Pour obtenir l'autorisation d'entrer à Gaza, une demande doit être déposée plusieurs jours à l'avance auprès de l'armée, qui décide en dernière instance.
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Les vitres de trois autobus de la RATP, de deux voitures et d'un camion ont été brisées lundi en début de soirée lors d'une manifestation regroupant plusieurs centaines de Tamouls dans le secteur de la gare du Nord à Paris. Deux cent dix personnes ont été interpellées, dont 164 placées en garde à vue, selon un bilan communiqué à 23h30 par la préfecture de police.
Le conflit au Sri Lanka a fait plus de 70.000 morts en 37 ans. La rébellion des Tigres tamouls est très affaiblie, et va probablement perdre la guerre. Lundi, le gouvernement du Sri Lanka a adressé un ultimatum aux rebelles, les sommant de se rendre dès mardi. Trente-cinq mille civils ont fui ces derniers jours la dernière zone encore aux mains de la guérilla séparatiste.
D'après des experts, la guerre au Sri Lanka s'explique en partie par le ressentiment de la majorité cinghalaise à l'égard de la minorité tamoule soupçonnée d'avoir été favorisée par le colonisateur britannique jusqu'à l'indépendance de l'ex-Ceylan en février 1948. Confronté à un régime sri-lankais dominé par des Cinghalais, des Tamouls radicaux avaient fondé en 1972 les Nouveaux tigres tamouls devenus le LTTE en mai 1976.
Le Parisien - 20/04/09
Israël a commencé en début de soirée à commémorer la "journée de la Shoah", lors d'une cérémonie à la mémoire des six millions de juifs tués par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale.
Le début de cette commémoration a eu lieu quelques heures après que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui avait qualifié par le passé la Shoah de mythe, eut provoqué un tollé pour des propos prononcés à la conférence sur le racisme de "Durban II" à Genève.
Le président israélien Shimon Peres et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont assisté à une cérémonie au mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem, où les survivants de la Shoah ont allumé six bougies à la mémoire des victimes.
"L'antisémitisme est un phénomène historique ancien. Si quiconque pensait qu'après ces événements atroces de la Shoah, ce phénomène disparaîtrait, il est évident aujourd'hui qu'il a tort", a déclaré M. Netanyahu dans un discours.
Le Figaro - 20 avril 2009
La France a appelé lundi l'Union européenne à faire preuve d'une "extrême fermeté" après le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la conférence de "Durban II" sur le racisme à Genève, qualifié par Paris d'"appel intolérable à la haine raciste".
Le chef de l'Etat, "qui avait déjà rejeté des propos inacceptables tenus en d'autres circonstances par le président iranien, condamne totalement ce discours de haine", dit le communiqué de la présidence française.
M. Sarközy "appelle à une réaction d'une extrême fermeté de l'Union européenne", ajoute le texte.
Bernard Kouchner a affirmé de son côté qu'"aucun compromis n'est possible" face aux déclarations anti-israéliennes du président iranien. Ce dernier a critiqué la création d'Israël après 1945, l'assimilant à un "gouvernement raciste", lors de son discours lundi devant les participants à la Conférence de l'ONU sur le racisme à Genève.
Israël a rappelé lundi pour consultations son ambassadeur en Suisse pour protester contre la conférence de "Durban II" sur le racisme qui s'est ouverte à Genève en présence du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, bête noire de l'Etat hébreu.
La décision a été prise par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman pour "exprimer le mécontentement (d'Israël) sur la tenue de la conférence de Durban II à Genève à laquelle participe un raciste, négationniste de la Shoah, qui déclare publiquement son intention de rayer Israël de la carte", selon un communiqué des Affaires étrangères.
Parallèlement, le ministère israélien des Affaires étrangères a convoqué la diplomate en charge de l'ambassade de Suisse à Tel-Aviv, Monika Schmutz-Kirgoz, pour lui faire part de sa protestation, selon le communiqué.
Parlant à l'ouverture de la séance hebdomadaire du gouvernement, M. Netanyahu a accusé le président iranien d'être lui-même un "raciste".
"Au moment où nous nous apprêtons à commémorer les victimes de la Shoah, une conférence qui prétend lutter contre le racisme accueille un raciste et un négationniste de la Shoah qui ne cache pas son intention de rayer Israël de la carte", a-t-il déclaré.
"Je félicite les pays qui ont décidé de boycotter ce festival de haine", a-t-il ajouté, en allusion aux nombreux pays --dont les Etats-Unis-- qui ont décidé de ne pas participer à Durban II.
Israël commémore à partir de lundi soir le jour annuel du souvenir de la Shoah, l'extermination de six millions de juifs par les nazis.
"Je suis profondément peiné et indigné qu'en un tel jour s'ouvre une conférence raciste à Genève avec comme principal intervenant personne d'autre que Mahmoud Ahmadinejad, un homme qui appelle à rayer Israël de la carte et qui nie l'Holocauste", a déploré dans un communiqué le président israélien Shimon Peres.
"Tout doit avoir une limite, même la neutralité de la Suisse", a-t-il ajouté.
Le prix Nobel de la Paix Elie Wiesel, interrogé par la radio publique israélienne de Genève, a affirmé lundi que "la place du président iranien est en prison et non dans une conférence contre le racisme".
"Il faut l'arrêter pour crime contre l'humanité car il appelle à la destruction d'un peuple entier et ainsi met en danger toute l'humanité", a-t-il ajouté.
Israël et les Etats-Unis avaient claqué la porte de la première Conférence de Durban en 2001 en Afrique du sud pour protester contre le ton antisémite de la réunion.
Avigdor Lieberman, lui-même accusé d'être un raciste pour sa rhétorique contre la minorité arabe d'Israël, a affirmé dans un communiqué que "l'invitation à cette conférence internationale d'Ahmadinejad, un raciste connu pour ses appels à la destruction d'Israël, révél(ait) clairement les objectifs réels de ce forum".
Pour sa part, le Hamas, qui administre Gaza, s'en est pris aux pays ayant décidé de boycotter la conférence, les accusant de "cautionner les crimes" commis par Israël contre les Palestiniens.
AFP 20/04/09
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié Israël de "gouvernement raciste" lundi à Genève lors du premier jour de la Conférence de l'ONU sur le racisme, provoquant le départ des Européens présents.
"Après la fin de la Seconde guerre mondiale, les Alliés ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive", a expliqué M. Ahmadinejad.
"Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée", a-t-il lancé dans une claire allusion à Israël.
"Des efforts doivent être fait pour mettre un terme aux abus des Sionistes et de leurs partisans", a poursuivi le président iranien, provoquant le départ de la salle du siège de l'ONU des 23 représentants européens présents sous les huées des participants.
"Dès lors qu'Israël était stigmatisé à la tribune par le président iranien, nous en avons tiré les conséquences en nous retirant de la salle pour bien marquer notre rejet absolu de tels propos", a expliqué l'ambassadeur de France Jean-Baptiste Mattéi.
A l'issue de ce discours de plus de 30 minutes, l'ONU a dénoncé "le langage" utilisé par le président iranien.
"Nous déplorons fortement le langage utilisé par le président iranien. De notre point de vue, le discours était totalement déplacé pour une conférence destinée à faire fleurir la diversité et la tolérance", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Navi Pillay.
Quelques heures avant, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait mis en garde M. Ahmadinejad contre tout amalgame entre sionisme et racisme, lors d'une rencontre en tête-à-tête.
Les pays européens présent avaient prévenu qu'ils quitteraient la salle si M. Ahmadinejad, connu pour ses diatribes anti-israéliennes, proférait "des accusations antisémites".
La Conférence de l'ONU sur le racisme qui doit assurer le suivi de celle organisée en 2001 à Durban en Afrique du Sud s'est ouverte lundi à Genève dans un climat tendu en l'absence d'une dizaine de poids lourds occidentaux dont les Etats-Unis, le Canada, Israël, l'Allemagne, l'Italie, l'Australie et la Pologne.
AFP. 20.04.09
Un enfant de cinq ans a fait une chute de cinq étages dont il s'est tiré quasi indemne, souffrant seulement de quelques contusions, a indiqué dimanche la police locale.
Il a été transporté aussitôt à l'hôpital, où le personnel a constaté qu'il ne souffrait de quasiment rien, juste quelques contusions.
AFP. 19/04/09
Les services de l'immigration américains sont venus chercher mardi chez lui John Demjanjuk , un ancien garde de camp nazi de 89 ans, pour l'expulser vers l'Allemagne, mais la justice lui a accordé un sursis in extremis.
L'ex-gardien de camp d'extermination d'origine ukrainienne a été emmené de son domicile de Seven Hills (Ohio, nord), en vue de son expulsion vers Munich où il doit être jugé pour sa participation présumée à l'assassinat de 29.000 juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'ancien gardien de camp, le visage ridé et hagard, gémissant de douleur, a été porté sur le perron de sa maison en chaise roulante par cinq agents des services de l'immigration et des douanes.
Son épouse Vera, en larmes, a protesté en ukrainien: "c'est comme du temps des communistes lorsqu'ils venaient prendre un membre de votre famille et que vous ne revoyiez jamais". "Il n'a rien fait. Et votre pays le traite comme cela", a-t-elle encore protesté.
"Le gouvernement américain a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement allemand pour procéder à l'expulsion de M. Demjanjuk", a déclaré à l'AFP Pat Reilly, une porte-parole des services de l'immigration américains. "Nous n'aurons pas d'autre commentaire avant que cela ne soit fait".
Le département de la justice américain "va continuer à poursuivre l'affaire devant les tribunaux", a précisé pour sa part une porte-parole du ministère, Laura Sweeney.
Cette tentative d'expulsion intervient après un feuilleton judiciaire de plus d'un mois, depuis que Berlin a délivré le 11 mars un mandat d'arrêt.
Depuis vendredi, l'octogénaire, qui vit dans la banlieue de Cleveland depuis plus de 50 ans, était expulsable après le rejet d'un appel précédent.
Mardi matin, sa famille et son avocat américain, John Broadley, ont déposé un ultime référé, mettant en avant sa santé précaire.
Il souffre notamment "de syndrome myélodysplasique (affections de la moelle osseuse), d'insuffisance rénale chronique, d'hyperoxalurie (déficit hépatique), d'anémie et d'arthrite", a affirmé son avocat qui assimile cette expulsion à de la torture.
Né en Ukraine en 1920, John (Yvan) Demjanjuk, soldat dans l'Armée rouge, avait été capturé par les Nazis au printemps 1942.
Il a ensuite été formé au camp de Treblinka, en Pologne avant de servir deux ans dans les camps de Sobibor et Majdanek, en Pologne et Flossenburg, en Bavière.
M. Demjanjuk a toujours affirmé avoir été forcé à travailler pour les Nazis et avoir été confondu par des survivants avec d'autres gardiens.
"L'heure de son jugement a sonné", a réagi le rabbin Marvin Hier, fondateur du centre Simon Wiesenthal, qui est certain que l'ancien auxiliaire des camps de la mort perdra son appel et sera envoyé en Allemagne.
"Je n'ai pas de pitié pour le fait qu'il ait 89 ans parce que je pense que les victimes qu'il a aidées à pousser dans les chambres à gaz auraient aimé atteindre les 89 ans", a ajouté le rabbin.
AFP 15/04/09
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJoaR.html
Sur un marché du 12ème arrondissement de Paris
Daniel Cohn-Bendit, tête de liste du rassemblement Europe-Ecologie en Ile-de-France pour les Européennes de juin, estime que la gauche ne doit pas faire campagne "contre" Nicolas Sarkozy mais "se différencier" de lui.
"C'est pour cela qu'il ne faut pas chercher à faire campagne contre Sarko. Il faut se différencier de lui", ajoute-t-il.
A propos du chef de l'Etat, il affirme: "ce qu'il y a de fascinant chez lui, c'est son énergie, sa capacité d'avancer", mais "ce qui est insupportable chez lui c'est la dépendance qu'il crée".
"Si vous n'êtes pas avec lui, vous êtes contre lui. Dès que vous êtes dans sa roue, vous devez renoncer à vos convictions", dit-il, citant l'exemple du ministre de l'Agriculture Michel Barnier qui, en tant que commissaire européen, "défendait l'adhésion de la Turquie à l'Europe" et "aujourd'hui, il est contre".
AFP. 19/04/09
La Conférence de l'ONU sur le racisme dite de "Durban II" débute lundi à Genève dans un climat de grande incertitude, après la défection ce week-end de plusieurs pays occidentaux craignant des "dérapages" liés à la venue du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Israël et le Canada avaient, quant à eux, fait savoir de longue date qu'ils ne seraient pas présents et l'Italie leur avait emboîté le pas début mars.
Les Pays-Bas et l'Australie redoutent ouvertement que la réunion ne soit l'occasion d'attaques antisémites du type de celles qui avaient gravement entaché la réunion de 2001, avec le départ fracassant des Etats-Unis et d'Israël.
Pour ces derniers, comme pour l'Union européenne, le problème majeur est la venue du président iranien, connu pour ses virulentes diatribes contre Israël et qui doit prononcer un discours lundi après-midi au siège des Nations unies de Genève.
Inquiets et divisés, la majorité des pays de l'UE n'avaient toujours pas tranché dimanche dans le courant de l'après-midi sur leur participation à la réunion hormis la Grande-Bretagne qui a annoncé sa présence, quoiqu'au simple niveau de son ambassadeur.
Outre les craintes liées à M. Ahmadinejad, la plupart des pays occidentaux sont revenus ce week-end sur le projet de déclaration finale produit par les diplomates vendredi à Genève et qui semblait avoir obtenu un consensus.
Le document, entériné vendredi par le comité préparatoire de la conférence, ne fait pourtant plus mention d'Israël ni de la diffamation des religions, deux "lignes rouges" pour les Occidentaux.
Ces derniers avaient également obtenu que le paragraphe sur la mémoire de l'Holocauste soit maintenu contre l'avis de l'Iran.
Mais contre toute attente, les capitales consultées pendant le week-end ont accueilli le texte avec beaucoup de réserves, s'inquiétant d'atteintes à la liberté d'expression.
Reconnaissant les "progrès" accomplis, les Etats-Unis ont quant à eux déploré qu'y figure la réaffirmation de la Déclaration et Programme d'action de Durban (DDPA) de 2001, qu'ils n'ont pas adopté.
La DDPA comporte en effet deux paragraphes traitant du conflit israélo-palestinien que Washington conteste. Celui sur le "sort du peuple palestinien vivant sous occupation étrangère" figure qui plus est au chapitre des "victimes du racisme", ce qui revient de facto à assimiler l'occupation à du racisme.
Navanethem Pillay, le Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, s'est dite "choquée et profondément déçue" par la décision des Etats-Unis, estimant que "cette difficulté aurait pu être surmontée".
Le Vatican a quant à lui confirmé dimanche sa participation, la pape Benoît XVI appelant à oeuvrer "ensemble dans un esprit de dialogue et d'écoute réciproque" contre le racisme.
AFP 19/04/09
Israël ne coopérera pas avec une enquête de l'ONU sur d'éventuels crimes de guerre lors de son offensive à Gaza, a-t-on appris mercredi de source gouvernementale.
Il a précisé qu'une lettre avait été envoyée la semaine dernière à cet effet, mais qu'il ne s'agissait pas encore d'une "annonce officielle" au niveau gouvernemental.
Israël avait dénoncé dès le 3 avril la décision de créer une commission d'enquête qui sera présidée par l'ex-procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda, Richard Goldstone.
"Ceci n'est pas une tentative de connaître la vérité mais de nuire à la réputation d'Israël et de se joindre aux efforts déployés par certains pays pour diaboliser Israël", avait déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor.
Le 12 janvier, le Conseil des droits de l'homme réuni en session extraordinaire avait décidé dans une résolution l'envoi d'une "mission d'établissement des faits" sur les violations "commises par la puissance occupante Israël contre le peuple palestinien".
Adoptée par 33 voix contre une, la résolution avait suscité l'abstention de 13 membres du Conseil, essentiellement occidentaux, qui la jugeaient déséquilibrée, car ne couvrant pas les tirs de roquettes palestiniennes sur les civils dans le Sud d'Israël.
L'offensive du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 a dévasté Gaza où plus de 1.400 Palestiniens ont été tués, selon des sources palestiniennes. Côté israélien, 13 soldats et civils ont péri.
AFP 19/04/09
Le contraire nous eût étonné...
MOGADISCIO (AFP) — Le Parlement de transition somalien a approuvé samedi 18 avril à l'unanimité à Mogadiscio le projet de loi du gouvernement instaurant la loi coranique (charia) dans le pays, en guerre civile depuis 1991, a déclaré à l'AFP le vice-président du Parlement, Osman Elmi Boqore.
"Il y a avait 340 membres du Parlement présents à la session et ils ont voté à l'unanimité pour l'instauration de la charia en Somalie", a indiqué le vice-président de l'Assemblée. Ce dernier dirigeait les débats en l'absence du président du Parlement Aden Mohamed Nur.
Le projet de loi présenté par le gouvernement "est approuvé par le Parlement. Nous avons un gouvernement islamique", a-t-il ajouté. Le gouvernement s'était prononcé le 10 mars en faveur de l'instauration de la charia, réclamée par les insurgés islamistes actuellement opposés aux autorités.
Le contrôle d'une très grande partie de la Somalie échappe aux institutions de transitions somaliennes, Parlement et gouvernement.
La majorité du centre et du sud du pays est tenu par les insurgés islamistes. Le nord est divisé en deux entités autoproclamées autonomes, la région du Puntland et la "république" du Somaliland.
Le 28 février, le président nouvellement élu Sharif Cheikh Ahmed, chef des islamistes modérés, avait annoncé avoir accepté le principe de l'application de la charia et d'un "cessez-le-feu".
Ces déclarations faisaient suite aux efforts de médiation de six dirigeants religieux d'Arabie saoudite, du Qatar, du Koweït et du Soudan, appuyés par des chefs coutumiers somaliens, visant notamment à trouver un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement et les groupes islamistes radicaux.
Le président Sharif Cheikh Ahmed a été élu par un Parlement élargi aux islamistes modérés et à des représentants de la société civile et a succédé à Abdullahi Yusuf Ahmed, poussé à la démission fin décembre, et qui était hostile à toute négociation avec les islamistes.
AFP. 18/04/09
USTI-NAD-LABEM (République tchèque) - Près de 500 manifestants d'extrême droite tchèques et allemands, selon la police, ont défilé sous haute surveillance samedi soir à Usti-nad-Labem (nord-ouest) pour commémorer le 64e anniversaire des bombardements de cette ville par les forces alliées en 1945, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.
Selon les opposants des Néonazis, cette "commémoration" était surtout un prétexte pour marquer l'anniversaire de la naissance d'Adolf Hitler, le 20 avril 1889 à Braunau am Inn (Autriche-Hongrie)
Environ 1.250 policiers, dont 750 hommes des unités anti-émeutes, ont été mobilisés, selon le colonel Oldrich Zeman, chargé de l'action policière. Des armes, des couteaux et des battes de base-ball ont été saisis avant la manifestation dans cette ville de 100.000 habitants.
Le défilé a pris fin vers 23 heures (21H00 GMT). Sur le parcours, les policiers ont réussi à empêcher une bagarre entre les néonazis et un groupe de quelque 200 contre-manifestants d'obédience anarchiste.
"L'action policière va se poursuivre pendant toute la nuit", a déclaré à l'AFP la porte-parole de la police régionale, Jarmila Hrubesova, sans vouloir pour l'instant préciser le nombre de personnes interpellées.
Les extrémistes de droite, essentiellement des jeunes habillés en noir, ont commencé leur rassemblement par des discours sur la Place de Lidice, qui porte le nom d'un village tchèque rasé par les nazis en 1942.
Le rassemblement néonazi de samedi "fait penser à une danse des assassins sur les fosses communes de leurs victimes", a déclaré un opposant, Miroslav Broz, membre du mouvement "Nous ne voulons pas de Néonazis à Usti-nad-Labem".
En février, près de 6.000 néonazis avaient défilé à Dresde (est de l'Allemagne), à une cinquantaine de kilomètres de là, pour honorer des victimes des bombardements alliés de cette ville, les 13 et 14 février 1945.
Selon les historiens, les bombardements alliés d'avril 1945 visaient notamment la gare ferroviaire d'Usti-nad-Labem, site stratégique pour les nazis après la destruction de Dresde.
(©AFP / 19 avril 2009 00h00)
Et si Marine Le Pen avait changé ? Longtemps, la vice-présidente du Front national a donné l’image de l’héritière qui souhaitait avant tout « dédiaboliser » le parti. Mais depuis quelques jours, elle a durci ses positions et son discours. « Elle a compris que sa stratégie de normalisation n’était pas efficace, commente un cadre du parti. Le FN existe quand il provoque. »
Sa séquence offensive a débuté, il y a dix jours, avec une réaction cinglante à l’encontre de Nicolas Sarközy qu’elle a accusé de « protéger les barbares », après la polémique de l’agression filmée d’un jeune homme dans un bus parisien. La semaine dernière à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), elle a enchaîné les déclarations chocs après la mise en examen du maire socialiste accusé de détournement de fonds public. Ce mercredi, invitée sur LCI, elle a proposé aux ouvriers, plutôt que d’aller séquestrer tel ou tel manageur, d’aller séquestrer leurs députés. Enfin jeudi, au micro de RMC, elle a accusé directement l’Elysée de bloquer la vente du Paquebot, siège historique du Front National. Au sein du parti, de plus en plus de voix comparent cette nouvelle posture aux sorties fracassantes de son père même si Marine ne souhaite pas franchir certaines limites.
Jean-Marie Le Pen, lui-même, confirme ce mimétisme. « Le président est une référence dans ce mouvement, confie-t-il à son propre égard. On est le parti le plus boudé par les médias, selon le CSA. C’est logique qu’elle parle fort pour être entendue. » L’eurodéputé Bruno Gollnisch, également en lice pour succéder à Le Pen en 2010, est dans le même ton : « Je ne peux que saluer le discours de Marine aujourd’hui. Le FN ne peut pas avoir des propos mous face à l’establishment. »
En campagne pour les élections européennes dans la circonscription du Nord-Ouest, Marine Le Pen reconnaît avoir durci le ton. « Plus vous en faites, plus vos idées passent. » En interne, ses détracteurs lui ont souvent reproché de vouloir faire du FN un parti trop « light ». Une remarque qui l’a souvent agacée. « J’ai été victime d’une image. Celle d’une femme politique cherchant la modération à tout prix. » Hier, Harlem Désir, candidat PS aux élections européennes, jugeait certains de ses propos sur l’immigration « xénophobes ». « On voit sa vraie nature, bas les masques sur Marine Le Pen ! » Réponse de l’intéressée : « Même le PS commence à réagir à mes sorties, c’est bon signe… »
Le Parisien 18 avril 2009