GAELLE MANN - Page 1813
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Au 6ème jour de l'offensive israélienne
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Le cynisme de Livni - L'opération de désinformation a commencé
Réunion à l'Elysée le 1er janvier 2009:Tzipi Livni (d) avec Sarközy et Kouchner(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)La "chienne" de Gaza?400 morts au 6ème jour de l'offensive israélienne sur Gaza
La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a réaffirmé jeudi qu'Israël déciderait "le moment venu" d'arrêter ses opérations militaires contre la bande de Gaza, estimant que la situation humanitaire y était "comme elle doit être".
"La décision que l'opération a rempli ses objectifs se fera selon les évaluations quotidiennes que nous menons", a déclaré à la presse Mme Livni, à l'issue d'un entretien avec le président Nicolas Sarközy à l'Elysée.
"Nous prendrons notre décision le moment venu", a-t-elle souligné, évoquant notamment la conviction que devrait avoir le gouvernement israélien que "le Hamas a compris qu'assez c'est assez".
La ministre a par ailleurs estimé qu'Israël "distingue (lors des opérations) la guerre contre le terrorisme, contre le Hamas, de la population civile. "Ce faisant, nous maintenons la situation humanitaire à Gaza exactement comme elle doit être".
Elle n'a prononcé à aucun moment le mot de trêve, alors que l'Union européenne a appelé à un "cessez-le-feu immédiat et permanent" en vue de permettre une "action humanitaire immédiate" pour la population de Gaza. AFP.01.01.09
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STATS POUR DECEMBRE 2008
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La préparation des raids a été commencée il y a six mois selon la presse israélienne et accompagnée par une campagne d'intoxication
Depuis longtemps habitués à vivre sous la surveillance aérienne et sous la menace de "raids ciblés" israéliens, les dirigeants du Hamas ont été pris par surprise par l'offensive israélienne lancée sur Gaza.
Une offensive massive, qui semblait largement prévisible, mais qui n'en a pas moins trouvé de nombreux membres du mouvement islamiste à découvert. Plusieurs dizaines semblent ainsi avoir été tués dans le QG de la police dans Gaza-ville, en plein défilé de policiers du Hamas. Le mouvement a également été forcé de reconnaître que ses installations avaient été lourdement touchées et qu'un grand nombre de ses combattants avaient péri ou avaient été blessés, dont trois officiers de haut rang.
La raison : l'attaque lancée simultanément par une soixantaine d'appareils de l'armée de l'air israélienne a été longuement préparée, et précédée d'une campagne d'intoxication à destination du Hamas particulièrement efficace. Les préparatifs de l'opération avaient en fait commencé, selon le journal Haaretz, bien informé, six mois plus tôt, alors que le Hamas et Israël négociaient une trêve avec l'aide de l'Egypte...
Le ministre de la Défense, Ehud Barak, avait alors demandé aux renseignements de recenser les sites des services de sécurité du Hamas et d'autres groupes armés dans la bande de Gaza. Une fois obtenue la localisation des stocks d'armement, des camps d'entraînement et des logements des principaux responsables du Hamas, le plan d'attaque avait été rangé dans un tiroir. Pour en être retiré un mois avant le déclenchement des raids.
Un calme trompeur avant la tempête...
L'armée israélienne s'est ensuite signalée par sa retenue. Même lors des tirs de roquettes, pour la plupart lancées par le Hamas. Il s'agissait pourtant du pire tir de barrage du mouvement islamiste depuis la fin des six mois de trêve avec Israël, le 19 décembre.
Deux jours avant le déclenchement des raids aériens sur Gaza, la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, se rendait au Caire pour y rencontrer le président Hosni Moubarak. Sur le terrain, l'armée ne bougeait pas. Le lendemain, le ministre de la Défense Ehud Barak autorisait même l'entrée de convois humanitaires à Gaza - une décision en fait destinée, selon un haut responsable israélien, à tromper le Hamas et à lui donner l'impression que l'opération de représailles n'était pas pour tout de suite. Même objectif caché derrière l'annonce, faite le même vendredi par le bureau du Premier ministre, que le cabinet se réunirait... le dimanche suivant, pour "discuter" de l'éventualité d'une opération massive à Gaza.
Autre manoeuvre destinée à endormir la méfiance du Hamas : selon Haaretz, le commandement (israélien)de la région sud, en charge de Gaza, est parti en permission peu avant les raids.
"Cela n'a pas échappé au Hamas", écrit le quotidien en citant un responsable de la Défense qui a noté que le mouvement islamiste avait dans un premier temps évacué ses locaux avant de les réintégrer au vu du comportement des autorités israéliennes. Pour ajouter à cette intoxication, les raids aériens ont été lancés un samedi, jour du Shabbat, le repos hebdomadaire juif. "Israël n'est pas supposé lancer une guerre le samedi. L'élément de surprise explique le grand nombre de morts" dans les rangs du Hamas, écrit le quotidien Yediot Aharonot.
LCI.fr - 28.12.08
Une info de taille qui semble n'avoir été reprise nulle part dans la presse et à la télévision.
Il n'y a pas là classique" effet de surprise", mais plutôt "effet de perfidie" mené de longue date...
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Bonne année 2009!
Meilleurs voeux de bonheur à toutes et à tous!
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VIDEO Bébé dans le ventre maternel
http://www.dailymotion.com/video/x3a2ox_bb-en-gestation-images-vido-relles
Durée 19:40
Images vidéo réelles
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Bachelot fait nommer Simone Veil grand-officier de la Légion d'Honneur
Roselyne Bachelot est très fière de son exploit : elle a réussi, lors du conseil des ministres du 17 décembre, à faire décorer Simone Veil grand officier de la Légion d’honneur, à l’occasion de la promotion du premier de l’an. Cela n’a pas été une mince affaire. Il a fallu changer les statuts de la chancellerie de la Légion d’honneur !
Ceux-ci disposaient en effet qu’un Français (contrairement à un étranger) devait parcourir tout le cursus (chevalier, officier...) avant d’arriver aux grades les plus élevés de la décoration créée en 1804. Or, si incroyable que cela puisse paraître, Simone Veil n’était même pas chevalier.
Apprenant cela, le sang de la ministre de la Santé n’a fait qu’un tour. Elle a proposé de réparer cette erreur au plus vite. Simone Veil a accepté, mais en refusant de devenir simple chevalier. Elle souhaitait être directement nommée à un grade plus honorifique. Nicolas Sarkozy a donné son accord, mais s’est aperçu qu’il fallait changer les règles, ce qu’il a fait, éperonné par la bouillante Roselyne, enchantée d’avoir aujourd’hui atteint son but.
Le Point - 31.12.08
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Combien de voitures brûlées cette nuit? La nouvelle "tradition" de la Saint-Sylvestre...
MAM présente le dispositif de sécurité...Quelque 35.000 policiers et 50.000 pompiers assureront la sécurité dans toute la France pour le réveillon mercredi soir, a annoncé mardi la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie.
"Pour que la Saint-Sylvestre puisse être un moment de convivialité pour tous, il y aura 35.000 policiers, soit 7.000 de plus que pour le réveillon du Jour de l'An (2008, ndlr), et 7.000 également à Paris. Il y aura aussi 50.000 sapeurs-pompiers", a-t-elle indiqué à l'issue d'une réunion à Matignon autour du Premier ministre François Fillon.Seize hélicoptères seront affectés à la surveillance des "toits d'immeuble", a précisé la ministre.
La prévention des nombreux incendies de voiture qui marquent depuis plusieurs années les 31 décembre sera concentrée sur la région parisienne, les villes de Toulouse, Strasbourg et Nantes, ainsi que sur des "villes de moindre importance" où ce phénomène a été observé les années précédentes.
En Seine-Saint-Denis, "1.600 policiers et gendarmes, dont 480 forces mobiles", ont été mobilisés pour la nuit de la Saint-Sylvestre, a expliqué Jean-François Herdhuin, directeur départemental de la sécurité publique, au début de la visite ministérielle, à Bobigny.
"Nous avons mis en place un dispositif extrêmement mobile et un maillage serré, pour faire du flagrant délit et de la dissuasion", a-t-il ajouté.
Il a également mis en avant une initiative nouvelle: "nous avons convoqué les jeunes connus pour violences urbaines, à peu près 60% ont répondu, et nous les avons mis en garde", a poursuivi M. Herdhuin.
Est-il "normal" de devoir prendre des mesures préventives aussi importantes? La "tradition" des voitures brûlées la nuit du réveillon est maintenant parfaitement acceptée par le gouvernement et par l'opinion publique.
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Trêve rejetée: le Hamas promet de se battre "jusqu'à son dernier souffle" en cas d'offensive terrestre
Gaza - 31.12.08Trois corps d'enfants tués à Rafah lors des raids du 29.12.08Au moins 25% des Palestiniens tués depuis le début de l'offensive militaire d'Israël sur la bande de Gaza sont des civils, selon l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa).
"Il se peut que le bilan soit nettement plus élevé", a affirmé mercredi à l'AFP Christopher Gunness, porte-parole de l'Unrwa.
Depuis le lancement le 27 décembre de l'offensive militaire israélienne contre le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, près de 400 Palestiniens ont été tués et 1.900 blessés, selon des sources médicales à Gaza.
De même source, au moins 42 enfants figurent parmi les personnes décédées.
"Les conditions pour les parents et les enfants à Gaza sont dangereuses et effrayantes. Pour beaucoup de gens, c'est une situation de vie ou de mort", a de son côté affirmé dans un communiqué le Coordinateur humanitaire de l'ONU, Maxwell Gaylard.
Il a appelé à la réouverture "au plus vite" des passages routiers entre Israël et la bande de Gaza, où l'Unrwa doit fournir une assistance alimentaire "urgente à 750.000 personnes".
"Il est crucial de mettre fin aux combats", a-t-il ajouté, alertant sur les risques qu'un nombre plus important des civils soit tué dans la bande de Gaza.
"Tant que la violence ne cesse pas, il est extrêmement difficile d'apporter des vivres aux gens qui en ont besoin. Nous ne pouvons déterminer où sont les besoins prioritaires et il est trop dangereux pour les habitants de quitter leurs maisons pour venir chercher les médicaments dont ils ont un besoin urgent ou acheter de la nourriture", a-t-il souligné.
L'Unrwa a en outre lancé un appel pour mobiliser 34 millions de dollars afin de fournir des aides humanitaires à la population de Gaza.
Dans un communiqué la commissaire générale de l'Unrwa, Karen AbouZayd a qualifié la situation à Gaza de "désespérée", se disant "horrifiée et attristée".
L'agence humanitaire CARE a pour sa part exhorté Israël à permettre "un accès humanitaire sans entraves" à la bande de Gaza.
"Une population civile vulnérable, dont 56 % a moins de 18 ans, est sévèrement touchée. Il pleut et il fait froid", souligne un communiqué de l'agence.
"Le système sanitaire à Gaza est au bord de l'effondrement après 19 mois de blocus et il est débordé par les victimes. Les hôpitaux et cliniques manquent de produits pharmaceutiques comme les anesthésiant ou nettoyant liquide et manquent tout simplement d'électricité. La liste (des produits manquants) ne fait que s'allonger", précise Martha Myers, directrice de Care pour la bande de Gaza et la Cisjordanie.
"Plus de 87% des personnes hospitalisées sont dans un état critique. Les patients sont soignés à même le sol car il n'y a pas assez de lit", dit-elle.
Compte tenu des restrictions en électricité, les hôpitaux utilisent des générateurs, ce qui oblige les médecins à établir des priorités de soins en fonction de la consommation d'énergie, ajoute Care. AFP. 31.12.08
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La France s'enfonce dans le chômage
19 décembre 2008: à la sortie du Conseil des ministresLa France, au bord de la récession, s'enfonce dans le chômage avec une augmentation record en novembre de 64.000 demandeurs d'emploi, le gouvernement invoquant la crise mondiale tandis que l'opposition socialiste critique un plan de relance insuffisant.
Après sept mois de progression, le nombre de chômeurs a brusquement augmenté en novembre de 3,2%, du jamais vu depuis mars 1993, soit une hausse de 8,5% sur un an.
Le chômage, redevenu la principale préoccupation des Français devant le pouvoir d'achat, a passé le cap des 2 millions en octobre et touche désormais plus de 7,3% de la population active et 2.068.500 personnes. Il n'atteint toutefois pas les 12% connus lors de la crise de 1993-1994.
Les contrats temporaires sont les plus touchés ainsi que les jeunes, marquant un net ralentissement de l'activité.
"Par rapport à la récession précédente de 1993-1994, la flexibilité du marché du travail a beaucoup progressé, et les ajustements sont beaucoup plus rapides et brutaux", explique Jacques Freyssinet, professeur d'économie à l'université de Paris-Sorbonne.
Dans un contexte de crise mondiale et de l'annonce de suppressions d'emplois en série dans plusieurs secteurs clés (automobile, bâtiment et même le luxe), le gouvernement ne table pas sur une amélioration rapide. D'autant que, selon les prévisions officielles, la France devrait entrer en récession en 2009.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a reconnu s'attendre "à voir les effets des vagues de départs annoncées lors des trois-quatre derniers mois dans le premier trimestre 2009".
Le gouvernement parie toutefois sur le succès du plan de relance de quelque 26 milliards d'euros annoncé début décembre, "axé sur le soutien à l'investissement et à la trésorerie des entreprises" plus que sur une relance par la consommation qui, selon le gouvernement, profiterait surtout aux importations.
Le président Nicolas Sarközy devait de nouveau évoquer l'emploi lors de ses voeux aux Français mercredi soir et réaffirmer sa "détermination à poursuivre les réformes". AFP.31.12.08
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Israël rejette toute proposition de trêve et continue à bombarder Gaza par les airs et par mer
Shimon Peres dans un abri à Ashkelon le 31 décembre 2008Les chefs de la Communauté européenne à Paris le 30 décembre 2008Israël a rejeté mercredi des propositions de trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza réclamée à grands cris par la communauté internationale, au cinquième jour de son offensive qui a fait plus de 390 morts dans ce territoire.
Le Premier ministre du gouvernement de transition Ehud Olmert, dont les propos ont été rapportés par ce responsable, a affirmé après les discussions que "l'opération n'a pas été lancée à Gaza pour la finir avec les mêmes tirs de roquettes que nous dénombrions au début de l'offensive".
M. Olmert n'a pas ménagé ses critiques à l'encontre des partisans d'une trêve à travers le monde. "Réalisez-vous les conséquences que cela aurait pour le pays et pour la région ? Les conséquences sur la force de dissuasion d'Israël ?"."Si les conditions s'y prêtent et que l'on nous propose une solution qui nous garantit une meilleure sécurité dans le Sud, nous pèserons à nouveau le pour et le contre. Mais nous n'en sommes pas encore là", a conclu le Premier ministre.
Peu avant, Israël avait aussi rejeté l'idée d'un cessez-le-feu provisoire, suggérée par le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.
Le Hamas a quant à lui critiqué les termes qui étaient proposés en vue d'une trêve. Il a estimé par la voix de son porte-parole Fawzi Barhoum que les médiateurs internationaux mettaient "la victime et le bourreau sur un pied d'égalité".
"Toute intervention arabe ou internationale doit avoir pour objectif l'arrêt de l'agression, la levée du blocus et l'ouverture de tous les points de passage", a ajouté M. Barhoum.
Réunis à Paris mardi soir, les ministres des Affaires étrangères de l'UE avaient appelé à un "cessez-le-feu permanent" à Gaza, permettant une "action humanitaire immédiate" et une réouverture des points de passage de la bande de Gaza vers l'Egypte et Israël.
Entre-temps, les raids israéliens et les tirs de roquettes palestiniennes se sont poursuivis, de même que les préparatifs en vue d'une offensive terrestre israélienne.
L'armée israélienne a lancé des dizaines de raids mercredi 31 après avoir visé dans la nuit, par les airs et par mer, 35 cibles du Hamas, dont des bâtiments officiels, des tunnels de contrebande et des lanceurs de roquettes.
Dans l'un de ces raids, deux Palestiniens à bord d'une charrette tirée par un baudet ont péri, près de Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, selon des sources médicales.
"Nos forces terrestres sont toujours déployées autour de la bande de Gaza et sont prêtes à agir si l'ordre en est donné", a indiqué à l'AFP la porte-parole militaire Avital Leibovitz.
Au total, 393 Palestiniens, "en majorité membres du Hamas", ont été tués, et plus de 1.900 blessés dans les attaques israéliennes depuis samedi, selon les services d'urgence à Gaza. AFP.31.12.08
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Julien Lepers préfère s'expliquer quant à sa présence au spectacle de Dieudonné...
Vendredi soir, au Zénith de Paris, l'humoriste controversé Dieudonné a offert une tribune au négationniste Robert Faurisson. Présents dans la salle: plusieurs cadres du Front national, dont Jean-Marie Le Pen. Parmi les people se trouvait également... l'animateur de "Questions pour un champion", comme l'a remarqué le JDD.
L'animateur confirme être allé à ce spectacle: "Et je ne m'en cache pas : j'ai quand même le droit d'aller voir qui je veux pour me faire mon opinion, merde ! J'assiste à une centaine de spectacles par an. Il y a trois jours, j'étais chez Pinder. Est-ce qu'il faut aussi que je m'en justifie ?", s'énerve Julien Lepers dans une interview à Programme-tv.net.
"Que les choses soient claires : je ne cautionne pas les provocations de Dieudonné même si, par ailleurs, c'est un humoriste talentueux dont certains sketchs m'ont fait mourir de rire", précise-t-il.
"Quand il a commencé ses conneries avec Faurisson, je me suis levé pour partir", souligne encore Julien Lepers.
Il assure ne pas avoir participé au petit buffet organisé après pour les VIP: "Je voulais voir sur scène cet humoriste controversé, je l'ai vu, je me suis fait mon opinion puis je suis reparti, comme les 5.000 autres spectateurs qui se pressaient dans le Zénith", conclut-il.
Les commentaires de cet article ont été fermés pour éviter tout dérapage.
(Sources: Programme-tv.net, JDD.fr)
Le Post - 30.12.08
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VIDEO Bachelot exaspérée?
http://www.dailymotion.com/video/x7vjvm_quand-bachelot-oublie-quelle-est-fi_news
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Lever du jour à Marseille
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Montpellier déprogramme Dieudonné
La ville de Montpellier a demandé mardi à un théâtre de déprogrammer un spectacle de Dieudonné, prévu en février, après que celui-ci eut invité sur la scène du Zénith de Paris le négationniste Robert Faurisson, qui conteste depuis plus de 30 ans la réalité de l'Holocauste.
Dieudonné doit se produire les 17 et 18 février à Montpellier, au Kawa Théâtre, que la ville subventionne, rappelle Michaël Delafosse, l'adjoint au maire socialiste de Montpellier chargé de la culture, dans un courrier adressé au directeur du théâtre, dont copie a été transmise à l'AFP.Le directeur du théâtre était injoignable mardi. L'adjoint réaffirme tout d'abord sa «conviction que les responsables politiques ne doivent pas s'ingérer» dans les différentes programmations artistiques.
Toutefois, «au nom des principes qui animent la ville», Michaël Delafosse tient à souligner qu'en accueillant «l'historien négationniste Faurisson comme un héros sur scène», au Zénith, Dieudonné s'est livré à des «actes (qui) n'ont rien à voir avec l'humour mais s'inscrivent dans une volonté délibérée de provocations à caractère antisémite ne visant qu'à attiser la haine (...). Il apparaît que Dieudonné a quitté le registre artistique pour une très dangereuse et perfide entreprise de haine dont la scène artistique n'est plus qu'un alibi». En conséquence, l'adjoint «demande très solennellement» au directeur du Kawa théâtre «de bien vouloir déprogrammer Dieudonné».
Le collectif montpelliérain contre l'homophobie, qui se dit engagé «dans la lutte contre l'homophobie et plus généralement contre toutes les formes de discrimination», a lui aussi réclamé mardi, dans un communiqué distinct, la déprogrammation de Dieudonné. -
Rania de Jordanie donne son sang pour les Palestiniens
La reine Rania de Jordanie à Amman le 30 décembre 2008(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)La reine Rania de Jordanie a fait un don de sang mardi pour les Palestiniens de la bande de Gaza, où plus de 370 personnes ont été tuées par les attaques israéliennes.
"La reine Rania s'est rendue à l'hôpital militaire Al-Hussein mardi pour participer à la campagne nationale visant à donner du sang pour les citoyens de la bande de Gaza", a indiqué son bureau dans un communiqué.
Dans un article publié mardi dans la presse locale, Rania a invité les Jordaniens à alléger les souffrances des Palestiniens.
Elle a estimé que "ce serait une honte de se limiter à exprimer sa sympathie avec le peuple de Gaza, car ils n'ont pas besoin qu'on ait pitié d'eux, ils ont besoin de nous pour agir et aider et je sais que nous pouvons faire plus", a écrit la reine, qui est d'une origine palestinienne.
Son mari, le roi Abdallah II, a fait don de son sang lundi et ordonné aux services médicaux de l'armée de mettre en place un hôpital de campagne dans la bande de Gaza, grâce à du matériel envoyé via Israël. AFP.30.12.08
Nous saluons le beau geste humanitaire de la reine Rania de Jordanie
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La fête juive de Hanouccah ou fête des Lumières - du 22 au 29 décembre 5769 (2008)
Histoire de Hanouccah
A l'époque du deuxième Temple, après le partage de l'empire d'Alexandre le Grand, l'armée grecque d'Antiochus Epiphane envahi la terre d'Israël.
Les Grecs persécutèrent les Juifs en leur interdisant sous peine de mort l'étude de la Torah et la pratique des Mitsvot. Le Temple de Jérusalem, le Beth Hamikdache, fut saccagé et profané.
De courageux Cohanim, les 'Hachmonaïm, ne se résignèrent pas et se rebellèrent contre l'envahisseur.
Menés par Matitiahou, puis par ses fils, et animés d'une confiance absolue en D-ieu, ils finirent par remporter une victoire miraculeuse sur la puissante armée grecque le 25 du mois de Kislev.
Ce premier miracle fut suivi d'un second : lors de l'inauguration du Temple après la victoire, il n'y avait plus d'huile pure pour allumer la Ménorah, le candélabre à sept branches, et huit jours étaient nécessaires à la confection d'une nouvelle huile.
Les Cohanim fouillèrent le Temple de fond en comble et ne trouvèrent qu'une petite fiole d'huile dont le contenu ne pouvait servir à allumer la Ménorah qu'une seule journée. Ils décidèrent malgré tout d'allumer la Ménorah et c'est là que se produisit le second miracle : l'huile brûla pendant huit jours.
C'est pour remercier Hachem pour les bienfaits et les miracles qu'Il nous a prodigués que les Sages ont institué la fête de 'Hanouccah.
Le nom de la fête porte une double signification : ‘Hanouccah signifie en hébreu « inauguration », mais peut également se décomposer en « ‘Hanou » suivi des lettres Kaf et Hé, qui, ensemble, ont une valeur de 25. Cela rappelle le miracle de la victoire sur les Grecs, lorsque les Juifs se sont reposés (« ‘hanou », « ils ont campé ») le 25 (« kaf hé ») du mois de Kislev.
Les Sages du Talmud ont enseigné que la lumière de cette fête continuera à éclairer le Peuple Juif jusqu'à la venue de Machia'h et même au-delà !
Identité Juive.com
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372 morts, 1700 blessés à Gaza - Le cessez-le-feu démenti par Shimon Peres
Deux enfants tués par un raid à la morgue de Gaza - 30.12.08Quatre jours de raids aériens intensifs sur Gaza... - 30.12.08Rafah : un enfant dans les décombres - 30.12.08Israël examinait mardi soir une proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza où son offensive lancée samedi contre le mouvement islamiste Hamas a fait près de 370 morts.
A Paris, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont appelé à un "cessez-le-feu permanent" à Gaza, permettant un "accès humanitaire", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner sur la chaîne de télévision TF1.
En Israël, le Premier ministre Ehud Olmert, la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni et le ministre de la Guerre Ehud Barak se réunissaient en soirée, a indiqué à l'AFP un porte-parole officiel.
Un haut responsable israélien avait indiqué plus tôt qu'ils devaient étudier une proposition de cessez-le-feu de M. Kouchner: selon lui, il s'agissait d'une proposition de cessez-le-feu provisoire.
Selon des médias israéliens, le ministère de la Guerre a recommandé que l'armée observe un cessez-le-feu de 48 heures, après quoi seulement l'armée lancerait une offensive terrestre si jusque-là le Hamas n'a pas accepté un accord de trêve satisfaisant pour Israël.Mais l'information a été officiellement démentie par le président israélien Shimon Peres: "ce que nous voulons ce n'est pas un cessez-le feu mais un arrêt du terrorisme".
Le Hamas a de son côté menacé de frapper le territoire israélien plus en profondeur avec ses roquettes si l'Etat hébreu poursuivait son offensive.
Sur le front diplomatique, la Commission européenne, à Bruxelles, a de nouveau demandé tant au Hamas qu'à Israël, d'arrêter leurs attaques, tout en appelant à des "mesures urgentes" pour permettre l'accès de l'aide humanitaire à la population civile de Gaza.
En Egypte, le président Hosni Moubarak, dont le pays est frontalier avec la bande de Gaza, a lui aussi appelé à l'arrêt immédiat des raids israéliens.
"Nous disons à Israël que ses agressions sont rejetées et condamnées et qu'elles doivent cesser immédiatement", a-t-il affirmé.
De son côté, le président américain George W. Bush a appelé mardi matin le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et son Premier ministre Salam Fayad pour discuter "des conditions d'un cessez-le-feu durable" à Gaza, a annoncé la Maison Blanche.
Sur le terrain, les forces terrestres israéliennes se tenaient prêtes à intervenir dans la bande de Gaza.
Depuis le début de l'offensive, Israël a frappé la bande de Gaza essentiellement par les airs et épisodiquement par la mer, tout en agitant la menace d'opérations terrestres.
Au total, 372 Palestiniens, en majorité des membres du Hamas, ont été tués, et plus de 1.700 blessés dans les attaques israéliennes depuis samedi, selon un nouveau bilan des services d'urgence à Gaza.
Des dizaines de civils figurent parmi les morts, dont 39 enfants de moins de 16 ans et 13 femmes.
Des appareils F16 ont largué des bombes de forte puissance près de la frontière avec l'Egypte. AFP.30.12.08
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Trois grands écrivains israéliens veulent un cessez-le-feu immédiat
David Grossman en 2008 à MunichTrois écrivains israéliens de premier plan se sont prononcés en faveur d'un cessez-le-feu immédiat avec le Hamas, alors qu'Israël poursuivait mardi pour le quatrième jour consécutif ses attaques aériennes meurtrières contre le mouvement islamiste à Gaza.
"Afin de ne pas ajouter de nouveaux morts et de nouvelles destructions, nous devons stopper unilatéralement et complètement le feu pendant 48 heures, et même si vous (les Palestiniens) tirez sur Israël, nous ne riposterons pas et serrerons les dents comme nous l'avons fait jusque récemment", écrit ainsi David Grossman dans le journal Haaretz."Mieux : nous allons inviter les pays voisins et lointains à une médiation entre vous et nous afin que vous reveniez au cessez-le-feu", ajoute-il.
Un cessez-le-feu de six mois entre Israël et le Hamas négocié par l'Egypte s'est achevé le 19 décembre, et le Hamas a alors ouvert le feu contre les localités du sud d'Israël qui a riposté par une meurtrière offensive aérienne lancée samedi.
Deux autres grands écrivains israéliens Amos Oz et A.B. Yéhoshua, ont également appelé à un cessez-le-feu, selon des interviews octroyées à la presse italienne et citées par Haaretz.
"Le temps est venu d'un cessez-le-feu complet, prévoyant qu'ils (les Palestiniens) ne tirent plus sur nous, et qu'en échange nous devrons lever le blocus imposé à la bande de Gaza", a affirmé Amos Oz au Corriere della Sera.De son côté, A.B. Yéhoshua a déclaré à la Stampa: "l'opération israélienne était nécessaire, mais il faut à présent y mettre rapidement un terme (...) Nous serons toujours des voisins (avec les Palestiniens), et moins il y aura de sang versé, mieux ce sera pour l'avenir".
A.B Yéhoshua a aussi affirmé qu'il serait heureux que le cessez-le-feu prévoit "l'ouverture complète des passages" entre Israël et la bande de Gaza et que les ouvriers palestiniens viennent travailler en Israël.
"Nous devons normaliser nos relations", a-t-il encore souligné.
Au moins 360 Palestiniens, en majorité des membres du Hamas, mais aussi plus de 50 civils, ont été tués depuis samedi dans l'offensive aérienne israélienne contre le mouvement islamiste à Gaza.
En Israël, 4 personnes ont été tuées par des tirs de roquettes depuis le déclenchement de l'offensive israélienne. AFP. 30.12.08
A quand la destruction du Mur de la Honte?
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Gaza: la question des responsabilités
La question majeure des responsabilités dans la situation actuelle à Gaza
La question de savoir qui porte la responsabilité centrale de la situation actuelle à Gaza est absolument essentielle pour agir utilement aujourd’hui. Pour Georges W. Bush la question ne se pose tout simplement pas : Israël est, comme toujours, en « état de légitime défense ». Point. Pour l’Union européenne c’est l’affirmation d’un renvoi dos à dos apparent. Elle demande « l’arrêt des actions israéliennes contre Gaza et l’arrêt des tirs de roquettes ». Ce sont ces derniers qui seraient toutefois les responsables de la rupture de la trêve pour le « ministre » Bernard Kouchner.
Ces positions cachent mal, en vérité, un « feu vert » donné aux Israéliens pour la poursuite de leur insupportable politique de force qui ne mène ni à la paix ni à la fin des violences dont souffrent les deux peuples.
Pourtant, au vu des réalités, les choses sont claires. Elles ne prêtent à aucune hésitation et encore moins à un renvoi dos à dos des parties.
Il y avait une trêve décidée à Gaza par le Hamas et négociée avec Israël sous les auspices de l’Egypte. Cette trêve durant laquelle aucun tir de Qassam n’a eu lieu a été clairement rompue par Israël qui a lancé contre Gaza une opération militaire meurtrière en novembre dernier. Cette opération n’a provoquée aucune réaction de condamnation de l’ONU ni du Quartet.
Cette trêve devait également s’accompagner d’une levée du terrible embargo total dont souffre à en mourir la population de Gaza. Mais la « communauté internationale » a totalement accepté et soutenu la stratégie mortifère israélienne de « punition collective » de la population de Gaza.
Pourtant, dès le mois d’août, Richard Falk, Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’Homme dans les territoires palestiniens, stigmatisait cette politique menée à Gaza par Israël, les USA et l’Union européenne comme violant massivement et systématiquement la Quatrième Convention de Genève. Personne ne peut dire qu’il ne savait pas.
Dans le même temps, et le Hamas n’était pas concerné, aucune volonté politique réelle ne s’est manifestée dans les négociations engagées avec le Président de l’Autorité palestinienne pour aboutir à un accord global visant à créer un Etat palestinien fin 2008, suite au processus d’Annapolis qui s’en fixait explicitement l’objectif. Il est vrai que déjà la « Feuille de route » prévoyait un Etat palestinien pour la fin 2005. Et loin de reculer, l’occupation israélienne s’est faite plus ample et dure encore. Personne, en situation de responsabilité, ne s’en est ému.
L’Union européenne est particulièrement en cause dans cet ensemble de faits. Elle a, d’une part, souscrit et participé au blocus de la bande de Gaza tout en « rehaussant » incroyablement ses accords de partenariat avec Israël malgré la position du Parlement européen et a, d’autre part, volontairement laissé Georges W. Bush être le seul « maître du jeu » dans les négociations résultant du processus d’Annapolis. A coup sûr, elle savait que sur un tel chemin il n’y aurait aucun accord global de paix fin 2008.
Dans ces conditions les responsabilités israéliennes des USA et du Quartet, dont l’Union européenne - encore présidée aujourd’hui par la France- est membre, sont écrasantes.
Il faut être net : on ne peut condamner les tirs de Qassam sur Israël et en même temps mettre en œuvre une folle stratégie qui cherche à les provoquer. Israël, en particulier, est responsable de la reprise des tirs de Qassam dont les dirigeants de ce pays souhaitaient la reprise pour mettre en œuvre leur opération militaire baptisée « plomb durci ». Une opération qui n’est pas terminée malgré le nombre de morts déjà enregistré. Cette stratégie meurtrière a été dûment calculée mais aussi avalisée et soutenue par les « grands ». Elle devait atteindre son paroxysme maintenant, c’est-à-dire à la veille des élections législatives israéliennes.
Dans ces conditions clairement établies, aucune politique de « renvoi dos à dos » des protagonistes n’est acceptable car contraire à la vérité. L’arbre ne peut cacher la forêt des responsabilités : celles d’Israël mais aussi celles du Quartet, dont trois pays sont membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Ainsi, toute résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui ne prendrait pas en compte ces données et qui ne mettrait pas en évidence les responsabilités réelles serait, comme au moment de l’offensive militaire d’Israël contre le Liban en 2006, un simple trompe-l’œil particulièrement dangereux destiné à laisser se poursuivre l’offensive militaire israélienne qui est maintenant envisagée par voie terrestre.
Le Conseil de sécurité doit s’engager sur une autre voie, une voie responsable, qui permette la paix et non pas qui autorise la poursuite de la guerre. C’est son rôle fondamental selon le texte fondateur de l’organisation des Nations unies. Il doit, en urgence, décider de l’envoi de « casques bleus » pour s’interposer entre les belligérants et rechercher une solution politique immédiate prenant acte du fait que le Hamas se déclare prêt à un cessez-le-feu subordonné à la fin du blocus de Gaza. Ensuite, il devra faire appliquer, avec sanctions en cas de refus, les résolutions pertinentes votées dont il doit être le garant de l’ effectivité.
L’impunité dont bénéficie Israël depuis 40 ans a démontré qu’elle était en fait une « prime » à la guerre et aux souffrances endurées au Proche-Orient. Cette politique qui mène au chaos n’a que trop duré.
(Communiqué de l'AFPS - 30 décembre 2008)