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  • Bruno Gollnisch a été condamné... Bibliographie

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    LYON (Reuters) - La cour d'appel de Lyon a condamné à trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende le numéro 2 du Front national Bruno Gollnisch pour "contestation de l'existence de crime contre l'humanité".

    La cour a ainsi confirmé en appel la peine prononcée en première instance par le tribunal correctionnel de Lyon le 18 janvier 2007.

    Bruno Gollnisch était poursuivi pour avoir tenu, le 11 octobre 2004 dans une conférence de presse, des propos controversés sur les chambres à gaz.

    "Il n'existe plus aucun historien sérieux qui adhère intégralement aux conclusions du procès de Nuremberg", avait-il notamment déclaré, estimant que, "sur la façon dont les gens sont morts, les historiens ont le droit d'en discuter". "L'existence des chambres à gaz, c'est aux historiens d'en discuter", avait-il ajouté.

    L'élu du Front national n'était pas présent à l'audience de la cour d'appel.

    Bibliographie

    Bruno Gollnisch, né le 28 janvier 1950 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.

    Il est actuellement délégué général et membre du bureau exécutif du Front national. Il exerce les mandats de conseiller régional de Rhône-Alpes et de député européen et a enseigné le droit international et la civilisation japonaise à l'Université Jean Moulin - Lyon 3.

    Bruno Gollnisch est issu d'une longue lignée d'universitaires et d'hommes politiques, originaire de l'est de la France. L'un de ses trisaïeuls Edmond Gollnisch était maire de Sedan au moment de la prise de cette ville par les troupes prusso-allemandes de Bismarck. (guerre de 70). Un autre est le physiologiste Marie Jean Pierre Flourens, professeur au Collège de France, député libéral en 1839 et académicien. Son bisaïeul, Émile Flourens (républicain modéré), fut le ministre des Affaires étrangères de la Troisième République (1886 - 1888), adversaire, bien que de sentiment fortement nationaliste, de la politique aventureuse et belliciste du général Boulanger lors de l'affaire Schnaebelé et l'un des artisans importants des rapprochements franco-anglais et franco-russe à l'origine de la Triple-Entente. Son arrière grand-oncle, Gustave Flourens, le frère du précédent, avait été brièvement très jeune professeur au Collège de France comme son père et interdit d'enseignement à la demande de l'Église à cause d'un cours sur l'origine des races humaines d'inspiration darwinienne. C'était un républicain "rouge", opposant acharné de Napoléon III, organisateur du soutien international aux Crétois insurgés contre l'empire ottoman, puis revenu en France après le 4 septembre 1870, l'un des chefs militaires de la Commune de 1871 épisode, pendant lequel il trouve la mort tué par un soldat.

    Un de ses oncles enfin, Paul Viard, fut doyen de la Faculté de droit et député d'Alger.

    Bruno Gollnisch a servi dans la Marine nationale et est aujourd'hui Capitaine de frégate de réserve.

    Il est marié à une Japonaise et le couple a trois enfants.

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    Diplômes
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    - Diplômé d'études supérieures de défense
    - 1971 : Diplôme de japonais, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
    - 1973 : Diplôme de malais, Inalco
    - 1973 : Diplôme de sciences politiques, Institut d'études politiques de Paris
    - 1973 : Diplôme d'études approfondies de droit public
    - 1978 : Docteur en droit, Faculté de droit, Paris
    - 1980 : Avocat au Barreau de Paris


     

     

     


     
  • Israël intensifie ses raids sur Gaza

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    Militaires israéliens massés à la frontière nord de Gaza

      Tsahal a mené, jeudi 28 février, de nouveaux raids dans la bande de Gaza, provoquant la mort dse 19 Palestiniens. Au total, en quarante-huit heures, 33 Palestiniens ont été tués, 30 dans la bande de Gaza et trois à Naplouse.

     Parmi eux, six enfants. Quatre d'entre eux, âgés de 7 et 12 ans, ont péri à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, fauchés par les éclats d'un missile alors qu'ils jouaient au football. La veille, un bébé de six mois et un enfant de 12 ans figuraient parmi les victimes collatérales d'un raid. Enfin, une jeune Egyptienne de 13 ans est morte après avoir reçu une balle dans la tête alors qu'elle se trouvait en territoire égyptien, près de Kerem Shalom. Le tir provenait d'Israël.

     

    Selon un bilan, jeudi matin, par l'organisation de défense des droits de l'homme B'Tselem, 146 Palestiniens ont été tués depuis le début de l'année dont 132 dans la bande de Gaza et 14 en Cisjordanie.

     

    Parmi ces victimes, 42 sont des civils et onze des mineurs. Au total, 150 Palestiniens ont péri, en 2008, dans ce conflit qui a atteint une nouvelle intensité.

    Côté israélien, cette escalade a fait deux morts. Le premier a péri dans l'attentat de Dimona, le 4 février, et le second a été tué par une roquette à Sderot, mercredi.

     (Source Le Monde - 29.02.08)

     

  • MONSANTO l'empoisonneur du N.O.M.

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    C'est une mission de salut public qu'a accomplie Marie-Monique Robin. Il a fallu trois ans d'enquête à cette journaliste indépendante pour assembler toutes les pièces du puzzle et dresser, dans un livre touffu et un documentaire qui sera diffusé sur Arte début mars (1),  un portrait accablant de Monsanto, cette multinationationale au superbe slogan:«Nourriture, santé et espoir».
    Cette firme a produit nombre des pires produits qui ont empoisonné notre planète et ruiné notre santé: les PCB (polychlorobiphényles, polluants organiques persistants plus connus en France sous le nom de pyralène), des herbicides dévastateurs comme l'agent Orange utilisé pendant la guerre du Vietnam, la dioxyne à l'origine, par exemple, de la catastrophe de Seveso en 1976 en Italie, et le Roundup, cet herbicide si familier aux jardiniers, longtemps vanté comme "biodégradable et bon pour l'environnement" (ce qui a valu à la firme d'être condamnée aux Etats-Unis puis en France pour publicité mensongère), qui s'est révélé cancérigène. Aujourd'hui, Monsanto est le leader mondial des OGM.


    Lauréate du prix Albert-Londres (1995), réalisatrice de nombreux documentaires, Marie-Monique Robin le dit avec modestie: il lui a suffi de fouiller sur Internet pour trouver tout le terreau nécessaire au début de son travail. "La grande majorité des documents que je cite dans mon livre, écrit-elle ainsi en introduction, sont disponibles sur la Toile. Il suffit de les chercher et de les relier entre eux, ce que j'invite le lecteur à faire, car c'est vraiment fascinant : tout est là et personne ne peut raisonnablement dire qu'on ne savait pas."

    Documents déclassifiés, rapports, articles de presse: ce n'est effectivement pas la première fois que la firme créée en 1901 à Saint-Louis dans le Missouri est mise en cause, ses produits hautement controversés et son passé sulfureux. Mais le travail de Marie-Monique Robin est remarquable et salvateur, car il donne du sens à toutes ces pièces éparses.

    La journaliste est allée enquêter aux Etats-Unis, en Norvège, en Italie, au Canada, au Mexique, au Paraguay, en Inde...  pour, chaque fois, "confronter la parole de Monsanto  à la réalité du terrain". Même si la firme du Missouri a toujours refusé de répondre à ses questions. Stratégie habituelle de cette entreprise envers tout journaliste qui ne lui semble pas "acquis" à sa cause.

    Avec ténacité et rigueur, la journaliste a recueilli nombre de témoignages inédits et rencontré de nombreux "lanceurs d'alerte": La plupart du temps des chercheurs qui ont dénonçé, écrit-elle "ici une manipulation, là un mensonge ou encore des drames humains à répétition" et qui l'ont payé par de graves difficultés personnelles ou professionnelles, Monsanto optant pour une discréditation sans merci de ceux qui osent contester le bien-fondé de ses produits.


    En retraçant l'histoire de ce mastodonte de l'agrochimie  - 17.500 salariés, un chiffre d'affaires de 7,5 milliards de dollars en 2007 (dont un milliard de bénéfices) et une implantation dans 46 pays - qui préfère se présenter sur son site Web comme une "entreprise agricole" dont l'objectif est d'"aider les paysans du monde à produire des aliments plus sains", Marie-Monique Robin montre que l'entreprise a toujours adopté la même attitude: informée des risques sanitaires et environnementaux induits par ses produits, "elle enferme les données dans un tiroir et ne dit rien aux autorités sanitaires, et surtout pas à ses ouvriers".

    Aujourd'hui, le vrai danger vient, selon la journaliste, de la croissance exponentielle des cultures OGM, qui ont couvert quelque 100 millions d'hectares en 2007, dont 90% correspondent à des caractéristiques génétiques brevetées par Monsanto. Là encore,  Marie-Monique Robin a le mérite de pointer le vrai danger des OGM, et ainsi d'éclairer le sens profond du combat de José Bové et des faucheurs volontaires. Outils destinés à imposer un nouvel ordre agricole mondial en assurant l'hégémonie de quelques firmes agrosemencières, les OGM menacent la diversité génétique planétaire et privent les paysans de leur indépendance et du droit ancestral d'échanger les semences.

    En outre, montre Marie-Monique Robin, les études suffisantes pour vérifier l'innocuité des OGM n'ont jamais été menées à cause du "principe d'équivalence en substance " qui établit qu'un plant transgénique est identique à un plant non modifié, et que donc les expériences sont inutiles!

    Le Monde selon Monsanto, de Marie-Monique Robin, éditions de la Découverte. 20 euros. Parution le 6 mars.

    (1) Monsanto, une entreprise qui vous veut du bien, de Marie-Monique Robin. Documentaire diffusé le 11 mars 2008 sur Arte.

    (Libération 29.02.08)

  • VIDEO Noailles, centre ville de Marseille

    http://www.youtube.com/v/wY_aCCl19rU

    Le quartier Noailles est au centre ville de Marseille. La vidéo est excellente! Il ne manque que les "odeurs"! Quartier poubelle, d'une saleté repoussante, entièrement colonisée par l'immigration africaine!

    Rue Longue-des-Capucins, tous les petits commerces français ont disparu! Le vrai pittoresque est mort, avec une certaine douceur de vivre à la provençale...

    Le soir venu, il vaut mieux ne pas traîner à Noailles quand on a la peau blanche! Drogue, prostitution, vols, agressions...

     

  • Monique De Wael se sentait juive...

    C'était "l'incroyable histoire vraie d'une rescapée de la Shoah", le récit d'une petite fille qui aurait parcouru 3.000 kilomètres à pied à la recherche de ses parents à partir de 1941, retracé dans un livre à succès et un film, "Survivre avec les loups".

     Mais c'était faux!  

    Au coeur d'une polémique en Belgique depuis qu'historiens et membres de la communauté juive ont relevé des invraisemblances, Misha Defonseca, héroïne de ce récit édifiant et prétendument "autobiographique", a fini par avouer qu'elle s'était "raconté un autre vie".

    "Je demande pardon à tous ceux qui se sentent trahis", a dit Mme Defonseca, 70 ans, aujourd'hui installée sur la côte Est des Etats-Unis, dans le journal Le Soir publié vendredi.

    "Ce livre, cette histoire, c'est la mienne. Elle n'est pas la réalité réelle, mais elle a été ma réalité, ma manière de survivre", ajoute-t-elle. Son ouvrage, publié en 1997 et traduit dans dix-huit langues, a été vendu à plusieurs millions d'exmplaires. Il a été récemment porté à l'écran par la cinéaste française Véra Belmont.

     Ses parents ont bien été déportés et assassinés durant la Seconde guerre mondiale, sans doute pour des faits de résistance. Mais il est désormais établi que l'auteure, issue d'une famille de Bruxelles, les De Wael, n'était pas juive, contrairement à ce qu'elle a prétendu, et que son voyage avec les loups était inventé.

    Selon son certificat de naissance, elle a vu le jour en 1937 et elle n'aurait donc eu que quatre ans, et non huit comme le dit son histoire, au moment d'entamer son "périple" de trois ans vers l'Est de l'Europe à la recherche de ses parents.

    Jusqu'à mercredi, l'auteur s'est dit "profondément blessée" par ceux qui mettaient en doute son histoire, avant d'effectuer une volte-face complète.

    "Oui, je m'appelle Monique De Wael, mais depuis que j'ai quatre ans, je veux l'oublier. Mes parents ont été arrêtés quand j'avais quatre ans. J'ai été recueillie par mon grand-père puis par mon oncle", dit-elle dans un texte, publié par Le Soir.

    "Toute  sa vie est un mélange de souvenirs de réalité et d'un univers intime qui s'est décalé de la réalité. Sa vérité n'était pas vraiment la vérité, ça lui a totalement échappé", explique à l'AFP son avocat Marc Uyttendaele, en soulignant qu'elle avait fini par s'"identifier aux victimes absolues, la communauté juive".

    "A part mon grand-père, j'ai détesté ceux qui m'avaient accueillie. Ils me traitaient mal. C'est vrai que, depuis toujours, je me suis sentie juive et plus tard, dans ma vie, j'ai pu me réconcilier avec moi-même en étant accueillie par cette communauté", poursuit Mme Defonseca.

    "Alors, c'est vrai que je me suis raconté, depuis toujours, une vie, une autre vie, une vie qui me coupait de ma famille, une vie loin des hommes que je détestais. C'est aussi pour cela que je me suis passionnée pour les loups, que je suis entrée dans leur univers. Et j'ai tout mélangé", dit-elle.

    Mme Defonseca/De Wael affirme aussi ne pas avoir voulu publier son histoire il y a dix ans, mais avoir été poussée par son éditrice américaine, Jane Daniel, avec laquelle elle a eu un contentieux financier.

    La révélation du mensonge a suscité la consternation du côté de l'éditeur du livre. "On ne peut pas laisser le livre en l'état", a déclaré vendredi Bernard Fixot, propriétaire des droits mondiaux de l'ouvrage.

    "Elle va payer très cher tout cela. Je me sens coupable de ne pas avoir tout vérifié", a-t-il ajouté.

    Véra Belmont a dit aussi en vouloir "un tout petit peu" à l'auteure du livre, tout en ajoutant "avoir mal au coeur pour elle".

  • "La France ne sera plus le gendarme de l'Afrique"?

    Attendu depuis des mois sur ses promesses de "rupture" avec les pratiques controversées de ses prédécesseurs dans la région, Nicolas Sarközy a choisi le premier jour de sa visite d'Etat en Afrique du Sud pour s'attaquer à l'un des piliers de la "Françafrique" : celui du "gendarme français".
     
     Il a en effet annoncé une renégociation de tous les accords militaires de la France en Afrique dans un discours prononcé jeudi après-midi devant le parlement sud-africain. "La France n'a pas vocation à maintenir indéfiniment des forces armées en Afrique. L'Afrique doit prendre en charge ses problèmes de sécurité", a-t-il lancé. "La présence militaire française en Afrique repose toujours sur des accords conclus au lendemain de la décolonisation, il y a plus de 50 ans ! Ce qui a été fait en 1960 n'a plus le même sens aujourd'hui", a-t-il poursuivi, déclenchant les applaudissements de l'assistance.

    Objectif de cette nouvelle politique : que la France n'agisse plus seule, mais en pleine concertation avec l'Union africaine et l'Union européenne. Le meilleur exemple : le début du déploiement dans l'est du Tchad de l'Eufor, chargée d'assurer la sécurité des réfugiés de la province soudanaise voisine du Darfour.  
     
    Transparence
     
    Nicolas Sarkozy a également affirmé que "contrairement à la pratique passée", tous les nouveaux accords "seront intégralement publiés". "J'associerai également étroitement le Parlement français aux grandes orientations de la politique de la France en Afrique", a-t-il promis. Selon lui, "le principe de transparence" est "le meilleur antidote aux fantasmes et aux incompréhensions".
     
    Très critiqués en Afrique, les accords de défense discrètement signés dans les années 1960 par Paris avec ses ex-colonies constituent le fondement juridique de la présence française dans les pays d'Afrique et y ont justifié ses interventions armées multiples et controversées. C'est en vertu d'un de ces documents que l'armée française a, au début du mois, apporté un soutien décisif en matière de logistique et de renseignement au régime du président tchadien Idriss Deby, menacé par les rebelles.
     
    Fermeture de bases
     
    La remise à plat annoncée par
    Nicolas Sarközy devrait donc se traduire par la fermeture d'un certain nombre de bases -notamment celle d'Abidjan- et une réduction des quelque 9.000 soldats déployés sur le continent. "Il faut se poser la question de nos intérêts, sachant que certains pays veulent que l'on reste", explique-t-on à Paris. "L'idée consiste à balancer tout ce qui n'a pas de sens et a pour seul effet d'entretenir le mythe que la France n'a que des intérêts de prédation en Afrique. Le principe qui justifie le maintien de nos bases, c'est la contribution que nous pouvons apporter aux pays africains en matière de paix", ajoute-t-on dans les milieux diplomatiques.   
      
    Un bémol néanmoins : cette remise à plat ne signifie pas forcément que la France n'agira pas pour éviter à un pays de basculerr. "La rénovation oui, la rupture non", souligne un diplomate.

    Ses discours sur la "rupture" s'adresse beaucoup plus à la France (qui croit qu'elle va faire des "économies"!) qu'aux pays du continent africain. Les soldats retirés d'Afrique seront affectés à d'autres missions au Proche-Orient ou dans les Balkans! Ne soyons pas naïfs: la politique de Sarközy obéit d'abord aux ordres de Washington et de l'OTAN!

  • Carla veut faire de l'humanitaire...

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    Carla Bruni-Sarközy, la 2ème "première dame française", a visité jeudi une coopérative de commerce équitable dans un township du Cap.

    "C'est ma première visite. Pour l'instant, j'écoute ce qu'on me dit.

    Voilà comment je conçois mon rôle", a-t-elle déclaré à des journalistes.

    L'épouse du président Sarkozy effectue cette semaine son premier déplacement à l'étranger. Elle a accompagné mercredi son époux au Tchad et est arrivée jeudi matin au Cap, la capitale parlementaire d'Afrique du Sud.

    Tandis que Nicolas Sarkozy rencontrait son homologue Thabo Mbeki, Carla Bruni-Sarkozy a visité l'une des cinq coopératives de l'ONG Township Patterns, située à Khayelitsha.

    Cette ONG, qui travaille avec la grande distribution et exporte des produits aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, créé des produits originaux à partir de matériaux de récupération.

    Fondée en 1998 par une Française, Nicole Andrée Marie Iresh, elle emploie 50 femmes des townships, qui gagnent 250 euros par mois.

    Les employées de Khayelitsha ont offert un sac en jute "design" à l'ancien modèle et chanteuse à succès, qui prépare son troisième album.

    La veille, Carla Bruni-Sarközy avait fait ses débuts diplomatiques en rencontrant en tête-à-tête l'épouse d'Ibni Oumar Mahamat Saleh, l'un des deux opposants tchadiens disparus depuis le 3 février.

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    Priée de dire comment elle voyait son rôle à l'avenir, elle a répondu : "J'envisage d'accompagner mon mari. J'espère pouvoir m'engager dans l'humanitaire. Il m'aide beaucoup pour cela."

    Au Cap, elle a visité dans un bidonville le siège d'une organisation non gouvernementale qui fait du commerce équitable dans le domaine des produits textiles biodégradables.

    Elle a également accompagné Nicolas Sarközy lors de la visite d'un centre de traitement de personnes infectées par le virus du sida dans un autre "township".

    Vendredi, elle a visité avec le chef de l'Etat la prison de Robben Island, où furent emprisonnés pendant des années les principaux dirigeants du mouvement anti-apartheid, dont Nelson Mandela, qui sera le premier président noir élu d'Afrique du Sud en 1994.

    "BIEN FIER" DE CARLA

    Selon des journalistes présents, c'est Carla Bruni-Sarközy qui "a ouvert la cellule" de Nelson Mandela avec une réplique de la clef, lors de la visite du couple présidentiel.

    "Vous comprendrez bien que j'ai une attention particulière pour celle qui m'accompagne pour la première fois dans un déplacement officiel", a déclaré Nicolas Sarközy à la fin d'un discours devant la communauté française de Johannesburg, qui a vivement applaudi la "première dame", sagement en retrait derrière le pupitre du chef de l'Etat.

    "Elle a été formidable parce que j'ai l'impression qu'il y a une certaine attention sur elle", a ajouté le président avant de s'adresser directement à son épouse : "J'étais bien fier d'être avec toi, merci."

    Carla Bruni-Sarközy, qui a été d'une grande discrétion pendant les trois jours de ce voyage en Afrique, a alors pudiquement baissé les yeux.

    Jeudi soir, lors d'un dîner offert au couple présidentiel français, le président sud-africain Thabo Mbeki avait aussi salué la présence de l'ancien top-model.

    "Je voudrais remercier la ravissante Mme Carla Sarközy de nous avoir donné la chance de faire sa connaissance", avait-il dit en conclusion d'un toast. "Ce n'est pas la peine d'attendre la prochaine visite de Nicolas pour revenir nous voir."

    Au début de la semaine, les autorités sud-africaines affirmaient que le couple présidentiel français poursuivrait sa visite d'Etat par un séjour privé, mais l'Elysée n'a pas confirmé cette information.

     

     

  • La Françafrique est morte, vive l'Africafrance!

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    Discours au Cap le 28 février 08

    De N'Djamena, où une "commission d'enquête" sur la disparition d'opposants va être créée, au Cap où il a annoncé une remise à plat de la présence militaire française en Afrique, Nicolas Sarközy s'est présenté comme le président de la "rupture" avec la "Françafrique".

    Le président français s'est rendu mercredi au Tchad, jeudi et vendredi en Afrique du Sud pour une visite d'Etat, accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarközy, dont c'était la première sortie officielle.

    Près d'un mois après une attaque sanglante de rebelles (400 morts), les 2 et 3 février, qui aurait pu coûter cher au président Idriss Deby Itno si la France ne lui avait apporté une aide décisive, M. Sarközy a tenté de persuader son homologue tchadien de remettre en marche le processus démocratique.

    Mercredi soir à N'Djamena, il s'est félicité d'avoir convaincu M. Deby de créer une "commission d'enquête internationale" sur la disparition de deux opposants. "Je ne regrette pas ma venue, elle a été utile", a-t-il affirmé.

    Pourtant, M. Sarközy n'a pas réussi à obtenir des éclaircissements sur le sort des deux hommes, disparus depuis le 3 février. Ce qui a fait dire à Delphine Djiraibé, une porte-parole de la société civile tchadienne, que "la commission d'enquête ne servira à rien".

    A Paris, le Parti socialiste a dénoncé "la frilosité" de la France au Tchad.

    M. Sarközy a également plaidé auprès de M. Deby pour que la force européenne (l'Eufor), chargée de protéger les réfugiés du Darfour, puisse se déployer "le plus rapidement possible" dans l'est du Tchad.

    Il a par ailleurs évoqué avec son homologue le cas des condamnés de l'Arche de Zoé, qui purgent leur peine en France, et que seul M. Deby peut gracier, mais il a insisté sur le fait que ce n'était "pas l'un des objectifs" de sa visite.

    En Afrique du Sud, le président Sarközy a également voulu montrer que "la transparence faisait partie de la nouvelle politique française en Afrique", comme il l'a dit à la presse à N'Djamena, et que c'en était finie de la "Françafrique", système régulièrement dénoncé par les opposants à la politique française sur le continent.

    Au Cap, il a annoncé devant les parlementaires la "renégociation" des accords militaires de la France en Afrique (huit pays sont concernés, selon l'Elysée).

    Chaque nouvel accord avec un pays africain sera désormais publié "dans la transparence", a déclaré M. Sarkozy.

    Le président sud-africain Thabo M. Mbeki, qui prône une "renaissance africaine" et une meilleure intégration du continent sur la scène mondiale, a salué cette annonce: "Cela fait partie de la suite du processus de décolonisation en Afrique."

    M. Sarközy a par ailleurs promis "une initiative de soutien à la croissance économique" de l'Afrique, portant sur 2,5 milliards d'euros en 5 ans. Plusieurs accords économiques (transport, tourisme, développement durable notamment) ont également été signés, ainsi qu'un contrat de 1,36 milliard d'euros pour la construction d'une centrale au charbon par le groupe industriel français Alstom.

    C'est également au Cap, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue sud-africain, que le président a lancé un nouvel appel aux Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc) pour qu'elles libèrent Ingrid Betancourt, au plus mal selon des otages récemment libérés, se déclarant "prêt" à aller lui-même la chercher à la frontière entre la Colombie et le Venezuela.

    Le président, qui peut oublier le temps de son voyage en Afrique ses déboires dans son pays, où chaque sondage démontre la chute de sa popularité, a rencontré au Cap, en compagnie de son épouse, l'archevêque Desmond Tutu.

    Vendredi, le couple présidentiel s'apprêtait à rendre visite à Johannesburg à un autre Nobel de la Paix et héros de la lutte anti-apartheid, Nelson Mandela, l'emblématique premier président noir d'Afrique du Sud.

    AFP.28.02.08

     

  • MAURICE DE VLAMINCK (1876-1958)

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    Voiles à Chatou

    Fauve flamboyant dont les verts, les rouges ou les bleus étaient sortis directement du tube de peinture, Maurice de Vlaminck (1876-1958) fait l'objet du 20 février au 20 juillet 2008 au musée du Luxembourg à Paris, de la première exposition qui lui soit consacrée en France depuis 1956.

  • Citations présidentielles

    Ces citations présidentielles sont certes toutes discutables suivant notre sensibilité politique. Mais toutes témoignent cependant d'un autre niveau de culture et de civilisation...

     Charles De Gaulle

     

    > "La grandeur ne se divise pas. "

    > " On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l'avoir voulu"

    > "L'autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement. " 

    >  Georges Pompidou

    > "Il ne suffit pas d'être un grand homme, il faut l'être au bon moment. "

    > "Mais n'est-ce pas le propre de la politique d'avoir à choisir entre des inconvénients ? "

    > "Chaque problème résolu en fait naître d'autres, en général plus difficiles"

    > Valéry Giscard d'Estaing

    > "Le rôle de l'État, ce n'est pas de protéger la nation, c'est de la conduire."

    > "Je trouve toujours choquant et blessant de s'arroger le monopole du coeur. Vous n'avez pas le monopole du coeur."

    > " Il n'y aurait pas tant de malaise, s'il n'y avait pas autant d'amateurs  de malaise. » "

    > François Mitterrand

    > "Laissez la tyrannie régner sur un mètre carré, elle gagnera bientôt la surface de la terre"

    > "Si la jeunesse n'a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui  la frappe a toujours tort."

    > "Dans les épreuves décisives on ne franchit correctement l'obstacle que de face."

    >  Jacques Chirac

    > "La politique n'est pas seulement l'art du possible. Il est des moments où  elle devient l'art de rendre possible ce qui est nécessaire"

    > "La montée des extrémismes, c'est toujours la sanction de l'inaction. "

    > "Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. "

    > Nicolas Sarközy

    > "Descends si tu es un homme"

    > "Si tu reviens j'annule tout"

    > "Alors casse-toi pauvre con"

  • Le pliosaure, reptile marin géant

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    C'est à ce jour le plus grand prédateur que la mer a jamais abrité, selon les scientifiques. Le pliosaure de Svalbard, du nom de l'archipel norvégien où il a été découvert en 2006, mesurait 15 mètres de long, annonce sur son site le Muséum d'histoire naturelle de l'Université d'Oslo.

    L'animal, qui vivait il y a 150 millions d'années, avait un profil hydrodynamique, deux puissantes nageoires, un cou réduit surmonté d'un énorme crâne lui-même doté d'une impressionnante dentition. Ce "monstre", comme l'ont surnommé les paléontologues, s'attaquait aux calamars, aux poissons et même à d'autres reptiles marins.

    Les pliosaures étaient des reptiles marins contemporains des dinosaures. Leur taille moyenne était estimée à 5-6 mètres. Avant la mise au jour du spécimen "norvégien", la plus grande espèce avait été découverte en Australie : le Kronosaure mesurait 10 à 11 mètres. L'équipe de scientifiques a découvert le pliosaure de Svalbard en 2006 dans une zone montagneuse distante de 1300 km du Pôle Nord. Ce n'est qu'en août 2007 que les restes de l'animal ont été exhumés. Un travail réalisé dans des conditions difficiles - météo extrême et présence d'ours polaires.  

    Nageoire de trois mètres

    "Bien que nous n'ayons pas trouvé le squelette entier, nous avons trouvé beaucoup des parties les plus importantes, notamment des portions du crâne, des dents, la plupart des os du cou et du dos, un os de l'épaule et un membre [nageoire] presque complet", détaille le Dr. Patrick Druckenmiller, spécialiste des pliosaures au Muséum de l'Université d'Alaska et membre de l'expédition à Svalbard. "La nageoire seule fait étonnamment presque 3 mètres (*) de long", pointe-t-il.

    D'autres fossiles de reptiles marins ont été extraits de la zone. Une quarantaine de squelettes d'espèces différentes ont d'ores et déjà été localisées grâce au GPS, ce qui fait de cette zone l'une des plus riches au monde en termes de fossiles de reptiles marin.

    (LCI.fr 28.02.08)

  • Scandaleux achat de "silence"...

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    DGS tout sourire...

    Révélés par l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi, les deux accords conclus entre DGS et l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) ont été négociés respectivement début novembre et fin décembre, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.

    Dans la soirée, l'UIMM a confirmé qu'"une transaction a été signée début décembre 2007 pour mettre fin à des différents existant entre les parties. Dans le cadre de cette transaction, un montant de 1,5 million d'euros bruts, soumis à cotisations sociales et à impôts, a été versé à Denis Gautier-Sauvagnac".

    Selon Marianne, un second accord "garantit à M. Gautier-Sauvagnac que toutes les condamnations éventuelles liées à la procédure judiciaire en cours seront financièrement prises en charge par l'UIMM".

    L'UIMM affirme de son côté avoir, après une décision du bureau "à l'unanimité", signé un accord avec DSGS "au terme duquel l'UIMM assumerait les seules éventuelles conséquences fiscales" pour M. Gautier-Sauvagnac de l'affaire des retraits suspects.

    Ce dernier pourrait en effet faire l'objet d'un redressement fiscal pour avoir perçu des primes non-déclarées sur les fonds prélevés en espèces des caisses de l'organisation patronale

    Selon une source proche du dossier, ces accords, négociés avec Michel de Virville, mandaté par le bureau de l'union patronale, auraient pour objectif de s'assurer du silence de M. Gautier-Sauvagnac dans le dossier, pour lequel il a été mis en examen le 15 janvier, notamment pour "abus de confiance".

    Quelque 19 millions d'euros ont au total été retirés entre 2000 et 2007 sous son autorité. Les enquêteurs soupçonnent que la majeure partie de ces sommes a pu servir au financement occulte de syndicats.

    Denis Gautier-Sauvagnac n'en dit rien et se contente d'affirmer qu'il avait procédé, comme ses prédécesseurs, "à des remises de fonds aux représentants des organismes participant à la vie sociale du pays"

    "Je n'ai sur ce sujet aucun commentaire à faire", a déclaré à l'AFP Me Jean-Yves Le Borgne, avocat de DGS.

    Ces deux contrats n'ont pas été versés au dossier instruit par le juge financier Roger Le Loire, selon des sources judiciaires.

    Selon une source proche du dossier, ils pourraient conduire la justice à envisager des poursuites contre l'organisation en tant que personne morale pour "complicité" des chefs reprochés à M. Gautier-Sauvagnac.

    L'ancien président du patronat de la métallurgie reste délégué général de l'organisation et continue de percevoir un salaire d'environ 20.000 euros par mois. Il a annoncé le 11 décembre qu'il quitterait l'UIMM en 2008.

    Selon Marianne, le contrat conclu en novembre stipulerait qu'il "quittera ses fonctions de délégué général au plus tard le 31 janvier 2009".

    Dans ce dossier, le délégué général adjoint de l'UIMM, Dominique de Calan, a lui aussi été mis en examen le 14 février pour complicité et recel d'abus de confiance.

    Selon une source proche du dossier, il pourrait avoir conclu des accords similaires à ceux de Denis Gautier-Sauvagnac, une affirmation démentie de source proche de l'UIMM.

    (AFP 28.02.08)

  • VIDEO Rama Yade défend le "Malodore"!

    http://www.dailymotion.com/video/x4j80o_rama-yade-justifie-lutilisation-du_politics

  • 33%!

    Le chef de l'Etat a perdu en un mois 4 points de bonnes opinions à 33%, à 22 points derrière Fillon, selon l'institut CSA.

    Nicolas Sarközy poursuit sa dégringolade dans l'opinion publique, perdant en un mois 4 points de bonnes opinions à 33% et se retrouvant distancé de 22 points par François Fillon, le record de la Vème République entre un président de la République et un Premier ministre, selon CSA.

    Selon un sondage réalisé pour l'hebdomadaire Valeurs actuelles à paraître vendredi, un Français sur 3 seulement (33%, soit -4 par rapport à janvier) juge que l'action du chef de l'Etat «va dans le bon sens». Ceux ayant une opinion inverse sont 61%, soit un bond de 9 points par rapport au mois dernier.

    En revanche, l'opinion sur l'action du Premier ministre se bonifie : les Français sont 55% (+6) à juger qu'elle «va dans le bon sens». 32% (-1) sont d'un avis inverse. L'écart de bonnes opinions entre le président de la République et son Premier ministre atteint 22 points dans cette enquête.

    C'est le record de la Vème république entre les deux têtes de l'exécutif au détriment du chef de l'Etat. Il a été établi au printemps 1993 entre un François Mitterrand à bout de souffle et son tout nouveau premier ministre, Edouard Balladur. C'était le début d'une période de cohabitation, la gauche venant de subir une défaite historique aux législatives.

    Sur presque tous les tableaux, M. Sarközy rassemble une majorité d'opinions négatives. Les personnes interrogées sont beaucoup plus nombreuses (56%, soit un bond de 11 points) à estimer que M. Sarkozy «incarne mal la fonction présidentielle». 41% (-7) jugent qu'il l'incarne bien. 50% (+10) considèrent qu'il «ne fait pas ce qu'il faut pour réformer la France». 45% (-6) sont d'un avis contraire.

    Pour 65% (+8), le président «ne fait pas ce qu'il faut pour rassembler la France». 32% (-5) jugent le contraire. Seule question posée par CSA où M. Sarkozy garde une majorité positive : 65% (inchangé) considèrent qu'il «défend bien la France à l'étranger».

    La gauche ne prospère pas sur ce désamour : 51% estiment que le PS ne ferait ni mieux ni moins bien que la politique actuelle. 24% pensant qu'il ferait mieux et 21% plus mal.

    Sondage CSA réalisé par téléphone le 20 février auprès de 1003 personnes de 18 ans et plus (Méthode des quotas). Notice complète disponible auprès de la commission nationale des sondages.

    (28.02.08)

  • La "Bête de Jersey"

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    L'orphelinat dans l'île anglo-normande de Jersey

    Ancien orphelinat de l'île de Jersey, la bâtisse en pierre du Haut-de-la-Garenne était devenue une auberge de jeunesse depuis 2004. Elle avait même servi de décor à la série policière anglaise « Bergerac ». Mais, depuis samedi et la découverte d'un crâne d'enfant dans une cave murée, c'est devenu la maison de l'horreur.

    A Saint-Martin, l'un des petits villages de l'île, les policiers locaux sont peut-être en train d'exhumer plusieurs décennies de viols et de meurtres sordides.

    Sévices réguliers, chambres de torture

    C'est en novembre 2007 que d'anciens pensionnaires du Haut-de-la-Garenne révèlent aux policiers des faits de violences sexuelles et de maltraitances commis depuis les années 1960 jusqu'à la fin des années 1980 dans cet orphelinat devenu ensuite un centre d'accueil pour enfants en difficulté. Après une première phase d'enquête, où les policiers recueillent déjà de nombreux témoignages accablants, ils décident de fouiller la maison. Samedi, un des chiens spécialisés les amène jusqu'à une cavité murée où ils découvrent le crâne d'un enfant. Depuis, les chiens pisteurs auraient également « marqué » au moins sept autres endroits dans les sous-sols de l'ancien orphelinat. De nouvelles fouilles vont rapidement être organisées.

    La macabre découverte de samedi a, semble-t-il, ravivé quelques souvenirs. Près de soixante-dix appels seraient parvenus aux policiers locaux. Une victime aurait même appelé d'Australie. Un autre, Peter Hannaford, 59 ans aujourd'hui, révèle dans le « Jersey Evening Post » qu'il a été violé « depuis son plus jeune âge et jusqu'à 12 ans » et il réclame « justice pour les anciens du Haut-de-la-Garenne ». Certains médias évoquent même le nombre de 150 victimes. Parmi ces révélations, certaines font froid dans le dos. Il y est question de sévices réguliers, de chambres de torture équipées de menottes et de dizaines d'enfants disparus pendant leur séjour sur les lieux.

    Tout aussi inquiétant, les révélations de la presse locale qui rappelle que la « Bête de Jersey », un pédophile qui a sévi sur l'île dans les années 1960, était un visiteur régulier de l'orphelinat, où il venait déguisé en Père Noël offrir des cadeaux aux petits pensionnaires. Il aurait même effectué des travaux de peinture dans le bâtiment. Edward Paisnel, de son vrai nom, est mort en prison en 1994. Il avait été condamné pour une dizaine de faits de viols et d'agressions sur des enfants commis autour de la commune de Saint-Martin. A-t-il emporté d'autres secrets plus terrifiants encore dans sa tombe ? C'est ce que pense Franck Walter, ministre d'Etat de Jersey, qui a déclaré devant des habitants de l'île mardi : « Aujourd'hui, un nuage noir couvre Jersey. »

    (Le Parisien 28.02.08)

  • Deux tentatives de suicide après avoir été poignardée

    Le mari de Karen Montet-Toutain, l'enseignante poignardée en plein cours en décembre 2005 à Etampes, a raconté jeudi devant les assises de l'Essonne la «dépression» et les deux tentatives de suicide de sa femme après l'agression dont elle a été l'objet.

    Face à la cour, qui doit juger Kévani Wansale, accusé de tentative d'assassinat, Frédéric Toutain a raconté les suites de l'agression. «Elle est tombée en pleine dépression», a-t-il expliqué.


    Son épouse, a-t-il poursuivi, a fait une première tentative de suicide alors qu'il avait décidé de l'emmener passer un week-end à la campagne. Il s'est dit bouleversé qu'elle en soit venue à préférer mourir que de vivre avec ses deux petites filles.

    Il a évoqué une deuxième tentative de suicide par absorption de médicaments, selon lui «encore pire». «Les enfants disaient "papa, pourquoi tu cries"», a-t-il rapporté, submergé par les larmes. «Y'a plus rien, plus de travail, plus de projets, plus d'ambition», a-t-il ajouté parlant toujours de sa femme.

    «J'espère pouvoir un jour donner mon pardon», a-t-il dit, faisant allusion à la demande de pardon formulée la veille par l'accusé, précisant: «Le jour où je verrai ma femme sortir la tête de l'eau». «Le mal est toujours là, dans le ventre de ma femme, à côte de...», a-t-il conclu, évoquant implicitement le troisième enfant dont Karen Montet-Toutain est enceinte.

    (Le Parisien 28.02.08)

  • Kévani demande pardon, s'explique...

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    Karen Montet-Toutain entre son mari et son avocat au procès. Elle a reçu 7 couups de couteau. 
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    Kévani Wansale en 2005 à l'époque des faits

     Kévani Wansale, 20 ans, poursuivi pour tentative d'assassinat au couteau sur sa professeur d'un lycée professionnel d'Etampes, est revenu hier sur les faits. Devant sa victime, il a reconnu « avoir fait beaucoup de mal ».

    A-T-IL PRÉMÉDITÉ son acte ? Pour la cour d'assises de l'Essonne, l'essentiel des débats tourne autour de cette question. Le procès de Kévani Wansale s'est ouvert hier à Evry et devrait se prolonger jusqu'à samedi matin. Ce jeune homme de 20 ans, qui comparaît en tant que détenu et qui risque la réclusion criminelle à perpétuité, est poursuivi pour tentative d'assassinat.

    Il est accusé d'avoir porté plusieurs coups de couteau à l'encontre de Karen Montet-Toutain, sa professeur d'arts appliqués, alors âgée de 27 ans, en pleine salle de cours au lycée professionnel Louis-Blériot d'Etampes, le 16 décembre 2005.

    « préméditation?»

    De fines lunettes posées sur son nez qui lui donnent l'air d'un étudiant sérieux, Kévani Wansale sort du box, à la demande du président, et s'avance à la barre. D'une voix hésitante, il revient sur les faits. « La veille, ma mère m'a reproché mon comportement de voyou après un entretien avec Mme Montet-Toutain, qui lui a appris que j'avais été exclu une semaine avant. Elle a menacé de me mettre à la porte. J'étais en plein désarroi, j'ai pris un couteau dans la cuisine et j'ai ruminé tous mes soucis dans ma chambre. Je savais qu'il allait se passer quelque chose le lendemain. »

    Une façon d'admettre la préméditation ? Pas directement. « Tout était confus dans ma tête, poursuit l'accusé. Il y avait un cumul de soucis, il fallait que ça explose. Mais ça ne m'a jamais traversé l'esprit d'ôter la vie à quelqu'un, hormis la mienne. Je reconnais que tous les coups que j'ai portés étaient volontaires. » Une version qui évolue par rapport celle donnée au moment de l'enquête, puisqu'il affirmait alors que les derniers coups de couteau avaient été donnés dans la confusion. « Depuis que je suis en prison, j'ai entrepris une thérapie pour comprendre mon geste, confie Kévani Wansale en s'essuyant les yeux, et visiblement sincère. J'ai fait beaucoup de mal, et je demande pardon. Pardon à M m e Montet-Toutain, à son mari, à ses deux filles, mais aussi aux élèves présents en classe. Ce que je leur ai fait vivre est atroce et ça les marquera toute leur vie, comme la mienne. Je demande aussi pardon à ma famille, à mes petits frères. Tous les soirs, je pense à mon geste. Si je pouvais revenir en arrière, je ne referais jamais ça. »

    (Photo AFP: Kévani Wansale en 2005)

     (Le Parisien 28.02.08) 

  • Triomphe de la gauche aux Municipales?

    La gauche paraît en position de ravir à la droite une dizaine de grandes villes, tandis qu'à Paris et Lyon, les socialistes sortants, Bertrand Delanoë et Gérard Collomb, devraient conserver leurs mairies.

     


    Bordeaux, où l'ex-premier ministre Alain Juppé (UMP) est opposé au président (PS) de la région, Alain Rousset, pourrait être l'exception. En conservant la ville dans laquelle il a été réélu au premier tour en octobre 2006, M. Juppé effacerait le camouflet de son échec aux dernières législatives.

     

    La gauche paraît menacée à Belfort, où Jean-Pierre Chevènement a démissionné après son échec aux législatives. Elle l'est aussi à Tourcoing (Nord), qu'elle avait remporté en 2001 à la faveur d'une triangulaire avec le FN. Nicolas Sarkozy y a obtenu 51,5 % des voix au second tour de l'élection présidentielle.

    Marseille. Le troisième mandat de Jean-Claude Gaudin, par ailleurs vice-président de l'UMP, ne paraît plus assuré face au socialiste Jean-Noël Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône. Dans la plus à droite des grandes villes de France, le candidat socialiste a, pour la première fois, été donné gagnant mercredi 27 février. Le FN se situe entre 9 et 14 % d'intentions de vote. 

    Selon un sondage TNS-Sofres pour Le Figaro, réalisé les 22 et 23 février auprès d'un échantillon de 700 personnes, M. Guérini l'emporterait avec 51 % des suffrages. En 2001, M. Gaudin avait amélioré de plus de huit points son score de 1995. Les résultats de l'élection présidentielle de 2007 ont été très favorables à la droite à Marseille, avec cinq secteurs remportés sur huit et un score moyen de 55,7 % pour Nicolas Sarkozy.

    Toulouse. Dans la quatrième ville de France, la liste de gauche conduite par le socialiste Pierre Cohen pourrait l'emporter, le 16 mars, avec 51 % des suffrages, selon un sondage Ipsos-Dell réalisé pour 20 Minutes du 14 au 16 février, auprès de 602 personnes. Une autre enquête réalisée quelques jours plus tôt, le 5 février, par TNS-Sofres pour Le Figaro avait déjà donné M. Cohen gagnant face au maire sortant centriste (app. UMP), Jean-Luc Moudenc, qui a succédé à Philippe Douste-Blazy en 2004. A Toulouse, Ségolène Royal a obtenu 57,6 % des voix au second tour de l'élection présidentielle. Une victoire de la gauche confirmée par la défaite du maire sortant dans la première circonscription législative de Toulouse où avaient été élus ses deux prédécesseurs, Philippe Douste-Blazy et Dominique Baudis.

    Strasbourg. La maire UMP sortante, Fabienne Keller, est donnée perdante face à Roland Ries (PS) dans cette ville perdue par la gauche en 2001. Selon un sondage CSA publié le 15 février pour Le Parisien-Aujourd'hui en France, la liste de droite serait nettement distancée le 16 mars (45 % contre 55 % à M. Ries). Nicolas Sarkozy l'a emporté à l'élection présidentielle avec 51 % des suffrages et la droite, en juin 2007, a conservé deux des trois circonscriptions de la ville.

    Rouen. Une enquête TNS-Sofres pour Paris-Normandie, réalisée le 24 janvier auprès de 500 personnes, crédite la gauche, conduite par Valérie Fourneyron, d'une victoire au premier tour, avec 54 % des voix contre 41 % au maire sortant centriste (ex-UDF), Pierre Albertini. Ce dernier est soutenu par l'UMP et le MoDem mais se présente sans étiquette. Dans cette ville ravie à la gauche en 2001, Ségolène Royal l'a emporté avec 53,9 % des suffrages en mai 2007.

    Caen. La maire (UMP), Brigitte Le Brethon, qui aura face à elle, au premier tour, une liste Nouveau Centre conduite par Luc Duncombe, est donnée battue par la gauche. Selon un sondage IFOP pour Paris Match réalisé auprès de 615 personnes les 14 et 15 février, le président (PS) de la région Basse-Normandie, Philippe Duron, l'emporterait avec 52 % des suffrages. Ségolène Royal était arrivée en tête, le 16 mars, avec 55,6 % des voix.

    Blois. En 2001, le centriste Nicolas Perruchot avait d'extrême justesse (par 37 voix d'avance) conquis la ville de l'ex-ministre PS Jack Lang. La gauche espère la reprendre avec la liste de rassemblement des partis de gauche de Marc Gricourt (PS) en mettant à profit les divisions du camp adverse. Ancien proche de François Bayrou, M. Perruchot avait rallié Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l'élection présidentielle. Il affrontera, au premier tour, une liste MoDem. Ségolène Royal était arrivée en tête au second tour de la présidentielle avec 50,5 % des voix.

    Périgueux. La partie pourrait être difficile pour le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, dans une ville où il avait été élu au premier tour, en mars 2001, avec 59,7 % des voix mais où Ségolène Royal est arrivée en tête à l'élection présidentielle (54,5 %). Un sondage Ifop pour La Dordogne libre, réalisé les 20 et 21 février auprès de 505 personnes, le donne en tête (53 %). Une autre enquête BVA pour Sud-Ouest, réalisée le 20 février auprès de 603 personnes, prévoit un score serré entre M. Darcos (49 %) et son adversaire socialiste Michel Moyrand (51 %).

  • WATTEAU (1684-1721)

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    Pierrot dit "Gilles" - 1718-1718- Musée du Louvre