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GAELLE MANN - Page 1817

  • Une croix gammée sur la porte de l'UJRE rue de Paradis

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    L'entrée du local 14 rue de Paradis - Paris Xème
    Google Street View

    Jeudi soir, une secrétaire de l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE) a découvert sur la porte de leur local, situé dans le 10ème arrondissement, une croix gammée.

    L'association a porté plainte pour "dégradation volontaire à caractère raciste" et ne compte pas en rester là. Avec le MRAP, l'association a appelé à une grande manifestation mardi après-midi "contre la résurgence de l'antisémitisme et du nazisme".

    Un mouvement qui fait écho à celui de Saint-Priest, où la porte d'une mosquée a été brûlée, et où a été organisée une marche de protestation, cet après-midi aussi.

    L'adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant, Catherine Vieu-Charrier (PCF) a aussitôt publié un communiqué: "ce geste, même s’il s’agit d’un acte isolé, est inacceptable".


    (Sources: Le Figaro, Paris.fr) 21.12.08

  • Vladimir Poutine met en garde les chefs d'entreprise

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    MOSCOU, 21 décembre 2008 - RIA Novosti. Le premier ministre russe Vladimir Poutine a mis en garde samedi les chefs d'entreprises russes contre des licenciements abusifs déclarant que l'Etat ne peut pas dépenser l'argent des contribuables pour assurer le bien-être du business.

    "Nous ne pouvons pas résoudre tous les problèmes du business aux dépens des contribuables. Nous ne sommes pas en mesure d'acheter l'immobilier aux prix d'avant pour subvenir aux besoins sociaux, nous ne pouvons pas utiliser l'argent des contribuables afin de garantir le bénéfice du business", a déclaré le Premier ministre russe.

    "Notre tâche consiste à minimiser les pertes du business, à conserver sa capacité à survivre, mais pas à garantir le rendement ", a prévenu Vladimir Poutine.

     


  • Rio... rira bien qui rira le dernier!

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    Sur la plage de Copacabana - février 2008
    Après l'Egypte l'année dernière, Nicolas Sarközy et son épouse Carla passeront les fêtes de Noël au Brésil.
    Auparavant, le chef de l'Etat aura assisté lundi et mardi, à Rio de Janeiro, à un sommet Union européenne/Brésil, suivi d'une visite officielle bilatérale au cours de laquelle plusieurs contrats devraient être signés, notamment dans le domaine de la Défense.
    Pour l'occasion, plusieurs ministres seront du voyage : Bernard Kouchner, Xavier Darcos, Hervé Morin ainsi que les secrétaires d'Etat aux Affaires européennes Bruno Lemaire et au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac. Une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprise sera également à leurs côtés.
    LCI.fr 21.12.08
    La France est pauvre, la France est en récession, mais, sans se gêner, il offre des vacances au Brésil à ses ministres et à ses amis! A combien se montent ces séjours dispendieux qui seront payés par les contribuables?

  • Julien Dray n'a rien à cacher...

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    Soupçonné d'abus de confiance, le député PS affirme qu'il n'a pas l'intention de se laisser faire et affirme n'avoir rien à cacher.

    «Je n'ai pas l'intention de me laisser faire» : mis en cause dans une affaire de détournements de fonds présumés, Julien Dray affirme n'avoir «rien à cacher» et se déclare «déterminé à connaître la vérité», rapporte dimanche le site Internet du «Parisien».

    Deux perquisitions ont eu lieu vendredi au domicile du député socialiste de l'Essonne et à son bureau à l'Assemblée nationale, dans le cadre d'une enquête pour des détournements de fonds présumés commis au préjudice de l'association «Les parrains de SOS racisme» et de la Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL).

    Dans un communiqué, le parquet de Paris a confirmé l'existence d'une enquête préliminaire ouverte suite à une dénonciation de l'organisme de surveillance des flux financiers, Tracfin, en date du 28 novembre, sans préciser qu'elle visait Julien Dray. Il évoque des détournements de fonds «commis à des fins apparemment personnelles».

    D'après «Le Parisien», Julien Dray devait contacter samedi après-midi son avocat Me Lef Forster pour bâtir une stratégie de défense. Pour le moment, le parlementaire socialiste se dit «pris au piège» de l'enquête préliminaire. «Le pire, c'est l'instruction médiatique», s'emporte Julien Dray. «Je ne peux rien dire. Je ne sais pas avec précision ce que l'on me reproche...»

     

     

    Il semble néanmoins avoir une certitude : «Je ne suis pas un chevalier blanc mais on veut liquider mon histoire politique», dit-il, saluant dans cette affaire l'attitude de son parti. «Mis à part quelques personnes, le PS a été exemplaire, tous courants confondus», assure Julien Dray, membre du bureau national du PS.

    «Je vais m'exprimer, mais pas précipitamment. On m'a sali, et ce n'est pas en cinq minutes que je vais répondre à tout ça», a-t-il encore expliqué au Journal du Dimanche. «Je n'ai pas accès au dossier et je n'ai pas encore toutes les réponses», poursuit-il lors de court entretien.

    Julien Dray avait déjà fait l'objet d'une enquête préliminaire en 1999 concernant l'achat, réglé en partie en liquide, d'une montre d'une valeur d'environ 38.000 euros. Elle avait finalement été classée sans suite.

    Revenant sur cette affaire, il déclare qu'il n'est pas un collectionneur de montres. «Je suis un acheteur compulsif, ça veut dire que j'achète et que je revends pour acheter», explique-t-il au JDD.

    Quant aux rumeurs de joueur de poker, le député raconte qu'il «ne joue pas des sommes folles». «Je joue avec des copains, la cave est à un euro, les gains vont au pot commun et on fait la fête avec. C'est comme ça depuis des années».

    Le Figaro - 21.12.08   
  • Comment le feu criminel a-t-il pris?

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    21 décembre à Saint-Priest

    Le président de la République Nicolas Sarközy a condamné dimanche «avec la plus grande fermeté» la tentative d'incendie d'une mosquée à Saint-Priest, qu'il a décrit comme un «acte honteux à caractère raciste», que Martine Aubru avait déjà qualitifié d'"ignoble".

     

     Le chef de l'Etat a souhaité que «les auteurs de ce geste inqualifiable soient rapidement interpellés et puissent être sévèrement sanctionnés par la justice», dans une lettre au président du Conseil français du culte musulman (CFCM).

      Mille personnes dans la rue

    Plus tôt dans la journée, un millier de personnes se sont réunies devant la mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, pour dénoncer la montée de «l'islamophobie» en France. Outre les fidèles musulmans et le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, avaient répondu présents des personnalités politiques de droite et de gauche, dont le sénateur-maire (PS) de Lyon Gérard Collomb. «C'est un acte odieux qui nous rassemble aujourd'hui. Hélas, il n'est pas isolé», a déclaré ce dernier. «Oui, vous êtes des citoyens et des habitants de ce pays dans votre diversité. Nous ne voulons pas la haine», a-t-il ajouté devant la foule d'un millier de personnes selon la police (2 000 selon les organisateurs), composée essentiellement d'hommes.

    «C'est un sacrilège»


    Parmi eux, à proximité de la porte brûlée et noircie de la mosquée, colmatée par des planches, un fidèle brandissait un Coran brûlé dans le début d'incendie, d'origine criminelle avérée selon la police. Outre les écharpes tricolores des élus, on pouvait voir flotter un drapeau français. «C'est un sacrilège de voir partir des livres saints en fumée.

     

     Où est le respect des croyances?», s'est exclamé à son tour Maurice Amsellem, président régional du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). «Nous sommes tous des enfants d'un même pays», a quant à lui insisté le recteur de la mosquée de Lyon, dénonçant une «bête immonde» tentant de «mettre le désordre dans le pays». La foule s'est ensuite dispersée dans le calme. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait assuré samedi que «tous les moyens nécessaires» étaient mis en oeuvre pour retrouver «les auteurs de cet acte lâche et intolérable».

    Leparisien.fr avec AFP -21.12.08

  • VIDEO: Pour Noël ses parents diffusent une vidéo où l'on entend la voix de la petite fille

    http://www.youtube.com/watch?v=p9uNn8X5gzM

    Bouleversant d'entendre la voix d'un ange de Noël

    Nous pensons aussi à Antoine qui s'est volatilisé à Issoire

  • Agression raciste antiblanc à Villiers-le-Bel

    INFO EXCLUSIVE. Dans la nuit de vendredi à samedi, quatres jeunes ont été surpris alors qu'ils étaient en train de cambrioler un pavillon, rue Edmond Rostand, un quartier pavillonaire de Villiers-le-Bel d'ordinaire calme. L'un des voleurs a été aussitôt arrêté par le fils du propriétaire. Il aurait alors été victime de représailles avant d'être transporté, puis lâché dans un terrain vague, près d'un lycée, où il a été ensuite pris en charge par les pompiers.

    Samedi soir, à 23 heures, le même pavillon a été pris pour cible : deux cocktails molotov ont été jetés à l'intérieur d'une chambre. Un de ses occupants a été brûlé au deuxième degré au niveau des mains.

     

    leparisien.fr - 21.12.08

  • Plainte contre la profanation du château de Versailles

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    Le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, qui se présente comme le descendant en droite ligne de Louis XIV, a engagé samedi une procédure d'urgence pour faire interdire l'exposition de l'artiste Jeff Koons organisée dans les salles et les jardins du château de Versailles.

    Le prince proteste contre la décision de prolonger l'exposition, qui a attiré plus de 500.000 visiteurs depuis son ouverture le 10 septembre, du 15 décembre 2008 au 4 janvier 2009 et demande sa fermeture "dans les 24 heures".

    Selon un communiqué transmis à l'AFP, le prince a déposé cette requête devant le tribunal administratif de Versailles, "pour profanation et atteinte au respect dû aux morts".

    Il dépose sa requête au nom du "droit immémorial", pour "tout membre de l'espèce humaine", "au respect de ses aïeux" et "à vivre sans profanation de ses ancêtres", et au nom du "droit à accéder à la connaissance du patrimoine sans contrainte pornographique".

    L'exposition avait suscité débats et controverse sur l'opportunité de présenter cet artiste, qui mêle pop art et kitsch, dans le château de Versailles, classé au patrimoine mondial de l'Humanité.

    Jeff Koons, qui fut l'époux de la Cicciolina, star du porno italien, a créé des oeuvres explicites autour de la "tentation et du désir" dans les années 90, mais aucune d'elles n'est montrée à Versailles.

    Parmi les oeuvres présentées, figurent "Split Rocker", composée de 90.000 petites fleurs qui forment un animal étrange - mi-tête de poney, mi-tête de dinosaure, ou encore "Lobster", un homard géant en aluminium pendu dans le Salon de Mars.

    Début décembre, Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme avait demandé au président Nicolas Sarközy, dans une lettre ouverte, de "faire cesser le trouble manifeste" et de "faire procéder au retrait des objets de scandale" que représentent, selon lui, les oeuvres de Jeff Koons à Versailles.

    http://www.capetiens.com/vip19.htm

    AFP. 21.12.08

     

  • Sarközy, avocat de Battisti au Brésil?

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    Cesare Battisti lors de son arrestation au Brésil en mars 2007

    Cesare Battisti a désormais un défenseur de poids : Nicolas Sarközy. En visite officielle au Brésil les 22 et 23 décembre, le président français devrait s'entretenir avec son homologue Lula du sort de l'ex-brigadiste rouge italien, incarcéré à Brasilia. (Prolétaires armés pour le comunisme) 

     Le 31 octobre, lors d'une rencontre discrète à l'Elysée avec l'écrivaine Fred Vargas (Frédérique Audoin-Rouzeau), Sarközy avait promis à l'auteur de polars, fervent soutien de Battisti, de plaider sa cause auprès du président Lula da Silva.

    Fred Vargas estime que la France doit accueilir Cesare Battisti puisque le président veut accueillir les FARC repentis...

    Le moment est décisif pour Battisti. Condamné par contumace, en Italie, à la prison à vie pour meurtre, il vient de se voir refuser le statut de réfugié politique au Brésil. Mais la décision finale de l'extrader ou non appartient au ministre de la Justice brésilien.

     Le revirement de Nicolas Sarközy sur le sujet est spectaculaire. Alors ministre de l'Intérieur, il s'était félicité d'avoir contribué à l'arrestation de Battisti à Rio, en mars 2007...

    Depuis, Carla Bruni est devenue Mme Bruni-Sarközy. Italienne d'origine, de gauche et fan de Vargas, la première dame avait d'ailleurs déjà montré son influence lors du refus de l'Elysée d'extrader l'ex-brigadiste Marina Petrella.

    (Le Point - 18.12.08 - confirmé par Novopresse info le 20.12.08)

    Mais selon le JDD du 19.12.08, Sarközy ne parlera pas à Lula de Battisti...

    Au cours de sa visite au Brésil lundi et mardi prochain, Nicolas Sarközy n'abordera pas le sujet sensible du sort de l'ancien activiste italien, Cesare Battisti, arrêté et détenu au Brésil depuis 2007. "C'est un ressortissant italien qui aujourd'hui est au Brésil, et donc la France n'est plus concernée", a indiqué l'Elysée, démentant ainsi des informations du Point.

    Qui faut-il croire? Encore un mensonge de l'Elysée? Car le moment est en effet mal choisi, en pleine récession, pour s'occuper du sort d'un terroriste coupable de quatre meurtres... Nous ne saurons sans doute rien des tractations secrètes auprès de Lula da Silva en faveur du "protégé" de Carla et de Fred Vargas...

  • Une rallonge de 9,2 millions d'euros pour l'Elysée en 2008

    Le député apparenté PS René Dosière n'a pas manqué d'épingler la dernière augmentation du budget de l'Élysée. Selon lui, le "château" a subrepticement fait passer une rallonge de 9,2 millions d'euros de son budget initial pour 2008, soit une hausse de 9,1 % par "un décret de transfert de crédits en date du 12 décembre 2008 et publié au Journal officiel électronique du 14 décembre 2008 ". "Un non-événement", balaye son collègue PS Jean Launay, membre de la commission des finances de l'Assemblée. "On retrouvait ces crédits mal comptabilisés dans mon rapport sur les pouvoirs publics", explique-t-il au point.fr. Selon le député du Lot, leur transfert permet seulement de rendre plus transparent le budget de l'Élysée...

    Vérification faite, un décret au JO du 14 décembre prévoit effectivement 9,2 millions d'euros pour la présidence de la République, sous forme d'"autorisation d'engagement" et de "crédits de paiement".

     En compensation, le même décret, signé par le Premier ministre François Fillon et le ministre du Budget Éric Woerth, annule 9,2 millions de crédits sur les budgets des missions de la Défense (5,3 millions d'euros) et de la Sécurité (3,9 millions d'euros).

    "Contrairement à l'an passé, l'Élysée n'a pas utilisé la procédure transparente de la loi de finances rectificative qui est actuellement en cours de discussion au Parlement", estime René Dosière, qui s'est fait expert des comptes de l'Élysée depuis la présidence de Jacques Chirac. Le député de l'Aisne ironise par ailleurs sur le fait que cette "procédure discrète" n'est pas reprise dans l'édition papier du Journal officiel. Il avait dénoncé mi-novembre, lors de l'examen de la loi de finances 2009, des crédits élyséens qui décolleraient en réalité de 11 % au lieu des 2 % officiels (112,3 millions d'euros).

    Le Point - 17.12.08

  • Les EU envoient des troupes de renfort en Afghanistan

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    L'amiral Michael Mullen à Kaboul le 20 décembre 2008

    Les Etats-Unis vont envoyer de 20.000 à 30.000 soldats en renfort en Afghanistan d'ici à l'été prochain, a annoncé samedi le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen.

    Le Pentagone ordonne également l'envoi d'une brigade aériene de combat de quelque 2800 hommes. 

    Le général américain David McKiernan, qui commande les forces internationales en Afghanistan, avait réclamé plus de 20.000 soldats américains pour aider à contrer l'insurrection des talibans en cours en Afghanistan.

    "Les troupes qui ont été demandées par le général McKiernan, c'est ce dont nous avons besoin dans un avenir proche. Je ne pense donc pas qu'il y ait une augmentation de troupes de plus de 20.000 à 30.000 soldats", a déclaré l'amiral Mullen au cours d'une rencontre avec des journalistes à Kaboul.

    "Nous espérons qu'ils seront là dès le printemps, mais au plus tard à l'été", a-t-il ajouté.

    "Le défi, c'est de trouver ce que nous appelons les "facilitateurs", l'aviation, les services de santé, les affaires civilo-militaires... toutes les troupes de soutien qui sont très importantes", a indiqué l'amiral Mullen.

    "20.000 à 30.000 soldats, c'est la fourchette de cette augmentation générale, mais je n'ai pas de chiffre précis", a poursuivi l'amiral américain.

    "Pour autant, quand nous en serons à ce point là, cela ne fera aucune différence d'avoir davantage de soldats ici, si nous n'avons pas été capables de faire des progrès en matière de développement et de gouvernance", a souligné le responsable américain.

    Ce dernier a aussi adressé une pique au gouvernement du président Hamid Karzaï, dont les capacités à administrer efficacement le pays et à lutter contre la corruption soulèvent des questions en Afghanistan.

    "Nous avons peut-être surestimé la capacité du gouvernement central d'avoir l'impact que nous souhaitions, en raison de l'histoire même de l'Afghanistan. D'un point de vue objectif, permettre aux communautés, aux tribus et à leurs chefs de prendre des décisions, voilà la stratégie importante à l'avenir", a estimé l'amiral Mullen.

    Interrogé sur les possibilités de négocier avec les talibans, alors que le président Karzaï a lancé il y a une semaine un appel à la négociation au mollah Mohammad Omar, le chef insaisissable des insurgés islamistes, le responsable américain s'est montré prudent.

    "Dans une contre-insurrection, il y a toujours un moment où il faut fournir des solutions aux individus qui font partie de l'insurrection, ceux avec lesquels on peut se réconcilier. D'après moi, il ne faut cependant le faire qu'en position de force", a-t-il nuancé.

    Le président élu américain Barack Obama s'est engagé à retirer les troupes d'Irak et à faire de l'Afghanistan une des priorités de sa politique étrangère.

    La situation s'est fortement dégradée en Afghanistan et la Maison Blanche a ordonné une révision de la stratégie afghane. L'année 2008 a été la plus meurtrière pour les forces internationales en Afghanistan depuis 2001, avec quelque 287 soldats tués. En outre 1.000 policiers et soldats afghans ont aussi perdu la vie, ainsi que plus de 2.000 civils.

    Les violences des insurgés afghans, parmi lesquels les talibans chassés du pouvoir à Kaboul en novembre 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de près de 70.000 soldats étrangers, pour moitié américains.

    AFP. 20.12.08

     

  • Tous les enfants du monde...

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    Au rayon jouets d'une grande surface
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité et l'agrandir)

  • Ils s'envolent pour le Brésil!

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    La favela Rocinha, la plus célèbre de Rio - entièrement contrôlée par les gangs de la drogue
    Nicolas Sarközy s’envole demain pour un déplacement mi-officiel mi-privé d’une dizaine de jours au Brésil. Du côté du travail, le président de la République rencontrera à Rio son homologue Lula et signera une série d’accords pour équiper l’armée brésilienne de sous-marins et d’hélicoptères, le tout pour plusieurs milliards d’euros...
    Il sera également question d’un gros contrat pour Dassault et le Rafale, un appel d’offres portant sur une quarantaine d’avions de combat. Mais la concurrence est rude avec les Américains et les Suédois, et rien ne devrait être signé durant ce séjour.

    Passé ces formalités, le chef de l’Etat, qui sera accompagné de son épouse Carla, s’accordera quelques jours de repos. D’abord dans un palace de Copacabana (la grande plage mythique de Rio) où des célébrités comme Juan Carlos d’Espagne, Bill Clinton et Madonna ont leurs habitudes.
     Puis dans la petite ville d’Itaipava, non loin de Petropolis, à 60 km au nord de la métropole brésilienne. Le couple présidentiel résidera quelque temps à la campagne dans une demeure de style colonial, chez des amis du père biologique de Carla, l’industriel italien Maurizio Remmert. Ce dernier vit au Brésil depuis plus de trente ans. Il était venu à Paris l’année dernière pour le mariage de sa fille.
     C’est donc "en famille" que Nicolas Sarközy célébrera Noël, un jour après avoir fêté l’anniversaire de son épouse (née le 23 décembre 1967).

    Du côté humanitaire, Carla Bruni-Sarközy a prévu de se rendre dans une favela (bidonville) de Rio avec une ONG qui travaille sur place.
     Sauf changement de dernière minute, le président de la République ne reviendra pas à Paris avant le 30 décembre. Il sera alors temps de préparer son discours de voeux aux Français du 31 avant de redémarrer une année 2009 qui s’annonce périlleuse sur le plan économique.

      (Le Parisien- 20.12.08)

     

  • Un peu d'Histoire de France: qui était saint Priest?

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    Statue dans une rue de Volvic
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    Châsse de saint Priest dans l'église de Volvic

    SAINT PRIX, PROJET ou PRIEST (PRO E JECTUS) est né en 628 à GONDOLE, à deux lieux de Clermont sur l’Allier. Son père GODELIN et sa mère HELVEDINE étaient seigneurs de GONDOLE. Il fit ses études au monastère d’Issoire et étudia sous la conduite de MARTIN, chantre de l’église cathédrale et de ST GENEZ, archidiacre de la même église, évêque de Clermont. Ordonné diacre, ST GENEZ l’appela dans son conseil puis lui donna le gouvernement de la paroisse d’Issoire. En 662, Félix, successeur de ST GENEZ lui confia le monastère des filles de CHANTOEN à Clermont. Dans ce monastère, Dieu manifesta la sainteté de son serviteur. ST PRIEST sauva la vie d’un ouvrier qu’on croyait écrasé sous des ruines.

    En 665, à la mort de l’évêque Félix, ST PRIEST fut élu d’une voix évêque de Clermont, 28ème évêque après ST AUSTREMOINE. Son élection fut confirmée par CHILDERIC II roi d’AUSTRASIE. PRIEST fit venir auprès de lui EVODE, abbé de MANLIEU, célèbre par les conversions qu’il avait faites. Le comte GENEZ , gouverneur de la ville, lui abandonna d’immenses richesses pour la fondation de monastères et d’asiles pour les hommes et les femmes (Chamalières), d’hospices pour les pauvres (Royat) où les malades trouvaient soins, médecins et nourriture.

    Son dévouement pour les pauvres ne l’empêchait pas de s’abandonner à la prédication.

    Des miracles furent rapportés par ST GREGOIRE de TOURS : guérison d’un paralytique et d’un prêtre malade…

     

    Une dame d’Issoire, CLAUDE (CLAUDIA) fit don à ST PRIX de quelques fonds pour ses hôpitaux. Le comte HECTOR de MARSEILLE, ayant séduit la fille de dame CLAUDE, se crut lésé par l’attribution de ses dons. ST PRIEST dut se rendre à la Cour de CHILDERIC pour se justifier devant le roi. Il logea à l’abbaye de DAROUGE où il guérit l’abbé AMARIN atteint de fièvre maligne. ST PRIEST fut innocenté par la Cour et depuis cette guérison, l’abbé suivit ST PRIEST jusqu’au martyre.

    A la demande du roi il célébra les offices du Samedi Saint et de la messe de Pâques dans l’église ST SYMPHORIEN à AUTUN

    HECTOR poursuivi par la justice du roi, trouva la mort.

    Ses amis jurèrent de le venger (AGRECE, BODON, et PLACIDE, sénateurs).

    De retour en Auvergne, en janvier 674, ST PRIEST accompagné de l’abbé AMARIN et d’un de ses clercs appelé ILLIDIE vint à Volvic se réfugier dans une CELLE, petite demeure de quelques religieux avec un oratoire dédié à ST JEAN-BAPTISTE, construite par les religieux de MOZAC.

    Priest avait dans l’abbaye de Mozac un cousin germain appelé GODON, seigneur du château de BESSAT situé au-dessus de Volvic. AGRECE, BODON et PLACIDE, à la tête d’une troupe d'hommes de main poursuivirent PRIEST, AMARIN, et ILLIDIE. Ils massacrèrent d’abord AMARIN qu’ils prirent pour l’évêque, ensuite RADEBERT, saxon d’origine, plongea un poignard dans la poitrine de ST PRIEST qui se mit à genoux pour prier pour ses bourreaux, puis RADEBERT lui porta un coup de sabre.

    Il lui fendit la tête. Un autre mercenaire massacra ILLIDIE. Cette scène se passa le 25 janvier 674, la 46e année de son âge, la 9e de son pontificat après ce massacre.

    AGRECE, BODON et PLACIDE, virent briller trois étoiles au-dessus de la maison où étaient étendus les trois corps, prieuré où se trouve vraisemblablement l’église actuelle.

    Une multitude de miracles s’opérèrent sur les tombeaux des trois Saints. Devant l’affluence des fidèles, les religieux de l’abbaye de Mozac, décidèrent d’agrandir la chapelle de ST JEAN-BAPTISTE. Le culte de ST PRIEST s’étendit en dehors du diocèse, à Paris, dans les églises de ST SAUVEUR et ST ETIENNE, de GREZ, en Bourgogne, en Vermandois, Picardie, Pays d’Auxois, Allemagne, Pays-Bas, Angleterre.

    L’Église a considéré PRIEST comme un martyr exemplaire et l’a sanctifié. Sa fête se situe le 25 janvier, date de sa mort.

     

    Extrait de la vie de ST PRIEST, évêque et martyr, par B. CHAMPAGNOL, curé de ST PRIEST de Volvic.

    230 paroisses portent le nom de Saint-Priest ou Saint-Prix en Europe.

     

  • Début d'incendie à la mosquée de Saint-Priest (Lyon)

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    Mosquée de Saint- Priest samedi 20 décembre 2008

    Un début d'incendie d'origine criminelle a endommagé samedi la mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, suscitant la colère de la communauté musulmane qui prévoit de manifester dimanche pour dénoncer une "montée du racisme et de l'islamophobie".

    Le feu, qui s'est déclaré sur la porte d'entrée de la mosquée, "ne s'est pas propagé" et les seuls dégâts à l'intérieur ont été "causés par les fumées", a précisé la police à l'AFP.

    Toutefois, un photographe de l'AFP a pu constater qu'une bibliothèque était contiguë à la porte incendiée et a vu une brouette pleine de livres religieux brûlés. (voir photo)

    Le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, accompagné de la maire de Saint-Priest, Martine David (PS), s'est rendu sur place.

    Interrogé par l'AFP, il a violemment dénoncé la "montée du racisme et de l'islamophobie" et a appelé à une manifestation devant la mosquée de Saint-Priest, dimanche à 15H00.

    "Après les tombes musulmanes profanées près d'Arras, après la mosquée de Meyzieu, jusqu'où ira-t-on?", a-t-il ajouté, évoquant la profanation début décembre de 500 tombes du carré musulman du cimetière Notre-Dame-de-Lorette, près d'Arras (Pas-de-Calais) et celle de la salle de prière de la mosquée de Meyzieu (Rhône) en août dernier.

    Partis politiques et associations ont été nombreux à réagir.

    Le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a condamné cet incendie "avec la plus grande vigueur" et "appelé les autorités à tout mettre en oeuvre pour arrêter les auteurs de cet acte criminel".

    De son côté, la Grande Mosquée de Paris a condamné "avec force cet acte criminel qui provoque une fois de plus une profonde émotion dans la communauté musulmane et un sentiment croissant d'islamophobie qui ne fait que s'aggraver, profanation après profanation des lieux symboliques et sacrées de l'Islam de France".

    "Cet acte, qui prolonge d'inquiétants et répétés passages à l'acte, confirme l'enracinement de cette forme de racisme qu'est l'islamophobie, et dont l'impunité des auteurs concourt à sa banalisation", a déploré dans un communiqué le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).

    "Si l'acte criminel est bien confirmé, c'est, une nouvelle fois, après les profanations du cimetière de Notre-Dame de Lorette, un acte ignoble de racisme et de refus de l'autre", a affirmé quant à elle la première secrétaire du PS, Martine Aubry, dans un communiqué.

    "Ce nouvel acte inqualifiable doit être solennellement dénoncé et ses auteurs sévèrement condamnés. De tels agissements portent atteinte de manière intolérable a nos principes démocratiques et républicains fondés sur la tolérance et la liberté de croyance et de culte", a réagi pour sa part Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP.

    Une association musulmane lyonnaise, la coordination contre le racisme et l'islamophobie (CRI), a quant à elle souligné que les profanateurs du cimetière de Notre-Dame de Lorette "(couraient) toujours, comme la plupart de ceux qui ont commis des actes islamophobes ces dernières années".

    Enfin, le ministère de l'Intérieur a confirmé le caractère "criminel" du sinistre.

    "Tous les moyens nécessaires, notamment de police technique et scientifique, sont mis en oeuvre pour retrouver au plus vite les auteurs de cet acte lâche et intolérable", a assuré le ministère dans un communiqué.

    La police lyonnaise a annoncé pour sa part avoir trouvé "un certain nombre d'éléments" sur place, à même de faire avancer l'enquête sur cet incendie criminel.

     AFP. 20.12.08

  • "Savon noir aux senteurs du hamman"

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    Deux cents mètres carrés de crèmes, mascaras et fonds de teint. Jusque-là, rien de révolutionnaire dans la Boutique Inaya, qui vient d’être inaugurée sur la place du Caquet en plein centre de Saint-Denis.

     Créée grâce au premier fonds d’investissement dédié à la banlieue, le Business Angels des cités (BAC) , Inaya se destine principalement aux femmes et aux hommes d’origine afro-antillaise, indo-pakistanaise, maghrébine, caribéennes, sans exclure les peaux blanches européennes.

    « Notre offre de produits, du moyen au haut de gamme, correspond à l’évolution de la société et de notre clientèle, soutient Raoul Sodjinou, 40 ans, l’un des fondateurs de l’entreprise. Elle devient de plus en plus exigeante et en a assez d’aller dans des bouis-bouis pour acheter ses soins de beauté. » Hormis quelques enseignes, comme les Galeries Lafayette et Monoprix qui disposent d’un petit rayon dédié, la seule offre se trouve selon lui dans les petites boutiques « de produits exotiques », surtout situées dans les quartiers de Barbès (XVIII e ) et gare de l’Est (X e ) à Paris, qui mêlent alimentaire, cosmétiques et rajouts de cheveux. 



    Raoul Sodjinou, qui a grandi et vit à Saint-Ouen, et ses deux associées Leslie Carombo, 36 ans, et Valérie Bakala, 29 ans, se sentent investis d’« une mission » : « Proposer à cette clientèle, qui n’avait pas l’habitude d’être considérée, des produits de qualité et des conseils personnalisés. » Dans la boutique qui fleure bon « le gommage figues et dattes » et le « savon noir aux senteurs du hammam », on trouve des produits importés des Etats-Unis, du Maroc, d’Afrique du Sud ou de Jordanie, pour des prix allant de 5 à 50 €. Et ici, pas de soin blanchissant qui décape la peau, mais des « produits anti-taches qui agissent lentement », précise Leslie, qui propose aussi une « barbershop », une onglerie et un espace soin, maquillage et massage.

    L’enseigne vise au moins cent clients par jour. « Difficile de chiffrer notre cible car les études statistiques basées sur les origines sont interdites », explique Raoul. Mais L’Oréal a analysé à partir de sa gamme de produits lancés en 2003 que les femmes afro-antillaises, très coquettes et dont la peau est très sèche, dépensent entre 3 et 9 % de plus que les femmes européennes pour leur beauté.
  • Afghanistan: "pas de nouveaux renforts, mais un redéploiement"

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    Un soldat français du 3ème RIMa au sud de Kaboul, à Sayed Abad, le 17 décembre 2008

    Paris n'envisage pas pour le moment d'envoyer des effectifs supplémentaires en Afghanistan, mais réfléchit à l'utilisation de ses soldats qui seront libérés sur place par le transfert de la sécurité de Kaboul aux forces locales, a déclaré à l'AFP le ministère de la Défense.

    "A ce jour, l'envoi de troupes supplémentaires n'est pas d'actualité", a affirmé le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la défense.

    Le général Baptiste était interrogé par l'AFP sur une information du journaliste de Libération Jean-Dominique Merchet, qui affirme sur son blog Secret défense (Libération.fr) que "le ministère de la Défense et l'état-major des armées préparent l'envoi de nouveaux renforts en Afghanistan".

    Environ 3.000 soldats français sont actuellement déployés en Afghanistan.

    Le général Baptiste a rappelé que la France est en train d'effectuer un "transfert d'autorité" aux forces afghanes, pour la région de kaboul, et qu'une réflexion est engagée sur l'utilisation des troupes françaises une fois ce transfert achevé.

    "Nous sommes responsables de la sécurité de la région capitale (Kaboul) et le transfert aux forces afghanes va se faire au cours du premier trimestre de 2009", a-t-il expliqué.

    "On réfléchit à l'utilisation des troupes à la suite de ce transfert", a-t-il dit.

    Le journaliste de Libération, spécialiste des questions de défense, affirme que ces "nouveaux renforts" "devraient permettre de former une brigade à trois (voire quatre) bataillons interarmes" qui s'installerait dans l'Est de l'Afghanistan, à partir de la vallée de la Kapissa.

  • La Russie féerique

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    Moscou, la Place rouge le 22 novembre 2008
     (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)