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GAELLE MANN - Page 1562

  • Marseille: la razzia à l'école maternelle de Maison-Blanche

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    (Cliquez sur les photos)

    Les élèves d’une école maternelle du XIVe arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône) risquent de ne pas reconnaître leur établissement à la rentrée… Le personnel du groupe scolaire de la Maison-Blanche n’a pu que constater les dégâts à son arrivée, mercredi matin : fils du téléphone et de l’alarme arrachés, peinture répandue sur les murs, bureaux renversés, savon liquide étalé sur le sol…
    Au total, trente salles de ce groupe scolaire ont été largement vandalisées.

    Rapidement identifiés, les huit auteurs de ces dégradations, âgés de 6 ans à 14 ans, ont été entendus par les policiers de la sécurité publique de la cité phocéenne. Rendus à leurs parents, trois d’entre eux, âgés de 10 ans, 12 ans et 14 ans, devront se présenter, à la rentrée, devant un juge des enfants. Les plus jeunes font l’objet d’un suivi socio-éducatif.
    Tout commence mardi, vers 19 heures. Un groupe de jeunes brise une fenêtre de l’école de la Maison-Blanche avant de pénétrer dans l’établissement. Les vandales se dispersent ensuite rapidement dans les locaux. « Ils se sont emparés de tout ce qui leur tombait sous la main, confie une source proche de l’enquête. Tout y est passé. Ils sont quand même restés près de trois heures dans l’école, à tout saccager. »
    Très déterminé, le groupe détériore tout sur son passage. Salle après salle, les vandales saisissent les fournitures scolaires avant de les répandre sur le sol. « Ils ont déversé des pots de peinture en poudre partout, vidé du savon sur les sols, renversé des bureaux dans toutes les salles et volé quelques fournitures scolaires, ajoute la même source. En arrivant le lendemain matin, la directrice de l’école s’est blessée légèrement en glissant sur le sol savonneux. »
    Cette dernière porte plainte aussitôt. Saisis de l’enquête, les policiers de la sécurité publique retrouvent rapidement la piste des auteurs de ces dégradations, grâce… à leurs traces de pas. « Ils ont dans la peinture à de multiples reprises avant de prendre la fuite, indique un proche de l’affaire. Il n’y avait plus qu’à les suivre aux empreintes… » Très vite, les enquêteurs remontent jusqu’à une cité HLM, située à proximité de l’école vandalisée.
    Un jeune garçon de 8 ans est identifié avant de passer aux aveux. « Il a reconnu avoir participé à cette razzia dans l’école en compagnie de sept autres complices, poursuit la même source. Ces derniers ont été convoqués avec leurs parents. »
    Entendus, les jeunes et les adolescents ont tous reconnu leur participation. « Ils ont expliqué avoir succombé à un phénomène de groupe, relate un enquêteur. Ils n’ont pas exprimé d’animosité particulière à l’égard de cette école. Tout cela est un peu irrationnel dans leur tête. Leurs parents étaient assez gênés. Le préjudice n’a pas été chiffré avec précision, mais il s’annonce assez important au vu des dégâts. »
    Le Parisien - 21/08/10
  • L'Iran a lancé sa première centrale nucléaire malgré les sanctions occidentales

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    Centrale nucléaire de Bouchehr - (Cliquez sur la photo)

    Les opérations de chargement du combustible dans le réacteur ont commencé samedi matin, en présence du vice-président Ali Akbar Salehi, chef du programme nucléaire iranien, et de Sergueï Kirienko, chef de l'agence nucléaire russe Rosatom qui a dirigé la construction de la centrale.

    Le début du chargement du réacteur fait désormais officiellement de la centrale de Bouchehr une installation nucléaire.

    M. Salehi a remercié la Russie pour avoir "accompagné la nation iranienne" dans la construction de la centrale entamée il y a 35 ans par l'Allemagne, mais qui a connu entre-temps de nombreuses vicissitudes.

    "En dépit de toutes les pressions, sanctions et difficultés imposées par les pays occidentaux, le démarrage de la centrale de Bouchehr illustre la poursuite du programme nucléaire pacifique de l'Iran. C'est un symbole de la résistance de la nation iranienne et de sa détermination à atteindre ses objectifs", a-t-il affirmé.

    Samedi, les Etats-Unis ont estimé que le démarrage de cette centrale ne représentait pas de risque de prolifération, soulignant que l'installation était à usage civil et que son fonctionnement était supervisé par l'AIEA, avec l'aide de la Russie.

    Pour le département d'Etat américain, l'aide apportée par la Russie "démontre que l'Iran n'a pas besoin d'avoir ses propres capacités d'enrichissement si ses intentions sont pacifiques".

    Le lancement de Bouchehr intervient alors que l'Iran est sous le coup de sanctions internationales après plusieurs condamnations de son programme nucléaire par le Conseil de sécurité de l'ONU qui soupçonne Téhéran, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l'arme atomique.

    La Russie a obtenu de l'ONU que Bouchehr échappe à l'embargo international contre tout transfert d'équipements ou technologies nucléaires vers l'Iran, en s'engageant notamment à fournir pendant dix ans le combustible nécessaire à son fonctionnement et à le récupérer après usage pour réduire les risques de prolifération. La centrale va par ailleurs demeurer plusieurs années sous le contrôle conjoint de techniciens russes et iraniens.

    M. Kirienko a affirmé samedi "le droit à l'énergie nucléaire pacifique" de l'Iran. Il a également relevé le caractère "international" de la centrale, "placée sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)" et à l'équipement de laquelle ont participé "plus de dix pays", notamment européens et asiatiques, qu'il n'a pas nommés.

    Le chargement des 163 barres de combustible livré par Moscou dans le coeur du réacteur devrait s'achever vers le 5 septembre. Il faudra ensuite environ deux mois pour que la centrale de 1.000 mégawatts (MW) puisse être raccordée au réseau électrique fin octobre ou début novembre, selon l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA).

    Les besoins futurs de la centrale en combustible ont à nouveau été évoqués vendredi par M. Salehi pour justifier la poursuite de l'enrichissement d'uranium par l'Iran, une activité qui inquiète particulièrement les Occidentaux et dont le Conseil de sécurité de l'ONU réclame en vain la suspension depuis 2006.

    "L'enrichissement (d'uranium) pour produire du combustible pour la centrale de Bouchehr et d'autres installations continuera", a-t-il dit, soulignant que l'accord pour la livraison de combustible russe était prévu pour dix ans alors que la durée de vie de la centrale est de 40 ans. 

  • Australie: incertitudes sur l'issue des élections législatives

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/australie-incertitude-sur-l-issue-des-elections-legislatives-1279349

    21/08/10

  • VIDEO Journée des "oubliés" des vacances

    http://www.kinderpourlenfance.fr/actions-kinder-vacances.php

    Ouvert depuis le 4 juillet, le Village KINDER accueillera jusqu’au 21 août 2010, 1 000 enfants âgés de 8 à 12 ans en provenance de toutes les fédérations départementales du Secours populaire. Entre nature et découverte du patrimoine, les enfants bénéficieront d’une semaine de vacances émaillée d’un large éventail d’activités et de quelques belles surprises !

    20/08/10

     

     

     

     

     

  • Marseille: une école maternelle vandalisée par des très jeunes de 6-14 ans

    L'école maternelle Ambrosini, sur le boulevard de la Maison-Blanche, dans le quartier du Canet (14e), a été la cible d'une bande d'enfants dans la nuit de mardi à mercredi. Des salles de classes ont été inondées, des robinets ouverts, des vitres brisées, du matériel scolaire détérioré, des ordinateurs dégradés et de la peinture dispersée partout sur le sol et les murs.

     En voyant l'école dans un tel état, les policiers de la Division Nord de la sécurité publique, ont eu du mal à croire que les auteurs des faits étaient âgés... de 6 à 14 ans.

     « Du saccage pour le plaisir de saccager»

    «Je suis allée sur place, c'est une grande tristesse de voir ça: de la peinture par terre, des dessins d'enfants jetés, du savon liquide renversé... Cela m'énerve d'autant plus que la police n'a constaté aucun : c'est du saccage pour le plaisir de saccager», a déclaré Danièle Casanova, adjointe à la mairie en charge de l'.

    «Il faut tout de même relativiser: l'été a été plutôt calme puisque sur les 451 écoles que compte Marseille, seule celle-ci a été vandalisée», a ajouté l'élue. Celle-ci a «mis en alerte les services municipaux pour que l'école soit remise en état d'ici la rentrée, même s'il s'agit essentiellement de nettoyage».

    Selon le journal La Provence, le préjudice pourrait toutefois s'élever à plusieurs milliers d'euros.

     Huit jeunes interpellés

    Selon une source proche de l', huit jeunes du quartier ont été interpellés. La Provence précise qu'ils ont été longuement entendus hier par les policiers. Les plus âgés, qui ont dix et onze ans, seront convoqués en septembre par un officier de police judiciaire. Les parents, s'ils sont solvables, pourraient être obligés de rembourser les dégâts.

    La directrice de l'établissement, venue constater les dégâts, se serait même blessée en glissant sur les litres de savon liquide dispersé sur le sol, rapporte encore La Provence.

    «A Marseille, le phénomène est récurrent à chaque rentrée, quand les enseignants ou le personnel de surveillance visitent les classes, constate le représentant d'un syndicat de police. Des enfants livrés à eux-même dans des zones sensibles viennent saccager le lieu qu'ils connaissent le mieux, leur école».

    Le Parisien - 20/08/10

    Ce sont des enfants surdoués!

  • Vente de navires "Mistral" à la Russie: Sarkozy avait parlé trop vite...

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    En visite, en juillet dernier, aux chantiers navals STX, à Saint-Nazaire (Loire-atlantique), Nicolas Sarkozy annonçait la construction prochaine de deux navires de guerre, de classe Mistral, destinés à la Russie.  Une bonne nouvelle pour les plus de 2000 salariés des ex-Chantiers de l'Atlantique, touchés par le technique depuis un an.

     

    Vendredi, un fâcheux revirement de situation est intervenu. La Russie a annoncé qu'elle lançait en fait un appel d'offres international pour deux navires de guerre de cette classe. Cette décision met ainsi fin aux négociations exclusives avec la .

    Un moyen de faire pression sur Paris

    Paris négociait avec Moscou depuis 2009 pour un marché pouvant porter au total sur quatre bâtiments, dont la Russie voudrait construire plusieurs exemplaires dans ses propres chantiers. Les deux gouvernements avaient annoncé en mars des négociations exclusives pour l'achat de ce puissant navire de guerre polyvalent, pouvant transporter des hélicoptères comme des chars d'assaut ou accueillir un état-major embarqué.

    Vendredi, le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, a souligné que le constructeur français du Mistral pourrait participer à l'appel d'offres, dont les résultats seront rendus publics à la fin de l'année. Après l'annonce de cette décision, la présidence française a indiqué qu'elle restait «confiante» sur l'issue des discussions. L'Elysée avait déjà assuré jeudi ne voir «aucune raison de s'inquiéter» et affirmé que les négociations se poursuivaient «normalement, dans un excellent contexte».

    Aux yeux de certains observateurs, la décision de Moscou est surtout un moyen de faire pression sur Paris sur les conditions du contrat. Le commandant en chef de la marine russe, l'amiral Vladimir Vissotski, avait souligné en juillet que Moscou exigeait un transfert de technologie, faute de quoi le marché n'aboutirait pas.

    Une concurrence sérieuse des chantiers navals coréens

    Parmi les concurrents les plus sérieux face au Mistral, Le Dokdo, bâtiment de projection et de commandement sud-coréen de Daewoo Shipbuilding Engineering & Marine (DSEM). Engagée dans la construction navale depuis les années 1970, la Corée du sud a, depuis longtemps, établi sa réputation de qualité et de maîtrise des technologies complexes dans ce domaine.

    De plus, depuis plusieurs semaines, le Sud-Coréen a également proposé à la holding russe des chantiers navals OSK de construire en coopération un chantier géant spécialisé dans les navires de gros tonnages. Une offre intéressante  pour la Russie, qui aimerait restaurer la puissance de ses chantiers navals. OSK a cependant aussi proposé à la France de fonder une coentreprise pour produire le Mistral le cas échéant.

    Le lobby industriel russe fait barrage

    La décision de la Russie est une mauvaise nouvelle de plus pour l'industrie française de l'armement, qui peine à placer à l'étranger ses plus belles réalisations. Tandis que le groupe EADS peine à imposer son avion-ravitailleur aux Etats-Unis, l'avion de chasse Rafale de Dassault n'a ainsi jamais été vendu à l'étranger. «Personne n'a besoin de ce type d'avions, même pas les Français», confie un analyste sous couvert d'anonymat, ajoutant que de simples missiles peuvent très bien remplir les mêmes missions pour bien moins cher.

    «Le problème des Mistral semble être davantage russo-russe que français : l'état major les achèterait bien, mais le lobby industriel veut les fabriquer», observe Jean-Pierre Maulny, directeur-adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Que ce soit en Russie ou aux Etats-Unis, «il est toujours délicat d'exporter dans des pays qui ont leur propre industrie de défense», acquiesce Zafar Khan, analyste à la Société Générale.

    Avec presque 8 milliards d'euros de ventes à l'étranger l'an dernier, la France est le quatrième exportateur mondial, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Russie. Environ 100.000 emplois (directs et indirects) dépendent de ces exportations, selon le ministère de la Défense.

    Le Parisien - 20/08/10

  • Réunion de Brégançon: croissance revue à la baisse, rigueur budgétaire - des mesurettes pour pallier la catastrophe économique

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    A l'issue d'une réunion de travail tenue au Fort de Brégançon, résidence présidentielle surplombant la Méditerranée, l'Elysée a fait savoir dans un communiqué que "10 milliards d'euros de niches fiscales et sociales seront supprimées à l'automne".

    Par "niches fiscales et sociales", l'exécutif désigne des avantages fiscaux ou exonérations dont bénéficient les ménages ou les entreprises.

    L'objectif est de ramener le déficit public de 8% du Produit intérieur brut (PIB) actuellement à 6% en 2011 puis à 3% en 2013, soit la valeur de référence inscrite dans les traités européens. Il s'agit d'un engagement pris vis-à-vis de Bruxelles.

    "Le président a indiqué que la réduction du déficit public à 6% du PIB en 2011, quel que soit le niveau de croissance, constitue un objectif majeur pour le pays", a fait savoir l'Elysée à l'issue de cette réunion avec le Premier ministre François Fillon et les ministres Christine Lagarde (Economie) et François Baroin (Budget).

    Les exonérations qui seront supprimées n'ont pas été précisées. Le total de ces "niches fiscales et sociales" est estimé à 75 milliards d'euros en 2010.

    Elles vont de réductions d'impôts pour certaines professions à une TVA réduite pour les travaux de logement par exemple, en passant par des aides fiscales aux ménages employant des aides à domicile, pour les gardes d'enfants par exemple.

    A l'issue de cette réunion, la présidence a aussi été contrainte de réviser à la baisse sa prévision de croissance pour 2011, à 2% contre 2,5% précédemment. Elle confirme cependant la prévision pour cette année, en estimant que "la perspective de croissance de 1,4% sera atteinte ou dépassée".

    Cette réunion de pré-rentrée avait pourtant été précédée, pour le gouvernement, par une relative bonne nouvelle, le 13 août, avec l'annonce d'un taux de croissance de 0,6% au deuxième trimestre, supérieur aux attentes.

    La présidence a également confirmé vendredi plusieurs mesures budgétaires annoncées avant l'été, comme le gel des dépenses de l'Etat en valeur sur les trois prochaines années, le gel des transferts financiers de l'Etat vers les collectivités locales, la baisse de 10% d'ici à 2013 des dépenses de fonctionnement et d'intervention de l'Etat.

    Après ces annonces et après plusieurs semaines d'hésitation, François Fillon s'était décidé à assumer, à la mi-juillet, le fait qu'il conduit désormais une "politique de rigueur". L'Elysée a malgré tout assuré vendredi que les impôts des particuliers comme des entreprises ne seraient pas augmentés.

    Depuis la crise grecque, la situation de la France, comme d'autres pays développés, reste sous la loupe des marchés.

    L'agence Moody's envisageait mardi la perte par la France, mais aussi par la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l'Allemagne, de la note "AAA", la meilleure possible, qui permet à ces pays de se financer à des taux très bas et témoigne de la confiance des marchés à leur égard.

    Le ministre du Budget François Baroin se rendra mardi à Berlin pour une réunion de coordination sur la préparation des budgets respectifs des deux pays.

    A l'issue de sa séance de travail, Nicolas Sarközy a quitté Brégançon pour regagner le Cap Nègre, à quelques kilomètres de là. Il y passe ses vacances dans la propriété de la famille de son épouse, Carla Bruni-Sarkozy.

    AFP. 20/08/10

  • Golfe du Mexique: un nuage de pétrole de 35 km flotte entre deux eaux

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    Des chercheurs ont repéré une grande partie des hydrocarbures déversés pendant la marée noire, après l'explosion du forage de BP dans le Golfe du Mexique.

    Non, les trois quarts du pétrole qui se sont déversés dans le golfe du Mexique pendant près de cent jours après l'explosion de la plate-forme de BP n'ont pas disparu. Ils ne se sont pas volatilisés. Ils n'ont pas déjà été «nettoyés par l'homme et la nature», contrairement à ce qu'annonçait la semaine dernière un rapport de l'Agence américaine des océans et de l'atmosphère (Science, 13 août 2010). Des chercheurs de l'Institut océanographique de Woods Hole (WHOI) en ont repéré une grande partie qui flotte encore entre deux eaux entre 1 100 m et 1 300 m de fond. Une autre partie beaucoup plus diffuse navigue autour de 200 m sous la surface. Les résultats de leurs travaux sont publiés vendredi dans la revue Science. Ils rejoignent ceux mis en ligne jeudi par une équipe de l'université de Géorgie.

    Par plusieur centaines de mètres de fond, le pétrole ne se présente pas du tout comme à la surface de l'eau ou sur les plages. Rien à voir avec les images des marées noires et les traditionnelles galettes de fioul échouées. Il s'agit ici d'un panache de pétrole ou d'un nuage. À l'intérieur de ce brouillard, les gouttelettes d'hydrocarbures sont très diffuses, l'équivalent de deux cuillerées à soupe dans un mètre cube d'eau de mer, selon les chercheurs de l'université de Géorgie. Les photos rapportées par la caméra embarquée à bord du robot sous-marin Sentry montrent en effet une certaine turbidité mais rien de plus.

     

    Faible activité bactérienne 

     

    «Le panache a beau être diffus, ça ne veut pas dire pour autant qu'il est sans danger pour l'environnement», avertit Richard Camilli, qui a dirigé l'étude menée par le WHOI. En effet, le phénomène n'a encore jamais été observé. «On connaît la forme, les dimensions et la profondeur du panache, ajoute le chercheur, mais on ne sait pas s'il est toxique ni comment ni pourquoi il s'est formé».

    Le nuage situé entre 1 100 m et 1 300 m de fond a des dimensions impressionnantes puisqu'il s'étend sur près de 35 kilomètres de long et 2 km de large. «Le pétrole est bloqué entre deux couches d'eau», souligne Michel Girin, ancien directeur du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux. Ce type de stratification sur la colonne d'eau peut s'expliquer par des différences de densité entre le pétrole et l'eau. Les écarts de température et de salinité jouent aussi un rôle déterminant mais, curieusement, les chercheurs n'en ont pas détecté, remarque Michel Girin. Le mystère reste donc entier.

    Les recherches en mer ont été conduites du 19 au 28 juin et interrompues en raison del'ouragan Alex. Pendant cette période, le robot a exploré toute la colonne d'eau sur une vaste zone autour du forage de BP, là où la station pétrolière a explosé le 20 avril dernier. Les fuites n'ayant été définitivement arrêtées que le 4 août, on peut penser que, depuis, le panache a pu se déplacer et se transformer. À ces profondeurs, les choses évoluent toutefois lentement. Les chercheurs ont calculé qu'il se déplace à la vitesse de 0,27 km/h en direction du sud-ouest, vers les côtes mexicaines.

    Que va devenir le nuage de pétrole? C'est la question qui va mobiliser tous les scientifiques. «Ce tapis roulant avance très lentement et devrait se diluer peu à peu», estime pour sa part Michel Girin. Les hydrocarbures devraient être progressivement grignotés par les bactéries spécialisées dans ce type de nourriture. Elles sont naturellement très abondantes dans les eaux du golfe du Mexique mais les analyses effectuées par le robot n'ont détecté pour l'instant qu'une très faible activité bactérienne. La colonisation n'a donc pas encore commencé. Il faut attendre.

    L'étude publiée dans Science s'appuie sur 57.000 analyses chimiques effectuées par un spectromètre ultraperfectionné embarqué à bord du robot Sentry. De la taille d'une boîte à chaussures, il a permis notamment d'analyser cinq des principaux hydrocarbures présents dans le pétrole qui a fui pendant cent jours. À partir des données recueillies, les chercheurs estiment que 4,9 millions de barils se sont déversés dans le golfe du Mexique. C'est quatre fois plus que le pétrole échappé du ventre de l'Exxon Valdez, à l'origine de la plus grande marée noire due au naufrage d'un pétrolier.

    Le Figaro - 20/08/10

  • VIDEO 130 Roms rapatriés - leurs conditions de vie en Roumanie

    http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/france-pres-de-130-roms-expulses-vers-la-roumanie-1274199

    20/08/10

  • René Galinier reste en prison, son comité de soutien durcit le ton

    René Galinier reste en prison. Pour l’instant. La chambre de l’instruction de la Cour d’appel saisie par son avocat pour une mise en liberté sous contrôle judiciaire l’a décidé hier. Le septuagénaire est incarcéré à la maison d’arrêt de Béziers pour avoir tiré au fusil de chasse sur deux jeunes femmes (Ndb: Roms) entrées par effraction dans son domicile pour commettre un cambriolage.

    Dans de nombreux attendus, les magistrats estiment que la détention provisoire est l’unique moyen de mettre fin « au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public provoqué par la gravité de l’infraction, les circonstances et l’importance du préjudice qu’elle a causé. » Contexte d'exaspération sociale, racisme revendiqué, nature à servir de justifications à d'autres actes d’autodéfense, risque de représailles… Les arguments des magistrats sont nombreux.


    Me Bousquet, l’avocat du prévenu « respecte l’arrêt. » En revanche, il se montre agacé lorsque la chambre de l’instruction évoque pour le maintien en détention que « l’affaire a soulevé une émotion considérable se manifestant par des prises de position publiques nombreuses, contradictoires et passionnées. » « Qu’est-ce qu’il peut y faire Galinier, rétorque-t-il. Il n’est pas raciste, pas marqué politiquement. Son geste n'est que le résultat d'une exaspération ambiante née du discours politique général du moment. L'affaire devient emblématique et il faudrait qu'il paye ? »

    Hier, du coté du comité de soutien présidé provisoirement par Claude Vayssière, un ami du prévenu septuagénaire lui aussi, « d’habitude calme », le dépit accompagnait l’annonce du maintien en détention. « Nous sommes restés discrets jusqu’à présent, Nous avons maintenu le calme… Cela n’a pas abouti, nous allons changer d’attitude, durcir le ton. Mardi ou mercredi prochain, une assemblée générale élira un nouveau bureau ; il décidera des actions à mener pour faire libérer René. » Manifestation, barrages routiers… ne sont pas à exclure.

    Hier en fin d’après midi, plus de 7 000 personnes avaient signé la pétition circulant dans le village. L’avocat de son côté déposera une nouvelle demande de remise en liberté d’ici deux semaines.

    Midi Libre.com - 18/08/10

     
     
     



     
  • Ludmilla, la jeune buraliste poignardée à mort, ne se sentait plus en sécurité

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    Ludmilla, 21 ans - (Cliquez sur la photo)

     

    Depuis quelques mois, Ludmilla se rend au tabac, la peur au ventre. Fin 2009, alors qu’elle aide sa mère, des braqueurs font irruption dans le magasin, menacent Ludmilla en lui mettant un revolver sur la tempe et repartent avec la caisse. Ils sont rapidement interpellés par la police et écroués. L’incident a choqué les autres commerçants du quartier. Inquiets, ils avaient conseillé à Annick d’installer des caméras de surveillance dans sa boutique. Elle ne le fera pas. Ludmilla, elle, reste traumatisée par le braquage. Et même si les malfrats sont toujours derrière les barreaux, elle ne se sent plus en sécurité. Elle confie ses craintes à ses amies. Bizarrement, depuis le vol à main armée, elle reçoit des appels masqués. Au bout du fil, l’interlocuteur reste silencieux. Ces mystérieux coups de téléphone n’ont peut-être rien à voir avec le hold-up, Ludmilla se croit malgré tout menacée. Annick, sa mère, en a conscience. Elle-même n’est pas tranquille de laisser sa fille travailler seule. Cette femme aimable et discrète a déjà perdu son fils aîné, il y a dix ans. Il s’est suicidé alors qu’il n’avait que 16 ans. Les cadets, Ludmilla et Gaël, grandissent dans l’ombre de ce frère disparu. Leur père, Josef, un Autrichien, est souvent absent de la maison. Il voyage régulièrement en Afrique pour son travail.C’est Annick qui s’occupe des enfants et veille à leur bien-être.

    Alors, mardi 10 août, parce qu’elle sent que la reprise est difficile pour Ludmilla, elle l’accompagne au tabac. Ensemble, elles ouvrent la boutique à 7 h 30. Annick reste une heure et demie avec sa fille et quitte le magasin vers 9 heures, avec une partie de la caisse. Au cas où… Avec les vacances, les clients ne sont pas très nombreux. Depuis l’ouverture, une quarantaine de personnes seulement sont entrées acheter la presse ou des cigarettes. Pour tuer le temps, Ludmilla écrit des SMS à son amie Julie. Elles avaient prévu de venir travailler toutes les deux ce jour-là. De temps en temps, Julie donne un coup de main au tabac. Mais comme elle venait de se faire une entorse, Ludmilla a préféré qu’elle se repose. Elle lui envoie son dernier message à 9 h 26: «Je m’ennuie.»

    Une dizaine de minutes plus tard, un habitué rentre dans le magasin. Comme chaque matin, cet instituteur à la retraite vient chercher son journal. Personne à la caisse. Sur le comptoir, quatre paquets de cigarettes et un ticket de loto laissés en plan. L’homme attend quelques instants. Intrigué, il se dirige vers l’arrière-boutique et ouvre la porte. Et c’est là, dans ce minuscule cagibi, qu’il découvre le corps de Ludmilla, gisant dans une mare de sang. Un ruban adhésif, provenant d’un rouleau d’étiquettes commerciales, a été posé sur la bouche de la victime. Le client se précipite à la pharmacie qui se trouve juste à côté. Aussitôt, la pharmacienne appelle le médecin. Mais il est déjà trop tard. Ludmilla a reçu huit coups de lame dont cinq pénétrants au niveau du thorax. Des coups de couteau ou de tournevis. Une lame assez longue en tout cas. Les premiers coups ont été mortels. Ils ont touché le cœur et les poumons. Aucune trace de lutte. Apparemment, Ludmilla n’aurait pas eu le temps de se défendre. Pas de désordre non plus, ni de traces de sang en dehors du cagibi. Mais la caisse est vide.

    Ludmilla était une fille sans histoires

    D’après les premières investigations, entre 100 et 130 euros auraient été dérobés. Une somme dérisoire. Dans le voisinage, la stupeur le dispute à la colère. Sous le choc, beaucoup d’habitants n’osent plus sortir de chez eux. Surtout, ils ne comprennent pas ce qui a pu pousser quelqu’un à commettre un crime aussi barbare. Ludmilla était une fille sans histoires, gentille et serviable. Qui pouvait lui vouloir du mal? Le mystère reste entier et beaucoup d’éléments rendent cette affaire particulièrement trouble. A commencer par l’heure du drame. A tout moment, des clients pouvaient arriver. Le tueur a pris des risques considérables. Autre zone d’ombre, l’adhésif collé sur la bouche de Ludmilla. Un nom aurait été inscrit dessus, mais les enquêteurs n’ont pas encore réussi à le déchiffrer. Et puis, il y a l’acharnement du meurtrier. Totalement incompréhensible.

    Cela pourrait ressembler à l’œuvre d’un déséquilibré. L’hôpital psychiatrique La Colombière ne se trouve pas très loin du tabac de la rue des Tilleuls. Mais aucun malade ne s’est enfui de cet établissement le jour du meurtre. Ou peut-être s’agit-il d’un proche de la jeune fille. Ludmilla menait une vie assez secrète. Au lycée Léonard de Vinci où elle avait passé son CAP, elle ne fréquentait pas grand monde. Elle vivait un peu dans sa bulle, souvent enfermée dans sa chambre recouverte de posters de mangas et de décorations japonisantes. Ses amies proches, Julie, Virginie, mais aussi Elodie, elle les avait rencontrées sur Internet. Les jeunes filles avaient commencé à échanger sur leur amour commun pour le Japon avant de se lier d’amitié. Personne ne connaissait d’ennemis à Ludmilla.

    Reste l’hypothèse d’un vol à main armée qui aurait mal tourné. Mais encore une fois, l’heure est tout à fait inhabituelle pour un braquage. Toutes ces pistes sont étudiées par la police. Seule certitude, ce n’est pas un geste gratuit. Pour Julie, l’amie de Ludmilla, il pourrait aussi s’agir d’un acte de vengeance commis par des complices des malfaiteurs emprisonnés pour le braquage de 2009.

    Effondrée, Annick, sa maman, reste enfermée chez elle avec son mari et des parents venus du nord de la France. Les rares fois où elle est sortie depuis la tragédie, elle n’a eu qu’une phrase: «Ça aurait dû être moi

    Paris-Match - 18/08/10

  • Une femme de 62 ans violée et rouée de coups à Paris XIXème

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    Rue de Cambrai à Paris XIXème

    Une femme de 62 ans a été victime d’une agression d’une rare violence, dans la nuit du 13 au 14 août. La victime a été retrouvée, gisant dans son sang, rue de Cambrai dans le XIXe arrondissement de , à quelques pas de son domicile. Le jour des faits, vers 7 h 30, un passant donne l’alerte après avoir aperçu la victime, très grièvement blessée à la , à demi inconsciente et allongée sur le sol.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée aux policiers du 2e district de police judiciaire (DPJ) de , Albertine* a reçu de nombreux coups au visage et à la tête. La retraitée présente également d’importantes blessures à l’entrejambe.

     « Elle a été prise en charge par les secours avant d’être évacuée vers l’hôpital Lariboisière, confie une source proche de l’affaire. Elle a dû subir une intervention chirurgicale pour soigner plusieurs de ses blessures. C’est une agression particulièrement sauvage et qui demeure, pour l’heure, sans mobile. Elle a été violée et frappée à de nombreuses reprises par son ou ses agresseurs. Ils se sont littéralement acharnés sur elle. » Toujours hospitalisée, Albertine n’a pas pu être entendue par les enquêteurs. « Elle est très choquée par ce qui lui est arrivé, ajoute la même source. Les enquêteurs se sont rendus chez elle et, apparemment, ils n’ont rien remarqué de suspect. Tout semble en ordre et rien n’a été volé. »

    Les policiers de la 2e DPJ tentent, pour l’heure, d’établir le parcours de la victime avant son agression.

    « Les médecins qui l’ont prise en charge ont précisé qu’elle semblait ne plus se souvenir des circonstances des multiples violences qu’elle a subies, relate un proche de l’affaire. Le lieu des faits reste à déterminer. Elle a été retrouvée rue de Cambrai mais elle a pu être agressée ailleurs avant d’être laissée pour morte à cet endroit par son ou ses agresseurs. »

    Décrite comme « une femme discrète » par plusieurs de ses voisins, Albertine avait été suivie pour des troubles psychiatriques. « C’est une femme fragile psychologiquement, précise un enquêteur. Son entourage va être étudié mais aucune piste n’est privilégiée. »

    Les policiers ont tenté de faire des recoupements avec des faits similaires commis dans le même secteur. En vain. « Aucune agression d’une telle violence n’a été commise sur une retraitée à Paris au cours des derniers mois, poursuit la même source. Ces faits sont très inquiétants. »

    * Le prénom de la victime a été changé.

    Le Parisien - 19/08/10

     

  • "Armée... les meilleures années de ma vie"

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    (Cliquez sur la photo)

    Une association israélienne vient de publier sur Facebook d'autres photos de soldats de Tsahal humiliant des Palestiniens. Des images parfois pires que celles de l'ex-soldate israélienne qui ont fait le tour de la planète.

    Un Israélien qui prend la pose à côté d'un prisonnier aux yeux bandés. Trois soldats tournés vers l'objectif, qui s'agenouillent près d'un Palestinien au corps martyrisé. Un militaire qui menace d'une arme un homme allongé sur le dos, auquel on a retiré le pantalon.

    C'est le contenu des photos que vient de publier l'association israélienne Breaking the silence, en réaction à la polémique déclenchée par Eden Abargil il y a quelques jours. L'ancienne soldate israélienne avait diffusé sur Facebook des photos d'elle posant, durant son service militaire, auprès de prisonniers palestiniens. L'album était intitulé «Armée… les meilleures années de ma vie». Des clichés jugés indignes, que Tsahal, l'armée israélienne, a condamnés, soulignant qu'il s'agissait d'un acte isolé d'une brebis galeuse.

    Mais les photos diffusées sur Facebook par Breaking the silence semblent montrer que ce n'est pas si rare que ça. Et les huit clichés qu'elle a sélectionnés et publiés sont parfois pires que ceux d'Eden Abargil. L'association, lancée par d'anciens soldats israéliens, dénonce le comportement de Tsahal sur les territoires palestiniens. Depuis 2004, elle a collecté plus de 650 témoignages de soldats et dispose désormais d'une importante base de documentation composée d'écrits, de vidéos et de photographies.

    Parmi ces documents, des centaines de clichés similaires à ceux d'Eden Abargil, que l'association utilise depuis des années pour dénoncer les exactions des soldats israéliens en Palestine. Breaking the silence les avait même exposés à Tel Aviv en 2004. Sans succès: ces photos n'ont jamais généré le retentissement de celles de la soldate.

    Le Figaro - 19/08/10

  • Marée noire: près de 80% du pétrole serait encore sous la surface de l'océan

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    Que sont devenus les 779 millions de litres de pétrole déversés dans le golfe du Mexique?

    Des experts affirment que près de 80% du pétrole serait encore sous l'océan, contredisant les conclusions d'un rapport de l'administration Obama, qui considère que les trois quarts des barils ont été «éliminés».

    Que sont devenus les 779 millions de litres de pétrole déversés dans le golfe du Mexique? Un rapport, commandé par le gouvernement américain à la National Oceanic and Atmospheric Administration, affirmait le 4 août que 74% du pétrole avait été «éliminé». En se basant sur les données de ce même document, qu'ils ont ré-analysées, des experts indépendants de l'université de Géorgie viennent pourtant de tirer des conclusions diamétralement opposées. Selon eux, 70 à 79% des barils se trouvent toujours dans l'océan.

    Si les deux équipes d'experts arrivent à de tels écarts sur de mêmes données, c'est qu'ils n'ont pas la même notion d' «élimination» des barils. Selon le rapport gouvernemental, «la vaste majorité du pétrole de la marée noire provoquée par BP s'est soit évaporée, ou a été brûlée, récupérée en mer ou dispersée». C'est sur ce dernier point que les analyses divergent.

    La technique de dispersion consiste à fractionner les nappes de pétrole en gouttelettes, qui s'éparpillent ensuite dans l'océan. Ce qui accélère la dégradation des hydrocarbures par les bactéries de l'eau.

    Pour Charles Hopkinson, un des experts de l'université de Géorgie, «une des principales erreurs est de penser que le pétrole qui s'est dissout dans l'eau a disparu et est de ce fait inoffensif». Selon lui, «ce pétrole est toujours dans l'océan, sous la surface, et il faudra probablement des années avant qu'il ne se dégrade complètement».

     

    «Nous ne savons pas où est passé tout le pétrole»

     

    Un raisonnement que semble partager un responsable fédéral, ayant préféré garder l'anonymat. Pour lui, 25% du pétrole a été récupéré. Et 25 % a été dispersé, naturellement ou avec des dispersants chimiques. Il considère que l'impact durable de ce pétrole, même dégradé, sur les micro-organismes marins reste totalement incertain. Il estime également que la moitié du pétrole se trouve toujours sous la surface de l'océan.

    Les données du rapport initial restent fragiles. Pour les récolter, des scientifiques ont suivi les nappes de pétrole depuis le début de la marée noire. Insuffisant, d'après Charles Hopkinson, qui considère que la majorité du brut n'est pas encore remonté à la surface.

    Ed Overton, un océanographe qui a participé au rapport fédéral, admet qu'à ce stade, «nous ne savons pas où est passé tout le pétrole». Pour lui, il faudrait «au moins deux ans de recherches», avec des équipements spécialisés, pour effectuer «une évaluation acceptable» de la quantité de pétrole se trouvant sous l'océan. «Nous ne pouvons pas conclure que la marée noire est finie, tout comme les dégâts provoqués, tant qu'on n'aura pas une bonne idée d'où se trouve le pétrole», a-t-il ajouté.

    Le Figaro - 19/08/10

  • "La Torah du roi": un rabbin soupçonné de racisme arrêté en Israël

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    Le rabbin Yosef Elitzur

    Un rabbin colon auteur d'un livre justifiant le meurtre, dans certaines circonstances, de goys (non-juifs), y compris des enfants, a été arrêté aujourd'hui par la police israélienne. Ce rabbin, Yossef Elitzur, résidant dans la colonie d'Yitzhar dans le nord de la Cisjordanie et co-auteur d'un ouvrage intitulé "La Torah du roi", est soupçonné d'incitation à la haine raciale et à la violence.

    Dans cet ouvrage publié au début de l'année, les rabbins Elitzur et Yitzhak Shapira affirment que les non-juifs ne sont pas, "par nature, sujets à la compassion" et que les attaquer "peut freiner leurs inclinations malignes", selon des extraits publiés par le quotidien Haaretz.

    Les deux auteurs estiment également qu'il peut être licite de tuer les bébés et les enfants des "ennemis d'Israël car il est clair qu'ils nous porteront préjudice lorsqu'ils auront grandi". "Partout où l'influence de goys constitue une menace pour la vie d'Israël, il est permis de les tuer, même s'il s'agit des Justes parmi les nations", soulignent ces rabbins en faisant allusion à ceux qui ont sauvé des juifs durant la Deuxième Guerre mondiale.

    L'ouvrage a été publié avec l'imprimatur de deux autres rabbins plus connus, Dov Lior et Yaakov Yossef, fils du rabbin Ovadia Yossef, fondateur et chef spirituel du Shass, un parti ultra-orthodoxe représenté au gouvernement. Ces deux rabbins ont refusé de répondre à une convocation de la police qui voulait leur demander des explications.
    Mercredi soir, plusieurs dizaines de rabbins, d'éducateurs et d'activistes d'extrême droite se sont réunis à Jérusalem pour les soutenir dans leur refus de voir "l'Etat se mêler de la Torah".

    Le Figaro - 19/08/10

  • Enquête ouverte après le fiasco d'une colonie de vacances en Hongrie

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    Budapest - (Cliquez sur la photo)

    Une administrative a été ouverte jeudi pour expliquer le fiasco d'une colonie de vacances organisée en Hongrie pour des jeunes de la région lilloise. Mercredi, ces 25 adolescents ont dû rentrer précipitamment avec 24 heures d'avance.

    Ces jeunes en difficulté, suivis par une assistante sociale, avaient été obligés de dormir dehors durant une nuit après avoir été renvoyés de deux des structures d'hébergement dans lesquelles ils séjournaient.

     

    A l'origine de ce renvoi, «des dégradations commises par ces jeunes», explique jeudi Françoise Cebulski, conseillère Jeunesse et Sport à la direction départementale de la cohésion sociale du Nord (DDCS).

    Les jeunes n'auraient apparemment pas supporté qu'une partie des activités promises n'ait pas été assurée. Certains mettent en cause une poignée de fortes têtes qui auraient commis des dégradations. D'autres dénoncent l'incompétence de l'encadrement du centre.

    «Il semble qu'il y a eu des dysfonctionnements au niveau de l'organisation sur place de ce séjour», géré par l'association Ajiste gestionnaire du Nord, affiliée à la des auberges de jeunesse, précise Françoise Cebulski.

    Le groupe prié de décamper

    Les problèmes ont commencé la semaine dernière. Mal encadrés selon les parents, quelques jeunes se sont mis à saccager le centre de vacances où ils séjournaient (carreaux cassés, portes défoncées). Bilan des courses le groupe entier fut prié de décamper. Depuis la , la Fédération des auberges de jeunesse du Nord aurait renvoyé de l'argent pour permettre au groupe de trouver un nouvel hébergement.

    Mais de nouvelles dégradations ont été commises le soir-même à Budapest... et le groupe fut de nouveau mis à la porte d'une autre structure par le directeur général des auberges de jeunesse hongroises. A la rue, sans argent, ils ont été contraints de dormir à la belle étoile. «On a dormi dehors comme des clochards», explique une adolescente, cité par La Voix du Nord.  «Ils ont vécu un enfer», commente une autre maman.

    Des dégradations, même dans le bus du retour

    A leur retour, les parents sont à la fois soulagés de récupérer leur progéniture mais aussi remontés contre l'organisateur.  Cité ce jeudi par la radio RTL, le président de la fédération des auberges de jeunesse du Nord Pierre Debosque dénonce quant à lui le manque d'autorité du directeur du centre, âgé de 46 ans qui aurait d'ores et déjà été démis de ses fonctions. «J'ai recruté un directeur incapable de gérer un groupe». Celui ci serait resté en Hongrie pour être entendu par la police.

    Même le bus hongrois, qui a ramené le groupe en France, aurait été dégradé.

    Mercredi soir, les parents envisageaient de porter plainte.

    Le Parisien - 19/08/10

  • Arrivée en Roumanie de dizaines de Roms expulsés de France

     

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/france-l-expulsion-des-roms-une-politique-inefficace-1270215

    Avec femmes et enfants, portant landeaux et pour certains de grands sacs de jute, des dizaines de Roms roumains sont arrivés peu avant 14H00 GMT à l'aéroport Aurel Vlaicu à Bucarest.

    "C'était très dur en France, il y avait des pressions tout le temps... la police, la préfecture", a déclaré à l'AFP Gabriel, un des Roms renvoyés avec sa femme et ses deux filles.

    Agé de 37 ans, il vivait à Grenoble et dit avoir travaillé au noir comme il pouvait. Il va rentrer à Petrosani d'où il vient. "Je ne sais pas ce que je vais faire... Il n'y a rien à faire là-bas", dit-il sans exclure un possible retour.

    Selon le ministère roumain de l'Intérieur, un total de 93 Roms devaient être rapatriés jeudi sur plusieurs vols réguliers, depuis Paris et Lyon. La France n'a pas confirmé le chiffre.

    Le président roumain Traian Basescu a réclamé jeudi un programme européen d'intégration des Roms, une demande formulée par la Roumanie depuis 2008, alors que la presse roumaine notait qu'en l'absence d'un programme de réinsertion cohérent, nombre des rapatriés repartiraient.
    AFP. 19/08/10 
  • VIDEO Olé! Un taureau saute dans les gradins et blesse 30 spectateurs

    http://www.2424actu.fr/actualite-internationale/espagne-un-taureau-blesse-trente-personnes-dans-une-arene-1269489

    AFP. 19/08/10