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GAELLE MANN - Page 1572

  • Woerth: le traitement de faveur qui fâche policiers et magistrats

    Un mois et demi après les premières révélations de Mediapart, Eric Woerth a été entendu, jeudi 29 juillet, par la brigade financière dans les multiples volets de l'affaire Bettencourt qui le concernent, qu'il s'agisse des soupçons de financement politique occulte ou des conditions dans lesquelles sa femme, Florence, a été embauchée au service de Liliane Bettencourt.

    Eric Woerth a été entendu sous le statut du témoin dans le cadre de plusieurs enquêtes préliminaires dirigées par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye. L'audition, qui a commencé vers 9 heures du matin, a pris fin peu avant 17 heures.

     

    S'il est encore trop tôt pour connaître la teneur exacte des déclarations de M. Woerth aux enquêteurs (ni, d'ailleurs, la tournure des questions qui lui ont été posées par les policiers), il est déjà un constat qui suscite bien des interrogations chez de nombreux magistrats et policiers.

     

     

    M. Woerth
    M. Woerth© Reuters
     

    Contrairement à d'autres protagonistes clés du dossier, l'actuel ministre du Travail a été entendu non pas dans les locaux de la brigade financière, rue du Château-des-Rentiers, à Paris, mais... à son ministère, rue de Grenelle. Et ce à la demande de M. Woerth lui-même. Un traitement de faveur dont la force symbolique ne trompe pas. En acceptant de se déplacer, les policiers se sont mis, même inconsciemment, en position d'“infériorité”, ce qui n'aurait évidemment pas été le cas s'ils avaient pu questionner le ministre dans leurs locaux. Son épouse, Florence Woerth, avait du reste été contrainte de se déplacer au siège de la PJ parisienne.

     

     

     «Cela m'a toujours choqué même si c'est une pratique de police qui n'est pas rare, que ce soit pour des ministres ou pour des chefs d'entreprise», réagit Clarisse Taron, la présidente du Syndicat de la magistrature. Selon la magistrate, procureure adjointe à Metz, ce type de diligences relève des «aménagements policiers et judiciaires pour ceux que l'on considère du même monde. Ce sont des petites fleurs pour des gens importants, des gens de bonne compagnie», se désole la présidente du SM, qui n'hésite pas à parler de «justice de classe».

     

    Le sentiment est partagé au sein du principal syndicat des gradés et gardiens de la paix de la police nationale, Unité SGP Police FO. «Cela donne vraiment l'impression qu'il y a les manants et les puissants», considère Yannick Danio, délégué national du syndicat. «Le principe d'égalité, toutes considérations confondues, n'est absolument pas respecté dans cette affaire. Ne serait-ce que vis-à-vis de la femme du ministre, qui s'est déplacée à la brigade financière quand elle a été entendue», poursuit le policier.

     

    «Autant pour Madame Bettencourt, qui est dans un âge avancé, on peut comprendre que les policiers se déplacent chez elle pour l'interroger, mais M. Woerth est un ministre bien portant...», explique M. Danio.

    MEDIAPART - 29/07/10

  • Culture: Lulu Gainsbourg en tête d'affiche pour un hommage à son père à Tel Aviv

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    Lulu Gainsbourg

    TEL-AVIV — Le pianiste Lulu Gainsbourg  s'est présenté sur scène mercredi soir à Tel Aviv lors d'un hommage spécial en mémoire à son père Serge, à l'occasion du 20e anniversaire de la disparition de "l'homme à la tête de chou".

    "C'est un grand moment pour moi de pouvoir rendre hommage à mon père et plus particulièrement en Israël", a confié le musicien à l'AFP.

    Lulu, le fils que Serge Gainsbourg a eu avec sa dernière compagne, Bambou, n'avait que 5 ans quand son père est mort en mars 1991.

    Il vit aux Etats-Unis, où il a suivi des études de musique, et après quelques apparitions sur scène, il se retrouve pour la première fois en tête d'affiche d'un concert, une soirée dédiée à son père à l'opéra de Tel Aviv.

    Compositeur et pianiste, Lulu Gainsbourg, 24 ans, effectue sa première visite en Israël, un pays que son père a toujours défendu, notamment lors de la Guerre des Six-Jours (juin 1967) en composant une chanson ouvertement sioniste, "Le Sable et le Soldat", il est vrai peu connue.

    Redécouverte en 2002, cette chanson n'a jamais été interprétée sur scène par Gainsbarre qui l'avait offerte à l'Etat d'Israël. Elle sera chantée mercredi soir à Tel Aviv.

    Le producteur israélien David Stern a "investi huit mois de travail" pour organiser cet hommage. "L'accord de Lulu, c'est le déclencheur de ce spectacle", a-t-il expliqué à l'AFP, mais il aurait aimé présenter en même temps sa demi-soeur Charlotte sur scène.

    Des chanteurs français et israéliens participeront aussi à l'hommage Gainsbourg, notamment la Française Dani, pour qui Serge Gainsbourg a notamment écrit "Comme un boomerang" en 1975.

    A l'affiche également: Alizée, Daniel Levi, Rose, Catherine Falgayrac et, côté israélien Michaël Greilsammer, Harel Skaat et Shirel, la fille de la chanteuse américaine Jane Manson.

    Alizée chantera trois titres de Gainsbourg --"qui est une véritable référence musicale pour moi", a-t-elle dit à l'AFP.

    Pour Lulu Gainsbourg, qui "a toujours voulu venir en Israël", ce concert est aussi une occasion de se préparer à sa première tournée solo, qui est prévue l'été 2011 aux Etats-Unis.

    AFP. 29/07/10

  • Les Etats-Unis frappés par une marée noire dans le Michigan

    Près de quatre millions de litres de pétrole se sont écoulés dans la rivière Kalamazoo dans le Michigan (nord des Etats-Unis), après la rupture d'un oléoduc, ont annoncé les autorités américaines.

    L'agence de protection de l'environnement (EPA) a indiqué mercredi dans un communiqué que la fuite avait débuté lundi quand un oléoduc de 76 centimètres de diamètre, appartenant à l'entreprise canadienne Enbridge Inc, s'est brisé au niveau de Marshall, déversant le brut dans le ruisseau Talmadge.

    Selon l'entreprise, l'oléoduc a été clos et les valves d'isolation fermées, stoppant ainsi le flot de pétrole. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de la fuite.

    "Nous nous engageons à nettoyer minutieusement le site aussi vite que possible", a assuré Enbridge.

    L'EPA a indiqué gérer tous les aspects du nettoyage de la pollution qui s'étend sur près de 50 kilomètres le long de la rivière Kalamazoo, que ce soit dans les zones marécageuses, d'habitation ou industrielles.

    "C'est une marée noire importante qui peut potentiellement dégrader une voie d'eau essentielle et menacer la santé publique", a déclaré la directrice de l'EPA Lisa Jackson.

    Des employés de l'EPA "sont sur place pour s'assurer que le pétrole qui a fui ne s'écoule plus et soit nettoyé le plus rapidement et le plus efficacement possible", a-t-elle ajouté.

    L'EPA a demandé mardi aux garde-côtes américains d'avancer deux millions de dollars, en assurant que l'argent serait remboursé par la compagnie.

    Le gouverneur du Michigan a toutefois critiqué l'EPA et l'entreprise, jugeant leur réaction insuffisante.

    "La situation est très très sérieuse", a déclaré Jennifer Granholm lors d'une conférence de presse téléphonique. Le pétrole pourrait selon elle atteindre le lac Michigan si des mesures supplémentaires ne sont pas mises en place.

    Cette pollution intervient en pleine marée noire dans le golfe du Mexique, la plus grave de l'histoire des Etats-Unis.

    France-Soir - 29/07/10

  • Infanticides: la mère mise en examen, le père laissé libre

    La mère de huit nouveau-nés retrouvés morts cette semaine à Villers-au-Tertre (Nord) a été mise en examen jeudi midi par un juge d'instruction de Douai, mais pas son mari, dans cette affaire d'infanticides apparaissant comme la plus importante en France.

    "Nous sommes en présence d'une affaire hors-normes compte tenu du nombre important de nouveau-nés", a déclaré le procureur de Douai, Eric Vaillant, lors d'une conférence de presse. Il a souligné que le déni de grossesse n'avait pas été avancé par la mère pour justifier ses infanticides présumés.

    Dominique Cottrez, aide-soignante de 45 ans, a été mise en examen et écrouée pour "homicides volontaires de mineurs de moins de 15 ans". Elle encourt la réclusion à perpétuité.

    Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, le père, Pierre-Marie Cottrez, charpentier du même âge, n'a pas été mis en examen pour "non dénonciation de crimes et recels de cadavres", comme l'avait pourtant requis le parquet. Il a été entendu en qualité de témoin assisté avant d'être laissé libre.

    M. Cottrez a indiqué aux enquêteurs "n'avoir jamais su que sa femme était enceinte ni qu'elle s'était débarrassée des enfants", a indiqué M. Vaillant. Le magistrat a également indiqué que Mme Cottrez avait reconnu avoir "volontairement étouffé les nouveau-nés à la naissance".

    Elle a expliqué avoir eu "parfaitement conscience d'être enceinte à chaque fois", expliquant "qu'elle ne voulait plus d'enfants et qu'elle ne voulait pas voir de médecin pour employer un moyen de contraception".

    Son premier accouchement se serait très mal passé en raison de sa forte corpulence.

    Des expertises devront être ordonnées pour connaître son degré de responsabilité pénale. Elle a d'ores et déjà exprimé des regrets et a assuré qu'il n'y avait "pas d'autre cadavre caché", selon le procureur.

    Les corps des enfants, nés entre 1989 et 2006/2007, ne présentent aucune trace de coups, selon les premiers résultats d'autopsies.

    Samedi, les nouveaux propriétaires d'une maison, qui appartenait auparavant aux parents de Dominique Cottrez, avaient fait la première découverte macabre dans leur jardin. Alors qu'ils s'apprêtaient à replanter un arbre, ils sont tombés sur les ossements de deux nouveaux-nés dans des sacs plastique enfouis sous terre. Sous le choc, ils ont aussitôt alerté la gendarmerie.

    Dominique Cottrez a rapidement avoué être la mère des deux enfants, alors qu'elle était d'abord entendue comme simple témoin, en tant que fille de l'ancien propriétaire de la maison.

    Placée en garde à vue, elle a ensuite indiqué que d'autres cadavres de nouveau-nés se trouvaient au garage de son domicile. "Mardi après-midi, nous avons découvert dans le garage quatre nouveaux sacs dans lesquels se trouvaient six nouveaux cadavres de nourrissons", a indiqué le procureur.

    Ceux-ci étaient dissimulés dans des sacs hermétiques, sous des objets divers, comme des pots de fleurs ou du matériel de jardin.

    Les époux Cottrez sont décrits par leurs voisins comme des gens sans histoire, le père faisant même partie du conseil municipal de Villers.

    La mère "est une personne qui participait peu à la vie de la commune", a déclaré le maire Patrick Mercier, en évoquant son "problème de poids" qui pourrait expliquer que ses grossesses soient passées inaperçues.

    Décrits comme avenants, serviables, polis et courtois, les deux époux sont parents de deux filles âgées d'une vingtaine d'années, qui ont elles-mêmes des enfants.

    Jeudi, le profil Facebook de Dominique Cottrez, sur lequel les médias ont obtenu sa photo, avait été retiré du réseau social.

    France-Soir - 29/07/10

  • Huit bébés tués à leur naissance et enterrés dans des sacs-poubelle...

    La femme de 47 ans, mise en examen après la découverte de huit corps de nourrissons, est une fille de Villers-au-Tertre, où elle menait en apparence une existence parfaitement normale.

    Une femme «secrète» et «courageuse». C'est en ces termes que Dominique Cottrez, qui a avoué avoir étouffé huit bébés à Villers-au-Tertre, est décrite par sa fille de 21 ans, Virginie. Une femme «qui ne se plaignait pas», raconte la jeune femme à la Voix du Nord. Avec Emeline, sa sœur aînée âgée de 22 ans, elle souligne son «incompréhension» depuis la macabre découverte.

    Les deux soeurs, elles-mêmes mamans de deux petits garçons, sont formelles : «On n'a jamais rien remarqué. Elle avait des moments de fatigue, c'est vrai, mais elle travaillait presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre, entre son travail d'aide soignante à domicile et les tâches ménagères à la maison», confient-elles au quotidien régional. Pour Virginie et Emeline, Dominique était une bonne mère : «Elle ne nous a jamais jugées, elle nous accompagnait, nous soutenait... » Et l'aînée d'affirmer qu'à la naissance de son fils, qu'elle élève seule, sa mère était à la maternité avec elle pour l'accouchement. «C'est elle qui l'a porté, qui l'a habillé... On avait toutes les deux les larmes aux yeux», se rappelle-t-elle.

    Dominique gardait très régulièrement ses deux petits-enfants, «comme n'importe quelle grand-mère», poursuivent les deux soeurs. «Maintenant que ça se sait, elle doit se sentir soulagée. Elle n'a plus rien à cacher», concluent-elles, espérant que leur mère bénéficiera d'un traitement psychologique.

     

    «On pouvait toujours compter sur eux»

     

    Dominique Cottrez, 47 ans, a grandi à Villers-au-Tertre. Ses parents, des agriculteurs aujourd'hui décédés, étaient propriétaires d'une grande partie des terres cultivables de la commune, indique la Voix du Nord. Aujourd'hui encore, elle vit dans ce village avec son mari, employé dans une société de travaux publics douaisienne. Le couple habite une maison qu'il loue depuis 18 ans.

    La stupeur a donc aussi frappé les habitants de la commune, envahie par les médias depuis la révélation de l'affaire. Les voisins de Pierre-Marie et Dominique Cottrez, tous deux connus dans le bourg, semblent partager le même sentiment sur cette terrible découverte : «incompréhensible». «Ce sont des gens avenants, serviables, polis et courtois, qui ne laissaient pas supposer de comportement anormal», témoigne un voisin. «Ce sont avant tout des gens très bien», confie pour sa part un ami du couple. «On pouvait toujours compter sur eux, ils rendaient service à la première occasion. On continuera à les soutenir», assure-t-il au Parisien.

     

    Dominique «sortait très peu»

     

    Menuisier charpentier, Pierre-Marie Cottrez est notamment connu dans le village pour ses talents de bricoleur. «On lui demanderait de venir planter un clou qu'il viendrait tout de suite», précise une relation. Il faisait également partie du conseil municipal de Villers, souligne le maire de ce village de 700 habitants, Patrick Mercier. «C'était son troisième mandat. C'était un bénévole, quelqu'un de respectable», a estimé l'élu.

    Concernant la mère, «c'est une personne qui sortait très peu, qui participait très peu à la vie de la commune», a-t-il ajouté, précisant qu'elle avait «un problème de poids», qui pourrait expliquer que ses grossesses soient passées inaperçues. «Personne ne s'est rendu compte de quoi que ce soit». «C'est une femme très corpulente, a confirmé sur RTL une ancienne voisine du couple, qui qualifie Dominique Cottrez de «très souriante, gentille, mais aussi discrète». «C'est quelque chose que moi je n'arrive pas à intégrer. C'est à la fois tellement monstrueux et puis tellement incroyable. Ça dépasse l'entendement», a-t-elle conclu.

    Le Figaro - 29/07/10

  • Le ministre Woerth a récusé tous les soupçons

    VIDEO  http://www.2424actu.fr/actualite-sociale/affaire-bettencourt-eric-woerth-actuellement-auditionne-par-la-police-1179825

    Le ministre a été entendu comme témoin de 07H00 GMT à 14H45 GMT au ministère du Travail à Paris par les policiers de la Brigade financière.

    Il est soupçonné de conflit d'intérêt voire de trafic d'influence relatif aux fonctions de son épouse Florence Woerth au sein d'une société chargée de faire fructifier la fortune l'héritière des cosmétiques L'Oréal Liliane Bettencourt au moment où son époux était ministre du Budget (2007-mars 2010) et trésorier du parti de la majorité UMP.

     

     

    M. Woerth "à aucun moment n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée", a dit l'avocat s'adressant à la presse.

    Le ministre a également été interrogé sur des accusations de financement politique illégal portées par l'ex-comptable de Liliane Bettencourt.

    "En ce qui concerne le financement politique il a, avec une vigueur et une énergie particulière, nié avoir reçu un quelconque financement politique qui eut été non conforme à la loi", a dit l'avocat.

    "C'est dans les termes de la loi et en fonction de ce que les règles de la République permettent que des financements ont été recueillis. Toutes autres allégations ne sont que des mensonges et des fantasmes", a ajouté Me Leborgne.

     Selon l'avocat, "si l'audition a duré ce temps-là, c'est parce qu'Eric Woerth voulait donner toutes les explications, il a dit depuis longtemps qu'il était impatient d'être entendu, il a subi les romans, les allégations, les soupçons qui l'ont concerné pendant un certain temps. C'était pour lui l'occasion d'y mettre un terme", a-t-il fait valoir.

    "Aucune perquisition n'a eu lieu aujourd'hui", a aussi affirmé l'avocat.

    L'Express - 29/07/10

  • Woerth longuement entendu à son ministère par les policiers

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    (Cliquez sur la photo)

    Eric Woerth, "impatient" de s'expliquer sur les accusations qui le visent depuis plus d'un mois, a été interrogé jeudi pendant près de huit heures comme témoin à son ministère par les policiers qui enquêtent sur l'affaire Bettencourt.

    Les policiers de la Brigade financière ont achevé vers 16H45 l'audition de M. Woerth, entamée peu avant 09H00 au ministère du Travail, situé rue de Grenelle (VIIe arrondissement), selon l'entourage du ministre, premier membre du gouvernement entendu par la justice depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007.

    Son avocat, Me Jean-Yves Le Borgne, a indiqué à l'AFP qu'il allait tenir un court "point-presse" en fin d'après-midi dans la cour du ministère.

    Autorisée depuis le 21 juillet par le Conseil des ministres, cette audition était attendue par le ministre, "impatient" de dissiper les soupçons nés de la révélation à la mi-juin d'enregistrements clandestins réalisés au domicile de Liliane Bettencourt et des accusations d'une ex-comptable de la milliardaire.

    Présenté il y a encore quelques semaines comme Premier ministrable, M. Woerth, qui a annulé un déplacement en province prévu jeudi matin, s'est retrouvé sous le feu des critiques de l'opposition en pleine présentation du projet de loi réformant les retraites.

    Selon le parquet de Nanterre, qui dirige quatre enquêtes préliminaires dans le cadre de l'affaire Bettencourt, il devait être interrogé "sur tous les éléments qui intéressent les enquêteurs".

    Il devait ainsi répondre aux accusations de financement politique occulte portées par l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout. Cette salariée, licenciée en 2008, affirme que le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, lui avait demandé de retirer la somme de 150.000 euros début 2007, destinée à Eric Woerth, trésorier de l'UMP et de la campagne de Nicolas Sarkozy.

    Des accusations "tout simplement ridicules", a rétorqué M. de Maistre: son avocat, Me Pascal Wilhelm, a déclaré que le gestionnaire de fortune avait bien rencontré le trésorier de l'UMP mais en niant toute remise d'argent. De son côté, le ministre a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.

    Les enquêteurs se sont penchés sur le contenu de conversations tenues dans le bureau de Mme Bettencourt et enregistrées par son majordome entre mai 2009 et mai 2010. Elles suggèrent un possible conflit d'intérêts entre sa double casquette de trésorier de l'UMP et de ministre du Budget et l'embauche de sa femme par la société Clymène, gérant le patrimoine de Mme Bettencourt.

    Dans la tourmente, Eric Woerth a annoncé le 13 juillet qu'il renonçait à la fonction de trésorier, à dater du 30 juillet. Il avait quitté Bercy pour la rue de Grenelle en mars.

    Durant sa garde à vue mi-juillet, Patrice de Maistre avait indiqué par ailleurs que, début 2007, le ministre lui avait "demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière". Florence Woerth était embauchée en novembre 2007.

    Eric Woerth assure qu'il n'a "jamais demandé quoi que ce soit qui concerne son épouse".

    Enfin se pose la question d'un traitement fiscal favorable à l'égard de l'héritière de L'Oréal, qui a admis disposer de comptes en Suisse, "à régulariser", et d'une île aux Seychelles au statut flou.

    Le ministre, qui a fait de la lutte contre la fraude fiscale son cheval de bataille lorsqu'il était à Bercy, a été "blanchi" par un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), dépendante de Bercy, qui le dédouane de toute intervention dans le dossier fiscal de la milliardaire.

    Le Point - 29/07/10

    Pas de perquisitions, comme pour les autres?

     
     

     

  • Mascarade sécuritaire à l'Elysée: Sarkozy aboie, la cavane passe...

    Communiqué de presse de Marine Le Pen, vice-présidente exécutive du Front National

    La réunion consacrée aux nomades à l’Élysée est l’occasion pour un Président de la République en grande difficulté de gonfler les biceps devant les caméras, espérant faire croire aux Français qu’il agit. En réalité, comme d’habitude depuis huit années que Nicolas Sarkozy est en charge de la sécurité, il n’y aura que discours, vagues déclarations d’intention et détermination feinte. Comme sur tous les sujets, aucune action concrète ne suivra et la situation continuera de se dégrader, dans nos villes et nos villages où des centaines de camps illicites perturbent gravement la vie de nos concitoyens. La technique de communication sarkozyste est maintenant bien connue et elle trouve dans la gauche et les associations bobos des complices bien commodes. Les cris d’orfraie de ces « idiots utiles » permettent au gouvernement de faire croire à l’opinion qu’il est sur une ligne dure. Que ces professionnels de l’indignation se rassurent : le gouvernement ne fera strictement rien.

    Le problème mérite pourtant mieux que de l’affichage et de l’embobinage. Les Français sont à juste titre exaspérés par la multiplication des camps de nomades et les comportements inadmissibles d’une partie de ces populations : dégradation de l’environnement, vols, détournements de biens publics, agressions et meurtres parfois. Les Roms posent tout particulièrement un problème,venus massivement chez nous depuis l’élargissement de l’Union Européenne à la Roumanie et la Bulgarie, voulue et mise en place par le gouvernement actuel et ses prédécesseurs de gauche et de droite. Les camps de Roms ne se sont pas faits en un jour : face à ces populations, le laxisme prévaut. Les autorités sont comme paralysées et laissent la situation chaque jour empirer, avec la complicité de nombreuses communes PS et UMP. Dans ce contexte, les événements dramatiques de Saint-Aignan ont vocation à se multiplier.

    Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, demande à Nicolas Sarkozy de cesser l’esbroufe médiatique et d’engager enfin une action de restauration de l’ordre public sur l’ensemble du territoire national. Les camps illicites doivent être démontés, les populations nomades en situation illégale renvoyées chez elles, sans pécule et avec l’assurance qu’elles ne reviendront pas, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui. Partout, il faut s’assurer que l’ordre est respecté, et le moindre écart doit être puni.

    Pour cela, il est nécessaire de cesser de réduire nos forces de police et de gendarmerie de 3.000 effectifs chaque année.

    NPI - 28/07/10

  • Roger Holeindre: "devant l'accélération de l'insécurité en France..."

    Communiqué de Roger Holeindre, premier vice-président du Front national, président du Cercle National des Combattants

    Devant l’accélération de l’insécurité en France… nos gouvernants semblent tétanisés, et autant hébétés qu’une poule qui a couvé des œufs de canard !

    Pendant des décennies, la gauche a fait en sorte que les voyous et les criminels soient perçus comme des victimes de la société. Cette dernière, en l’occurrence, a bon dos ! Une partie des élus de l’UMP a fait de même… accusant le Front national de « surfer sur les malheurs de la France ». Tout pourtant est simple… pour ne pas dire simpliste…

    Les médias ne se sentent responsables de rien ! Leur dénigrement systématique de notre pays ne suscite en eux aucun sentiment de culpabilité… de même que l’humour au second degré des radios, pris pour argent comptant par les ignares anti-français, ne les interpelle, comme on dit aujourd’hui.

     

    Quant au million de fonctionnaires de l’éducation dite « nationale », ils ne se sentent en rien concernés, et il ne leur vient jamais à l’idée que leur sentiment antinational, qui est la base de leur enseignement, fait des enfants dont ils ont la charge des apatrides.

    Nos banlieues sont devenues ingouvernables parce que depuis 1968… « il est interdit d’interdire », et que même, il y a encore peu de temps, certains préfets ne voyaient pas d’un mauvais œil l’économie souterraine qui assurait des rentrées financières, et garantissait même parfois le calme dans certains quartiers. Calme nécessaire aux trafiquants !

    Aujourd’hui, les différents trafics, drogues de toutes sortes, armes, y compris de guerre, vente de faux papiers, convoyages de clandestins, prostitution planétaire, tout cela a pris une telle ampleur, et les sommes qui en découlent sont tellement vertigineuses que l’on pourrait se croire en Amérique du Sud, où les « narcos » font la loi !

    Faudra-t-il donc répéter ad vitam aeternam que le trafic de drogue, aujourd’hui, porte sur des centaines de tonnes ?

    Les « nouvelles mœurs » prônées par tous les médias, le relâchement qui s’ensuit, la glorification de l’homosexualité et de toutes les déviances, tuent la nation et la famille… hier pilier d’une France chrétienne, et renforce le mépris des musulmans, même des moins fanatiques.

    A cela s’ajoute bien sûr, sur toutes nos radios, le dénigrement perpétuel de la France et l’humour « bien français », au second degré… que tous les antifrançais prennent pour argent comptant.

    L’ensemble de ces dysfonctionnements est couronné par un laxisme judiciaire, voulu et entretenu par des syndicats de gauche, à commencer par le syndicat de la Magistrature !

    Il existe aujourd’hui parmi la jeunesse de nos villes des gens, nés chez nous, vivant des acquis sociaux de chez nous… qui ne veulent absolument pas s’assimiler et qui nous haïssent. Il en est de même parmi les gens, dit « du voyage », avec l’arrivée massive et continue d’originaires d’Europe centrale qui, vivant depuis des siècles dans ces pays, n’ont jamais réussi à en devenir citoyens !

    La guérilla urbaine actuelle, le saccage de locaux administratifs ou militaires, l’incendie continu de centaines de véhicules… vont-ils permettre enfin à nos dirigeants de comprendre… qu’il est déjà bien tard !

    L’assassinat de Mohamed, jeune assimilé, travailleur sérieux et honnête, sur l’autoroute A13, pour une banale affaire de constat d’accrochage, démontre que le seul mobile de ce crime est… la « haine » !

    « Fais donc pas ton Français ! » lui ont dit ses agresseurs avant de le tuer ! Oui messieurs… La haine de la France et des Français !

    Voilà le résultat de votre incapacité à gouverner… Cela s’appelle de l’abandon de peuple en danger !

    Dans le même temps, le journal de monsieur Jean-François Kahn fait placarder sur les kiosques des affiches annonçant un numéro spécial de Marianne, pour le 24 juillet 2010, dont voici le texte :

    « Fascisme… Antisémitisme… National populisme… de Maurras à Le Pen… l’extrême droite… Une politique de la haine ! »

    A quoi donc jouent ces gens là ?

    NPI - 28/07/10

  • Témoignage exclusif - Denis, policier à la BAC: "le flic est un sous-citoyen"

    Les effectifs de la BAC Grenoble ont été mis en repos de force par le préfet alors que circule la rumeur d’un contrat sur leur tête © Fabrice ANTERION / MAXPPP

    * INFO LEPOINT.FR GRENOBLE – Un contrat sur les policiers de la BAC

    Denis est policier à la Brigade anticriminalité (BAC). Il fait partie des hommes envoyés en renfort à Grenoble où des policiers sont menacés de mort par des caïds de cité. Il a accepté de témoigner pour Le Point.fr sous couvert d’anonymat. Édifiant.

    « ON SE COUCHE DEVANT LES CAÏDS »

    « Nos collègues de Grenoble ont leur nom et prénom tagués sur les murs du quartier de la Villeneuve. Et la seule réponse du ministère, c’est de les mettre au repos ou de les muter. Je suis dans la BAC depuis 10 ans. Aujourd’hui, je suis écoeuré. Une fois encore, on se couche devant les caïds. On nous a donné l’ordre de ne plus patrouiller en civil, de remettre nos uniformes pour ne pas être identifiés comme un flic de la BAC. C’est désastreux pour l’image. Les petits caïds se disent dans leur tête que les flics ont peur, qu’ils reculent. Parmi les policiers exfiltrés, il y a un major à deux mois de la retraite avec 15 ans de BAC derrière lui. C’est la honte. »

     « DE LA CHAIR À CANON »

    « On se fout de la gueule des flics, on nous prend pour de la chair à canon. Quand on pense que Sarko avait promis de karcheriser les cités ! La hiérarchie fait tout pour minimiser la gravité de la situation. Personne ne sait ce qu’est devenu l’agent de sécurité qui a failli prendre une balle. C’est l’omerta. Heureusement, l’info circule entre nous, via les portables. »

    « GILETS PARE-BALLES PÉRIMÉS »

    « Le 22 juillet, je me suis pointé au travail à midi. J’ai appris qu’à 16 heures je devais être à Grenoble pour une mission de neuf jours. Si tu refuses, t’es muté dans un service de merde. Alors, tu pars risquer ta peau pour 1.800 euros par mois. Mon métier, c’est de protéger les biens et les personnes. Pas de me faire tirer comme un lapin par un crevard de cité. Notre véhicule affiche plus de 100.000 kilomètres au compteur, à l’intérieur, le chauffage est bloqué. Voilà l’état de la police aujourd’hui, en tout cas de la sécurité publique, dont je fais partie. Rien ne fonctionne normalement, ni les voitures, ni les ordinateurs. Certains ont des gilets pare-balles périmés. Même nos brassards de police sont usés jusqu’à la corde, j’ai un collègue qui a été obligé de repasser au marqueur la lettre P du mot police. »

    « CE N’EST PAS LES CAÏDS QUI VONT FAIRE LA LOI »

    « J’entends certains dire il faut envoyer l’armée. Qu’on nous laisse agir, et ça ira très vite. Ce n’est pas une vingtaine de petits caïds qui vont faire la loi. Ces derniers jours, avec les renforts qui ont débarqué, les types se tiennent à carreau. Hormis quelques marioles qu’il faut savoir calmer. Hier, on est tombé sur un crevard de ce genre. Le type était au téléphone quand on s’est approché pour le contrôler. Je m’adresse à lui en le vouvoyant pour lui demander de mettre fin à sa conversation téléphonique, il me répond en me tutoyant : « Tu es qui toi pour me demander de m’arrêter de téléphoner. Personne ne me contrôle ici. » Il a pris direct deux pièces de cinq francs (des gifles). Après, il nous disait : « Bonjour, merci et au revoir. » Bien sûr que je me mets hors clous en agissant ainsi. Mais pourquoi devrait-on baisser la tête ? Si tous les flics agissaient ainsi, les problèmes seraient vite réglés. Pour moi, ça, ce n’est pas une bavure, c’est une démarche citoyenne. Il faut arrêter de verbaliser le citoyen lambda et s’attaquer aux caïds, aux dealers, aux braqueurs. Quand un jeune de 20 ans roule dans une X6 qui coûte 120.000 euros et qu’il ne travaille pas, c’est à lui qu’il faut confisquer la voiture sur le bord de la route. »

    « SARKO NE SAIT PAS CE QUI SE PASSE »

    « Il faut que la population sache que les policiers n’ont pas peur d’entrer dans les cités. Si nous n’y allons pas, c’est que nous avons ordre de ne pas y aller. Aujourd’hui, la hantise des autorités, c’est la bavure, l’émeute, l’embrasement. Mais à force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd’hui. Un jour, on se réveille, c’est trop tard, c’est l’effet boomerang. Je ne crois pas que les conseillers de Sarko lui disent la vérité sur ce qui se passe. Il faudrait que tous ces délégués à la sécurité, préfets ou autres viennent tourner une nuit avec la BAC pour voir l’étendue des dégâts. On dit ici qu’un flic du Raid a eu dans la jumelle de son fusil un voyou perché sur un toit avec un lance-roquettes. Et qu’il n’aurait pas reçu l’ordre de tirer. Si j’avais été à sa place, j’aurais appuyé sur la détente. Et cela ne m’aurait pas empêché d’aller manger une pizza après. Est-ce qu’on attend qu’il pulvérise un fourgon de flics ? »

    « LA PAROLE D’UN FLIC NE VAUT RIEN »

    « Les flics vont se mettre à tirer. S’ils ne l’ont pas encore fait, c’est parce que la peur de perdre leur boulot est plus forte. Mais les flics en ont ras le bol. Après 15 ans de police, sans le moindre problème, je me suis retrouvé du jour au lendemain mis en garde à vue, perquisitionné à mon domicile parce qu’un crevard de cité, multirécidiviste, m’avait accusé de l’avoir agressé. Ce qui était faux. Mon service de nuit à peine terminé, je me suis retrouvé en garde à vue, puis mis en examen par le doyen des juges d’instruction. Pourtant, je suis un des flics les plus décorés de ma génération. Le doyen en question qui n’avait jamais mis les pieds dans un commissariat, ni même dans une voiture de flic m’expliquait comment il fallait que j’intervienne sur la voie publique. J’ai été suspendu durant neuf mois, privé de salaire. Je vivais avec 300 euros par mois. Si je ne suis pas mis une bastos dans la tête, c’est parce que mes proches m’ont soutenu. Au bout du compte, j’ai été relaxé par le tribunal. La parole d’un flic aujourd’hui ne vaut rien. Ni devant un jeune de cité, ni devant un juge, ni devant un élu. Le flic est un sous-citoyen. »

    Source : Publié le 28/07/2010 à 14 :17 – Modifié le 28/07/2010 à 21 :42 Le Point.fr 402

    NPI - 28/07/10

  • Athlétisme: Christophe Lemaitre nouveau champion d'Europe du 100m, Mbandjock 3ème

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    Christophe Lemaitre, né le 11 juin 1990 à Annecy
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    (Cliquez sur les photos)
     
    Près de trois semaines après être devenu le premier sprinteur blanc sous les 10 secondes sur 100m, Christophe Lemaitre, 20 ans, est devenu mercredi soir à Barcelone champion d'Europe de la spécialité. Cela faisait 48 ans que la France attendait un tel moment.
     Avec un chrono de 10 secondes et 11 centièmes, le Savoyard a devancé le Britannique Mark Lewis-Francis (10"18) et son compatriote Martial Mbandjock (10"18), qui prend la médaille de bronze. Le Britannique Dwain Chambers se classe seulement 5ème. Lemaitre et Mbandjock sont les premiers médaillés français de ce rendez-vous catalan.
    Surtout, Lemaitre est le premier Français titré sur la ligne droite aux Championnats d'Europe depuis Claude Piquemal en 1962 à Belgrade.
    RTL Sports - 28/07/10

  • Bosnie: arrivée à Sarajevo de l'ancien président Ejup Ganic

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    L'ancien président bosniaque, Ejup Ganic, est arrivé mercredi à Sarajevo, après le rejet mardi par la justice britannique d'une demande d'extradition de la Serbie à son sujet pour crimes de guerre, a constaté un photographe de l'AFP.

    Ejup Ganic a été accueilli par plusieurs centaines de personnes à l'aéroport. L'ancien président bosniaque est arrivé à bord d'un vol régulier en provenance d'Istanbul.

    "Merci à tous d'être venus. Le combat livré au cours des cinq derniers mois ne l'a pas été en vain", a déclaré M. Ganic à la presse à l'aéroport de Sarajevo.

    "Nous sommes revenus avec deux résultats. Le premier est un document confirmant que la Bosnie-Herzégovine a été victime d'une agression. Nous avons mis au clair le caractère de la guerre en Bosnie", a dit M. Ganic.

    "Le deuxième résultat est que le procès contre moi était motivé politiquement. La Serbie a abusé du système judiciaire britannique. Nous revenons une fois encore victorieux", a ajouté M. Ganic.

    Agé de 64 ans, Ejup Ganic, ancien membre musulman de la présidence bosniaque pendant la guerre et ex-président de la fédération de Bosnie-Herzégovine, avait été arrêté le 1er mars à l'aéroport londonien de Heathrow en application d'un mandat d'arrêt émis par la Serbie pour crimes de guerre. A la mi-mars, il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

    La Serbie accuse Ejup Ganic d'avoir participé en 1992 à la conception d'attaques sur un mess d'officiers de l'armée yougoslave, puis sur des ambulances dépêchées sur place et enfin sur un convoi militaire à Sarajevo qui avait fait 18 morts. M. Ganic nie toute implication.

    Expliquant sa décision, le juge Timothy Workman du tribunal de Westminster, à Londres, a dénoncé mardi une "procédure lancée et utilisée à des fins politiques", ce qui "constitue un abus de procédure".

    La Serbie a annoncé mardi qu'elle ferait appel de la décision de la justice britannique.

    AFP. 28/07/10

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  • Un pétrolier japonais attaqué dans le détroit d'Ormuz ?

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    (Cliquez sur la photo)

    TOKYO — Une explosion s'est produite sur un pétrolier japonais dans le détroit d'Ormuz, attribuée par l'équipage à une attaque, mais le navire était en état de naviguer et aucune marée noire n'est à déplorer, a annoncé mercredi le ministère japonais des Transports.

    L'incident a eu lieu mardi à 20H30 GMT, soit dans la nuit de mardi à mercredi dans cette bande de mer entre l'Iran et le sultanat d'Oman, sur un bateau de la compagnie japonaise de transport maritime Mitsui OSK, le M. Star. Un marin a été blessé et le navire partiellement endommagé.

    "Un membre de l'équipage a vu une lumière à l'horizon à l'instant précédant l'explosion et l'entreprise suspecte très fortement une attaque", a précisé dans un communiqué le ministère, selon lequel cette zone n'est pas connue pour d'éventuelles activités de piraterie.

    Un responsable de Mitsui OSK basé au Qatar, Junto Endoh, a estimé qu'il ne s'agissait "pas d'un accident, mais peut-être d'une attaque terroriste", selon des propos cités par l'agence de presse Dow Jones Newswires.

    Il a précisé que le navire faisait désormais route vers Fujairah aux Emirats arabes unis pour y être réparé, ajoutant que l'explosion n'avait pas été énorme.

    "Le navire se dirige vers le port sans avoir besoin d'être remorqué. Les dégâts n'ont pas incendié le pétrole contenu dans les soutes", a-t-elle déclaré. Les détails supplémentaires ne pourront être connus qu'après une inspection qui sera lancée dès l'accostage du bateau, a ajouté la porte-parole.

    Ce pétrolier transporte 270.000 tonnes de pétrole brut et son équipage est constitué de 16 Philippins et 15 Indiens, selon le ministère. Il devait amener ces hydrocarbures depuis les Emirats arabes unis jusqu'au port de Chiba, dans la région de Tokyo.

    Le détroit d'Ormuz relie le Golfe persique, bordé de riches Etats pétroliers comme le Koweït, Bahreïn et le Qatar, à la mer d'Oman, et constitue un passage stratégique pour le transit du pétrole.

    AFP. 28/07/10

  • Huit cadavres de nouveaux-nés retrouvés dans le Nord, près de Douai

    Huit cadavres de nouveau-nés ont été retrouvés mardi dans un pavillon et un jardin du village de Villers-au-Tertre (Nord), a-t-on appris mercredi de source judiciaire.  Les parents présumés ont été placés en garde à vue. 

    Mis en examen jeudi?

     

     Le père et la mère, âgés tous deux d'environ 45 ans, étaient toujours en garde à vue mercredi après-midi.  Les gendarmes poursuivent les recherches dans la commune de Villers, où se trouvaient notamment des brigades cynophiles, selon la gendarmerie qui évoque «une enquête pour des faits criminels».

    Le parquet de Douai doit ouvrir jeudi matin une instruction judiciaire, lors de laquelle ils devraient être mis en examen.

    M.P. avec AFP
    20minutes.fr - 28/07/10
  • VIDEO Vacances à la campagne pour des Mamans de cités

    http://www.dailymotion.com/video/xe6nm5_vacances-a-la-campagne-pour-des-mam_news

    S'éloigner de la banlieue et de son univers difficile le temps d'une semaine, c'est ce que propose les associations Ni putes Ni Soumises, et Raid Aventure, aidées par la société Chèques Vacances, à une trentaine de mères des quartiers difficiles accompagnées de leurs enfants âgés de trois à seize ans.

    28/07/10

  • Grenoble: cache d'armes au sous-sol d'un bar, le patron déféré devant un juge

    Le patron d'un bar, où a été retrouvé une cache d', dans le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, théâtre de récentes violences urbaines, devait être déféré mercredi devant une juge d'instruction qui se prononcera sur sa mise en examen pour «infraction à la législation sur les armes».

      

    Le parquet, qui devrait tenir un point presse à 16h30, va requérir son placement en détention.

    Agé de 44 ans, l'homme, sans antécédent à l'exception d'une conduite en état alcoolique, «nie» pour le moment «les faits qui lui sont reprochés», selon une source judiciaire. Ce dernier s'était présenté spontanément au commissariat lundi à la suite de la perquisition de son bar à la Villeneuve, où la police a découvert une cache d'armes au sous-sol.

    Le bar servait de lieu d'entraînement au tir

    Les policiers ont notamment saisi un pistolet-mitrailleur de marque Uzi, du même type que celui utilisé par le Karim Boudouda, décédé le 16 juillet lors d'un échange de tirs avec la police après avoir dérobé la caisse du d'Uriage-les-Bains (Isère), selon une source proche de l'enquête.

    Ils ont également découvert des «carabines, des armes de poing et des cartouches percutées», qui vont pouvoir être analysées pour savoir également si elles correspondent ou non à celles utilisées lors des violences urbaines. L'établissement servait vraisemblablement de lieu d'entraînement au tir.

    La mort de Boudouda avait provoqué trois nuits de violences à la Villeneuve, du 16 au 18 juillet, au cours desquelles les policiers ont été la cible de tirs à balles réelles. La justice ne dispose pas pour l'heure d'éléments permettant d'impliquer le patron du bar dans ces tirs, précise-t-on.

    La perquisition de son établissement s'est déroulée sur commission rogatoire de la juge dans le cadre d'une information judiciaire pour tentative d'homicide sur les policiers lors des violences.

    Trois autres enquêtes sont en cours concernant le vol à main armée du casino, l'usage des armes par les policiers dont l'Inspection générale de la police nationale a été saisie et une dernière autour de menaces de mort visant des policiers depuis la mort de Boudouda.

    Le Parisien - 28/07/10

    Pourquoi "omettre" le nom de ce patron de bar?

     

  • VIDEO - La Catalogne a voté l'interdiction de la corrida

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    BARCELONE — Le Parlement régional de Catalogne a porté un coup dur à la tradition taurine espagnole, en approuvant mercredi l'interdiction des corridas dans cette riche région du nord-est de l'Espagne.

    Les députés catalans ont voté, par 68 voix pour et 55 contre, en faveur d'une "Initiative législative populaire" (ILP) qui, avec l'appui de 180.000 signatures, réclamait la fin de ce spectacle "barbare".

    Lors du débat parlementaire préalable, la porte-parole de l'association "Prou!" ("assez!" en langue catalane) soutenant l'initiative, Anna Mula a demandé aux députés régionaux de lancer "un message de compassion et de progrès à l'humanité" en approuvant l'interdiction.

    La Catalogne est ainsi devenue la deuxième région d'Espagne à interdire la tauromachie, après l'archipel des Canaries qui l'a fait en 1991.

    Les milieux conservateurs espagnols ont accusé les parlementaires catalans d'arrière-pensées nationalistes et identitaires dans ce vote contre une tradition séculaire "espagnole".

    Mais le débat de mercredi avant le vote a tourné essentiellement autour du caractère "cruel" ou non des courses de taureaux et de la "liberté" de ceux qui veulent y assister, dans une région où la tauromachie fait de moins en moins recette.

    "C'est une cruauté gratuite, un spectacle de torture", a déclaré Francesc Pané, porte-parole pour la coalition écolo-gauchiste d'ICV-EUIA, farouchement opposée à ce spectacle "sans noblesse".

    Le président socialiste du gouvernement catalan, José Montilla qui avait laissé la liberté de vote à ses députés, a affirmé avoir voté contre l'interdiction parce qu'il "croit en la liberté".

    Avant ce vote "historique", plusieurs dizaines de manifestants pro et anti-taurins s'étaient rassemblés mercredi matin devant le parlement catalan, réclamant d'un côté la "liberté" pour les amateurs de corridas et de l'autre la fin de la "torture" animale, a constaté l'AFP.

    "Arrêtez la cruauté envers les animaux", demandaient en anglais des pancartes brandies par les anti-taurins, tandis que les partisans des corridas affirmaient: "les taureaux oui, la liberté oui".

    Cette interdiction est intervenue dans un contexte de crispation politique en Catalogne, après le rejet fin juin par le Tribunal constitutionnel espagnol d'une partie des prérogatives accordées à cette région dans son nouveau statut d'autonomie.

    Les débats entre anti et pro-corridas ont toutefois soigneusement évité de glisser sur le terrain politique et de virer à une confrontation entre "espagnolistes" et "catalanistes", se cantonnant à la défense du droit des animaux pour les uns et à la "tradition catalane" des taureaux pour les autres, soulignait mercredi le journal Publico.

    Anticipant la décision catalane, plusieurs régions espagnoles, dont celle de Madrid, avaient préalablement annoncé leur intention d'inscrire la tauromachie à leur "patrimoine culturel" pour la protéger, même si les opposants y gagnent aussi du terrain.

    Le principal parti d'opposition, le Parti populaire (PP, droite) devrait faire appel de la prohibition catalane notamment devant le Tribunal constitutionnel, ce qui devrait prolonger le débat jusqu'à ce que l'interdiction entre en vigueur début 2012.

    Cette prohibition dans une région disposant d'une longue tradition de corridas, surtout à Barcelone sa capitale, constitue un coup dur pour la tauromachie espagnole, qui subit déjà une relative désaffection des spectateurs depuis deux ans.

    AFP. 28/07/10

  • Perquisition chez Françoise Meyers-Bettencourt, Woerth toujours pas entendu par la Brigade financière

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    Domicile de Françoise Meyers-Bettencourt à Neuilly - (Cliquez sur la photo) 

    Le domicile de la fille de Liliane Bettencourt a été perquisitionné mercredi dans l'enquête liée à une plainte de l'héritière de L'Oréal, écoutée clandestinement à son domicile, tandis que dans un autre volet de cette affaire tentaculaire, l'audition d'Eric Woerth était toujours attendue.

    Les policiers de la Brigade financière se sont présentés mercredi à 6H30 au domicile de Françoise Meyers-Bettencourt, situé en face de la résidence de sa mère à Neuilly (Hauts-de-Seine), sur réquisition du procureur de Nanterre Philippe Courroye.

    Les policiers, qui ont perquisitionné mercredi matin le domicile de la fille de Liliane Bettencourt, ont notamment saisi des agendas appartenant à Françoise Meyers-Bettencourt et à son époux, a affirmé son avocat Me Olivier Metzner.

    "Ils ont saisi les agendas de Jean-Pierre Meyers, un agenda de 2010 de Mme Meyers sur lesquels il n'y avait rien", a-t-il assuré à l'AFP.

    Jean-Pierre Meyers, gendre de l'héritière de L'Oréal, est vice-président du conseil d'administration du numéro un mondial des cosmétiques et administrateur de Nestlé, le plus gros actionnaire de L'Oréal après les Bettencourt.

    Les policiers ont également emporté avec eux un ordinateur et "saisi ce que l'on leur avait déjà remis: les transcriptions des écoutes", a-t-il ajouté.

    Selon l'avocat, la perquisition "s'est terminée vers midi. Ils sont repartis très déçus".

    Les enquêteurs, agissant dans le cadre de l'enquête sur l'atteinte à la vie privée pour laquelle Liliane Bettencourt a déposé plainte, cherchent à déterminer dans quelles circonstances le maître d'hôtel de la milliardaire, Pascal Bonnefoy, a décidé d'enregistrer des conversations de l'héritière de L'Oréal avec son entourage, entre mai 2009 et mai 2010.

    Françoise Meyers-Bettencourt, qui a transmis à la police ces enregistrements après les avoir reçus du majordome, a assuré à plusieurs reprises qu'elle n'était pas à l'origine de ces écoutes.

    "Tout est transparent, nous n'avons rien à cacher", a affirmé Me Metzner à l'AFP, rappelant que sa cliente avait d'elle-même remis les enregistrements et leurs transcriptions à la justice.

    "Je pense que cette perquisition était un leurre. On annonce partout l'audition de M. Woerth et comme par hasard on va ailleurs chez la victime principale de cette affaire à 06H45 du matin", a fait valoir l'avocat de Françoise Meyers-Bettencourt.

    L'avocat a récusé le soupçon que sa cliente ait cherché à inciter d'anciens salariés de Mme Bettencourt à apporter des témoignages destinés à suggérer que celle-ci ait été l'objet d'un abus de faiblesse de la part du photographe François-Marie Banier. Me Metzner a ajouté: "qu'ils cherchent autant qu'ils veulent, il n'y a aucun problème là-dessus".

    Dans un autre volet de l'affaire, l'enquête sur le contenu de ces écoutes, le parquet de Nanterre a annoncé que l'audition comme témoin du ministre du Travail, Eric Woerth, n'aurait pas lieu mercredi.

    Cette audition, très attendue, devrait se tenir d'ici la fin de la semaine, selon plusieurs sources proches du dossier. Dans l'entourage du ministre, on indiquait que l'audition pourrait avoir lieu "jeudi, vendredi ou en début de semaine prochaine".

    AFP. 28/07/10

  • Carla Bruni tourne pour Woody Allen

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Au côté de l' américain , a fait ses premiers pas d'actrice de cinéma sous la direction de Woody Allen, mardi, à Paris. La Première dame de France, qui interprète le rôle d'une directrice d'un musée parisien dans le film «Midnight in Paris», est arrivée en fin d'après-midi dans une petite épicerie du Ve arrondissement, rue Mouffetard, où le tournage s'est déroulé.

     

    Vêtue d'une tunique blanche et d'un jeans, chaussée de ballerines et les cheveux relevés, elle a aussitôt été accueillie par Woody Allen, portant son éternel bob de toile, qui l'a embrassée. Interprète masculin principal, Owen Wilson, qui a notamment joué dans «Fantastic Mr. Fox», «Zoolander», ou encore «La Famille Tenenbaum», les a rejoints pour débuter le tournage.

    Ce n'est pas la première fois que l'épouse de Nicolas Sarkozy se retrouve devant la caméra. L'ancienne mannequin avait joué son premier (petit) rôle en 1995 dans «Catwalk» de l'Américain Richard Leacock. Et on l'avait aperçue en 1998 dans «Paparazzi» d'Alain Barbérian, main dans la main avec Johnny Hallyday.

    Mardi, sous les regards curieux de badauds venus en nombre dès qu'ils ont aperçu le célèbre cinéaste new-yorkais devant les étals garnis de fruits et légumes multicolores, le tournage a duré plusieurs heures. La rue était coupée à la circulation et des gardes du corps veillaient discrètement au bon déroulement des opérations.

    LA PARISIENNE - 27/07/10