Carl LANG,
Mont Saint-Michel, le 10 janvier 2009
“C’est sur ce Mont Saint-Michel dédié à l’archange qui terrassa le dragon, à l’archange “chef des armées célestes” qui appela Jeanne d’Arc à sauver le royaume de France, sur ce lieu qui symbolise les valeurs de la France éternelle et les racines chrétiennes de l’Europe, sur cette terre d’Occident que j’ai choisi de lancer cet appel à la résistance nationale et européenne.
Jamais dans l’histoire de la France et de l’Europe nos valeurs de civilisation n’ont été autant menacées, jamais l’identité de nos peuples et de nos cultures provinciales et nationales n’ont été autant mises en péril, jamais les droits des peuples d’Europe à disposer d’eux-mêmes et à rester eux-mêmes n’ont été autant bafoués, jamais l’Europe n’a connu de telles menaces sur son identité et sur l’identité même de ses Nations.
Notre devoir politique est de revendiquer haut et fort les droits historiques, politiques, démocratiques, culturels, économiques et sociaux de nos peuples et de nos Nations d’Europe, d’affirmer notre projet de préférence nationale et européenne, de protection nationale et européenne.
Nos identités et nos cultures provinciales et nationales, nos valeurs communes, helléniques, latines, humanistes et chrétiennes qui fondent la civilisation européenne doivent forger le socle d’un nouveau modèle politique européen pour le XXIème siècle.
Les dirigeants de l’Europe apatride de Bruxelles suscitent l’hostilité des peuples parce qu’ils s’opposent à l’Europe réelle et historique et veulent imposer à tout prix un modèle artificiel, supranational et centralisateur qui est la négation de l’essence même de la véritable Europe des peuples et des Nations.
Les peuples libres qui ont rejeté ou refusé l’internationalisme communiste ne souhaitent pas se soumettre à l’internationalisme ultralibéral.
Nous ne voulons ni du modèle mondialiste financier et ultralibéral, ni du modèle altermondialiste collectiviste et marxiste. Ces deux systèmes doivent être combattus et rejetés.
L’affirmation du principe national et le retour de l’Etat national sont plus que jamais une nécessité, non seulement politique, mais aussi économique et sociale.
L’idéologie dominante des extrémistes du marché ouvert et du libre-échange planétaire est économiquement et socialement criminelle. C’est au nom de ce dogme économique que sont sacrifiés nos paysans, nos pêcheurs, nos industries, nos travailleurs, nos politiques familiales et nos droits sociaux. Désindustrialisation, délocalisations, chômage, régression sociale, précarité et nouvelle pauvreté sont les fruits amers du régime de collaboration euro-mondialiste des institutions européennes et des gouvernements.
Aux ravages du mondialisme libéral et financier s’ajoutent les ravages du mondialisme migratoire, facteur de destruction et de désintégration de nos identités. L’immigration continue et planétaire est devenue une immigration de peuplement et sera demain, si les Européens ne réagissent pas, une immigration de remplacement. Prise en main par les mouvements islamistes, elle entraînera la destruction de notre civilisation et de nos libertés.
Les peuples d’Europe doivent, aujourd’hui et avant qu’il ne soit trop tard, relever ces défis économiques, sociaux, démographiques, institutionnels, politiques, culturels, spirituels et historiques en affirmant leur volonté de mettre en place une nouvelle Europe libre et démocratique des nations souveraines, forte de ses valeurs, de son indépendance, de sa puissance et de son identité.
Il n’y a pas de fatalité au déclin économique et à la décadence historique. Nous avons le choix entre le renoncement et l’action, entre l’abandon et la volonté, entre la soumission et la résistance, entre la déchéance et le renouveau.
Nous faisons, nous, nationaux et patriotes français, par cet appel à la résistance nationale et européenne, le choix de l’engagement et de l’Espérance.
Vive le peuple français !
Vive la France !
Vive l’Europe des Nations !”
(Source: EUROPA NOSTRA)