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  • Les merveilles de la Nature

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    Des techniciens de la réserve biologique d'Abufari dans l'Etat d'Amazonas (nord du Brésil), ont découvert deux petites tortues albinos parmi les 380.000 bébés tortues nés récemment sur ce site protégé de 280.000 hectares, à quelque 600 km de Manaus à vol d'oiseau.

    "C'est un phénomène rare. Sur les centaines de milliers de tortues qui naissent tous les ans dans la réserve, cinq au maximum sont albinos", a déclaré mardi à l'AFP Elmano Augusto du service de presse de l'Institut Chico Mendes de conservation de la biodiversité (ICMBio, public) responsable de la réserve.

    Comme c'est le cas chez les humains, les tortues atteintes d'albinisme -une affection qui se caractérise par une absence de pigmentation de la peau, due à l'absence de mélanine- sont plus sensibles aux rayons du soleil et plus fragiles.

    "Elles sont aussi plus facilement localisables par les animaux prédateurs, comme les caïmans, et par les braconniers qui les vendent plus cher", a précisé M. Augusto.

    Le responsable de la réserve biologique, Fernando Weber, a décidé d'élever pendant un an en captivité les tortues albinos "jusqu'à ce qu'elles soient assez résistantes pour être relâchées dans la réserve".

  • Israël a peur

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    Que l’atmosphère était étrange à Jérusalem, la ville trois fois sainte, une semaine avant les élections législatives du 10 février ! Point de grandes banderoles bleu et blanc-les couleurs du drapeau-aux carrefours, peu d’affiches électorales, pas plus de jeunes qui distribuent des tracts pour une des 34 listes participant au scrutin. Les réunions électorales sont peu nombreuses et ne font pas recette. Quant aux programmes des candidats, nul ne les connaît et, d’ailleurs, nul ne s’en soucie. Israël a la tête ailleurs. Comme si tout était déjà joué.

    Depuis deux semaines, les sondages mettent invariablement en tête Benyamin Netanyahou, le leader du Likoud (la droite nationaliste), qui devrait redevenir le Premier ministre de l’Etat hébreu. Il l’a déjà été de 1996 à 1999. Mais si les Israéliens boudent les spots électoraux à la télévision, ils ne rateraient pour rien au monde leur émission satirique préférée, « Erezt neederet » (« Un pays formidable »). La dernière en date a mis en scène trois acteurs pour un faux débat entre les trois grands candidats, Benyamin Netanyahou, Tzipi Livni, l’actuelle ministre des Affaires étrangères (Kadima, centre-droit), et Ehoud Barak, le ministre de la Défense travailliste. L’émission tire sur tout ce qui bouge, et le public adore...

    Mais il va très probablement voter à droite. Et plus à droite encore, car pour la première fois Avigdor Lieberman, le patron d’un parti russophone d’extrême droite, "Israël Beitenou", arrive en troisième position. « Dans un pays qui se sent mal, les gens votent toujours pour l’opposition, qui, espèrent-ils, leur apportera un changement positif », constate Reuven Pedatsur, professeur de stratégie à l’université de Tel-Aviv.

    Pour le patron du Likoud, ce terrible mois de janvier que viennent de vivre Palestiniens et Israéliens après trois semaines d’une guerre sanglante à Gaza est du pain bénit. « Qui a vu, en 2005, ce que nous allions comprendre en 2009 ? C’est Netanyahou ! » assène une de ses affiches électorales. Que savait donc Netanyahou, l’homme au physique de sexagénaire bon chic bon genre, dès 2005 ? Qu’Ariel Sharon, alors Premier ministre, avait le tort de retirer l’armée et les colons de la bande de Gaza, car les roquettes pourraient ensuite s’abattre sur le sud d’Israël. Benyamin Netanyahou sait qu’il a le vent en poupe le 17 janvier, lorsque ses deux grands rivaux, Tzipi Livni et Ehoud Barak, appellent au cessez-le-feu. « Bibi », comme le surnomment les Israéliens, proteste violemment. « C’est une erreur. » « Il faudra en finir avec le Hamas et le Hezbollah », affirme-t-il le 22 janvier à Jérusalem, se faisant applaudir par ses fans.

    La droite israélienne ne pense qu’à la guerre, au moins en période électorale. Et la mort d’un soldat israélien dans une explosion et les quatre roquettes qui se sont abattues sur le sud d’Israël, entraînant deux nouveaux bombardements israéliens-l’un sur un commissariat du centre de Gaza, l’autre tuant un Palestinien et en blessant trois autres à Rafah-ne peuvent qu’amener une surenchère verbale de la classe politique. « Notre réplique sera sévère et disproportionnée », a annoncé le Premier ministre, Ehoud Olmert. Tzipi Livni a réclamé une « réplique dure ».

    Angoisse

    Des réactions prévisibles lors d’une campagne électorale qui se déroule à l’ombre de Gaza. Le pays est malade de l’occupation de la Palestine, à laquelle il ne parvient pas à se décider de mettre fin.

    Le pays est mal dans sa peau. Israël a peur, il craint l’avenir d’une angoisse diffuse. Jeune mère de famille d’origine française qui s’est installée et mariée à Tel-Aviv il y a dix ans, Armelle résume la situation : « Le monde entier nous voit comme des monstres. Nous ne sommes pas aimés par nos voisins et nous avons l’impression que nous ne savons pas ce que nous ferons demain. C’est dur de se sentir isolé. Le pays est dans une grande souffrance morale. » Elle affirme pourtant qu’elle votera pour Tzipi Livni, « une femme honnête qui n’a pas voulu se compromettre avec les partis religieux ».

    Par réflexe sécuritaire, le pays se replie sur lui-même. La peur des voisins palestiniens y devient incontrôlable. Il est vrai que les deux peuples ne se connaissent plus. La muraille de béton construite autour de la Cisjordanie les a coupés l’un de l’autre. Gaza n’est plus qu’un ghetto depuis 2005 et les ouvriers palestiniens en Israël ont été remplacés par des Philippins ou des Thaïlandais. La crispation droitière du pays s’étend même aux Arabes israéliens, comme on les appelle en Israël.

     Il y a quelques mois, des députés-y compris un travailliste-ont demandé que deux des quatre partis arabes de la Knesset, le Balad et la Liste arabe unifiée-Taal, ne puissent présenter de candidats aux législatives. La Cour suprême, ce bastion de l’Israël démocratique et non religieux, les a déboutés. Mais cette tentative, la seconde en quelques années, jette un froid - plus de 50 % des Israéliens juifs y étaient favorables- et met les Arabes israéliens mal à l’aise. Descendants des Palestiniens qui sont restés dans l'Etat hébreu en 1948, ils refusent d’être vus comme des étrangers sur leur propre terre.

    Que va-t-il se passer demain ? Quel que soit le vainqueur, dans ce pays qui est une « mosaïque de ghettos », selon l’expression d’André Chouraqui, le futur Premier ministre devra composer avec les petits partis. Si Netanyahou l’emporte, fera-t-il alliance avec les partis religieux ou ceux de l’extrême droite laïque ? Il affirme vouloir composer un gouvernement avec Tzipi Livni et Ehoud Barak. Deux raisons : d’une part, il ne veut pas être sous l’épée de Damoclès des petits partis, qui le menaceront sans cesse de quitter le gouvernement ; d’autre part, il n’entend pas se heurter de front avec Barack Obama, qui déclare vouloir régler définitivement le conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats. L’Etat palestinien indépendant devant être viable et bénéficier d’une continuité territoriale.

    Paix économique

    Chantre du grand Israël de la Méditerranée au Jourdain, Netanyahou ne veut pas des deux Etats. Il refuse le démantèlement des colonies de Cisjordanie et le partage de Jérusalem. « Il va offrir aux Palestiniens une paix économique », explique Dore Gold, directeur du Jerusalem Center for Public Affairs. Ce proche de Netanyahou qui porte kippa était hier le directeur de cabinet d’Ariel Sharon. On voit mal comment l’installation de zones industrielles palestino-israéliennes pourrait faire oublier quarante ans de lutte pour l’indépendance. « Netanyahou changera peut-être d’avis s’il est aux manettes », suppute Avi Primor, ancien ambassadeur d’Israël. « Premier ministre, il avait évacué Hébron et signé les accords de Wye Plantation avec Yasser Arafat », rappelle-t-il. Les optimistes estiment qu’il est un homme sur lequel les Américains peuvent faire pression.

    « En Israël, c’est toujours la droite qui fait la paix », expliquait Nicolas Sarközy à Angela Merkel, mi-janvier, lors de leur visite à Jérusalem. Le président français, qui se dit proche de Netanyahou, n’aura pas trop de toute son énergie pour convaincre son ami d’aller vers la paix.

    (Source Le Point - 5 et 10 février 2009)

  • Du sang palestinien dans l'isoloir

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    Tzipi Livni
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    Dans un bureau de vote le 10 février 2009
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    Juif orthodoxe
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    Avigdor Lieberman, chef du parti d'extrême-droite "Israël Beiteinu"

    Le parti Kadima de Tzipi Livni arrivait mardi soir légèrement en tête des législatives en Israël, devant le Likoud de Benjamin Netanyahu, qui reste néanmoins le plus à même de former une coalition gouvernementale, selon des sondages sortie des urnes obtenus par l'AFP.

    Selon ces sondages, dont les résultats ont été donnés par des responsables au sein des partis, le Kadima au pouvoir (centre-droit) obtient 30 sièges, contre 28 pour le Likoud (droite) de l'ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu.

    Néanmoins, avec le soutien de l'extrême droite et des formations religieuses, M. Netanyahu apparaît en meilleure position pour former une coalition gouvernementale en s'appuyant sur une majorité de 63 députés sur 120.

    Le parti d'extrême droite "Israël Beiteinou" d'Avigdor Lieberman est en effet devenu la troisième force politique israélienne, devant le parti travailliste qui enregistre le score le plus bas de son histoire, selon des sondages sortie des urnes des chaînes de télévision.

    Selon ces sondages, "Israël Beiteinou" obtient entre 14 et 15 sièges, contre 13 pour le parti travailliste du ministre de la Défense Ehud Barak.

    Le parti orthodoxe sépharade Shass, qui devrait faire partie d'une coalition de droite dirigée par Netanyahu, obtient quant à lui une dizaine de sièges, selon les sondages.

    La bataille était donc serrée entre M. Netanyahu et Mme Livni, ministre des Affaires étrangères.

    Plus de 5,2 millions d'Israéliens étaient appelés à voter lors de ce scrutin pour lequel la poussée de l'extrême droite était annoncée, dans la foulée de la guerre de Gaza.

  • La France dans la tempête

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    Sur la plage d'Andernos juste avant que la tempête se déchaîne

  • VIDEOS Saddam: la mort d'un homme

    http://www.dailymotion.com/video/xw2y7_saddam-hussein-pendu_events

    http://www.youtube.com/watch?v=AfJrZSRj-fE  (vidéo complète - caméra cachée)

     Le président Saddam Hussein a fait preuve devant la mort d'un calme et d'une dignité qui forcent l'admiration.

    Qu'il repose en paix dans le pays de ses ancêtres et que ses véritables bourreaux soient châtiés!

     

  • SADDAM HUSSEIN

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    Saddam Hussein, dernier Président de l'Irak laïc et souverain
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    Né en Irak le 28 avril 1937, à Aouja près de Tikrit, assassiné à Bagdad par les américano-sionistes le 30 décembre 2006
    Rappelons que la condamnation à mort par un tribunal fantoche et une justice parodiée ne peut légitimer un assassinat. Car il s’agit bien d’un assassinat, en l’absence d’un procès juste et équitable, une condamnation à mort ne peut être qualifiée d’exécution, mais bien d’assassinat.
    Le jour de son assassinat, celui de l'Aid El Kébir, fête du sacrifice, n’est certes pas le fruit d’un hasard et ce crime s’inscrit dans la logique impérialiste, une mise en garde aux dirigeants arabes qui oseraient contrarier les plans de l’Empire.
     
    Les Etats-Unis  ont choisi cette date pour marquer les esprits, endeuiller la plus grande fête musulmane: la fête du sacrifice. Le choix de ce jour a aussi pour objectif de pousser à son paroxysme les ressentiments des partisans de Saddam, mais également d’irriter leurs sensibilités et pousser encore plus l’Irak vers un chaos qui déjà apporte son lot d’attentats et de meurtres au quotidien. Comme si la violence initiée à ce jour par l’Empire n’ait atteint l’objectif secrètement visé ?

    Au lieu d’utiliser Saddam pour rétablir un semblant d’ordre, les Américains l’ont assassiné lâchement. Ils espèrent que la violence augmente au point de déstabiliser tout le Moyen-Orient.

    Les pseudo analystes et mass media corrompus aimeraient faire croire que les Etats-Unis ont raté leurs objectifs en envahissant l’Irak ?
    Cela relève de la désinformation et du résultat de la propagande politico-médiatique.
     

    Nous ne le soulignerons jamais assez, les Etats-Unis ont envahi l’Irak non pas pour leurs propres intérêts, mais pour ceux du régime sioniste.

    Le but de cette guerre était de diviser l’Irak en trois entités, et cette nouvelle géopolitique du Moyen-Orient est en cours de réalisation. Le destin de la Région doit être compatible avec les projets sionistes et de leur rêve du ‘’Grand Israël’’.

    Avec l’assassinat de Saddam, la violence et les meurtres vont en effet s’abattre sur toute cette Région comme ils ne l’auront jamais été et pour la plus grande satisfaction d’Israël !

    Quant à la joie et l’extase des Chiites et tous les opposants à Saddam, elles sont révélatrices de leur lecture superficielle et erronée des événements et de leur portée.

    Au-delà des réjouissances déplacées provoquées par cet assassinat politique, et quelle que fut la personne de Saddam et les crimes supposés qu’il ait commis ou accusé d’avoir commis, sa condamnation à mort est le résultat d’une parodie de justice.
    (Source Alter Info - 30 décembre 2006)

     

  • Sarközy est allé vendre ses tapis à Bagdad

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    A Bagdad avec le président Jalal Talabani le 10 février 2009

    Nicolas Sarközy a donné mardi à Bagdad son feu vert aux entreprises françaises pour qu'elles investissent en Irak, lors d'une visite suprise, la première d'un chef de l'Etat français dans ce pays.

     
    "Ma venue ici, c'est pour dire aux entreprises françaises: "c'est le moment, venez investir!", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.

    Jusqu'à présent, pour des raisons de sécurité et par crainte des enlèvements, les compagnies françaises n'avaient pas le droit de venir en Irak, mais la sécurité s'est nettement améliorée depuis un an.

    Le président français a par ailleurs annoncé la construction prochaine d'une nouvelle ambassade de France à Bagdad et de deux consultats, l'un à Erbil (Kurdistan), l'autre dans la ville portuaire de Bassorah (sud), véritable poumon économique du pays, "afin d'aider ces entreprises qui viendront investir".

    Parmi les domaines envisagés, le président français a cité la défense, le secteur pétrolier avec Total et l'eau. "Nous sommes à l'écoute des demandes que nous feront les Irakiens", a-t-il dit.

    Qualifiée d'"historique" tant par M. Sarközy que par son homologue irakien Jalal Talabani, cette visite est également la première d'un président européen depuis l'invasion conduite par les Etats-Unis, qui a renversé Saddam Hussein en 2003.

    "Je suis venu avec Bernard Kouchner pour dire au peuple irakien la solidarité de la France", a affirmé le président français à la presse en présence de M. Talabani.

    "C'est maintenant qu'il faut aider l'Irak, c'est maintenant qu'il faut s'engager", a-t-il ajouté, soulignant que sa venue à Bagdad était "la concrétisation de l'engagement de la France à vos côtés".

    "La France croit à l'unité de l'Irak. Le monde a besoin d'un Irak uni, démocratique, souverain et fort. Notre appui sera constant et sans ingérence", a-t-il assuré. "La France souhaite votre réinsertion dans la région et dans le monde".

    M. Sarközy s'est aussi engagé à une collaboration "sans limites" de la France à la reconstruction de l'Irak.

    "Je suis venu marquer la volonté de la France de participer au développement économique de l'Irak, à la réhabilitation des infrastructures", a-t-il déclaré. "Notre collaboration n'a pas de limites".

    "Nous pouvons vous aider à former vos élites, nous pouvons vous aider s'agissant des forces de police et de sécurité, nous pouvons collaborer, former et équiper aussi l'armée irakienne", a-t-il poursuivi.

    "Et nous pouvons également vous aider sur le plan diplomatique", a-t-il encore dit. "Notre appui sera constant et sans ingérence".

    La France s'était résolument opposée à l'invasion de l'Irak en 2003, ce qui avait tendu ses relations avec les Etats-Unis.

    Après l'Irak, Nicolas Sarközy devait s'envoler pour Oman, Bahreïn et Koweït, pour une tournée visant à renforcer la position de la France dans ces trois pays du Golfe.

    Cette visite est la troisième en Irak pour Bernard Kouchner en tant que ministre des Affaires étrangères, qui s'y était déjà rendu en août 2007 et juin 2008.

    AFP.10.02.09

  • Nouvelles accusations contre Kouchner

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    Bernard Kouchner à Munich le 7 février 2009
    Un visage dur et fermé, moins connu du grand public...

    Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé dimanche des "propos malveillants", à la suite de nouvelles accusations publiées par un site internet d'informations visant le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.

    Le site d'informations Bakchich affirme que Bernard Kouchner "a fait conclure au Quai d'Orsay un très gros contrat de santé publique au Kurdistan irakien au profit de ses proches amis". Le montant de ce contrat se monterait à 275.466 euros, selon ce site.

    "Le ministère des Affaires étrangères et européennes dément les propos malveillants sur la mise en place d?un projet de coopération médicale au Kurdistan d'Irak", a déclaré le quai d'Orsay dans un communiqué.

    "Le Gouvernement régional du Kurdistan d'Irak a conclu un contrat de consultance avec l'opérateur du ministère des Affaires étrangères et européennes, France Coopération internationale (FCI), chargé de promouvoir l'expertise française à l'étranger dans un grand nombre de pays. Ce contrat a été rédigé selon les termes habituellement agréés, après consultation de deux comités indépendants, l'un français, l'autre irakien", ajoute ce texte.

    Le site Bakchich indique lui aussi que le contrat a été passé par France Coopération internationale, mais il affirme que son objet est vague, son montant "hors norme" et que l'étude est pilotée par un proche du ministre, comme lui un ancien dirigeant de l'organisation humanitaire "Médecins du Monde".

    "Le projet a pour but de répondre aux priorités de santé publique du Kurdistan d'Irak" et "fait suite aux conclusions d'une conférence tenue sous l'égide de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)", affirme de son côté le ministère des Affaires étrangères qui condamne une "campagne de dénigrement" contre ses actions de coopération et ses collaborateurs.

    Bernard Kouchner a déjà fait l'objet, dans un livre paru mercredi dernier, d'accusations de conflit d'intérêt dans la gestion de contrats de conseil en santé publique passés au Gabon et au Congo par des sociétés gérées par des proches.

    Le ministre a affirmé avoir toujours agi "en toute transparence et en toute légalité", et a reçu le soutien du président Nicolas Sarközy.

    AFP. 10.02.09

  • Marseille La Mecque!

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    La maquette de la grande mosquée, réalisée par le bureau Architecture Méditerranée (Bam). Les travaux pourraient démarrer à la fin de l'année. Livraison au second semestre 2011

    Une souscription va être lancée alors qu'à Alger, Jean-Noël Guérini (PS) et les autorités ont évoqué le sujet

    Si vous quittez Saint-Louis (15e) pour ne revenir que dans trois ans, pas de doute : vous ne reconnaîtrez plus rien. Car entre le boulevard Bernabo et Campagne Lévêque, tout aura changé.

    Une grande mosquée de 2500 m² pour 4000 fidèles, une école coranique pour 120 élèves, un restaurant de 230 couverts, une bibliothèque pour 150 personnes, une librairie pour 130, un parking souterrain de 250 véhicules : les anciens abattoirs vont céder la place au plus grand site islamique de la ville, qui s’étalera sur 6500 m². Et pourra contenir jusqu’à 8000 personnes. La Mecque des Bouches-du-Rhône!

    Encore faudra-t-il que l’argent suive. C’est justement sur cette question que planchent Nourrédine Cheikh et l’Association de la Grande mosquée, qu’il préside, avec l’étroite collaboration de Mourad Goual, adjoint de Guy Teissier. Le terrain a été cédé par la Ville et le cabinet d’architecture choisi. Reste donc à recevoir les dons (Marseille compte "200 000 musulmans") sans lesquels la grande mosquée ne pourrait se faire.

    "Dans quelques jours, nous allons lancer une grande campagne de communication concernant la souscription. Nous placarderons des affiches et nous créerons un site où les versements seront complètement sécurisés", explique Nouréddine Cheikh. Et l’association pourra également bénéficier des dons des pays étrangers, plafonnés, comme l’exige une charte, à 1,750 M€ par État. Il faudra environ 9 M€ pour bâtir cet édifice (22 M€ TTC pour l’ensemble du projet) dont les travaux devraient démarrer fin 2009 pour une livraison fin 2011.

    Pour l’heure, seule l’Algérie a mis la main à la poche, offrant 170 000 euros. "Mais ce n’est qu’une avance sur le million d’euros que donne l’Algérie chaque année pour aider les mosquées de France." Autrement dit, l’Algérie devrait donner plus. À ce sujet, en visite à Alger dans le cadre d’un partenariat entre le Département et la capitale algérienne, Jean-Noël Guérini a eu confirmation que ce pays participerait bien à l’effort financier.

    "Par ailleurs, nous allons écrire aux pays arabes, poursuit Nourrédine Cheikh. L’argent devrait suivre. Une chose est sûre : il n’y aura pas de mainmise sur la mosquée et l’argent sera récolté dans la plus grande transparence. On sera aussi très vigilants face aux associations islamistes".
     On n’oubliera pas de signaler qu’un amphithéâtre de 120 places sera également bâti pour des conférences auxquelles tout le monde pourra assister.

    Un signe fort de l’association de Nourrédine Cheikh qui veut montrer que, loin de toute forme d’obscurantisme, la grande mosquée de Marseille sera aussi, et surtout, ouverte aux non musulmans.

    "Qu'elle soit la plus importante de France"

    Voilà une nouvelle qu'on attendait mais qui va faire chaud au coeur des musulmans de Marseille. Au cours d'une rencontre à Alger, Djamel Ould-Abbes, ministre de la Solidarité nationale et de la communauté algérienne à l'étranger, a déclaré à Jean-Noël Guérini que son pays participerait au projet de la Grande mosquée de Marseille.

    "Nous souhaitons qu'elle soit la plus importante mosquée de France", a déclaré l'élu algérien. L'association qui gérera l'édifice cultuel de Saint-Louis a bon espoir que les pays arabes suivent. Et elle acceptera l'argent de tous ceux avec qui la France entretien des relations diplomatiques. De son côté, Moulay Abderrahmane Ghoul, vice-président du Conseil régional du culte musulman a estimé : "On attend beaucoup de l'Algérie. Mais il n'y aura pas de mainmise d'un pays sur le projet."
    La Provence - 09.02.09
  • Un incident technique

    Un incident technique de France Telecom a affecté hier mon secteur. La connexion Internet n'a été rétablie que ce matin. Je n'ai pu donc assurer la maintenance du blog. Veuillez m'en excuser, cette panne de réseau étant tout à fait indépendante de ma volonté. Merci.

    Gaëlle Mann

  • Savez-vous jouer aux billes?

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    Yves Renou

    Déjà bien connu pour ses jeux de sociétés fondés sur l’univers rural, l’éditeur Yves Renou relance la fabrication des billes en terre, après avoir racheté la seule société européenne du secteur. Pour 130 000 € d’investissements, il rapatrie cette dernière de Crest dans la Drôme vers la Haute-Vienne afin de produire dans un atelier nouvellement implanté à Saint-Maurice-les-Brousses une gamme complète de « mini-sphères ».

    Opérationnelle en mars prochain, le temps de déménager les machines, l’unité occupera deux salariés (dont Noémie, la fille du patron) et sera complétée d’une boutique ainsi que d’un parc de jeux permettant à tout un chacun de s’initier aux billes et d’évoluer sur différents parcours. Baptisée Billes en brousse, l’entreprise compte sur un marché de 500 kg par semaine, composé de calots décorés, de boulettes en terre, et autres avatars d’un passe-temps inventé en Egypte il y a plus de deux mille ans.
    « Nous avons un secret de fabrication aussi bien protégé que celui du Coca-Cola explique le dirigeant, avec un noyau d’argile enrobé de chaux et de ciment puis de sciure de bois. Nos machines appelées coucourdes ressemblent à des bétonnières, et les billes sont calibrées : 16 mm de diamètre pour les petites, 25 pour les calots. »

    Destinées au grand public et aux compétiteurs

    Le marché visé par Yves Renou, déjà inventeur du célèbre jeu de la Bacade (90 000 exemplaires vendus) ou du Jardin fou (50 000 ex.), sera celui des boutiques spécialisées, des grandes surfaces déjà démarchées comme celui des compétiteurs. Jacky Vernoux, organisateur du Mondial des billes, a dévoilé ses intentions d’abandonner les chinoises en verre pour adopter les billes du Limousin. Dans les cours d’école, la production est tout aussi attendue… Et fort du soutien des banques, le patron des Editions Paille, la maison mère dont dépend l’usine Saint-Maurice, espère bien, malgré cette période de crise, obliger les industriels chinois à reprendre leurs billes…

    Le Parisien -08.02.09

     

     

     

  • Monsieur Gaudin est extrêmement en colère

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    Le dernier dérapage de Jean-Marie Le Pen a provoqué le courroux du maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin. Dimanche, le chef du Front National était présent dans la cité phocéenne pour annoncer son intention d'être tête de liste de son parti aux élections régionales de 2010 en Provence-Alpes-Côte d'Azur. En marge de cette annonce, Jean-Marie Le Pen a déclaré: « Il y a 300 000 musulmans à Marseille, le jour où ils seront 800 000, le maire ne s'appellera plus Gaudin mais peut-être Ben Gaudin», avant de poursuivre, « l'immigration de masse tend à prendre l'allure d'une véritable colonisation ».



    Sollicité par leParisien/Aujourd'hui.fr, Jean-Claude Gaudin n'a pas souhaité répondre directement au leader d'extrême droite . Yves Moraine, son porte-parole pendant la campagne municipale et désormais président du groupe UMP au conseil municipal de Marseille, s'en est chargé à sa place. « M. Gaudin n'a pas réagi sur un plan personnel, car le détournement de son nom lui est complètement indifférent. En revanche, il est extrêmement en colère que Monsieur Le Pen, qui se rappelle de Marseille et de la région PACA une fois tous les 10 ans quand il y a une élection, qui ne connait pas Marseille et qui a toujours été battu, se serve une nouvelle fois de notre ville pour essayer de remonter à un moment où il a beaucoup de problèmes internes, électoraux, financiers... »

    Pour Yves Moraine, Jean-Marie Le Pen « jette l'opprobre sur une catégorie de Français pour essayer de se refaire sur le plan électoral. C'est méprisable et irresponsable.
     Sur le fond, il est tout à fait probable que dans l'avenir nous aurons un maire qui ait un nom à consonnance étrangère mais, pour nous, ce n'est ni une horreur, ni une crainte », poursuit le proche du maire marseillais.

    Et de conclure: « Jean-Claude Gaudin croit à la rédemption donc il pensait qu'avec l'âge M. Le Pen se bonifierait. Un peu comme le vin mais visiblement ce n'est pas le cas ».

    leparisien.fr -08.02.09

    On dit qu'il n'y a que la vérité qui fâche...

  • VIDEO Richard Williamson, évêque négationniste

    http://www.youtube.com/watch?v=p5dfkMmdmCI

    Le 21 janvier 2009, la chaîne suédoise SVT1 montrait dans son émission Uppdrag Granskning [devoir recherche] un interview avec l'évêque britannique Richard Williamson de la Fraternité Saint-Pie X.

     Apparemment cette interview fut enregistrée près de Ratisbonne en Bavière. L'évêque exprime son opinion sur les chambres à gaz et l'holocauste.

  • Les rapaces et le nuisible!

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  • VIDEO Une école coranique en France...

    http://veille-education.org/post/2008/07/02/Une-ecole-privee-comme-on-sen-passerait2

    Article et vidéo - 2 juillet 2008

  • Le jour où le maire de Marseille s'appellera peut-être Ben Gaudin!

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    Jean-Marie Le Pen le 17 janvier 2009 à Montélimar

    Le président du Front national Jean-Marie Le Pen, qui vient d'être condamné pour provocation à la discrimination raciale, a évoqué dimanche à Marseille "le jour où le maire s'appellera peut-être Ben Gaudin" en raison du nombre d'habitants arabo-musulmans de la ville.

      Lors d'une conférence de presse, M. Le Pen a affirmé que le maire UMP Jean-Claude Gaudin, "prétend qu'il y a 300.000 musulmans à Marseille, le jour où ils seront 800.000 le maire ne s'appellera plus Gaudin mais peut-être Ben Gaudin".

    "L'immigration de masse tend à prendre l'allure d'une véritable colonisation", a encore affirmé le président du parti d'extrême-droite venu préparer les européennes de juin pour lesquelles il est tête de liste du FN dans le Sud-Est.

    Le 4 février, la Cour de cassation avait rejeté un pourvoi formé par M. Le Pen, rendant définitive sa condamnation à 10.000 euros d'amende pour provocation à la discrimination raciale, pour des propos sur les musulmans de France tenus en avril 2004 au journal d'extrême droite Rivarol.

    Le 2 avril 2004, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné Jean-Marie Le Pen pour une interview au quotidien Le Monde du 19 avril 2003, dans laquelle il avait déclaré: "le jour où nous aurons en France, non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont".

    Un mois plus tard, M. Le Pen avait réédité dans une interview à Rivarol: "d'autant que quand je dis qu'avec 25 millions de musulmans chez nous, les Français raseront les murs, des gens dans la salle me disaient, non sans raison: "Mais M. Le Pen, c'est déjà le cas maintenant!".

    C'est pour ces nouveaux propos qu'il avait été poursuivi par la Ligue des droits de l'Homme et la Licra.

    Le président du Front national a par ailleurs annoncé dimanche qu'il serait tête de liste de son parti aux élections régionales de 2010 en Provence-Alpes-Côte d'Azur et tablé sur l'effet de la crise dans l'opinion pour réaliser un score d'au moins 10% aux européennes.

    "Je serai tête de liste de l'élection régionale", a-t-il déclaré à la presse. "J'espère que nous prendrons notre revanche".

    M. Le Pen avait été déclaré inéligible aux régionales de 2004 faute d'inscription au rôle des contributions directes à Nice.

    "Les sondages donnaient le PS, l'UMP et le Front national à égalité, j'ai été victime d'une manoeuvre politique: privé de sa tête de liste le FN avait fait un moins bon score qu'attendu", a-t-il assuré.

    "Il est raisonnable de penser que ce sont mes dernières élections, sauf circonstances extraordinaires", a précisé M. Le Pen, qui a eu 80 ans en juin.

    Aux européennes, "on va avoir des résultats qui vont en surprendre plus d'un", a-t-il assuré, pronostiquant "un recul de l'UMP et une montée des oppositions et singulièrement du FN".

    "Aux élections européennes, on a toujours fait 10 à 11%, on sera dans ces eaux-là, plus, peut être, compte tenu de la crise et de l'impact qu'elle va avoir sur l'opinion", a-t-il estimé. Lydia Schénardi et Olivier Martinelli seront deuxième et troisième de sa liste.

    Il s'est félicité d'un récent sondage du magazine Valeurs actuelles montrant la déception d'électeurs FN ayant voté Sarkozy au premier tour en 2007. "Plus Sarkozy ira vers la gauche, plus il libérera l'espace de droite qu'il avait indûment occupé pendant la campagne électorale de 2007", a-t-il estimé.

    "La crise va être un révélateur", a-t-il assuré, écartant l'idée d'une concurrence de l'extrême gauche d'Oliver Besancenot pour ces électeurs déçus. "Le FN a connu un échec relatif à la présidentielle et très sévère aux législatives mais j'ai connu le PS à 5%".

    AFP. 08.02.09

  • Mgr Williamson: "je suis seulement l'instrument avec lequel certains veulent agir contre le Pape"

    Insensible aux critiques, hermétique aux appels demandant qu'il se rétracte, l'évêque intégriste Richard Williamson ne veut rien entendre. Dans sa première intervention depuis la polémique née de ses propos négationnaistes, Williamson explique qu'il va se pencher sur les "preuves" historiques de l'existence des chambres à gaz avant d'envisager une "rectification".

     "Il s'agit de preuves historiques, pas d'émotions. Et si je trouve des preuves alors je rectifierai. Mais cela va prendre du temps", affirme-t-il dans une interview à l'hebdomadaire Der Spiegel à paraître lundi 9 février et mise en ligne samedi.

    La levée de son excommunication – ainsi que celle de trois autres évêques intégristes – a suscité un tollé dans de nombreux pays, en particulier dans les milieux catholiques d'Allemagne, et déclenché une crise qui a compromis les relations du Vatican avec le judaïsme et brouillé l'image du pape. Cette interview au Spiegel est la première accordée par l'évêque britannique de 67 ans depuis le décret du Vatican, pris le 24 janvier.

    Deux jours avant  la parution de ce décret pontifical, Richard Williamson avait déclaré à une télévision suédoise: "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200 000 à 300 000 juifs ont péri dans les camps de concentration mais pas un seul dans des chambres à gaz."

    Au Spiegel il a affirmé avoir "fait des recherches dans les années 1980" sur ce sujet et avoir été "pour cette raison convaincu de l'exactitude" des positions qu'il défend. "Je dois tout réexaminer encore une fois et voir les preuves", dit-il. Et d'ajouter: "toute ma vie, j'ai toujours cherché la vérité".



    Dans cette interview, il renouvelle aussi ses critiques contre Vatican II, accusant ce concile d'avoir provoqué "le chaos théologique que nous avons aujourd'hui" et dénonçant une "dictature du relativisme" imposée par "les évêques libéraux".

    Enfin, l'évêque britannique se dit "étonné" de l'ampleur de la polémique autour de ses déclarations.

    "Je suis seulement l'instrument" avec lequel certains veulent "agir contre le pape". "Visiblement, le catholicisme de gauche n'a pas encore pardonné le fait que Ratzinger soit devenu pape."

    Le Vatican, qui assure que le pape ignorait tout des déclarations négationnistes de Richard Williamson, avait affirmé cette semaine que l'évêque intégriste devait "prendre sans équivoque et publiquement ses distances" avec ses déclarations sur la Shoah avant d'être admis aux fonctions épiscopales dans l'Eglise catholique.

    Der Spiegel explique n'avoir pas pu mener l'interview de Richard Williamson de vive voix : l'évêque a seulement accepté de répondre par écrit à des questions posées par e-mail, depuis l'Argentine où il vit. Mais les réponses ont ensuite été confirmées par téléphone par l'évêque et par un avocat le conseillant, précise l'hebdomadaire.

    Selon des théologiens et des responsables de l'Eglise cités dans la presse, des centaines d'Allemands écœurés ont engagé en janvier une procédure officielle pour se faire radier des registres de l'Eglise.

    Le Monde - 07.02.09

  • Sarközy va expliquer: "l'alliance avec les Etats-Unis ne nuit pas à l'indépendance de mon pays"

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    Le siège de l'Otan est installé à Bruxelles depuis 1966
    Nicolas Sarközy estime samedi que "le moment approche" d'expliquer aux Français que l'alliance avec les États-Unis ne nuit pas à l'indépendance de la France.
     Il fait ainsi un pas de plus vers la réintégration dans le commandement de l'Otan, quitté par le général De Gaulle en 1966.

    "L'alliance avec les États-Unis et l'alliance avec l'Europe ne mettent pas en cause l'indépendance de mon pays", a lancé le président français devant la Conférence sur la sécurité de Munich en Allemagne. "Voilà ce que j'expliquerai aux Français le moment venu, et ce moment approche", a-t-il enchaîné alors que la France et l'Allemagne s'apprêtent à accueillir le sommet du 60e anniversaire de l'Alliance atlantique, les 3 et 4 avril prochains.

    Le président fixe toutefois une "condition", à savoir que "la France veut rénover sa relation avec l'Otan en étant un allié indépendant, un partenaire libre des États-Unis". "Il est sans doute temps de revoir la stratégie de l'Otan et, pour la France et l'Allemagne, d'en tirer un certain nombre de conséquences", a-t-il ajouté, avant de conclure : "Croyez bien que d'ici le mois d'avril nous essaierons d'être au rendez-vous d'une grande ambition pour la famille qui est la nôtre."
    Le Point - 07.02.09
    Il affirme que l'indépendance de la France, etc... C'est à voir! Déjà les USA demandent l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan et formulent des menaces voilées contre leurs vassaux qui rechigneraient à de nouveaux efforts pour la "sécurité" mondiale.