Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 1601

  • Erdogan: le Hamas n'est pas terroriste

    erdogan.jpg
    Le Hamas n'est pas un groupe terroriste, a affirmé aujourd'hui le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan dans des déclarations retransmises à la télévision.

    "Le Hamas a des résistants qui luttent pour défendre leur terre. Ils ont remporté une élection", a déclaré M. Erdogan. 

    "Je l'ai dit aux responsables américains... Je ne considère pas le Hamas comme une organisation terroriste. Je pense la même chose aujourd'hui. Ils défendent leur terre", a-t-il ajouté.
    Le Figaro - 04/06/10

  • Brice Hortefeux condamné pour injure raciale

    Hortefeux.jpg
    Le 3 juin 2010

    Attaqué en justice suite à des propos adressés en septembre dernier à un jeune militant UMP d'origine arabe, le ministre de l'Intérieur a écopé d'une amende de 750 euros. Il a décidé de faire appel.

    La scène a eu lieu à Seignosse, le 5 septembre dernier, lors des universités d'été de l'UMP. Répondant à une sympathisante qui expliquait qu'un jeune militant d'origine arabe, Amine Brouch-Benalia, mangeait du cochon et buvait de la bière, signe d'«intégration» selon elle, Brice Hortefeux avait lâché : «Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype». «C'est notre petit arabe», avait alors ajouté la militante. Ce à quoi Brice Hortefeux avait répondu : «Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes».

    Filmée par les caméras de Public Sénat puis diffusée par lemonde.fr, la séquence avait immédiatement provoqué un tollé. Le PS s'était notamment emparé de l'affaire en demandant la démission du ministre. Face à la polémique, Brice Hortefeux avait assez rapidement exprimé des «regrets», estimant que ses déclarations avaient fait l'objet «d'une interprétation totalement inexacte». Pour se défendre, il avait notamment assuré que ses propos ne concernaient pas les Arabes mais les Auvergnats, les habitants de la région dont il est originaire. Une argumentation qui n'avait pas convaincu le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) qui avait décidé de porter l'affaire en justice, poursuivant le ministre pour délit d'injures publiques à caractère racial.

     

    Propos «outrageants» et «méprisants»

     

    Dans un verdict prononcé vendredi par le tribunal correctionnel de Paris, Brice Hortefeux, absent à l'audience comme au délibéré, a écopé d'une amende de 750 euros. Une condamnation plus sévère que les réquisitions du procureur. Lors du procès, le 16 avril, le parquet avait en effet demandé la relaxe, reconnaissant que les propos incriminés étaient «outrageants» et «méprisants» mais doutant de leur caractère public. Brice Hortefeux ne pouvant «être pénalement comptable d'un propos non destiné à être entendu», le tribunal a requalifié le délit en simple contravention de 4e classe. Les juges ont cependant confirmé que l'injure stigmatisait les personnes d'origine arabe, «présentées négativement du seul fait de leur origine»

    Outre la simple contravention de 750 euros, Brice Hortefeux a été condamné à verser 2.000 euros de dommages et intérêts au Mrap, partie civile. Une «grande victoire» pour l'association, qui appelle le ministre de l'Intérieur «à en tirer les conséquences politiques». Dans un communiqué, les Jeunes Socialistes estiment que «l'unique issue pour le gouvernement est de démettre Brice Hortefeux.» Mais Brice Hortefeux ne semble pas prêt à accepter cette condamnation et a décidé de faire immédiatement appel. «C'est une décision juridiquement critiquable», explique son avocat, Me Nicolas Bénoit.

    Le Figaro - 04/06/10

     

     

  • La technique de la désinformation par Michel Geoffroy

    http://fr.novopress.info/59870/la-technique-de-la-desinformation-par-michel-geoffroy/

    NOVOPRESS- 03/06/10

  • Sarkozy: "L'Afrique constitue l'avenir de l'Europe"

     Konk Afrique.JPG
    (Cliquez sur le dessin pour l'agrandir)

    « Le sommet est parti, l’Afrique est restée », c’est ce que conclut Nissa Rebela du sommet Afrique-France qui s’est déroulé à Nice les 31 mai et 1er juin.

    C’est finalement la réflexion que doivent se faire de très nombreux Niçois en parcourant leurs quartiers livrés à l’immigration massive et incontrôlée en provenance du continent africain…

    Jamais lors de ce sommet, il n’a été question de soumettre les (pharamineuses) aides françaises et européennes aux pays africains à une lutte conjointe contre l’émigration (drame pour l’Afrique) et l’immigration (drame pour l’Europe). C’est pourtant cette saine logique de collaboration (que la Libye et l’Italie, sous l’impulsion de la Ligue du Nord, ont mise en place avec succès) qui seule peut constituer une véritable réponse.

    Nicolas Sarkozy a trouvé intelligent (c’est bien le seul) de proclamer lors de ce sommet que l’Afrique constitue l’avenir de l’Europe. C’est malheureusement ce que nos rues semblent vouloir démontrer…

    NOVOpress - 03/06/10

  • Attaque meurtrière de la flottille : Israël refuse une enquête internationale

    Benyamin Nétanyahou cherche un compromis qui satisfasse Washington sans heurter l'état-major de Tsahal. 

    Laisser retomber la vague «d'hypocrisie qui déferle dans le monde» contre Israël : telle est la tactique adoptée par Benyamin Nétanyahou. Le premier ministre a ordonné la libération des quelque 700 militants propalestiniens à bord des bateaux arraisonnés en pleine mer lundi soir. Ils ont été rapatriés sans qu'aucune poursuite judiciaire ne soit engagée, contrairement à ce qui avait été envisagé dans un premier temps.

    Les corps des neuf passagers tués - dont un citoyen américain d'origine turque - ainsi que les blessés (à l'exception de sept militants intransportables) ont également été transférés en Turquie. Ainsi, les prisons ont été vidées, histoire de réduire quelque peu la tension avec Ankara, qui menaçait de représailles si les détenus turcs n'étaient pas libérés rapidement. Jeudi, six Français ont pu rejoindre Paris.

     

    «Vérifier» les faits 

     

    Sur le front diplomatique, Benyamin Nétanyahou tente de désamorcer une deuxième mine, en négociant discrètement avec les Américains à propos de la mise sur pied d'une commission d'enquête sur cette affaire. Il souhaiterait se contenter d'une commission exclusivement israélienne chargée de «vérifier» les faits, sans désigner nommément d'éventuels responsables de ce que les médias israéliens présentent comme une «opération fiasco». «Nous sommes assez grands pour mener notre propre enquête, Israël est un pays démocratique et pas une république bananière», a lancé Moshe Yaalon, vice-premier ministre, tandis qu'Avigdor Lieberman, le chef de la diplomatie, proclamait que son pays, qui n'a «rien à cacher, n'a pas besoin d'un tuteur étranger».

    Ces déclarations à l'emporte-pièce cachent mal, cependant, un profond malaise. Selon un sondage, près des deux tiers des Israéliens estiment que la flottille aurait dû être interceptée de façon «différente». De source américaine, l'Administration Obama aurait mis en garde Israël avant l'opération, l'invitant à la «prudence» et à la «retenue».

    L'opinion publique israélienne reste profondément divisée sur la nécessité d'une commission d'enquête. Mais la communauté internationale exige que toute la lumière soit faite. Pour trouver un compromis qui ne heurte pas l'état-major de l'armée et satisfasse Barack Obama, plusieurs options sont étudiées, y compris la participation «d'observateurs» américains qui seraient garants de la «transparence» des investigations. Il n'est pas question pour Israël d'accepter une «mission d'enquête» préconisée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU qui siège à Genève. «Le crédit moral de cet organisme qui s'acharne avec obsession contre Israël a atteint un zéro absolu», tranche Ygal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

    L'an dernier, l'État hébreu avait déjà refusé de coopérer avec ce Conseil, qui avait mandaté le juge sud-africain Richard Goldstone pour enquêter sur l'opération menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza durant l'hiver 2008-2009. Dans son rapport, ce juriste avait accusé Israël et des «groupes palestiniens» de crimes de guerre et recommandé la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) si l'État hébreu refusait d'ouvrir une enquête «crédible». Le gouvernement Nétanyahou garde la même ligne. «Djibouti, le Pakistan, Cuba ou l'Arabie saoudite sont très mal placés pour se présenter comme des défenseurs des droits de l'homme qu'ils violent allègrement», a insisté Ygal Palmor.

    Le Figaro - 03/06/10

  • Meurtre du représentant de l'Eglise catholique en Turquie

    Prêtre turquie.jpg
    (Cliquez sur la photo)

    Monseigneur Luigi Padovese, vicaire apostolique d'Anatolie, a été tué par son chauffeur. Ce meurtre n'aurait pas de mobile politique.

    Le Vatican s'est dit «consterné et horrifié». Son vicaire apostolique d'Anatolie et président de la conférence épiscopale turque a été mortellement poignardé jeudi dans le jardin de sa maison d'été de Karaagac, dans la banlieue d'Iskenderun au sud de la Turquie. Retrouvé gisant dans une marre de sang, Monseigneur Luigi Padovese, 63 ans, est mort lors de son transfert à l'hôpital.

    L'agresseur du prêtre italien a été rapidement interpellé. Selon le gouverneur de la région, il s'agit du chauffeur de Luigi Padovese. Murat A., qui s'était converti au catholicisme, travaillait pour le religieux depuis 4 ans et demi. Selon les premiers éléments de l'enquête, le meurtre n'aurait pas de mobile politique. Murat A. souffrait de troubles psychiatriques. «Cela relève a priori d'une affaire privée», affirme le gouverneur. Murat et Luigi Padovese étaient amis. Comme le chauffeur «souffrait d'une grave dépression depuis au moins 15 jours, il voyait souvent Mgr Padovese qui essayait de l'aider», a témoigné l'assistante du prêtre.

    Le ministère turc des Affaires étrangères a déploré la perte d'un «ami de la Turquie», soulignant que ce meurtre avait provoqué l'indignation dans le pays. Mgr Padovese avait été particulièrement actif dans l'organisation de la visite du pape Benoît XVI en Turquie fin 2006.

     

    Des précédentes attaques contre des religieux

     

    Depuis quatre ans, plusieurs religieux chrétiens ont été victimes d'attaques en Turquie. En février 2006, un prêtre catholique, lui aussi italien, avait été assassiné par balles dans la ville de Trabzon, au nord-est du pays. Le meurtre avait été imputé aux ultranationalistes. Son jeune assaillant de 16 ans avait écopé d'une peine de près de 19 ans de prison.

    En 2007, un prêtre catholique d'Izmir, Adriano Franchini, avait été légèrement blessé au ventre par un jeune homme de 19 ans au sortir de la messe dominicale. La même année, un commando avait fait irruption dans une maison d'édition qui imprimait des Bibles à Malatya en Anatolie, et tué trois chrétiens dont un missionnaire allemand. Les cinq agresseurs, qui avaient égorgé leurs victimes, doivent bientôt être jugés. Les chrétiens représentent moins d'un pour cent de la population turque -72 millions d'habitants- .

    Le Figaro - 03/06/10 

  • Pas question de mourir pour Israël

    Robert Spieler.jpg
    Communiqué de Robert Spieler,
    Délégué général de la
    Nouvelle Droite Populaire

    Neuf morts, des dizaines de blessés dans l’attaque de la flottille humanitaire qui cherchait à rejoindre la bande de Gaza. Les commandos israéliens ont fait une boucherie : dans les eaux internationales. La France réagit en « condamnant cet événement », tout en condamnant la « provocation » que représente à ses yeux la volonté de rompre cet insupportable siège d’une terre martyrisée. Misérable…

    Dieu sait que je refuse l’islamisation de notre terre. Pour autant, je n’accepte pas l’injustice faite au peuple palestinien.

    Si j’étais palestinien (la Palestine compte encore nombre de Chrétiens), je me battrais pour la libération de ma terre. Certes, si j’étais israélien, je serais aux côtés de Liebermann pour exiger le Grand Israël.

    Il se trouve que je suis européen et que ce conflit, a priori ne me concerne pas, même si j’éprouve une profonde compassion pour ceux qui sont traités comme des chiens sur leur terre.

    Prétendre qu’Israël est le bouclier anti-islamiste de l’Europe est un mensonge et une imposture.

    Nous n’avons pas à accepter que le conflit du Proche-Orient soit importé sur notre sol.

    Nous n’avons pas à accepter que demain l’Europe soit entraînée dans une conflagration avec l’Iran.

    Il n’est pas question pour nous de nous plier à la propagande officielle.

    Pas question de mourir pour Israël.

    Altermedia Info -  02/06/10

  • Crimes de Staline: 200 corps découverts près de Vladivostok

    Plus de 200 corps ont été exhumés d'une tombe commune en Extrême-Orient russe datant selon toute vraisemblance de l'époque du dictateur soviétique Joseph Staline, a indiqué un responsable local.

    La tombe a été découverte près de la ville portuaire de Vladivostok par des ouvriers pendant des travaux de construction d'une route en vue d'accueillir un sommet des pays d'Asie-Pacifique (APEC).

    "Des volontaires ont découvert plus de dix terrains où se trouvaient des restes des corps et ont exhumé 1,5 tonne de restes, ce qui veut dire que plus de 200 corps y reposaient", selon la même source.

    Selon des enquêteurs cités par l'agence Itar-Tass, les victimes ont soit été exécutées par la police secrète de Staline, soit péri lors de leur transfert dans les camps.
    Les restes des corps ont été retrouvés l'hiver dernier, mais l'enquête n'a commencé que la semaine dernière.

    Vladivostok, principale ville sur la côte russe du Pacifique, a été le principal point de transit pour des gens envoyés aux goulags où des millions de Soviétiques ont péri avant la mort du dictateur en 1953.

    La ville de Vladivostok est en train de se doter d'infrastructures pour accueillir en 2012 un sommet de l'APEC, un projet censé mettre en valeur l'Extrême-Orient russe situé près de la Chine et du Japon.

    Le Figaro - 03/06/10

  • La HALDE reconnue en justice

    Bougrab.jpg
    Jeannette-Bougrab-La-Halde_pics_390.jpg
    Jeannette Bougrab
    La Cour de cassation a consacré la présence de la Halde dans les procédures judiciaires dans un arrêt rendu hier, a annoncé dans un communiqué la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité.

    La présidente de cette institution, Jeannette Bougrab, "se félicite de la décision de la chambre sociale de la Cour de cassation qui, dans un arrêt rendu le 2 juin 2010, affirme que la présence de la Halde dans les procédures judiciaires ne méconnaît pas le droit au procès équitable", selon le communiqué.

    La Cour de cassation examinait un recours déposé par une entreprise condamnée en appel à réintégrer un syndicaliste licenciée et à lui verser 24.000 euros d'indemnités.
    Le syndicaliste, s'estimant victime d'un licenciement discriminatoire, avait sollicité le soutien de la Halde qui a présenté des observations devant la cour d'appel de Paris en décembre 2007. C'est cette intervention de la Halde que l'entreprise en cause contestait.

    La Cour de cassation "réaffirme que la Halde peut, de droit, présenter ses observations devant le juge", se félicite la haute autorité. "Cette décision consacre le rôle incontestable de la Halde dans le paysage judiciaire français", se réjouit encore l'institution, menacée d'être absorbée par le Défenseur des droits dont le projet d'instauration est en discussion au Sénat.
    Le Figaro - 03/06/10

  • Gaza: l'économie du blocus israélien en chiffres

    Fermier palestinien à Beit lahia (nord de la bande de gaza).jpg
    Fermier palestinien à Beit Lahia au nord de la bande de Gaza - (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Le blocus imposé par l'armée israélienne, depuis juin 2007, a mis l'économie de Gaza à genoux.

    La bande de Gaza, une étroite bande sablonneuse dont les quelque 370 kilomètres carrés abritent 1,6 million d'habitants, est soumise à un strict blocus par Israël depuis sa prise de contrôle par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007, lors d'un coup de force contre l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exigé le 18 mai dernier qu'Israël mette fin au blocus, dans une résolution adoptée lors de l'assemblée annuelle de ses membres. Un mois plus tôt, lors d'une visite dans l'enclave palestinienne, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait déclaré que l'embargo israélien n'était «pas tenable».

    Le dernier rapport de la Commission européenne sur la bande de Gaza, publié en mars 2009, estime les dommages causés par le blocus sur l'économie du territoire, tous secteurs économiques et sociaux confondus, à 514,3 millions d'euros. Le PIB du territoire palestinien a chuté de 5% en 2006 à 3% en 2007 et 2,7% en 2008.

    Chômage

    Le taux de chômage s'établit à 38,6% de la population active en 2009, selon le Bureau palestinien des statistiques. Il était de 37% en 2008, d'après la CIA, qui place la bande de Gaza au 188e rang mondial en terme de nombre de chômeurs.

    Pauvreté

    70% de la population de la bande de Gaza vivait sous le seuil de pauvreté en 2009, toujours selon la CIA. L'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) a estimé que le nombre de réfugiés vivant dans une pauvreté extrême dans la bande de Gaza avait triplé depuis le début du blocus en 2007, d'environ 100.000 à environ 300.000. D'autre part, l'insécurité alimentaire concernait 60,5% des foyers l'année dernière, contre 56% en 2008, selon la Food and Agriculture Organisation (FAO). Dans son rapport, la Commission européenne souligne que plus de 90% de la population dépend de l'aide alimentaire des agences onusiennes. En février 2009, l'ONU avait lancé un appel d'aide d'urgence pour la bande de Gaza, visant à récolter 613 millions de dollars (479 millions d'euros) auprès de la communauté internationale.

    Agriculture et pêche

    Selon le rapport de la Commission européenne, 46% des terres agricoles de la région étaient jugées «inaccessibles» ou la production y était interrompue fin juin 2009. Les travailleurs agricoles ne représentaient plus que 7,4% de la population active au quatrième trimestre de 2009, contre 12,7% au deuxième trimestre de 2007, selon le Bureau palestinien des statistiques. L'organisation commerciale Palestine Trade Center (Paltrade) estime dans un récent rapport que, sans les restrictions imposées au transport de marchandises, les exportations agricoles de la bande de Gaza pourraient représenter 2.300 tonnes de framboises, 55 millions de fleurs coupées, et 714 tonnes de tomates cerises par an. La pêche a également souffert.

    Depuis janvier 2009, les zones accessibles aux pêcheurs ont été de nouveau réduites, à 3 miles nautiques des côtes. En conséquence, le volume total des prises de poissons a chuté de 47% entre 2008 et 2009, selon le ministère palestinien de l'Agriculture.

    Industrie, commerce et services

    D'après le rapport de l'organisation Paltrade, 95% des 3.750 usines de la bande de Gaza ont fermé leurs portes ou été détruites, mettant quelque 40.000 ouvriers au chômage (soit 94% de leurs employés). En 2009, le secteur industriel ne pesait plus que 5% de la population active, selon la CIA. Paltrade ajoute que les 5% d'usines toujours en fonctionnement dans le territoire palestinien ne tournent qu'à entre 20 et 50% de leur capacité de production totale. L'industrie alimentaire, par exemple, a enregistré des pertes de 37,1 millions de dollars en 2009, en raison de l'arrêt total des exportations. Elle ne comptait plus que 16 usines l'année dernière, contre 30 en 2008 et 100 en 2005. D'autres secteurs ont été sévèrement touchés, en particulier la construction, l'énergie, les transports et les télécommunications. Ainsi, quelque 10.000 abonnés ont vu leurs services de téléphonie fixe interrompus, tandis que 330.000 utilisateurs de téléphones mobiles ont été concernés par ces coupures, note la Commission européenne.

    Infrastructures

    Les infrastructures de la bande de Gaza ont été dévastées par le manque de matériaux et d'équipements de construction. Un manque qui résulte directement du blocus imposé sur le territoire, souligne le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Plus d'un an après l'opération militaire «Plomb durci» menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, les trois-quarts des infrastructures détruites ou endommagées ne sont toujours pas reconstruites ou réhabilitées, indique un rapport du PNUD. Le programme onusien a estimé l'année dernière que le coût des dégâts provoqués sur les routes et les ponts de la bande de Gaza s'élevaient à 18,6 millions d'euros.

    Son rapport souligne également que 82,5% des écoles sont encore à l'état de ruines.

    Le Figaro - 03/06/10

  • Flotille: toutes les victimes ont été tuées par balle

    Des centaines de militants du convoi maritime d'aide à Gaza expulsés par Israël après l'assaut meurtrier de lundi sont arrivés jeudi en Turquie, où les examens des corps des neuf victimes ont montré que toutes avaient été tuées par balle.

    Israël, sous forte pression internationale après le raid sanglant contre la flottille pro-palestinienne, a confirmé que l'ensemble des 700 étrangers arrêtés avaient été expulsés, à l'exception de sept blessés. Mais des représentants d'ONG arrivés dans la nuit en Turquie ont renouvelé les accusations de violences à l'égard d'Israël.

    Les militants morts dans le raid sont huit Turcs et un Américain d'origine turque, tous tués par balle, dont un à bout portant, selon les conclusions des médecins légistes turcs.

    Au total, 488 militants turcs expulsés d'Israël sont arrivés dans la nuit à l'aéroport d'Istanbul, où ils ont été accueillis en héros par un millier de personnes, agitant des drapeaux turcs et palestiniens, scandant des slogans anti-israéliens.

    35 autres militants ont été rapatriés en Grèce.

    Le président turc Abdullah Gül, accusant Israël d'avoir commis "l'une des plus graves erreurs de son Histoire", a assuré que les liens entre la Turquie -longtemps un des seuls alliés de l'Etat hébreu au proche-orient- et Israël "ne seront plus jamais les mêmes".

    Le président de l'ONG islamiste IHH, un des principaux organisateurs de la flottille, a pour sa part affirmé à son arrivée que toutes les victimes du drame ne sont pas connues. "Ils nous ont rendu neuf corps. Mais la liste des martyrs est plus longue", a affirmé à l'AFP Bülent Yildirim.

    Un militant espagnol présent dans la flottille, Manuel Tapial, a lui aussi estimé que le bilan était plus lourd, évoquant "de 16 à 20 morts".

    Une passagère belge du navire turc Mavi Marmara, où les commandos israéliens ont attaqué, a elle affirmé que les passagers n'étaient pas armés, comme l'ont déclaré les autorités israéliennes selon lesquelles leurs soldats ont agi en légitime défense.

    Le Point - 03.06/10

  • VIDEO - Hommage à Rachel Corrie, assassinée en 2003 à Gaza par un bulldozer israélien

    Rachel Corrie américaine.jpg
    Rachel Corrie, 23 ans
    03/06/10
  • Une voiture de rêve contre l'insécurité!

    James Bond.jpg
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    LONDRESL'Aston Martin conduite par Sean Connery dans les James Bond "Goldfinger" (1964) et "Opération Tonnerre" (1965) sera vendue aux enchères en octobre à Londres, encore équipée de tous ses gadgets, comme une mitrailleuse et un épandeur de clous.

    L'Aston Martin DB5 de 1964 devrait dépasser les 3,5 millions de livres (4,2 millions d'euros), a indiqué dans un communiqué diffusé à Londres RM Auctions, une société canadienne qui se présente comme la plus importante maison d'enchères au monde de voitures de collection.

    Le bolide, qui développe 282 chevaux pour une vitesse maximale de plus de 230 km/h, a gardé les gadgets inventés par le célèbre "Q", personnage responsable du bureau recherche et développement aux services secrets de Sa Majesté: le bouclier pare-balles, les plaques d'immatriculation pivotantes, l'épandeur d'huile et de clous pour bloquer les poursuivants...

    Une mitrailleuse est également en place, mais elle ne tire plus de balles, pour raison de sécurité.

    L'Aston Martin avait été achetée après le tournage des films par un DJ américain, Jerry Lee, pour seulement 12.000 dollars (environ 9.800 euros) en 1969. Mais ce dernier a décidé de la mettre en vente au profit de son organisation caritative, Jerry Lee Foundation, qui lutte contre la pauvreté et ses conséquences sociales comme la criminalité.

    L'engin sera mis aux enchères le 27 octobre à Londres, en collaboration avec la maison britannique Sotheby's.

    AFP. 03/06/10

  • "Rachel-Corrie", le cargo irlandais qui défie à son tour Israël

    rachel_corrie navire.jpg
    (Cliquez sur la photo)
     
    © Tirée du blog «Journeys and Star Gazing» | Le «Rachel-Corrie» avant son changement de nom. Le cargo est aujourd’hui rebaptisé du nom d’une jeune activiste étasunienne morte il y a sept ans à Gaza, écrasée par un bulldozer militaire israélien.
    A Dublin, le premier ministre Brian Cowen exige que le navire puisse décharger lundi sa cargaison humanitaire à Gaza. Il met en garde l’Etat hébreu contre toute atteinte à ses ressortissants. Parallèlement, de nouvelles flottilles s’organisent.

    ANDRÉS ALLEMAND | 03.06.2010 | 00:00

    Rien ne les arrête. Ni le raid israélien qui a ensanglanté lundi le navire turc Mavi Marmara, ni les nouvelles menaces proférées contre toute tentative de forcer le blocus de Gaza. A bord du cargo irlandais Rachel-Corrie, les passagers ont décidé de poursuivre leur périple à destination de Gaza. Objectif: briser le blocus et décharger 1200  tonnes d’aide humanitaire, dont du matériel médical, des chaises roulantes, des fournitures scolaires et du ciment, dont Israël interdit la livraison.

    En guise d’assurance-vie, la quinzaine de volontaires irlandais et malaisiens comptent parmi eux deux personnalités de renom: Maired Corrigan-Maguire, lauréate du Prix Nobel de la paix, et Denis Halliday, ancien secrétaire général adjoint de l’ONU. Mieux, ils sont soutenus par le premier ministre irlandais Brian Cowen, qui a mis en garde hier l’Etat hébreu: «S’il arrive malheur à nos ressortissants, cela entraînera les conséquences les plus graves.» Dublin exige que le cargo soit autorisé à «terminer son voyage sans entrave et à décharger sa cargaison humanitaire à Gaza».

    Pas sûr que cela impressionne l’armée israélienne. Les militants propalestiniens sont inquiets. Ce n’est sans doute pas pour rien que le Rachel-Corrie porte le nom d’une jeune activiste étasunienne morte il y a sept ans à Gaza, écrasée par un bulldozer militaire israélien.

    Le cargo devait en principe faire partie de la «Flottille de la liberté» prise d’assaut lundi par les commandos d’élite. Mais il est plus lent que les six autres bateaux et a été retardé par des «problèmes logistiques».

    «L’armée israélienne l’a tout simplement saboté», traduit Mary Hughes, porte-parole du Mouvement Free Gaza, depuis les bureaux de Chypre. «Il a été réparé, mais il n’arrivera probablement pas avant lundi à Gaza. Nous allons faire monter à bord des médias, pour qu’ils puissent filmer en cas d’attaque.» Sur le Rachel-Corrie, l’activiste Derek Graham prépare ses coéquipiers. C’est la septième fois qu’il fait le voyage et il a déjà été arrêté par les forces israéliennes. «Nous serons en contact radio avec la marine. Je leur dirai qu’en cas d’assaut, tous les passagers seront assis avec les mains sur la tête. Nous n’offrirons aucune résistance», a-t-il assuré à El Pais.

    Une nouvelle flottille

    Mais même si les Israéliens capturent le cargo irlandais, d’autres navires viendront bientôt les défier à nouveau. «Le téléphone n’arrête pas de sonner! Tout le monde veut affréter un bateau pour tenter de forcer le blocus de Gaza», assure Mary Hughes. Nous sommes en train de mettre sur pied une autre flottille.

    "Cette histoire ne s’arrêtera pas là. L’armée israélienne peut bien montrer des vidéos, elle ne peut pas nier qu’un assaut a été donné dans les eaux internationales, hors de son territoire, martèle la porte-parole. Des témoins affirment que des coups de feu ont été tirés avant que les soldats ne posent le pied sur le pont. Des passagers ont vu des blessés. Je peux imaginer que des volontaires, craignant pour leur vie, aient pu attaquer le commando avec ce qu’ils avaient sous la main. J’aimerais croire que je serais restée non-violente. Mais n’inversons pas les rôles: ce n’était pas eux, les agresseurs!"

    TRIBUNE DE GENEVE - 03/06/10

  • Le CRIF "appelle au calme"

    Le Crif "appelle au calme" avant les manifestations prévues en réaction à l'opération israélienne contre la flottille destinée à Gaza, souhaitant qu'elles se déroulent dans "le respect de l'ordre public".

    Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, le Conseil représentatif des Institutions juives de France "rappelle que l’on ne saurait importer les affres du conflit israélo-palestinien sur le territoire national".

    Il "espère que les différentes manifestations prévues se dérouleront dans le calme et le respect de l’ordre public et qu’on n’y entendra pas les slogans intolérables sur Israël et les juifs qui ont été trop souvent lancés ces derniers temps".

    Le Crif se dit "convaincu que les pouvoirs publics prendront toutes les mesures adéquates pour assurer la paix civile et éviter que les extrémistes instrumentalisent le conflit israélo-palestinien et ses développements récents".

    Le Figaro - 02/06/10

  • Navire pour Gaza: l'Irlande veut la voie libre

    Le gouvernement irlandais a exhorté aujourd'hui le gouvernement israélien à laisser passer un navire affrété par une organisation irlandaise en route vers Gaza, après l'assaut donné par Israël sur le reste de la flottille internationale.

    "Nous sommes en liaison constante avec le gouvernement israélien sur ce sujet, conseillant la retenue absolue en ce qui concerne ce navire en particulier", a déclaré le Premier ministre Brian Cowen au Parlement.

    Le navire, un cargo baptisé "MV Rachel Corrie", fait partie de la flottille internationale acheminant les militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide, dont six navires ont été pris d'assaut lundi par des commandos de marine israéliens en dehors des eaux territoriales d'Israël.

    Le bateau "se trouve en mer Méditerranée et va se rendre à Gaza. Nous cherchons à obtenir des assurances que nous pourrons y aller en toute sécurité", a déclaré Niamh Moloughney, de Free Gaza Ireland.

    La militante n'a pas précisé le nombre de personnes à bord, qui seraient quinze selon la presse irlandaise. Selon l'organisation "Ireland Palestine Solidarity Campaign", cinq sont de nationalité irlandaise, dont la Prix Nobel de la paix Mairead Maguire, 66 ans, et l'ancien haut responsable de l'ONU Denis Halliday.

    Mardi, Brian Cowen avait mis en garde Israël: "S'il arrive quoi que ce soit à un de nos ressortissants, cela entraînera les conséquences les plus graves", a-t-il assuré devant le Parlement.

    Le Figaro - 02/06/10

  • Vilnaï: Israël a saboté la flottille

    Vilnaï.jpg
    Matan Vilnaï
    Le vice-ministre de la Défense Guerre israélienne Matan Vilnaï a laissé entendre que la Marine israélienne avait saboté certains bateaux qui étaient censés prendre part à l'expédition de "Free Gaza".

    Interrogé sur les ondes de la radio israélienne quant à la possibilité d'une action plus sophistiquée de l'armée pour arrêter les bateaux avant qu'ils n'atteignent Gaza, Vilnaï a répondu : "Toutes les possibilités sont ouvertes. Le fait est que le nombre de bateaux qui ont participé à l'événement était moins important que celui prévu par les organisateurs."

    Le vice-ministre de la Défense a expliqué qu'Israël n'avait d'autre choix que d'arrêter ces bateaux avant que leurs contenus ne soient transférés aux bases terroristes dans la bande de Gaza et ne menacent "profondément" Israël.

    S'exprimant sur l'opération de lundi, le ministre de la Sécurité publique, Itzhak Aharonovitch a déclaré mardi que "chaque personne qui a levé la main sur nos soldats sera punie et la loi sera appliquée à la lettre". Le ministre a assuré qu'Israël avait commencé à rassembler les preuves et avait déjà identifié plusieurs instigateurs du passage à tabac des soldats.

    Le Post- 01/06/10

  • Les membres de la flottille "expulsés" aujourd'hui

    Shayetet-13.jpg

    Insigne de la Shayetet 13, les commandos marine israéliens

    Israël renonce à poursuivre les activistes. «Les garder ici causerait plus de dommages aux intérêts vitaux du pays que de bien», a reconnu le conseiller juridique de l'Etat hébreu.

    Israël cède aux pressions des gouvernements étrangers. L'ensemble des membres de la flottille internationale pour Gaza, contre laquelle Tsahal avait lancé lundi un assaut meurtrier, vont être expulsés d'Israël d'ici à mercredi soir, a annoncé le conseiller juridique du gouvernement de l'Etat hébreu.

    Tous les détenus sont sortis mercredi après-midi de la prison de Beersheba, en vue de leur rapatriement. L'Etat hébreu a également renoncé à poursuivre les activistes. «Les garder ici causerait plus de dommages aux intérêts vitaux du pays que de bien», a reconnu le conseiller juridique. Plus tôt, des responsables israéliens avaient dit envisager des poursuites contre une cinquantaine de personnes impliquées, selon eux, dans les affrontements du raid, qui a fait neuf morts.

    Selon les services d'immigration, «404 passagers de la flottille se trouvent à l'aéroport Ben Gourion - à Tel-Aviv- et 102 sont en route vers l'aéroport pour être rapatriés». Les citoyens grecs et turcs devraient rentrer dans leurs pays par des avions spécialement affrétés par leurs gouvernements respectifs. Environ 125 autres militants expulsés par Israël, la plupart Algériens et Indonésiens, ont été transférés en Jordanie via le poste-frontière du pont Allenby.

     

     

    Bien que de nombreux pays, dont la France, aient exigé la libération immédiate de leurs ressortissants, les libérations avaient jusqu'à présent eu lieu au compte-goutte. Sur les 682 passagers du convoi, près d'une cinquantaine seulement avait accepté d'être expulsée et avait pu quitter, mardi, Israël. Ankara avait même menacé de revoir ses relations avec Israël si ses ressortissants détenus après le raid n'étaient pas libérés d'ici mercredi soir. Le Parlement turc a d'ailleurs réclamé mercredi à l'unanimité des mesures «efficaces» contre Israël. Sur les neuf Français qui avaient pris part à l'opération, seul un a pu pour l'instant regagner l'Hexagone.

    Les militants déjà libérés n'ont cessé de dénoncer la version israélienne des événements. Ils nient avoir attendu armés les hommes de Tsahal. Plusieurs activistes ont également dénoncé les brutalités israéliennes au moment de l'arrestation. «Deux militants grecs ont été tabassés», a raconté à la télévision le Grec Michalis Grigoropoulos, membre de l'équipage de l'Elefthéri Mésogeio. «Ils ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, deux militants ont été blessés aux jambes. Les commandos ont ensuite fait subir des électrochocs à certains des militants», a-t-il poursuivi. Selon lui, «les conditions de détention au port d'Ashdod, où les prisonniers ont été dans un premier temps transférés, «étaient misérables». «Les policiers tournaient des vidéos, nous étions assis par terre et nous avons été menacés par leurs armes. Ils m'ont fait signer des papiers concernant mon expulsion, sans que je sache ce qui figurait sur ces papiers car je n'avais pas droit d'avoir de traducteur, d'avocat ou de communiquer avec ma famille», a-t-il expliqué.

    Le Figaro - 02/06/10

  • Italie: les couples souhaitant adopter des enfants blancs sont désormais privés d'adoption

    rencontre_adoption.png
    La Cour de Cassation italienne a établi aujourd’hui que les couples qualifiés de “racistes”, qui ne souhaitent pas adopter d’enfants “de couleur”, ne peuvent pas adopter du tout d’enfants, selon un jugement cité par les médias italiens.

    Cette décision de justice fait suite au recours d’une association de protection des enfants contre un couple de Siciliens qui voulait adopter uniquement des mineurs de type européen.

    En vertu du jugement de la Cour de Cassation, le magistrat du tribunal des mineurs qui examine les requêtes d’adoption “doit exclure la légitimité des limitations posées par les demandeurs en fonction de l’ethnie”.
    Mais la Cour va encore plus loin et ajoute que le magistrat doit aussi se poser la question de savoir si le fait même de poser ce genre de limitations ne signifie pas tout simplement qu’il est inopportun de laisser un tel couple forcément “raciste” adopter un enfant.

    Le tribunal de Catane avait jugé le couple “apte” à l’adoption d’enfants répondant aux critères définis, mais l’association de protection avait dénoncé “une évidente discrimination raciale”, suivie en cela par le parquet de la Cour de Cassation qui avait demandé l’annulation de la décision du tribunal sicilien.
    Carlo Giovanardi, sous-secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil des ministres italien et président de la Commission pour les adoptions internationales, s’est immédiatement félicité de cette décision, qu’il a qualifiée de “correcte”.

    Altermedia Info - 01/06/10