GAELLE MANN - Page 1778
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La nouvelle carte de France de l'insécurité
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Huit enfants maltraités et affamés par leurs parents musulmans: le père voulait les "purifier" au nom du Coran
BANYULS-SUR-MER (PYRENEES-ORIENTALES). C’est dans un appartement situé
au rez-de-chaussée de cet HLM que vivait le couple avec ses huits enfants. Photo masquée de Yassin, 16 ans.(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
Pendant sept ans, la famille Yahi a vécu repliée sur elle-même avec ses huit enfants dans un appartement HLM de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). Depuis la mise en examen mardi et l’incarcération des parents pour privation d’aliments et de soins ainsi que violences sur mineurs, de multiples questions se posent pour tenter de comprendre comment le martyre des enfants a pu durer si longtemps, alors qu’un signalement avait déjà été fait.
Seules les trois plus jeunes filles de 7, 8 et 9 ans, étaient scolarisées. Les trois aînées, voilées, suivaient l’enseignement à distance, depuis que l’Education nationale avait refusé de les scolariser avec leur couvre-chef.Parmi elles, les deux âgées de 14 et 15 ans, pesaient 22 kg. Elles apprenaient le Coran, pratiquaient la prière et les ablutions selon les directives de leur père, 49 ans, un « illuminé », marchand ambulant de produits "bio", d’origine marocaine, fervent pratiquant musulman. Avec son épouse d’origine slave et convertie en 2000, ils entendaient éduquer leurs enfants dans la purification par l’amaigrissement et l’isolement social.
« Le père avait un comportement sectaire. C’est lui qui réglait tous les détails de la vie quotidienne dans l’appartement. Les enfants ne pouvaient pas sortir et les repas étaient peu nombreux. Ce week-end, les enfants ont donné le sentiment d’être affamés », raconte Jean-Pierre Dreno, le procureur de la République de Perpignan. En garde à vue, le père a indiqué, qu’outre le besoin de purification, c’est aussi l’absence de perception du RMI qui l’empêchait de nourrir correctement ses huit enfants. Or, le couple percevait chaque mois 1 931 € (allocations familiales, APL…) plus ses propres revenus de travailleur indépendant, soit environ 400 €.
Cette vie discrète dans un appartement en rez-de-chaussée sans chauffage et sans meubles, a fini par éclater au grand jour, lorsque Yassin, 16 ans, 1,65 m pour 32 kg s’est enfui. Il avait volé du sucre et avait été frappé à coups de bâton par sa mère, Brigitte, 48 ans, totalement sous la dépendance psychologique de son mari. Lorsque l’enfant a été vu fouillant dans les poubelles, il avait la tête en sang. Comment le calvaire des enfants est-il passé inaperçu, aussi bien à l’école qu’au centre aéré, où les enfants arrivaient avec de nombreuses épaisseurs de vêtements et braconnaient les goûters des petits copains ? « Parfois, Yassin présentait des bleus sur les jambes. Mais comme il faisait le sauvage à la récréation, on pouvait penser que c’était le résultat de bagarres », ajoute Dellia, 16 ans, une ancienne camarade de classe du garçon.
Au printemps 2004 pourtant, une enquête sociale avait été ouverte sur signalement d’un enseignant de l’école de Banyuls. « Les enfants paraissaient paumés, mais l’assistante sociale n’a jamais pu faire son travail. Elle a été éconduite. Le dossier a suivi chez le procureur, puis chez le juge pour enfants », raconte le docteur Isabelle Lemoine, de la Direction de la solidarité départementale. Faute d’éléments jugés suffisants, le dossier judiciaire avait alors été refermé début 2005. « Les parents ont mis en place un système d’écran de fumée », justifie aujourd’hui Roland Giraud, le directeur adjoint de la solidarité départementale. « Cette famille vivait en autarcie », a expliqué aussi le procureur. Trois des enfants, les plus maigres, étaient toujours hospitalisés hier. Les cinq autres ont, eux, été placés en foyer.Le Parisien - 16 avril 2009
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Clara Rojas démolit les restes de l'icône
(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)Trois anciens compagnons de captivité avaient déjà écorné l'image d'Ingrid Betancourt, l'otage des Farc libérée en 2008. En février, ces trois mercenaires américains capturés en 2003 par la guérilla colombienne avaient publié «Hors de captivité» (Harper-Collins), où ils disent tout le mal qu’ils pensent de la Franco-Colombienne.
- Cette semaine, c'est au tour de Clara Rojas, ex-directrice de campagne d'Ingrid Betancourt enlevée avec elle en 2002, de livrer un portrait peu flatteur de son ancienne amie dans «Captive», qui paraît ce jeudi en France (Plon).
En 1998, les liens amicaux qui unissent les deux femmes se renforcent. Il s'agit «d'amitié, de fraternité et de compréhension» entre Clara et Ingrid, selon la traduction réalisée par l'AFP de la version espagnole de l'ouvrage. Clara Rojas, avocate de formation, participe alors avec Ingrid Betancourt aux élections parlementaires en Colombie. C'est au nom de cette amitié, dit-elle dans son livre, qu'elle n'a pas voulu laisser Ingrid seule lorsque la candidate à la présidentielle a décidé le 23 février 2002 de se rendre sans protection à San Vicente del Caguan (sud), dans une région tenue par la guérilla. Cette décision «paralysa» pendant six ans la vie de l'avocate de 38 ans après leur enlèvement sur la route et l'amena à être séparée pendant trois ans de son fils Emmanuel, né le 16 avril 2004 en pleine jungle après une liaison avec un guérillero, avant d'être confié à des paysans.
Des attitudes mesquines
Selon Clara Rojas, l'amitié entre les deux femmes a commencé à se briser après leurs deux tentatives infructueuses de fuite dans les jours qui suivirent l'enlèvement et alors qu'elles plongeaient toutes deux dans le «désespoir». Ingrid Betancourt était «amère». «Dans cette situation extrême, les différences de caractère sont devenues manifestes», écrit Clara Rojas sans s'étendre. Leurs relations devinrent si tendues que leurs geôliers décidèrent de les éloigner, au sein même du camp où elles étaient détenues. Ingrid Betancourt, accuse-t-elle, lui retira même un jour le dictionnaire qu'elle avait demandé pour occuper ses journées et alla jusqu'à l'expulser des cours de français qu'elle organisait pour d'autres otages. «Des anecdotes au final triviales... Je veux simplement démontrer l'atmosphère qui existait entre les otages», expliquait Clara Rojas jeudi sur Europe 1.
Une lettre jamais transmise à sa famille
Autre révélation de l'ouvrage : peu de temps après leur enlèvement, les deux femmes ont écrit chacune une lettre à leur famille, faxée aux Betancourt. Ceux-ci n'ont pas transmis la lettre de Clara à sa mère, restée trois mois sans nouvelles de sa fille. «Ils n'ont pas informé ma famille que j'étais encore vivante. Je crois qu'ils voulaient qu'Ingrid soit sur le devant la scène. C'est la seule explication que j'ai pu trouver», a-t-elle indiqué sur Europe 1.
Plus tard, en décembre 2003, lorsque Claras Rojas apprit qu'elle était enceinte, son amie n'eut pas la réaction qu'elle attendait. «J'aurais aimé qu'elle réagisse comme une soeur... vu l'amitié que nous avions», a-t-elle raconté à l'AFP en décrivant le «bienvenue au club» chargé d'«ironie» que lui aurait lancé son amie lorsqu'elle lui a annoncé la nouvelle.
Ingrid Betancourt, ex-otage dont le portrait géant a trôné sur la façade de l'Hôtel de ville à Paris, serait-t-elle victime du mythe construit autour de sa personne? «Chaque pays crée ses propres réalités et ses propres mythes. J'ai juste tenté d'être le plus respectueuse possible (...) Que chacun tire ses propres conclusions», déclare à l'AFP Clara Rojas.
L'ex-candidate à la présidentielle colombienne livrera peut-être sa version de cette amitié brisée dans un livre qu'elle rédige actuellement à New York...
le parisien.fr 16 avril 2009
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VIDEO MAM veut leur prendre leurs "canifs"!
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJOdO.html
On va bien rire dans les cités!
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L"étudiant agressé dans un bus RATP porte plainte...
La victime d'une agression commise dans un bus de la RATP, dont la vidéo a été largement diffusée sur internet, a déposé plainte pour violation du secret de l'enquête et violation du secret de l'instruction, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Cette plainte, déposée par ses avocats Olivier Laude et Julien Andrez, intervient alors que le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer dans quelles conditions les images de cette agression provenant de la caméra d'un autobus de nuit Noctilien de la RATP avaient été mises en ligne sur internet.
"La vidéo de l'agression est couverte par le secret de l'instruction et n'aurait jamais dû se retrouver sur la place publique", dénonce Me Laude dans un communiqué.
Dans le cadre de l'enquête préliminaire, un policier du Service régional de la police des transports (SRPT) avait été placé en garde à vue par l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) avant d'être remis en liberté.
La RATP a de son côté également déposé plainte après la diffusion de la vidéo sur internet.Les images montrent l'agression du jeune F.G., âgé de 19 ans le 7 décembre 2008 vers 03H45 dans le XVIIIème arrondissement de Paris alors qu'il se trouvait dans le bus.
Par la voix de ses avocats, le jeune homme a par ailleurs fait part de son intention de se constituer partie civile, et a dénoncé "les dérives et amalgames que cette affaire pourraient susciter".
"Pour éviter tout risque de récupération de ce fait divers, la victime déclare ne pas s'associer aux commentaires tendancieux auxquels se sont livrés certains responsables politiques", affirment ses avocats dans le communiqué.Le Figaro - 16 avril 2009
Le jeune étudiant de Sciences-Po serait-il le fils d'une personnalité politique UMPS?
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Missiles/Iran: Israël fait appel à la Russie
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a appelé la Russie à renoncer à vendre à l'Iran des missiles sol-air S-300 destinés à protéger des sites sensibles, a-t-on appris auprès du ministère israélien de la Défense. Barak a fait cette demande lors d'une rencontre avec le Représentant spécial du président Dmitri Medvedev pour le Proche-Orient, Alexandre Saltanov.
Il a également exprimé à la Russie sa gratitude pour son "rôle important" sur le plan régional et "ses efforts pour prévenir une déstabilisation du Moyen-Orient", a ajouté cette source. L'Etat hébreu s'est à plusieurs reprises par le passé inquiété d'une éventuelle vente à l'Iran de ces systèmes antiaériens très perfectionnés destinés à protéger des sites sensibles, alors qu'il soupçonne Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique.
Moscou souffle le chaud et le froid depuis des mois sur la livraison de ces missiles sol-air S-300, qui rendraient plus difficiles des bombardements d'installations nucléaires iraniennes.Le Figaro 16 avril 2009
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Deux aquarelles d'Hitler mises aux enchères à Nuremberg
Affiche montrant le Führer saluant les troupes nazies à Nuremberg photographiée dans cette ville le 13 juin 2006Deux aquarelles d'Adolf Hitler seront aux enchères le 25 avril à Nuremberg, en Bavière, dans le sud de l'Allemagne, une ville historiquement liée au régime nazi, a annoncé jeudi un journal local.
Au milieu des quelques 3.600 lots de cette vente, organisée du 23 au 25 avril par la maison d'enchères Weidler, figurent sous les cotes 6500 et 6501 deux aquarelles signées Adolf Hitler, datées de 1914 et mises à prix 3.500 euros chacune, selon le catalogue consultable sur internet.En 2006, Weidler avait déjà vendu 11.000 euros une oeuvre de jeunesse du Führer, a rappelé le quotidien Abendzeitung.
Cette vente avait provoqué une vive polémique médiatique, mais aucune action en justice n'était possible et ne sera possible cette fois-ci non plus car les peintures représentent des paysages ou des fermes, sans symbole politique.
Deux jours avant la vente de Nuremberg, treize toiles, dont un autoportrait, doivent être dispersées dans l'ouest de l'Angleterre.
En 2006, 21 toiles du dictateur avaient été vendues en Grande-Bretagne pour 118.000 livres (126.000 euros).
AFP 16 avril 2009
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Sur les hauts plateaux tibétains...
La svastika sur le drapeau est symbole de Force et de Lumière - Sur la route Katmandou-Lhassa au Tibet(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité) -
Petite croix gammée...
Une croix gammée a été taguée sur une annexe du Mémorial de la Shoah à Paris, dans le Marais (IVe arrondissement), a annoncé mercredi Bertrand Delanoë, maire PS de la capitale, en dénonçant "une atteinte à la mémoire des victimes du génocide".
"Cette atteinte à la mémoire des victimes du génocide est une offense faite à l'identité même de notre ville", ajoute le maire.
"Je souhaite que sans délai, tout soit mis en oeuvre afin que ses auteurs soient rapidement identifiés et sanctionnés", déclare encore M. Delanoë.
Le Mémorial, sis non loin de là, rue Geoffroy-l'Asnier, a été ouvert en 2005.
Joint par téléphone, Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah, a déclaré que "rien n'indique que le Mémorial était directement visé".
"La croix gammée, de la taille d'une main, a été découverte sur la porte cochère d'un immeuble d'habitation qui abrite, au fond de la cour, des bureaux appartenant au Mémorial", a-t-il expliqué.
Jacques Fredj a précisé que la direction du Mémorial de la Shoah "avait déposé plainte pour le principe".
De son côté, la préfecture de police a indiqué à l'AFP que le commissariat du IVe arrondissement avait initié une enquête pour "dégradations et apologie de crime contre l'humanité".
L'UMP a condamné "fermement" cet acte "qui fait suite à ceux perpétrés à Drancy récemment". "Une telle succession d'actes antisémites est une insulte à la mémoire", a-t-il ajouté, dans un communiqué.
Voila - 16/04/09
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Valérie Létard et les injures sexistes envers les femmes
Pour Valérie Létard, il ne doit pas y avoir deux poids et deux mesures...La secrétaire d'Etat à la solidarité, Valérie Létard, estime que les injures sexistes envers les femmes devraient faire l'objet d'une qualification pénale et envisage d'avoir recours à la loi si nécessaire, après que la chanson "Sale pute" du rappeur Orelsan eut suscité une polémique.
Dans une interview à paraître jeudi dans "Métro", la secrétaire d'Etat chargée du droits des femmes annonce qu'elle a interrogé le procureur de la République de Paris pour savoir si des chansons comprenant des insultes sexistes, comme "Sale pute" du rappeur Orelsan, pouvait "faire l'objet d'une qualification pénale"."De toute évidence, les filtres appliqués quand il s'agit de pédopornographie, d'incitation à la haine raciale et d'homophobie ne sont pas applicables à l'appel au viol et au meurtre envers les femmes !", regrette-t-elle en constatant "apparemment un vide juridique".AFP. 15/04/09Le CRIF sera-t-il d'accord? Est-il aussi grave de dire "Sale juif!" que "Sale pute"? Peut-on mettre ces injures sur le même plan? -
Trafic de diplômes monnayés: seulement les Chinois?
Cours de français à Shanghaï (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)Plusieurs universités françaises pourraient être concernées par des trafics présumés de diplômes monnayés à des étudiants chinois et deux enquêtes, judiciaire et administrative, sont ouvertes après des dénonciations à l'université du Sud-Toulon-Var.
L'affaire qui a "un fort retentissement dans le monde universitaire", selon une source proche de l'enquête, a débuté par une dénonciation sans preuve d'un enseignant de Toulon affirmant que "plusieurs dizaines" d'étudiants chinois auraient obtenu des licences et des masters contre de l'argent.
"Plusieurs sommes sont avancées. On parle de 100.000 euros pour certains diplômes ou lots de diplômes, mais ce ne sont que des allégations", a indiqué le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, précisant que ce trafic pourrait durer depuis plusieurs années. Certains des étudiants soupçonnés sont d'ailleurs retournés vivre en Chine.
Selon le magistrat, quatre à cinq autres facultés françaises situées dans des villes de taille moyenne, pourraient être concernées par des trafics similaires.
Une information judiciaire à l'université du Sud-Toulon-Var a été ouverte au pôle économique et financier du tribunal de grande instance de Marseille le 25 mars. Plusieurs personnes ont été auditionnées et des perquisitions effectuées le 9 avril dans les locaux de l'université toulonnaise, notamment dans le but de récupérer des copies d'examen et des dossiers d'étudiants. Aucune garde à vue ni mise en examen n'a en revanche été prononcée à ce stade."C'est une affaire qui est d'une grande complexité et qui va nécessiter une longue enquête", a souligné M. Dallest.
"On a beaucoup d'imprécisions pour le moment. L'instruction devra déterminer s'il y a eu trafic ou pas, si c'est un acte isolé, si c'est véritablement une organisation, si on peut parler d'une filière", a ajouté le procureur.
Les enquêteurs devront aussi déterminer si des faits de corruption ont eu lieu au sein de l'université, au niveau administratif ou du corps éducatif.
"Il semblerait que plusieurs étudiants chinois ne parlent pas bien le français ce qui semble rendre difficile l'obtention de diplômes de ce niveau", a précisé M. Dallest.
Un soupçon étayé par des fraudes qui ont pu récemment entacher en Chine certaines sessions de tests de français, dont la réussite est obligatoire pour les Chinois souhaitant venir étudier en France.
Certains candidats ont peut-être eu des résultats "ne correspondant pas au niveau réel de leur compétence en français", selon une lettre adressée le 19 mars aux présidents d'universités par le directeur du Centre international d'études pédagogiques, l'organisme chargé de l?élaboration de ces tests. Le procureur de Marseille s'est refusé à citer le nom des autres facultés sur lesquelles pèsent des soupçons, pour la plupart spécialisées en économie, "car nous n'en sommes qu'au stade des allégations".
Le Monde cite les universités de Pau, La Rochelle, Poitiers et "une autre en région parisienne".
En annonçant mercredi une "enquête administrative" sur la délivrance des diplômes à Toulon, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a d'ailleurs dit que "si des pratiques délictueuses étaient avérées dans d'autres universités, (elle) prendrait de la même manière les mesures qui s'imposent".
Le nombre d'étudiants chinois en France ne cesse d'augmenter: moins de 2.000 en 1999, ils étaient 22.452 en 2007, selon le ministère de l'Education.
AFP. 15/04/09
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Pourquoi Rama n'adopte-t-elle pas un petit Gaulois? Ce serait de l'adoption "équitable"!
Visite d'un orphelinat éthiopienRama Yade vient de passer deux jours à Addis-Abeba, pour son premier voyage officiel en Ethiopie. Un déplacement placé sous le signe des droits de l’homme et de la protection de l’enfance.
L’adoption internationale a été au centre de ce déplacement. Pourquoi ?
Rama Yade. C’est le deuxième pays dans lequel les Français adoptent, donc il était important pour moi de venir voir sur place comment fonctionnent les associations.Est-ce qu’elles respectent les procédures, les règles éthiques définies par la convention de La Haye ? C’est très important de montrer que, même s’il y a beaucoup d’enfants orphelins en Ethiopie et qu’il y a un fort besoin d’adoption par les Français, les choses ne doivent pas se faire dans n’importe quelles conditions. Et puis surtout, je suis venue installer une jeune femme, l’une de ces volontaires du progrès pour l’adoption internationale qui seront une vingtaine dans les ambassades, d’ici à la fin de l’année.
A première vue, la situation est saine ?
L’Unicef dit qu’il y a 5 millions d’orphelins, le gouvernement conteste ce chiffre, je ne sais pas où se situe la réalité. Ce qu’on voit sur le terrain, c’est que certains organismes agréés pour l’adoption font un travail formidable, s’assurent que l’enfant qui leur est confié est bien abandonné ou orphelin et qu’il est juridiquement adoptable. Je m’interroge de savoir si vraiment tout fonctionne comme il faudrait, parce que l’une des règles de l’adoption internationale, c’est que ça doit être le dernier recours. On fait tout pour que les enfants soient bien dans leur pays, et c’est simplement quand il n’y a pas d’autre solution qu’on a recours à l’adoption.
Ne faire que de l’adoption, ça n’est pas trop normal...
Qu’attendez-vous de Mariama, la volontaire de l’adoption ?
Qu’elle aille voir toutes les organisations françaises qui font de l’adoption sur place pour vérifier qu’elles respectent bien les règles, recevoir quand nécessaire les familles, aller voir les autorités quand il y a un problème ou pour les rassurer quand il n’y en a pas. Elle aura plusieurs interlocuteurs, ça suppose une vraie compétence diplomatique et beaucoup de doigté sur le plan humain. L’adoption, ce n’est pas un dossier. Il y a beaucoup de coeur, de sentiments, de désarroi...Propos recueillis par le Parisien - 14 avril 2009 -
L'Ethiopie, un nouvel espoir pour l'adoption... Quel trafic d'enfants!
Pascale et Roberto avec la photo de leur "fils": ils ont bonne conscienceSerrer dans leur bras Kumlachew "comme Brad et Angelina ont étreint Zahara"… Ce rêve, ils n’osaient plus y croire. Pascale, 36 ans, et Roberto, 38 ans, attendent depuis quatre ans l’enfant dont les rires résonneront dans leur maison à Lyon (Rhône). Ils sont allés chercher leur fils de 16 mois ce week-end à Addis-Abeba, croisant par hasard Rama Yade et Mariama dans l’orphelinat, étourdis par le soleil, la pluie, le choc intense de ce premier face-à-face avec leur enfant.
« On ne réalise pas trop, avoue Roberto, cadre dans une banque. Le processus est si long. On a attendu l’agrément un an et demi. Puis, on s’est tournés vers la Chine, qui nous semblait très clean. Malheureusement, c’est le moment où la Chine et la France se sont embrouillées. Alors, on a décidé d’essayer l’Ethiopie, c’est un pays qui suit bien les enfants qu’il confie. Tout est cadré. » Ils ont su qu’un petit garçon leur était attribué en novembre et, depuis, ils ont vécu dans l’attente du jugement. La bonne nouvelle est arrivée par mail, le 3 mars. Pour préparer ce grand voyage et ne pas affoler le petit garçon, ils lui ont envoyé un album de photos d’eux. « Nous n’avions que deux photos de lui. Mais je l’ai reconnu tout de suite, dans le reflet de la vitre », souffle Roberto. Quand on lui demande combien a coûté l’ensemble de la procédure, il sourit tristement. « En temps ? En souffrance ? Ou en argent ? » Le couple concède avoir dépensé autour de 12 000 €. « On a préféré venir chercher Kumlachew nous-mêmes. Ça nous paraissait être la moindre des choses. »
Pascale, éducatrice de jeunes enfants, insiste : « On connaît toute l’histoire de notre fils. Tout est clair. On sait qu’il vient du sud-ouest du pays, que son papa est décédé, et que sa maman a décidé de l’abandonner. » Sont-ils sûrs du choix désespéré de cette jeune veuve éthiopienne ? « Son état civil et son adresse sont dans le dossier. Ce n’est donc pas un enfant volé ou arraché à sa mère. Nous sommes heureux de savoir qui elle est si un jour Kumlachew veut avoir de ses nouvelles. » Pascale et Roberto semblent avoir déjà parlé mille fois de cet aspect si délicat. « On ne va pas couper les ponts. »Mariama, 31 ans, métisse Guinée-Hollande, est une VAI heureuse de travailler pour Rama...(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)Au consulat d’Addis-Abeba, les fonctionnaires ravis se sont un peu emmêlés les pinceaux en accueillant cette grande jeune fille aux cheveux en pétards. « Ah voilà, notre VIA ! » Mariama sourit, très pro, serre les mains, imagine déjà où elle va installer son bureau. En réalité, elle est une VAI, un sigle encore tout neuf pour les employés des ambassades : "Volontaire de l’adoption internationale".
Embarquée dans les valises de Rama Yade pour un voyage officiel en Ethiopie durant ce week-end de Pâques, cette jeune métisse de 31 ans, papa guinéen, maman hollandaise; n’allait pas se formaliser pour un sigle écorché : elle est la seule, parmi les dix premiers volontaires missionnés dans les pays où les Français adoptent, à avoir la chance de faire un voyage de repérage avec la secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme.
Il faut dire que l’Ethiopie est un « gros morceau » du programme si cher à Rama Yade, pour ce réseau de volontaires comparables à des peace corps américains, chargés de tendre la main aux associations sur le terrain, très en amont de l’adoption.Cet Etat mythique de la corne de l’Afrique est devenu, sans bruit, le deuxième pays où les Français adoptent, derrière Haïti. Et à voir les dossiers dans des cartons alignés dans le bureau du consul, le nombre de visas accordés enfle tous les ans… Ce qui soulève beaucoup d’espoir chez les 30 000 candidats à l’adoption en France et inquiète ceux qui pensent aussitôt « dérive ».
« Je ne suis pas là pour augmenter ou faire baisser ce chiffre, précise d’emblée Mariama. Ma mission sera d’harmoniser, d’être une sorte de pont pour que tout le monde soit rassuré. » Dans les orphelinats, les associations et les ONG, « sister Mariama » est accueillie avec espoir, sympathie et un peu de circonspection par des messieurs fiers de montrer les cases en parpaings fraîchement balayées où les enfants jouent avec des Barbie démantibulées, les salles de classes sommaires remplies de bouilles sombres mangées par des grands yeux craquants.
«Il y a du chauffage ? » s’inquiète la jeune volontaire en visitant le dortoir d’un orphelinat pour les 5-12 ans où vingt lits superposés sont alignés sous le regard de la Vierge Marie. « Je découvre. Trente-deux filles dans une même pièce, c’est beaucoup… » Au final, 5 % seulement seront adoptées. « Les Américains, les Français, les Espagnols, ils veulent tous des petits », soupire le directeur. Mariama sait que ce sera compliqué. Penser aux enfants, à ce qui est le mieux pour eux.En Ethiopie, le taux de fécondité des femmes tourne autour de six enfants. Et leur espérance de vie plafonne à 43 ans.
Des milliers, peut-être des millions d’enfants sont orphelins. Mais il y a aussi des enfants des rues qui pourraient, moyennant un soutien à des associations, réintégrer leur famille d’origine. Même les Ethiopiens ne sont pas d’accord sur le bon choix : confier leurs enfants aux Occidentaux ou tout faire pour les laisser grandir chez eux ? « Je vais avoir du boulot », concède Mariama, qui entrera en fonction dans un mois.Le parisien 15 avril 2009 -
La rage sévit en Algérie
Prudence, chien enragé ! « L’animal est peut-être en période d’incubation et peut devenir extrêmement dangereux. » La Direction départementale des services vétérinaires (DDSV) de la Seine-Maritime prend très au sérieux le vol, dans une voiture, la semaine dernière à Rouen, d’un rottweiler de couleur noire avec des taches marron.
Ce chien, non vacciné et non tatoué, a été introduit illégalement en France en provenance d’Algérie, un pays où sévit la rage.
En cas de morsures, léchages ou griffures, contacter la Ddass de Seine-Maritime au 02.32.18.31.83 et, pour tous renseignements, la police au 02.32.81.25.00 ou la DDSV au 02.32.81.82.32 ou au 02.32.81.82.36.
Le Parisien 15 avril 2009
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Les Français dans la misère à cause de la crise: "la vie est dure mais nous restons dignes"
A Mantes-la-Jolie, la petite famille devant sa maison"J’avais un pressentiment. Je sentais que 2009 allait être une année difficile. " Corinne Morinet ne s’est pas trompée. Depuis la cuisine de sa petite maison de Mantes-la-Jolie, elle fait le bilan des trois premiers mois : catastrophique. Licenciée en octobre dernier de son entreprise de récupération d’ordinateurs, cette femme de 35 ans vit avec 900 € de chômage qu’elle cessera de toucher en juin.Son compagnon, Jean-Paul Rolland, salarié chez FCI, une société spécialisée dans la fabrication de composants électroniques, sort de six semaines de grève, à la suite de menaces de délocalisation à Singapour. Durant cette période, il n’a rien touché de son salaire de 2 000 € . Ce matin, Jean-Paul reprend le travail après un accord intervenu vendredi. Mais pour combien de temps ?
Le couple n’a pas le choix : il faut rembourser le crédit immobilier de 1 056 € , payer les factures, l’essence, l’assurance et les frais de Charlène, leur fille de 10 ans. « Avec le salaire de mon mari, nous nous en sortons à peine. Pendant la grève, à partir du 15 du mois, il ne nous restait que 20 € pour vivre », confie Corinne. Peu à peu, ils ont modifié leurs habitudes. Ces derniers jours, le couple a demandé à la banque un report de crédit qui leur a permis de se concentrer sur l’essentiel : manger.
Heureusement, les proches aident quand ils peuvent. La semaine passée, c’est la belle-soeur de Jean-Paul qui a payé les courses.
Corinne ne fréquente même plus Lidl, qu’elle trouve encore trop cher. « Je vais au Val-Fourré où il y a un supermarché qui propose encore moins cher. J’achète le bas de gamme. »
Pour faire des économies, il a fallu apprendre à se priver. Corinne ne déjeune plus. En un mois et demi, elle a perdu 5 kg. Le soir, les assiettes du couple sont quasiment vides. « Nous passons après. Il faut que l’assiette de Charlène reste la même que d’habitude », témoigne Jean-Paul, 49 ans, ancien boxeur amateur.
Toujours très propre, la maison de Corinne et Jean-Paul possède un charmant jardin où poussent quelques fraisiers « offerts par la belle-soeur ». Les meubles sont rares. Le ravalement de la façade, prévu au printemps, est repoussé aux calendes grecques.
« J’ai honte de notre situation »
« Il a aussi fallu que nous expliquions à Charlène que nous n’irons pas en vacances cet été », témoigne Jean-Paul. Ils ont choisi de tout dire à leur fille. Des absences de son papa, la nuit, lorsqu’il occupait son entreprise. Du manque d’argent, des disputes peut-être un peu plus fréquentes. « La crise, ça vous bouffe tout. On est plus irritable. La vie intime en prend un sacré coup. Charlène travaille moins bien à l'école. Et puis, il y a la honte. J’ai honte de notre situation. On est tombé bien bas », témoigne Corinne qui n’a « jamais craqué, jamais pleuré ». « Je serre les dents et j’encaisse. La vie est dure, mais nous restons dignes », enchaîne Jean-Paul.Reportage "Le Parisien" - 14 avril 2009 -
La guerre des bandes ethniques en plein Paris
L'un des quatre jeunes placés en garde à vue mardi après une rixe mortelle près de la gare de Lyon (Paris XIIe) qui a avoué être l'auteur des coups de couteau.
D'après une source proche de l'enquête, le jeune âgé de 20 ans et habitant Athis-Mons (Essonne) a indiqué avoir porté les coups de poignard qui ont tué un jeune de 17 ans, Mamadou Fofana, originaire de Seine-Saint-Denis.
- Video : Rixe mortelle gare de Lyon
- (Il faut la rechercher en tapant le titre)
Il a également avoué avoir blessé grièvement deux des amis de la victime au cours de la rixe qui a opposé, dans la nuit de lundi à mardi, les deux groupes de jeunes. Il avait ensuite pris la fuite et s'était débarrassé de son couteau dans une rue voisine.
Avec trois de ses amis, originaires comme lui d'Athis-Mons, ils ont été interpellés mardi vers 4 heures non loin de la gare de Lyon où a eu lieu la bagarre. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire où ils se trouvaient toujours mercredi en fin de matinée.
A l'origine de cette affaire dramatique : une chute à vélo, une moquerie entre jeunes attendant le train, dans l'ennui, après une soirée dans la capitale. Puis une bagarre qui dégénère jusqu'à la mort de l'un d'entre eux. (C'est l'explication OFFICIELLE donnée par tous les médias!)Dans la ville d’où sont originaires deux des victimes, ainsi que dans celle où vivent les suspects interpellés, des dispositifs de sécurité ont été installés pour éviter toutes représailles.
A Aulnay-sous-Bois (93), la police a mis en place en concertation avec la municipalité un dispositif de surveillance renforcée dans le quartier de la Rose-des-Vents, d’où est originaire la victime.Hier en début de soirée, l’ambiance semblait relativement calme dans la cité de 18 000 habitants. De son côté, la mairie a mobilisé ses équipes de médiateurs sur des plages horaires élargies. Dès hier après-midi, ils parcouraient le quartier pour dialoguer avec les jeunes, nombreux à être dehors en cette période de vacances.
A Athis-mons (91), par mesure de précaution, la mairie a renforcé sa prévention. Educateurs, animateurs, gardiens de HLM ont été avertis d’un risque de tension. Et la police municipale a prévu d’intensifier ses patrouilles. Un dispositif similaire à ceux activés lors des soirées à risque, pour la Saint-Sylvestre ou le 14 Juillet. « On est vigilant », se contente-t-on de commenter à la mairie. Le commissariat local a également prévu des patrouilles durant toute la nuit.Le Parisien - 15/04/09
Ils traînent la nuit dans Paris avec des poignards... Des jeunes gens comme les autres?
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Une répugnante mixture "hallal"!
Un chimiste algérien au chômage a été condamné mardi à neuf ans de prison par un tribunal britannique pour avoir pulvérisé une mixture composée de ses excréments dans plusieurs magasins et un pub.
Sahnoun Daifallah, 42 ans, avait transvasé sa mixture --urine et matières fécales-- dans un récipient de 1,5 litre de désherbant qu'il transportait dans un sac pour ordinateur portable modifié pour permettre à l'embout de dépasser.Equipé de cet attirail, il a mené des attaques en mai 2008 dans plusieurs supermarchés de la région du Gloucestershire (sud-ouest de l'Angleterre) et aspergé d'un produit malodorant des ouvrages pour enfants dans une librairie et dans un pub.
Ces agressions ont causé quelque 700.000 livres sterling (790.000 euros) de dégâts et de pertes de revenus.
En perquisitionnant chez lui, la police avait découvert des réserves de sa mixture ainsi que des plans pour la disperser dans plusieurs villes britanniques, dont Bristol et Birmingham.
"Vos actions démontrent un total mépris pour la sécurité du public et vous avez causé une angoisse et une inquiétude considérables", a déclaré la juge Carol Hagen du tribunal de Bristol en annonçant la sentence.Elle a notamment rappelé que Sahnoun Daifallah imaginait des attaques à l'aide d'armes biologiques afin d'effrayer le public.
"Vous avez mobilisé une importante quantité de policiers et de techniciens médico-légaux car la nature des substances était inconnue", a-t-elle relevé.
L'Algérien diplômé en chimie industrielle avait été déclaré coupable le mois dernier de quatre chefs d'accusation, dont contamination de nourriture et possession d'une arme, en l'occurrence un lance-pierres.
AFP. 15/04/09
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Les "talibans" somaliens: qui les finance, qui les protège? Le Puntland est-il un sanctuaire que l'on ne doit pas bombarder?
(Cliquez sur la carte pour la voir en totalité)Le chef d'un groupe de pirates somaliens a averti mercredi que l'attaque au lance-roquettes mardi d'un cargo américain était un acte de "représailles" pour venger la mort de trois pirates lors d'une opération de l'armée américaine dans l'océan Indien.
La frégate française Nivôse, opérant dans le cadre de l'opération européenne Atalante, a elle intercepté et arrêté 11 pirates présumés au large du Kenya, a annoncé le ministère français de la Défense."L'objectif principal de cette attaque était totalement différent des précédentes, nous ne cherchions pas de rançon. Nous avons assigné une équipe spéciale pour pourchasser et détruire tout navire qui brandit un drapeau américain en représailles au meurtre brutal de nos amis", a expliqué le chef de ce groupe, Abdi Garad, joint par l'AFP depuis Mogadiscio.
Il s'exprimait depuis Eyl, principal repaire des pirates dans la région autoproclamée autonome du Puntland (nord-est de la Somalie).
L'attaque menée contre le cargo Liberty Sun "n'est que le début", a-t-il lancé: "nous avions l'intention de détruire le bateau avec l'équipage à bord mais malheureusement ils nous ont échappé de peu".
Abdi Garad est le chef du groupe de pirates ayant brièvement capturé le 8 avril le porte-conteneurs Maersk Alabama et son équipage américain.Lundi, il avait promis de venger la mort de trois de ses hommes tués par la marine américaine lors de l'opération de sauvetage du capitaine du Maersk Alabama. Le capitaine Richard Phillips était resté cinq jours prisonnier sur un canot en plein océan Indien.
La marine américaine, appelée en renfort, a réussi à déjouer mardi une attaque contre le Liberty Sun, menée par les pirates à coup de lance-roquettes et d'armes automatiques.
Le cargo, parti des Etats-Unis, était en route pour Mombasa (Kenya) et transportait de l'aide alimentaire.
De son côté, l'équipage du Maersk Alabama a quitté mercredi le Kenya à destination des Etats-Unis par avion. La date du retour aux Etats-Unis de M. Phillips n'était pas connue mercredi.
Les pirates somaliens ont capturé mardi deux cargos - un libanais, battant pavillon togolais, et un grec, battant pavillon de Saint-Vincent et Grenadines. Un troisième bateau, battant pavillon maltais, a déjoué lundi une tentative d'abordage.
Au moins 18 navires et près de 300 membres d'équipage sont détenus par différents groupes de pirates somaliens.
La vague spectaculaire de captures depuis début avril devrait se poursuivre au moins deux semaines en raison de conditions météo favorables, ont estimé mercredi des experts.
Trois pirates somaliens, arrêtés lors d'une opération militaire française pour libérer les otages du voilier Tanit saisi le 4 avril par des pirates dans le golfe d'Aden, sont arrivés mardi en France où ils ont été auditionnés mercredi par la gendarmerie.
Les pirates interceptés mercredi par la frégate française naviguaient eux "sur un bateau mère, une embarcation de 10 mètres de long transportant notamment 17 fûts de 200 litres de carburant, et deux skiffs d'assaut", selon Paris, et "sont actuellement retenus sur le Nivôse".
La recrudescence des actes de piraterie au large de la Somalie en 2008 a conduit au déploiement d'une imposante armada constituée d'une vingtaine de bâtiments de guerre opérant sous différents commandements, mais qui ne parviennent pas à empêcher les captures des bateaux.
AFP. 15/04/09
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Racisme anti-français - Témoignage de Marie-Neige Sardin: "Je suis libraire au Bourget (93) et voilà ce que je subis depuis 2004"
La librairie-presse-papeterie de Marie-Neige Sardin au BourgetJe suis libraire au Bourget (93)
et voilà ce que je subis depuis 2004
Extraits - Cliquer ici pour le lire le texte intégral sur Riposte Laïque.Je suis libraire dans le 93, sur la commune de Le Bourget depuis 1978, soit plus de trente ans à ce jour au service des Bourgetins. Ma boutique se situe dans le centre-ville, près de la gare et de l’Hôtel de Ville. J’ai d’abord tenu cette librairie avec mon père, puis seule depuis sa mort en 1995. J’ai une fille de 22 ans, que j’ai élevée seule. J’ai la réputation d’avoir un caractère peu facile à manier, une personnalité que l’on adore ou que l’on déteste !
Les gros ennuis ont commencé pour moi en janvier 2004, par un braquage à main armée dans ma librairie et une série d’agressions qui ont fait la une du journal “Le Parisien” à cette époque. J’ai eu le « malheur » d’avoir reconnu dans les braqueurs le chef de la bande d’une des cités de la ville, qui n’était même pas masqué, sans doute certain de son impunité. J’ai déposé plainte.
Le 22 juin 2004, j’ai été agressée dans ma boutique par quatre individus, en plein jour, qui m’ont entraînée de force dans l’arrière-boutique, puis dans mon appartement, situé au-dessus de la librairie. J’ai subi un viol, dont le seul but était de me faire retirer ma plainte du mois de janvier. Faute de preuves jugées suffisantes, le coupable, qui n’a jamais donné le nom de ses complices, bénéficiera d’un non-lieu par le juge d’instruction. Par la suite, on va dénombrer 21 agressions en tout genre avec une séquestration en avril 2007 et une brûlure à l’acide le même mois.
Je vous restitue certaines de ces agressions.
Séquestration en avril 2007
Au moment d’ouvrir ma boutique, par une porte située dans la cour, à 16 heures, deux individus cagoulés me sautent dessus, et me « saucissonnent » avec du gros scotch, des genoux jusqu’à la bouche. Je suis transformée en momie, et je commence à étouffer. J’ai la force de me traîner jusqu’à la porte, et de taper avec mes pieds, alertant les passants, qui appellent les policiers, qui me sauvent de justesse. Les enquêteurs me diront que cela ressemble à un contrat, suite à mon témoignage pour le braquage subi en 2004. Les coupables ne seront jamais retrouvés.
Ramadan 2007
Les panneaux publicitaires sur le côté de la boutique affichent une pub jugée indécente par mes voisins du Taxiphone et sa clientèle. Il faut savoir que ce n’est pas moi qui décide de la nature de ces affichages, mais la société inser. Malgré tout, ces images sont jugées, en plein ramadan, provocatrice de la part de ressortissants du quartier.
Un jour, j’ai vu ma boutique envahie par un groupe de femmes musulmanes, qui, venant d’ accompagner les enfants à l’école, me sont tombées dessus, de nouveau à cause de l’affichage, appuyant leurs paroles de menaces physiques et “de me faire tout sauter” pour cause de ramadan.
J’étais terrorisée, mais n’ai pas voulu le montrer. Personne ne va considérer cette intimidation comme un fait important, même si j’ai fait un courrier au commissariat et un mail au Préfet.
Quelques jours après…
Un couple pénètre en la boutique, rien d’extraordinaire, voir normal puisque jour de marché. Ils me demandent le coran. Tout en moi se met à trembler.
Je dis que je ne fais les livres que sur commande, le plus neutre possible dans ma voix.
« Ah oui, et tu l’as lu le coran toi », me demande l’homme.
« Parcouru monsieur », lui dis-je.
« Parce que si tu arraches pas les filles nues que t’as mises partout, nous on va te le lire et te le faire répéter, tu craches sur le coran en plein ramadan,tu sais ce qu’ on lui fait au mouton ? », poursuit l’homme.
Avec sa femme, ils vocifèrent de plus en plus, je fais pipi sur moi. J’ai si peur, je surveille ses mains, il est si près de moi, le reste se poursuit en arabe, la femme se bouge enfin de la porte, je peux passer telle une anguille, dehors, je me réfugie au café d’à côté je ne dis rien, juste ” un café“. Je me retiens de ne pas pleurer, ne pas dire, j’attends, je leur ai laissé la boutique. Au bout de cinq minutes, je me hasarde, ils sont partis et je reprends mon commerce comme s’il ne s’était rien passé .
… Encore quelques jours plus tard
Un bel après midi d’octobre, un dimanche où tout me semble calme et détendu autour de moi…
Au soleil, les vitres de la boutique paraissent totalement crasseuses, méritant une intervention style tornade blanche. Je m’y colle, avec mon sceau, mes chiffons et mes produits, je fais donc le ménage.
Perdue dans mes pensées, je frotte, astique en tout sens, quand soudain, alors que je suis penchée pour tordre la serpillière, des mains me saisissent, me retournent et me collent le long de la vitrine. Mon sang se glace, mon regard se voile, prend du recul et permet à mon instinct de survie de se mettre en place.
Ils sont quatre ou cinq, issus de nulle part. Pourtant, celui qui me maintient, je le connais, c’est celui du “coran” et de sa commande, les femmes arrivent et font ce cri qui leur est propre. Elles s’agrippent à mon pantalon, le tirant vers le bas, tandis que d’autres s’en prennent à mon pull pour le relever. Je sens l’air fendre mon corps, je me débats, me tortille comme une anguille, ce qui facilite mon déshabillage. La haine m’envahit, je ne peux crier, j’en veux à la terre entière de me laisser subir cela, un attroupement s’est formé, seule la langue arabe est usitée. Alors je me mets moi aussi à prononcer des phrases dans cette langue ; j’ignore ce que j’ai dit, je sais juste que papa n’avait jamais voulu me les traduire, mais qu il s’en servait souvent lorsque nous étions à Tanger quand j’étais petite et que nous traversions la ville à pied.
Maintenant , je réalise peu à peu, j’ai froid, peur, et vais me blottir au fond de mon lit. Cette fois, il n’y a pas eu viol, mais nouvelle intimidation, et humiliation. Je n’en suis pas fière, mais je n’ai pas eu le courage d’aller déposer plainte, cette fois.
Ramadan 2008
Pour le ramadan 2008, la méthode a été différente, mais tout aussi nuisible et destructrice. Une personne restait devant ma boutique, et signalait mon « racisme » à l’ensemble de ma clientèle. En panique, j’avais joint le journaliste Ivan Rioufol sur son portable. Voilà ce que je lui ai dit.
Merci d’avoir répondu tout de suite et d’être présent ; je vous joins la photo de la personne qui harcèle ma clientèle depuis vendredi soir en faisant le siège de la boutique et notifiant "mon racisme" à ma clientèle. Elle me menace de fermeture de mon magasin, de me gazer à la bombe lacrimo si je tente de sortir de la boutique. Nous allons tenter de l’enregistrer, avant toute chose demain, s’il venait à m’arriver quelque chose de grave, c est la seule preuve que j’ai. Merci
Je n’ai pas pu enregistrer la personne pour le moment.
Je suis désemparée et me terre en ma boutique. Il est à noter que je suis la dernière librairie française.
Cette pression a duré quinze jours.
Tout ceci m’a conduit à un immense isolement au sein d’une ville qui privilégie “la diversité” au “souchien” ; une ville qui préfère les commerces communautaristes récents aux vieux commerçants ayant des idées autres et osant les exprimer. Ainsi, en quelques années, les boucheries traditionnelles ont disparu, au profit des boucheries « hallal ». Il n’y a plus de charcuterie, plus de poissonnerie, plus aucun commerce traditionnel dans le centre ville. Par contre, on trouve de la restauration rapide kebab, des pizzas « hallal », et une sandwicherie où le seul jambon qu’on vous serve est du jambon de dinde. Si vous réclamez du jambon de porc, on vous dit d’aller en chercher ailleurs, chez les « Français ».Je reste donc, dans ce centre-ville, avec une toute petite boucherie, l’ultime commerçante dans la pure tradition de librairie-presse-papeterie et je sais que l’on va TOUT me faire pour que je cède d’une manière ou d’une autre ; car aujourd’hui je peux affirmer que je suis entrée en résistance.
Marie-Neige Sardin
Extraits du texte de Marie-Neige Sardin publié sur Riposte Laïque.
(Source: Yann - BIVOUAC-ID - 18 novembre 2008)
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VIDEO La Ligue de Défense Juive en France
http://www.dailymotion.com/video/x8zapd_milice-juive-menace-la-france-2-tou_news
Bâtiment officiel sous protection policière,entraînement au Krav maga, organisation en milice privée, patrouille dans les quartiers à forte population juive, médias en admiration, non pas à Tel Aviv mais… à Paris! Un reportage édifiant.
(Vidéo déjà placée sur le blog il y a quelques mois, mais toujours bonne à revoir!)
Lire: http://www.communautarisme.net/Extremisme-pro-israelien-les-principaux-faits-imputes_a298.html
Pour rappel, la loi française du 10 janvier 1936 interdit les groupes de combat et les milices privées.