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  • La liberté de pensée n'existe pas à l'Université de Poitiers

    BORDEAUX (Reuters) - Le conseil d'administration de l'université de Poitiers (Vienne) a demandé lundi au président de la République de ne pas y affecter comme professeur Benoît Fleury, l'ancien président d'une organisation universitaire d'extrême droite, le Gud.

     

    "Compte tenu de l'opposition de la communauté universitaire (enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels Biatos, étudiants) et afin d'apaiser les tensions, le conseil d'administration de l'université de Poitiers demande au président de la République de ne pas procéder à la nomination et à l'affectation à Poitiers de Benoît Fleury", indique la présidence de l'université dans un communiqué.

    La décision a été prise à l'unanimité.

    Sorti major du concours de l'agrégation 2008 en Histoire du Droit, Benoît Fleury, 31 ans, présida le Gud (Groupe union défense) de 1995 à 2000. Ce groupuscule radical créé en 1968 a été dissout au début des années 2000.

    Environ 150 étudiants et enseignants se sont rassemblés lundi après-midi à Poitiers devant les locaux où se réunissait le conseil d'administration.

    Une pétition contre l'affectation de Benoît Fleury, représentant d'"une droite extrême nauséabonde", selon le texte, a reçu un demi-millier de signatures.

    L'Unef, Sud-Education, le MJS l'ont signée, ainsi que des personnalités comme la députée européenne Bernadette Vergnaud, les députés socialistes Jean-Michel Clément, Catherine Coutelle et Alain Claeys, et Jean-François Macaire, vice-président du Conseil régional de Poitou-Charentes.

    (Le Monde 25.02.08)

  • Sommes-nous devenus la risée de l'Europe?

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    C’est un véritable article au vitriol qu’a publié le quotidien espagnol « El pais » sur Nicolas Sarközy. Le quotidien se moque tellement du chef de l’état qu’on peut légitimement se demander quelle est aujourd’hui l’image de la France dans le monde.

    El Pais n’y va pas avec le dos de la cuillère puisque le quotidien compare Sarkozy à un grand malade : « Les Français ont un problème. Ils croyaient avoir un superprésident, un hyper­dirigeant capable de les sortir de la dépression et de la décadence, et voilà qu’ils ont écopé d’un président comme ils en ont déjà connu beaucoup d’autres : à savoir malade, limité, qu’il faut dorloter et protéger tout en s’organisant pour que la France tourne et que le gouvernement et les institutions fassent leur devoir. Nicolas Sarkozy est d’évidence atteint d’une hypertrophie probablement incurable. « 

    Pire : El Pais en vient même à se demander si la France n’a pas élu un monarque en mai dernier : « Il s’est installé sur le trône élyséen porté par son ambition personnelle et sa conception égotique de la présidence : il a par le fait encore accru les pouvoirs de la présidence. Et, une fois parvenu à ses fins, il s’est consacré à lui-même, comme un ado narcissique obnubilé par ses sentiments et ses plaisirs. Certes, le pouvoir peut en apporter beaucoup, mais la prudence conseille de ne pas trop en faire étalage. Sarkozy le téméraire fait tout le contraire et se vautre dans l’exhibitionnisme. »

    Enfin, concernant la vie privée du chef de l’état et son récent mariage avec Carla Bruni, la comparaison qu’entreprend « El Pais » parait audacieuse : «  Il n’a pleinement triomphé que dans le rôle de sultan, seigneur en son sérail, paré des atours qui passionnent un certain public – et manifestement aussi ses pairs. Mais ce triomphe-là a le don de déprimer beaucoup de Français car il rabaisse la République au niveau de la principauté de Monaco. »

     
  • Nouveau revers pour Dati et Sarközy: la rétention de sûreté

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    Vincent Lamanda et Nicolas Sarközy en mai 2007 

    Appelé à la rescousse par Nicolas Sarközy, le premier président de la Cour de cassation a accepté de se pencher sur la question de la rétention de sûreté mais a fermé la porte à toute remise en cause de la décision du Conseil constitutionnel, qui en a rejeté la rétroactivité.

      Le premier magistrat de France, Vincent Lamanda , "a accepté le principe d'une réflexion sur le problème de la rétention de sûreté et de la protection des victimes, mais il est bien évident qu'il n'est pas question de remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel", a expliqué lundi Vincent Vigneau, chargé de mission de la première présidence.

    Le Conseil constitutionnel a estimé jeudi que la rétention de sûreté "ne saurait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi" ou "pour des faits commis antérieurement" à cette publication.

    Ainsi, les premières rétentions de sûreté ne pourraient être prononcées que dans 15 ans au minimum. Le principe de l'enfermement à vie dans des centres spécialisés des criminels réputés les plus dangereux, après l'expiration de leur peine, n'est en effet applicable qu'aux détenus condamnés à plus de 15 ans.

    Un camouflet pour l'Elysée qui a réagi dès vendredi soir: "l'application immédiate de la rétention de sûreté aux criminels déjà condamnés (...) reste un objectif légitime pour la protection des victimes". Le chef de l'Etat a donc demandé à Vincent Lamanda "de faire toutes les propositions nécessaires pour l'atteindre", avait alors annoncé son porte-parole, David Martinon, relayé le lendemain par le président lui-même au Salon de l'Agriculture.

    "On ne contourne pas la décision du Conseil constitutionnel", "il s'agit pour nous d'améliorer" le projet de loi "sans remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel", a expliqué lundi matin la garde des Sceaux, Rachida Dati. Elle a fait valoir que, sur la base de propositions de M. Lamanda, les modalités pourraient être "ajustées" ou "modifiées par la voie d'une circulaire, d'un décret ou peut-être par la loi".

    La fin de non-recevoir affichée lundi par Vincent Lamanda était pourtant plus que prévisible, dès lors que l'article 62 de la Constitution stipule que "les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours" et "s'imposent aux pouvoirs publics et à toute autre autorité administrative et juridictionnelle", Cour de cassation comprise.

    Il n'est pas rare que le gouvernement ne soit pas satisfait par les décisions du Conseil constitutionnel, note pour sa part Frédéric Rolin, professeur de droit public à Paris X-Nanterre.

    Mais, ajoute-t-il, "c'est la première fois qu'on saisit officiellement une autorité pour lui dire "Trouvez-moi un moyen de dire exactement le contraire de ce que vient de dire le Conseil constitutionnel". Ça, je n'ai jamais vu, ça ne s'est jamais fait dans des termes aussi frontaux."

    "Le Conseil constitutionnel a dit non de manière absolue et on cherche à rayer ce non de la carte", s'étonne l'expert, qui parle d'un comportement d'enfant "capricieux: "on ne me donne pas ce que je veux, donc je trépigne".

    Côté UMP, on tentait lundi de calmer le jeu. En saisissant M. Lamanda, Nicolas Sarközy ne voulait que "vérifier les modalités juridiques d'application" de la rétention de sûreté, a affirmé le porte-parole, Yves Jego.

    M. Lamanda, lui, s'il n'a pas suivi le conseil de l'ancien garde des Sceaux socialiste Robert Badinter, de "refuser" cette mission, a veillé à en tracer les limites.

    Selon une source judiciaire, la mission de conseil de ce haut magistrat, réputé à droite mais reconnu pour son indépendance, devrait durer trois mois.

    AFP - 25.02.08

  • Qui est Misha Defonseca?

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    Mathilde Goffart, la jeune actrice belge qui incarne Misha Defonseca

    «Survivre avec les loups» Drame de Véra Belmont avec Mathilde Goffart, Yaël Abecassis, Guy Bedos, Michèle Bernier. Durée : 1 h 58

    Juive russo-allemande, née en Belgique, Misha Defonseca est une rescapée de la Shoah au destin singulier. Partie de Bruxelles, sa ville natale, à la recherche de ses parents, déportés par les nazis, elle a traversé, seule, l'Europe et a été recueillie par des loups. Le récit autobiographique de son périple, Survivre avec les loups (Éditions XO), est porté à l'écran par Véra Belmont.

    1941: fille de Reuven (joué par Benno Fürmann), juif allemand, et de Gerusha (Yaël Abecassis), juive russe, Misha (Mathilde Goffart) a 7 ans lorsque ses parents sont déportés. Placée dans une famille qui la martyrise, elle trouve refuge chez Ernest (Guy Bedos) et Marthe (Michèle Bernier), de braves paysans qui sont arrêtés par la police française pour avoir réalisé de faux papiers. Seule, livrée à elle-même, Misha décide de partir vers l'est à la recherche de ses parents. Elle s'oriente à l'aide d'une petite boussole offerte par Ernest. Pendant quatre ans, elle va parcourir la Belgique, l'Alle­magne, la Pologne et arriver jusqu'en Ukraine. Elle vit dans les forêts, à l'abri de la fureur des hommes, volant de la nourriture et des vêtements sur son passage. Blessée, morte de froid et de malnutrition, elle est sauvée par un couple de loups qui l'intègrent à leur meute.

    Misha Defonseca a aujourd'hui 74 ans. C'est une grande dame blonde aux yeux clairs, chaleureuse, toujours intrépide, le verbe haut, des bagues à tous les doigts et un rire cristallin. Émue, elle passe sa main dans la cheve­lure poil de carotte de Mathilde Goffart, la gamine belge qui l'incarne à l'écran. Guy Bedos, qui campe Ernest, le juste qui l'a recueilli enfant, vient la saluer avec respect. Elle sort alors une pochette en soie indienne dont elle extrait un minuscule coquil­lage : la fameuse boussole donnée par Ernest qui lui a permis de trouver l'Est et son chemin.

    Exorciser ce drame

     

    «C'est mon plus précieux talisman , mon porte-bonheur, avoue Misha Defonseca. Sans cette petite boussole, je ne serais peut-être pas là pour voir mon histoire à l'écran. Véra Belmont a fait un travail d'adaptation admirable. Je me retrouve complètement dans le film. Mon côté “petit soldat” capable de s'adapter et de se débrouiller pour survivre, ma relation avec les loups, les enfants échappés des ghettos polonais rencontrés sur ma route, fusillés par les nazis, le jeune Russe qui m'a secouru en Ukraine… tout est rigoureusement exact. Véra Belmont a aussi trouvé un acteur allemand, Benno Fürmann, pour jouer le rôle de mon père, qui lui ressemblait étonnamment.»

    Soixante ans plus tard, Misha Defonseca a exorcisé ce drame à travers son livre. Elle conserve toujours au fond d'elle-même les blessures du passé: «Lorsque je suis partie sur les routes, j'avais l'espoir que j'allais retrouver mes parents et qu'ils seraient fiers de moi, avoue-t-elle. J'ai ensuite poursuivi mon chemin pour ne pas les trahir . J'étais une révoltée, détestant l'injustice. Je n'ai jamais porté l'étoile jaune. Sans ce caractère insoumis, je n'aurais probablement pas pu aller au bout de ce voyage.»

    À son arrivée en Ukraine, elle apprend que Bruxelles est libéré. Elle rentre en Belgique: «Seule, sans argent et sans parents, j'ai vécu dans la rue. Si, durant mon périple à travers l'Europe, je n'ai jamais été malade, je me suis tout de suite retrouvée à l'hôpital, atteinte de tous les maux. C'est là qu'Ernest, qui s'occupait des enfants des rues m'a retrouvée. Nous ne nous sommes plus quittés jusqu'à sa mort, un an plus tard. Devenue institutrice, je suis partie enseigner au Congo belge. Rentrée en Belgique, j'ai fait toutes sortes de petits boulots. En 1968, j'ai rencontré Maurice, mon mari. Après cinq ans passés en Hollande, je vivais toujours dans la crainte que le nazisme recommence. En 1985, mon mari et moi avons émigré aux États-Unis pour couper avec mon passé trop douloureux.»

    Misha Defonseca vit à présent dans une petite maison au fond des bois, au milieu du Massachusetts, où elle élève toutes sortes d'animaux, des chats, des chiens, des putois, des renards, des coyotes, des crabes et des bernard-l'hermite dans un terrarium.

  • Fantastique Allemagne...

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    Le lac de Königssee l'hiver dans la brume

  • Raul succède à Fidel: la dictature rouge en famille

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    QUE DE SANG SUR LEURS MAINS!

    Son "rival", le vice-président Carlos Lage, avait peu de chance de l'emporter. Le favori Raul Castro, 76 ans, a été désigné dimanche par la nouvelle Assemblée pour remplacer à la présidence de Cuba son frère Fidel, 81 ans. Ce dernier a renoncé mardi à briguer un nouveau mandat à la tête de l'Etat communiste, après 49 ans de pouvoir sans partage.

    La surprise est venue d'ailleurs. L'Assemblée a désigné au poste de vice-président, non pas l'actuel vice-président, mais l'idéologue du Parti communiste José Ramon Machado Ventura, ancien compagnon d'armes des frères Castro âgé de 77 ans. Les commentateurs s'attendaient à voir le poste de "numéro deux" revenir à Carlos Lage, 56 ans, artisan de réformes économiques limitées dans les années 1990. La désignation de Machado laisse penser que les changements à attendre ne seront pas spectaculaires.

    Fidel "consulté" sur les  "décisions majeures"

    Dans son premier discours devant le Parlement, Raul Castro a annoncé qu'il "assumait la responsabilité" de la succession confiée par son frère qui est "unique", "irremplaçable". Il continuera donc à le "consulter" pour les "décisions majeures". "Je sollicite que cette Assemblée, comme organe suprême de l'Etat, sur les décisions de grande importance pour l'avenir de la nation, surtout celles liées à la défense, la politique étrangère et le développement économique du pays me permette" de consulter Fidel Castro, a déclaré Raul Castro. Soumise à un vote immédiat, la proposition a été approuvée à l'unanimité à main levée par l'Assemblée sous les applaudissements.

    Le nouveau président a aussi dit étudier "la mise en oeuvre des idées de Fidel sur la réévaluation progressive et prudente du peso cubain". Cuba vit dans un système de double monnaie, le peso cubain "ordinaire" et le peso convertible, 25 fois plus élevé, indispensable pour nombre de produits de première nécessité. Les salaires sont payés en pesos cubains ordinaires qui en moyenne s'élèvent à l'équivalent de 12 à 15 dollars.

    L'attente des pays occidentaux

    Le président du Venezuela, Hugo Chavez, grand ami de Fidel Castro, a été le premier chef d'Etat à féliciter dimanche le nouveau président cubain. Qui à son tour l'a appelé pour saluer le peuple et les Forces armées du Venezuela. Un entretien retransmis en direct à la radio et télévision vénézuéliennes.

     Les pays occidentaux, Washington en tête, attendent du nouveau président cubain qu'il démocratise un régime communiste monolithique, en commençant par la libération des quelque 240 prisonniers politiques. Dimanche, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, évoquant "l'héritage de cinq décennies de tyranie", a pressé La Havane "d'entamer un processus de changement démocratique pacifique." Dans son discours, Raul Castro a qualifié "d'injurieuses" et ouvertement interventionnistes" ces déclarations. Plus tard, le responsable américain du département d'Etat chargé de l'Amérique latine, Tom Shannon, a jugé que la nomination de Raul Castro représentait "un potentiel de changement" pour Cuba.

    Tout en promettant des changements à Cuba pour relever son économie étouffée par la bureaucratie et un dur embargo américain, Raul Castro avait toutefois prévenu : rien de "spectaculaire". En politique, il oeuvrera à maintenir la continuité du régime et l'héritage de son frère, malgré les appels à la démocratie et à la libération des prisonniers politique de la communauté internationale et de la dissidence. Le vieux chef révolutionnaire avait déjà dû céder les rênes du pouvoir à son frère Raul, ministre de la Défense depuis 1959, il y a 19 mois, après une violente hémorragie intestinale et plusieurs opérations qui l'ont fait passer entre la vie et la mort.

    LCI.fr 24.02.08

  • "SURVIVRE AVEC LES LOUPS": UNE GIGANTESQUE ESCROQUERIE?

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    MENSONGE ?
     Une petite fille de 8 ans parcourt l'Europe nazie à la recherche de ses parents.Elle s'appelle Misha. Elle est juive. Son père et sa mère viennent d'être déportés. Elle ne sait qu'une seule chose : ils sont à l'est. A l'aide d'une simple petite boussole, elle quitte sa Belgique natale et rejoint l'Ukraine à pied, traversant l'Allemagne et la Pologne, dans l'espoir de les retrouver.Pour survivre, elle vole de la nourriture et des vêtements.Pour survivre, elle évite les hommes et leur violence.Pour survivre, elle intègre une meute de loups. Et devient l'une des leurs.
    Note de voxnr.com : cet article est paru sur le site sioniste Regards. Sa lecture s'impose pour comprendre ce qu'il en est de la sidération de nos peuples face à certains faits, aussi invraisemblables puissent-ils être...

    Edité en 18 langues et vendu à plusieurs millions d'exemplaires, objet du film "Survivre avec les loups", de Véra Belmont, le livre de Misha Defonseca ou « la vraie histoire d’une rescapée de la Shoah » pourrait refaire parler de lui. Pour l’historien de la déportation Maxime Steinberg et le spécialiste des enfants-loups Serge Aroles, « il s’agit tout simplement d’une escroquerie ! ». L’éditrice elle-même vient de se désolidariser de l’auteur…

    Déjà en 2005, dans un article de Regards (n°601) consacré à l’auteur, nous demeurions avec plusieurs questions sans réponse. Près de trois ans plus tard, et après un succès médiatique et public unanime, nous avons souhaité revenir sur ce qu’il conviendrait peut-être d’appeler aujourd’hui « une des grosses manipulations de l’Histoire ».

    C’est en tout cas l’avis que partagent Maxime Steinberg, historien belge de la Shoah, et Serge Aroles, auteur de L’Enigme des enfants-loups (Publibook) qui analyse le phénomène sur sept siècles, par la consultation d’archives et un minutieux travail de terrain. « Le cas de Misha Defonseca ne figure pas dans mon livre, il était tellement délirant que je ne m’y suis pas attardé, pensant que tout le monde s’en rendrait vite compte » confie le spécialiste, encore stupéfait de l’ampleur prise par les événements. Et blessé d’être aujourd’hui repris par des sites extrémistes pour dénoncer « le business de l’Holocauste » !

    « Des sites tels que www.loup.org, ou liés à la nature m’ont d’abord contacté pour analyser le cas de Misha Defonseca » explique-t-il. « J’ai ensuite tenu à prévenir les médias qui avaient accrédité cette supercherie (Le Monde, Le Nouvel Obs, Le Figaro, etc.), mais ils n’en ont pas tenu compte, craignant sans doute, comme je l’ai été, d’être traités d’antisémites ».

    Si le livre et le film, qui disent s’inspirer d’une histoire vraie, ont reçu tous les éloges, quelques éléments semblent en effet suffire à en contester l’authenticité.

    Enfant-loup : Serge Aroles est formel. « La louve en mal d’adoption peut présenter une « grossesse nerveuse » et se retrouver les mamelles gorgées de lait. Il est très probable, par accident statistique, que des nourrissons, cachés en forêt à la suite de guerres, famines ou abandon, aient pu être allaités sur une courte durée. Mais cela ne concerne que les nourrissons. Et si cela a sans aucun doute alimenté le mythe des enfants-loups, Mowgli n’existe pas ! Quand Misha Defonseca explique qu’une louve l’a réprimandée parce qu’elle urinait comme un mâle en levant la patte, ou qu’elle s’est retrouvée à faire du baby-sitting dans la meute, personne n’est allé si loin dans le délire ».

    Déportation : Maxime Steinberg rappelle que les déportations juives ont commencé en Belgique le 4 août 1942. « Il n’y a donc aucune raison pour les Juifs de se cacher ou de fuir au printemps 41, Misha Defonseca anticipe les faits d’un an et demi ! En plus, elle part « à l’Est » alors qu’il s’agira du nord de l’Allemagne ! ». Avant de s’étonner du refus de l’auteur de révéler son identité : « A la limite, on pourrait croire qu’elle s’invente une filiation juive ! La démarche des victimes a toujours été de faire reconnaître la déportation des leurs en présentant les « transport list ». Cacher son vrai nom n’a aucun sens lorsqu’on revendique un rattachement à cette persécution. Sa traversée de l’Europe sans assistance, sinon celle des loups, est tout aussi invraisemblable. C’est symptomatique d’une manière de refuser la singularité de ce qui est arrivé aux Juifs pour entrer dans une singularité encore plus forte et totalement fantasmée ».

    Le Pont d’Anderlecht : Loin d’être un détail de l’histoire, le pont constitue un élément majeur dans le récit de Misha Defonseca. C’est de lui que dépendra sa fuite « vers l’Est » pour retrouver ses parents. Serge Aroles, à l’époque à Bruxelles, s’est rendu sur place pour vérifier ces informations. « Le dentiste qui l’aurait recueillie et menacé de la livrer aux Allemands n’a jamais existé. Pas plus que ce pont bombardé qu’elle décrit minutieusement. Les archives ne mentionnent qu’un pont saboté en 40, rien de plus. Aucun pont n’a été bombardé entre 1941 et 1943 à cet endroit ».

    La liste des « aberrations » dressée par Serge Aroles est encore longue, telle cette boussole qui indique inexorablement le ghetto de Varsovie à l’aller, et Anderlecht au retour. La facilité avec laquelle Misha aurait encore traversé le Danube, serait entrée et ressortie du ghetto, et aurait parcouru quelque 6.000 kms !

    Alors que nous écrivons ces lignes, son éditrice américaine, suite à une longue querelle judiciaire et financière finalement perdue, diffuse sur Internet l’extrait d’un registre de l’année scolaire 1943-1944, attestant qu’à l’époque où l’héroïne (de son vrai nom Monique Dewael !) se disait dans les forêts de Pologne, adoptée par une meute de dix loups, elle était en réalité scolarisée à Schaerbeek ! Un document accablant, accompagné de l’extrait d’acte de baptême catholique de « Misha », née en 1937 à Etterbeek, et aucunement juive, ni de père, ni de mère… Reste à espérer que son récit ne rentre définitivement dans la mémoire collective. Et que la réflexion sur l’enseignement de la Shoah se poursuive car ce genre d’affabulation ne sert qu’une seule cause : celle des négationnistes.
    (Voxnr - 21.02.08)

  • "Pauvre con!" La honte et la polémique!

    Le Président de la République fait honte à la France et fait rire de lui! Il perd le contrôle de ses nerfs et répond comme un voyou à un quidam qui refuse de lui serrer la main!

    Réactions diverses:

     En visite samedi matin au Salon de l'agriculture, Nicolas Sarközy a mené la visite au pas de charge, à peine plus de deux heures, alors que son prédécesseur Jacques Chirac pouvait y rester plus de six heures. Mais au-delà d'un discours sur la refondation des modalités de mise en oeuvre de la Politique agricole commune (PAC), c'est surtout l'algarade avec un visiteur que l'on retiendra de cette visite.

    La scène, filmée et diffusée depuis samedi soir sur notre site internet, montre le chef de l'Etat en train de s'abondonner à un écart de langage auprès d'un visiteur qui refusait de lui serrer la main : «Touche moi pas, tu me salis», lui dit ce visiteur.

    «Casse-toi alors, pauvre con !», lui répond Nicolas Sarközy, rappelant ainsi son échange vigoureux avec un marin-pêcheur au Guivilnec (Finistère), en novembre dernier.

    Dimanche soir, la vidéo du Parisien.fr avait été consultée plus de 800.000 fois ! (Vidéos également sur Youtube et DailyMotion)

    Dans la classe politique, l'incident suscite en tout cas des réactions vives et passionnées. A l'image de l'ancien garde des sceaux Robert Badinter qui, sur France Inter, a estimé que «la présidence de la République est une fonction qui appelle de la part de celui qui l'exerce réserve, distance et modestie. Vous n'empêcherez jamais ces provocations et ces insultes. Vous devez vous préparer à avoir la réponse convenable tout de suite».

    Dans le même registre, le député PS Jean-Christophe Cambadélis a estimé dimanche soir sur son blog que «tout semble indiquer symboliquement que Nicolas Sarközy ne se maîtrisant pas, ne maîtrise pas la situation». Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a jugé de son côté «insupportable», dimanche sur Canal +, que «le président ne soit pas exemplaire», jugeant qu'il manque «à tous ses devoirs».

    A droite, les avis sont forcément différents. Invité du Grand rendez-vous Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Jean-Pierre Raffarin a affirmé pour sa part qu'il s'agissait «d'un dialogue privé, d'homme à homme, direct et viril». «Je ne commente que le dialogue politique, c'est un dialogue privé, d'homme à homme», selon le vice-président de l'UMP

     Pour Raffarin, la grossièreté est virile!

    Ami de trente ans de Nicolas Sarközy, Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration, a lui aussi volé au secours de son patron, prétextant sur BFM TV que «les hommes politiques, ce ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit systématiquement s'essuyer les pieds», avant d'ajouter : «Nicolas Sarkozy s'est exprimé de manière à ce que son interlocuteur le comprenne, eh bien moi je trouve ça très bien que le président de la République s'exprime comme chaque Français». 

    Encore plus maladroit dans la défense de "son" président: non, "chaque Français" ne s'exprime pas ainsi! - Quel mépris, au passage, pour le peuple de France! - On s'en souviendra...

     

  • Selon que vous serez Carla ou Valérie...

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     Nouvelles photos topless de Valérie Bègue sur une plage de La Réunion dans le dernier n° de CHOC: Geneviève de Fontenay jubile et crie au scandale: " cette fille manque de toute dignité!"
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    VOGUE/DT - février 2008 - deuxième photo parmi les moins osées...
    Carla Bruni, épouse du président de la République française, "Première dame de France"!
    Mme de Fontenay n'oserait pas lui dire "qu'elle manque de toute dignité"! Car elle est riche et puissante!

  • Sarközy est-il encore digne de la fonction présidentielle?

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    (Photo Nordenstar)

    Insulte lancée à un visiteur au salon de l'Agriculture, débat autour d'une loi controversée: le chef de l'Etat Nicolas Sarközy est accusé par ses opposants de remettre en cause la fonction présidentielle, tant par son style que sa pratique institutionnelle.

     Une vidéo mise en ligne sur Internet dans la nuit de samedi à dimanche, montrant le chef de l'Etat traiter de "pauvre con" un homme qui refusait de lui serrer la main au salon de l'Agriculture, a suscité de vives critiques de la part de l'opposition.

    Le chef de file des socialistes François Hollande a jugé "insupportable" que "le président ne soit pas exemplaire", estimant qu'il ne devait "pas se comporter comme n'importe quel citoyen".

    En tant que président de la République, "on ne rentre pas dans un conflit avec quelqu'un qui ne vous serre pas la main", a-t-il souligné.

    Le secrétaire général de l'Union pour un mouvement populaire (UMP, au pouvoir) Patrick Devedjian a réagi à ces critiques en dénonçant la "mauvaise foi" de ceux qui reprochent à la fois au chef de l'Etat français "une dérive monarchique" et un "manque de majesté".

    Cet épisode est intervenu en pleine polémique autour de l'application d'une loi controversée sur la rétention de sûreté, alors que le président français connaît une forte chute de popularité, à deux semaines d'élections municipales redoutées par la majorité.

    Nicolas Sarközy est accusé par la gauche et le monde judiciaire de mettre à mal "l'Etat de droit" en tentant de "contourner" l'avis du Conseil constitutionnel, qui a refusé l'application immédiate d'une loi permettant l'enfermement à vie de criminels susceptibles de récidiver.

    Détonateur de ce tollé: la demande faite par le chef de l'Etat au premier président de la Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire en France, de lui soumettre "toutes les propositions nécessaires" en vue d'une application sans délai de la loi.

    Le chef de file des socialistes à l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault a aussitôt dénoncé une "stupéfiante atteinte à l'Etat de droit". La Conférence des bâtonniers, représentant les avocats français, a également critiqué "une violation du respect dû aux principes constitutionnels", tandis qu'un syndicat de magistrats s'alarmait d'un "coup de force inacceptable".

    Le chef de l'Etat, qui avait voulu cette loi après des faits divers dramatiques, dont le viol d'un petit garçon par un pédophile récidiviste en 2007, a réaffirmé samedi que l'important était "qu'on ne laisse pas des monstres en liberté après qu'ils ont purgé leur peine".

    L'algarade entre Nicolas Sarközy et un visiteur du salon de l'Agriculture, une séquence de 45 secondes, a été visionnée dimanche par des centaines de milliers d'internautes.

    Le 6 novembre, une altercation avait déjà opposé le président français à un marin-pêcheur du Guilvinec qui, perché sur une terrasse de la criée du port, l'avait invectivé. M. Sarközy lui avait demandé de descendre s'expliquer. "Si je descends, je te mets un coup de boule", avait répliqué le jeune homme, sautant une barrière avant d'être arrêté par les services de sécurité.

  • "Je veux un procès, je veux la vérité" déclare Dominique de Villepin

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    Dominique de Villepin le 23 février 2008

    "Je veux un procès" car "je veux la vérité" a déclaré dimanche sur Canal+ l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin affirmant avoir été "sali" dans l'affaire Clearstream où il est mis en examen.

    "Je veux un procès, pour la vérité et pour la justice. J'apporterai la vérité des choses, l'ensemble des victimes y ont droit" et "c'est un combat que je veux mener", a-t-il affirmé.

    M. de Villepin a estimé avoir "été sali" et a mis en cause "l'instruction qui a été faite par la rumeur". Il a notamment cité "un DVD crypté" trouvé lors d'une perquisition à son domicile sur lequel "au terme d'une enquête extrêmement longue et coûteuse" on a trouvé "mes discours diplomatiques".

    Il a également cité la découverte d'un ordinateur "dans les sables à Beyrouth". "Cet ordinateur devait m'accabler, il ne contient rien qui me concerne", a-t-il affirmé.

    "Je veux savoir deux choses dans cette affaire, qui a falsifié les listings et pourquoi? et je veux savoir aussi qui a instrumentalisé le dossier, qui a fait pression sur ce dossier", a-t-il lancé.

    "Ce n'est pas une affaire politique, c'est une affaire financière et industrielle" a-t-il assuré.

    Les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons ont notifié vendredi la fin de leur enquête sur l'affaire de dénonciation calomnieuse Clearstream, dans laquelle l'ancien Premier ministre est mis en examen. Ils le soupçonnent d'avoir participé à une tentative de déstabilisation en 2004 de l'actuel chef de l'Etat, Nicolas Sarközy, partie civile dans le dossier.

     

  • OPERATION "DES RADIOS POUR LE KOSOVO"

    Si vous voulez vraiment aider les Serbes du Kosovo et la Métochie, lisez ce qui suit : « Solidarité Kosovo » a décidé de venir en aide en urgence aux populations serbes vivant dans les enclaves du Kosovo. Depuis l’indépendance du Kosovo et de la Métochie, les familles des enclaves* serbes sont les personnes les plus exposées aux risques et les plus isolées.

    Pour garantir la sécurité de ces villages il y a un besoin urgent de liaison radio qui permettrait de relier les différentes maisons des enclaves ainsi que les différentes enclaves entre elles. L’association « Solidarité Kosovo » a donc décidé d’apporter du matériel de télécommunication au Kosovo et la Métochie dans les jours à venir.

    Cette action d’envergure permettra de sécuriser autant de familles que nous pourrons acheter d’appareils. Chaque appareil est un relais grâce auquel les personnes isolées vont être prévenues des attaques ennemies. Chaque appareil peut sauver la vie d’une famille.

     

    Pour réaliser cette action exceptionnelle nous avons besoin de l’aide de chacun d’entre vous. Un appareil de télécommunication coûte cher et les familles à fournir sont nombreuses. Nous vous demandons donc de vous mobiliser, de mobiliser vos amis, votre famille et de faire parvenir un don le plus rapidement possible à l’association « Solidarité Kosovo ». Une aide, aussi faible soit-elle devient une fortune quand plusieurs centaines voir milliers de personnes se mobilisent. POUR NOUS AIDER : - chèque à l’ordre de « Solidarité Kosovo » à l’adresse suivante : Solidarité Kosovo BP 15 38560 JARRIE (Nous rappelons que chaque don donne droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 % du montant du don)

     

    - Virement bancaire : Code BIC : CEPAFRPP382 Code IBAN : FR76 1382 5002 0008 7707 2878 125 - Transmettez ce communiqué, informez les gens autour de vous du drame qui se joue en Serbie. Nous vous remercions par avance de votre générosité au nom des familles serbes du Kosovo et de la Métochie. Arnaud Borella *enclave : village serbe, situé dans une zone occupée par des Albanais, duquel on ne peut sortir sans escorte militaire de la KFOR. www.solidarité-kosovo.com

     

    contact@solidarite-kosovo.com

     

    Solidarité Kosovo - BP 15 - 38560 JARRIE - France

    Communiqué de TERRE ET PEUPLE - Pierre Vial - 24.02.08

     

  • Le Corse Preziosi, père de Muammar Kadhafi?

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    Le capitaine Albert Preziosi  (1915-1943)
    Depuis les années 1970 court en effet à Vezzani une assez ahurissante rumeur. Le capitaine Albert Preziosi, héros de la France Libre, fils d'un gendarme du village, pourrait être le père du Guide de la révolution libyenne, Muammar Kadhafi... Or cette rumeur, qui a refait surface cette semaine sur le site bakchich.info, s'est transformée en légende sur l'île de Beauté.

    Le 17 juin 1940, Albert Preziosi rejoint Londres

    "Ah, vous venez pour l'affaire Kadhafi? J'ai toujours entendu parler de cette histoire, comme beaucoup de mes administrés !" s'exclame Jean-Pierre Pagni, maire (UMP) de Vezzani. Il faut dire qu'ici, Albert Preziosi est le héros du village. Sur la façade de la maison communale, une plaque dorée célèbre la mémoire du soldat né à Vezzani le 25 juillet 1915 et tué en combat aérien à Karacha (Russie), le 28 juillet 1943. "Elle date de 2003, où nous avons organisé une commémoration à l'occasion du soixantième anniversaire de sa mort", explique l'édile.

    Au-dessus du bureau du maire est aussi encadré un portrait de ce capitaine de l'armée de l'air coiffé de sa casquette d'aviateur. Annie Genasci, secrétaire de mairie, adore la photo de ce bel homme et se plaît à croire à l'incroyable histoire qui accompagne son destin. "Nous n'avons aucune preuve de cette filiation mais aucun élément ne la contredit non plus", constate Jean-Pierre Pagni en désignant l'ancienne gendarmerie, une haute maison de pierres où le petit Preziosi est né. "Et puis, il y a cette ressemblance..." note Annie.

    Comment, en tout cas, expliquer que le destin de ce villageois corse ait pu croiser celui d'une Libyenne? Ou comment, en temps de guerre, l'histoire s'immisce dans les destinées humaines. Le "héros de Vezzani" quitte son village natal dans les années 1930. En 1935, il fait partie de la première promotion de l'Ecole de l'air de Salon-de-Provence. Le 17 juin 1940, il rejoint Londres avec deux autres officiers, où il suit une formation de pilote de chasse et s'engage dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL). Le lieutenant est affecté au Moyen-Orient, dans le groupe de chasse numéro 1 "Alsace", puis dans le groupe de chasse numéro 3 "Normandie".

    "Tu sais que j'ai eu un enfant en Libye"

    Pendant l'été 1942, l'avion piloté par Albert Preziosi s'écrase dans le désert libyen. Selon d'anciens membres de son groupe, le soldat Preziosi aurait alors disparu pendant un mois, au cours duquel il aurait rencontré une jeune femme. Sur cette idylle orientale, les versions divergent. Selon Pierre Lorillon, l'un des derniers rescapés de l'escadrille Normandie-Niémen, "Albert aurait été recueilli par une tribu libyenne, puis soigné par une jeune femme noble avec laquelle il aurait eu un enfant". François Tulasne, fils du commandant Tulasne, l'un des deux fondateurs du Normandie-Niémen, évoque d'un ton amusé l'épisode de la "princesse libyenne": "Pour mon père, Preziosi était comme un fils. Ce dernier, qui pourtant avait un handicap au cou, était un bon soldat. Et apparemment un séducteur."

    Cette histoire, les membres du Normandie-Niémen aimaient se la narrer au front, quitte à l'enjoliver. Princesse libyenne pour les uns, infirmière palestinienne juive pour les autres... tous se retrouvent sur un point : un enfant est né de cette escapade dans le désert. Philippe Beaudoin, retraité du deuxième bureau de l'armée de l'air, a eu vent d'une discussion entre le commandant Joseph Pouliquen, cofondateur du Normandie-Niémen, et Albert Preziosi. Ce dernier aurait fait la confidence suivante à son supérieur: "Tu sais que j'ai eu un enfant en Libye. S'il m'arrive quelque chose en manoeuvres, fais-lui parvenir cette lettre." Quelques semaines plus tard, l'aviateur Preziosi meurt en vol sur le front russe. "Par la suite, personne n'a eu cette lettre entre les mains", poursuit Philippe Beaudoin, pour qui la thèse de la paternité de Kadhafi est "plausible". En 1988, Joseph Pouliquen décède et emporte la missive dans sa tombe.

    Les descendants d'Albert Preziosi, eux, prennent cette histoire avec des pincettes. "A chaque fois que l'on me dit : "Alors, tu es de la famille Khadafi", les bras m'en tombent", s'agace François Preziosi, fils d'un cousin d'Albert, qui travaille à l'entretien de la mémoire de son aïeul. Cet ancien d'Algérie reconnaît tout de même avoir mené sa petite enquête en contactant une "vieille connaissance" qui était, pendant la Seconde Guerre mondiale, en Libye pour "affaires indigènes". En vain. Dans l'armée, il n'est pas de bon ton de communiquer sur la vie privée. Le petit-cousin Preziosi préférerait d'ailleurs que l'on s'attache plus à l'héroïsme d'Albert qu'à cette bien embarrassante filiation. Il n'oublie pas de mentionner qu'à quelques kilomètres de Vezzani, la base aérienne de Solenzara porte le nom de Preziosi. Et n'ose imaginer qu'un jour, elle pourrait être rebaptisée "Kadhafi" !

     (JDD 24.02.08)

  • Shoah au CM2: un rejet massif

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    Sarközy avait lancé cette idée au cours du dîner du CRIF 
    La proposition de Nicolas Sarkozy de confier à un élève de CM2 la mémoire d'un enfant victime de la Shoah fait presque l'unanimité... contre elle. Selon un sondage exclusif Ifop pour leJDD.fr, 85% des Français sont défavorables à cette idée, alors que 15% la soutiennent. Confier cette mémoire à une classe entière ne séduit guère plus: 61% des personnes y restent opposées.

  • Le lac Königssee en Bavière

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  • Antarctique: le lac Vostok sous 4000m de glaces

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    Le lac fossile sous 4km de glaces vu par satellite
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    La station russe Vostok dans l'Antactique

    SAINT-PETERSBOURG, 20 décembre 2008 - RIA Novosti. Des scientifiques russes comptent terminer en 2008-2009 les forages qui leur permettront d'atteindre le lac Vostok, dont les eaux enfouies sous 4 kilomètres de glace dans l'Antarctique constituent un écosystème unique, a annoncé Valeri Loukine, le chef de l'expédition antarctique russe.

    Cet espace aquatique grand comme le lac Ontario est isolé de la surface depuis maintenant environ un million d'années, ce qui en fait une structure fossile tout à fait inédite.

    L'absence totale de lumière, la forte pression et la composition particulière de l'eau (gaz et composition chimique), ajoutés à son isolement complet, laissent penser aux chercheurs qu'il y existe des formes de vie absolument distinctes de celles connues de la science contemporaine.

    "Au cours de cette saison, nous comptons descendre de 50 mètres supplémentaires. Nous devrions atteindre les eaux du lac au cours de la période 2008-2009", a déclaré M. Loukine.

    Selon lui, le navire expérimental Akademik Fedorov acheminera prochainement un nouveau câble dans l'Antarctique.

    Le directeur de la chaire des technologies de forage de l'Université de Saint-Pétersbourg Nikolaï Vassiliev a expliqué que ce câble de rechange était nécessaire en raison de l'extrême état de délabrement du précédent.

    Selon M. Vassiliev, après avoir atteint 3.000 mètres sous le niveau de la mer, le puits a permis d'observer des changements substantiels dans la structure de la glace, qui contient notamment des cristaux en nombre plus important. Des protéobactéries et des actinomycètes probablement âgés d'environ 500.000 ans avaient également été trouvés auparavant dans les prélèvements de glace.

    Le forage, qui a débuté dans les années 1970 alors qu'on ignorait encore tout de l'existence de lac, était réalisé dans le cadre d'études paléo-climatiques. Le puits atteint actuellement 3.663 mètres.

    L'étude du lac joue un rôle capital dans la compréhension et l'étude des changements climatiques des prochains millénaires et de la formation planète.

    L'opération de forage permettra en outre de jeter les bases de la future exploration d'Europe, la lune glacée de Jupiter, qui recèle peut-être un océan liquide sous une épaisseur de glace similaire et pourrait contenir des formes de vie extraterrestre.

    Le premier échantillon d'eau du lac devrait être prélevé en 2008-2009.

    (RIA Novosti)

     


  • R&A Hiver 2008

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    Réfléchir & Agir n°28 -  6,50 €
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    31004 TOULOUSE CEDEX 6
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  • Les Serbes reçoivent l'aide de la Russie, leur seul allié,

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    Serbes du Kosovo sur la frontière avec la Serbie à Jarinje le 22 février 2008
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    Vladimir Poutine à Moscou le 22 février 2008

    AFP. La Serbie, pressée par Washington et Bruxelles de contenir les violences qui ont suivi l'indépendance du Kosovo, a reçu l'aide de son grand allié, la Russie, qui accuse les Occidentaux de mettre en péril les relations internationales par leur soutien à l'Etat kosovar.

    Les "djihadistes du terrorisme" islamique selon lui installés au Kosovo pourront maintenant agir au grand jour, a encore lancé Anatoli Safonov, envoyé spécial du président Poutine pour la coopération internationale contre le terrorisme et le crime organisé.

    La veille, M. Poutine, qui soutient fermement Belgrade dans le rejet de l'indépendance du Kosovo, n'avait pas mâché ses mots et affirmé qu'il s'agissait d'un "précédent horrible", qui va revenir "dans la gueule" des Occidentaux et aura des "conséquences imprévisibles".

    "La Russie entre en guerre pour le Kosovo!", titrait samedi le quotidien belgradois Press en citant le représentant de la Russie à l'Otan, Dmitri Rogozine, qui avait déclaré que Moscou se réservait le droit d'"utiliser la force" si l'Otan ou l'Union européenne "défient" l'ONU sur le Kosovo.

    Le journal cite Alksandar Vucic, un haut responsable du Parti radical serbe (SRS), la formation la plus représentée au Parlement, qui déclare: "Seuls les Russes peuvent mettre un terme aux mesures de type fasciste de l'Otan au Kosovo".

    Un leader des Serbes du Kosovo, Goran Bogdanovic, a lui aussi salué l'attitude de Moscou.

    "La déclaration de Rogozine est perçue comme une mise en garde à l'Occident de maintenir sa présence au Kosovo dans le cadre de la résolution 1244, autrement cela peut aggraver les tensions et conduire même à un conflit de proportions mondiales", a-t-dit au même journal.

    La résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin au conflit de 1998-99 entre les forces serbes et la guérilla séparatiste albanaise du Kosovo a prévu que cette province serait administré par l'ONU mais resterait sous souveraineté serbe.

    Cette résolution représente l'un des arguments de Madrid pour refuser de reconnaître l'indépendance du Kosovo, explique le secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires étrangères, Bernardino Léon Gros, dans un article signé samedi dans le quotidien indépendant belgradois Blic.

    "Contrairement à d'autres pays qui se sont séparés, comme la République tchèque et la Slovaquie, il n'y a pas d'accord entre les parties concernées, ni de résolution de l'ONU dans le cas du Kosovo", écrit M. Gros.

    "Outre les raisons légales, la proclamation d'indépendance est contraire à tout ce que la communauté internationale a proclamé dans les Balkans depuis les années 1990" lors du démantèlement sanglant de l'ex-Yougoslavie, poursuit-il.

    Outre l'Espagne, quatre autres pays membres de l'UE -- la Roumanie, Chypre, la Grèce et la Slovaquie -- ont annoncé qu'ils ne reconnaîtraient pas le nouvel Etat.

    Samedi encore, le ministre serbe pour le Kosovo, Slobodan Samardzic, s'en est pris aux Etats-Unis, qui ont soutenu l'indépendance proclamée par la majorité albanaise au Kosovo, province du sud de la Serbie.

    "Le gouvernement de la Serbie ne va pas cesser de tenir les Etats-Unis pour responsables d'avoir violé le droit international et séparé une partie du territoire de la Serbie d'une manière violente", a-t-il déclaré à l'agence Tanjug.

    Signe de la tension croissante dans la partie nord du Kosovo, où les Serbes sont majoritaires, le Représentant spécial de l'UE au Kosovo, Pieter Feith, a indiqué samedi avoir décidé du retrait du personnel chargé de préparer le déploiement de la mission Eulex de l'UE.

     
  • Algarade au Salon de l'agriculture!

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    Salon de l'agriculture 23 février 2008

     AFP. La visite de Nicolas Sarközy au Salon de l'agriculture samedi matin a été marquée par un échange d'invectives entre un visiteur et le président, séquence filmée qui a été diffusée dans la soirée sur le site Le Parisien.fr.

    Très entouré, souriant, le chef de l'Etat prenait un bain de foule et serrait des mains quand un visiteur d'un certain âge et portant des lunettes lui a lancé: "ah non, touche-moi pas".

    "Casse-toi, alors", a répondu M. Sarközy.

    "Tu me salis", a enchaîné le badaud.

    "Casse-toi, casse-toi alors pauvre con va..." a lancé le président, avant de reprendre son parcours mouvementé.

    Interrogé samedi soir sur l'incident, l'Elysée s'est refusé à tout commentaire.

    Le 6 novembre, une autre algarade était aussi suscité de nombreuses réactions chez les internautes: elle avait opposé le président à un marin-pêcheur du Guilvinec, "Juju", Julien Guillamet, 21 ans qui, perché sur une terrasse de la criée de ce port breton, l'avait invectivé.

    M. Sarközy lui avait demandé de descendre s'expliquer. "Si je descends, je te mets un coup de boule", avait répliqué le jeune homme, sautant une barrière avant d'être arrêté par les services de sécurité.