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  • Une carpette... mais anglaise

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    C'est parce qu'elle a tendance à s'adresser dans la langue de Shakespeare à ses collaborateurs, que Christine Lagarde s'est vue décerner le prix 2007 de la «carpette anglaise».

    Pour sa défense, la ministre de l'Economie était, il y a peu encore, à la tête du cabinet d’avocats international Baker & McKenzie, à Chicago.

    Peut-être l’«Académie de la carpette anglaise», qui compte dans ses rangs les écrivains Claude Duneton, Yves Frémion et Dominique Noguez, et le député européen Paul-Marie Couteaux, aurait-elle pu faire preuve d'indulgence ?

    Décernée à «un membre des élites françaises» qui privilégie l'anglais au détriment de la langue de Molière, la récompense avait été attribuée l'année précédente au Conseil constitutionnel pour «ses nombreux manquements à l’article 2 de la Constitution qui dispose que “la langue de la République est le français”».
    Christine Lagarde (dont on n'a jamais vu le mari) est née Lallouette, le 1er janvier 1956 à Paris (IXème)

  • Ces grands usuriers responsables du krach

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    Wall Street 22 janvier 2008

    Les crises financières se suivent mais ne se ressemblent pas. Celle de 2001-2002 tournait autour de la folie Internet et de la croyance en un nouveau modèle économique. Cette fois-ci, c’est le désir de propriété des ménages américains pauvres qui a été le facteur de départ de la dégringolade. Mais, comme dans tout krach, rien n’aurait pu se faire sans la complicité d’une multiplicité d’acteurs financiers. Qui, par avidité, lâcheté ou incompétence, ont laissé se former une bulle qui se dégonfle actuellement brutalement.

    Des courtiers peu scrupuleux

    La crise mondiale est née dans les quartiers pauvres des grandes villes américaines. Et du marketing agressif de la part des mortgage lenders, ces courtiers en crédits hypothécaires, envers les populations les plus fragiles, bien souvent des Noirs et des Hispaniques. Les courtiers faisaient miroiter à ces populations qui n’en avaient pas les moyens la possibilité de devenir propriétaire d’un logement en contractant un crédit à risque, un subprime loan. Ou alors d’hypothéquer leur habitation pour acheter une nouvelle voiture. Beaucoup se laissaient convaincre grâce aux talents de bonimenteurs de ces VRP peu scrupuleux. Selon le Département américain du Logement et du Développement urbain, des milliers de cas d’abus ont eu lieu. Dans un rapport, l’organisme s’attarde sur le cas exemplaire d’une femme de 71 ans, à Chicago, qui a reçu la visite chez elle d’un courtier «qui a gagné sa confiance en faisant croire qu’il voulait aider les personnes âgées parce que son propre père était mort d’un cancer». La femme, qui n’avait pas une bonne vue, se voyait promettre un «refinancement de prêts déjà contractés et un apport de 5000 dollars en cash». En fait, elle s’est engagée sur un nouveau prêt à un taux variable de 14 %, n’a pas reçu de cash et a dû, au contraire, payer 9100 dollars de frais. Ses remboursements mensuels devaient ensuite atteindre 80 % de ses revenus. Autant dire le prêt n’a pas été facilement remboursé. Quant au courtier, il n’a pas eu de soucis, le prêt est entré dans le circuit financier, et ce n’est pas lui qui a été affecté par la perte.

    Des banquiers cupides

    La suite de l’histoire se joue dans les salles de marché des grandes banques américaines. Où des "génies en mathématiques" inventent chaque jour de nouveaux produits financiers complexes, à partir notamment des subprimes. Les principales banques d’affaires ont émis des titres gagés sur ces crédits à haut risque, appelés «Mortgage back securities» (MBS). Ces MBS ont ensuite été mélangés avec d’autres titres gagés sur d’autres crédits pour faire des produits financiers encore plus complexes, appelés «Collateralized debt obligations» (CDO). Le tout a ensuite été vendu aux investisseurs intéressés par un produit financier offrant une rentabilité assez forte (de l’ordre de 9% par an) avec un risque a priori moindre que celui d’une action. Mais les banquiers sont bien punis. Certes, ils étaient intéressés puisqu’ils touchaient une commission en revendant les CDO. Mais ils croyaient dans leurs modèles. La plupart se sont gavés de leurs propres produits, ce qui leur vaut aujourd’hui de devoir passer des énormes provisions (20 milliards de dollars pour Citigroup).

    Des agences indulgentes

    Les banquiers ont eu une excuse. Ils ont fait confiance aux notes attribuées aux subprimes par les agences de notation. Standard & Poor’s, Moody’s ou Fitch faisaient ainsi preuve d’un optimisme démesuré avant la crise et ont été lents à réagir. C’est ce que dit l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans une étude publiée la semaine dernière. L’AMF relève que les «dégradations de notes de mortgage backed securities» ont eu lieu seulement en juillet 2007, soit «un décalage de plusieurs mois» par rapport à «la baisse des prix dans le marché» constatée dès février, et alors que «des signes de tensions sur le marché immobilier étaient déjà perceptibles». Il y a quelques semaines, Richard Hunter, directeur général de Fitch, avait répondu à ces critiques. «On savait dès 2005-2006 que certains emprunteurs de moindre qualité commençaient à avoir accès au marché du crédit immobilier, expliquait-il. Mais nous avions des historiques de données de seulement quelques mois. Ce n’est qu’une fois confrontés à des pertes plus importantes qu’attendu que nous avons dû revoir nos hypothèses».

    Une banque centrale américaine pyromane

    La Fed, la banque centrale américaine, a-t-elle joué aux pompiers pyromanes ? Non seulement elle n’a pas encadré le boom des subprimes, mais elle l’a facilité, voire encouragé, histoire de relancer la machine économique après l’explosion de la bulle Internet. «L’ex-patron de la Fed, Alan Greenspan donne des leçons à la terre entière pour mieux s’exonérer de ses responsabilités», confiait Dean Baker, un économiste américain (Libération du 17 janvier). Celui qui murmurait à l’oreille des marchés les cravache désormais, assurant que l’économie américaine va vers la récession. Son successeur, Ben Bernanke, donne l’impression de jouer au tiercé. Après avoir regardé les subprimes avec des lunettes roses («les fondamentaux économiques sont bons», etc.), le voilà qui évalue les pertes à «100 milliards de dollars»… avant d’avouer qu’elles pourraient atteindre la moitié «des encours sur les prêts subprimes à taux variable», lesquels s’élèvent à 1 000 milliards de dollars. «La Fed ne dispose en fait que d’un seul levier pour recapitaliser, sans le dire, les banques commerciales : la baisse des taux, note un économiste. Le problème, c’est qu’ils sont aujourd’hui déjà très bas…» Et ce n’est plus en injectant du cash, que cela changera.

    Un FMI invisible

    Communiqué du FMI, le 17 janvier 2008 : «A la suite de la crise récente des emprunts hypothécaires à risque aux Etats-Unis et des turbulences qu’elle a provoquées sur les marchés financiers, le FMI a recalibré son programme de travail.» Il en aura fallu du temps pour que le Fonds monétaire international réponde aux critiques sur son incapacité à, sinon anticiper, du moins enrayer la crise. Et publie des articles sur ses origines. Se gardant bien de recommandations musclées sur les «best practices» que les banques se sont engagées à améliorer. Se bornant à parler d’un groupe de travail sur le «conflit d’intérêt» des agences de notation, sans y adjoindre de calendrier.

    «Le FMI a besoin de parfaire sa connaissance des marchés financiers», avait raillé, dès octobre, Guido Mantega, le ministre brésilien des Finances. «Il a perdu la main, complètement discrédité, selon Dominique Plihon, du conseil scientifique d’Attac. L’œil rivé sur les pays émergents quand le feu couve dans les pays riches. Aveuglé par sa croyance néolibérale que les marchés vont s’autoréguler…» En attendant un réveil que promet Dominique Strauss-Kahn, nouveau patron de l’institution, le FMI fait encore ce qu’il sait mieux faire : revoir à la baisse ses prévisions de croissance.

    (Source Libération 22.01.08)

  • BLACK MONDAY

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    Traders à la Bourse de Londres 22 janvier 2008

    L'ensemble des places boursières européennes chutaient à nouveau aujourd'hui mardi 22 à l'ouverture, avec des baisses d'indices de 3,95% à Madrid, 3,88% à Francfort, 2,83% à Londres et 2,57% à Paris.

    Les Bourses européennes chutaient dans le sillage des places asiatiques, qui subissaient de nouvelles pertes monumentales mardi.

    Tokyo a cloturé à 5,65 %, 7,22% pour Shangai tandis que Hong Kong chutait de 8%, à Bombay, la Bourse a automatiquement suspendu ses échanges pour au moins une heure après une chute vertigineuse de 9,7% à l'ouverture... Les cours ont également été suspendus à Séoul alors que l'indice Kospi affichait une perte de 6,16%.

    A Francfort, le Dax est même passé sous la barre des 6.500 points quelques minutes après l'ouverture des échanges, en baisse de 4,62% à 6.482,15 points à 08 h 13 GMT, alors que le mouvement de panique entamé la veille se poursuivait.

    A Paris, le CAC 40 a également ouvert en forte baisse, à 4.622,70 points, au lendemain d'une dégringolade de près de 7%. L'indice parisien, revenu à ses niveaux de juin 2006, accuse désormais une baisse de plus de 17% depuis le début de l'année.

    L'indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid, qui a enregistré hier la plus forte baisse de son histoire en une séance (-7,54%), a poursuivi sur cette tendance aujourd'hui, ouvrant en baisse de 3,95% à 12.127,3 points.

    Le Footsie à Londres n'a pas fait exception, ouvrant à nouveau en très forte baisse ce matin. Le Footsie-100 cédait ainsi 2,83% à l'ouverture, à 5.420,50 points, après avoir déjà reculé de 5,48% la veille.

    Peu après l'ouverture, les mouvements étaient les mêmes à la Bourse suisse(-3,42% pour le SMI), à Amsterdam (-3,91%) et à Milan (-3,49% pour le Mibtel).

    Comme la veille, les investisseurs redoutent à la fois une récession aux Etats-Unis, qui pourrait se propager à l'ensemble de l'économie mondiale, et une crise majeure du système financier, plombé par les difficultés des rehausseurs de crédit.

    (Le Parisien 22.01.08)

  • Une Londonienne comme les autres

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    Honnête avec ses concitoyens!

    La ministre de l’Intérieur britannique, Jacqui Smith, a reconnu dans le Sunday Times qu’elle aurait peur si elle devait marcher dans les rues de Londres la nuit. Un sérieux coup pour tous ceux qui pensaient que les milliers de caméras installées dans les rues les protégeaient…

    Maladresse? Ignorance? À la question: Vous sentiriez vous en sécurité si vous deviez marcher dans le quartier très popu de Hackney après minuit, elle a répondu: «Non, mais je crois que je ne l’ai jamais fait.  Je ne pense pas que les gens le font, n’est-ce-pas?». À la même question sur les quartiers chics de Kensington et Chelsea, elle a répondu: «Je ne m’y promènerais pas la nuit. J’ai la chance de ne pas avoir à le faire».

    Devinez qui va bientôt se faire virer du gouvernement Brown? Selon l’AFP, après l’interview, un de ses collaborateurs a appelé le Sunday Times pour préciser les réponses de la ministre, en expliquant qu’elles ne correspondaient pas exactement à ce qu’elle pensait. Il aurait même précisé que Mme Smith a récemment «acheté un kebab à Peckham», l’un des quartiers les plus déshérités de Londres...

    Selon un sondage, publié en août 2007, 46% des Londoniens ne se sentent pas en sécurité dans leurs quartiers la nuit.

    On aimerait qu'un tel sondage soit fait en France, à Paris et dans les grandes villes!

  • Elle n'est pas d'Inde!

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    Ce n'est pas du sérieux! 

    «Je n’irai pas passer l’après-midi en Inde Alors qu’à New Delhi, la perspective de la venue vendredi et samedi de Carla Bruni, en marge de la visite d’Etat qu’effectue Nicolas Sarközy, agite les diplomates depuis la fin décembre, la compagne du Président a confié hier à Libération qu’elle ne serait pas du déplacement. «Nous ne l’avons jamais vraiment envisagé», précise la chanteuse, alors que les rumeurs annoncent le couple en visite romantique au Taj Mahal d’Agra, à deux cents kilomètres au sud de la capitale indienne.

    Si Carla Bruni confie «le regretter», elle avance deux raisons pour expliquer qu’elle n’ira pas. Et livre au passage une information : pas mariée, «je ne peux pas participer à un voyage officiel avec le Président», raconte l’ex-mannequin. Tous ses amis «vexés» avaient d’ailleurs reçu la semaine dernière «un SMS collectif» de sa part leur annonçant, histoire de mettre fin «à un ouragan de folie», qu’elle n’était «pas encore mariée». «Même si c’est dans nos projets», nous a-t-elle précisé.

    Casse-tête. La présence de la possible mais pas encore première dame de France relevait du casse-tête pour la diplomatie indienne, très attachée au protocole. D’autant que Sarközy sera l’invité d’honneur des festivités du 50e anniversaire de l’indépendance. Quant à une visite privée en marge du déplacement, Carla Bruni, évoquant en plaisantant ses souvenirs «jetlagués» de mannequins toujours entre deux avions, semble l’écarter : «Même pour la santé, ce n’est pas bon.»

    Elle invoque une seconde raison. «Je rentre en studio début février pour enregistrer mon prochain album et je travaille en ce moment chez moi sur mes maquettes.»

    Reste que Nicolas Sarközy ne l’entend pas de cette oreille. Il a beaucoup insisté pour que sa compagne soit à ses côtés en Inde. Du coup, la cellule diplomatique de l’Elysée, l’ambassade de France en Inde et le ministère indien des Affaires étrangères sont suspendus à son bon vouloir. L’Elysée n’a toujours pas communiqué la liste complète de la délégation. Hier soir, un diplomate élyséen confiait «ne pas avoir tous les noms des personnes qui accompagnent le Président en Inde». A moins de quarante-huit heures d’un départ pour une visite d’Etat, c’est du jamais vu.

    Foudres. Personne à l’Elysée n’ose aborder directement le sujet avec le chef de l’Etat de peur de s’attirer ses foudres. Son voyage a déjà été raccourci de près de vingt-quatre heures et l’étape de Bombay a été annulée. Pour l’heure, la «visite privée» de quelques heures au Taj Mahal qu’il s’est concoctée est maintenue. Pas sûr qu’il la maintienne si sa compagne ne le rejoint pas.

     Harcelés par leurs homologues indiens qui n’en peuvent plus des mauvaises manières sarközystes, les services du protocole français en sont réduits à jouer la montre. Et ceux qui se sont risqués à dire à Sarközy qu’il devait rallonger de quelques heures son séjour ont reçu une volée de bois vert. Au moment où le Président tente de reprendre l’offensive sur le terrain et de gommer les effets désastreux dans l’opinion de l’étalage de sa vie privée, elle continue d’interférer à plein sur sa conduite des affaires du pays.

    (Source Libération 22.01.08)

  • MONET

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    Jardin de l'artiste

  • Thierry Mariani s'attaque aux abus de l'AME

    Le député UMP Thierry Mariani ne cède pas au chantage compassionnel des sans-papiers.

    Après avoir réussi à glisser les tests ADN pour surveiller les regroupements familiaux,  il s'attaque à l’Aide Médicale d’Etat (AME), un dispositif qui permet de prendre en charge les frais de santé des personnes vivant en France en situation irrégulière. Selon le Figaro de vendredi, Thierry Mariani va, avec son confrère Claude Goasguen (UMP), déposer un projet de loi envisageant une réforme «drastique» de l’AME.

    En 2006, le nombre de bénéficiaires s’est élevé à 190 000 : ce sont des personnes qui, lorsqu’elles se rendent à l’hôpital ou auprès d’un médecin de ville après avoir fait état de leur domicile, sont prises en charge non plus par l’assurance maladie, mais par l’Etat. Pour 2008, le ministère de la Santé a prévu une enveloppe de 413 millions d’euros.

    «Une somme en augmentation de 180 millions d’euros, déclareThierry Mariani. Si l’étranger ne peut pas présenter de pièces justificatives, il doit remplir une simple déclaration sur l’honneur. Dès lors, on peut admettre de façon réaliste qu’il doit exister un certain nombre d’abus», constate le député du Vaucluse, qui souhaite instaurer «un guichet unique dans les mairies pour l’enregistrement de leurs demandes». Il demande aussi «la création d’un fichier informatisé».

    Enfin, Thierry Mariani donne des chiffres au Figaro: «Les dépenses de santé des irréguliers sont en moyenne de 2 500 euros chaque année contre 1 500 euros pour un assuré du régime général ou de la CMU. Un tel écart mérite un certain nombre de contrôles.»

  • Il n'y a pas que la Bourse qui baisse...

    En quelques jours, quatre sondages ont donné le président de la République sous la ligne jaune des 50% d’opinions positives. BVA tout d’abord (baisse de six points à 48%), Ipsos (baisse de six points à 49%) et l’Ifop pour le JDD (baisse de cinq points à 47%).

    Et voilà que c’est au tour d’OpinionWay pour Métro de confirmer ce lundi le fort repli du chef de l’Etat : sa cote est désormais majoritairement négative, avec seulement 48% de satisfaits (-7), contre 51% de mécontents (+8).

    Or, dans son ouvrage «Ma plus belle histoire, c’est vous», Ségolène Royal accusait OpinionWay... de rouler pour l’UMP et de ne donner que des chiffres pro-Sarko durant la campagne. Parmi les amabilités de l’ex-candidate socialiste, l’institut y était taxé de «nouveau venu particulièrement zélé», appartenant à des agences «travaillant pour l’UMP», aux méthodes «curieuses», etc.

    Les trois fondateurs de l’entreprise - qui réalise ses sondages en ligne - avaient alors répliqué par une lettre ouverte à Ségolène Royal, argumentant qu’ils travaillent certes régulièrement pour Le Figaro et LCI mais aussi pour le Nouvel Observateur.

    Alors l’enquête du jour, preuve de l’indépendance totale d’OpinionWay ou signe que les temps sont vraiment durs pour Sarkozy ?

    (Libération 21.01.08)

  • Auguste Truphème n'a pas fait rire le préfet!

    On ne rigole pas sur Carla et Nicolas. Qu’on se le dise. Le préfet des Hautes-Alpes a brusquement quitté vendredi une cérémonie de voeux à Gap à la suite de propos ironiques du président du conseil général des Hautes-Alpes, Auguste Truphème, un divers gauche, visant le chef de l'Etat et sa compagne, Carla Bruni, a-t-on appris aujourd’hui auprès de la préfecture.
    Vendredi 18 janvier, lors de cette cérémonie à l'hôtel du département, Auguste Truphème a déclaré au cours d'un discours écrit: «On ne comprend pas toujours grand chose à ce qui se passe». «On supprime les 35 heures, puis on ne les supprime plus. On est chrétien, puis on est laïc».

    Puis le meilleur arrive : «Un pas en avant, deux pas sur le côté: c'est certainement très bien pour danser le tango avec Carla, ça l'est beaucoup moins en terme de lisibilité de l'action publique», a ajouté l’élu.

    Appréciant à l’évidence assez peu l’humour de l’élu de gauche, cette phrase a provoqué le départ du préfet des Hautes-Alpes, Jean-François Savy, suivi par quelques membres de l'opposition départementale UMP.

    Auguste Truphème a, «de manière répétée, mis en cause l'action de l'Etat dans le département et au niveau national», a regretté le préfet des Hautes-Alpes dans un communiqué, en soulignant qu'il n'était «pas de tradition républicaine» de «critiquer aussi ouvertement l'action de l'Etat lors d'une cérémonie de voeux au cours de laquelle il n'est pas prévu que le représentant de l'Etat puisse répondre».

    «Par ailleurs, au moment où les critiques visaient directement le président de la République et sa vie privée, le préfet et l'ensemble des chefs de service de l'Etat ne pouvaient que quitter la salle», a souligné le préfet.
    (Libération 21.01.08)

  • La crise mondiale déferle sur une France affaiblie

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    Plan de relance aux Etats-Unis, Bourses en recul, inflation : les signaux inquiétants se multiplient. Le gouvernement se montre optimiste, mais reconnaît que la croissance faiblira en 2008. Epargne, immobilier, emploi...

    Récession? Cette menace-là, personne ne l'avait anticipée. Pas même le gratin de l'économie mondiale qui se réunit à Davos (Suisse) à partir de mercredi. Ce mot qui rappelle de bien mauvais souvenirs, notamment le krach de 1929, Nicolas Sarközy n'a pourtant pas hésité à le prononcer vendredi. Pour jurer du contraire. « On n'est pas dans une récession », affirme le locataire de l'Elysée. Pourtant, aux Etats-Unis d'où est partie cet été la crise des subprimes, ces crédits immobiliers à hauts risques, on s'y prépare. En annonçant vendredi un plan de 140 milliards de dollars pour redonner du souffle à la première économie mondiale, George W. Bush, le président américain, a pris acte du danger.

    De passage à Paris où il doit rencontrer aujourd'hui Nicolas Sarkozy, le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, ne cache pas, lui aussi, sa préoccupation. « Nous sommes assez inquiets de la situation actuelle. Il y a un risque sérieux », confie-t-il à notre journal. Au mois de décembre, l'ex-ministre socialiste des Finances, qui ne perd pas de vue l'échéance présidentielle de 2012, avait déjà longuement briefé ses amis. Son analyse : la crise financière mondiale liée à l'émergence des capitaux des pays du Sud ne sera pas facile à surmonter.

    Ceux qui ont des actions en Bourse en subissent déjà les effets. Depuis le début janvier, le CAC 40 a le mal de mer. La semaine dernière, l'indice des valeurs vedettes de la Bourse de Paris a plongé de 5,20 %. Il pourrait vite passer sous la barre symbolique des 5 000 points. Pas de chance pour Nicolas Sarközy, son plan Tepa (Travail, emploi, pouvoir d'achat), basé sur les heures supplémentaires, risque d'être sans effet si l'activité ralentit. Avec une croissance dont Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, vient de reconnaître qu'elle sera plus faible que prévu cette année - aux alentours de 2 % - et une inflation qui repart à la hausse (+ 2,6 %, un record depuis 2004), les choses sont également mal engagées côté pouvoir d'achat et emploi. A sept semaines des élections municipales et cantonales, les conséquences politiques pourraient bien être douloureuses pour le gouvernement.

    (Source Le Parisien 21.01.08)

    Cette crise peut être politiquement salutaire pour la France

     

  • Une "dérégulation" en règle qui profitera à qui?

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    Comme le révélait Le Figaro dès le 10 janvier dernier, la suppression des départements et la relance de l'immigration devraient bien figurer parmi les quelques 300 mesures que Jacques Attali s'apprête à déposer sur le bureau de Nicolas Sarközy mercredi prochain. Revue de détail des 20 principales propositions.

    Officiellement c'est mercredi 23 janvier que la commission menée par Jacques Attali doit remettre son rapport sur les conditions de libération de la croissance française. Ce rapport provisoire, mis en ligne sur le site internet des Echos, préconise 314 mesures, dont une vingtaine de mesures «phare».

    Parmi celles-ci, la relance de l'immigration, la suppression des départements ou la libération du commerce.

    Voici les 20 propositions «choc» :

    1) Encourager la mobilité géographique (par la création d'une bourse Internet du logement social) et la mobilité internationale (notamment par une procédure plus souple de délivrance de visas aux étudiants, artistes travailleurs, chercheurs et scientifiques).

    Comme l'avait révélé Le Figaro, le rapport préconise le recours à une immigration de travail dans des secteurs en tension (bâtiment, commerce, industrie lourde, hôtellerie et restauration) dans le cas où aucun candidat de nationalité française ne s'est présenté dans les trois mois suivant la parution de l'annonce d'emploi. La relance de l'immigration de travail concerne aussi le domaine de la recherche.

    2) Renforcer les régions et les intercommunalités en faisant progressivement disparaître en 10 ans l'échelon départemental .

    3) Réduire le coût du travail pour toutes les entreprises en transférant une partie des cotisations sociales vers la contribution sociale généralisée (CSG) et la TVA.

    Moyens : Supprimer 3 points de cotisations sociales répartis entre une augmentation du salaire net (impact sur le pouvoir d'achat) et une diminution du salaire brut (effet positif attendu sur l'emploi). En contrepartie la CSG sera relevée de 0,6 point et la TVA de 1,2 point

    4) Ouvrir très largement les professions réglementées à la concurrence sans nuire à la qualité des services rendus. (Les principales professions concernées sont les coiffeurs, les chauffeurs de taxi, les vétérinaires, les pharmaciens et diverses professions juridiques).

    Il s'agit, entre autres, de lever le numerus clausus, dans les professions à l'accès aujourd'hui limité.

    Hôtel, cinémas, stations services et débits de boisson seraient aussi concernés par cette ouverture à la concurrence.

    5) Laisser à tout salarié le libre choix de poursuivre une activité sans aucune limite d'âge (...) en bénéficiant, à compter de 65 ans, d'une augmentation de sa retraite, en levant tous les obstacles aux cumuls emploi-retraite et en supprimant tous les dispositifs de préretraite.

    Une fois la durée minimale de cotisation acquise, le salarié devra pouvoir bénéficier d'horaires aménagés. L'ensemble de ces mesures devant être présenté aux syndicats dès 2008 pour mise en œuvre courant 2009 ou 2010.

    6) Sécuriser la rupture amiable du contrat de travail.

    Le licenciement économique doit être un ultime recours. D'ailleurs, le projet d'accord sur la modernisation du marché du travail, négocié cette semaine entre les syndicats et le patronat, prévoit la possibilité d'une rupture du contrat de travail par consentement mutuel.

    7) Aider les commerçants et les fournisseurs indépendants à prendre part efficacement à la concurrence tout en restaurant complètement la liberté des prix et de l'installation de tous les acteurs de la distribution, de l'hôtellerie et du cinéma.

    Moyens : Le rapport préconise par exemple de lever les interdictions de revente à perte, d'instaurer le principe de liberté tarifaire pour le commerce de détail et de concéder la gestion de services publics de proximité (La Poste) aux commerçants isolés, en zone rurale.

    8) Mettre en chantier dix «Ecopolis», villes et quartiers d'au moins 50.000 habitants intégrant technologies vertes et technologies de communication.

    Le rapport donne en exemple un éco-quartier situé près de Londres et qui concilie préservation de l'environnement et qualité de vie. Le financement devra impliquer l'État, les collectivités territoriales, la Caisse des dépôts (CDC) et le secteur privé.

    9) Constituer 10 grands pôles d'enseignement supérieur et de recherche autour de 10 campus, réels et virtuels.

    Moyens : Réunir universités, grandes école et centres de recherche grâce à un plan de 10 milliards d'euros, à engager sur 7 ans, avec 80% de financement privé. Les 10 grands pôles devront négocier dès 2008 les modalités de leur union.

    10) Réduire les délais de paiement des PME par l'Etat et par les grandes entreprises à un mois  et à dix jours pour la TVA, et instituer un statut fiscal simplifié pour les entreprises qui réalisent moins de 50.000 euros de chiffre d'affaires.

    Le rapport préconise des mesures législatives en ce sens, dès 2008, et un accord de branche dans les secteurs de l'automobile et l'aéronautique.

    11) Renvoyer l'essentiel des décisions sociales à la négociation en modernisant les règles de représentativité et de financement des organisations syndicales et patronales.

    Pour renforcer les adhésions aux syndicats, le rapport préconise de développer les services offerts aux salariés par ces mêmes syndicats. Le rapport invite à voter une loi sur les critères de représentativité, dont le texte sera auparavant discuté avec les syndicats.

    12) Mettre en place les infrastructures nécessaires (ports, aéroports, place financière) et accroître l'offre et la qualité de logement social.

    Moyens : Concentrer les subventions de l'État sur les ports de Marseille et du Havre. Le transport aérien low cost doit être encouragé, notamment avec l'ouverture d'un terminal low cost à Roissy. L'objectif est également de revoir la gestion du parc HLM en fusionnant les organismes de gestion. Le rapport évoque aussi une plus grande implication des promoteurs privés dans la construction de logement sociaux.

    13) Se donner les moyens que tout élève maîtrise avant la fin de la sixième le français, la lecture, l'écriture, le calcul, l'anglais, le travail de groupe et l'informatique.

    Moyens : Une meilleure formation des assistantes maternelles et éducatrices de crèche, notamment via Internet. Une augmentation du nombre de ces personnels est envisagée.

    Encourager le travail en groupe, la créativité des élèves, l'apprentissage précoce de l'anglais. Eviter les redoublements, revoir les modes d'évaluation et développer le service civique un après-midi par semaine.

    14) Redonner à la France tous les moyens (dont ceux de la recherche) pour prendre une place de premier rang dans les secteurs d'avenir : numérique, santé, écologie, tourisme, solaire, pile à combustible, biotechnologie, nanotechnologie, neurosciences.

    Moyens : Les crédits de recherche devront être concentrés sur les meilleurs laboratoires et les meilleurs programmes. Promouvoir les investissements dans les technologies de l'information et la communication. Réduire les coûts de production des énergies renouvelables pour développer leur consommation. Donner plus de moyen à la promotion touristique du pays, sur les marchés extérieurs.

    15) Entreprendre dès maintenant la mise en place du très haut débit pour tous, à domicile, dans l'espace numérique de travail et dans l'administration.

    Le rapport insiste sur l'utilisation de la fibre optique ou encore l'augmentation de la part des investissements en technologies de l'information et la communication dans le PIB.

    16) Créer une agence guidant dans un premier temps les TPE/PME de moins de 20 salariés dans toutes leurs démarches administratives.

    L'idée est de passer de la défiance à la confiance entre les entreprises et les administrations. Le rapport propose notamment de créer une agence du «Small Business Service», sur le modèle britannique existant. Cette agence, placée sous l'autorité du premier ministre, serait l'interlocuteur unique pour les très petites entreprises (moins de 20 salariés).

    17) Mobiliser tous les acteurs de l'emploi des jeunes et imposer à toutes les entreprises et collectivités publiques de présenter chaque année un bilan de la diversité par âge, par sexe et par origine.

    18) Considérer la formation de tous les chercheurs d'emploi comme une activité nécessitant rémunération sous forme d'un contrat d'évolution.

    Le demandeur d'emploi devient chercheur d'emploi et signera un «contrat de travail» avec le guichet unique pour l'emploi résultant de la fusion UNEDIC-ANPE. Il s'engage à entreprendre les actions de formation qui lui seront proposées. L'objectif est de ramener le taux de chômage à environ 6% en baissant de 1,5 million le nombre de chômeurs.

    19) Créer des agences pour les principaux services au public et faire évaluer tout service public (école, université, hôpital, administration) par des organismes indépendants.

    Les directeurs de ces agences seront désignés par le gouvernement.

    20) Réduire dès 2008 la part des dépenses publiques dans le PIB. Cette réduction devra atteindre 1% du PIB à partir de 2009, soit 20 milliards d'euros de réduction  par an pendant 5 ans.

    (Le Figaro)

    Ne serait-il pas préférable de faire appel à de véritables économistes plutôt  que s'égarer dans le dédale des propositions mondialistes et saugrenues d'un apprenti-sorcier?

  • La Veuve noire d'Al-Qaïda: de quoi mourir de peur!

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    La Veuve noire avec son fils Ilyass

    Au lendemain des interpellations d'islamistes en Espagne, les services secrets de ce pays ont alerté la France sur des risques d'attentats lors de la venue du président pakistanais Musharraf. Des menaces réitérées aujourd'hui, par Fatiha Mejjati, égérie d'Al-Qaïda.

    Certains l'appellent la « veuve noire d'Al-Qaïda ». Fatiha Mejjati, 47 ans, est la veuve de Karim Mejjati, un Franco-Marocain, abattu en avril 2005, en Arabie saoudite . Son mari est soupçonné d'avoir été le cerveau des attentats de Madrid du 11 mars 2004 perpétrés au même moment dans plusieurs gares de la capitale espagnole provoquant la mort de 195 personnes. Un carnage commis 911 jours après celui du 11 septembre 2001. La pasionaria d'Al-Qaïda prévient que « la France sera punie » pour « son allégeance à l'Amérique ». « La France ne sera plus épargnée ni protégée », assure cette femme, un temps au sommet de l'organisation terroriste, dont le mari est aussi accusé d'avoir coordonné les attentats de Casablanca du 12 mai 2003. Bilan : 45 morts. Une attaque qui précédait de quatre jours l'attaque, à Ryad (Arabie saoudite) le 16 mai 2003, d'un complexe résidentiel pour occidentaux où 35 personnes avaient trouvé la mort.

    Nous avions rencontré, au mois de juin 2007, Fatiha Mejjati, porte-drapeau de l'organisation terroriste que nous avons recontactée régulièrement et notamment hier après ces nouvelles menaces détectées par les services de renseignements espagnols. Elle tient des propos extrêmement virulents et outranciers mais qui éclairent sur la stratégie d'Al-Qaïda.

    Quelle est la réalité de la menace contre la France ?

    Fatiha Mejjati . Elle est désormais évidente. Le sanctuaire français n'existe plus. La politique étrangère de la France s'aligne sur celle des Etats-Unis. La France ne sera donc plus épargnée. Nicolas Sarkozy est devenu le jumeau de George W. Bush. L'indépendance politique de la France n'existe plus comme sous le président Jacques Chirac. La France est donc une cible prioritaire. Chaque jour des civils musulmans sont massacrés en toute impunité et l'Irak est devenu un concentré de tous les crimes de guerre. Les premières victimes sont des enfants et des femmes. Où sont les organisations féministes occidentales si moralisatrices d'habitude ? On dit chez vous : « Qui sème le vent, récolte la tempête ».


    Pourquoi cibler la France ?

    Il est clair que la France sera bientôt punie. La France est déjà menacée comme tous les pays qui font allégeance aux Etats-Unis. Des troupes françaises sont d'ailleurs toujours présentes en Afghanistan, sainte terre d'islam, et doivent se retirer sinon vous devez vous attendre à des représailles. Le voyage de votre président à Kaboul a provoqué un déclic. Al-Qaïda tient toujours sa parole. Quand on fait la guerre, il faut s'attendre à recevoir la guerre. Quand Sarkozy va en Arabie Saoudite, c'est pour vendre des armes contre les musulmans. Cette politique vous expose dangereusement alors que vous pourriez vivre en paix. Que la France s'occupe de la France!

    Comment expliquez vous votre passage d'une femme libre à celui d'une militante forcenée ?

    J'admirais sincèrement l'Occident tout comme la démocratie. Je croyais à la laïcité et à l'égalité. Cela faisait partie de mes convictions les plus intimes. J'étais athée. Je suivais la mode parisienne, je portais des tailleurs, des jupes courtes et des talons hauts. Je sortais en boîte. Mais il y a eu cette première guerre du Golfe et ce fut comme une baffe ! J'ai vécu une crise identitaire. Quand j'ai voulu porter le voile, ma vie est devenue un véritable enfer au Maroc. On me traitait de corbeau. Un seul choix s'imposait à ma famille, rejoindre la république Islamique d'Afghanistan pour vivre notre vie de musulmans.

    Mais le régime des talibans est à l'opposé de la démocratie ?

    Islam et démocratie sont incompatibles. La majorité n'a pas toujours raison. Et le peuple ne connaît pas toujours non plus ses intérêts. En islam, il n'y a pas de majorité, c'est l'expérience et le savoir qui commandent. Lorsque les talibans auront repris le pouvoir en Afghanistan, je suis prête à y retourner. Là bas, on vivait dans une véritable dignité. L'Arabie Saoudite n'est pas une terre islamique pour les vrais croyants. Elle a toléré des impies sur son territoire. Et quand le peuple palestinien choisit démocratiquement le Hamas, la communauté européenne lui coupe les vivres. La démocratie est seulement valable quand elle porte au pouvoir des régimes favorables aux pays occidentaux.

    Entre les mille imprécations de cette excitée du Coran, nous retiendrons cependant une phrase qui ne manque pas -involontairement - de sagesse: "Que la France s'occupe de la France!" 

     

  • 21 JANVIER 1793

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    Tombeaux de Louis XVI et de Marie-Antoinette à la Basilique de Saint-Denis
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    Gravure de l'époque révolutionnaire - BN

    À l'entrée de la seconde cour du Temple une voiture attendait Louis XVI, qui y prit place avec l'abbé Henri Essex Edgeworth de Firmont. Deux gendarmes s'installèrent en face d'eux. Le trajet dura plus d'une heure. La voiture, précédée de tambours, escortée par une troupe de cavaliers sabre au clair, avançait entre plusieurs rangs de gardes nationaux et de sans-culottes.

    La voiture parvint sur la place de la Révolution et s'arrêta dans l'espace que l'on avait aménagé au pied de l'échafaud, espace entouré de canons en batterie et d'une multitude de piques et de baïonnettes.

    Louis XVI demanda aux représentants de la Convention qui l'accompagnaient s'ils avaient reçu des nouvelles de la Pérouse, disparu depuis environ cinq ans début 1788. Il essaya aussi de discuter des Annales de Tacite.

    Le bourreau Sanson consigna son récit de l'exécution dans une lettre du 20 février 1793 : arrivé au pied de la guillotine, Louis XVI considéra un instant les instruments de son supplice et demanda à Sanson si les tambours s'arrêteraient de battre. Il s'avança pour parler. On cria aux bourreaux de faire leur devoir. Pendant qu'on lui mettait les sangles, il s'écria : « Peuple, je meurs innocent ! ». Ensuite, se tournant vers ses bourreaux, Louis XVI déclara: « Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français. » Le couperet tomba. Il était 10 heures 22. Louis XVI était âgé de 39 ans.

    Parmi les conventionnels qui votèrent la mort du roi figure Louis Le Peletier de Saint-Fargeau (33 ans). Ce jeune aristocrate était sous l'Ancien Régime président à mortier au Parlement de Paris.

    Député de la noblesse de l'Yonne aux états généraux, il se rallie brusquement en juillet 1789 au camp de la Révolution et va dès lors défendre les idées extrêmes avec autant de fougue qu'il en mettait quelques années plus tôt à défendre les intérêts des privilégiés.

    Il est poignardé le 20 janvier 1793, à la veille de l'exécution de Louis XVI, par un ancien garde du corps du roi dénommé Philippe Pâris, dans un restaurant du Jardin-égalité (actuel Palais Royal). L'assassin voulait venger la condamnation du roi.

     

     

     

  • AUGUSTE CHABAUD (1882-1955)

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    Paysage provençal

  • Elle aurait été "sperminated" par Sarközy!

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    A-t-il une jamble plus courte que l'autre?
     

    Le couple Bruni / Sarközy continue leur petit bonhomme de chemin ! Des sous-entendus de Nicolas Sarközy permettent de suivre la piste d'un mariage... Un bébé viendrait compléter cette love affaire...

     

    Lors de la conférence de presse du 08 janvier, Monsieur Sarközy est venu semer le trouble dans les folles rumeurs sur sa vie intime avec Carla Bruni, "avec Carla, c'est du sérieux " ! En prévenant le J.D.D. qu'il ne déciderait pas la date de leur mariage, journal qui avaient avancé des dates de cérémonies, par : "il y a de fortes chances que vous l'appreniez quand ce sera déjà fait... ", il ne dément pas l'idée d'un mariage !

    Des paroles qui en disent long... D'après Le Figaro, Carla Bruni aurait déjà posé ses valises à l'Elysée, Le Parisien, elle y aurait son studio personnel d'enregistrement. Selon 20 minutes, la Belle serait enceinte, ce qui expliquerait sa visite à l'hôpital américain de Neuilly... Ah ! Le miracle de l'amour... Les paroles du Président prennent alors tout leurs sens ! Sans oublier son allusion à Monsieur Miterrand et sa fille, Mazarine Pingeot, pour exprimer son souhait de transparence, de refuser l'hypocrisie et le mensonge, voilà donc des indices sur la piste d'un mariage ! Avec le temps, le petit ventre de Carla pourrait devenir un petit ballon où se cacherait un petit d'Homme... A quand le baby-sitting à l'Elysée ?

     


  • Le vrai papa de Carla Bruni!

    Carla le sait depuis le décès d’Alberto Bruni-Tedeschi, il n’était pas son père biologique. Qu’importe, il l’a élevée comme sa fille légitime. Mais aujourd’hui Maurizio Remmert lève le voile dans une interview unique pour un quotidien brésilien, non pas pour se faire de la publicité précise-t-il mais pour combattre de fausses affirmations.

    L’interview est rapportée dans un article du journal italien La Repubblica dont nous vous proposons une traduction.

    “Carla est née d’une relation à Turin que nous avons eue moi, très jeune, et Marisa, 32 ans, mariée avec Alberto”, déclare Maurizio Remmert, 61 ans, entrepreneur italien résidant à San Paolo du Brésil, et père naturel de Carla Bruni, probable future première dame de France, interviewé par le quotidien Estado de S.Paulo.

    “Je sais depuis toujours qu’elle est ma fille, depuis qu’elle est née il y a 40 ans”, poursuit Remmert, cheveux blancs, visage sympathique, physique athlétique, qui habite à San Paolo depuis 32 ans. ‘Nous vivions à Turin. Marisa Tedeschi et moi nous sommes connus dans l’ambiance musicale de la ville. Elle était pianiste. Alberto, son mari, était entrepreneur et compositeur. J’ai joué longtemps avec Marisa. Et j’ai vécu une grande histoire d’amour avec elle, pendant 6 ans : ce n’était pas une relation fugace. Elle était mariée et à l’époque nous n’avons pas révélé qui était le vrai père de Carla quand elle est née en 1967″. (et non en 1968: erreur sur de nombreux sites?)

    Remmert explique que cette histoire était connue dans le Turin bien pensant de l’époque, “mais par nature, nous les Italiens du nord sommes discrets”. Et le mari, Alberto Bruni Tedeschi, décédé en 1996, connaissait-il la vérité sur la naissance de Carla ? “Je ne saurais dire quand il l’a découvert, mais c’était il y a longtemps”, dit encore Remmert, qui a épousé au Brésil Marcia de Luca, un professeur de yoga, dont il a eu une fille Consuelo. “C'était une personne sensationnelle, et il a toujours traité Carla comme sa fille légitime. Quand il est tombé malade, Marisa a révélé à Carla qui était son vrai père. Une conversation d’adultes, entre mère et fille”.

    Ainsi, la première fois que le père et la fille se sont rencontrés à San Paolo “a été une chose naturelle et tranquille : notre relation est très bonne. Le fait est que Carla disait toujours qu’elle se sentait différente des membres de sa famille, observe le père naturel. Aujourd’hui, elle est très proche de Consuelo, mon autre fille”.

    “Je parle avec Carla fréquemment et chaque fois que je peux je vois mon petit-fils Aurélien, aussi intelligent que son père, le philosophe Raphaël Enthoven, que j’estime beaucoup”.

    Et a-t-il parlé avec Sarkozy ? “Sur cette question, je n’ai aucun commentaire”, se renferme Remmert, “Je ne m’immisce pas dans la vie de mes filles. Je veux que Carla et Consuelo soient heureuses avec les personnes qu’elles choisiront. Elle ne m’a pas parlé de mariage avec le président et je ne lui ai pas demandé. J’ai cultivé la discrétion pendant les 61 ans de ma vie et maintenant, à l’improviste, tout devient un enfer”.

    L’homme conclut en annonçant qu’après cette unique interview il se renfermera de nouveau dans sa vie paisible : “Je l’ai fait seulement pour combattre la stupidité, comme ce journal qui a écrit “L’impresario clame qu’il est le véritable père de Carla Bruni”. C’est absurde : c’est comme si je voulais me faire de la publicité”.

    (Source: femmes-sans-complexes.com)

  • VIDEO: Marcos Baghdatis défend son pays contre la Turquie

    http://www.youtube.com/v/9fyEr8b9o6w&rel=1

    Marcos Baghdatis est né le 17 juin 1985 à Limassol (Chypre). Il a commencé à jouer au tennis à l'âge de cinq ans.

    MELBOURNE - Une vidéo le montrant en train d'entonner des chants anti-turcs et circulant sur Internet a contraint le Chypriote Marco Baghdatis à s'expliquer, vendredi à Melbourne en marge de l'Open d'Australie de tennis.

    Cette vidéo postée sur le site YouTube a été tournée à Melbourne l'an dernier mais elle a soudain refait surface ces derniers jours. On peut y voir le finaliste de l'édition 2006 de l'épreuve criant "Turquie dehors", lors d'un barbecue organisé par le Hellas Fan Club, un groupe de supporters grecs par ailleurs impliqué dans une altercation avec la police, survenue mardi, pendant le match opposant le Chilien Fernando Gonzalez et le Grec Konstantinos Econdomis.

    Dix membres de ce club de supporters avaient été jugés "fauteurs de trouble" et avaient été expulsés hors du court à l'aide de sprays au poivre. Son leader a depuis été interdit de stade pour toute la durée du tournoi.

    "Dans cette vidéo datant de 2007, a fait savoir le 16e joueur mondial par voie de communiqué, je défendais les intérêts de mon pays, Chypre. Nous protestions contre une situation que les Nations unies ne reconnaissent pas".

     La partie nord de l'île de Chypre est occupée depuis 1974 par l'armée turque, tandis que la partie sud est la seule officiellement reconnue internationalement en tant que République de Chypre. Le champion entendait protester contre cette occupation de son pays d'origine.

    "Maintenant, j'aimerais me concentrer sur le tournoi, a conclu Marcos Baghdatis. Et je demande à tout un chacun de respecter cela. J'aime l'Open d'Australie et j'ai envie de réussir ici". AP

     

     

     

  • Drogue dans les cités: il est déjà trop tard!

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    Michèle Alliot-Marie déclare la guerre aux trafiquants et à l'économie souterraine dans les quartiers. Elle convoque demain les patrons des GIR pour les remobiliser. La demande de drogue n'a jamais été aussi forte, et il est très facile d'en trouver.

    C'est une "déclaration de guerre". La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie souhaite faire de l'année 2008 celle de la lutte contre le trafic de drogue en France. Elle convoque d'ailleurs demainles 30 patrons des groupements d'intervention régionaux (GIR) au ministère pour une journée de remobilisation.

    Ces groupes réunissant policiers, gendarmes, douaniers et agents du fisc avait été créé en 2002 par l'ancien locataire de la Place Beauvau Nicolas Sarközy pour lutter contre l'économie souterraine liée notamment au trafic de drogue.

    Six ans plus tard, c'est pire!

    MAM a aussi officialisé son projet de centre opérationnel pour la Méditerranée qu'elle souhaite installer à Toulon (Var) pour lutter contre les importations de stupéfiants par voie maritime. Dans le même temps, la préfecture de police de Paris a lancé un plan antidrogue dans la capitale et plus d'une tonne de résine de cannabis a été saisie dans un garage du XVIIIe arrondissement au début du mois de janvier.

    Cette mobilisation générale intervient alors qu'un rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) qui vient d'être publié livredes chiffres sans appel : il y a en France plus d'un million d'usagers « réguliers » de cannabis et plus d'un million de Français avouent aussi avoir déjà « expérimenté » la cocaïne. Pire, les adolescents français seraient les plus gros consommateurs de hasch en Europe.

    « Pour gagner le combat, il faut s'attaquer à tout le monde : du petit dealer de quartier à l'organisation criminelle », avance Jean-Michel Colombani, le patron de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS).

    Mais, si la matière première vient toujours des mêmes pays, le Maroc pour le cannabis, la Colombie, le Pérou et la Bolivie pour la cocaïne, elle se disperse dans des centaines de réseaux dès son arrivée en France. Se procurer du haschich est d'une facilité déconcertante et la cocaïne s'est aussi considérablement « démocratisée » depuis quelques années. « Les prix de la coke ont baissé et surtout on note un phénomène inquiétant : de plus en plus d'usagers de cannabis passe rapidement vers la cocaïne et les drogues de synthèse comme l'ecstasy », note Jean-Michel Colombani.

    Dans un mois, l'effet d'annonce passé, on n'entendra plus parler du "plan antidrogue" de MAM...

    Car la politique du Gouvernement est  celle des "coups d'épée dans l'eau"!

    Quant au "Plan-banlieue" de Fadela Amara, on se permettra de rire de cette nouvelle imposture quand on sait combien rapporte par jour le commerce de la drogue au plus petit dealer de cité: 150 euros! Soit 4 500 euros par mois, sans formation ni risques de chômage! Et toute la famille en profite dans l'impunité... (voir vidéo 2)

    Grâce à la drogue, on vit bien, très bien même, dans les cités!