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  • "Attitudes à connotations nazillonnes"

    La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a annoncé mercredi qu'elle se constituait «partie civile aux côtés du FC Metz» qui a porté plainte contre des supporteurs pour des propos et gestes à connotation nazie à la fin du match de L1 à Lyon samedi.

    «La Licra condamne avec la plus grande fermeté les comportements nazis observés samedi soir à Gerland dans le parcage visiteur à la fin du match Lyon-Metz, qui sont le fait de La Faction, frange radicale de supporters du FC Metz», avance l'organisation antiraciste dans un communiqué, précisant qu'elle s'était déjà portée partie civile dans l'affaire Ouaddou.

    La Licra estime que «les auteurs de ces délits sont déjà connus des services de police et que le groupuscule politico-extrémiste La Faction sévit, de manière organisée, depuis bien trop longtemps dans les tribunes messines.

    L'association souligne qu'aujourd'hui, la loi permet de dissoudre de tels groupuscules, même si ces derniers ne sont pas sous forme associative (groupement de fait)».

    Le directeur de la sécurité du stade Saint-Symphorien de Metz, Jacky Ancel, avait raconté mardi qu'à l'issue du match, «lorsque des joueurs messins sont allés près du carré réservé aux supporteurs messins pour leur offrir les maillots qu'ils portaient avant la rencontre et qui comportaient une inscription contre le racisme, certains individus ont rejeté ces maillots et fait quelques gestes ou affiché des attitudes à connotation nazillonne».

    «Il y a eu un bras tendu, un Sieg heil et une chanson (nazie)», avait-il précisé
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  • Il avait poignardé son professeur et présente ses excuses

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    Karen Montet-Toutain avait prévenu en vain sa hiérachie des menaces de Kévani Wansale...

    Le procès de Kévani Wansale, 20 ans, accusé de «tentative d'assassinat» pour avoir poignardé son enseignante d'arts plastiques Karen Montet-Toutain le 16 décembre 2005 au lycée Louis-Blériot d'Etampes, s'est ouvert mercredi en fin de matinée devant la cour d'assises de l'Essonne.

    Le jeune homme est poursuivi pour avoir porté plusieurs coups de couteau à sa professeure principale qui avait convoqué sa mère la veille en évoquant la possibilité d'une exclusion définitive du lycée.

    Au début de l'audience, Kévani Wansale, portant une fine paire de lunettes, un pull rayé noir et un pantalon beige, a été invité à la barre, hors du box, lors de l'évocation de son parcours chaotique, marqué par de nombreux changements de domicile.


    Dernier d'une fratrie de quatre enfants nés d'une première union de sa mère, son père est mort au Zaïre dans des conditions mystérieuses, vraisemblablement sous la torture.

    Selon l'enquêtrice de personnalité venue déposer à la barre, il ignore l'histoire de sa famille.

    Il n'a pas connu de période de stabilité excédant cinq ans pendant lesquels il a été placé dans un village d'enfants à Villabé (Essonne) à partir de 1996, en raison des difficultés financières de sa mère.

    Décrite comme aimante, mais aussi directive et autoritaire, elle a été incarcérée à deux reprises en 2004. A cette époque, il a été placé dans cinq familles d'accueil différentes en deux mois.

    La famille a même, pendant un temps, vécu d'hôtel en hôtel.

    Un temps déscolarisé après la troisième car son dossier avait été vraisemblablement égaré, il a suivi une formation pour devenir animateur, avant de revenir dans le système scolaire le 7 octobre 2005, dans une classe de seconde BEP vente-action marchande au lycée Louis-Blériot.

    Depuis son incarcération le 19 décembre 2005, il a suivi une formation de technicien en articles de sport. Il a été condamné en mars 2007 à trois mois de prison pour violences sur un surveillant de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, lors d'une altercation concernant un téléviseur.

    Karen Montet-Toutain, qui s'était à l'époque des faits, largement exprimée dans les médias, a refusé mercredi de répondre à leurs sollicitations, tentant de cacher son visage avec le bras devant cameramen et photographes.

    Après son agression, elle avait mis en cause l'Education nationale, expliquant avoir été victime de menaces et alerté sa hiérarchie, sans obtenir de réponse.

    Un rapport de l'inspection générale de l'Education nationale, dédouanant la hiérarchie, qui n'avait jusqu'alors pas été versé au dossier, sera remis aux parties.


    L'examen des faits à proprement parler devrait débuter dans l'après-midi.

    L'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

  • Etats-Unis: l'ingnorance crasse de la jeunesse

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    HITLER ...ET CHRISTOPHE COLOMB... Deux personnages historiques que les jeunes Américains ont du mal à situer dans l'Histoire. Une enquête menée auprès de 1200 jeunes de 17 ans par l'American Enterprise Institute, un centre de recherches conservateur, révèle que près d'un quart d'entre eux ne sait pas qui était Adolf Hitler. 10 % d'entre eux pensaient même qu'il était... fabricant d'arme. Dans la même époque de l'Histoire, 20% des jeunes ignorent qui les Etats-Unis combattaient durant la Seconde Guerre Mondiale.
     
    En remontant un peu plus le temps, l'American Enterprise Institute s'est aperçue qu'un élève sur quatre pense que
    Christophe Colomb a découvert l'Amérique après 1750, soit plus de deux siècles  et demi après sa traversée de 1492. Deux pour cent ont même affirmé que Colomb avait traversé l'Atlantique après 1950, s'étonne le rapport.
     
    "Trop de jeunes Américains n'ont pas les connaissances de base dont ils ont  besoin", s'alarme l'American Enterprise Institute. "C'est inacceptable. Nous pensons que les écoles devraient enseigner à nos étudiants les grandes idées, les polémiques et les grands événements qui ont  formé notre nation", affirme l'auteur du rapport. Même en ce qui concerne l'Histoire proprement américaine, les jeunes sondés montrent des lacunes. Moins de la moitié savent identifier le demi-siècle où a éclaté la Guerre de Sécession (1861-1865), tandis que les personnages bibliques ou mythologiques comme Job ou Oedipe sont des inconnus pour plus de la moitié des interrogés.
     
    En littérature classique, les résultats sont encore plus décevants, les  étudiants pour la moitié d'entre eux n'identifiant pas le roman de George Orwell 1984 tandis qu'un sur quatre ignore que La Case de l'oncle Tom a aidé à la lutte contre l'esclavage. Au rang des bons points, certains événements dépassent 90% de reconnaissance comme ce qui est arrivé à Pearl Harbor et qui a prononcé le discours "I have a dream".
    En France, les résultats ne doivent pas être meilleurs en 2008!

  • HARMONIE: son corps retrouvé

    Le corps d'une jeune femme a été découvert mardi dans une rivière du Loir-et-Cher à proximité de l'endroit où avait disparu Harmonie, une étudiante de 19 ans, le 12 janvier dernier. "Les premiers éléments laissent présumer qu'il pourrait s'agir de cette personne. Mais seule l'autopsie pourra permettre de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse", a expliqué une source proche de l'enquête. L'autopsie pourrait avoir lieu en fin de semaine ou en toute début de semaine prochaine.

    Le corps a été découvert par des pompiers lors d'un exercice dans la Sauldre, à Selle-Saint-Denis, près de l'endroit où avaient été retrouvés la voiture et le sac à main de la jeune fille au lendemain de sa disparition. Après la découverte de sa voiture, d'importantes recherches avaient alors été lancées par les gendarmes aidés de plongeurs, d'un maître-chien, de la famille et d'habitants du village.

    Des membres de la famille auraient identifié Harmonie grâce aux bijoux qu'elle portait, a indiqué cette source, selon qui l'autopsie et l'enquête détermineront "s'il s'agit d'un accident, d'un suicide ou d'un homicide". L'étudiante à Orléans avait quitté le 12 janvier son domicile de Dhuizon, au nord de la Sologne, où elle vit avec sa mère et son frère, pour se rendre chez une amie.

    Nous exprimons à la famille et aux proches d'Harmonie toute notre tristesse.

     

  • Mise au point du "Parisien"

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    "Je m'appelle Sarközy" !

    L'entretien que le président de la République a accordé lundi matin à l'Elysée à huit de nos lecteurs a été vécu par tous comme un événement. C'est la première fois que Nicolas Sarkozy s'exprimait depuis la chute confirmée de sa cote de popularité. La première fois aussi qu'il évoquait son dérapage de samedi matin au Salon de l'agriculture (« Casse-toi, pauvre con ! »).

    Une interview-événement mais aussi, dans l'incroyable climat électrique qui prévaut en France à dix jours du premier tour des municipales, une interview-polémique.

    En cause, la « petite phrase » que l'Elysée, au moment de la relecture du texte, a rajoutée in extremis, tard lundi soir : « Au Salon, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre. » Or le matin même, questionné par l'une de nos lectrices, le chef de l'Etat, tout en s'expliquant longuement, n'avait pas paru adopter ce registre du regret. Fiévreux (à cause d'une mauvaise grippe, qui avait poussé ses proches à lui conseiller de reporter son rendez-vous avec « le Parisien » et « Aujourd'hui en France »), visiblement embarrassé par l'épisode, Sarkozy suggère ce matin-là que, quand on le cherche, on le trouve et que si on ne veut vraiment pas lui serrer la main, le mieux est de ne pas se trouver sur son chemin.

    Cartes sur table

    « Ce n'est pas parce qu'on est président qu'on devient, d'un coup, de la guimauve, quelqu'un sur qui on peut s'essuyer les pieds », confie-t-il à cet instant à nos lecteurs. Et d'ajouter : « Je m'appelle Sarkozy. Même dans la cour de l'école, il n'y en a pas beaucoup qui peuvent dire que j'ai baissé les yeux quand j'étais dans mon bon droit... » En même temps, on sent, au détour d'une autre phrase, qu'existe chez lui un vague désir d'admettre qu'il est allé trop loin : « Je n'aurais pas dû lui dire Casse-toi si tu veux. J'aurais dû faire, comme je le fais toujours, Pfffff... » Et d'accompagner le tout d'un geste de la main.

    Conformément à ce que nous faisons chaque fois avec les invités du « Face aux lecteurs », Nicolas Sarkozy a eu droit à une relecture du texte avant sa parution compte tenu de l'ampleur des coupes après deux heures d'entretien et de la nécessité de remettre en forme a minima le langage parlé. Mais surprise, lundi soir : lorsque le texte relu et amendé nous parvient, une phrase inattendue y figure. Une phrase qui n'a pas été prononcée le matin : « J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre. » Problème : nos lecteurs vont être surpris de retrouver une formule qu'ils n'ont pas entendue telle quelle dans la bouche du chef de l'Etat. Mais récuser cette phrase, qui témoigne d'une évolution en quelques heures de la posture présidentielle, aurait été priver tout le monde d'un éclairage tardif, mais capital. Bref, nous avons, comme d'habitude, privilégié l'info, mais en jouant cartes sur table.

    (Le Parisien 27.02.08)

  • Shoah: l'idée de Sarközy et de Mignon enterrée...

    Les élèves de CM2 n'auront pas à parrainer un enfant juif de France victime de la Shoah. Cette idée était "enterrée avant même qu'on se réunisse, ce n'était pas praticable car il y a 11.400  enfants juifs de France et 600.000 élèves en CM2", a déclaré mercredi l'historien et cinéaste Claude Lanzmann, à la sortie d'une réunion au ministère de l'Education. Mais "la proposition de Nicolas Sarkozy (de travailler sur la Shoah, ndlr) est toujours valable, elle va être rendue praticable", a-t-il souligné.

    Comme Simone Veil ou Serge Klarsfeld, il faisait partie des personnalité invitées par Xavier Darcos pour lancer la réflexion sur la mise en oeuvre du souhait de
    Nicolas Sarközy que chaque enfant de CM2 se voie "confier la mémoire" d'un enfant mort dans la Shoah. Le ministre de l'Education avait assuré un peu plus tôt sur LCI que la "bonne idée" de Nicolas Sarkozy de confier la mémoire d'un enfant juif de France mort en déportation à chaque élève de CM2 devait se "transformer en bonne pratique".
     
    Des propositions d'ici deux mois

    Parmi les pistes de réflexion, Mme Veil a plaidé pour "autoriser, inciter à faire des travaux qui permettent aux enfants de se grouper dans une classe non pas vers un enfant en particulier mais vers telle situation dans telle ville". "Il n'y a rien de très précis de décidé, mais la volonté de tous d'arriver à améliorer ce qui est déjà très bien fait par les professeurs" qui enseignent cette partie de l'Histoire depuis 2002 en primaire, a poursuivi Mme Veil.    

    Hélène Waysbord-Loing, chargée de la mission pédagogique, va faire des propositions d'ici deux mois, Pour celle-ci, "il ne faut pas faire de la commémoration, du rituel, parce que l'école n'est pas le lieu de cela. L'école est le lieu où l'on construit un savoir, où l'on apprend aux élèves à rechercher, à enquêter". "Ce qui va y avoir de nouveau, c'est la mise à disposition de  documents de référence et d'un inventaire de toutes les sources disponibles pour faciliter le travail des enseignants", a-t-elle précisé.

    (LCI 27.02.08)

     

     

  • Quand Victor Hugo parle de...

    Il faut lire ce qu'écrivait Hugo de son temps ...ne trouves-tu pas une ressemblance  curieuse ? ...Mais comme le dit l'Ecclesiaste : il n'y a rien de nouveau sous le soleil .....

    Entretien avec Victor Hugo (1)

    Vous semblez vous tenir très informé de l'actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?

    Victor Hugo : Depuis des mois, il s'étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue. Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c'est que dans toutes les qualités qu'on lui reconnaît, dans tous les éloges qu'on lui adresse, il n'y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là. Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

    Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu'on est en droit de l'attendre d'un élu à la magistrature suprême ?

    Victor Hugo : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l'assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit, et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve si énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l'aventure et l'aventurier. On ne trouve au fond de l'homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l'argent.Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n'est plus question d'être un grand peuple, d'être un puissant peuple, d'être une nation libre, d'être un foyer lumineux ; la France n'y voit plus clair. Voilà un succès.

    Que penser de cette fascination pour les hommes d'affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?

    Victor Hugo : Il a pour lui désormais l'argent, l'agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d'un bord à l'autre quand il n'y a à enjamber que la honte.Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités. Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l'argent ; c'est ignoble, mais c'est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte.une foule de dévouements intrépides assiègent l'Elysée et se groupent autour de l'homme. C'est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d'industrie.

    Et la liberté de la presse dans tout ça ?

    Victor Hugo (pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu'en dire ? N'est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l'esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

    (1) Toutes les réponses de Victor Hugo proviennent de son ouvrage « Napoléon le Petit », un pamphlet contre ... Napoléon III.

  • Alerte à la rage en Seine-et-Marne

    Après la morsure d'un enfant par un chien enragé à Grandpuits-Bailly-Carrois, la préfecture a pris des mesures de précaution.

    La préfecture de Seine-et-Marne a annoncé mardi soir dans un communiqué avoir mis en place un «périmètre de vigilance» et un numéro de téléphone après qu'une fillette de 12 ans a été mordu à la main par son chien, porteur de la rage, à Grandpuits-Bailly-Carrois, le 18 février 2008.

    L'enfant a reçu une vaccination curative très rapidement après la morsure, et a pu rentrer chez elle, a précisé Thierry Baron, sous-préfet de Provins. «Son état ne suscite pas d'inquiétude», a-t-il affirmé.

    Ses parents et ses quatre frères et soeurs, ainsi que leurs voisins, ont également été traités.

    Le chien, un staffordshire de neuf mois, a été euthanasié le 19 février. C'est son autopsie, dont les résultats ont été connus mardi, qui a permis de découvrir la maladie.

    Un périmètre comptant 36 communes rurales a été mis en place, dans lequel les propriétaires d'animaux domestiques sont appelés à une vigilance accrue. Ils sont notamment invités à présenter à un vétérinaire sanitaire tout animal domestique (carnivore) qui présenterait des signes de maladie ou mourrait.

    Par ailleurs, «toute personne ayant été griffée, mordue, léchée par un chien errant dans le périmètre (de vigilance) entre fin janvier et le 19 février 2008 est invitée à contacter» un numéro mis en place par la préfecture (01.64.71.75.14).

    La préfecture n'était pas en mesure de dire mardi soir comment l'animal avait pu être contaminé, ou s'il provenait de l'étranger.

    La rage qui se transmet par morsure, par léchage et par griffure est une maladie mortelle pour l'homme si elle n'est pas traitée avant le déclenchement des premiers symptômes.

    Il est donc impératif d'identifier toutes les personnes en contact avec l'animal porteur du virus avant que la maladie ne se déclare. La période d'incubation va de 2 semaines à plusieurs années chez l'homme. La moyenne est de un à deux mois (80% des cas).

    Le dernier cas répertorié de morsure d'humains par un animal domestique enragé remonte à 2007. Quelques personnes avaient été vaccinées par précaution en Vendée après avoir été mordues ou griffées par un chat porteur du virus de la chauve-souris.

    En 2004, dans la région de Bordeaux, un important dispositif sanitaire avait dû être mis en place, après la découverte de la maladie d'un chiot importé du Maroc. Une quarantaine de personnes avait été traitées dont six mordues par le chien.

    La rage est à l'origine de quelque 50.000 morts annuelles dans le monde, le plus souvent suite à une infection par un chien enragé, selon l'Institut Pasteur.

    Aucun cas de rage humaine acquise sur le territoire français n'a été rapporté depuis 1924, selon l'Institut.

    (le Parisien 27.02.08)

  • Les médias et le "droit de censure" du pouvoir

    AFP. 26.02.08.Une phrase de regret de Nicolas Sarközy sur l'algarade qui l'a opposé à un visiteur du salon de l'agriculture a été ajoutée par l'Elysée dans un entretien avec les lecteurs du Parisien, de l'aveu d'un responsable du quotidien, suscitant mardi quelques remous.

      La phrase en question, "J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre", sert de titre à l'article publié mardi. Elle se trouve également dans une réponse du chef de l'Etat à une lectrice qui l'interroge sur sa réplique ( "Casse-toi, pauvre con" ) lancée samedi à un homme l'ayant insulté au salon de l'Agriculture.

    "Cette phrase n'a pas été prononcée" devant les lecteurs du Parisien, a expliqué mardi sur différents médias Dominique de Montvalon, directeur adjoint de la rédaction du quotidien. Elle a été ajoutée par l'Elysée tardivement lundi soir après relecture de l'entretien original.

    Interrogé sur cette modification, l'Elysée a expliqué qu'on "était passé d'un entretien de 2H15 à trois pages" de journal. "Le texte nous est parvenu hier (lundi) soir tard et a été amendé et corrigé comme ça se fait habituellement. On dit la même chose, l'état d'esprit est le même", a assuré Franck Louvrier, responsable de la communication.

    "A 23h45, dans les ultimes délais de notre bouclage, on s'est retrouvé avec une phrase qui n'avait pas été prononcée, une phrase qui devient le titre, car elle est très intéressante et très percutante", a raconté pour sa part M. de Montvalon.

    Selon lui, le président "n'avait pas exprimé le moindre regret" lors de son entretien lundi matin, et la nouvelle citation "marquait un changement de ton, on était dans le registre cette fois du regret sinon du remords". "J'en déduis qu'au cours de la journée (de lundi), l'Elysée a fini par prendre la mesure de l'ampleur des secousses provoquées par cette affaire", a-t-il estimé.

    Mais le fait que les lecteurs du Parisien qui ont rencontré M. Sarkozy "retrouvent dans le journal quelque chose qu'ils n'ont pas entendu" pose "quand même problème, et on s'en expliquera demain (mercredi) à l'intention de nos lecteurs", a observé M. de Montvalon, promettant de publier la version originale.

    Les lecteurs ayant participé à l'interview, et interrogés par l'AFP, réagissaient diversement à cette affaire. Nicolas Sarkozy "n'a pas prononcé cette phrase. Cela pose un petit problème: il nous a dit 25 fois au cours de la rencontre qu'il ne mentait pas. Pourquoi cette phrase et en gros titre ? Ce n'est pas terrible franchement", a réagi Michel Augagneur, retraité de Lagny (Seine-et-Marne).

    Cette affaire soulève plus largement la question de la relecture des entretiens. "Les journaux français, je pense au Monde, aux Echos, à des titres très respectables, ont une politique qui consiste à faire relire les interviews, alors que déjà, je trouve que c'est critiquable", souligne François Malye, secrétaire général du Forum des Sociétés de journalistes.

    Un journal, quel qu'il soit, a-t-il les moyens de dire non au président de la République ? Pour M. Malye, "la marge de manoeuvre vis-à-vis des politiques ou des puissants en général est de plus en plus faible".

    Cela s'appelle la censure! Nous ne vivons pas dans une Démocratie. La preuve et l'aveu en sont faits grâce au problème soulevé par Le Parisien.

  • La justice anglaise

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    Un ancien videur de discothèque de 39 ans, Levi Bellfield, reconnu coupable lundi du meurtre de deux jeunes femmes dont l'étudiante française Amélie Delagrange, a été condamné mardi à Londres à la réclusion à perpétuité.

    Le jury du tribunal londonien de l'Old Bailey l'avait reconnu coupable du meurtre d'Amélie Delagrange, en août 2004, et de l'étudiante britannique Marsha McDonnell, 19 ans, ainsi que de tentative de meurtre en mai 2004 sur une autre étudiante, Kate Sheedy, 18 ans.

    Mardi, Levi Bellfield, a été condamné à trois peines de prison à vie incompressibles pour ces crimes, sans possibilité de libération anticipée. Il a choisi de ne pas assister au prononcé du verdict.

    «Vous avez plongé trois familles dans un chagrin inimaginable», a commenté la juge, Anne Rafferty, en annonçant la sentence. «Les sentiments terribles qui vous ont traversé la tête lorsque vous avez attaqué et par deux fois abrégé une jeune existence, dépassent l'entendement».



    «Vous ne pourrez prétendre à une libération anticipée et vous passerez le reste de votre vie en prison», a-t-elle ajouté.

    Mardi en début de matinée, les familles des victimes ou leurs avocats avaient lu des déclarations résumant l'impact de ces meurtres sur le cours de leur existence.

    «Notre monde s'est écroulé le 19 août 2004», a déclaré la mère d'Amélie, Dominique Delagrange. «Nous souffrirons toujours de ne pas savoir ce que serait devenue Amélie si sa vie n'avait pas été interrompue de cette façon. Sa perte est une blessure ouverte qui ne cicatrisera pas. Nous ne nous en remettrons jamais».

    Mme Delagrange et son époux, Jean-François, ont ensuite quitté la salle d'audience en larmes.

    Originaire d'Hanvoile, en Picardie (nord), Amélie Delagrange, étudiante en Langues étrangères appliquées (LEA), séjournait à Londres depuis avril 2004 afin de parfaire son anglais.

    Elle avait manqué l'arrêt de son autobus alors qu'elle rentrait d'une soirée chez des amis, le 19 août 2004. Elle avait alors dû rebrousser chemin à pied. L'étudiante, alors âgée de 22 ans, avait été attaquée près du terrain de cricket de Twickenham (sud-ouest de Londres).

    Levi Bellfield, père de onze enfants de cinq femmes différentes, est également le principal suspect du meurtre de Milly Dowler, une adolescente de 13 ans mystérieusement disparue à son retour de l'école en 2002 dans le Surrey (sud de Londres). Le corps décomposé de la jeune fille avait été retrouvé dans un champ six mois plus tard.

    (Le Parisien 26.02.08)

  • Sondage: 80% des Français favorables à la loi Dati...

     Que signifie en fait les résultats de ce sondage? Que 81% des Français seraient favorables au rétablissement de la peine de mort pour les criminels dangereux! Monstres et serial killers qui ne doivent plus jamais récidiver! Pour les en empêcher, il existait la peine de mort. La plus sûre des dissuasions pour ceux qui n'hésitent pas à ôter la vie, mais qui prennent des avocats pour défendre la leur devant les tribunaux.

    La peine capitale, c'est horrible! Mais un enfant violé et martyrisé, c'est encore bien plus horrible et lui était innocent! Tous les meurtres sont des abominations, bien plus grandes que l'exécution d'une "bête humaine" qui a pris plaisir à TUER ! 

    La peine capitale ayant été abolie (par Badinter et par Sarközy!) dans notre Constitution, les personnes interrogées se rabattent sur un euphémisme: "la rétention de sûreté"... 

      Selon un sondage Ifop pour Le Figaro, 80 % des Français approuvent la loi sur la rétention de sûreté. L'opinion est également favorable à une appliccation immédiate du texte.

    Après cinq jours de controverses politiques et judiciaires autour de la loi de rétention de sûreté, le premier sondage réalisé sur cette question amène une photographie sans équivoque de l'opinion : «On note une approbation massive qui transcende les clivages politiques traditionnels», explique Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département d'opinion publique à l'Ifop. «L'adhésion au texte est portée par la certitude que la mesure peut éviter des crimes.»

    Avant même le débat sur la mission confiée par Nicolas Sarközy au premier président de la Cour de cassation, 80 % des personnes interrogées se disent favorables à la loi en elle-même. Dans le détail, selon l'Ifop, «ceux qui ont voté pour Nicolas Sarkozy sont massivement pour. Les réserves les plus fortes viennent des électeurs du Parti socialiste et des Verts».

    L'opinion estime que, dans l'ordre, la rétention de sûreté «va diminuer le taux de récidive en maintenant en détention les criminels toujours dangereux à l'issue de leur peine» (81 % des sondés) et qu'elle «va être dissuasive à l'égard des criminels» (56 % des sondés). Enfin, pour 39 % d'entre eux, l'instauration de la rétention de sûreté «est une atteinte aux libertés car elle condamne de nouveau des individus ayant déjà effectué leur peine de prison».

    Concernant la censure partielle de la loi par le Conseil constitutionnel, l'opinion des Français interrogés montre que le principe de non-rétroactivité des lois apparaît comme un enjeu secondaire par rapport à l'urgence d'appliquer le texte pour éviter des cas de récidives. 64 % des personnes interrogées estiment, comme le président de la République, qu'«il faut appliquer dès maintenant la rétention de sûreté à ces personnes pour éviter qu'elles récidivent».

    Sur cette question de la rétroactivité, les différences sont bien plus marquées selon les personnes interrogées : «Sur la question des principes supérieurs du droit, il y a un vrai clivage socio-culturel», souligne Jérôme Fourquet : «La non-rétroactivité de la loi est mise en avant par 52 % des artisans ou des commerçants mais par 31 % des ouvriers

    (Le Figaro- 26.02.08)

  • La loi sur le rétention de sûreté a été promulguée

    Le texte, qui prévoit l'enfermement des délinquants dangereux dans des centres fermés après leur peine, a été publié au Journal Officiel.

    «Je ne céderai pas», répétait encore Nicolas Sarközy mardi matin. Mais la loi Dati «relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental» a été promulguée en l'état, mardi au Journal Officiel.

    Ce texte, qui comporte 18 articles, prévoit la création de centres fermés dans lesquels les criminels dangereux, condamnés à des peines de plus de 15 ans pour les crimes les plus graves, pourront être enfermés à leur sortie de prison, après avis d'une commission et si la demande en a été faite lors de leur procès. Le Journal Officiel publie, outre le texte, les modifications apportées par le Conseil constitutionnel. Les Sages ont censuré un volet essentiel de la loi en invalidant son caractère rétroactif. En l'état, le texte ne s'appliquera donc au mieux que dans 15 ans, lorsque les condamnés futurs sortiront de prison.

    La mission de Lamanda précisée

    Mandaté par le chef de l'Etat pour trouver un moyen de revenir sur cette décision, le premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, qui représente le sommet de l'ordre judiciaire, a fait savoir lundi qu'il était prêt à accepter cette mission de réflexion sur la récidive. Mais il a insisté sur le fait qu'il ne remettrait pas en cause la décision du Conseil constitutionnel.

    Il a reçu a reçu lundi soir une lettre de mission de Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat reconnaît que la décision du Conseil constitutionnel, comme le prévoit l'article 62 de la Constitution, «s'impose à tous». Il explique cependant que «l'objectif légitime de la protection des victimes» ne saurait se satisfaire de cette décision, et demande à Vincent Lamanda de faire «toutes propositions utiles d'adaptation de notre droit pour que les condamnés, exécutant actuellement leur peine et présentant les risques les plus grands de récidive, puissent se voir appliquer un dispositif tendant à l'amoindrissement de ces risques».

    Nadine Morano prête à réviser la Constitution

    Sur la question de l'application immédiate du texte, le chef de l'Etat semble avoir l'approbation de l'opinion. Un sondage Ifop pour Le Figaro montre que 64% des Français y seraient favorables. Nadine Morano, l'une des porte-paroles de l'UMP, a annoncé sur France Info mardi qu'elle allait «saisir le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, pour que nous puissions créer une commission parlementaire, pour qu'on puisse imaginer dans quels cas d'exception la loi pourrait être rétroactive».

    «Ça veut dire que ça pourrait engendrer une révision constitutionnelle, et pourquoi pas?», a lancé la députée de Meurthe-et-Moselle. La Constitution reconnaît en effet dans son préambule son attachement à la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Laquelle prévoit dans son article 8 que «nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit».

    Cette sortie de Nadine Morano a provoqué l'ire de l'opposition. Julien Dray a dénoncé «une monstruosité juridique» qui «ne répond en rien au problème qui est posé».

    (Le Figaro - 26.02.08)

    Le danger des lois rétroactives est tellement évident que la non-rétroactivité des lois est un PRINCIPE ESSENTIEL DU DROIT DES NATIONS CIVILISEES.
    Il est étonnant qu'un président qui parle tant de "civilisation" ne le comprenne pas! C'est un primaire, un ignorant qui parle comme au bistrot du coin! Sans aucune conscience de ses responsabilités de "gardien de la Constitution"! Quant à Rachida Dati, elle a trouvé ses diplômes dans une pochette-surprise ou sur Internet! Ce n'est pas une juriste.

     

  • Revu et corrigé par les censeurs de l'Elysée!

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    Les lecteurs du Parisien invités hier matin 25 février à l'Elysée
    Extraits de l'entretien

    C'est un entretien exceptionnel que le président de la République a accordé aux lecteurs du « Parisien » et d'« Aujourd'hui en France », hier à l'Elysée. Chute dans les sondages, mariage avec Carla, panne du pouvoir d'achat, affaire de la vidéo...

    IL Y A PLUS de trois mois que l'Elysée avait dit oui - sans qu'une date ait été fixée - à l'idée d'un face-à-face entre un panel de nos lecteurs et le président de la République. Il y a une semaine, soudain, les choses se sont précisées. Et le mardi 19 février en fin de journée une date a été fixée : ce serait le lundi matin 25 à l'Elysée.

    Vite, nous avons constitué un panel, et rendez-vous a été pris. Le tout n'a donc strictement rien à voir avec l'affaire de la vidéo tournée samedi au Salon de l'agriculture, et qui bat tous les records sur le site du Parisien.fr. Avant d'être reçus par Nicolas Sarközy à l'Elysée, nos lecteurs - compte tenu des horaires - ont préparé l'entretien en sélectionnant leurs questions dans une salle du palais mise à leur disposition. Alors que cette phase de préparation s'achevait hier matin, qui ont-ils vu surgir ? Carla Bruni-Sarkozy en personne, presque timide et souriante. Ayant appris leur présence, elle tenait, dit-elle, à saluer les lecteurs qui s'apprêtaient à questionner son mari.

    Tard hier soir, l'Elysée nous a fait parvenir sa version amendée et corrigée de cet entretien. La voici.

    NARCISSE EBONGUE MAKOLLE. Comment réagissez-vous devant le manque de confiance des Français à votre égard, dont témoignent les derniers sondages ?

    Nicolas Sarközy. Avec lucidité et avec calme.

    Pour devenir président, il faut en passer des collines, des vallées, des montagnes ! Il ne faut pas croire, quand les sondages sont bons, que tout va bien et quand les sondages sont mauvais, que tout va mal. Si on réagit comme ça, on n'arrive jamais au bout ou d'un projet. Mais je me dois d'être lucide et d'en tenir compte. Des épreuves, j'en ai connu dans ma vie comme tous les Français. J'ai été élu pour cinq ans pour transformer la France. C'est mon travail, c'est ce que je vais faire. On élit quelqu'un pour qu'il affronte les épreuves. Je m'y étais préparé. J'observe également le décalage immense entre ceux que le gouvernement met en oeuvre sur le fond des choses et la caricature qui en est parfois présentée. Je vais m'attacher à mieux présenter notre politique afin qu'elle soit mieux comprise.

    ANNE KAMINSKY. Vous déclenchez des sentiments exacerbés chez les Français, de l'admiration jusqu'à l'animosité, voire la « sarkophobie ». Vous sentez-vous responsable de ces sentiments ?


    Oui. Ce serait malhonnête de dire : quand je suscite des sentiments de grand amour je le dois à mon supposé charisme, et quand je suscite des sentiments de grand rejet, ce serait la faute des autres. Ma conception du rôle du chef de l'Etat, ce n'est pas de cultiver la sympathie, d'être le copain qu'on rêverait d'avoir. Pendant des décennies la France n'a pas fait les choix qu'elle aurait dû faire. Mon travail c'est d'affirmer des convictions et d'avancer. Forcément vous touchez des gens, en positif ou en négatif. Je suis donc responsable même s'il m'arrive de penser qu'il y a de l'outrance. Ainsi, me présenter comme raciste parce que je veux une véritable politique d'immigration dont la France a besoin. Ce n'est pas du débat, c'est de l'outrance. Quand le journal « Marianne » titre en couverture : « Sarkozy est-il fou ? ». Cela me blesse et c'est de l'outrance encore une fois.

    CLAUDE-SOPHIE GUIRAUDET. A propos de la vidéo qui circule sur Internet, avec votre apostrophe « Casse-toi, pauvre con », la mère que je suis se pose la question : le président peut-il se comporter comme Monsieur-tout-le-monde ? Cela me rappelle le « coup de boule » de Zidane...


    Il est difficile même quand on est président de ne pas répondre à une insulte, j'ai sans doute les défauts de mes qualités. Ce n'est pas parce qu'on est le président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds. Cela étant, j'aurais mieux fait de ne pas lui répondre.

    « Hyper médiatisé ? Je vous demande de me croire : je ne le cherche pas »

    PHILIPPE LARATTE. Est-il possible d'être hyperactif et aussi productif que vous l'êtes aujourd'hui sans être hyper médiatisé ? Ne faut-il pas prendre plus de recul ?


    Hyperactif, c'est mon devoir pour réveiller un pays qui sommeillait. Je ne porte pas de jugement critique sur ce qu'ont fait, ou pas, les autres. Hyperactif, je le dois à la France parce que, si le président ne s'engage pas, ça ne bouge pas. De cette pièce où nous sommes pour prendre des décisions, à l'arrivée dans les administrations, quand je demande 100, j'obtiens 10. Si je ne tape pas du poing sur la table, si je n'exige pas des résultats, il ne se passe rien. C'est normal, les gens ne veulent pas d'ennuis. J'aurais moins d'ennuis dans l'inertie mais dans ce cas je ne ferai pas ce que j'ai promis aux Français. Hyperactif, il faut donc que je le sois car les Français ont le sentiment qu'on n'a pas tout fait pour obtenir des résultats. Hyper médiatisé ? Je vous demande de me croire : je ne le cherche pas. Je ne vois pas d'ailleurs comment je pourrais empêcher la publication de ces photos.

    MARIE-THÉRÈSE DESJARDINS. Aujourd'hui, c'est l'état de grâce pour votre Premier ministre François Fillon. Comment le vivez-vous ?


    C'est moi qui ai choisi le Premier ministre, c'était donc une bonne décision.

    L'évolution n'était peut-être pas prévisible cependant ?


    Dans les couples président-premier ministre, il y a toujours eu des épisodes comme ça. Mais ce n'est pas un problème pour moi, c'est plutôt une solution. Ça prouve que la politique qui est mise en oeuvre est la bonne et que le décrochage est dû non pas à la politique, mais à des événements qui sont apparus dans ma vie et que j'ai dû gérer. Par ailleurs, la raison de continuer avec un Premier ministre ne réside pas dans les sondages, mais dans la qualité du travail qu'il accomplit.

    NICOLAS TEINDAS. En Arabie saoudite, vous avez dit « Dieu est dans le coeur de chaque homme ». Est-ce votre opinion personnelle où vous exprimiez-vous en tant que chef d'Etat ?


    En Arabie saoudite se joue une partie absolument essentielle. C'est le pays gardien des lieux saints, la Mecque, et l'Arabie saoudite doit tenir face aux extrémistes. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, quelques semaines avant mon voyage, est allé voir le pape, ce qui est un geste extraordinaire pour le gardien des lieux saints de l'Islam. Il lui a dit: « Ce que nous avons en commun, les religions, est beaucoup plus important que ce qui nous divise ». C'est un geste considérable ! J'ai donc fait un discours sur les religions en disant qu'il était scandaleux de tuer, d'exclure au nom des religions. J'ai dit qu'il n'y a pas un mot de la Torah, pas un mot de la Bible, pas un mot du Coran qui prône la violence, la haine et l'extrémisme. Et que tout devait être fait pour éviter la guerre des religions entre l'Islam et l'Occident. Voilà pourquoi j'ai parlé des religions. Pour le croyant, Dieu est en chaque homme. C'est une phrase que j'ai reprise d'une homélie de Jean-Paul II quand il est venu parler aux JMJ à Longchamp. Je ne dis pas que la religion est la réponse à tous nos problèmes. Mais je constate que quand on a abandonné la morale religieuse, on a abandonné également la morale laïque, et on n'a plus du tout fait de morale. Je respecte ceux qui ne croient pas. Moi-même je ne suis pas pratiquant. Mais Malraux a dit « Le XXI e siècle sera religieux ou ne sera pas ». Le grand problème du monde, c'est d'éviter que les extrémistes fassent basculer le monde dans une guerre des religions. Je crois profondément à la laïcité, mais je ne pense pas que la laïcité doive être une laïcité de combat. La laïcité, c'est reconnaître un droit, le droit de croire ou de ne pas croire. La politique, ça sert à organiser la vie entre la naissance et la mort. Mais ce n'est pas la politique qui répond à la question « Pourquoi la naissance et quoi après la mort ? » C'est ce qu'on appelle la quête de sens. Je ne dis pas qu'il n'y a que le spirituel qui peut y répondre, mais pour beaucoup ça compte. Chaque fois qu'on va à l'enterrement d'un membre de sa famille ou d'un ami, on se dit : la seule chose dont on est sûr, c'est que ça nous arrivera. Je ne suis pas le seul à y réfléchir.

    RAJA YAGOUBI. Quand vous étiez ministre de l'Intérieur, vous avez décidé de supprimer la police de proximité. Il y a quelques semaines, votre ministre de l'Intérieur a annoncé de nouvelles mesures réinstallant cette police.


    Regrettez-vous votre décision de l'époque et quels seront les plus de cette police ? 1997-2002, la délinquance augmente de 15 %. 2002-2007, elle a reculé de 14 %, avec le même appareil statistique. Je ne veux pas rentrer dans la polémique, mais ça n'a pas du être tout à fait inutile ce que j'ai fait. Et d'ailleurs les gens sentent que ça va mieux. Il y a 25 % de délinquance en moins dans les trains. Tout n'est pas réglé, mais on a obtenu des résultats. 

     

     

  • L'Elysée corrige la presse!

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    Sarközy au Parisien : le mini-mea culpa a été rajouté!

    France Info

    26.02.08. Le quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France a organisé une rencontre entre un groupe de lecteurs et le président de la République. Dans l’entretien publié ce matin, Nicolas Sarközy admet qu’il n’aurait pas dû répondre au visiteur du salon de l’agriculture. En réalité, ce passage a été rajouté après relecture par l’Elysée.

    C’est le directeur de la rédaction du Parisien/Aujourd’hui en France lui-même qui le révèle. L’esquisse de mea culpa publiée ce matin dans son journal n’a en réalité jamais eu lieu. Le quotidien a organisé une rencontre entre un panel de huit lecteurs et le président de la République pour un entretien à bâtons rompus.

    A la question d’une lectrice qui fait allusion à l’incident survenu avec un visiteur du salon de l’agriculture samedi matin, Nicolas Sarközy commence par objecter qu’“il est difficile même quand on est président de la République de ne pas répondre à une insulte”. Puis, quelques phrases plus loin, on peut lire : “Celà étant, j’aurais mieux fait de ne pas lui répondre”.

    Cet aveu, les lecteurs du Parisien invités à l’Elysée ne l’ont en fait jamais entendu! L’entretien a été relu par l’Elysée, puis corrigé, avant d’être envoyé hier soir au journal. Et au passage, le mea culpa présidentiel a été rajouté pour adoucir la réponse : “Cette phrase n’a pas été prononcée” devant le panel de lecteurs du Parisien qui a interrogé le chef de l’Etat, a expliqué Dominique de Montvalon, le directeur de la rédaction. “Ils retrouvent dans le journal quelque chose que le président n’a pas dit, qu’ils n’ont pas entendu.

    Du coup, Le Parisien/Aujourd’hui en France va publier demain l’entretien original, non amendé, avec ses lecteurs.

  • Edelweiss

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  • Mères de famille nombreuses à Epinal

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    A Epinal (Vosges), sur les 7 mères de famille nombreuses médaillées, 6 étaient musulmanes
    (Source: Quotidien La Liberté de l'Est)
    En 1974, à la tribune de l’ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, a déclaré : « Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ». Dans le Figaro du 19 décembre 2006, notre grand ami Mouammar Kadhafi déclarait : « Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans  en Europe la  transformeront bientôt en continent musulman ! »   C’est ainsi…  L’ « extrémisme », sans doute, consiste à prévenir nos compatriotes de ce qui les attend :  Un pays où les Français d’origine européenne seront minoritaires.  Les démographes indépendants prévoient ce basculement pour le milieu du XXIème siècle.

     Est-ce bien cette France-là que vous souhaitez ?

  • Ces Américains qui soutiennent Jean-Claude Gaudin

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    (Capture d'image sur le site de Jean-Claude Gaudin, maire UMP de Marseille)
    Le bon vieux clicheton marseillais. Depuis que Marcel Pagnol a immortalisé la cité phocéenne dans ses œuvres, on imagine, naïvement, qu’ils s’appellent tous Marius, Fanny, Marcel ou autres prénoms qui fleurent bon la Provence de nos grands-parents. Jean-Claude Gaudin, maire UMP sortant et candidat de son parti, n’a cure de cet héritage. Pour lui, les Marseillais s’appelleraient plutôt Jim, John ou Kimberley!
    Affabulation? Pas vraiment. Sur son site de campagne et ses affiches, avec ce slogan à faire vibrer un stade Vélodrome en entier: «La réussite de Marseille vous réussit», à côté de Renaud Muselier (1er en bas à gauche), numéro deux, et de lui-même, des visages. Et à première vue, on s’aperçoit que ces hommes, de femmes et d’enfants n’ont pas l’air très… provençaux. Comme cet homme à droite de Gaudin avec son brushing impeccable, qui ressemble étrangement à un acteur des Feux de l’amour. On sait que Zinédine Zidane, l’enfant chéri de la cité phocéenne en est un grand fan, mais quand même…

    La raison est simple, révélée par Marseille l’Hebdo: tous ces visages sont issues de Getty Images, une banque d’images américaines. L’agence Leaders et opinion, qui a élaboré la campagne de Gaudin, le confirme dans La Provence: «Cela n’a pas d’importance qu’il s’agisse d’Américains. Nous, on ne se pose pas autant de questions: l’essentiel, c’est le message pas les gens

    Les Marseillais apprécieront!

    (Libération 25.02.08)

     

  • La maladie de Gilles de la Tourette

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      LE PARISIEN EXPLOITE LA MISERE HUMAINE

    Le journal Le Parisien n'a pas hésité à diffuser sur Internet une vidéo montrant le Président Sarkozy en pleine crise de coprolalie, un des symptômes les plus douloureux de la maladie de la Tourette dont il souffre en silence depuis des années.

    Samedi, alors que Nicolas Sarkozy salue patiemment les visiteurs du Salon de l'Agriculture, il se retrouve avec une trace de lisier sur le bras droit et un homme âgé lui fait remarquer qu'il risque de le salir.

    Le stress intense de la situation provoque une légère crise de coprolalie que Nicolas arrive cependant à maîtriser douloureusement sans pouvoir empêcher un "casse toi, sale con" de s'échapper de sa bouche, avec toutefois un ton amical et bienveillant.
    (Source: 20minutes.fr.25.02.08. - Blog: Avec Agence - Décalé... pas tant que ça...)
  • Balkaniser les Balkans

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    Photo prise en 1999

      Il paraissait impossible de réduire encore plus l’ ex-Yougoslavie déjà réduite à la portion congrue, mais non: avec la reconnaissance immédiate des USA et de la majorité de l'Union Européenne, la soi-disant indépendance du Kosovo est chose faite. Peu importe que cet acte viole le droit international, la Charte des Nations Unies et les résolutions de son Conseil de Sécurité. Le fait décisif est qu’ainsi l’ont voulu les « faucons-poulets » de Washington avec le soutien d'une portion bien armée de l'OTAN et une ONU qui regardait ailleurs. Les conséquences sont inimaginables et on se souvient de la prophétique phrase d'Otto von Bismacrk à la fin du XIXe siècle : « Si la Grande Guerre éclatera, ce sera par la faute d’une quelconque maudite chose dans les Balkans ». Il en fut ainsi.

     


    L'Espagne et d'autres pays européens ont repoussé l'autoproclamation. Ainsi que la Russie, la Chine, l'Indonésie et d'autres pays avec des mouvements séparatistes que l'exemple pourrait encourager. Même la Turquie s'est plainte: si la sécession du Kosovo est bienvenue, pourquoi n'appuie t-on pas la zone turque de l'île de Chypre? Mais la Russie craint en outre qu'elle ait une portée plus vaste: le faible Kosovo indépendant se soumettrait complètement à la politique des USA qui auraient l'intention d'établir là un autre segment du bouclier anti-missiles afin de renforcer ceux de Pologne et de République Tchèque. Le Kremlin est convaincu qu'il s'agit là d'un cercle dangereux pour la sécurité de la Russie. Ne le sera t-il pas également, à tout moment, pour la sécurité de l'Europe occidentale? Le centre européen permet de surveiller aussi bien à droite qu’à gauche.

    Les USA ont commencé le travail kosovar il y a des années déjà. Belgrade a combattu contre le bras armé des séparatistes serbo-albanais, l'Armée de Libération du Kosovo (UCK), une créature de la CIA, comme Oussama Ben Laden. Cela a été reconnu par l'agence d'espionnage elle-même, qui lui a fournit entraînement, armes et argent, en particulier en 1998 et 1999, peu avant que les USA et l'OTAN bombardent l'ex-Yougoslavie durant 11 semaines. Le Département d'État qualifia officiellement l'UCK de « mouvement insurgé », bien que ses hauts fonctionnaires disaient hors micro qu'il s'agissait de terroristes. Bien sûr Milosevic n'était pas un saint, mais la minorité serbe du Kosovo n'oubliera pas le 17 mars 2004: l'UCK attaqua, tua une vingtaine de civils, brûla toutes les églises orthodoxes et laissa à la rue 60.000 serbo-kosovars. Tout cela dans l'indifférence des forces de paix de l'ONU stationnées dans la capitale Pristina et dans la province.

    W.Bush a félicité chaleureusement le Premier ministre de la nouvelle République kosovar, Hashim Thaci, leader de l'UCK converti en Parti Démocratique du Kosovo (PDK), bien que ses références ne soient pas particulièrement recommandables. « Le PDK, dirigé par Hashim Thaci, a pris le contrôle de beaucoup de municipalités à la suite de la guerre. Le parti a des liens étroits avec le crime organisé dans la province » (The Observer, 29-10-00). « L'UCK est liée à tous les cartels de la drogue connus du Moyen et Extrême-Orient. Interpol, Europol et la plupart des organismes de sécurité et de lutte contre le narco-trafic en Europe possèdent des dossiers des syndicats de la drogue qui conduisent directement à l'UCK », a souligné Michael Levine, un ancien fonctionnaire de la DEA. On estime en outre que Hashim Thaci contrôle de 10 à 15% des diverses activité délictueuses du Kosovo: contrebande d'armes et de cigarettes, vol de voitures, prostitution et autres broutilles.

    De nombreux journaux du monde ont reproduit ces derniers jours une photo célèbre prise en 1999: on y voit le chef terroriste Hashim Thaci, l'observateur de l'ONU au Kosovo et aujourd'hui ministre des Relations Extérieures de France, Bernard Kouchner, Mike Jackson, alors commandant des troupes d'occupation de l' OTAN au Kosovo, Agim Ceku, chef militaire albano-kosovar accusé de crimes de guerre par les militaires canadiens, et le général Wesley Clark, à l'époque commandant suprême de l'OTAN, unissant leurs mains pour jurer qu'ils obtiendraient l'indépendance du Kosovo. Les activités d'Hashim Thaci étaient déjà bien connues.

    Le très français Observatoire Géopolitique des Drogues a informé que l'UCK a aidé à introduire en Europe occidentale de l'héroïne et de la cocaïne pour une valeur annuelle de 2000 millions de dollars. Les agents allemands qui combattent les narco-trafiquants ont affirmé que ceux du Kosovo « lavent annuellement 1500 millions de dollars par l'intermédiaire de 200 banques privées et bureaux de change » (The Washington Times, 4-5-99). Ce sont les alliés de W. Bush dans la prétendue mission d'étendre la démocratie et la liberté dans le monde. Au passage, ce dernier a annoncé qu'il mettra son veto à tout projet de loi qui interdirait aux forces de sécurité usaméricaines d'appliquer la torture. Pourquoi pas.


     

    Source : http://www.pagina12.com.ar/diario/contratapa/13-99491-2008-02-24-html

    Article original publié le 24 février 2008