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  • VIDEO: Le marché lucratif de la drogue dans les cités de Marseille

    http://www.dailymotion.com/video/x2eded_le-marche-lucratif-de-la-drogue-a-m_news

  • Le Taser, arme d'autodéfense

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    Trois iTaser
     Après le Taser, ce pistolet à impulsion électrique, voici venu l'iTaser. Dévoilé lors du Consumer Electronic Show de Las Vegas, l'appareil est doté d'un nouvel accessoire: un lecteur MP3 de 1Go intégré dans le holster. En France, Olivier Besancenot est parti en guerre contre cette arme, l'accusant d'être responsable de la mort de plusieurs dizaines de personnes outre-Atlantique.

    Il est de couleur rose, ou léopard, et permet d'écouter n'importe quel morceau de musique. Mais, attention, ce faux MP3 aux allures de rasoir électrique est aussi capable d'envoyer une décharge de 15 000 volts aux personnes mal intentionnées ! Si les Français ne connaissent pas encore l'iTaser, les visiteurs du Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas ont découvert cette semaine cette arme d'autodéfense dernier cri destinée aux Américaines. Grâce à un simple bouton, elles peuvent tirer deux dards électrifiés sur leur agresseur qui s'effondre, victime d'une "incapacité neuromusculaire" de quelques secondes.
    Dans un pays où la détention d'armes à feu est inscrite dans la Constitution, l'iTaser est la version branchée du Taser C2, déjà vanté par certaines stars, dont Angelina Jolie, et que certaines femmes achètent lors de réunions à la mode Tupperware...

    Impensable chez nous? Et pourtant, baptisée Stoper C2, cette arme, déclinaison grand public du Taser, est discrètement vendue 499 euros, sur commande, en France. "Il est joint un DVD de formation et un numéro de code attribué au seul propriétaire, qui doit montrer patte blanche", précise prudemment Taser France. Si la société garde profil bas dans l'Hexagone, c'est que sa technologie y subit un feu de plus en plus nourri de critiques. Depuis un an, Olivier Besancenot est parti en guerre contre le modèle X26 professionnel, un pistolet à impulsions électriques (PIE) qui délivre des décharges de 50 000 volts et qui équipe 4 000 policiers et gendarmes depuis 2006. Accusé de "diffamation" par Taser France, le porte-parole de la LCR est convoqué demain, devant le tribunal de grande instance de Paris.

    Pour le leader d'extrême gauche, cette arme dite non létale serait liée à la mort de plusieurs dizaines de personnes aux Etats-Unis. Avec Noël Mamère, député des Verts, il a appelé, le 14 décembre, à un "moratoire" sur l'utilisation du Taser et à la réalisation d'études indépendantes. Amnesty International a dénombré 291 cas de personnes décédées aux Etats-Unis et au Canada, entre juin 2001 et septembre 2007, après avoir été "électrifiées". L'ONG admet que la plupart étaient des personnes vulnérables, sujettes à des troubles de santé ou sous l'emprise de stupéfiants. Selon elle, les médecins légistes américains auraient tout de même conclu à la responsabilité directe du Taser dans vingt décès.

    Cette accusation étonne le docteur Gérald Kierzek, du service des urgences médico-judiciaires de l'Hôtel-Dieu à Paris, qui a examiné une vingtaine de Français "tasés" et épluché la littérature médicale anglo-saxonne pour son étude publiée en septembre. "En général, les personnes décèdent de complications entraînées par leur état d'hyperexcitation, et non à cause du Taser", affirme ce spécialiste qui précise ne pas être payé par le fabricant américain. Ce dernier met en avant d'autres études, favorables, de cardiologues anglo-saxons. "Nous avons gagné les trente procès intentés aux Etats-Unis", assure-t-on chez Taser.

    Mais la vidéo montrant un immigrant polonais décédé le 14 octobre à l'aéroport de Vancouver (Canada), après avoir été touché par les deux dards électrifiés, a fait des ravages dans l'opinion publique. Critiquée pour l'emploi excessif de cette arme, la police canadienne vient d'ailleurs de restreindre son usage aux situations "où le sujet manifeste un comportement agressif, ou résiste activement".

    "Le problème, c'est la tentation de recourir trop facilement au Taser, au lieu d'utiliser d'autres moyens de coercition moins dangereux", estime Me Antoine Comte, l'avocat d'Olivier Besancenot. Les policiers et les gendarmes bénéficient de deux jours de formation, répond le ministère de l'Intérieur, qui attend la livraison de 3 000 PIE supplémentaires. En 2007, la gendarmerie l'a utilisé à 155 reprises et estime que l'usage d'une arme à feu a ainsi été évité dans 26 cas.

    Muni, pour certains modèles, d'une caméra permettant d'enregistrer une scène d'affrontement, le Taser X26, dont le coût oscille entre 1.500 et 2.000 euros, n'a fait pour l'instant l'objet d'aucun recours en justice. La Place Beauvau ne voit donc aucune raison de changer sa doctrine. Mieux, elle envisage d'autoriser les polices municipales à s'en équiper en 2008. Une belle cible de 17.000 agents, que Taser France compte bien ne pas rater. L'arme semble enfin intéresser l'administration pénitentiaire: celle-ci, contre l'avis du comité pour la prévention de la torture du Conseil de l'Europe, teste discrètement une centaine de Taser confiés aux surveillants des équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris).
    (JDD)

  • Le bêtisier de Christine Lagarde...

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    " Si chaque salarié faisait une demi-heure supplémentaire chaque semaine, la France gagnerait au bout de cinq ans  un quart à un demi-point de croissance".
    (le 18 janvier, lors de ses voeux à la presse)

  • Sondage-popularité: Sarközy chute encore, Fillon résiste

    La tendance se confirme au sommet de l'Etat: la cote de popularité de Nicolas Sarközy n'en finit plus de chuter, alors que François Fillon fait mieux que résister. Pour la première fois, le baromètre Ifop pour Le Journal du Dimanche voit le chef de l'Etat passer sous la barre des 50% de satisfaits. Le président de la République s'attire en effet 47% d'opinions favorables, selon notre sondage exclusif à paraître demain, en baisse de 5 points par rapport à décembre. La part des mécontents suit la courbe inverse, puisque de 47% en décembre, ils passent à 52% ce mois-ci.

     Le Premier ministre en profite pour devancer le chef de l'Etat dans l'opinion, une première depuis qu'il a été nommé à Matignon. François Fillon recueille 50% d'opinions favorables (+1 point), mais voit également le nombre de mécontents augmenter, à 46% (+1 point)...

    (JDD 20.01.08)

  • Le sommeil de l'innocence

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  • Avortement: photos du Centre pour la Réforme Bioéthique

    http://www.trdd.org/cbr/Resources/picturesF.html

    Trois photos parmi beaucoup d'autres:

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    10ème semaine
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    10ème semaine
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    11ème semaine
    Le délai légal d'avortement a été avancé en France de la 10ème à la 12ème semaine de grossesse
  • La culture de mort s'affiche

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    Le conseil régional d'Île-de-France a financé, à hauteur de 300000 euros, une publicité qui fait débat.

    «Sexualité, contraception, avortement. Un droit, mon choix, notre liberté.» C'est le titre militant de la campagne d'information qu'a lancée­ hier le conseil régional d'Ile-de-France pour promouvoir l'accès des femmes à l'avortement. Une première qui indigne de nombreuses associations, non seulement d'un point de vue éthique mais encore d'un point de vue politique.

    En effet, si de fréquentes campagnes en faveur de la contraception ont eu lieu depuis la libération sexuelle, jamais ne s'était produit ce parti pris, véritable «publicité pour l'avortement», décrient les opposants à cette initiative. D'autant que les 300 000 euros engagés pour le placardage des quelque 600 affiches dans le métro et RER du réseau francilien relèvent d'un financement public.

     

    Choqué par cette campagne qui «vend » l'avortement comme un voyagiste ferait « une promo pour les vacances de ski », Pierre Balincourt, porte-parole de la Life Parade, une association militante pour la  vie et la famille,  s'indigne de cette «véritable incitation». «“Venez, c'est gratuit !”, a l'air de dire cette campagne, dit-il. C'est un sujet trop grave pour qu'on agisse ainsi.

     Des manifestations sont prévues demain, notamment à Paris avec la « marche pour la vie». Organisateur de cet événement annuel, qui se tient à chaque date anniversaire de la loi Veil, le collectif «30 ans, ça suffit» condamne ce «cran de plus dans l'horreur», cette «banalisation de l'imbanalisable », commente Paul Ginoux Desermon, porte-parole du collectif, qui attend 10 000 personnes.

         
  • Un historien américain accuse la Pologne communiste d'épuration ethnique

    Le régime communiste d'après-guerre aurait incité à l'exil les rescapés de la Shoah.

    C'est une nouvelle onde de choc que l'historien américain Jan Gross vient de déclencher en Pologne. En 2001, Gross, qui enseigne à l'université de Princeton, avait transgressé un tabou en racontant, dans son livre Les Voisins, le massacre de Jedwabne, une bourgade de l'est de la Pologne où, le 10 juillet 1941, la quasi-totalité de la population juive fut brûlée vive par des Polonais. Ces révélations impulsèrent un travail de mémoire sur les relations judéo-polonaises, demeurées longtemps une «page blanche» dans l'historiographie polonaise. Un vaste débat public qui conduisit l'ex-président Aleksander Kwasniewski à demander pardon au cours d'une cérémonie sans précédent à Jewabne.

    L'historien américain vient de récidiver en accusant cette fois la Pologne d'«épuration ethnique». Dans un nouveau livre, intitulé Fear (La Peur) et paru cette semaine en polonais, il évoque le sort réservé juste après la Seconde Guerre mondiale aux survivants de l'Holocauste et la vague d'antisémitisme dont ils furent à nouveau les victimes : leurs maisons occupées, les pogroms… Celui de Kielce notamment, où, le 4 juillet 1946, l'accusation de crime rituel d'un enfant polonais provoqua l'assaut d'un bâtiment occupé par des rescapés juifs et l'assassinat de 42 d'entre eux.

    Après ce massacre, 92 000 juifs quittèrent la Pologne. La communauté juive, estimée à 250 000 personnes en 1946, ne s'élevait plus qu'à 69 000, soit 2% de la population juive d'avant-guerre (3,5millions de personnes). C'est ainsi, écrit Gross, qu'à l'instar de la société «Judenrein» rêvée par les nazis «les communistes au pouvoir ont exaucé les vœux des nationalistes polonais en donnant naissance à un État ethniquement pur».

    Un «réquisitoire»?

     

    Dès les premiers exemplaires mis en vente, le parquet de Cracovie a lancé une enquête préliminaire destinée à vérifier si l'auteur ne s'était pas rendu coupable de « diffamation publique ». À l'initiative des frères Kaczynski, un nouveau paragraphe introduit en 2006 dans le Code pénal prévoit jusqu'à trois ans de prison pour «quiconque impute à la nation polonaise la complicité, l'organisation ou la responsabilité de crimes communistes ou nazis».

    En 2001, les révélations de Gross sur Jebwabne avaient provoqué une véritable catharsis. Cette fois, à l'instar d'Adam Boniecki, rédacteur en chef de l'hebdomadaire catholique Tygodnik Powszechny, beaucoup redoutent que ce nouveau livre perçu comme un réquisitoire «ne nuise aux relations polono-juives», voire renforce un courant antisémite canalisé par l'extrême droite et le courant intégriste de l'Église catholique incarné par Radio Maryja...

    (Le Figaro - 19.01.08)

         
  • Le grand dévot !

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    Lors de la présentation des voeux au corps diplomatique, il a encore prêché...

    La religion. Alors que la polémique sur la « laïcité positive » évoquée dans ses discours de Latran et de Riyad continue d'agiter la gauche, Nicolas Sarközy est encore revenu sur son thème de prédilection du moment. « Un des défis du 21e siècle est celui des conditions du retour du religieux dans la plupart de nos sociétés » a-t-il souligné. « C'est une réalité incontournable. Seuls les sectaires ne le voient pas «, a prévenu le chef de l'Etat en faisant allusion à la formule prêtée à André Malraux, «Le 21e siècle sera religieux ou ne sera pas».

    Par ailleurs il a cru bon de préciser que "la seconde (sic) religion de France était l'Islam"...

    (Source Le Figaro 18.01.08)

     

     

  • Les propos exacts qu'il a tenus en terre d'Islam

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    A Riyad

    Le président de la République a évoqué les fondements de sa «politique de civilisation» dans un discours prononcé devant le Conseil consultatif saoudien.

    » DOCUMENT - L'intégralité du discours du chef de l'État

    Un mois après son discours du Vatican qui avait fait couler beaucoup d'encre, Nicolas Sarközy est revenu hier, dans un tout autre cadre, sur le rôle «civilisateur» qu'il assigne aux grandes religions. Des propos qui, ne manqueront pas de critiquer certains, l'ont amené à frôler, voire à mordre, la ligne jaune que le chef d'un État laïque est tenu de respecter.

    Devant le Conseil consultatif (Majlis ach-Choura) du royaume wahhabite, l'Assemblée saoudienne composée de 150 membres, tous nommés par le souverain, le président de la République a rappelé que «les grandes religions divines se rassemblent autour d'un certain nombre de principes communs et partagent les grandes valeurs de tolérance». Un socle sur lequel, pour Nicolas Sarközy, «nous devons fonder la politique de civilisation dont le monde, aujourd'hui, a tant besoin».

    Dans l'enceinte officielle d'un pays dont le roi est le «gardien des lieux saints», connu aussi pour sa pratique la plus rigoureuse de l'islam, le président de la République a fait résonner des mots d'un œcuménisme pour le moins inhabituel. «J'ai le devoir de faire en sorte que chacun, qu'il soit juif, catholique, protestant, athée, franc-maçon ou rationaliste, se sente heureux de vivre en France», a-t-il déclaré. Mais, a enchaîné Nicolas Sarközy, «j'ai aussi le devoir de préserver l'héritage d'une longue histoire, d'une culture et, j'ose le mot, d'une civilisation». «C'est peut-être dans le religieux que ce qu'il y a d'universel dans les civilisations est le plus fort», a dit encore le chef de l'État.

    «Message dénaturé»

     

    Son discours a pris l'intonation d'un sermon quand Nicolas Sarközy a loué «Dieu qui n'asservit pas l'homme, mais qui le libère. Dieu qui est le rempart contre l'orgueil démesuré et la folie des hommes». Ce message, a souligné le président de la République a «souvent été dénaturé». Pourtant, a-t-il dit, «ce n'est pas le sentiment religieux qui est dangereux, c'est son utilisation à des fins régressives au service d'une nouvelle barbarie». Et d'ajouter, «le sentiment religieux n'est pas plus condamnable à cause du fanatisme que le sentiment national ne l'est à cause du nationalisme».

    Au pays qui fut l'un des creusets d'al-Qaida, Nicolas Sarkozy a martelé que «l'intégrisme, c'est la négation de l'islam». «La France et l'Arabie saoudite veulent tout faire pour que soit évité le choc des civilisations», a-t-il assuré.

    Pour conjurer ce risque, les deux partenaires devraient s'engager, sur la base des valeurs communes aux grandes religions, vers une «politique de civilisation, une politique qui se donne pour but de civiliser la globalisation». Cela implique, a insisté Nicolas Sarközy, de promouvoir une politique de diversité, de solidarité et de partage.

    «Une politique de civilisation, c'est d'abord une politique de justice. Car le sentiment de l'injustice nourrit la haine», a déclaré le chef de l'État, en illustrant ses propos par le conflit israélo-palestinien, le Liban, le Darfour et la nécessité d'un «partage plus équitable des rentes» au niveau mondial. «C'est au nom de la justice que la France soutient que l'accès au nucléaire civil doit être un droit pour tous les peuples», a dit encore Nicolas Sarközy avant de s'envoler pour le Qatar et Abu Dhabi, où un accord sur la coopération nucléaire doit être signé, du type de ceux passés avec l'Algérie et la Libye.

    (Le Figaro - 15.01.08)

         
  • Jeunes poseurs de bombes à Melun

    Melun (Seine-et-Marne)

    Deux jeunes, mineursde 15 et 16 ans, originaires de Melun (77), s'entraînaient depuis des mois à faire exploser des bombes dans les bois de la ville-préfecture. Avant-hier, ils ont décidé de passer à l'action en terrain urbain, en plaçant l'explosif entre les barreaux de la grille du collège Pierre-Brossolette à Melun, établissement où ils sont scolarisés. A 10 h 15 précises, l'engin explose.

    Pas de blessé, pas trop de dégâts, si ce n'est la grille qui a souffert. A 18 h 10, nouvelle explosion, cette fois dans la cage d'escalier d'un immeuble de la rue Estienne-d'Orves. Là non plus, pas de victime. Il n'empêche, deux explosions dans la même journée, l'inquiétude grandit dans la ville. Saisis de l'enquête, les policiers de la sûreté départementale entendent les jeunes du collège visé. Hier, deux mineurs de 15 ans sont interpellés. Ils se trouvaient à proximité de l'établissement lorsque l'explosion a eu lieu. Placés en garde à vue, ils vont être mis hors de cause rapidement. Cependant, ils vont donner des informations importantes sur deux de leurs copains. Ces derniers aimeraient confectionner des explosifs. A 11 heures, les policiers ramènent les suspects au commissariat. Très vite, ils vont passer aux aveux et expliquer« qu'ils ont fait ça pour se marrer. Ils voulaient voir les effets produits. Depuis des mois, ils confectionnent des explosifs qu'ils font péter dans les bois du quartier de l'Almont avant de voir ce que ça ferait en ville. »
    Les apprentis artificiers ont trouvé la formule en consultant Internet et auprès de leurs connaissances. Inconscients des risques qu'ils courent et font courir aux autres, ils prennent une bouteille en plastique et mélangent de l'acide chlorhydrique avec des barrettes d'aluminium. « Un cocktail qui, a tout moment, pouvait leur exploser en pleine figure ou leur arracher un bras ou une main. La bombe pouvait exploser en vingt, trente ou cinquante secondes suivant le dosage. Les jeunes l'ignoraient », explique un policier.

    Hier soir, les deux jeunes qui n'ont pas de casier judiciaire ont été remis à leurs parents. Ces derniers étaient hors d'eux et n'en reviennent toujours pas de ce qu'ont pu faire leurs enfants. Le 6 mars, les deux mineurs seront convoqués devant le juge des enfants de Melun pour dégradations volontaires de biens privés et biens publics par engins explosifs.

    Ils aiment ça, confectionner des bombes avec de l'acide chlorhydrique et des barrettes d'aluminium... Ils font ça pour se marrer, disent-ils, et la police les croit.

    On se demande qui sont les vrais crétins!

    (Source Le Parisien 19.01.08)

  • Le FN fera une "campagne de pauvre" à l'image des Français

    La vice-présidente exécutive du FN Marine Le Pen a assuré vendredi que le Front national n'aurait «aucune difficulté» à vendre son siège de Saint-Cloud et que le parti était «sorti de ses difficultés financières».

    «Le processus de vente du siège du Front national est en route. A partir du moment où la décision a été prise, et c'est récent, et bien je pense qu'on n'aura aucune difficulté de le vendre», a déclaré Mme Le Pen sur Canal+.

    «Le FN va pouvoir racheter un nouveau local plus performant, plus efficace, peut-être moins grand, peut-être plus moderne, plus adapté à l'activité politique» et il va aussi être en mesure de «régler ses dettes», a-t-elle ajouté.

    Marine Le Pen a toutefois concédé que son parti devrait «adapter son mode de vie» à la baisse des subventions publiques consécutive à ses faibles scores électoraux. «Cela ne nous pose aucune difficulté, nous conservons le courage, la détermination et la conviction plus que jamais», a-t-elle lancé.

    Pour les municipales et cantonales de mars, le FN fera «une campagne de pauvre. Les Français le sont aussi, donc ça tombe bien, ils vont nous comprendre», a-t-elle dit en réaffirmant qu'avec «près de 200 listes» le FN présenterait «plus de candidats qu'en 2001» aux municipales.

    (Le Parisien 18.01.08)
  • CAMILLE PISSARRO (1830-1903)

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    Le jardin au printemps
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    La moisson à Montfoucault

  • Le robot humanoïde japonais

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    AFP/JIJI press ¦ Robot activé à distance grâce à un singe, le 15 janvier 2008 au Advanced Telecommunications Research Institute International (ATR) laboratory près de Kyoto (Japon)

    Des chercheurs japonais et américains ont conçu un robot humanoïde dont les deux jambes sont activées à distance par les signaux détectés dans le cerveau d'un singe en train de marcher à l'autre bout du monde, ce qui pourrait à terme permettre à des handicapés de se mouvoir.

    Cette prouesse, qui allie robotique et neurosciences, a été annoncée mercredi par l'Agence de la Science et des Technologies japonaise et l'Université Duke aux Etats-Unis.

    "Nous avons réussi à transmettre des Etats-Unis au Japon les données issues du cerveau d'un singe en détectant les influx nerveux qui commandent le mouvement des jambes", ont expliqué les chercheurs.

    "Nous sommes ensuite parvenus à contrôler les jambes du robot en temps réel grâce à ces signaux, de sorte que le robot marche de la même façon que le singe", ont-ils poursuivi.

    Il s'agit selon eux d'une première mondiale.

    Les chercheurs américains ont entraîné deux chimpanzés à marcher sur un tapis roulant comme un humain et ont enregistré les signaux émanant de plusieurs centaines de neurones commandant les mouvements.

    L'équipe nippone a ensuite converti ces informations en instructions compréhensibles par son robot androïde.

    "Grâce à ces résultats, nous pouvons dire que nous avons fait un grand pas dans la possible réalisation de prothèses neuronales qui pourraient faire recouvrer leurs capacités motrices à des paralysés", ont souligné les chercheurs.

    (Source 20minutes 18.01.08)


     

  • Comme sa copine Carla Bruni...

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    Naomi est née le 22 mai 1970, Carla le 23 décembre 1968 1967
    La belle histoire que vit actuellement sa copine Carla Bruni avec Nicolas Sarközy aurait-elle donné des ailes à Naomi Campbell ? Une rumeur un peu folle veut que la top ait craqué pour Hugo Chavez, le très médiatique (lui aussi) président vénézuélien ! Il y a deux mois, la tigresse des podiums avait eu l'occasion de l'interviewer pour le magazine britannique GQ. Et le courant serait très bien passé entre eux... Séparé de sa deuxième épouse (lui aussi !), El Comandante, âgé de 53 ans (lui aussi !), ne quitterait donc plus celle qui l'a surnommé "l'ange rebelle". Mais si leur love story - passionnée - est un peu plus discrète, comme chez nous la presse s'emballe et imagine des noces imminentes...
    Le nom du président de la République française traîne dans les échos people, les news des top models, dans tout ce qui est vain, futile, sexy, et qui rapetisse la France...

  • Un prêtre pédophile suisse sévissait en France

    L’affaire a éclaté la semaine dernière après la publication d’un article dans Tribune de Lyon. J. A., un prêtre suisse de 67 ans, a confié à un journaliste avoir abusé sexuellement d’un enfant entre 1989 et 2005 lors d’un séjour en France. Aujourd’hui, la justice cherche à savoir s’il a fait d’autres victimes.

    Le procureur général de Lyon, Jean-Olivier Viout, a saisi dès la sortie du journal, le 10 janvier, son homologue suisse pour lui demander « l’audition détaillée » du père J. A. afin de confirmer sur procès-verbal ses déclarations. Quelques jours plus tôt, après avoir reconnu être l’auteur de nombreux viols en Suisse, le père J. A. avait affirmé avoir sévi en France, où il a été envoyé entre 1989 et 2005 par des responsables catholiques de Fribourg.

    Le plus étonnant est que son transfert en France s’est produit alors que plusieurs affaires de pédophilie le mettant explicitement en cause étaient mises au jour en Suisse...

    Le père J. A. a d’abord séjourné dans la région de Grenoble, où il avait la responsabilité d’une paroisse, puis à Bron, où il a très discrètement trouvé refuge après des révélations de la Télévision suisse romande (TSR) qui avait retrouvé l’une de ses victimes. Cette dernière, un servant de messe (enfant de choeur), aurait reçu 100.000 francs d’indemnité de Mgr Bernard Genoud en 2002. Histoire de ne pas ébruiter une affaire plus que dérangeante. Aujourd’hui encore, la justice suisse ignore si le clergé avait connaissance des abus du prêtre. « Savoir se taire, c’est répréhensible moralement, souffle Jean Crevoisier, le juge d’instruction suisse chargé du dossier. Mais ça ne l’est pas pénalement. »

    Il a confirmé tous les faits

    Le religieux, qui vit reclus chez les capucins de Delémont, dans le Jura suisse, depuis 2005, a été « mis au vert » pour quelques jours par ses supérieurs avant d’être entendu, lundi 14 janvier , par la police judiciaire suisse. Là, « il a confirmé tous les faits », explique une source judiciaire. Il a ainsi avoué aux policiers avoir agressé sexuellement son neveu de 12 ans, chez lui, dans le Trièves, près de Grenoble. Les faits se seraient déroulés en 1992-1993. Il a aussi reconnu de nouveaux viols à Estavayer-le-Lac, à côté de Fribourg (Suisse), au milieu des années 1980.

    Le procès-verbal d’audition a été transmis au parquet de Grenoble qui pourrait décider dans les prochains jours de l’ouverture d’une information judiciaire. S’il s’agit d’attouchements et non de viols, comme l’a assuré le père A., le délai de prescription est, selon la loi française, de trois ans à compter de la majorité de la victime. Mais il est de dix ans si l’enquête permet d’établir que l’agresseur avait « autorité » sur sa victime. Si tel était le cas, les faits ne seraient alors pas prescrits. Il serait donc possible de poursuivre A. en justice. Mais la question de la responsabilité de certains membres de la fraternité des capucins et de l’Eglise reste toutefois à définir.

    La semaine dernière, France 3 a retrouvé un ancien camarade du prêtre, Jacques Duperthuy, qui a rapporté aux journalistes les paroles d’un responsable catholique à l’époque de l’arrivée de J. A. en France : « Les Suisses ont un petit problème avec lui. Il a eu une histoire avec des enfants, mais il semble repartir du bon pied. On nous demande de l’accompagner un peu… »

    (Edition France Soir du jeudi 17 janvier 2008)

    Ce pédéraste récidiviste semble bénéficier de beaucoup d'indulgences...

  • Le martyre du colonel Luis Mendieta, otage des FARC

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    Le colonel Luis Mendieta
    La libération de Clara Rojas et de Consuelo Gonzalez de Perdomo par les Farc la semaine dernière a rejeté dans l’ombre les centaines d’autres victimes aux mains de ces rebelles sans pitié. L’un des otages, le colonel Luis Mendieta, a souffert de paralysie aux jambes. Il devait ramper pour aller faire ses besoins, le cou enchaîné, et couché dans la boue !

    L’apparition miraculeuse à Bogota, dans un orphelinat, d’Emmanuel, l’enfant conçu par Clara avec un rebelle et né le 16 avril 2004, ne peut faire oublier cette tragique réalité.

    Dans le pays des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), l’horreur le dispute à l’ignominie dans les rares témoignages écrits parvenus aux familles des otages. 746 séquestrés continuent de pourrir dans la jungle, enchaînés, victimes de maladies tropicales derrière les barbelés de cette guérilla considérée comme « terroriste » par l’Europe.

    Captif des Farc depuis près de dix ans, le colonel Luis Mendieta a côtoyé un temps Ingrid Betancourt, elle-même enlevée par les rebelles le 23 février 2002. Tous les deux étaient malades. Ils étaient transportés dans des brancards par leurs ravisseurs.

    L’histoire, ou plutôt le martyre du colonel Luis Mendieta, méritera un livre et un film, qu’Oliver Stone (JFK, Wall Street, Platoon) aura du mal à réaliser en Colombie après ses hommages au combat selon lui « héroïque » des Farc quand il est venu soutenir le président vénézuélien Hugo Chavez, en décembre 2007.

    « Je vous aime, je vous adore, priez pour moi, je ne sais quand je vous reverrai », avait crié le colonel à sa famille depuis son téléphone portable, quelques minutes avant d’être enlevé par un commando des Farc dans la caserne de Mitu, en pleine Amazonie colombienne, à la frontière brésilienne, au sud-est, le 1er novembre 1998. Cette confidence avait été faite en 2004 par son épouse Maria Teresa, son fils José Luis, et sa fille Jenny Estafani, dans leur appartement de Bogota.

    Maria Teresa avait sorti de ses cartons, en pleurs, les courriers de l’otage reçus jusqu’à la mi-2001. Depuis cette date, ce fut un silence total, celui d’une morgue puisque sa famille le croyait mort. Jusqu’à ce 15 janvier 2008, quand une lettre du colonel lui est parvenue, transmise par Consuelo de Perdomo après sa libération.

    Un témoignage émouvant

    Son témoignage a fait pleurer les 45 millions de Colombiens lorsque Maria Teresa a lu cette longue missive devant les caméras de télévision, entre deux hoquets. Le colonel a assisté au drame de Clara Rojas, enceinte, et souligne les « conditions infra-humaines » de son accouchement. Lui et les autres séquestrés ont pu jouer avec le bébé et lui confectionner des habits et des chaussures de fortune avec leurs propres vêtements.

    Le martyre a commencé alors pour le colonel et pour Ingrid Betancourt, avec qui il s’est retrouvé. « Nous étions malades tous les deux, dit-il dans cette lettre. Les rebelles nous ont transportés dans des brancards. J’ai pu lui parler à l’occasion. » Mais ils ont vite été séparés. Paralysé par des douleurs dans les jambes pendant au moins cinq semaines, l’officier reçoit une série de dix piqûres de pénicilline à 5 millions d’unités chacune. « J’étais attaqué en plus par les moustiques, les araignées, et une série de bestioles », poursuit-il, avant cet aveu effrayant : « Pour mes besoins naturels, il me fallait ramper dans la boue, à l’aide uniquement de mes bras puisque mes jambes m’échappaient. »

    La motricité de ses jambes lui reviendra progressivement grâce à des exercices intensifs de natation dans les rivières, mais avec la même contrainte, « une chaîne autour du cou, attachée à un piquet ». « Vos prières que j’imagine ont dû m’aider à recouvrer l’usage de mes jambes », ajoute le colonel. A cette lecture, son épouse a eu du mal à la poursuivre, d’autant que l’otage évoque alors la leishmaniose dont il a été victime, avec sept plaies dans le corps. Cette maladie parasitaire nécessitera 38 piqûres successives pour lui éviter la mort. Il subira ensuite deux crises de paludisme, avant les douleurs « dans la poitrine ou dans le cœur » qu’il évoque en dernier.

    Depuis quatre ans, cet otage n’a pas vu un seul livre. Il a commencé à apprendre l’anglais avec Alan Jarra. Cet ancien gouverneur du Meta a la particularité d’avoir été enlevé en juillet 2001 par un commando des Farc alors qu’il se trouvait dans une voiture… de l’ONU. Les rebelles l’en ont arraché. Les Nations unies ont protesté, exigé sa libération, mais sans succès.

    (Edition France Soir du vendredi 18 janvier 2008)

  • "Les villes contre l'islamisation"

    Hier jeudi 17 janvier 2008, s’est tenue à Anvers, en Flandre, la réunion constitutive de l’organisation européenne “Les villes contre l’islamisation”. Plusieurs mouvements identitaires ont en effet décidé de créer une structure commune au niveau européen afin de lutter contre “l’islamisation” de nos cités.

    Cette organisation a été présentée à la presse par le porte-parole du Vlaams Belang, notre ami Filip Dewinter, le président du FPÖ (Autriche), Heinz-Christian Strace, et le président du mouvement régionaliste et identitaire Alsace d’Abord, Robert Spieler, qui représentait aussi la revue Synthèse nationale.

    Afin de sensibiliser les Européens contre la menace islamique qui pèse sur nos villes, des grandes réunions publiques vont être organisées dans les prochains mois à Rotterdam, Paris, Londres, Milan, Cologne, Madrid, Strasbourg…

    Samedi 2 février, lors du colloque organisé par Synthèse nationale à Paris, Robert Spieler expliquera le sens de cette démarche qui s’inscrit parfaitement dans la vaste réaction identitaire en Europe.

    (Altermedia.info 18.01.08)

     

  • Harmonie, 19 ans, a disparu depuis samedi

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    Harmonie, 19 ans

    Harmonie, 19 ans, étudiante à Orléans, avait quitté samedi soir son domicile dans le village de Dhuizon, au nord de la Sologne, où elle vit avec sa mère et son frère, pour se rendre chez une amie. Après avoir quitté la maison, elle avait envoyé un SMS à un ancien petit ami. Depuis, plus de nouvelle. 

    Dimanche, sa mère alertait les gendarmes. La voiture de la jeune fille, stationnée près d'une rivière, ainsi que son sac à main abandonné un peu plus loin sur sol, étaient retrouvés dans la journée à Selle-Saint-Denis, à une trentaine de kilomètres de son domicile. De la jeune fille, aucune trace.

    D'importantes recherches dans les bois environnants et dans le cours d'eau ont été lancées par les gendarmes aidés de plongeurs, d'un maître-chien, de la famille, des proches et des gens du village. Elles n'ont pour l'heure rien donné. Selon le Parquet de Blois, "une procédure de recherches des causes de la disparition a été ouverte".

    D'après agence

  • Un médecin se suicide au commissariat

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    Commisssariat de police d'Asnières

    Mis en cause dans une affaire de viol sur une patiente, un médecin généraliste d'Asnières s'est tiré une balle dans le coeur dans les toilettes du commissariat de la ville.

    Sur le point d'être placé en garde à vue, il n'avait pas encore été fouillé. (?)

    «C'est pour mon honneur. » Ce sont les derniers mots qu'a prononcés le docteur Michel L. avant de mourir en plein commissariat de police d'Asnières (Hauts-de-Seine) hier matin.

    Ce médecin de 60 ans s'est tiré une balle dans le coeur dans l'enceinte même du commissariat alors qu'il allait être placé en garde à vue dans une affaire de viol. L'hypothèse d'une bavure, ou même d'un meurtre, paraît d'ores et déjà écartée, même si hier soir l'inspection générale des services (IGS), la police des polices, poursuivait l'audition du lieutenant de police ayant convoqué le médecin. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme est mort dans les bras de ce fonctionnaire et il s'agit bien d'un suicide. Si la victime a pu garder son arme sur elle face aux policiers, c'est parce qu'elle n'était pas encore placée en garde à vue. Il n'y avait donc aucune raison de fouiller le médecin et l'entrée du commissariat n'est pas équipée de portique de sécurité.


    Vers 9 heures hier, le docteur Michel L. pénètre au commissariat, répondant un peu tardivement à la convocation du lieutenant. Celui-ci entend l'interroger à nouveau sur une sombre affaire de viol remontant à l'été 2006.

    Le 11 juillet de cette année-là, une femme habitant la résidence où est installé le cabinet du médecin, à Asnières, dépose plainte. Elle affirme avoir été abusée par son généraliste. Celui-ci lui aurait fait avaler des gouttes contenant une drogue pour pouvoir profiter d'elle. L'analyse de son sang révèle qu'elle a en effet absorbé une substance chimique douteuse. Michel L. est donc placé en garde à vue et interrogé. Il nie. Dans son cabinet, les policiers découvrent un produit que le médecin n'aurait pas dû posséder. Il prétend en avoir besoin pour son chien. Après une quinzaine d'heures de garde à vue, le suspect est remis en liberté et un expert est désigné pour décortiquer la composition du produit et le comparer à la molécule retrouvée dans le sang de la patiente. Puis l'affaire s'enlise.

    Cette semaine, alors qu'il avait reçu les résultats d'expertise, le lieutenant en charge de l'enquête convoque le médecin pour mercredi. Michel L. ne se présente pas. Le policier lui enjoint de venir le lendemain. Il se présente enfin, un Smith & Wesson de calibre 32 en poche, et s'entend dire que des "éléments nouveaux" sont parvenus aux enquêteurs. Il devra donc être à nouveau placé en garde à vue. Prétextant souffrir d'une gastro-entérite, Michel L. demande alors la permission de se rendre aux toilettes. « Le lieutenant l'a accompagné et comme toujours a laissé la porte ouverte. » L'homme tournait donc le dos au policier. Et soudainement, la détonation claque. Le sexagénaire a visé le coeur. Il s'effondre aussitôt dans les bras du lieutenant en voulant sauver « son honneur ».

    Immédiatement après le drame, le procureur Philippe Courroye a saisi l'IGS avant de se rendre sur place. Le commissariat paraît franchement « secoué » par le drame. Le lieutenant, un policier expérimenté, « très apprécié » et maîtrisant parfaitement la procédure, selon un de ses collègues, serait même « très choqué ».

    On est aussi très choqué dans le voisinage du médecin. « Il laisse deux enfants, se désole une habitante. Et pour sa mère, ça va être terrible. » Agée de 91 ans, la mère de la victime lui donnait un coup de main au cabinet. « C'était un homme super, insiste une habitante de la résidence. Il travaillait comme un médecin de campagne, il aidait tout le monde. » « En plus d'être mon médecin, c'était mon confident, reprend-elle avant de préciser que « cette histoire de viol », elle « n'y croit pas ».

    (Le Parisien 18.01.08)