qu'il s'apprête à poser à Paris après la présentation du rapport français.

    Elles portent notamment sur "le grand débat sur l'identité nationale" ouvert par le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et et du Développement solidaire, sur la politique d'immigration, ainsi que "sur la discrimination à l'égard des Roms", des sujets qui agitent le monde politique français depuis quelques mois.

    La France tentera "d'apporter des réponses, de montrer que des lois ont été votées" et surtout qu'"elle a une approche différente des minorités qu'aux Etats-Unis ou en Inde, du fait du principe de l'égalité de tous devant la loi" que représente la laïcité, a expliqué à l'AFP une source diplomatique.

    Ces justifications sont loin de satisfaire des ONG qui s'attendent à des débats animés devant le comité onusien.

    "On assiste en France à une régression" concernant le droit des minorités qui va "vers une rupture de l'égalité de traitement", a dénoncé la responsable juridique de la Ligue des droits de l'homme Isabelle Denise, interrogée par l'AFP.

    Sur les Roms et les gens du voyage, "il y a un amalgame entre les deux qui a des conséquences sur des déclarations tonitruantes", souligne-t-elle en rappelant que les gens du voyage représentent un "mode de vie" et non une identité. De leur côté, insiste-t-elle, les Roms sont en majorité des Roumains qui font partie de l'Union européenne, régie par le principe de libre circulation.

    Ces personnes font l'objet d'une "stigmatisation" destinée à "faire peur", s'inquiète Mme Denise.

    Déjà en 2005, lors du dernier examen du comité sur la France, Paris avait été cloué au pilori sur le sort des Roms. Mais, selon la Ligue des droits de l'homme, les recommandations faites alors n'ont pas été suivies.

    Ces sujets sont brûlants en France depuis un discours prononcé le 30 juillet à Grenoble (sud-est) par le président Nicolas Sarkozy qui a lancé une "véritable guerre nationale" contre la criminalité en liant immigration et insécurité.

    AFP. 10/08/10

  • Russie: Poutine sur le front des incendies

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    Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, fidèle à son image d'homme d'action, a été filmé à la place du commandant de bord dans un bombardier d'eau, procédant aux largages qui ont permis d'éteindre deux incendies près de Riazan (200 km au sud-est de Moscou).

    Après quelques "instructions éclair", il "a dirigé aussi bien la prise d'eau que le largage sur les forêts en feu", s'est extasié l'agence Ria Novosti.

    Les incendies continuaient par contre aux environs d'installations stratégiques, dont le centre nucléaire de Sarov (500 km à l'est de Moscou) où sont fabriquées des armes atomiques, a annoncé mardi une cellule ce coordination régionale. Deux militaires y sont morts en luttant contre le feu.

    Près de 500 hommes étaient mobilisés pour préserver un autre centre d'armement nucléaire à Snejinsk, dans l'Oural (1.500 km à l'est de Moscou), selon le ministère des Situations d'urgence.

    Les autorités avaient aussi révélé lundi avoir décrété l'état d'urgence autour du centre de retraitement et de stockage de déchets nucléaires de Maïak, dans la même région.

    Après près de deux semaines d'incendies qui ont fait 54 morts et détruit notamment deux bases militaires près de Moscou, les feux s'étendaient toujours sur une surface de 175.000 hectares à travers le pays. Le ministère des Situations d'urgence a néanmoins fait état d'une réduction du nombre de feux.

    "Nous continuons d'observer une tendance positive", a déclaré Vladimir Stepanov, haut responsable au ministère, précisant que les feux des tourbières à l'origine de la fumée nocive qui enveloppe la capitale russe depuis plusieurs jours ont aussi diminué.

    La qualité de l'air s'est améliorée à Moscou, le taux de monoxyde de carbone étant 1,4 fois supérieur au seuil d'alerte, contre 2,2 fois la veille.

    Les autorités n'ont par contre toujours pas fourni de bilan global de la canicule frappant la Russie depuis six semaines, alors qu'un responsable de la mairie de Moscou a reconnu lundi que la mortalité avait doublé dans la capitale.

    La mortalité aurait également augmenté de 25% dans la région de Moscou dans les trois dernières semaines.

    De son côté, le président Dmitri Medvedev a rejeté lundi les critiques sur la mauvaise préparation du pouvoir face à l'ampleur d'une catastrophe pourtant prévisible au regard de la sécheresse et de la chaleur.

    "Il est plus facile de maîtriser les feux au Luxembourg qu'en Russie", a-t-il dit.

    Il a cependant critiqué l'action de certains fonctionnaires, ce qui a conduit au limogeage mardi du chef du département des forêts de Moscou et sa région, ce dernier n'ayant pas interrompu ses vacances malgré les incendies.

    Les regards se sont aussi tournés vers le maire de Moscou, Iouri Loujkov, tout bronzé, qui n'est rentré de congés que dimanche et a aussitôt été convoqué par Vladimir Poutine.

    "C'est bien que Iouri Mikhaïlovitch (Loujkov) soit rentré, mais c'est dommage qu'il ne l'ait pas fait plus tôt", a relevé une source du Kremlin citée par les agences russes.

    Enfin, des analystes ont dressé un premier bilan économique de la catastrophe, notant que les incendies vont coûter à la Russie au moins 15 milliards de dollars, soit 1% du PIB, alors que le pays se relevait à peine de la crise.

    AFP. 10/08/10

  • Fauteuils "relax" toxiques vendus par Conforama: affaire classée sans suite

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    Les sachets anti-moisissure ont provoqué chez des centaines d'acheteurs de graves allergies
     
     
     
    L'enquête préliminaire ouverte en 2009 à la suite de plaintes de nombreuses victimes ayant acheté des fauteuils provoquant de graves réactions allergiques a été classée sans suite en juin, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire
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    Plusieurs plaintes collectives et de particuliers ayant acheté des fauteuils chez Conforama avaient déposé plainte dans toute la France début 2009. Ces plaintes avaient été centralisées au pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris qui avait ouvert une enquête.

    Au total, plus d'une centaine de victimes ont déposé plainte, selon cette source.
    Cette enquête "a été classée sans suite en juin en raison de l'absence d'infraction: le produit incriminé n'était pas interdit à l'époque", a-t-elle fait valoir.

    Les fauteuils fabriqués en Chine et distribués par Conforama avaient fait l'objet d'un traitement anti-moisissure soupçonné d'être à l'origine des allergies, forçant le groupe de distribution à les retirer de la vente en juin 2008.

    Ce traitement anti-moisissure, le DMFu (diméthylfumarate) n'a été interdit dans l'Union européenne qu'à partir de décembre 2008. Il était notamment utilisé par des industriels pour empêcher le développement de champignons dans les chaussures, les fauteuils ou les canapés.

    Les victimes de ces fauteuils allergènes ont souffert de brûlures, eczéma, douleurs musculaires, perte de cheveux, problèmes respiratoires ou encore démangeaisons, a expliqué Claudette Lemoine, présidente de l'association Rouannez-Anna représentant selon elle 525 victimes.

    "On ne compte pas en rester là", a-t-elle affirmé, regrettant que "le ministère de la Santé reste stoïque". "Il y a des victimes qui souffrent de plus en plus, certaines développant même des cancers", a-t-elle soutenu.
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    Le Figaro - 10/08/10

  • Grenoble: cinq gardés à vue sur six relâchés après une deuxième opération de police

    Cinq des six personnes interpellées et placées en garde à vue ce matin lors d'une opération de police dans le quartier populaire de la Villeneuve à Grenoble ont été relâchées, a-t-on appris de source judiciaire.

    "En l'absence d'éléments matériels et face à leur dénégation, cinq d'entre eux ont été libérés faute de charges suffisantes", a expliqué Jean Philippe, procureur de la République, en précisant cependant que l'enquête se "poursuivait".

    La garde à vue d'une seule personne, soupçonnée d'avoir incendié des véhicules lors des nuits de violences dans le quartier de la Villeneuve, a été prolongée.

    Les six hommes, âgés de 19 à 21 ans et dont les identités n'ont pas été révélées, ont été interpellés ce matin et placés en garde en vue à l'hôtel de police de Grenoble dans le cadre d'une enquête préliminaire pour violences envers des fonctionnaires de police et dégradations par incendie.

    Le Figaro - 10/08/10

  • Marine Le Pen demande la remise en liberté du septuagénaire de Nissan-lez-Ensérune

    Communiqué de presse de Marine Le Pen, vice-présidente exécutive du Front National :

    On apprend que le septuagénaire de Nissan-lez-Ensérune (Hérault) qui, surpris dans son sommeil à son domicile par des cambrioleuses et qui par peur a fait usage d’une arme à feu, a été mis en prison.

    Les faits sont certes dramatiques et la justice doit naturellement rechercher les fautes pénales.

    Mais l’incarcération immédiate de ce vieil homme décrit comme calme et gentil dans tout son village, apparait totalement abusive lorsqu’on sait que, dans la France de Nicolas Sarkozy, les multirécidivistes, violeurs ou criminels professionnels, sont systématiquement laissés en liberté quelques minutes après leurs forfaits. Comment ne pas s’interroger sur l’extrême sévérité à l’égard de ce retraité qui ne demandait rien à personne et qui a davantage le profil d’un honnête citoyen pris dans un engrenage dramatique que d’un délinquant notoire.

    Cette incarcération est d’autant plus injuste que ces gestes d’autodéfense, aussi regrettables soient-ils, ne sont que le signe du sentiment d’extrême abandon des honnêtes gens face à l’exaspérante inertie des pouvoirs publics qui garantit aux délinquants une insupportable impunité.

    Marine Le Pen, vice-présidente du Front national, demande la remise en liberté du septuagénaire de Nissan-lez-Ensérune. Se faisant l’interprète de la majorité silencieuse qui en a assez de subir, elle appelle le gouvernement à prendre conscience de l’exaspération croissante de nos concitoyens lassés de vivre chez eux ou dans la rue dans la peur et d’être livrés, sans rien avoir droit de dire, à la loi des voyous de toutes sortes.

    Il est plus que temps de sortir de la logique de communication pour entrer dans la voie plus courageuse et plus difficile de l’action.

    NPI - 10/08/10

  • Visite de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch au Japon

    Le vice-président du Front national (FN) Bruno Gollnisch a ironisé aujourd'hui sur les "bons" et les "mauvais" criminels de guerre, en annonçant à la presse un déplacement au Japon, avec Jean-Marie Le Pen, où est prévue une visite au sanctuaire controversé de Yakusuni.

    Ce sanctuaire honore les esprits de 2,5 millions de soldats tombés pour le Japon, mais aussi de 14 criminels de guerre condamnés à mort par les Alliés après la Seconde guerre mondiale.

    Interrogé sur cette initiative, Bruno Gollnisch a répondu qu'"il y a les bons criminels de guerre, ce sont les vainqueurs, dont l'ambassadeur américain qui était récemment l'hôte de marque des cérémonies de la bombe d'Hiroshima. Ca, c'est les bons". "Et puis il y a les mauvais criminels de guerre, ce sont les vaincus. Moi je dois dire que 65 ans après la guerre, je ne participe pas de cette rhétorique, elle ne m'intéresse pas", a ajouté le député européen, en charge des affaires internationales au FN et candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen face à sa fille, Marine Le Pen.

    "Nous n'allons pas du tout faire l'apologie de la politique impérialiste qui a été celle du Japon il y a 70 ans. Nous rendons hommage au courage malheureux de soldats, fussent-ils dans le camp adverse", a-t-il expliqué, en précisant qu'une visite était aussi prévue au sanctuaire dédié à l'empereur Meiji.

    Le président du FN Jean-Marie Le Pen ne participait pas à cette conférence de presse, qui s'est tenue au bureau d'information du Parlement européen à Paris, mais il doit accompagner M. Gollnisch du 12 au 18 août au Japon, avec des représentants d'autres partis européens d'extrême droite, dont le Jöbbik (Hongrie), le FPÖ (Autriche), le British National Party (Grande-Bretagne) et le Vlaams Belang (Belgique).

    La délégation sera accueillie par le mouvement d'extrême droite japonais Issuikai. Plusieurs réunions sont prévues, notamment sur la situation de chaque mouvement dans son pays, les techniques de "diabolisation" de leurs adversaires et une "meilleure compréhension commune entre les défenseurs des identités nationales", a expliqué Bruno Gollnisch.

    La visite au sanctuaire de Yasukuni est prévue le 14 août. Marine Le Pen, qui a récemment reçu un soutien sans ambiguïté de son père pour prendre la présidence du FN en janvier 2011, ne participera pas à ce voyage.

    Le Figaro - 09/08/10

  • VIDEO Nagasaki 9 août 1945 - N'oublions jamais

    http://www.dailymotion.com/video/x3o5ug_nagasaki-bombe-atomique_news

    AU NOM DE LA DEMOCRATIE AMERICAINE ON A ANEANTI DES MILLIERS DE GENS INNOCENTS

  • Mgr Delannoy, l'évêque de Saint-Denis, invite de nouveau les clandestins dans sa Basilique

    Communiqué de presse d’Alexandre Simonnot, membre du comité central du Front National, secrétaire départemental de la Seine-Saint-Denis.

     

    Samedi dernier, Monseigneur Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, a de nouveau invité des clandestins dans sa Basilique, nécropole des Rois de France. Il les avait déjà invités à la même date l’an dernier pour célébrer l’occupation qu’avaient faite ces hors-la-loi de la Basilique il y a huit ans.

    Cette invitation est doublement scandaleuse car elle est non seulement la profanation d’un lieu sacré mais également la violation des lois françaises !

    La Basilique Saint-Denis est un lieu de prière et non une salle de meeting pour les gauchistes ! Monseigneur Delannoy a donc profané ce lieu saint alors qu’il est censé en assurer le respect et la garde.

    Ce sacrilège est bien évidemment un appel à la violation de nos lois. Cet évêque ferait bien mieux de s’occuper des Français de son diocèse qui sont chaque jour confrontés à l’insécurité dans un véritable climat de guerre civile plutôt que d’encourager cette politique d’immigration suicidaire qui est précisément la cause de cette délinquance sans cesse croissante.

    Bien évidemment Monseigneur Delannoy ne sera nullement sanctionné par nos dirigeants, ce qui prouve leur totale complicité avec la violation de la Loi et  l’immigration clandestine.

    NPI - 09/08/10

  • La vertueuse indignation de Nadine Morano... Tous pourris!

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    7 au 13 août 2010
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    Nadine Morano - (Cliquez sur les photos)

    Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille, a été la première à dénoncer sur RMC une Une "insultante" de l'édition de l'hebdomadaire du 7 au 13 août, titrée "Nationalité, immigration, délinquance, le voyou de la République".

    Jean-François Kahn, "engagé aux côtés de François Bayrou" en 2007, "ne partage pas du tout les opinions de Nicolas Sarkozy. C'est son choix. Mais une telle couverture, je trouve que c'est grave", a-t-elle affirmé.

    "Où est le respect envers le chef de l'Etat qui a été élu au suffrage universel et mène une politique pour laquelle il a été choisi et sa politique validée ?", s'est-elle interrogée.

    "Mme Nadine Morano ne manque pas d'air", a rétorqué M. Kahn, co-fondateur de Marianne, dans un communiqué. "Hier, elle qualifiait les journalistes d'investigation de "fascistes", puis, à la façon des staliniens, de "fascisto-trostkistes", puis les comparait aux journalistes pro-nazis des années 30. Hier encore, elle accusait les responsables de la gauche d'être complices des assassins", écrit-il.

    "Au désespoir de ses propres amis politiques, aucune outrance ne l'arrête", accuse-t-il, estimant que "voyou, c'est vraiment charmant par rapport à fasciste ou à complice d'assassin".

    Traiter le président de la République de voyou, "c'est quand même épouvantable", s'est indigné auprès de l'AFP Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux Collectivités locales.

    Le député UMP Lionnel Luca a lui aussi vivement réagi au nom du respect dû à la fonction : "Rien ne justifie l'outrage au président de la République élu démocratiquement. Rien ne justifie l'insulte à l'homme politique qui bafoue également ceux qui l'ont élu", écrit-il dans un communiqué,

    Selon lui, "rien ne justifie ces dérives sinon l'intérêt financier d'une opération commerciale pour meubler l'actualité estivale". De plus, "il est paradoxal de dénoncer les dérives vichystes en utilisant les méthodes de la presse d'extrême droite d'avant-guerre, dont on sait ce qu'elle a été sous l'occupation", poursuit-il

    A gauche, Pierre Moscovoci (PS) a prôné lui aussi le respect de la fonction estimant par conséquent le terme voyou "pas approprié". Mais, selon lui, "il y a eu, cet été, une offensive sécuritaire extrêmement ambiguë et limite" faisant "écho à des thématiques qu'on n'a pas connues depuis la Seconde guerre mondiale".

    "Je ne dirais pas que c'est un voyou, mais il fait du Le Pen Light", a-t-il dit sur RMC. Et "la fin de son quinquennat va être sans arrêt marquée par ce type de provocation", a-t-il prévu.

    AFP. 09/08/10 

  • Russie: le feu menace un centre nucléaire de l'Oural

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    Parc à Moscou
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    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
     

    Les incendies de forêt font rage sur des centaines de milliers d'hectares dans le pays depuis la fin juillet, mais les autorités de Tcheliabinsk, dans l'Oural, à 2.000 kilomètres à l'est de Moscou, n'ont révélé que lundi qu'elles avaient décrété trois jours plus tôt l'état d'urgence autour du centre nucléaire Maïak.

    "Le chef de l'administration a décrété le 6 août l'état d'urgence en raison de la propagation des incendies", selon un communiqué publié lundi.

    Ce gigantesque complexe, lieu d'une catastrophe nucléaire en 1957, qui est capable de retraiter 400 tonnes de combustible nucléaire usagé par an, est aussi le lieu de stockage de très grandes quantités de déchets nucléaires.

    Plusieurs autres installations nucléaires russes sont dans des zones à risque. Ainsi le ministre des Situations d'urgence, Sergueï Choïgou, a demandé dimanche à ses services de redoubler d'efforts autour d'un centre d'armement nucléaire à Snejinsk, également dans l'Oural.

    Quant au centre nucléaire de Sarov, à 500 km à l'est de Moscou, plus de 800 hommes continuent de lutter contre le feu qui fait rage à proximité, a déclaré un responsable du ministère de l'Intérieur.

    Dans la capitale russe, prise depuis la semaine dernière dans une fumée âcre et toxique, un responsable de la mairie a reconnu lundi que le nombre de décès était passé de moins de 400 à environ 700 par jour.

    "La mortalité a été multipliée par deux", a déclaré le chef du département de la Santé à la mairie de Moscou, Andreï Seltsovski.

    Selon les dernières données officielles disponibles, les incendies se poursuivaient lundi dans des districts situés entre 70 et 135 km au sud-est de la capitale.

    A Saint-Pétersbourg, ancienne capitale impériale, la mortalité due à une "canicule anormale" a augmenté de 30%.

    "En juillet 6.638 habitants sont morts contre 5.137 pour la même période de l'année dernière", selon le site du service d'état civil

    Des défenseurs des droits de l'homme ont demandé dans une lettre ouverte au président Dmitri Medvedev qu'il sollicite une aide massive des pays étrangers pour éviter "une catastrophe humanitaire".

    Selon les autorités de Moscou, les indices de pollution aux micro-particules, au monoxyde de carbone et aux hydrocarbures, étaient lundi trois fois supérieurs aux seuils d'alerte dans la capitale russe.

    Alexeï Iablokov, ancien conseiller pour l'écologie au Conseil de sécurité russe, a mis en garde contre une catastrophe sanitaire et écologique majeure, dans un entretien à l'AFP.

    Plusieurs ambassades étrangères, comme celle du Canada, ont entrepris d'évacuer une partie de leurs ressortissants.

    Les équipes de football locales ont annoncé quitter la région pour leurs entraînements.

    Le chef des services sanitaires russe, Guennadi Onichtchenko, a en outre mis en garde contre des épidémies et notamment le choléra, en raison de la canicule.

    Les gigantesques feux de forêt qui frappent la Russie occidentale ont fait à ce jour 52 morts, selon un bilan officiel. La canicule qui sévit en Russie occidentale depuis début juillet est la pire "en 1.000 ans", a affirmé lundi le directeur des services météorologiques russes.

    La Russie qui a introduit le 5 août l'embargo sur ses exportations de céréales a encore abaissé lundi de 10 millions de tonnes, à 60-65 millions de tonnes, sa prévision de récolte, a indiqué le Premier ministre Vladimir Poutine.

    En 2009, la Russie avait récolté 97,1 millions de tonnes de céréales.

    AFP. 09/08/10

  • Bruno Gollnisch: pour la sécurité, l'UMP a 35 ans de retard sur Le Pen

    "Ils ont 35 ans de retard sur Le Pen", a ironisé le député européen pour commenter la phrase "Français ou voyou, il faut choisir" prononcée le même jour par le ministre de l'Industrie et maire UMP de Nice, Christian Estrosi, au micro d'Europe 1.

    "On parle de déchéance de la nationalité, mais ceci n'a d'intérêt que si cette déchéance est suivie d'expulsion", a également déclaré M. Gollnisch lors de cette conférence de presse de présentation d'un déplacement au Japon, dans les locaux du bureau d'information du Parlement européen à Paris.

    "Si on expulsait les délinquants étrangers et les doubles nationaux ramenés à leur nationalité d'origine, on viderait nos prisons des deux tiers, ce qui ferait de la place pour les voyous bien de chez nous", a-t-il poursuivi.

    "Il faudrait que la préférence nationale s'applique y compris dans ce domaine-là. Incidemment, ça permettrait peut-être de résoudre le problème de la surpopulation carcérale dans nos prisons", qui sont "de véritables pourrissoirs", a ajouté Bruno Gollnisch.

    Lors de la campagne présidentielle de 2007, le programme de Jean-Marie Le Pen proposait que la déchéance de la nationalité puisse être prononcée en cas de naturalisation acquise depuis moins de 10 ans et de condamnation à plus de 6 mois de prison ferme.

    AFP. 09/08/10

  • Hérault: un homme incarcéré pour avoir tiré sur ses cambrioleuses

    Le septuagénaire soupçonné d'avoir blessé jeudi deux jeunes femmes qui s'étaient introduites par effraction dans sa maison, à Nissan-lez-Ensérune (Hérault), a été incarcéré vendredi, une décision contre laquelle son avocat a fait appel lundi, a-t-on appris auprès de ce dernier.

    Le septuagénaire a été mis en examen pour tentative d'homicides volontaires et incarcéré à la maison d'arrêt de Béziers, a précisé son avocat, Me Josy-Jean Bousquet, qui a fait appel lundi matin de cette décision, estimant qu'une remise en liberté sous contrôle judiciaire de son client n'entraînerait pas de trouble à l'ordre public.

    "C'est un homme qui a travaillé toute sa vie et son casier judiciaire est vierge", a indiqué Me Bousquet. "Dans le village, on considère qu'il est plus une victime et qu'il s'est trouvé dans une situation qu'il n'a pas très bien su gérer".

    Jeudi, l'homme avait été réveillé pendant sa sieste par du bruit. Il a alors téléphoné, sans doute par mégarde selon son avocat, aux pompiers et "leur a dit à deux reprises que quelqu'un était rentré chez lui".

    Puis "il a paniqué, a vu deux personnes et s'est affolé", d'autant qu'il avait déjà été cambriolé. Il a alors saisi une arme et tiré sur les deux présumées cambrioleuses.

    Les deux femmes, blessées, ont été hospitalisées, l'une à Béziers, la seconde à Montpellier, cette dernière étant plus grièvement atteinte que sa complice présumée.
    AFP. 09/08/10
  • Perpignan: tenue décente exigée

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    Un passant torse nu est interpellé par un agent de la police municipale dans le centre de Perpignan, le 9 août 2010 - (Cliquez sur la photo)

    Alors que semblables interdictions sont courantes dans le sud-est de la France, la municipalité de Jean-Marc Pujol (UMP) prend pour la première fois un tel arrêté, a indiqué la mairie.

    "On ne va pas dire qu'il y ait eu une dégradation des moeurs, mais il est certain qu'on a pu constater courant juillet de plus en plus de gens qui avaient tendance à déambuler en ville dans des accoutrements anormaux, et il y a des commerçants, des mères de famille, des citoyens perpignanais qui se sont plaints", a justifié l'adjoint chargé de la sécurité, Pierre Parrat.

    A une dizaine de kilomètres de la Méditerranée, ce sont plus les hommes torse nu qui ont semblé en choquer certains, comme ces "braves Anglais qui étaient venus pour assister à un match de rugby et qui devaient penser qu"ils étaient à la plage", a rapporté M. Parrat.

    Il en coûtera 38 euros à quiconque déambulera torse nu ou en maillot de bain dans les rues du centre entre le 1er août et le 30 septembre, et contreviendra au "respect de la dignité humaine, de la décence, de la moralité et de la protection de la jeunesse", selon le texte d'un arrêté daté du 28 juillet.

    Cependant, à ce jour, la police n'a dressé aucun procès-verbal, ont indiqué M. Parrat et le directeur de cabinet du maire, Michel Sitja.

    L'objectif n'est pas de distribuer les contraventions, mais de rappeler à l'ordre les indélicats et ce n'est que si l'individu se montre très récalcitrant qu'il sera verbalisé, ont-ils expliqué.

    Un homme qui marchait torse nu en ville lundi s'est difficilement laissé convaincre par une patrouille de la police municipale d'aller acheter un tee-shirt, a constaté un photographe de l'AFP.

    AFP. 09/08/10 

  • Moscou étouffe dans un épais brouillard de fumée

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    La municipalité a ouvert plus de 120 salles climatisées pour accueillir les personnes ayant du mal à respirer. Le trafic aérien au départ et à l'arrivée de Moscou restait difficile en raison du brouillard persistant.

    Entourée de cinquante feux de forêt, Moscou étouffe, plus encore que le reste du pays, dont 190.000 hectares étaient pourtant la proie des flammes dimanche. Pour permettre aux riverains de récupérer dans une atmosphère trois fois plus chargée en polluants que la normale, la municipalité a ouvert 123 salles climatisées dans des bâtiments publics et des hôpitaux où les Moscovites pourront «reprendre leur souffle», selon un responsable municipal, Vladimir Petrossian. La plupart des appartements de la capitale n'ont pas l'air conditionné, et la température dimanche atteignait les 38°C.

    Dans les rues, de nombreux Moscovites se couvrent désormais le visage avec des masques. D'autres cherchent même à quitter la Russie. Conséquence de ces départs précipités : des agences de voyages ont très vite affiché complet pour des séjours organisés ce week-end en Egypte, au Monténégro et en Turquie. «Au cours de la semaine écoulée, la demande pour des billets au départ de Moscou vendus en ligne a augmenté de 20%», a affirmé à la radio Echo de Moscou la porte-parole de l'Union russe des tours opérateurs.

     

    Nombreux retards d'avions

     

    Mais la fumée perturbe aussi le trafic aérien. Domodedovo, au sud de Moscou, est l'aéroport le plus affecté par le brouillard ocre avec des dizaines de vols retardés au départ et seulement une poignée d'avions en mesure d'atterrir. L'aéroport a d'ailleurs demandé aux compagnies aériennes de prévoir pour les vols à destination de Moscou des pilotes capables de voler avec une visibilité minimum.

    Un autre aéroport international, celui de Vnoukovo à l'est de Moscou, est lui aussi confronté à des retards, bien que l'impact du brouillard y semble moins grave. L'aéroport de Cheremetievo (nord de Moscou) est en revanche largement épargné, selon des responsables locaux.

    Autres conséquences du brouillard : de célèbres bâtiments de la capitale russe, comme les tours du Kremlin ou des gratte-ciel de l'ère stalinienne, restent totalement invisibles à quelques mètres de distance et certains automobilistes circulent tous phares allumés en plein jour. Même Saint-Pétersbourg, ancienne capitale impériale du nord-ouest jusqu'ici épargnée, a vu plusieurs de ses quartiers enveloppés dimanche par la fumée. .

     

    Pas de répit pour la canicule

     

    La fumée ne devrait pas se dissiper avant mercredi prochain, selon les services météorologiques russes, et les températures pourraient atteindre les 44°C dans la partie occidentale du pays. Des responsables de la santé publique continuent ainsi de conseiller aux personnes fragiles de rester chez elles. Le ministère des Situations d'urgence a également indiqué que les incendies continuaient à se propager dans le centre du pays, les météorologues n'ayant prévu aucun répit dans les prochains jours pour la canicule sans précédent qui frappe la Russie depuis plus d'un mois.

    Quelque 554 feux continuent ainsi à couvrir dimanche 190.400 hectares, soit 3.100 hectares de moins que la veille, tandis que 52 personnes sont mortes dans les incendies, selon un bilan officiel. Le ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou a exprimé l'espoir que les feux de tourbières seraient maîtrisés «en cinq-sept jours». Il a demandé à ses services de travailler 24 heures sur 24 pour éteindre un incendie autour d'un centre nucléaire à Snejinsk (Oural, 1500 km à l'est de Moscou). En revanche, il n'y aurait plus de foyers autour du centre nucléaire de Sarov (région de Nijni-Novgorod, 500 km à l'est de Moscou).

    Le Figaro - 08/08/10

  • La France propose son aide à la Russie

    La France a proposé hier soir à la Russie de lui envoyer 120 hommes, 37 véhicules, 15 motopompes et un avion bombardier d'eau DASH, pour lutter contre les incendies qui sévissent actuellement en Russie, a annoncé un communiqué de l'Elysée.

    Paris "a transmis samedi soir aux Autorités russes une première proposition de contribution comprenant un détachement de 120 hommes, 37 véhicules, 15 motopompes et un avion bombardier d'eau DASH", selon le communiqué de la présidence.

    "La France, tout en conservant les capacités nécessaires au territoire national, exprime ainsi sa pleine solidarité avec la Russie et le peuple russe dans la terrible épreuve à laquelle ils sont confrontés", ajoute le texte.

    Le président Nicolas Sarkozy avait indiqué jeudi au président russe Dmitri Medvedev que les autorités françaises "se tenaient prêtes à répondre à toute demande d'assistance" pour lutter contre les incendies en Russie.

    Hier, 193.500 hectares étaient en feu en Russie. Selon le bilan officiel, 52 personnes sont mortes dans les incendies qui ont ravagé des villages entiers alors que l'air était irrespirable à Moscou.

    Le Figaro - 08/08/10

  • "Les abats de Goïm sont indispensables"

     

    Haaretz nous apprenait hier qu'un Israélien avait « été arrêté vendredi pour avoir prétendument dirigé un réseau de trafic d'organes en Ukraine. » [mis en relief par moi, ndt.]

         D’après cet article, le réseau opérait depuis plus de trois ans, et recrutait des donneurs par l’intermédiaire d’Internet. La plupart des donneurs étaient des jeunes femmes qui acceptaient de vendre un rein pour 10.000 dollars.

     

         Les organes étaient vendus pour 200.000 dollars et davantage à des Israéliens. La police ukrainienne a estimé que le réseau a gagné une somme brute de 40 millions de dollars.

     

         Cette année, nous avons eu connaissance de quelque vaste récolte et trafic israélien d’organes, d’un rabbin de New York dirigeant un réseau de trafic d'organes. Cette semaine nous apprenons l’existence d’israéliens faisant le trafic d’organes humains en Ukraine.
    [Ndt : sans parler des bruits précédents, aussi en Ukraine :
    Israël a importé 25.000 enfants pour leurs organes ; et cet article de Libération en 2001, Trafic d’organes en Ukraine : « Cinq Ukrainiens, dont quatre médecins, sont soupçonnés d'avoir organisé à Lviv un trafic de reins prélevés sur des victimes d'accident de la route, dont certaines étaient vivantes. » Ou encore l’abattage de Palestiniens pour les dépouiller de leurs organes. Et tout cela n’est sans doute que la pointe de l’iceberg.]

     

         Quelqu'un devrait se dévouer pour expliquer comment il se fait que nous apprenons aussi souvent que des Israéliens et des rabbins achètent et vendent des organes humains.



    Original : www.gilad.co.uk/writings/gilad-atzmon-goyims-organs-are-needed.html
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard

     Samedi 7 Août 2010

    ALTERINFO - 08/08/10



  • Tony Blair, criminel de guerre, sera-t-il jugé un jour?

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    Dans sa dernière colonne pour New Statesman, John Pilger parle du « crime de guerre suprême, » défini en 1946 par les juges de Nuremberg, et de sa pertinence dans le cas de Tony Blair, qui partage la responsabilité de l'invasion de l'Irak à l’origine de la mort de plus d’un million de gens. De nouvelles évolutions dans l’attitude politique internationale et nationale envers les crimes de guerre signifient que Blair est désormais le « Kissinger de Grande-Bretagne. »

          Tony Blair doit être poursuivi, pas traité avec indulgence comme Peter Mandelson, son mentor. Les deux ont produit des mémoires intéressés pour lesquels ils ont touché des fortunes. Ceux de Blair sortiront le mois prochain et il gagnera 4,6 millions de livres. Considérons maintenant la loi de Grande-Bretagne sur la poursuite des crimes. Blair a envisagé et mis en œuvre une guerre d'agression gratuite contre un pays sans défense, que les juges de Nuremberg ont décrite en 1946 comme un « crime de guerre suprême. » Selon des études scientifiques, elle a provoqué la mort de plus d'un million de gens, un chiffre au-delà de l’estimation de l'université Fordham sur le nombre de morts du génocide rwandais.

     

          De surcroît, quatre millions d'Irakiens ont été contraints de fuir leur foyer et la majorité des enfants sont tombés dans la malnutrition et la maladie. Le taux de cancer près des villes de Fallujah, Najaf et Bassora (le tout dernier « libéré » par les Britanniques), se révèle aujourd’hui plus élevé qu’à Hiroshima. Selon le ministre de la Défense Liam Fox, au parlement le 22 juillet, « Les forces britanniques ont utilisé environ 1,9 tonnes de munitions à l'uranium appauvri en 2003, dans la guerre en Irak. » Toute une gamme d’armes « antipersonnelles » toxiques, comme les bombes à fragmentation, ont été employées par les forces britanniques et zuniennes.

     

          Ce carnage a été légitimé par des mensonges qui ont été dénoncés à maintes reprises. Le 29 janvier 2003, Blair a déclaré au parlement, « Nous connaissons le lien entre Al-Qaïda et l'Irak... » Le mois dernier Eliza Manningham-Buller, l’ancienne chef du service de renseignement MI5, a déclaré à l'enquête dirigée par Sir John Chilcot, « Il n'y a aucun renseignement crédible suggérant ce lien... [c’est l’invasion] qui a donné à Oussama Ben Laden son djihad irakien. » Questionnée sur l’importance de l’exacerbation de la menace du terrorisme en Grande-Bretagne que cela a entraîné, elle a répondu, « Considérable. » Les attentats de Londres du 7 juillet 2005 étaient une conséquence directe des agissements de M. Blair.

     

          Des documents publiés par la Haute Cour montrent que Blair a autorisé l’enlèvement et la torture de citoyens britanniques. Jack Straw, ministre des Affaires étrangères à l'époque, a décidé en janvier 2002 que Guantanamo était le « meilleur moyen » pour assurer que les ressortissants britanniques sont « parfaitement détenus. »

     

          Au lieu de remords, Blair a manifesté une cupidité vorace et secrète. Depuis sa démission du poste de premier ministre en 2007, grâce surtout à ses liens avec l'administration Bush, il a amassé environ 20 millions de livres. Le Comité consultatif de la Chambre des communes sur les nominations à la tête des affaires, qui approuve les postes occupés par les anciens ministres, a été contraint de ne pas rendre public les contrats de consultant de Tony Blair avec la famille royale du Koweït et le géant pétrolier de Corée du Sud, UI Energy Corporation. Il gagne 2 millions de livres par an pour « conseiller » la banque d’affaires zunienne JP Morgan, et des sommes non révélées provenant de sociétés de services financiers. Il gagne des millions pour des discours, dont l’un lui aurait rapporté 200.000 livres en Chine.

     

          Dans son rôle bénévole mais fastueux en défraiements d'« envoyé de paix » de l'Occident au Moyen-Orient, Tony Blair représente en réalité une voix d'Israël, qui lui a décerné un « prix de la paix » d’un million de dollars. En d'autres termes, sa richesse a augmenté rapidement depuis qu'avec George W. Bush, il a lancé le bain de sang en Irak.

     

          Ceux qui ont collaboré avec lui sont nombreux. En mars 2003, le Conseil des ministres en savait beaucoup sur le complot visant à attaquer l'Irak. Jack Straw, nommé plus tard « ministre de la Justice, » a fait disparaître des procès-verbaux pertinents du Cabinet, au mépris d'un ordre de les rendre publics du Commissaire à l'information. Se levant tous ensemble pour saluer Tony Blair à sa dernière apparition aux Communes, la plupart de ceux qui sont actuellement en course pour la direction du Parti travailliste ont soutenu son épopée criminelle. En tant que ministre des Affaires étrangères, David Miliband a cherché à couvrir la complicité britannique à la torture, et a promu l'Iran comme prochaine « menace. »

     

          Des journalistes qui autrefois rampaient comme des exaltés devant Blair et amplifiaient ses tentatives vaniteuses, prétendent à présent l’avoir tout le temps critiqué. En ce qui concerne la duperie du public par les médias, à son grand honneur, seul David Rose de l'Observer a présenté ses excuses. Les révélations de Wikileaks, publiées avec un objectif moral de vérité et de justice*, ont été stimulantes pour un public gavé de force avec la complicité du lobby du journalisme. De célèbres historiens prolixes, comme Niall Ferguson, qui s’est réjouit du rajeunissement de l'impérialisme « éclairé » de Tony Blair, gardent le silence sur la « carence morale, » comme l’a écrit Pankaj Mishra, « [de ceux] payés pour interpréter intelligemment le monde contemporain. »
    [* Ndt : Ce n’est peut-être pas si simple, puisque les révélations sont plus anodines pour le Pentagone qu’un bulletin météo. Par-dessus le marché, l’Iran serait désigné par certaines fuites comme sponsor des Talibans, et ce rôle serait aussi attribué à certains éléments du Pakistan. Bref, ces révélations ressemblent à une grossière manipulation sioniste, dont la plausibilité n’a aucune importante puisqu’il suffisait qu’elles soient formulées pour que ceux qu’elles arrangent puissent les privilégier comme la vérité, avec le public pour témoin.]

     

          Que Blair soit poursuivi, cela restera-il un vœu pieux ? Tout comme le gouvernement Cameron comprend la « menace » d'une loi faisant de la Grande-Bretagne une escale risquée pour les criminels de guerre israéliens, un risque similaire, du moins d'être arrêté et interrogé, attend Blair dans un certain nombre de pays et territoires. C’est désormais le Kissinger de Grande-Bretagne, qui, avec les soucis d'un fugitif, a planifié longtemps son voyage en dehors de Zunie.

     

          Deux événements récents apportent du poids à cela. Le 15 juin, la Cour pénale internationale a pris la décision historique d’ajouter l'agression à sa liste de crimes de guerre à poursuivre. Elle l’a définit comme un « crime commis par un dirigeant politique ou militaire qui, de par sa nature, sa gravité et son ampleur, constitue une violation manifeste à la Charte des Nations Unies. » Des juristes internationaux l’ont décrite comme un « saut de géant. » La Grande-Bretagne est signataire du Statut de Rome qui a créé le tribunal, et elle est tenue par ses décisions.

     

          Le 21 juillet, debout à la télévision (despatch box) des Communes, le vice-premier ministre Nick Clegg a déclaré illégale l'invasion de l'Irak. Lors de cette toute dernière « clarification, » où il parlait personnellement, il a fait « une déclaration selon laquelle le tribunal international s’y intéresserait, » a déclaré Philippe Sands, professeur de droit international à l'University College London.

     

          Après avoir joui de son ascendance douillette, Tony Blair, qui est issu de la haute bourgeoisie de Grande-Bretagne, peut à présent réfléchir aux principes du bien et du mal que sa lignée exige de ses propres enfants. La souffrance des petits Irakiens restera un spectre qui hantera la Grande-Bretagne pendant que Blair restera libre de profiter.



    Original : www.johnpilger.com/page.asp?partid=583
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard

    ALTERINFO - 05/08/10

  • Un jeune se noie dans la Seine en fuyant la police, l'IGS saisie

    Vers minuit, l'adolescent - accompagné de deux autres jeunes de 16 et 18 ans - conduisait un véhicule à vive allure, feux éteints, lorsqu'il a été pris en chasse par une patrouille de police dans le centre-ville de Mantes-la-Jolie, selon les premiers éléments de l'enquête.

    "Le véhicule, qui appartenait aux parents du défunt, a tenté de semer la patrouille de police, remontant la circulation à contre-sens, avant que le conducteur ne perde le contrôle de la voiture et percute un panneau de signalisation", a détaillé Christian Loiseau, directeur départemental de la sécurité publique dans les Yvelines, lors d'une conférence de presse.

    "Une fois le véhicule à l'arrêt, les trois occupants se sont enfuis à pieds, deux d'entre eux sautant dans la Seine. Les policiers présents ont pu raisonner le premier, cousin de la victime et âgé de 18 ans, malheureusement pas le second qui a tenté de s'éloigner du bord et a été emporté par le courant. Son corps à été retrouvé deux heures plus tard par les pompiers, à bonne distance", a ajouté M. Loiseau.

    "Les agents présents ont cherché à relativiser la gravité des faits pour les inciter à revenir vers eux, mettant en avant qu'un refus d'obtempérer n'était pas très grave", a encore assuré M. Loiseau.

    Devant la presse, le procureur adjoint de Versailles, Odile Faivre, a précisé que les deux autres jeunes avaient été placés en garde à vue dans la nuit, "le temps de déterminer qui était le conducteur. Il s'agissait du mineur de 15 ans, ce qui peut expliquer la fuite. Aucune charge n'a été retenu contre les deux autres personnes" qui ont été remises en liberté.

    Les trois jeunes étaient originaires d'une cité des Mureaux (Yvelines).

    Le procureur adjoint a annoncé que "la police judiciaire de Versailles et l'inspection générale des services (IGS, la police des polices) (avaient) été saisies, afin de faire toute la lumière sur le déroulement des faits qui ont mené à un tel drame".

    L'adolescent décédé "revenait tout juste de vacances du Maroc, où ses parents se trouvent toujours à l'heure actuelle. Ils ont été informés du décès de leur fils et le parquet se met à leur entière disposition afin de répondre à la moindre de leurs questions", a assuré Mme Faivre.

    Dimanche, de gros renforts de police ont été dépêchés aux Mureaux, où toutefois la situation était très calme, a constaté un journaliste de l'AFP.

    En octobre 2005, l'électrocution de deux jeunes à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) poursuivis par la police avait entraîné trois semaines d'émeutes et de violences dans les banlieues des villes françaises. En novembre 2007, la mort de deux jeunes dans la collision de leur mini-moto et d'une voiture de police avait provoqué deux nuits d'émeutes à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise).

    AFP. 08/08/10

  • Douze trafiquants d'organes arrêtés en Ukraine

    Douze personnes, dont plusieurs Israéliens, ont été arrêtés en Ukraine, vendredi. Ils sont accusés de trafic d'organes.

    Selon le chef local du Département de lutte contre le trafic d'organes, la cellule démantelée opérait en Ukraine, ainsi que dans d'autres pays d'ex-Union soviétique, depuis les trois dernières années.

    Les trafiquants revendaient essentiellement des foies, à des Israéliens entre autres, pour la somme de 10 000 dollars. Les opérations de transplantation qui suivaient s'effectuaient en grande partie à Kiev, ainsi qu'en Azerbaïdjan et en Equateur.

    Un Israélien, soupçonné d'être à la tête de la cellule a été interpellé le mois dernier.

    En avril, six personnes avaient déjà été arrêtées en Israël pour avoir piégé des individus en les convainquant de faire don de certains organes en échange de fausses promesses d'argent. Les trafiquants auraient également organisé des opérations de transplantation, dont les conditions ont conduit à des complications médicales chez les receveurs.

    Les accusés auraient publié des annonces dans des journaux locaux, promettant 100 000 dollars pour les dons de reins. Dans certains cas, les personnes dupées n'auraient perçu que 10 000 dollars. D'autres n'auraient même rien obtenu du tout.

    En 2008, le trafic d'organes ainsi que la réalisation de profits pour des opérations de transplantation ont été déclarés illégaux par la Knesset. Conformément à la loi, les opérations peuvent uniquement être effectuées par le Centre national des transplantations et du don d'organes.

    source

    Jérusalem Post :: lien

    VOXNR - 07/08/10